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hi, i exist ☾ ft. lee jae sang
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hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Sam 29 Avr - 21:45
Prendre l’air et griffonner sur un petit cahier. Elle n’aime pas trop le sujet de son prochain cours d’animation mais quelques idées lui viennent déjà en tête alors elle s’empresse de les écrire avant de les oublier. Le syndrome de la page blanche depuis une semaine, il faut qu’elle se dépêche si elle ne veut pas finir avec un zéro pointé pour ce devoir. Ce n’est pas son genre. Elle a retiré ses écouteurs. De toute façon, son téléphone n’a presque plus de batterie et si elle veut pouvoir joindre Olympe tout à l’heure pour savoir ce qu’elle fait après son dernier cours, il faut bien qu’elle garde un peu d’énergie. Alors elle dessine. Plusieurs plaquettes de dessin, en croquis au crayon de papier sur la feuille blanche et elle n’omet aucun détail. Comme le disait, ça ne l’inspire pas vraiment mais elle veut tout de même faire quelque chose de joli. Sauf que son attention est tout le temps attirée ailleurs. Elle a donné une chips au fromage à un petit oiseau. De toute façon elle ne les aime pas trop, ce n’est vraiment pas un parfum qu’elle aime ! Et puis elle a déjà changé de table à cause d’un groupe d’étudiants bruyant qui faisait sans cesse bouger et grincer sa table. Ce qu’elle est profondément gentille ! Incapable de froisser n’importe qui, elle préfère se taire et prendre sur elle. Se déplacer et ne surtout pas déranger. Ou alors elle est un peu bête. Y mettre la forme sur une remarque lorsque quelqu’un vous dérange, ce n’est pas forcément être méchante ! Mais elle a constamment ce petit air d’enfant un peu timide, un peu réservé. Elle n’est pas à l’aise avec les gens qu’elle ne connaît pas ! C’est dur à croire lorsqu’on témoigne de l’électron libre qu’elle peut être lorsqu’elle est à l’aise. Mais voilà, toute adorable qu’elle est, elle est de celle qui vous regarde timidement puis tourne la tête dès l’instant que vous croisez son regard. Celle qui voudrait bien vous parler mais qui a toujours l’impression de déranger ou bien, qui a peur d’être un peu trop ennuyeuse.
Une fois de plus, la théorie se conforte dans la pratique. Elle ne dessine plus vraiment trop distraite à passer la mine de son crayon sur les rainures en bois grossières de sa table. Elle est un peu surprise d’entendre une poignée de filles rire avec si peu d’élégance et relève la tête un peu surprise. Elle repère Jae Sang parmi les étudiants présents autour d’elle et subitement, son pouls s’accélère. Comme à chaque fois qu’une situation gênante apparaît. Est-ce qu’elle devrait se faire remarquer et aller lui parler ? Bien sûr que non. Elle préfère le regarder en silence tant qu’il ne la voit pas. Souvent de toute façon, on ne la voit pas. Elle connaît bien le garçon, il joue si bien au volley-ball ! A plusieurs reprises elle jouait avec lui. Il est gentil, souriant, il fait attention à elle. Et puis, sans son ballon de volley entre les mains, il ne la reconnaît plus. C’était un peu triste cette fois où elle lui a dit bonjour avec son grand sourire mais qu’il ne s’est même pas arrêté pour la regarder. Elle a récupéré sa main guillerette et prétexté n’avoir rien dit, rien fait, alors que son égo avait quand même été un peu meurtri. Sans doute n’est-elle pas de ces filles avec lesquelles on veut traîner parce qu’elle sont cool, parce qu’elles sont belles et qu’elles sont super ouvertes à tout. Elle pense à tout ça et en même temps, elle reporte son regard sur son dessin. Tu ne changeras jamais, Nana.
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Prendre l’air et griffonner sur un petit cahier. Elle n’aime pas trop le sujet de son prochain cours d’animation mais quelques idées lui viennent déjà en tête alors elle s’empresse de les écrire avant de les oublier. Le syndrome de la page blanche depuis une semaine, il faut qu’elle se dépêche si elle ne veut pas finir avec un zéro pointé pour ce devoir. Ce n’est pas son genre. Elle a retiré ses écouteurs. De toute façon, son téléphone n’a presque plus de batterie et si elle veut pouvoir joindre Olympe tout à l’heure pour savoir ce qu’elle fait après son dernier cours, il faut bien qu’elle garde un peu d’énergie. Alors elle dessine. Plusieurs plaquettes de dessin, en croquis au crayon de papier sur la feuille blanche et elle n’omet aucun détail. Comme le disait, ça ne l’inspire pas vraiment mais elle veut tout de même faire quelque chose de joli. Sauf que son attention est tout le temps attirée ailleurs. Elle a donné une chips au fromage à un petit oiseau. De toute façon elle ne les aime pas trop, ce n’est vraiment pas un parfum qu’elle aime ! Et puis elle a déjà changé de table à cause d’un groupe d’étudiants bruyant qui faisait sans cesse bouger et grincer sa table. Ce qu’elle est profondément gentille ! Incapable de froisser n’importe qui, elle préfère se taire et prendre sur elle. Se déplacer et ne surtout pas déranger. Ou alors elle est un peu bête. Y mettre la forme sur une remarque lorsque quelqu’un vous dérange, ce n’est pas forcément être méchante ! Mais elle a constamment ce petit air d’enfant un peu timide, un peu réservé. Elle n’est pas à l’aise avec les gens qu’elle ne connaît pas ! C’est dur à croire lorsqu’on témoigne de l’électron libre qu’elle peut être lorsqu’elle est à l’aise. Mais voilà, toute adorable qu’elle est, elle est de celle qui vous regarde timidement puis tourne la tête dès l’instant que vous croisez son regard. Celle qui voudrait bien vous parler mais qui a toujours l’impression de déranger ou bien, qui a peur d’être un peu trop ennuyeuse.Une fois de plus, la théorie se conforte dans la pratique. Elle ne dessine plus vraiment trop distraite à passer la mine de son crayon sur les rainures en bois grossières de sa table. Elle est un peu surprise d’entendre une poignée de filles rire avec si peu d’élégance et relève la tête un peu surprise. Elle repère Jae Sang parmi les étudiants présents autour d’elle et subitement, son pouls s’accélère. Comme à chaque fois qu’une situation gênante apparaît. Est-ce qu’elle devrait se faire remarquer et aller lui parler ? Bien sûr que non. Elle préfère le regarder en silence tant qu’il ne la voit pas. Souvent de toute façon, on ne la voit pas. Elle connaît bien le garçon, il joue si bien au volley-ball ! A plusieurs reprises elle jouait avec lui. Il est gentil, souriant, il fait attention à elle. Et puis, sans son ballon de volley entre les mains, il ne la reconnaît plus. C’était un peu triste cette fois où elle lui a dit bonjour avec son grand sourire mais qu’il ne s’est même pas arrêté pour la regarder. Elle a récupéré sa main guillerette et prétexté n’avoir rien dit, rien fait, alors que son égo avait quand même été un peu meurtri. Sans doute n’est-elle pas de ces filles avec lesquelles on veut traîner parce qu’elle sont cool, parce qu’elles sont belles et qu’elles sont super ouvertes à tout. Elle pense à tout ça et en même temps, elle reporte son regard sur son dessin. Tu ne changeras jamais, Nana.
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Dim 30 Avr - 6:44
Vous saviez, il y avait toujours ce gars qui traînait dans les couloirs avec des filles à portée de bras, et qui riait avec elles, dont vous étiez tellement jaloux. En cette situation-là, c'était moi, le gars. Pour une fois, j'étais bien chanceux, d'habitude je devais les poursuivre pendant dix mille ans avant qu'elles ne me disent « ok, tu peux rester avec nous ». Eh bien oui, on pouvait m'appeler dragueur ou coureur de jupons, c'était exactement ce que j'étais. J'appréciais la présence des filles, elles étaient différentes des garçons. Très difficiles à comprendre, je me demandais parfois si elles n'étaient pas une espèce à part... C'était ce qui les rendait intéressantes, malgré tout. Et c'était pourquoi j'étais hétérosexuel, si j'avais abandonné l'espoir de comprendre les filles, je serais déjà homosexuel. Il n'empêchait qu'en ces vingt-trois ans d'existence, j'étais toujours incapable de les comprendre. Est-ce que je pourrais les comprendre une fois que je serais plus âgé ? Quand je serais aussi vieux que mon grand-père, est-ce que je comprendrais enfin ce qu'était l'espèce unique et rare des filles ? Peut-être, peut-être. Du moins je l'espérais, je ne voulais pas vivre quatre-vingt ans pour me rendre compte que je ne comprendrais jamais les filles. On m'aura bien mené en bateau !
Enfin bref, je partais un peu trop loin dans le délire. En outre, j'étais assis, avec des filles à côté de moi. Pas dans les couloirs non, comme le stéréotype beau gosse, parce que je n'étais pas un beau gosse. Malheureusement. Sinon je ne serais pas célibataire et je recevrais des milliards de lettres d'amour. Or je ne les recevais pas. Qu'est-ce que c'était triste. Un jour je serais populaire... Ce serait tellement bien. Tout compte fait qu'elles riaient avec un rire... désagréable. Je ne savais même pas comment qualifier ce rire. Je ne savais même pas qu'on pouvait rire avec un rire pareil, en réalité. Ces filles possédaient un rire qui arracheraient les oreilles de n'importe qui qui les entendrait, fort heureusement je possédais des oreilles en béton, c'était pourquoi elles tenaient toujours. Roh, c'était vrai que j'étais un peu méchant sur le coup, mais il fallait se l'avouer : leur rire était horrible. Note à prendre sur l'espèce qu'étaient les filles ; elles avaient un rire très étrange. Ou du moins, un rire très peu élégant. Je pensais que les filles avaient toutes un rire mignon et adorable. En fait, non. Certaines avaient un rire de cochon, ce qui me faisait vraiment rire parce qu'un rire de cochon, c'était vraiment trop drôle, et oui j'étais méchant en disant ça mais elles se l'avouaient elles-mêmes alors si elles étaient capables de faire de l'auto-dérision, elles ne prendraient pas mal le fait que je me moque d'elle actuellement dans ma tête. Non. En fait, je n'en savais rien. Je ne comprenais rien aux filles. Un instant je pensais que je m'entendais bien avec elles, l'autre instant elles me renversaient leur verre d'eau dans la figure. Mais bon, je n'avais jamais vécu cette situation comme je faisais bien attention à ne pas inviter les filles dans des endroits où des liquides étaient à leur disposition – surtout pas dans la salle de sciences, on ne savait pas ce qu'une fille enragée pouvait faire avec de l'acide chlorhydrique sous la main – sinon je serais déjà mort. Et mourir avant même d'avoir pu fêter ses vingt-quatre ans, c'était triste. Je parlais un peu trop des filles, non ? En même temps est-ce que c'était ma faute si elles étaient si intéressantes... Ah, les filles.
Alors qu'elles riaient, je jetai un œil un peu autour de moi avant de reconnaître une fille que j'avais déjà souvent croisé. Je la croisais plus particulièrement dans les terrains de sport, où nous jouions au volley-ball. J'adorais le volley-ball, et pouvoir en pratiquer avec d'autres personnes qui avaient la même passion que moi, franchement, c'était le paradis. C'était pourquoi Nana était une sorte d'ange pour moi, parce que toutes les filles qui aimaient le volley-ball étaient forcément des filles bien, donc des anges. C'était un peu tiré par les cheveux, mais bon. Tellement peu de gens aimaient le volley-ball, alors dès que je croisais quelqu'un qui aimait le volley-ball, vous pouviez être sûr que je sortais la bague et que je me mettais à genoux pour le demander en mariage... Oui, bon, d'accord, j'exagérais. Mais vous voyez le truc.
Nana, je ne me souvenais pas de l'avoir croisée dans les couloirs, et c'était dommage, j'aurais bien voulu avoir une conversation avec elle en dehors du contexte du volley-ball. Elle me paraissait fort sympathique, j'avais envie de parler davantage avec elle, mais ce n'était pas ce que le destin voulait, apparemment. Même si là, il me laissait justement une occasion en or pour lui parler ! Elle était juste à côté de moi, il me suffisait de lui lancer une salutation pour que l'on parle ! Que l'on bénisse Dieu, j'allais enfin pouvoir lui parler à part. Enfin, en espérant qu'elle veuille bien me parler. Mais si, elle voudra me parler, elle était tellement ouverte et sympa sur le terrain de sport, pourquoi ne le serait-elle pas en dehors ? Quoique. Je ne comprenais rien aux filles alors bon...
« Salut Nana ! »
Voici ma salutation. Je la regardai avec un petit sourire alors que les filles riaient toujours pour quelque chose de pas très drôle, j'avais oublié à vrai dire, leur rire avait tout cassé. J'espérais qu'elle répondrait à ma salutation, je n'avais pas envie de me prendre un vent. Si je me prenais un vent, j'avais bien peur que j'irais m'enterrer très profondément sous la Terre, tellement proche du noyau de la Terre que j'en brûlerais. J'exagérais encore, mais c'était vraiment ce que je ferais si je me recevais un vent. Donc pour ne pas que je meure, elle devait me répondre ! Hehe, j'étais tellement intelligent. Hum.
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Vous saviez, il y avait toujours ce gars qui traînait dans les couloirs avec des filles à portée de bras, et qui riait avec elles, dont vous étiez tellement jaloux. En cette situation-là, c'était moi, le gars. Pour une fois, j'étais bien chanceux, d'habitude je devais les poursuivre pendant dix mille ans avant qu'elles ne me disent « ok, tu peux rester avec nous ». Eh bien oui, on pouvait m'appeler dragueur ou coureur de jupons, c'était exactement ce que j'étais. J'appréciais la présence des filles, elles étaient différentes des garçons. Très difficiles à comprendre, je me demandais parfois si elles n'étaient pas une espèce à part... C'était ce qui les rendait intéressantes, malgré tout. Et c'était pourquoi j'étais hétérosexuel, si j'avais abandonné l'espoir de comprendre les filles, je serais déjà homosexuel. Il n'empêchait qu'en ces vingt-trois ans d'existence, j'étais toujours incapable de les comprendre. Est-ce que je pourrais les comprendre une fois que je serais plus âgé ? Quand je serais aussi vieux que mon grand-père, est-ce que je comprendrais enfin ce qu'était l'espèce unique et rare des filles ? Peut-être, peut-être. Du moins je l'espérais, je ne voulais pas vivre quatre-vingt ans pour me rendre compte que je ne comprendrais jamais les filles. On m'aura bien mené en bateau !Enfin bref, je partais un peu trop loin dans le délire. En outre, j'étais assis, avec des filles à côté de moi. Pas dans les couloirs non, comme le stéréotype beau gosse, parce que je n'étais pas un beau gosse. Malheureusement. Sinon je ne serais pas célibataire et je recevrais des milliards de lettres d'amour. Or je ne les recevais pas. Qu'est-ce que c'était triste. Un jour je serais populaire... Ce serait tellement bien. Tout compte fait qu'elles riaient avec un rire... désagréable. Je ne savais même pas comment qualifier ce rire. Je ne savais même pas qu'on pouvait rire avec un rire pareil, en réalité. Ces filles possédaient un rire qui arracheraient les oreilles de n'importe qui qui les entendrait, fort heureusement je possédais des oreilles en béton, c'était pourquoi elles tenaient toujours. Roh, c'était vrai que j'étais un peu méchant sur le coup, mais il fallait se l'avouer : leur rire était horrible. Note à prendre sur l'espèce qu'étaient les filles ; elles avaient un rire très étrange. Ou du moins, un rire très peu élégant. Je pensais que les filles avaient toutes un rire mignon et adorable. En fait, non. Certaines avaient un rire de cochon, ce qui me faisait vraiment rire parce qu'un rire de cochon, c'était vraiment trop drôle, et oui j'étais méchant en disant ça mais elles se l'avouaient elles-mêmes alors si elles étaient capables de faire de l'auto-dérision, elles ne prendraient pas mal le fait que je me moque d'elle actuellement dans ma tête. Non. En fait, je n'en savais rien. Je ne comprenais rien aux filles. Un instant je pensais que je m'entendais bien avec elles, l'autre instant elles me renversaient leur verre d'eau dans la figure. Mais bon, je n'avais jamais vécu cette situation comme je faisais bien attention à ne pas inviter les filles dans des endroits où des liquides étaient à leur disposition – surtout pas dans la salle de sciences, on ne savait pas ce qu'une fille enragée pouvait faire avec de l'acide chlorhydrique sous la main – sinon je serais déjà mort. Et mourir avant même d'avoir pu fêter ses vingt-quatre ans, c'était triste. Je parlais un peu trop des filles, non ? En même temps est-ce que c'était ma faute si elles étaient si intéressantes... Ah, les filles.
Alors qu'elles riaient, je jetai un œil un peu autour de moi avant de reconnaître une fille que j'avais déjà souvent croisé. Je la croisais plus particulièrement dans les terrains de sport, où nous jouions au volley-ball. J'adorais le volley-ball, et pouvoir en pratiquer avec d'autres personnes qui avaient la même passion que moi, franchement, c'était le paradis. C'était pourquoi Nana était une sorte d'ange pour moi, parce que toutes les filles qui aimaient le volley-ball étaient forcément des filles bien, donc des anges. C'était un peu tiré par les cheveux, mais bon. Tellement peu de gens aimaient le volley-ball, alors dès que je croisais quelqu'un qui aimait le volley-ball, vous pouviez être sûr que je sortais la bague et que je me mettais à genoux pour le demander en mariage... Oui, bon, d'accord, j'exagérais. Mais vous voyez le truc.
Nana, je ne me souvenais pas de l'avoir croisée dans les couloirs, et c'était dommage, j'aurais bien voulu avoir une conversation avec elle en dehors du contexte du volley-ball. Elle me paraissait fort sympathique, j'avais envie de parler davantage avec elle, mais ce n'était pas ce que le destin voulait, apparemment. Même si là, il me laissait justement une occasion en or pour lui parler ! Elle était juste à côté de moi, il me suffisait de lui lancer une salutation pour que l'on parle ! Que l'on bénisse Dieu, j'allais enfin pouvoir lui parler à part. Enfin, en espérant qu'elle veuille bien me parler. Mais si, elle voudra me parler, elle était tellement ouverte et sympa sur le terrain de sport, pourquoi ne le serait-elle pas en dehors ? Quoique. Je ne comprenais rien aux filles alors bon...
« Salut Nana ! »
Voici ma salutation. Je la regardai avec un petit sourire alors que les filles riaient toujours pour quelque chose de pas très drôle, j'avais oublié à vrai dire, leur rire avait tout cassé. J'espérais qu'elle répondrait à ma salutation, je n'avais pas envie de me prendre un vent. Si je me prenais un vent, j'avais bien peur que j'irais m'enterrer très profondément sous la Terre, tellement proche du noyau de la Terre que j'en brûlerais. J'exagérais encore, mais c'était vraiment ce que je ferais si je me recevais un vent. Donc pour ne pas que je meure, elle devait me répondre ! Hehe, j'étais tellement intelligent. Hum.
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Sam 6 Mai - 20:05
Elle est profondément invisible Nana. C’est la fille à côté de laquelle on passe sans trop la remarquer et celle à qui l’on parle sans trop s’en souvenir. Un entre-deux plutôt agréable lorsqu’on ne cherche ni la popularité ni l’attention des gens. Un bon compromis également pour échapper aux moqueries incessantes de certains groupes qui, emportés par l’effet de groupe, ne feraient qu’une bouchée de vous si l’occasion se présentait. Elle est paisible Nana. Tant qu’elle ne vous connaît pas elle est paisible, aussi douce qu’une plume, aussi innocente qu’un premier doudou. Ses petites joues gonflées et son regard craintif passent inaperçus. Elle n’est pas de celles qui ont suffisamment d’aplomb pour venir vous parler, vous tirer par le bras et vous inciter à plonger dans son monde. Toujours dans la réserve, elle observe, elle écoute et elle sourit timidement. Jae Sang, elle l’a remarqué entouré de toutes ces filles bruyantes. Et sans jamais oser le saluer, elle ne l’a pas non plus entendu s’approcher. Elle relève le menton. Un échange de regards et soudainement, elle se sent toute mal à l’aise. Comme si sa place n’était pas ici. Qu’il souhaitait s’adresser à quelqu’un mais qu’elle faisait barrage et l’empêchait de converser tranquillement avec ses autres amis. Sauf que c’est bien elle qu’il regarde. Et c’est elle aussi qu’il salue avec autant de spontanéité, vraiment sympathique et avenant. Loin des démarches froides et souples qu’elle l’a nombre de fois vu adopter lorsqu’il traçait dans les couloirs de l’université sans lui accorder le moindre regard. « M—moi ? » Elle le murmure à peine, l’œil distrait lorsqu’elle cherche autour d’elle s’il n’y aurait pas une autre Nana d’assise à ses côtés. Ce n’est pas très futé, bien sûr qu’il s’adresse à elle. Elle s’arrête de crayonner, quoi que la pression qu’elle exerce du bout de ses doigts sur son crayon s’est un peu intensifié, sans doute l’une des manifestations de ce stress pour lequel elle n’a aucune idée d’où il vient. « Coucou Jae Sang. » Elle sourit, vraiment timidement. Elle ne sait pas ce qui l’amène à lui parler. Est-ce qu’elle occupe une table qu’il voudrait ? Peut-être que l’entraînement de volley-ball a été déplacé. Elle pense forcément à quelque chose qui fasse qu’il ait besoin de lui parler, plutôt qu’une réelle envie. Les salutations jetées maladroitement sur le tas, vient l’instant que Nana redoute le plus. Celui pour lequel elle est rarement douée, persuadée de ne pas être aussi intéressante que tous ces gens si avenants qui alimentent sans réfléchir le flux des conversations sous ses yeux émerveillés. « Il n’y a pas d’entraînement de volley, aujourd’hui. » C’est nul. Accroche terrible, si elle était son propre interlocuteur, elle prendrait ses jambes à son cou et s’enfuirait vite avant de s’ennuyer davantage. Elle en est persuadée, qu’est-ce que je vous dis ! Et ce petit rose significatif qui vient lui donner des couleurs au niveau des pommettes. Elle se maudit intérieurement.
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Elle est profondément invisible Nana. C’est la fille à côté de laquelle on passe sans trop la remarquer et celle à qui l’on parle sans trop s’en souvenir. Un entre-deux plutôt agréable lorsqu’on ne cherche ni la popularité ni l’attention des gens. Un bon compromis également pour échapper aux moqueries incessantes de certains groupes qui, emportés par l’effet de groupe, ne feraient qu’une bouchée de vous si l’occasion se présentait. Elle est paisible Nana. Tant qu’elle ne vous connaît pas elle est paisible, aussi douce qu’une plume, aussi innocente qu’un premier doudou. Ses petites joues gonflées et son regard craintif passent inaperçus. Elle n’est pas de celles qui ont suffisamment d’aplomb pour venir vous parler, vous tirer par le bras et vous inciter à plonger dans son monde. Toujours dans la réserve, elle observe, elle écoute et elle sourit timidement. Jae Sang, elle l’a remarqué entouré de toutes ces filles bruyantes. Et sans jamais oser le saluer, elle ne l’a pas non plus entendu s’approcher. Elle relève le menton. Un échange de regards et soudainement, elle se sent toute mal à l’aise. Comme si sa place n’était pas ici. Qu’il souhaitait s’adresser à quelqu’un mais qu’elle faisait barrage et l’empêchait de converser tranquillement avec ses autres amis. Sauf que c’est bien elle qu’il regarde. Et c’est elle aussi qu’il salue avec autant de spontanéité, vraiment sympathique et avenant. Loin des démarches froides et souples qu’elle l’a nombre de fois vu adopter lorsqu’il traçait dans les couloirs de l’université sans lui accorder le moindre regard. « M—moi ? » Elle le murmure à peine, l’œil distrait lorsqu’elle cherche autour d’elle s’il n’y aurait pas une autre Nana d’assise à ses côtés. Ce n’est pas très futé, bien sûr qu’il s’adresse à elle. Elle s’arrête de crayonner, quoi que la pression qu’elle exerce du bout de ses doigts sur son crayon s’est un peu intensifié, sans doute l’une des manifestations de ce stress pour lequel elle n’a aucune idée d’où il vient. « Coucou Jae Sang. » Elle sourit, vraiment timidement. Elle ne sait pas ce qui l’amène à lui parler. Est-ce qu’elle occupe une table qu’il voudrait ? Peut-être que l’entraînement de volley-ball a été déplacé. Elle pense forcément à quelque chose qui fasse qu’il ait besoin de lui parler, plutôt qu’une réelle envie. Les salutations jetées maladroitement sur le tas, vient l’instant que Nana redoute le plus. Celui pour lequel elle est rarement douée, persuadée de ne pas être aussi intéressante que tous ces gens si avenants qui alimentent sans réfléchir le flux des conversations sous ses yeux émerveillés. « Il n’y a pas d’entraînement de volley, aujourd’hui. » C’est nul. Accroche terrible, si elle était son propre interlocuteur, elle prendrait ses jambes à son cou et s’enfuirait vite avant de s’ennuyer davantage. Elle en est persuadée, qu’est-ce que je vous dis ! Et ce petit rose significatif qui vient lui donner des couleurs au niveau des pommettes. Elle se maudit intérieurement.Invité
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Dim 7 Mai - 7:17
Elle semblait totalement perdue. Je la fixais accompagné du sourire avec lequel je l'avais abordée, incertain de savoir pourquoi est-ce qu'elle semblait si perdue. J'avais du mal à comprendre, oui. Quelque chose n'allait pas avec ma façon de saluer ? Avais-je quelque chose sur le visage ? Y avait-il un monstre derrière mon dos ? Venait-elle de réaliser qu'elle aurait oublié quelque chose d'important ? Sa réaction me laissa totalement perplexe, je me demandais si je n'avais pas raté quelque chose. Ah bah on ne savait jamais avec les femmes, parfois j'avais l'impression de bien faire mais on prenait mal ma remarque ou mon geste et parfois j'avais l'impression d'avoir fait la pire erreur de ma vie mais ce n'en était pas une et au contraire on était très content de ma supposée erreur. Franchement, je n'avais aucune idée du pourquoi au comment de sa réaction. Ce fut lorsqu'elle murmura quelque chose que je ne pus entendre dans cette salle de classe bien trop bruyante et qu'elle regarda autour d'elle que je compris qu'elle pensait que je devais parler à quelqu'un d'autre. Pourquoi pensait-elle ça ? Je ne connaissais qu'une seule Nana, c'était elle. Elle était bien sympa sur le terrain de volley-ball et là, elle paraissait toute timide et gênée, un peu comme une fleur qui venait d'éclore. Ma comparaison était belle. Pour quelqu'un de pas littéraire, hein. Non, honnêtement, si j'avais étudié lorsque j'étais à l'école, j'aurais eu un vocabulaire plus riche et varié, mais bon, ce n'était pas moi. J'étais sans prise de tête, comment est-ce que cela pouvait aller avec une image de quelqu'un de lettré ? Est-ce que quelqu'un sur Terre avait déjà rencontré quelqu'un de vif mais qui possédait un vocabulaire et une façon de parler fabuleux ? Non ! Voilà pourquoi j'étais si appauvri niveau vocabulaire, en fait. Et voilà aussi comment se trouver facilement des excuses pour cacher son manque de sérieux à l'école. Merveilleux.
Miracle, elle avait répondu à ma salutation. Je n'avais pas à mourir brûlé près du noyau de la Terre, parfait. Mais elle semblait toujours aussi gênée. Peut-être qu'elle pensait toujours que je ne lui parlais pas ? Mais si, je la regardais et je la regardais toujours, elle avait dû comprendre que je lui parlais bel et bien. Mais pourquoi était-elle toujours aussi gênée ? Nous avions échangé de multiples matchs, je n'étais plus un inconnu pour elle comme elle n'était plus une inconnue pour moi. Enfin, il était vrai que je l'avais trop peu souvent croisée dans les couloirs après, donc je ne connaissais que ses gestes et l'image qu'elle donnait sur le terrain. Elle était vraiment forte au volley-ball, c'était génial. Je l'aimais bien, et c'était pour ça que j'étais allé la saluer aussi. Je ne serais jamais allé lui dire bonjour sinon.
Elle amorça d'elle-même la conversation. Il n'y avait pas entraînement de volley-ball aujourd'hui ? Oui, bien sûr. Je connaissais les dates par cœur, je le savais déjà. Pourquoi me disait-elle ça ? Parce qu'elle ne savait pas de quoi parler ? Haan, c'était mignon. Le fait qu'elle avait essayé de trouver un sujet de conversation même si elle semblait intimidée cachait totalement ce sujet de conversation vraiment banal. Je me mis à sourire automatiquement et approuvai d'un simple signe de tête.
« Ouais, c'est dommage quand même. J'aime tellement jouer au volley, genre, j'aime trop le sport mais le volley c'est autre chose, c'est le paradis même sur terre, tu vois. Oh et puis j'adore partager des matchs avec toi ! Je te l'ai déjà dit non ? Je kiffe trop ta façon de jouer, t'es trop douée. C'est dommage que je ne te croise pas souvent dans les couloirs, parce que sinon j'aurais pu parler beaucoup plus avec toi ! Hé, t'es en quelle filière ? Si ça se trouve c'est parce qu'on est dans des bâtiments opposés qu'on se croise pas... Oh, c'est trop dommage. En tout cas c'est cool que je te croise aujourd'hui, au moins on peut avoir une petite conversation. »
Décidément, j'étais un moulin à paroles. Au moins elle aurait des choses à dire, avec tout ce que je venais de dire. J'étais curieux d'en savoir plus sur elle. J'avais de rares occasions de lui parler, et maintenant était le moment ! J'allais en profiter, bien sûr.
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Elle semblait totalement perdue. Je la fixais accompagné du sourire avec lequel je l'avais abordée, incertain de savoir pourquoi est-ce qu'elle semblait si perdue. J'avais du mal à comprendre, oui. Quelque chose n'allait pas avec ma façon de saluer ? Avais-je quelque chose sur le visage ? Y avait-il un monstre derrière mon dos ? Venait-elle de réaliser qu'elle aurait oublié quelque chose d'important ? Sa réaction me laissa totalement perplexe, je me demandais si je n'avais pas raté quelque chose. Ah bah on ne savait jamais avec les femmes, parfois j'avais l'impression de bien faire mais on prenait mal ma remarque ou mon geste et parfois j'avais l'impression d'avoir fait la pire erreur de ma vie mais ce n'en était pas une et au contraire on était très content de ma supposée erreur. Franchement, je n'avais aucune idée du pourquoi au comment de sa réaction. Ce fut lorsqu'elle murmura quelque chose que je ne pus entendre dans cette salle de classe bien trop bruyante et qu'elle regarda autour d'elle que je compris qu'elle pensait que je devais parler à quelqu'un d'autre. Pourquoi pensait-elle ça ? Je ne connaissais qu'une seule Nana, c'était elle. Elle était bien sympa sur le terrain de volley-ball et là, elle paraissait toute timide et gênée, un peu comme une fleur qui venait d'éclore. Ma comparaison était belle. Pour quelqu'un de pas littéraire, hein. Non, honnêtement, si j'avais étudié lorsque j'étais à l'école, j'aurais eu un vocabulaire plus riche et varié, mais bon, ce n'était pas moi. J'étais sans prise de tête, comment est-ce que cela pouvait aller avec une image de quelqu'un de lettré ? Est-ce que quelqu'un sur Terre avait déjà rencontré quelqu'un de vif mais qui possédait un vocabulaire et une façon de parler fabuleux ? Non ! Voilà pourquoi j'étais si appauvri niveau vocabulaire, en fait. Et voilà aussi comment se trouver facilement des excuses pour cacher son manque de sérieux à l'école. Merveilleux.Miracle, elle avait répondu à ma salutation. Je n'avais pas à mourir brûlé près du noyau de la Terre, parfait. Mais elle semblait toujours aussi gênée. Peut-être qu'elle pensait toujours que je ne lui parlais pas ? Mais si, je la regardais et je la regardais toujours, elle avait dû comprendre que je lui parlais bel et bien. Mais pourquoi était-elle toujours aussi gênée ? Nous avions échangé de multiples matchs, je n'étais plus un inconnu pour elle comme elle n'était plus une inconnue pour moi. Enfin, il était vrai que je l'avais trop peu souvent croisée dans les couloirs après, donc je ne connaissais que ses gestes et l'image qu'elle donnait sur le terrain. Elle était vraiment forte au volley-ball, c'était génial. Je l'aimais bien, et c'était pour ça que j'étais allé la saluer aussi. Je ne serais jamais allé lui dire bonjour sinon.
Elle amorça d'elle-même la conversation. Il n'y avait pas entraînement de volley-ball aujourd'hui ? Oui, bien sûr. Je connaissais les dates par cœur, je le savais déjà. Pourquoi me disait-elle ça ? Parce qu'elle ne savait pas de quoi parler ? Haan, c'était mignon. Le fait qu'elle avait essayé de trouver un sujet de conversation même si elle semblait intimidée cachait totalement ce sujet de conversation vraiment banal. Je me mis à sourire automatiquement et approuvai d'un simple signe de tête.
« Ouais, c'est dommage quand même. J'aime tellement jouer au volley, genre, j'aime trop le sport mais le volley c'est autre chose, c'est le paradis même sur terre, tu vois. Oh et puis j'adore partager des matchs avec toi ! Je te l'ai déjà dit non ? Je kiffe trop ta façon de jouer, t'es trop douée. C'est dommage que je ne te croise pas souvent dans les couloirs, parce que sinon j'aurais pu parler beaucoup plus avec toi ! Hé, t'es en quelle filière ? Si ça se trouve c'est parce qu'on est dans des bâtiments opposés qu'on se croise pas... Oh, c'est trop dommage. En tout cas c'est cool que je te croise aujourd'hui, au moins on peut avoir une petite conversation. »
Décidément, j'étais un moulin à paroles. Au moins elle aurait des choses à dire, avec tout ce que je venais de dire. J'étais curieux d'en savoir plus sur elle. J'avais de rares occasions de lui parler, et maintenant était le moment ! J'allais en profiter, bien sûr.
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Mar 9 Mai - 4:37
La gorge serrée, il déverse un flot de paroles qu’elle peine à suivre et à relever. Le volley-ball, les matchs, l’agencement pas toujours astucieux de l’université, ses études, leur rencontre aujourd’hui… elle va finir noyée, c’est certain ! Elle mord déjà dans sa lèvre inférieure, le cœur tambourinant, les oreilles grandes ouvertes. Sa mémoire fonctionne à cent à l’heure. Elle ne voudrait pas paraître impolie en manquant de répondre à l’une de ses questions mais il parle tellement que l’erreur lui semble inévitable. Elle referme doucement les pages de son carnet de dessins, comme s’il s’agissait de quelque chose de secret. « V—vraiment ? » Elle demande de sa petite voix alors qu’il poursuit sa longue tirade théâtrale. Elle n’aurait jamais pensé lui faire une si bonne impression sur le terrain. On ne la met jamais au filet, bien trop petite pour smasher et rapporter des points efficaces. En revanche elle est plutôt bonne en manchettes et son jeu d’équipe infaillible. Elle suit les tactiques et les stratégies mises en place avec beaucoup d’assiduité. Et ses services sont magiques, du moins c’est ce que lui dit souvent l’entraîneur lorsqu’elle réussit à déjouer d’entrée de jeu la défense adverse. Et puis, il s’arrête et la regarde avec bienveillance. Ce silence si soudain la met mal à l’aise. « Je fais du graphisme, c’est le bâtiment des arts, il n’est pas si loin tu sais… » Elle connaît déjà son cursus, elle a eu l’occasion de le lui demander avec une extrême gêne alors qu’elle ne savait pas quoi lui dire, juste avant que le match ne commence et que l’entraîneur siffle le top départ. Il n’avait eu le temps que de lui répondre sans lui retourner la question, mais c’était déjà un effort considérable pour la petite Nana. Les rires de ces filles qui n’ont pas bougé de leur table la ramènent au moment présent. Elle voudrait bien paraître un peu moins fragile mais elle n’arrive pas à comprendre pourquoi il aurait quitté ce groupe de filles si populaires pour seulement venir lui parler à elle. « Sunbaenim… » elle lève les yeux, un peu anxieuse à l’idée de ce qu’elle s’apprête à lui demander. « Ça ne te dérange pas ? » Elle se rend compte un peu tard que si la question a du sens pour elle, elle ne l’a pas assez développé pour qu’elle en fasse pour lui. Elle se reprend rapidement, en bafouillant, « je veux dire, pour toi, d’être vu avec moi. Tu n’es pas obligé tu sais, tu dois avoir beaucoup de choses importantes à faire et, je ne voudrais pas être celle qui te retient... » Elle se rend compte de sa maladresse en cours de phrase mais plus elle essaye de se rattraper, plus elle s’enfonce et moins ça a de sens. Elle fait de petits gestes avec ses mains, sa voix hésite, elle revient sur ses mots, elle bafouille encore un peu. Elle en dit des bêtises ! Mais elle ne voudrait pas retenir Jae Sang pour un devoir de conscience, parce qu’il la verrait seule et que, par pitié, il viendrait utiliser un peu de son temps pour venir lui parler. Celle que, d’ordinaire, il ne remarque pas plus qu’il ne répond à ses petites tentatives discrètes d’approche.
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
La gorge serrée, il déverse un flot de paroles qu’elle peine à suivre et à relever. Le volley-ball, les matchs, l’agencement pas toujours astucieux de l’université, ses études, leur rencontre aujourd’hui… elle va finir noyée, c’est certain ! Elle mord déjà dans sa lèvre inférieure, le cœur tambourinant, les oreilles grandes ouvertes. Sa mémoire fonctionne à cent à l’heure. Elle ne voudrait pas paraître impolie en manquant de répondre à l’une de ses questions mais il parle tellement que l’erreur lui semble inévitable. Elle referme doucement les pages de son carnet de dessins, comme s’il s’agissait de quelque chose de secret. « V—vraiment ? » Elle demande de sa petite voix alors qu’il poursuit sa longue tirade théâtrale. Elle n’aurait jamais pensé lui faire une si bonne impression sur le terrain. On ne la met jamais au filet, bien trop petite pour smasher et rapporter des points efficaces. En revanche elle est plutôt bonne en manchettes et son jeu d’équipe infaillible. Elle suit les tactiques et les stratégies mises en place avec beaucoup d’assiduité. Et ses services sont magiques, du moins c’est ce que lui dit souvent l’entraîneur lorsqu’elle réussit à déjouer d’entrée de jeu la défense adverse. Et puis, il s’arrête et la regarde avec bienveillance. Ce silence si soudain la met mal à l’aise. « Je fais du graphisme, c’est le bâtiment des arts, il n’est pas si loin tu sais… » Elle connaît déjà son cursus, elle a eu l’occasion de le lui demander avec une extrême gêne alors qu’elle ne savait pas quoi lui dire, juste avant que le match ne commence et que l’entraîneur siffle le top départ. Il n’avait eu le temps que de lui répondre sans lui retourner la question, mais c’était déjà un effort considérable pour la petite Nana. Les rires de ces filles qui n’ont pas bougé de leur table la ramènent au moment présent. Elle voudrait bien paraître un peu moins fragile mais elle n’arrive pas à comprendre pourquoi il aurait quitté ce groupe de filles si populaires pour seulement venir lui parler à elle. « Sunbaenim… » elle lève les yeux, un peu anxieuse à l’idée de ce qu’elle s’apprête à lui demander. « Ça ne te dérange pas ? » Elle se rend compte un peu tard que si la question a du sens pour elle, elle ne l’a pas assez développé pour qu’elle en fasse pour lui. Elle se reprend rapidement, en bafouillant, « je veux dire, pour toi, d’être vu avec moi. Tu n’es pas obligé tu sais, tu dois avoir beaucoup de choses importantes à faire et, je ne voudrais pas être celle qui te retient... » Elle se rend compte de sa maladresse en cours de phrase mais plus elle essaye de se rattraper, plus elle s’enfonce et moins ça a de sens. Elle fait de petits gestes avec ses mains, sa voix hésite, elle revient sur ses mots, elle bafouille encore un peu. Elle en dit des bêtises ! Mais elle ne voudrait pas retenir Jae Sang pour un devoir de conscience, parce qu’il la verrait seule et que, par pitié, il viendrait utiliser un peu de son temps pour venir lui parler. Celle que, d’ordinaire, il ne remarque pas plus qu’il ne répond à ses petites tentatives discrètes d’approche.Invité
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Mer 10 Mai - 5:10
Je la regardai toujours accompagné d'un sourire innocent, annonçant sa réponse. Entre temps, elle avait demandé de sa petite voix un « Vraiment ? », juste après que j'aie mentionné tous mes compliments par rapport à ce qu'elle montrait au volley-ball. Moi, j'aimais beaucoup son jeu en tout cas, mais elle ne semblait pas en être consciente ? C'était vrai que je n'allais pas vers elle en général pour lui dire des compliments, je lui parlais un peu de tout et de n'importe quoi. Lorsqu'on pouvait parler, bien sûr. En dehors des matchs de volley, est-ce qu'on s'était rencontré ? Il me semblait bien que non... Je repassais tous mes souvenirs en boucle, mais le visage d'une Nana dans ma mémoire en dehors du terrain ne me revenait pas. C'était bien triste oui, j'aurais adoré partager une longue discussion avec elle ! Et j'étais bien heureux qu'aujourd'hui, je puisse avoir cette discussion dont j'avais rêvée depuis si longtemps. Elle avait aussi refermé son carnet qu'elle avait sur le bureau, puis avait répondu à la longue tirade que j'avais lancée qui avait dû la perdre. Elle faisait du graphisme ? Le bâtiment des arts... Ah, oui ! Ce n'était pas si loin que ça. Pourquoi est-ce que je ne la croisais presque jamais alors... C'était étrange. Mais je n'avais jamais su qu'elle faisait du graphisme ! Pourquoi est-ce que je ne savais pas ? N'avions-nous jamais abordé ce sujet ? Si c'était le cas, ça craignait, vraiment. Ce n'était pas l'une des premières choses que l'on demandait dans cette université ? Peut-être, oui... Mais elle savait dans quel cursus j'étais, moi ? Eh bien, si elle ne m'avait pas retourné la question, c'était bien qu'elle savait dans quel cursus j'étais... Comment... ?Après réflexion, oui, nous en avions déjà parlé. J'en étais certain. Mais quand ? Où ? Et en quelles circonstances ? Oh mon dieu, j'avais déjà oublié... Est-ce que c'était moi qui avais oublié dans quel cursus elle était ? Mais non, si je le savais, elle ne m'aurait pas dit qu'elle faisait du graphisme, elle m'aurait dit qu'elle me l'avait déjà dit, et dans ce cas, je me serais senti bien idiot. Donc nous n'en avions jamais parlé. Je n'avais pas su dans quelle filière elle était, et elle non plus. Pourtant j'étais sûr d'en avoir parlé avec elle ? Ah ! Cela me revenait ! C'était avant un match, je lui avais dit mon cursus et je n'avais pas eu le temps de lui reposer la question ! Mais oui ! Je me sentais idiot, quand même.
« Ah ouais, c'est cool ça ! La dernière fois j'avais pas pu te poser la question alors tant mieux que je le sache, maintenant ! »
A peine que je finis ma phrase que les filles avec qui j'étais explosèrent de rire. Au revoir mes oreilles ! Ah, je tenais pourtant à elles... Je fis une petite grimace avant de regarder Nana lorsqu'elle m'appela. Je l'interrogeai alors du regard, curieux pour savoir pourquoi elle m'appelait. Hein ? Ça ne me dérangeait pas ? De quoi ? Elle parlait de leur rire, peut-être ? Oh que si, ça me dérangeait, à mille pour cents ! Avec leur rire d'animal constipé, j'allais vraiment finir par devenir sourd... Sauf qu'en fait, elle ne parlait pas du tout de ça ? Je l'écoutai attentivement, un peu perdu dans ce qu'elle disait alors que je ne me noyais pas dans ses paroles, qu'elle parlait assez clairement pour que je comprenne les mots qu'elle disait et qu'elle parlait bien coréen. Pardon ? C'était dérangeant pour moi d'être vu avec elle ? Mais où était-elle allée chercher ces idées ? Je n'étais pas obligé de rester avec elle ? Mais pourquoi elle pensait ça ? Si j'étais venu lui parler, c'était bien parce que j'avais envie de lui parler, pas parce que je me sentais obligé de quoi que ce soit... Et puis pourquoi je me serais senti obligé de lui parler ? Je restai perplexe face à elle alors qu'elle semblait très nerveuse. Sans plus attendre, pour ne pas qu'elle soit encore plus mal à l'aise, je lui répondis honnêtement.
« Bah non ? Où es-tu allée chercher ces idées ? J'veux dire, si je viens te parler, c'est parce que j'ai envie de te parler, pas parce que je me sens obligé de parler avec toi... Tu ne me retiens pas, ce n'est pas comme si j'avais des choses importantes à faire ! Et puis même si j'en avais, si je suis venu te parler c'est bien parce que j'en ai eu envie ! Tu es sympa sur le terrain, et j'en profite puisque je crois bien que c'est la première fois que je te croise en dehors du terrain... C'est bizarre quand même, pourquoi est-ce que je ne te croise pas dans les couloirs si tu es dans le bâtiment des arts ? J'aurais pensé que t'étais au bout du campus... Ça me laisse perplexe. »
Je fis mine de réfléchir juste après mon flot de paroles, vraiment perplexe sur la situation.
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Je la regardai toujours accompagné d'un sourire innocent, annonçant sa réponse. Entre temps, elle avait demandé de sa petite voix un « Vraiment ? », juste après que j'aie mentionné tous mes compliments par rapport à ce qu'elle montrait au volley-ball. Moi, j'aimais beaucoup son jeu en tout cas, mais elle ne semblait pas en être consciente ? C'était vrai que je n'allais pas vers elle en général pour lui dire des compliments, je lui parlais un peu de tout et de n'importe quoi. Lorsqu'on pouvait parler, bien sûr. En dehors des matchs de volley, est-ce qu'on s'était rencontré ? Il me semblait bien que non... Je repassais tous mes souvenirs en boucle, mais le visage d'une Nana dans ma mémoire en dehors du terrain ne me revenait pas. C'était bien triste oui, j'aurais adoré partager une longue discussion avec elle ! Et j'étais bien heureux qu'aujourd'hui, je puisse avoir cette discussion dont j'avais rêvée depuis si longtemps. Elle avait aussi refermé son carnet qu'elle avait sur le bureau, puis avait répondu à la longue tirade que j'avais lancée qui avait dû la perdre. Elle faisait du graphisme ? Le bâtiment des arts... Ah, oui ! Ce n'était pas si loin que ça. Pourquoi est-ce que je ne la croisais presque jamais alors... C'était étrange. Mais je n'avais jamais su qu'elle faisait du graphisme ! Pourquoi est-ce que je ne savais pas ? N'avions-nous jamais abordé ce sujet ? Si c'était le cas, ça craignait, vraiment. Ce n'était pas l'une des premières choses que l'on demandait dans cette université ? Peut-être, oui... Mais elle savait dans quel cursus j'étais, moi ? Eh bien, si elle ne m'avait pas retourné la question, c'était bien qu'elle savait dans quel cursus j'étais... Comment... ?Après réflexion, oui, nous en avions déjà parlé. J'en étais certain. Mais quand ? Où ? Et en quelles circonstances ? Oh mon dieu, j'avais déjà oublié... Est-ce que c'était moi qui avais oublié dans quel cursus elle était ? Mais non, si je le savais, elle ne m'aurait pas dit qu'elle faisait du graphisme, elle m'aurait dit qu'elle me l'avait déjà dit, et dans ce cas, je me serais senti bien idiot. Donc nous n'en avions jamais parlé. Je n'avais pas su dans quelle filière elle était, et elle non plus. Pourtant j'étais sûr d'en avoir parlé avec elle ? Ah ! Cela me revenait ! C'était avant un match, je lui avais dit mon cursus et je n'avais pas eu le temps de lui reposer la question ! Mais oui ! Je me sentais idiot, quand même. « Ah ouais, c'est cool ça ! La dernière fois j'avais pas pu te poser la question alors tant mieux que je le sache, maintenant ! »
A peine que je finis ma phrase que les filles avec qui j'étais explosèrent de rire. Au revoir mes oreilles ! Ah, je tenais pourtant à elles... Je fis une petite grimace avant de regarder Nana lorsqu'elle m'appela. Je l'interrogeai alors du regard, curieux pour savoir pourquoi elle m'appelait. Hein ? Ça ne me dérangeait pas ? De quoi ? Elle parlait de leur rire, peut-être ? Oh que si, ça me dérangeait, à mille pour cents ! Avec leur rire d'animal constipé, j'allais vraiment finir par devenir sourd... Sauf qu'en fait, elle ne parlait pas du tout de ça ? Je l'écoutai attentivement, un peu perdu dans ce qu'elle disait alors que je ne me noyais pas dans ses paroles, qu'elle parlait assez clairement pour que je comprenne les mots qu'elle disait et qu'elle parlait bien coréen. Pardon ? C'était dérangeant pour moi d'être vu avec elle ? Mais où était-elle allée chercher ces idées ? Je n'étais pas obligé de rester avec elle ? Mais pourquoi elle pensait ça ? Si j'étais venu lui parler, c'était bien parce que j'avais envie de lui parler, pas parce que je me sentais obligé de quoi que ce soit... Et puis pourquoi je me serais senti obligé de lui parler ? Je restai perplexe face à elle alors qu'elle semblait très nerveuse. Sans plus attendre, pour ne pas qu'elle soit encore plus mal à l'aise, je lui répondis honnêtement.
« Bah non ? Où es-tu allée chercher ces idées ? J'veux dire, si je viens te parler, c'est parce que j'ai envie de te parler, pas parce que je me sens obligé de parler avec toi... Tu ne me retiens pas, ce n'est pas comme si j'avais des choses importantes à faire ! Et puis même si j'en avais, si je suis venu te parler c'est bien parce que j'en ai eu envie ! Tu es sympa sur le terrain, et j'en profite puisque je crois bien que c'est la première fois que je te croise en dehors du terrain... C'est bizarre quand même, pourquoi est-ce que je ne te croise pas dans les couloirs si tu es dans le bâtiment des arts ? J'aurais pensé que t'étais au bout du campus... Ça me laisse perplexe. »
Je fis mine de réfléchir juste après mon flot de paroles, vraiment perplexe sur la situation.
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Ven 12 Mai - 4:52
Il parle beaucoup, c’est déstabilisant. Mais il a toujours les mots justes. Il est doux lorsqu’il parle mais pour autant il n’a pas l’air faux. Il est rassurant, mais il ne donne pas l’air de la prendre pour une assistée. Il est très consciencieux, il dit ce qu’il pense et Nana, elle trouve ça terriblement cool. Elle aimerait bien avoir autant d’aisance à l’oral que lui. Mais elle ne sait que balbutier quelques mots en présence des inconnus. Et rougir lorsqu’elle se rend compte que tous les regards sont rivés sur elle. « Oh, ce n’est pas grave. On a gagné le match, c’est le plus important, n’est-ce pas ? » Elle baisse la tête en proie à ce bon souvenir. L’équipe de l’université est bonne ! Elle lui rappelle ses compétitions juniors lorsqu’elle était au collège puis au lycée. C’était vraiment chouette. Dans la foulée, elle ne sait pas ce qu’il lui prend de lui confier ses états d’âme. Elle ne veut pas déranger mais c’est à elle qu’incombe la responsabilité de répondre aux multitudes de questions qu’il lui renvoie en retour. Eh bien Nana, pourquoi est-ce que tu penses que tu le déranges ? Elle ne sait pas. Et dans ses questions se glissent des mots gentils qu’elle ne pensait pas entendre. Elle ne pensait pas qu’il aurait envie de lui parler. Qu’il l’approcherait pour elle et pas parce qu’elle est toute seule au milieu des tables remplies d’étudiants en groupe qui se racontent leur weekend. Elle se demande même si ce n’est pas une mauvaise blague mais franchement, il lui inspire tellement de confiance et de toute façon elle est tellement naïve qu’elle pourrait le croire un million de fois sans jamais se douter du pot aux roses. « Je… je crois que je t’ai déjà croisé. A l’université. » Elle nuance sa réponse mais elle en est certaine. Elle l’a déjà croisé et ce qu’elle prenait pour de l’ignorance n’était en fait que le résultat de son éternelle invisibilité aux yeux des autres. Elle le comprend à présent, qu’il ne lui passait pas devant par pur caprice. Quoi que Nana se soit demandée à plusieurs reprises ce qu’elle avait fait de mal. Ou alors s’il n’avait pas un tempérament changeant : le garçon accessible et volontaire du volley-ball qui se transforme en un mystérieux garçon inaccessible en dehors des terrains. Elle était perplexe, ça se comprend. « Tu n’as pas dû me voir. Ce n’est pas grave, tu sais ! Tu devais avoir la tête ailleurs, ça arrive… » Elle ne lui en veut pas pour autant. Ce n’est pas sa nature. Surtout qu’il n’avait pas l’air de savoir. Encore une fois, elle n’ose même pas imaginer qu’il puisse jouer la comédie sur quelque chose d’aussi inutile que ça. Elle doit croire en sa bonne foi. « Tu étais avec des amis ou alors peut-être que tu étais pressé d’aller en cours ? Ca m’arrive aussi d’être un peu en retard parfois, je ne sais même plus ce qu’il se passe autour de moi… » Elle dit souvent n’importe quoi lorsqu’elle ne sait pas quoi dire mais elle ne veut pas lui laisser cette impression de rancœur qu’elle n’a absolument pas, et sur laquelle il pourrait douter si elle venait à laisser un silence s’installer. « Alors moi je pensais que… » En y repensant, elle interprète les choses de façon vraiment triviale parfois. Et bête aussi. « Que les choses sur le terrain et en dehors du terrain étaient différentes. »
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Il parle beaucoup, c’est déstabilisant. Mais il a toujours les mots justes. Il est doux lorsqu’il parle mais pour autant il n’a pas l’air faux. Il est rassurant, mais il ne donne pas l’air de la prendre pour une assistée. Il est très consciencieux, il dit ce qu’il pense et Nana, elle trouve ça terriblement cool. Elle aimerait bien avoir autant d’aisance à l’oral que lui. Mais elle ne sait que balbutier quelques mots en présence des inconnus. Et rougir lorsqu’elle se rend compte que tous les regards sont rivés sur elle. « Oh, ce n’est pas grave. On a gagné le match, c’est le plus important, n’est-ce pas ? » Elle baisse la tête en proie à ce bon souvenir. L’équipe de l’université est bonne ! Elle lui rappelle ses compétitions juniors lorsqu’elle était au collège puis au lycée. C’était vraiment chouette. Dans la foulée, elle ne sait pas ce qu’il lui prend de lui confier ses états d’âme. Elle ne veut pas déranger mais c’est à elle qu’incombe la responsabilité de répondre aux multitudes de questions qu’il lui renvoie en retour. Eh bien Nana, pourquoi est-ce que tu penses que tu le déranges ? Elle ne sait pas. Et dans ses questions se glissent des mots gentils qu’elle ne pensait pas entendre. Elle ne pensait pas qu’il aurait envie de lui parler. Qu’il l’approcherait pour elle et pas parce qu’elle est toute seule au milieu des tables remplies d’étudiants en groupe qui se racontent leur weekend. Elle se demande même si ce n’est pas une mauvaise blague mais franchement, il lui inspire tellement de confiance et de toute façon elle est tellement naïve qu’elle pourrait le croire un million de fois sans jamais se douter du pot aux roses. « Je… je crois que je t’ai déjà croisé. A l’université. » Elle nuance sa réponse mais elle en est certaine. Elle l’a déjà croisé et ce qu’elle prenait pour de l’ignorance n’était en fait que le résultat de son éternelle invisibilité aux yeux des autres. Elle le comprend à présent, qu’il ne lui passait pas devant par pur caprice. Quoi que Nana se soit demandée à plusieurs reprises ce qu’elle avait fait de mal. Ou alors s’il n’avait pas un tempérament changeant : le garçon accessible et volontaire du volley-ball qui se transforme en un mystérieux garçon inaccessible en dehors des terrains. Elle était perplexe, ça se comprend. « Tu n’as pas dû me voir. Ce n’est pas grave, tu sais ! Tu devais avoir la tête ailleurs, ça arrive… » Elle ne lui en veut pas pour autant. Ce n’est pas sa nature. Surtout qu’il n’avait pas l’air de savoir. Encore une fois, elle n’ose même pas imaginer qu’il puisse jouer la comédie sur quelque chose d’aussi inutile que ça. Elle doit croire en sa bonne foi. « Tu étais avec des amis ou alors peut-être que tu étais pressé d’aller en cours ? Ca m’arrive aussi d’être un peu en retard parfois, je ne sais même plus ce qu’il se passe autour de moi… » Elle dit souvent n’importe quoi lorsqu’elle ne sait pas quoi dire mais elle ne veut pas lui laisser cette impression de rancœur qu’elle n’a absolument pas, et sur laquelle il pourrait douter si elle venait à laisser un silence s’installer. « Alors moi je pensais que… » En y repensant, elle interprète les choses de façon vraiment triviale parfois. Et bête aussi. « Que les choses sur le terrain et en dehors du terrain étaient différentes. »Invité
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Sam 13 Mai - 2:12
Je souris en approuvant sa première phrase. C'était vrai qu'on avait gagné le match. Généralement je gagnais souvent mes matchs, l'équipe de l'université était vraiment bonne. Bon malheureusement il n'y avait pas ce club de volley-ball encore, mais il ne manquait plus que de les convaincre !
« Oui, c'est le principal ! Ils sont tous aussi bons les uns que les autres dans notre équipe, on forme une équipe de malade ! »
S'ils m'entendaient, ils seraient tous contents de recevoir ces compliments. Mais en réalité, ce n'étaient pas des compliments, puisque c'était vrai. Non, vraiment, les gens de l'équipe étaient vraiment tous supers. J'avais l'habitude d'en croiser quelques uns, mais étrangement, je n'avais jamais croisé Nana. Quelle sorte de malédiction était-ce ? Est-ce que la vie ne voulait pas que l'on devienne amis ? C'en était triste. Heureusement que je l'avais croisée aujourd'hui, sincèrement ! Et puis, elle prononça les paroles qui me firent écarquiller des yeux. Quoi ? Elle m'avait déjà croisée, elle ? Quand ? Où ? En quelles circonstances ? Est-ce qu'elle m'avait seulement vu de loin ? Je n'étais pas un fin observateur alors il se pouvait qu'elle m'ait vu, mais pas moi... Alors il y avait bien un visage de Nana dans ma mémoire, parmi tous les étudiants qui remplissaient l'arrière-plan de mes précieux souvenirs ? Mais où ? Plus j'y réfléchissais et plus je n'arrivais pas à me souvenir d'elle. Décidément, non, il me semblait vraiment ne l'avoir vue nulle part. Elle se justifia et me trouva des excuses toute seule. Avec des amis ? Pressé d'être en cours ? Non, mais je ne pouvais pas être aussi stupide pour ne pas voir Nana, quand même. Si elle m'avait regardé, j'aurais au moins pu sentir que quelqu'un me regardait non ? Cette situation où je ne la remarquais pas n'aurait pas pu arriver... Mais plus j'y pensais, plus je me disais que si, ça aurait très bien pu arriver, et que je ne prêtais jamais réellement attention au monde autour de moi. J'espérais qu'elle ne m'avait pas salué et que je ne lui avais pas mis un vent, quand même... Elle avait dû en être très blessée. Je n'imaginais même pas. Ah, mais c'était peut-être pour ça qu'elle pensait qu'elle me dérangeait... Parce que je ne la remarquais pas... En ce moment même je voulais me mettre une gifle que je méritais bien. Mais quel idiot faisais-je. Mes pensées se confirmèrent lorsqu'elle ajouta la dernière phrase. A cause de mes yeux défaillants, elle pensait que les choses étaient différentes sur le terrain et en dehors du terrain... Il fallait que je la rassure, je ne pouvais pas la laisser penser ça ! Alors sans y réfléchir plus longtemps, je me lançais.
« Mais non, pas du tout ! Je me demandais bien pourquoi je ne te croisais jamais ! Finalement c'est moi qui ai été idiot, je ne t'ai jamais remarquée ! Je suis tellement désolé Nana... Peut-être que j'avais la tête ailleurs quand tu me voyais, oui... Je me sens tellement mal là. Dis-moi, je peux faire quoi pour me faire pardonner ? Non parce que si tu me voyais et que moi je te voyais pas, y'a un problème, il faut le résoudre ! En plus je voulais vraiment te parler en dehors du terrain, finalement c'est moi qui ai créé cette situation... Oh mon dieu, je suis tellement désolé. »
J'espérais qu'elle n'avait pas trop été déçue de cette situation. Parfois, je me demandais s'il existait plus idiot que moi.
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Je souris en approuvant sa première phrase. C'était vrai qu'on avait gagné le match. Généralement je gagnais souvent mes matchs, l'équipe de l'université était vraiment bonne. Bon malheureusement il n'y avait pas ce club de volley-ball encore, mais il ne manquait plus que de les convaincre !« Oui, c'est le principal ! Ils sont tous aussi bons les uns que les autres dans notre équipe, on forme une équipe de malade ! »
S'ils m'entendaient, ils seraient tous contents de recevoir ces compliments. Mais en réalité, ce n'étaient pas des compliments, puisque c'était vrai. Non, vraiment, les gens de l'équipe étaient vraiment tous supers. J'avais l'habitude d'en croiser quelques uns, mais étrangement, je n'avais jamais croisé Nana. Quelle sorte de malédiction était-ce ? Est-ce que la vie ne voulait pas que l'on devienne amis ? C'en était triste. Heureusement que je l'avais croisée aujourd'hui, sincèrement ! Et puis, elle prononça les paroles qui me firent écarquiller des yeux. Quoi ? Elle m'avait déjà croisée, elle ? Quand ? Où ? En quelles circonstances ? Est-ce qu'elle m'avait seulement vu de loin ? Je n'étais pas un fin observateur alors il se pouvait qu'elle m'ait vu, mais pas moi... Alors il y avait bien un visage de Nana dans ma mémoire, parmi tous les étudiants qui remplissaient l'arrière-plan de mes précieux souvenirs ? Mais où ? Plus j'y réfléchissais et plus je n'arrivais pas à me souvenir d'elle. Décidément, non, il me semblait vraiment ne l'avoir vue nulle part. Elle se justifia et me trouva des excuses toute seule. Avec des amis ? Pressé d'être en cours ? Non, mais je ne pouvais pas être aussi stupide pour ne pas voir Nana, quand même. Si elle m'avait regardé, j'aurais au moins pu sentir que quelqu'un me regardait non ? Cette situation où je ne la remarquais pas n'aurait pas pu arriver... Mais plus j'y pensais, plus je me disais que si, ça aurait très bien pu arriver, et que je ne prêtais jamais réellement attention au monde autour de moi. J'espérais qu'elle ne m'avait pas salué et que je ne lui avais pas mis un vent, quand même... Elle avait dû en être très blessée. Je n'imaginais même pas. Ah, mais c'était peut-être pour ça qu'elle pensait qu'elle me dérangeait... Parce que je ne la remarquais pas... En ce moment même je voulais me mettre une gifle que je méritais bien. Mais quel idiot faisais-je. Mes pensées se confirmèrent lorsqu'elle ajouta la dernière phrase. A cause de mes yeux défaillants, elle pensait que les choses étaient différentes sur le terrain et en dehors du terrain... Il fallait que je la rassure, je ne pouvais pas la laisser penser ça ! Alors sans y réfléchir plus longtemps, je me lançais.
« Mais non, pas du tout ! Je me demandais bien pourquoi je ne te croisais jamais ! Finalement c'est moi qui ai été idiot, je ne t'ai jamais remarquée ! Je suis tellement désolé Nana... Peut-être que j'avais la tête ailleurs quand tu me voyais, oui... Je me sens tellement mal là. Dis-moi, je peux faire quoi pour me faire pardonner ? Non parce que si tu me voyais et que moi je te voyais pas, y'a un problème, il faut le résoudre ! En plus je voulais vraiment te parler en dehors du terrain, finalement c'est moi qui ai créé cette situation... Oh mon dieu, je suis tellement désolé. »
J'espérais qu'elle n'avait pas trop été déçue de cette situation. Parfois, je me demandais s'il existait plus idiot que moi.
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Sam 13 Mai - 21:26
Elle sourit. C’est vrai qu’ils sont plutôt bons pour remporter tous les matchs ! Pas qu’aucune équipe ne leur résiste mais… ils travaillent tous très dur pour espérer un jour avoir l’opportunité de constituer un club de volley-ball. Nana sait à quel point cette histoire compte au cœur de Jae Sang et de bons nombres d’autres joueurs. Elle aussi trouverait ça vraiment chouette de pouvoir faire des entraînements à heure régulière et sans risque de se faire jeter dehors à coup de pieds au derrière par un club « légitime » de l’université. Mais pour l’instant, ils en sont réduits à ça. Les amateurs de volley-ball qu’ils sont se retrouvent pour s’entraîner quand personne n’occupe le gymnase. Ils s’entraînent pour quelques compétitions externes qu’ils jouent sous le blason informel et non-officiel de la Yonsei. Ils sont souvent dénigrés, de temps en temps moqués. Mais ils sont persévérants ! Et ils ne doutent pas qu’un jour, l’administration leur accordera les moyens qu’ils réclament et qu’ils méritent.
Elle se doutait bien que son invisibilité constante était encore une fois à la source de toutes ses inquiétudes. Elle n’aurait pas dû douter des intentions de Jae Sang. Elle se sent un peu coupable d’avoir pu penser qu’il l’aurait ignorée et vulgairement reléguée au plan d’une inconnue. C’est toute l’ambiguïté de son problème ! Elle pense un milliard de choses mais elle n’ose pas les dire. Parce qu’elle ne veut pas avoir l’air bête. Parce qu’elle pense toujours qu’elle va embêter les autres. Et tout ce qu’elle parvient à obtenir, c’est un quiproquo qui aurait sérieusement pu entraver une amitié avec son camarade au ballon rond. « Ani ! Ne dis pas ça… c’est de ma faute. Je pensais que tu étais occupé et plutôt que de venir vers toi, je me suis effacée… ce n’est pas de ta faute si tu ne m’as pas vue. Tu ne devrais pas te tracasser pour ça, je m’en excuse. » Elle s’incline respectueusement vers l’avant. En plus de tout ça, elle en vient à lui causer du souci ! Il n’est coupable de rien, c’est à elle de s’imposer un peu plus. Sa grande sœur lui répète souvent le sermon. Elle lui dit toujours qu’elle est envahissante et vraiment collante quand elle s’y met. Mais qu’elle ne comprend pas comment elle arrive à être aussi calme et timide face aux inconnus qu’elle croise et qui l’abordent. Un vrai mystère. « Te—te faire pardonner ? Il n’y a pas besoin ! Vraiment ! Juste… la prochaine fois que je te verrai, je viendrais te voir, d’accord ? » Elle mord doucement dans sa lèvre en signe d’appréhension. On dirait une affirmation, en réalité il s’agit bien d’une question pour s’assurer qu’il soit toujours d’accord. Un peu comme un droit qu’il lui donnerait de l’aborder quand bon lui semble. C’est un peu absurde mais ne le connaissant pas tant que ça, c’est ainsi que fonctionne Nana. Elle a besoin de l’approbation des gens pour les approcher. Et être certaine de ne pas les ennuyer. En revanche… une fois cette approbation donnée, elle s’autorise davantage de choses. Un peu comme un revers de la médaille. La méthode du « tout ou rien. » C’est sans doute pour ça qu’on se moque d’elle quand elle ose dire qu’elle est timide. Une « fausse timide » serait plus exacte. Farouche au départ, jusqu’à ce que le voile se lève. D'ailleurs, en parlant de volley un peu plus tôt, elle hausse les sourcils et s'intrigue. « Sunbaenim ! As-tu des nouvelles de l’administration ? Concernant le club de volley... »
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Elle sourit. C’est vrai qu’ils sont plutôt bons pour remporter tous les matchs ! Pas qu’aucune équipe ne leur résiste mais… ils travaillent tous très dur pour espérer un jour avoir l’opportunité de constituer un club de volley-ball. Nana sait à quel point cette histoire compte au cœur de Jae Sang et de bons nombres d’autres joueurs. Elle aussi trouverait ça vraiment chouette de pouvoir faire des entraînements à heure régulière et sans risque de se faire jeter dehors à coup de pieds au derrière par un club « légitime » de l’université. Mais pour l’instant, ils en sont réduits à ça. Les amateurs de volley-ball qu’ils sont se retrouvent pour s’entraîner quand personne n’occupe le gymnase. Ils s’entraînent pour quelques compétitions externes qu’ils jouent sous le blason informel et non-officiel de la Yonsei. Ils sont souvent dénigrés, de temps en temps moqués. Mais ils sont persévérants ! Et ils ne doutent pas qu’un jour, l’administration leur accordera les moyens qu’ils réclament et qu’ils méritent.Elle se doutait bien que son invisibilité constante était encore une fois à la source de toutes ses inquiétudes. Elle n’aurait pas dû douter des intentions de Jae Sang. Elle se sent un peu coupable d’avoir pu penser qu’il l’aurait ignorée et vulgairement reléguée au plan d’une inconnue. C’est toute l’ambiguïté de son problème ! Elle pense un milliard de choses mais elle n’ose pas les dire. Parce qu’elle ne veut pas avoir l’air bête. Parce qu’elle pense toujours qu’elle va embêter les autres. Et tout ce qu’elle parvient à obtenir, c’est un quiproquo qui aurait sérieusement pu entraver une amitié avec son camarade au ballon rond. « Ani ! Ne dis pas ça… c’est de ma faute. Je pensais que tu étais occupé et plutôt que de venir vers toi, je me suis effacée… ce n’est pas de ta faute si tu ne m’as pas vue. Tu ne devrais pas te tracasser pour ça, je m’en excuse. » Elle s’incline respectueusement vers l’avant. En plus de tout ça, elle en vient à lui causer du souci ! Il n’est coupable de rien, c’est à elle de s’imposer un peu plus. Sa grande sœur lui répète souvent le sermon. Elle lui dit toujours qu’elle est envahissante et vraiment collante quand elle s’y met. Mais qu’elle ne comprend pas comment elle arrive à être aussi calme et timide face aux inconnus qu’elle croise et qui l’abordent. Un vrai mystère. « Te—te faire pardonner ? Il n’y a pas besoin ! Vraiment ! Juste… la prochaine fois que je te verrai, je viendrais te voir, d’accord ? » Elle mord doucement dans sa lèvre en signe d’appréhension. On dirait une affirmation, en réalité il s’agit bien d’une question pour s’assurer qu’il soit toujours d’accord. Un peu comme un droit qu’il lui donnerait de l’aborder quand bon lui semble. C’est un peu absurde mais ne le connaissant pas tant que ça, c’est ainsi que fonctionne Nana. Elle a besoin de l’approbation des gens pour les approcher. Et être certaine de ne pas les ennuyer. En revanche… une fois cette approbation donnée, elle s’autorise davantage de choses. Un peu comme un revers de la médaille. La méthode du « tout ou rien. » C’est sans doute pour ça qu’on se moque d’elle quand elle ose dire qu’elle est timide. Une « fausse timide » serait plus exacte. Farouche au départ, jusqu’à ce que le voile se lève. D'ailleurs, en parlant de volley un peu plus tôt, elle hausse les sourcils et s'intrigue. « Sunbaenim ! As-tu des nouvelles de l’administration ? Concernant le club de volley... »
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Re: hi, i exist ☾ ft. lee jae sang | Jeu 18 Mai - 4:01
Elle avait beau s'excuser de ne pas être venue me voir d'elle-même, ça me dérangeait plus qu'autre chose. Je n'aimais pas ignorer les autres, en plus, Nana... C'était une personne que j'aimais bien, alors apprendre que c'était moi qui avais mis un mur dans notre relation... Parfois je me demandais vraiment où est-ce que ma tête était, à des moments pareils. A quoi devais-je penser lorsque je n'avais même pas entendu qu'elle m'avait salué ? Un « bonjour » ne passait pas inaperçu, tout de même. Peu importe ce qu'elle dirait, je me sentirais toujours aussi coupable. Il faudra que je fasse plus attention à l'avenir !
« Mais si, c'est de ma faute de ne pas t'avoir vue ! Je veux dire, je dois vraiment être aveugle pour ne pas te voir ! Ne t'excuse pas, tu n'as rien à te reprocher, c'est moi qui m'excuse ! Tu n'es responsable de rien, c'est mes yeux les fautifs ! Ah, peut-être que je deviens myope ? Oh mon dieu. Il faudra que j'aille vérifier mes yeux. Non mais c'est pas possible, à ce niveau-là... »
Je secouai de la tête, la voyant s'incliner alors qu'elle n'avait rien fait de mal. J'ignorais déjà ses approches et en plus de ça je la faisais s'incliner ! Je ne me sentais pas vraiment à l'aise, j'avais l'impression d'être un mauvais garçon. Or, je ne l'étais pas, ou du moins, je ne l'étais plus ! Il faudra vraiment que je me fasse pardonner, mais je me demandais bien comment... Ça allait être compliqué. Elle m'affirma une nouvelle fois que je n'avais pas besoin de me faire pardonner – or ce que j'avais fait était impardonnable, pourtant – et m'assura que la prochaine fois qu'elle me verrait, elle viendrait me voir. Je n'étais pas sûr qu'elle le fasse vraiment, vu à quel point elle était timide, mais j'allais lui faire confiance. Puisque j'étais un peu trop crédule.
« J'ai toujours besoin de me faire pardonner, c'est horrible ce que j'ai fait ! Tu aimerais quoi ? Et ok, n'oublie pas de venir me voir ! Tu peux même crier mon nom de l'autre côté de la cour ! Je t'entendrais cette fois-ci ! »
Je lui souris pour me donner un air réconfortant mais à vrai dire, je ne savais pas vraiment si j'allais l'entendre. Notre notion de « crier » était différente pour elle et moi, ça, c'était sûr... Elle posa ensuite tout de suite une question qui me rappela la dure vie d'un étudiant souhaitant son club de volley depuis des années. Je soupirai lourdement, secouant ma tête. Les autres de l'équipe de volley-ball non-officielle de la Yonsei n'avaient pas accepté, soit parce qu'ils étaient trop occupés, soit parce qu'ils étaient déjà dans d'autres clubs, bref... Comme nous n'étions que deux à vouloir un club, je me doutais bien que l'administration ne voudrait pas créer un club avec seulement deux membres. Ce serait une perte de temps pour nous aussi, une équipe à deux membres n'était pas une équipe... Je voulais tellement être le capitaine d'une équipe de volley-ball ! Ce serait tellement bien de pouvoir en être un. Si seulement un jour mon rêve pouvait devenir réalité, je serais l'homme le plus heureux sur Terre. Mais vraiment, je ne mentais pas ! C'était ce dont je rêvais depuis longtemps, et je supposai que Nana aussi.
« Non... Comme on est que deux, ils refusent de créer le club... Il faut trouver d'autres membres mais les autres ont pas vraiment accepté, ou ils n'ont pas donné de réponse claire... « Peut-être » ça veut dire non chez eux, sûrement... Ah, c'est déprimant, j'voudrais trop avoir ce club de volley-ball. »
Passer une après-midi entière avec des membres du même club que moi, dans le gymnase sans devoir s'inquiéter qu'un club officiel prenne la place d'une seconde à l'autre, et s'entraîner pour faire des matchs contre des vraies équipes en étant nous-mêmes une vraie équipe... Le bonheur...
Hi, i exist
jae sang ♡ nana
Elle avait beau s'excuser de ne pas être venue me voir d'elle-même, ça me dérangeait plus qu'autre chose. Je n'aimais pas ignorer les autres, en plus, Nana... C'était une personne que j'aimais bien, alors apprendre que c'était moi qui avais mis un mur dans notre relation... Parfois je me demandais vraiment où est-ce que ma tête était, à des moments pareils. A quoi devais-je penser lorsque je n'avais même pas entendu qu'elle m'avait salué ? Un « bonjour » ne passait pas inaperçu, tout de même. Peu importe ce qu'elle dirait, je me sentirais toujours aussi coupable. Il faudra que je fasse plus attention à l'avenir !« Mais si, c'est de ma faute de ne pas t'avoir vue ! Je veux dire, je dois vraiment être aveugle pour ne pas te voir ! Ne t'excuse pas, tu n'as rien à te reprocher, c'est moi qui m'excuse ! Tu n'es responsable de rien, c'est mes yeux les fautifs ! Ah, peut-être que je deviens myope ? Oh mon dieu. Il faudra que j'aille vérifier mes yeux. Non mais c'est pas possible, à ce niveau-là... »
Je secouai de la tête, la voyant s'incliner alors qu'elle n'avait rien fait de mal. J'ignorais déjà ses approches et en plus de ça je la faisais s'incliner ! Je ne me sentais pas vraiment à l'aise, j'avais l'impression d'être un mauvais garçon. Or, je ne l'étais pas, ou du moins, je ne l'étais plus ! Il faudra vraiment que je me fasse pardonner, mais je me demandais bien comment... Ça allait être compliqué. Elle m'affirma une nouvelle fois que je n'avais pas besoin de me faire pardonner – or ce que j'avais fait était impardonnable, pourtant – et m'assura que la prochaine fois qu'elle me verrait, elle viendrait me voir. Je n'étais pas sûr qu'elle le fasse vraiment, vu à quel point elle était timide, mais j'allais lui faire confiance. Puisque j'étais un peu trop crédule.
« J'ai toujours besoin de me faire pardonner, c'est horrible ce que j'ai fait ! Tu aimerais quoi ? Et ok, n'oublie pas de venir me voir ! Tu peux même crier mon nom de l'autre côté de la cour ! Je t'entendrais cette fois-ci ! »
Je lui souris pour me donner un air réconfortant mais à vrai dire, je ne savais pas vraiment si j'allais l'entendre. Notre notion de « crier » était différente pour elle et moi, ça, c'était sûr... Elle posa ensuite tout de suite une question qui me rappela la dure vie d'un étudiant souhaitant son club de volley depuis des années. Je soupirai lourdement, secouant ma tête. Les autres de l'équipe de volley-ball non-officielle de la Yonsei n'avaient pas accepté, soit parce qu'ils étaient trop occupés, soit parce qu'ils étaient déjà dans d'autres clubs, bref... Comme nous n'étions que deux à vouloir un club, je me doutais bien que l'administration ne voudrait pas créer un club avec seulement deux membres. Ce serait une perte de temps pour nous aussi, une équipe à deux membres n'était pas une équipe... Je voulais tellement être le capitaine d'une équipe de volley-ball ! Ce serait tellement bien de pouvoir en être un. Si seulement un jour mon rêve pouvait devenir réalité, je serais l'homme le plus heureux sur Terre. Mais vraiment, je ne mentais pas ! C'était ce dont je rêvais depuis longtemps, et je supposai que Nana aussi.
« Non... Comme on est que deux, ils refusent de créer le club... Il faut trouver d'autres membres mais les autres ont pas vraiment accepté, ou ils n'ont pas donné de réponse claire... « Peut-être » ça veut dire non chez eux, sûrement... Ah, c'est déprimant, j'voudrais trop avoir ce club de volley-ball. »
Passer une après-midi entière avec des membres du même club que moi, dans le gymnase sans devoir s'inquiéter qu'un club officiel prenne la place d'une seconde à l'autre, et s'entraîner pour faire des matchs contre des vraies équipes en étant nous-mêmes une vraie équipe... Le bonheur...
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