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Bouton de rose sur tes lèvres... #YONGNAH ♥
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Re: Bouton de rose sur tes lèvres... #YONGNAH ♥ | Sam 4 Nov - 21:06 Citer EditerSupprimer
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de rose sur tes lèvres, à l’espoir éteint, tu redonnes vie
de rose sur tes lèvres, à l’espoir éteint, tu redonnes vie
YONGNAH
Voilà comment j’étais remercié alors qu’à ta question, je répondais sérieusement. J’aurais pu m’en inventer des peurs lambdas, un vertige bateau ou que savais-je, mais j’avais plutôt opté pour jouer franc-jeu, et toi, tu me remerciais en te moquant ! A ta place… j’en aurais fait au moins autant. Je te l’accordais c’était de bonne guerre. Je m’abstenais néanmoins de te répondre tandis que tu te mis à te lamenter sur la tristesse de ton sort de planche de surf. Là non plus à part rire à ta quête de solution pour parvenir à tes fins – remarquant également que tu ne manquais vraiment pas de ressources en matière d’imagination –, je ne pouvais guère te répondre, d’autant plus que tu ne m’en laissa pas vraiment le temps avant de détourner le sujet comme si tu avais commis une maladresse dans ton discours. Pour le moment, je ne relevais et à ta généreuse fourchette, je répondis par la positive en me penchant en avant afin de l’enfourner dans ma bouche. Un peu de sa garniture venant habiller le coin de mes lèvres, d’un coup de serviettes, je vins les essuyer sans manquer de t’adresser un sous-entendu.
« Tiens, ça me rappelle quelqu’un… »
Pas besoin de te faire un dessin, n’est-ce pas ? Je te regardais ensuite te délecter de ton péché de gourmandise sans pouvoir me museler au silence bien plus longtemps.
« Alors comme ça, Gwak Chae Nah a été une petite grosse ? »
C’était là, la première idée que j’avais eu en t’entendant prononcer les mots précédents, d’autant que tu avais eu hâte de les interrompre promptement. Ne voulais-tu pas gâcher ton image de fille à accro aux apparences ? Peut-être était-ce à cause d’un traumatisme à ce sujet dans ta jeunesse qui te poussait à te montrer aussi superficielle ? Mes questions demeureraient sans doute sans réponse aujourd’hui.
« Avale vite tout ça, je préférais pas trainer par ici quand même. »
Au cas où un autre Yu aurait l’idée de passer par ici. Cela n’avait rien que je sois venu me recueillir sur la tombe de ma mère. En principe. Sauf que notre famille ne respectait pas beaucoup de principe, et ma relation avec ma génitrice correspondait à tout sauf aux standards que la société concevait, voire que l’instinct devrait insuffler d’une relation mère-fils. Alors, je ne voulais pas que ma fratrie sache que j’avais mis les pieds dans ce cimetière. Tout comme, malgré nos plaisanteries qui allégeaient l’ambiance, chaque fois que mon regard glissait par-delà la vitre de la fenêtre, je voyais ce mur. Je ne pouvais que me rappeler que s’étendait derrière ce cimetière, que parmi toutes ces tombes se trouvaient celle de ma mère. Comme il aurait été plus simple que je puisse enterrer tous mes maux avec elle, mais ils persistaient. J’aurais beau prétendre le contraire, ce fantôme de mon passé m’affectait. Je ne saurais imaginer comme mon coeur aurait été lourd sur le chemin du retour si je ne t’avais pas croisé. C’était à se demander comme nous avions pu en arriver à rire et plaisanter de manière aussi douteuse dans une entrevue impromptue comme celle-ci. Tu m’avais redonné sourire et baume au coeur. Tu étais celle qui me permettais en cet instant de me sentir plus léger. Alors, sur la table, ta main, je pris dans la mienne. Dans ton regard, le mien je plantais et ces mots, je prononçais :
« Merci, Chaenah. »
Souffle sincère, mon petit sourire enjôleur n’en quittait pas moins mes lèvres.
« Pour ce moment, pour avoir été là, merci. »
Je me devais de te l’exprimer, encore. De toute façon, tu m’avais pris en flagrant délit alors à quoi bon chercher à tout te cacher quand bien même, je n’entrerais pas dans les détails. Sentant néanmoins que la situation devenait un peu trop ambiguë. Je lâchais ta main et me rasseyais bien au fond de mon siège.
« Pour la peine, je te raccompagne jusqu’au dortoir ! Un vrai gentleman, n’est-ce pas ? »
Si cette adresse était aussi ma destination ? Quel incroyable hasard !
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Re: Bouton de rose sur tes lèvres... #YONGNAH ♥ | Mer 8 Nov - 1:31 Citer EditerSupprimer
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de rose sur tes lèvres, à l’espoir éteint, tu redonnes vie
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YONGNAH
La jeune femme s’était moquée, ouvertement même, n’ayant pu résister à la tentation de rire. Cette peur lui semblait tellement incompréhensible et folle qu’elle venait à se demander si il n’était pas entrain de se payer sa tête. Cela ne serait pas bien étonnant lorsque l’on connait le jeune homme qui lui fait face et qui d’ailleurs, ne tarde pas à lui rendre sa moquerie en plein dans les dents ! Son absence de fesses et la taille insignifiante de sa poitrine, Ciel c’est tout un sujet. Il faut dire que bien qu’elle prend la mouche dès la première remarque ou ce qu’elle scénarise comme une remarque, elle n’hésite pas à s’en plaindre à qui veut l’entendre et même à ceux qui auraient préférés rester dans l’ignorance. Ce défaut de formes physiques qui au-delà du caprice est devenu une véritable obsession, elle le donne comme bâton à l’univers entier et s’étonne d’être frappée avec. Alors après un regard meurtrier lui contant toutes les manières dont elle pourrait le tuer, cela lui semblait tout naturel de foutre le sujet sur le tapis. Elle se met donc à lui soumettre toutes les idées farfelues qu’elle a pu trouver dernièrement : faire passer cela pour une chirurgie réparatrice et pire, une non-assistance en personne en danger. Des moyens bien insensés alors que la solution la plus efficace serait simplement de travailler et d’économiser. Or, Chae Nah ne connait aucun de ces mots-là. Elle ne sait rien faire de ses dix doigts mis à part ce que Yong sait déjà mais elle n’en arrivera certainement pas là. Mettre de l’argent de côté ? Elle en est bien incapable au point de généralement finir par faire les yeux doux à son père qui a tendance à lui laisser tout passer depuis qu’elle est revenue d’Angleterre. Elle n’est pas l’enfant préféré de sa mère qu’elle sait avoir beaucoup trop déçue, du côté de son père ses chances sont légèrement plus élevées mais elle n’en est pas réellement certaine. Est-ce une réelle preuve d’amour que de bénéficier de davantage d’attentions, de cadeaux et de permissions pour la simple raison qu’il a peur qu’elle s’en aille et tourne mal à nouveau ?
Les mouvements de Yong qui se redressait légèrement pour venir goûter le morceau de pancake qu’elle tendait du bout de sa fourchette l’extirpait de ses pensées et c’est sûrement tant mieux. Chassant ses suppositions et ses questions, elle reprend sa dégustation ne manquant pas de sourire à ses mots. Elle avait parfaitement compris le sous-entendu caché dans cette simple phrase et il serait mentir de dire qu’elle n’était pas particulièrement fière de constater qu’elle lui a laissé de leur échange au moins un souvenir. Elle ne dit rien pour renchérir premièrement car il y a des gens autour et deuxièmement parce qu’elle n’avait pas envie de finir par l’entendre dire une potentielle moquerie à ce sujet. Elle se contente de continuer à manger, relevant la tête avec une mine mi-étonnée mi-confuse en l’entendant lui demander si elle avait été une petite grosse. « Quoi ? Je n’ai jamais été grosse, j’dis juste que j’avais plus de fesses avant que je ne perde du poids. Comme j’avais déjà pas grand-chose ça a tapé là où ça pouvait. » Elle ne mentait pas vraiment. Aussi loin qu’elle se rappelle, elle a toujours été fine. Puis les joies de la toxicomanie lui ont fait perdre dix kilos dont elle en a rattrapé six. Quatre kilos de forme en moins, ça en fait une différence !
Son explication lui semblait plutôt convaincante et le fait que Yong Sun s’intéresse certainement beaucoup trop peu au potentiel régime qu’elle ait pu faire la conforte dans cette idée. Pourtant, il l’étonne à nouveau en lui demandant de se dépêcher, qu’il ne voulait pas trop trainer par ici. « Pourquoi ? » Lui demande-t-elle en haussant les sourcils. Qu’est ce qui pouvait bien le rendre si pressé soudainement ? Un rencard à honorer ? Google à aller rechercher ? Elle accélère un peu le mouvement même aucune de ses propres suppositions ne lui donne envie de le faire. Puis se précipite également un peu plus son cœur lorsqu’il vint à prendre sa main, pénétrer son regard dans le sien et lui sourire de cette manière. Sur le coup, elle ne comprend pas tellement pourquoi il la remercie. Elle n’avait rien fait et dit quelque chose de spéciale. Son cerveau ne percutait que lorsqu’il ouvrit la bouche pour préciser : d’avoir été là. A vrai dire, elle s’était trouvé au bon endroit, au bon moment à moitié par hasard. En le suivant elle n’avait jamais imaginé faire face à une telle scène, ayant davantage supposé qu’il se rendait à un rendez-vous galant. Mais ça, elle se gardait bien de le lui dire. A son tour, elle lui sourit. « Ce n’est pas la peine de me remercier. » Elle n’avait pas réellement fait grand-chose à vrai dire, elle s’était seulement contentée d’être là. Lorsqu’il retirait sa main de la sienne, elle noyait une légère vague de regret en terminant son assiette puis son chocolat, riant en l’écoutant se la jouer gentleman. « Dit plutôt que c’est parce que tu comptais y rentrer aussi ? » Du moins, cela justifierai sa galanterie alors qu’il n'avait plus à la charmer pour déverouiller l’accès à son jardin des plaisirs. « En tout cas, j'ai terminé ! » Comme il semblait pressé, elle prend la peine de le lui préciser.
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Re: Bouton de rose sur tes lèvres... #YONGNAH ♥ | Ven 10 Nov - 21:39 Citer EditerSupprimer
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Ta réaction m’amusa autant que j’aurais pu la prédire lorsque j’eus émis quelques suppositions quant à un éventuel excès de poids. Si tu t’en défendais farouche, cela témoignait néanmoins de la profondeur de tes préoccupations concernant ton apparence physique. Cela ne datait donc pas d’hier ? En avais-tu été soucieuse au point de vouloir perdre encore et encore des kilos superflus que tu étais la seule à voir dans le miroir ? Pas impossible. Et maintenant, tu le regrettais ? Nombre d’envierait en un sens de pouvoir manger à ta guise sans prendre un gramme, même si en effet, sur ta plastique, cela ne serait pas du luxe. Parce que d’humeur généreuse et tout de même un peu plus sensible que d’accoutumé, j’eus la bonté de ne pas creuser en enfonçant le couteau dans la plaie. Les femmes et leur physique s’apparentaient à un véritable terrain miné.
Je te pressais par la suite quelque peu pour que nous nous attardions pas dans les parages mais tu ne semblas en comprendre la raison. Comment te l’expliquer ? Que savais-tu déjà réellement et qu’ignorais-tu sur le compte de ma famille ? De ma personne ? Par prudence, je n’entendais pas trop rentrer dans les détails, soucieux que tu ne feuilles pas non plus creuser davantage. Tu avais tes secrets, probablement, et je tenais à conserver les miens. J’appréhendais plus que tout que les regards ne changent si les maux de mon passé venait à être dévoilé. Alors, j’usais de mon savoir faire en la matière pour répondre tout en éludant le sujet :
« Pourquoi ? Tu imagines si on nous voyait ensemble sur la tombe de ma mère ? »
J’arborais une expression plutôt sérieuse sans être ni sec ni froid dans le timbre de ma voix.
« Ahahah ! On pourrait croire que c’est sérieux entre nous ! » m’esclaffai-je. Bien que parade, cela ne saurait être que trop probable et franchement, je me passerais bien de pareilles interprétations. Pourquoi ? En général, j’en jouais plus que je m’en défendais, mais lorsque cela te concernait, je réfutais toute profondeur à notre relation. Toutes suites à notre sympathique nuit de janvier. Ce fut juste une fois comme ça, comme toutes les autres, je m’en convainquait.
« Qui accepterait de croire à une pure coïncidence que nous nous soyons croisés par hasard ? »
Un léger sous-entendu dans la voix, n’étant moi-même pas naïf quant à cette rencontre de plus suspicieuses. Si nous venions à être pris en flagrant délit, nous aurions de sérieuses difficultés à faire avaler notre plaidoirie. Un peu à l’instar de mon argumentaire pour contre carrer ta pseudo accusation éhontée quant à mon absence de dévotion dans mon intention de te raccompagner.
« Eh bien… C’est une façon de faire d’une pierre deux coups, non ? »
Puisque tu détenais la vérité, je n’allais pas te contrarier. En revanche, je ne me retenais de te lancer une dernière petite provocation :
« Je rentre à la frat’, et en même temps, j’ai l’air galant ! Ça plait toujours aux nanas ça ! »
Celles qui pourraient nous apercevoir. Celles qui se diraient ô combien je suis charmant et qu’en plus de leur mettre de prendre leur pied le temps d’une nuit, je savais bien les traiter par la suite. Certes, il ne valait pas trop en demander, hein, en vérité, je me pliais par franchement en quatre pour une gonzesse avec laquelle j’avais déjà baisé, mais l’image extérieure comptait pour les prochaines conquêtes à venir. Mais n’en faisais-je pas déjà un peu trop avec toi ? Tu ne serais pas la première avec laquelle je devais ami après les ébats. Cependant, avec toi, mon attitude différait. Je mentirais si je disais que le désir s’était consumé en une seule fois. L’addition payée, nous n’avions plus qu’à rentrer jusqu’à la fraternité. Marchant côte à côte sur le trottoir, je me surpris à penser qu’en général, l’homme tenait la main de la fille, même discrètement et brièvement dans ce genre moment. Sauf qu’un tel geste serait porteur de bien trop de sens. Un cap que je n’étais pas encore prêt à envisager.
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Re: Bouton de rose sur tes lèvres... #YONGNAH ♥ | Jeu 16 Nov - 20:02 Citer EditerSupprimer
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YONGNAH
Comme elle l’avait imaginé, Yong Sun ne l’interroge pas plus et décide de ne pas poursuivre le sujet quant à sa perte de poids. Elle ne le prend pas comme un manque d’intérêt envers elle au contraire, cela la rassurait. Elle craignait bien trop de se perdre dans ses propres mensonges, qu’elle dévoile par inadvertance des informations qu’elle ne souhaite dévoilée. Alors elle ne dit rien, se contentant de le questionner sur sa hâte soudaine de la voir terminer sa commande. Elle accélère le mouvement, l’écoutant dévoiler clairement qu’il s’agissait de la tombe de sa mère et encore plaisanter sur le fait que certaines personnes pourraient imaginer que leur relation est sérieuse. A ce moment-là, Chae Nah ne saurait expliquer lequel de ses multiples sentiments a pris le dessus : La surprise et le malaise d’apprendre qu’il s’agissait de la tombe de sa mère (La famille Yu est si compliquée alors il est facile de s’y perdre.) ou la panique qui fait rage en elle quant à l’imagination des autres au sujet de leur relation. Non. Non, non, non, non. Le simple fait que certains puissent l’imaginer l’angoisse. Non, ils sont juste deux jeunes amis qui ont couchés ensembles par le passé ok mais cela s’arrête là … pas vrai ? « N’importe quoi ! » S’exclame-t-elle en riant, refusant elle aussi toute imagination de la sorte. Vu là où sa seule et précédente relation l’a menée, elle n’est même pas capable de s’imaginer en couple ou même encore de l’imaginer. De toute façon, ça s’arrête là, non ? « Pourtant c’est le cas. » Elle hausse les épaules. Lorsqu’elle y repense, Yong ne l’a pas questionné sur la raison de sa présence au cimetière et à entendre le son de sa voix, il semble être suspicieux. Elle n’allait pas lui dire qu’elle le suivait afin de saboter le rendez-vous auquel elle l’avait imaginé se rendre … Non, elle expliquera plutôt qu’elle a entendu parler d’un rituel sur la tombe d’un ancien chirurgien esthétique qui fait gagner des bonnets … ça passera très bien vu l’énergumène qu’elle est !
Elle termine sa commande, relevant sans la moindre gêne sa fausse galanterie avant d’annoncer qu’elle a terminé. Il ne se défend pas, avouant très clairement qu’elle l’avait découvert. Cela lui aurait suffi qu’il s’arrête là, elle n’aurait même pas répondu à vrai dire. Mais il s’agit de Yong, il fallait constamment qu’il en rajoute une couche, balançant ses techniques de prédateurs pour potentiellement préparer le terrain avec des passantes. Le salaud. Elle fronce les sourcils, lui offrant un léger coup de pied sous la table complètement gratuit. « J’suis pas ton faire-valoir ! » Jamais elle ne l’aidera à charmer d’autres femmes, JAMAIS ! Parce que … elle en a pas envie c’est tout ! Une fois l’addition payée, ils prirent le chemin du dortoir. Finalement, Chae Nah se sent un peu idiote de l’avoir suivie. Elle a l’impression d’avoir cambriolée sa vie privée … mais malgré tout, après ce moment qu’ils ont passés ensemble elle ne le regrette pas vraiment.