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Where is my umbrulla ? feat Jae Sang
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Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Mar 9 Mai - 19:03 Citer EditerSupprimer
Mon grand-père disait toujours, qu'un temps de pluie est un temps parfait pour faire des affaires. Il disait que les gens étaient comme apaisés par l'eau, ils étaient moins tatillons, plus facilement bernables. Ça se voit qui n'est jamais descendu dans la rue à la recherche d'un dealeur en plein orage. Je vous jure qu'ils restent aux secs, il ne faudrait quand même pas que la poudre se dilue... Enfin, contrairement à lui, je déteste la pluie. Elle est toujours signe de malheur, que ce soit d'une simple catastrophe capillaire du brushing de ses dames, aux inondations qui terrassent des milliers de personnes tous les ans. La seule chose de positif que je pouvais bien lui trouver, c'est qu'elle permet de faire pousser la menthe, et on a besoin de menthe pour faire les mojitos.
Comme tous les matins de la semaine, j'ai dû me lever tôt pour aller travailler à la pharmacie dans le centre-ville. Je m'étais donc habillée simplement avec un jean noir et un chemisier blanc, histoire d'être présentable. J'aimais beaucoup mon travail, le contact avec les gens, le fait de savoir pleins de petites choses sur eux, et tout simplement les aider et échanger. Il est vrai que c'est assez rare que je puisse aider des jeunes à lutter contre la drogue, mais quand c'est le cas, ma fierté est tellement immense. Bon après, c'est sûr que tenir une conversation avec une mamie sur ses hémorroïdes, ce n'est pas forcément le genre de choses qu'on aime raconter à sa mère quand elle nous demande notre journée.
Cette matinée de travail fut parmi les plus ennuyantes que j'avais vécu jusqu'à présent. Je sais que je suis qu'une simple stagiaire, mais il y a des journées où le tabouret n'est pas assez confortable pour y rester quartes heures d'affilée... En plus de ça, très peu de gens étaient venus ce jour-là. Étrangement, le fait d'avoir quasiment rien fait m'avait fatiguée, et je n'avais envie que d'une chose, un bon café. Je m'approchai donc du centre pour aller m'acheter mon précieux et c'est ainsi, qu'à peine avais-je ma boisson dans la main, le drame arriva. Il se mit à pleuvoir, comme si un sceau d'eau immense en continue se déverser sur la ville. Je tentai de sortir mon parapluie de mon sac à main sans faire tomber mon café. Je cherchais comme je pouvais avec ma seule main disponible et me demandai je ne sais combien de fois pourquoi je n'avais pas acheté un sac plus petit. Je mis un bon bout de temps avant de réussir. Bon, il faut dire aussi, que le temps paraît défiler beaucoup plus long quand on est pressée. Alors que je venais juste de le prendre en main et que je remettais vite fait mes affaires dans mon sac comme je le pouvais, un mec, sorti de nulle part, passa en courant devant moi et me prit mon parapluie. Je ne savais pas comment il avait fait ça, je ne sais pas qui il était, mais valais mieux pas, pour lui, que je le sache un jour.
Alors que j'étais en train de me tremper, dans ma tête deux voies étaient en train de débattre pendant environ deux secondes. L'une qui disait « Mais voyons, ce n'est qu'un parapluie, si ça se trouve il n'a même pas fait exprès, t'énerve pas pour si peu. » et l'autre « Fais-toi respecter, arraches lui des dents. ». Inutile de préciser laquelle des options j'ai choisi, après la matinée que j'avais passée. Je partis alors sous la pluie suivre cette espèce de tâche bleue que je suspectais être le voleur. En effet, avec l'eau qui tombait, pas mal de gens courraient dans tous les sens pour se mettre à l'abri. Dans mon cas, foutue pour foutue et comme le dit le dicton, ce qui est mouillé, ne crains pas la pluie, je partis réglé mes comptes. On se retrouva sous une espèce de patio qui retenait la pluie, je pu donc, tout comme le voleur, m'arrêtait de courir et y voir plus net. Par contre, l'adrénaline dans mon sang, elle, n'avait pas vu son taux baissé. Ainsi, ni une ni deux, j'attrapais l'épaule ce délinquant prête à lui infliger la correction qu'il mérite. C'est alors qu'en l'insultant d' « Espèce d'enfoiré de voleur ! » je lui mis un crochet en plein visage.
Bon d'accord, c'était peut-être un peu démuré comme réaction.. Mais il pleuvait, j'étais trempée et en colère. Puis, dans certaine civilisation on lui aurait coupé la main pour son crime, alors il n'a pas à se plaindre. Je marronnais doucement et attendais qui lève sa tête pour lui faire une leçon de morale dont à mon avis il n'avait pas eu le droit depuis bien longtemps, tant son éducation laissait à désirer. Cependant, nous étions dans un lieu de passage assez fréquent à cause de la pluie et nous gênions pas mal de personnes. Alors, quand j'ai voulu me décaler pour laisser passer quelqu'un, toujours le t-shirt de l'homme dans la main, je glissai dans une flaque d'eau et tomba de par terre de tout mon long.
Comme quoi, j'avais raison, il ne se passe jamais rien de bien quand il pleut.
« La pluie dans la figure, al douleur dans les veines » Dan Abnett
Mon grand-père disait toujours, qu'un temps de pluie est un temps parfait pour faire des affaires. Il disait que les gens étaient comme apaisés par l'eau, ils étaient moins tatillons, plus facilement bernables. Ça se voit qui n'est jamais descendu dans la rue à la recherche d'un dealeur en plein orage. Je vous jure qu'ils restent aux secs, il ne faudrait quand même pas que la poudre se dilue... Enfin, contrairement à lui, je déteste la pluie. Elle est toujours signe de malheur, que ce soit d'une simple catastrophe capillaire du brushing de ses dames, aux inondations qui terrassent des milliers de personnes tous les ans. La seule chose de positif que je pouvais bien lui trouver, c'est qu'elle permet de faire pousser la menthe, et on a besoin de menthe pour faire les mojitos.
Comme tous les matins de la semaine, j'ai dû me lever tôt pour aller travailler à la pharmacie dans le centre-ville. Je m'étais donc habillée simplement avec un jean noir et un chemisier blanc, histoire d'être présentable. J'aimais beaucoup mon travail, le contact avec les gens, le fait de savoir pleins de petites choses sur eux, et tout simplement les aider et échanger. Il est vrai que c'est assez rare que je puisse aider des jeunes à lutter contre la drogue, mais quand c'est le cas, ma fierté est tellement immense. Bon après, c'est sûr que tenir une conversation avec une mamie sur ses hémorroïdes, ce n'est pas forcément le genre de choses qu'on aime raconter à sa mère quand elle nous demande notre journée.
Cette matinée de travail fut parmi les plus ennuyantes que j'avais vécu jusqu'à présent. Je sais que je suis qu'une simple stagiaire, mais il y a des journées où le tabouret n'est pas assez confortable pour y rester quartes heures d'affilée... En plus de ça, très peu de gens étaient venus ce jour-là. Étrangement, le fait d'avoir quasiment rien fait m'avait fatiguée, et je n'avais envie que d'une chose, un bon café. Je m'approchai donc du centre pour aller m'acheter mon précieux et c'est ainsi, qu'à peine avais-je ma boisson dans la main, le drame arriva. Il se mit à pleuvoir, comme si un sceau d'eau immense en continue se déverser sur la ville. Je tentai de sortir mon parapluie de mon sac à main sans faire tomber mon café. Je cherchais comme je pouvais avec ma seule main disponible et me demandai je ne sais combien de fois pourquoi je n'avais pas acheté un sac plus petit. Je mis un bon bout de temps avant de réussir. Bon, il faut dire aussi, que le temps paraît défiler beaucoup plus long quand on est pressée. Alors que je venais juste de le prendre en main et que je remettais vite fait mes affaires dans mon sac comme je le pouvais, un mec, sorti de nulle part, passa en courant devant moi et me prit mon parapluie. Je ne savais pas comment il avait fait ça, je ne sais pas qui il était, mais valais mieux pas, pour lui, que je le sache un jour.
Alors que j'étais en train de me tremper, dans ma tête deux voies étaient en train de débattre pendant environ deux secondes. L'une qui disait « Mais voyons, ce n'est qu'un parapluie, si ça se trouve il n'a même pas fait exprès, t'énerve pas pour si peu. » et l'autre « Fais-toi respecter, arraches lui des dents. ». Inutile de préciser laquelle des options j'ai choisi, après la matinée que j'avais passée. Je partis alors sous la pluie suivre cette espèce de tâche bleue que je suspectais être le voleur. En effet, avec l'eau qui tombait, pas mal de gens courraient dans tous les sens pour se mettre à l'abri. Dans mon cas, foutue pour foutue et comme le dit le dicton, ce qui est mouillé, ne crains pas la pluie, je partis réglé mes comptes. On se retrouva sous une espèce de patio qui retenait la pluie, je pu donc, tout comme le voleur, m'arrêtait de courir et y voir plus net. Par contre, l'adrénaline dans mon sang, elle, n'avait pas vu son taux baissé. Ainsi, ni une ni deux, j'attrapais l'épaule ce délinquant prête à lui infliger la correction qu'il mérite. C'est alors qu'en l'insultant d' « Espèce d'enfoiré de voleur ! » je lui mis un crochet en plein visage.
Bon d'accord, c'était peut-être un peu démuré comme réaction.. Mais il pleuvait, j'étais trempée et en colère. Puis, dans certaine civilisation on lui aurait coupé la main pour son crime, alors il n'a pas à se plaindre. Je marronnais doucement et attendais qui lève sa tête pour lui faire une leçon de morale dont à mon avis il n'avait pas eu le droit depuis bien longtemps, tant son éducation laissait à désirer. Cependant, nous étions dans un lieu de passage assez fréquent à cause de la pluie et nous gênions pas mal de personnes. Alors, quand j'ai voulu me décaler pour laisser passer quelqu'un, toujours le t-shirt de l'homme dans la main, je glissai dans une flaque d'eau et tomba de par terre de tout mon long.
Comme quoi, j'avais raison, il ne se passe jamais rien de bien quand il pleut.
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Mar 9 Mai - 21:28 Citer EditerSupprimer Where is my umbrella ?Park Sun Kae & Lee Jae Sang Pour ma part, la journée avait très bien commencée. Un peu comme tous les jours, j'étais allé en cours. Bon, j'allais en cours pour absolument ne rien faire, parce qu'étudier ce n'était pas mon truc. Mais pourquoi est-ce que je n'étais pas au travail au lieu de faire des études ennuyeuses ? Eh bien, c'était peut-être parce que je n'aimais pas travailler, non plus... Ah, si seulement je pouvais ne rien faire pendant toute ma vie et gagner de l'argent quand même. Eh, c'était bien ce qu'il se passait actuellement, mon père payait tout ce qui concernait mes études le temps que je me trouve un travail. Après ça, il ne s'occupera probablement même plus de mon cas, puisque j'avais arrêté toutes ces bêtises qui avaient pour but d'attirer son attention. Est-ce qu'on pouvait dire que j'étais son fils, même ? Depuis qu'il m'avait sorti de chez lui, je n'étais pas sûr que le nom que je portais était sorti de sa bouche même une seule fois. Pour me nommer, il devait sûrement utiliser l'expression « le déchet » ou bien « l'autre », des termes que j'adorais entendre. Pour éviter de me nommer, il ne dirait même pas « le grand-frère de Jaehyuk » puisqu'il ne voulait même plus me considérer de la famille. Moi, Lee Jaesang, je n'étais dorénavant plus de cette famille. J'en étais certain. Il ne s'occupait pas de moi. Pire même, il me donnait juste de l'argent, couvrait mon casier judiciaire et me donnait une fiancée, comme ça. Juste pour sauver la réputation de sa famille. Sincèrement, je me demandais comment il fonctionnait. Je ne comprenais pas ce qui lui traversait par la tête. Et justement ! C'était pour ça que je faisais des études en psychologie : pour comprendre ses actions. Malheureusement les études restaient ennuyantes donc parfois, quand le sujet m'intéressait, je restais éveillé en cours jusqu'au bout mais quand le sujet ne m'intéressait pas, bonjour le sommeil...
Mais bref. La matinée s'était terminée bien vite, et en voyant les nuages gris qu'il y avait dans le ciel, je me dis qu'il allait forcément pleuvoir. Heureusement pour moi, j'avais un parapluie. Je cherchai dans mon sac avec un sourire confiant. Ah. Erreur de ma part. Malheureusement pour moi, je n'avais pas de parapluie... Et mince. Je pensais que je l'avais pris en sortant. Forcément, il fallait que je n'en ai aucun, aujourd'hui. Je soupirai, exaspéré en secouant la tête, puis mis mon sac sur l'épaule avant de sortir de la salle de classe. Bon, j'allais quand même rentrer au dortoir pour bouffer un truc réchauffé, la flemme d'aller à la cantine quand la nourriture était pire que immonde. En me pressant un peu, la pluie ne me ferait rien du tout ! Je mis un pas à l'extérieur de l'établissement, et je réalisai que la situation semblait pire que ce que je l'imaginais. C'était quoi ces gouttes d'eau ? Elles étaient énormes ! Je n'allais jamais m'en sortir sans me prendre de la pluie sur la tête. Bon, heureusement que j'avais mis un sweat bleu aujourd'hui, j'avais une capuche qui protégerait ma tête au moins... Mes baskets allaient prendre très cher elles, cependant. Je fis un deuxième soupir, puis me décidai finalement à marcher. Allez, ça n'allait prendre que dix minutes de ma vie, j'allais être trempé un petit peu puis j'allais pouvoir rentrer au dortoir et me sécher ! Il n'y avait aucun problème à ça. Courage, moi !
Avec mes mains dans mes poches et le sac sur le dos, je me ruai dans les rues pour pouvoir sortir de cette pluie le plus rapidement possible. Sérieusement, je détestais la pluie. Elle était néfaste pour tout ! Elle n'apportait rien de bien. Quand il pleuvait, le monde se faisait terne, plus gris. En ces mauvais temps, il fallait même allumer la lumière lorsqu'il faisait pourtant jour, tellement qu'il faisait gris ! Et puis, les gens paraissaient tous déprimés lorsqu'il pleuvait, à se réfugier sous un toit ou à se plaindre du mauvais temps. Sur des personnes le temps n'avait aucune importance, mais ces personnes étaient minoritaires, ça je pouvais le dire ! Rien qu'en voyant les gens dans la rue, ils avaient tous l'air d'avoir passé une mauvaise journée alors que c'était bien loin d'être le cas. C'était à croire que j'allais me prendre un poing en pleine face par l'un de ces passants, vu leurs têtes... J'eus un sourire à cette pensée, mais je ne pensais pas que ça allait réellement arriver, en fait.
Je réussis à trouver un endroit où m'abriter pour le moment, parce que je devais l'avouer, dix minutes sous cette pluie infernale, c'était impossible. Il fallait que je fasse une pause. J'allais enlever ma capuche trempée d'eau de ma tête et souffler un bon coup, mais on ne m'en laissa pas le temps. Quelqu'un attrapa mon épaule pour me faire tourner violemment vers mes arrières. « Espèce d'enfoiré de voleur ! » furent les derniers mots que j'entendis avant de ressentir une vive douleur dans le nez. Je mis du temps avant de réaliser qu'on venait littéralement de me mettre un poing de le nez et de m'insulter de voleur, non que dis-je, d'enfoiré de voleur, alors que je n'avais rien fait du tout ! J'avais passé une bonne matinée, mais avec la pluie qui avait fait baisser mon moral et ce coup de poing sans raison, mon sang se mit rapidement à bouillir. Oh que non, je n'allais pas laisser passer ça, je le promettais !
« Pardon ?! » m'exclamai-je sans même regarder à qui je m'adressais.
C'était une fille que j'avais devant moi. Ah, tant mieux pour elle, si c'était un garçon, je l'aurais déjà mis à terre et envoyé à l'hôpital. Mais ce n'était pas parce que c'était une fille que j'allais y aller de main morte et m'excuser pour quelque chose que je n'avais pas fait bien sûr ! Hors de question de la laisser m'attaquer ainsi alors que je n'avais strictement rien fait, c'était du grand n'importe quoi. Hé ! La pluie ne te permettait pas d'attaquer les gens non plus ! Sale folle.
Je ne savais pas si on devait appeler ça du hasard ou de la malchance, mais elle tomba dans une flaque d'eau. J'allais en profiter pour l'attaquer quand je me souvins qu'elle avait empoigné mon épaule. Et que bien sûr, elle m'entraîna dans sa chute. Je tombai avec elle dans cette belle flaque d'eau, tombant sur le dos. Merci à toi de foutre en l'air tous mes cahiers dans mon sac désormais mouillé, bravo. Sans attendre plus longtemps je me redressai, me mettant assis, n'ayant même pas envie de me remettre debout puisqu'elle était allongée encore, elle. Folle et maladroite, woh, c'était sûr que je n'allais pas l'oublier elle ! Pas dans le bon sens et encore heureux !
« J'vais pas y aller par quatre chemins, mais où tu vois que j't'ai volé un truc ?! Tu vois quelque chose dans mes poches ? Dans ma capuche ? Dans mon sweat ? Vas-y, t'as qu'à vérifier, tu verras que j'ai rien fait ! Non mais sérieux, ça va pas d'attaquer n'importe quelle personne dans la rue sous prétexte qu'elle t'a volé alors que pas du tout ? N'importe quoi ! Et puis si tu tenais à vérifier dans mon sac, vas-y, je t'en prie, il est trempé et tout ce qu'il contenait est fichu maintenant ! Félicitations ! » criai-je presque en applaudissant à la fin.
Ok, j'y allais pas du tout de main morte. Je ne pensais même pas à la politesse que je devrais avoir, normalement. Mais là, elle m'avait mis sur les nerfs, et attention, un Jaesang sous les nerfs, c'était pas beau à voir. Du tout. © Crimson Day
Mais bref. La matinée s'était terminée bien vite, et en voyant les nuages gris qu'il y avait dans le ciel, je me dis qu'il allait forcément pleuvoir. Heureusement pour moi, j'avais un parapluie. Je cherchai dans mon sac avec un sourire confiant. Ah. Erreur de ma part. Malheureusement pour moi, je n'avais pas de parapluie... Et mince. Je pensais que je l'avais pris en sortant. Forcément, il fallait que je n'en ai aucun, aujourd'hui. Je soupirai, exaspéré en secouant la tête, puis mis mon sac sur l'épaule avant de sortir de la salle de classe. Bon, j'allais quand même rentrer au dortoir pour bouffer un truc réchauffé, la flemme d'aller à la cantine quand la nourriture était pire que immonde. En me pressant un peu, la pluie ne me ferait rien du tout ! Je mis un pas à l'extérieur de l'établissement, et je réalisai que la situation semblait pire que ce que je l'imaginais. C'était quoi ces gouttes d'eau ? Elles étaient énormes ! Je n'allais jamais m'en sortir sans me prendre de la pluie sur la tête. Bon, heureusement que j'avais mis un sweat bleu aujourd'hui, j'avais une capuche qui protégerait ma tête au moins... Mes baskets allaient prendre très cher elles, cependant. Je fis un deuxième soupir, puis me décidai finalement à marcher. Allez, ça n'allait prendre que dix minutes de ma vie, j'allais être trempé un petit peu puis j'allais pouvoir rentrer au dortoir et me sécher ! Il n'y avait aucun problème à ça. Courage, moi !
Avec mes mains dans mes poches et le sac sur le dos, je me ruai dans les rues pour pouvoir sortir de cette pluie le plus rapidement possible. Sérieusement, je détestais la pluie. Elle était néfaste pour tout ! Elle n'apportait rien de bien. Quand il pleuvait, le monde se faisait terne, plus gris. En ces mauvais temps, il fallait même allumer la lumière lorsqu'il faisait pourtant jour, tellement qu'il faisait gris ! Et puis, les gens paraissaient tous déprimés lorsqu'il pleuvait, à se réfugier sous un toit ou à se plaindre du mauvais temps. Sur des personnes le temps n'avait aucune importance, mais ces personnes étaient minoritaires, ça je pouvais le dire ! Rien qu'en voyant les gens dans la rue, ils avaient tous l'air d'avoir passé une mauvaise journée alors que c'était bien loin d'être le cas. C'était à croire que j'allais me prendre un poing en pleine face par l'un de ces passants, vu leurs têtes... J'eus un sourire à cette pensée, mais je ne pensais pas que ça allait réellement arriver, en fait.
Je réussis à trouver un endroit où m'abriter pour le moment, parce que je devais l'avouer, dix minutes sous cette pluie infernale, c'était impossible. Il fallait que je fasse une pause. J'allais enlever ma capuche trempée d'eau de ma tête et souffler un bon coup, mais on ne m'en laissa pas le temps. Quelqu'un attrapa mon épaule pour me faire tourner violemment vers mes arrières. « Espèce d'enfoiré de voleur ! » furent les derniers mots que j'entendis avant de ressentir une vive douleur dans le nez. Je mis du temps avant de réaliser qu'on venait littéralement de me mettre un poing de le nez et de m'insulter de voleur, non que dis-je, d'enfoiré de voleur, alors que je n'avais rien fait du tout ! J'avais passé une bonne matinée, mais avec la pluie qui avait fait baisser mon moral et ce coup de poing sans raison, mon sang se mit rapidement à bouillir. Oh que non, je n'allais pas laisser passer ça, je le promettais !
« Pardon ?! » m'exclamai-je sans même regarder à qui je m'adressais.
C'était une fille que j'avais devant moi. Ah, tant mieux pour elle, si c'était un garçon, je l'aurais déjà mis à terre et envoyé à l'hôpital. Mais ce n'était pas parce que c'était une fille que j'allais y aller de main morte et m'excuser pour quelque chose que je n'avais pas fait bien sûr ! Hors de question de la laisser m'attaquer ainsi alors que je n'avais strictement rien fait, c'était du grand n'importe quoi. Hé ! La pluie ne te permettait pas d'attaquer les gens non plus ! Sale folle.
Je ne savais pas si on devait appeler ça du hasard ou de la malchance, mais elle tomba dans une flaque d'eau. J'allais en profiter pour l'attaquer quand je me souvins qu'elle avait empoigné mon épaule. Et que bien sûr, elle m'entraîna dans sa chute. Je tombai avec elle dans cette belle flaque d'eau, tombant sur le dos. Merci à toi de foutre en l'air tous mes cahiers dans mon sac désormais mouillé, bravo. Sans attendre plus longtemps je me redressai, me mettant assis, n'ayant même pas envie de me remettre debout puisqu'elle était allongée encore, elle. Folle et maladroite, woh, c'était sûr que je n'allais pas l'oublier elle ! Pas dans le bon sens et encore heureux !
« J'vais pas y aller par quatre chemins, mais où tu vois que j't'ai volé un truc ?! Tu vois quelque chose dans mes poches ? Dans ma capuche ? Dans mon sweat ? Vas-y, t'as qu'à vérifier, tu verras que j'ai rien fait ! Non mais sérieux, ça va pas d'attaquer n'importe quelle personne dans la rue sous prétexte qu'elle t'a volé alors que pas du tout ? N'importe quoi ! Et puis si tu tenais à vérifier dans mon sac, vas-y, je t'en prie, il est trempé et tout ce qu'il contenait est fichu maintenant ! Félicitations ! » criai-je presque en applaudissant à la fin.
Ok, j'y allais pas du tout de main morte. Je ne pensais même pas à la politesse que je devrais avoir, normalement. Mais là, elle m'avait mis sur les nerfs, et attention, un Jaesang sous les nerfs, c'était pas beau à voir. Du tout.
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Mer 10 Mai - 15:35 Citer EditerSupprimer
L'inconvénient lorsqu'on est maladroite comme moi, c'est qu'on se met dans des situations où l'on perd toute crédibilité à des moments où on voulait paraître autoritaire. J'ai de plus en plus l'impression que ma vie se résume à ce genre de situations. Une fois, à la salle de boxe, un homme n'arrêtait pas de parler assez fort au téléphone, de raconter sa vie, comme quoi ce n'est pas que les femmes, et énervée, je lui ai dit de la fermer. Jusque là, tout va bien, la situation est même normale, sauf que j'avais oublié que juste avant j'avais donner un coup dans le sac de frappe qui revint me balayer comme une pauvre chaussette. Du coup le mec a explosé de rire et, bien évidemment, est resté au téléphone... Le pire c'est que dans ses moments là, au lieu de rire et de prendre ça à la rigolade comme pour n'importe là quelle de mes chutes, je vais m'énerver encore plus que ce que je ne l'étais. Ben là, ça n'a pas loupé.
Sur le coup, sentant de l'eau sur ma peau alors que j'avais encore les yeux fermés, je me demandais pourquoi il y avait tant de bruit dans ma baignoire. Cette idée me resta en tête quelques secondes jusqu'à ce je me rends compte que je n'étais pas chez moi, et encore moi dans mon bain, ou alors j'avais oublié de mettre de l'eau dans ce dernier... J'ouvris donc doucement les yeux, entendant assez lointainement comme quelqu'un me faire la leçon. Je découvris le monde autour de moi, et reconnu assez vite le centre-ville, et dans ma tête, je priais pour que je ne me sois pas endormie ivre dans la fontaine et que l'homme qui braillait soit tout simplement un policier. Dit comme ça, vous pensez que c'est totalement impossible, mais je fais partis de ces gens que l'eau attire quand ils sont bourrés. J'adore sauter dans les flaques, courir dans la mer, me baigner dans les fontaines, vous n'imaginez pas le nombre de téléphone que j'ai dû racheter parce que leur prédécesseur c'est vu explorer les fonts marins d'aquarium, piscine, …
Je me relevai doucement pour m'asseoir me retrouvant face à face avec cet homme qui beuglait. Mais qu'est-ce qu'il me voulait, je viens de faire une chute de toute ma hauteur, la logique voudrait qu'il me demande comment je vais, voir même qu'il m'amène à l'hôpital, mais non, il a plutôt l'air de m'engueuler. Lui, il n'a pas dû assister au cours de médecine de la semaine dernière qui disait que les chutes étaient la première cause d'hospitalisation dans le monde (#Ceci est un chiffre vrai!). Bon je dois dire, que je me fichais totalement de ce qu'il me disait, pour le moment je me contentais de faire le bilan de ma chute. Mon chemisier blanc, l'était plus du tout, et en passant ma main dans mes cheveux, j'en conclus que ce n'était pas d'une simple flaque d'eau, mais qu'il y avait aussi un peu de boue. Autant dire que j'appréciais de moins en moins ma journée, même si bon, il paraît que c'est nourrissant... Je commençais à avoir la tête comme un ballon et ne pus m'empêcher de lâcher un « Tu peux fermer ta gueule, s'il-te-plait, merci ».
C'est au moment où ces doux mots sortirent de ma bouche que je me rappelai que je l'avais déjà insulté pour toute autre chose, mais aussi la raison pour laquelle j'étais par terre, et pourquoi, à la vu de son sac et son t-shirt, lui aussi y avais un séjour. Il avait bien mérité tiens. Il aurait mieux fait de se taire et de rien dire ce voyou, parce que là il accumulait les fautes. Non seulement il m'avait volé mon parapluie, du coup je me suis trempée et je vais sûrement chopper une pneumonie. En plus de ça, je suis tombée, j'ai ruiné mon chemiser que j'adorais, et comme si cela ne suffisait pas il se permet de me crier dessus. Je sentais la colère monter dans mes veines et c'est là, quand balayant mon regard sur le côté je vis mon paquet de tabac flotter dans ce que j'avais pris plus tôt pour ma baignoire. C'est une blague. Je jubilais intérieurement et souriais nerveusement en regardant son cou, parce qu'au fond de moi, je savais très bien comment ça allait se finir. Bye bye la Sun Kae civilisée, bonjour la folle hystérique.
Un élan de rage me permis de me lever, pour ne pas dire que je bondis tel un kangourou en dehors de la flaque. Je le regardais de haut , le regard méprisant malgré l'eau qui me coulait dans le dos, et l'attrapai par le col, exactement comme les brutes font aux plus faibles dans la cours de récréations avant de prendre leur goûter et de les mettre dans la poubelle. Je le serrais d'une forte poigne, autant que faire se peut, sans pour autant l'étrangler, j'étais folle certes, mais pas non plus malade. J'aurais voulu lui faire mal je lui aurais mis un coup de talon dans les dents, j'aurais appelé les urgences et me serais barré. N'empêche, ça lui aurait un genre un bad boy à ce garçon avec les dents de devant en moins, enfin, la bouche fermée... Bref. Mon but actuellement était juste de lui rendre la leçon de moral qui venait de me tenir.
« Non mais tu t'es pris pour qui pour me parler sur ce ton ? J'suis pas ta pote moi, tu me connais pas. Tu vas te calmer tout de suite p'tit fils à papa sinon c'est moi qui vais te calmer ! »
Oui, bon je ne devrais pas l'insulter de fils à papa alors que tous les mois je reçois un joli chèque du mien, mais bon, ça il est pas censé le savoir. Et puis ce n'est pas de ma faute si les stages ne sont pas rémunérés et que dealer est illégal...
Sur le coup, sentant de l'eau sur ma peau alors que j'avais encore les yeux fermés, je me demandais pourquoi il y avait tant de bruit dans ma baignoire. Cette idée me resta en tête quelques secondes jusqu'à ce je me rends compte que je n'étais pas chez moi, et encore moi dans mon bain, ou alors j'avais oublié de mettre de l'eau dans ce dernier... J'ouvris donc doucement les yeux, entendant assez lointainement comme quelqu'un me faire la leçon. Je découvris le monde autour de moi, et reconnu assez vite le centre-ville, et dans ma tête, je priais pour que je ne me sois pas endormie ivre dans la fontaine et que l'homme qui braillait soit tout simplement un policier. Dit comme ça, vous pensez que c'est totalement impossible, mais je fais partis de ces gens que l'eau attire quand ils sont bourrés. J'adore sauter dans les flaques, courir dans la mer, me baigner dans les fontaines, vous n'imaginez pas le nombre de téléphone que j'ai dû racheter parce que leur prédécesseur c'est vu explorer les fonts marins d'aquarium, piscine, …
Je me relevai doucement pour m'asseoir me retrouvant face à face avec cet homme qui beuglait. Mais qu'est-ce qu'il me voulait, je viens de faire une chute de toute ma hauteur, la logique voudrait qu'il me demande comment je vais, voir même qu'il m'amène à l'hôpital, mais non, il a plutôt l'air de m'engueuler. Lui, il n'a pas dû assister au cours de médecine de la semaine dernière qui disait que les chutes étaient la première cause d'hospitalisation dans le monde (#Ceci est un chiffre vrai!). Bon je dois dire, que je me fichais totalement de ce qu'il me disait, pour le moment je me contentais de faire le bilan de ma chute. Mon chemisier blanc, l'était plus du tout, et en passant ma main dans mes cheveux, j'en conclus que ce n'était pas d'une simple flaque d'eau, mais qu'il y avait aussi un peu de boue. Autant dire que j'appréciais de moins en moins ma journée, même si bon, il paraît que c'est nourrissant... Je commençais à avoir la tête comme un ballon et ne pus m'empêcher de lâcher un « Tu peux fermer ta gueule, s'il-te-plait, merci ».
C'est au moment où ces doux mots sortirent de ma bouche que je me rappelai que je l'avais déjà insulté pour toute autre chose, mais aussi la raison pour laquelle j'étais par terre, et pourquoi, à la vu de son sac et son t-shirt, lui aussi y avais un séjour. Il avait bien mérité tiens. Il aurait mieux fait de se taire et de rien dire ce voyou, parce que là il accumulait les fautes. Non seulement il m'avait volé mon parapluie, du coup je me suis trempée et je vais sûrement chopper une pneumonie. En plus de ça, je suis tombée, j'ai ruiné mon chemiser que j'adorais, et comme si cela ne suffisait pas il se permet de me crier dessus. Je sentais la colère monter dans mes veines et c'est là, quand balayant mon regard sur le côté je vis mon paquet de tabac flotter dans ce que j'avais pris plus tôt pour ma baignoire. C'est une blague. Je jubilais intérieurement et souriais nerveusement en regardant son cou, parce qu'au fond de moi, je savais très bien comment ça allait se finir. Bye bye la Sun Kae civilisée, bonjour la folle hystérique.
Un élan de rage me permis de me lever, pour ne pas dire que je bondis tel un kangourou en dehors de la flaque. Je le regardais de haut , le regard méprisant malgré l'eau qui me coulait dans le dos, et l'attrapai par le col, exactement comme les brutes font aux plus faibles dans la cours de récréations avant de prendre leur goûter et de les mettre dans la poubelle. Je le serrais d'une forte poigne, autant que faire se peut, sans pour autant l'étrangler, j'étais folle certes, mais pas non plus malade. J'aurais voulu lui faire mal je lui aurais mis un coup de talon dans les dents, j'aurais appelé les urgences et me serais barré. N'empêche, ça lui aurait un genre un bad boy à ce garçon avec les dents de devant en moins, enfin, la bouche fermée... Bref. Mon but actuellement était juste de lui rendre la leçon de moral qui venait de me tenir.
« Non mais tu t'es pris pour qui pour me parler sur ce ton ? J'suis pas ta pote moi, tu me connais pas. Tu vas te calmer tout de suite p'tit fils à papa sinon c'est moi qui vais te calmer ! »
Oui, bon je ne devrais pas l'insulter de fils à papa alors que tous les mois je reçois un joli chèque du mien, mais bon, ça il est pas censé le savoir. Et puis ce n'est pas de ma faute si les stages ne sont pas rémunérés et que dealer est illégal...
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Mer 10 Mai - 20:28 Citer EditerSupprimer Where is my umbrella ?Park Sun Kae & Lee Jae Sang Alors que je lui exposais toutes les raisons sur le pourquoi elle ne devrait pas m'insulter de voleur et me frapper quand je n'avais rien fait, elle m'ordonna de la fermer sur un ton sec. Je restai sans voix, choqué par cette demoiselle beaucoup trop impolie, lâchant par la même occasion un rire ironique. C'était une blague, hein ? J'espérai que ce soit une vraie blague. Comment est-ce que ce genre de personne pouvait exister ? Ce genre de personne assez impolie pour ne même pas prendre la peine d'écouter ce que l'autre, qui je rappelais, était un putain d'inconnu, et pour se permettre de lui dire de fermer la gueule comme on le dirait à son pire ennemi qu'on connaissait depuis des siècles ? Là, j'avais la preuve bien réelle que la pluie mettait réellement les gens de mauvaise humeur pour aucune raison. Qu'est-ce que je lui avais volé moi, si ça se trouvait je ne lui avais rien volé du tout et elle cherchait juste une excuse pour frapper quelqu'un dans la rue ! Elle était folle, une vraie folle ! Je faisais peut-être partie des personnes à qui la pluie ne faisait absolument pas plaisir, mais je ne me permettais pas de frapper quelqu'un sous prétexte qu'il m'avait volé un objet sans même vérifier si c'était bien cette personne ! Je n'avais absolument rien à me reprocher et j'allais le lui prouver, ça c'était bien clair !
J'allais ouvrir la bouche pour répliquer une autre réplique aussi violente que celle qu'elle m'avait lancée, mais voilà, la folle eut le temps d'agir avant moi et elle m'attrapa par le col. Elle me regardait d'un regard que je n'appréciais pas du tout de recevoir de la part d'une inconnue. Je les connaissais bien trop ces regards, de la part de ces gars alcoolisés qui cherchaient à mettre du feu partout ou aussi bien de la part de ma famille ou de mes camarades de classe. Je le connaissais trop bien ce regard, et je le détestais. Le pire était quand elle, elle n'avait aucune raison de m'en donner un. Elle n'était pas saoule – quoique avec son comportement on aurait pu le croire, mais je n'allais pas être trop méchant – ne me détestait pas parce que je n'avais pas comblé ses attentes ou je ne lui faisais pas pitié. Non c'était tout l'inverse, en fait. Je ne savais même pas ce qui lui passait dans la tête. Tiens, mes études en psychologie pourraient bien servir là, en ce moment ! Je devrais savoir ce qui se passait dans la tête de cette demoiselle pour comprendre ses agissements ! Il y avait vraiment des humains étranges dans le monde, et elle en faisait partie ! Qu'est-ce qu'elle pensait être face à un homme comme moi dont ce n'était pas la première fois qu'il se battait ? Ouais je savais, je n'avais pas du tout la tête pour ça ni le physique, en me croisant dans la rue on pourrait se dire « Ouais, regarde-le là, ce gars, on pourrait s'défouler dessus », même que j'étais sûr que les hommes à mauvaise réputation qui me regardaient de loin de leur regard si spécial se disaient ça, sauf que non, ce n'était pas le cas, je savais très bien me battre. Je n'avais peut-être pas pris de leçons pour savoir me battre, mais à force de traîner dans les rues la nuit, forcément que j'avais appris à me battre. Et elle, si elle continuait, j'allais m'en débarrasser comme on se débarrassait d'une poussière sur le coin d'une table !
P'tit fils à papa. Ce fut la goutte de trop, malheureusement pour elle. La rage qui s'était accumulée pendant tout ce temps déborda d'une seule goutte de trop. Mon regard qui était déjà bien trop enragé s'assombrit encore plus. Je n'avais même plus la force pour en rire, même d'un air ironique. J'étais peut-être le type de gars à chercher les problèmes, mais là, je n'avais rien demandé, alors je n'avais clairement pas envie de jouer au jeu. Tout ce dont j'avais envie là, c'était de rentrer chez moi, de prendre une bonne douche méritée parce que mon sac et mes vêtements étaient fichus pour la journée, et de manger un bon bol de nouilles instantanées. Affronter cette petite effrontée et la pluie, non, ça ne faisait pas partie de mes plans, et je ne comptais pas les changer. Comme je n'étais pas quelqu'un de pacifique, ça n'allait pas se régler par de belles paroles. Surtout après le coup de poing qu'elle m'avait donné, la chute dans l'eau de boue qu'elle m'avait offerte, le col attrapé pour m’étrangler à moitié et les insultes injustifiées qu'elle me lançait, non merci, j'allais régler ça avec mes poings ! Et tant pis si c'était une fille, sur le moment là, je n'en avais rien à faire !
Je renversai facilement la situation et la plaquai violemment contre le mur le plus proche, sans trop me soucier des regards des passants qui passaient par là tellement que j'étais enragé, prenant son cou. Mes yeux se faisaient d'un noir effrayant et mes veines devaient ressortir, mais ce n'était pas du silence qu'elle allait avoir droit. Oh que non.
« Tu t'es pris pour qui aussi à m'insulter de voleur ? Putain mais t'es bigleuse ou quoi, j't'ai rien volé ! Ça se permet de me corriger après, mais sérieusement ? Mais regarde moi mieux, j'ai l'air de t'avoir volé quelque chose ? Je me serais trempé comme pas possible jusqu'à niquer mon sac pour te voler un truc, tu crois ? J'y gagnerais quoi ? Utilise ton cerveau parfois, non ? Oh et moi aussi, j'suis pas ton pote, tu vas te calmer toi-même ! Tu ne me connais pas alors ne m'insulte pas de fils à papa, s'il te plaît, merci. Je t'ai putain de rien volé, tu vas le voir de tes propres yeux un jour ou pas ? Si je t'avais volé quelque chose est-ce que je prendrais autant de temps à t'expliquer que je t'ai rien volé, hein ? Un vrai voleur il aurait déjà pris ses deux jambes et il serait déjà au bout de la rue ! Comme le gars là-bas, par exemple, au bout de la rue ! » m'écriai-je en pointant un gars au hasard de la rue. « Alors tu vas te calmer, tu vas arrêter de me lancer de fausses accusations et tu vas me laisser tranquille parce que j'ai pas que ça à faire, pauvre folle. T'as de la chance d'être une fille, j't'aurais déjà mis K.O. depuis le temps, sinon ! Quoique, une petite baffe, ça te remettrait sur les pieds, non ? »
Avec ma main libre, je lui collai une petite baffe que je trouvais très méritée. Frapper une fille ne faisait pas partie de mes habitudes, mais là, elle m'avait saoulée. La p'tite baffe, c'était cadeau de la maison, tiens. Elle devrait m'en être reconnaissante, carrément ! © Crimson Day
J'allais ouvrir la bouche pour répliquer une autre réplique aussi violente que celle qu'elle m'avait lancée, mais voilà, la folle eut le temps d'agir avant moi et elle m'attrapa par le col. Elle me regardait d'un regard que je n'appréciais pas du tout de recevoir de la part d'une inconnue. Je les connaissais bien trop ces regards, de la part de ces gars alcoolisés qui cherchaient à mettre du feu partout ou aussi bien de la part de ma famille ou de mes camarades de classe. Je le connaissais trop bien ce regard, et je le détestais. Le pire était quand elle, elle n'avait aucune raison de m'en donner un. Elle n'était pas saoule – quoique avec son comportement on aurait pu le croire, mais je n'allais pas être trop méchant – ne me détestait pas parce que je n'avais pas comblé ses attentes ou je ne lui faisais pas pitié. Non c'était tout l'inverse, en fait. Je ne savais même pas ce qui lui passait dans la tête. Tiens, mes études en psychologie pourraient bien servir là, en ce moment ! Je devrais savoir ce qui se passait dans la tête de cette demoiselle pour comprendre ses agissements ! Il y avait vraiment des humains étranges dans le monde, et elle en faisait partie ! Qu'est-ce qu'elle pensait être face à un homme comme moi dont ce n'était pas la première fois qu'il se battait ? Ouais je savais, je n'avais pas du tout la tête pour ça ni le physique, en me croisant dans la rue on pourrait se dire « Ouais, regarde-le là, ce gars, on pourrait s'défouler dessus », même que j'étais sûr que les hommes à mauvaise réputation qui me regardaient de loin de leur regard si spécial se disaient ça, sauf que non, ce n'était pas le cas, je savais très bien me battre. Je n'avais peut-être pas pris de leçons pour savoir me battre, mais à force de traîner dans les rues la nuit, forcément que j'avais appris à me battre. Et elle, si elle continuait, j'allais m'en débarrasser comme on se débarrassait d'une poussière sur le coin d'une table !
P'tit fils à papa. Ce fut la goutte de trop, malheureusement pour elle. La rage qui s'était accumulée pendant tout ce temps déborda d'une seule goutte de trop. Mon regard qui était déjà bien trop enragé s'assombrit encore plus. Je n'avais même plus la force pour en rire, même d'un air ironique. J'étais peut-être le type de gars à chercher les problèmes, mais là, je n'avais rien demandé, alors je n'avais clairement pas envie de jouer au jeu. Tout ce dont j'avais envie là, c'était de rentrer chez moi, de prendre une bonne douche méritée parce que mon sac et mes vêtements étaient fichus pour la journée, et de manger un bon bol de nouilles instantanées. Affronter cette petite effrontée et la pluie, non, ça ne faisait pas partie de mes plans, et je ne comptais pas les changer. Comme je n'étais pas quelqu'un de pacifique, ça n'allait pas se régler par de belles paroles. Surtout après le coup de poing qu'elle m'avait donné, la chute dans l'eau de boue qu'elle m'avait offerte, le col attrapé pour m’étrangler à moitié et les insultes injustifiées qu'elle me lançait, non merci, j'allais régler ça avec mes poings ! Et tant pis si c'était une fille, sur le moment là, je n'en avais rien à faire !
Je renversai facilement la situation et la plaquai violemment contre le mur le plus proche, sans trop me soucier des regards des passants qui passaient par là tellement que j'étais enragé, prenant son cou. Mes yeux se faisaient d'un noir effrayant et mes veines devaient ressortir, mais ce n'était pas du silence qu'elle allait avoir droit. Oh que non.
« Tu t'es pris pour qui aussi à m'insulter de voleur ? Putain mais t'es bigleuse ou quoi, j't'ai rien volé ! Ça se permet de me corriger après, mais sérieusement ? Mais regarde moi mieux, j'ai l'air de t'avoir volé quelque chose ? Je me serais trempé comme pas possible jusqu'à niquer mon sac pour te voler un truc, tu crois ? J'y gagnerais quoi ? Utilise ton cerveau parfois, non ? Oh et moi aussi, j'suis pas ton pote, tu vas te calmer toi-même ! Tu ne me connais pas alors ne m'insulte pas de fils à papa, s'il te plaît, merci. Je t'ai putain de rien volé, tu vas le voir de tes propres yeux un jour ou pas ? Si je t'avais volé quelque chose est-ce que je prendrais autant de temps à t'expliquer que je t'ai rien volé, hein ? Un vrai voleur il aurait déjà pris ses deux jambes et il serait déjà au bout de la rue ! Comme le gars là-bas, par exemple, au bout de la rue ! » m'écriai-je en pointant un gars au hasard de la rue. « Alors tu vas te calmer, tu vas arrêter de me lancer de fausses accusations et tu vas me laisser tranquille parce que j'ai pas que ça à faire, pauvre folle. T'as de la chance d'être une fille, j't'aurais déjà mis K.O. depuis le temps, sinon ! Quoique, une petite baffe, ça te remettrait sur les pieds, non ? »
Avec ma main libre, je lui collai une petite baffe que je trouvais très méritée. Frapper une fille ne faisait pas partie de mes habitudes, mais là, elle m'avait saoulée. La p'tite baffe, c'était cadeau de la maison, tiens. Elle devrait m'en être reconnaissante, carrément !
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Jeu 11 Mai - 17:38 Citer EditerSupprimer
Mon entraîneur de boxe me disait souvent que lors d'un combat j'avais tendance à énerver les gens juste par mon sourire narquois qui leur laissait l'impression que je ne ressentais pas la douleur. C'était même limite vexant pour l'adversaire qui s'épuise sur toi de te voir lui rire au nez. Mais à vrai dire, j'ai jamais su contrôler ça, c'est mon côté peste qui ressort. Ça m'a toujours fait rire de voir quelqu'un s'acharner sur moi, s'énerver, quand moi j'en ai strictement rien à faire.
Alors que je venais juste de finir de parler, notre charmant inconnu se releva pour me plaquer sur le mur. Si son regard n'avait pas été noire de rage, j'aurais pu croire que c'était un tout autre genre de corps à corps qu'il voulait. Il était donc beaucoup moins lâche que son apparence laissait croire, mais avec l'idée de ce début de mauvais film porno dans la tête, je ne pouvais pas le prendre au sérieux. Je sentais cependant sa main se resserrer lentement sur l'avant de mon cou. Faute de déformation professionnelle, la première chose qui me vint en tête ne fit que l'enchaînement des événements qui allaient se produire dans mon corps. Il comprimait doucement mes artères carotides, celles qui alimentent mon cerveau. De ce fait, celui-ci se retrouverait, au fur et à mesure, privé de sang, et donc, à fortiori, d'oxygène. Pour finir, tout cela causera une ischémie cérébrale ce qui me fera perdre conscience, voir me faire mourir. Mais si cet imbécile voulait me tuer, il devrait appuyer plus fort et comprimer ma trachée. Erreur de débutant.
J'écoutais son discours sans vraiment y prêter attention. Il parlait trop ce garçon, et vraiment pour rien dire. C'est bon j'avais compris quand il avait dit la première fois qu'il ne l'avait pas volé, pas besoin de faire une dissertation de quarante-cinq pages. Il était encore moins nécessaire de m'insulter de folle, alors que je pourrais très bien l'être. Comment il sait que je ne me suis pas évadée d'un hôpital psychiatrique, une dérangée à la recherche du parapluie de Marie Pompins. Et puis c'était quoi ce discours semi matchiste qu'il tenait. Il sous-entend que parce que je suis une femme je peux pas lui faire mal ? Oh mec, t'es tellement naïf, c'est mignon à souhait. Quelques secondes après, je me demandai s'il avait lu dans mes pensées pour que je me prenne une,.. Non mais je rêve où il vient de me foutre une claque ?!
Flashback : *On ne peut pas dire que mes parents me battaient quand j'étais petite, loin de là, ça aurait voulu dire qu'ils s'intéressaient vraiment à moi. Non, juste que ma mère, reprenant exactement l'éducation que lui avait donné la sienne, partait du principe que si je faisais quelque chose que je ne devais pas faire, ou du moins de socialement inacceptable, ça ne servait à rien de m'expliquer pourquoi cette chose était mal. Ben non, les filles sont idiotes dans la haute, j'aurais jamais compris, donc elle me frappait. Autant préciser que j'en ai pris pour mon poids. Les choses ne se sont pas améliorées en grandissant, bien au contraire, je devenais de plus en plus rebelle, donc de plus en plus accusée de choses et d'autres. Mais la dernière qu'elle me mit fut gravé autant sur ma joue que dans mon esprit tellement elle fut forte et charger en haine. Je la revois comme si c'était ce matin que je me l'étais prise. Elle venait non seulement de découvrir que sa fille n'était pas parfaite, mais aussi que cette dernière, pour reprendre ses mots, n'était « Qu'une putain et une droguée ». C'est ainsi que j'ai atterris dans la rue alors que je n'étais encore une enfant... En y réfléchissant, cette baffe, je l'avais peut-être un peu méritée.*
Ce coup était pour moi, de tous, le plus vexant. Non seulement par les souvenirs qu'il faisait remonter, mais rien que la soumission qu'il impose. Je ne voyais plus en lui l'homme que j'avais accusé à tort d'avoir volé mon parapluie, mais un enfoiré de première à qui j'allais faire bouffer le mur. Je revoyais ma propre mère à qui je n'ai pas parlé pendant deux ans à cause de ce geste. Mais le plus triste dans cette histoire, c'est que s'il ne m'avait pas touché, on s'en serait arrêté là. Au fond, mon parapluie je m'en foutais, d'autant plus maintenant. A ce moment précis, c'est de la haine que je ressens pour lui, pire de la rage. Je la sentais doucement monter moi.
Je remis lentement ma tête dans l'axe de la sienne, et je ne pris même pas la peine d'atténuer la douleur en passant ma main sur la rougeur qu'il avait dû laisser sur ma joue. Non, je ne rabaisserai pas à lui montrer que je souffre. Bien au contraire. Je le regardais dans le fond des yeux en disant rien, ne laissant paraître aucune expression sur mon visage. De toute façon les lasers dans ma rétine devaient hurler la fureur que j'éprouvais à ce moment précis. Je passai doucement ma main sur le devant de son cou, effleurant à peine sa peau, juste assez proche pour ressentir la chaleur qu'il émane. Je remontais doucement celle-ci , juste en dessous de son oreille. On aurait pu penser que ce geste était purement sensuel, mais comme on dit, entre l'amour et la haine, il ni a qu'un pas. Bien que mon geste précédent fut très lent, il n' était là que pour l'endormir. En effet, je mis très rapidement ma main de l'autre côté de son cou, maintenant alors sa tête entre mon bras et mon avant-bras, tout ça pour le maintenir en place le temps que mon genou se dépose violemment sur son service trois pièces. Les hommes ne protègent pas assez leurs bijoux de famille. C'est triste, ils aiment tellement jouer avec pourtant.
Enfin, je ne voulais pas me fatiguer avec lui et encore repartir avec des traces de sang partout, mais voulant qu'il garde quand même un petit souvenir de moi, en défaisant mon bras, je pris soin de laisser une bonne marque de griffure dans le haut de son dos. Bon ça m'avait coûté une french manucure, mais ça valait le coup.
« T'as raison je suis folle, mais pas autant que toi tu es stupide. »Alors que je venais juste de finir de parler, notre charmant inconnu se releva pour me plaquer sur le mur. Si son regard n'avait pas été noire de rage, j'aurais pu croire que c'était un tout autre genre de corps à corps qu'il voulait. Il était donc beaucoup moins lâche que son apparence laissait croire, mais avec l'idée de ce début de mauvais film porno dans la tête, je ne pouvais pas le prendre au sérieux. Je sentais cependant sa main se resserrer lentement sur l'avant de mon cou. Faute de déformation professionnelle, la première chose qui me vint en tête ne fit que l'enchaînement des événements qui allaient se produire dans mon corps. Il comprimait doucement mes artères carotides, celles qui alimentent mon cerveau. De ce fait, celui-ci se retrouverait, au fur et à mesure, privé de sang, et donc, à fortiori, d'oxygène. Pour finir, tout cela causera une ischémie cérébrale ce qui me fera perdre conscience, voir me faire mourir. Mais si cet imbécile voulait me tuer, il devrait appuyer plus fort et comprimer ma trachée. Erreur de débutant.
J'écoutais son discours sans vraiment y prêter attention. Il parlait trop ce garçon, et vraiment pour rien dire. C'est bon j'avais compris quand il avait dit la première fois qu'il ne l'avait pas volé, pas besoin de faire une dissertation de quarante-cinq pages. Il était encore moins nécessaire de m'insulter de folle, alors que je pourrais très bien l'être. Comment il sait que je ne me suis pas évadée d'un hôpital psychiatrique, une dérangée à la recherche du parapluie de Marie Pompins. Et puis c'était quoi ce discours semi matchiste qu'il tenait. Il sous-entend que parce que je suis une femme je peux pas lui faire mal ? Oh mec, t'es tellement naïf, c'est mignon à souhait. Quelques secondes après, je me demandai s'il avait lu dans mes pensées pour que je me prenne une,.. Non mais je rêve où il vient de me foutre une claque ?!
Flashback : *On ne peut pas dire que mes parents me battaient quand j'étais petite, loin de là, ça aurait voulu dire qu'ils s'intéressaient vraiment à moi. Non, juste que ma mère, reprenant exactement l'éducation que lui avait donné la sienne, partait du principe que si je faisais quelque chose que je ne devais pas faire, ou du moins de socialement inacceptable, ça ne servait à rien de m'expliquer pourquoi cette chose était mal. Ben non, les filles sont idiotes dans la haute, j'aurais jamais compris, donc elle me frappait. Autant préciser que j'en ai pris pour mon poids. Les choses ne se sont pas améliorées en grandissant, bien au contraire, je devenais de plus en plus rebelle, donc de plus en plus accusée de choses et d'autres. Mais la dernière qu'elle me mit fut gravé autant sur ma joue que dans mon esprit tellement elle fut forte et charger en haine. Je la revois comme si c'était ce matin que je me l'étais prise. Elle venait non seulement de découvrir que sa fille n'était pas parfaite, mais aussi que cette dernière, pour reprendre ses mots, n'était « Qu'une putain et une droguée ». C'est ainsi que j'ai atterris dans la rue alors que je n'étais encore une enfant... En y réfléchissant, cette baffe, je l'avais peut-être un peu méritée.*
Ce coup était pour moi, de tous, le plus vexant. Non seulement par les souvenirs qu'il faisait remonter, mais rien que la soumission qu'il impose. Je ne voyais plus en lui l'homme que j'avais accusé à tort d'avoir volé mon parapluie, mais un enfoiré de première à qui j'allais faire bouffer le mur. Je revoyais ma propre mère à qui je n'ai pas parlé pendant deux ans à cause de ce geste. Mais le plus triste dans cette histoire, c'est que s'il ne m'avait pas touché, on s'en serait arrêté là. Au fond, mon parapluie je m'en foutais, d'autant plus maintenant. A ce moment précis, c'est de la haine que je ressens pour lui, pire de la rage. Je la sentais doucement monter moi.
Je remis lentement ma tête dans l'axe de la sienne, et je ne pris même pas la peine d'atténuer la douleur en passant ma main sur la rougeur qu'il avait dû laisser sur ma joue. Non, je ne rabaisserai pas à lui montrer que je souffre. Bien au contraire. Je le regardais dans le fond des yeux en disant rien, ne laissant paraître aucune expression sur mon visage. De toute façon les lasers dans ma rétine devaient hurler la fureur que j'éprouvais à ce moment précis. Je passai doucement ma main sur le devant de son cou, effleurant à peine sa peau, juste assez proche pour ressentir la chaleur qu'il émane. Je remontais doucement celle-ci , juste en dessous de son oreille. On aurait pu penser que ce geste était purement sensuel, mais comme on dit, entre l'amour et la haine, il ni a qu'un pas. Bien que mon geste précédent fut très lent, il n' était là que pour l'endormir. En effet, je mis très rapidement ma main de l'autre côté de son cou, maintenant alors sa tête entre mon bras et mon avant-bras, tout ça pour le maintenir en place le temps que mon genou se dépose violemment sur son service trois pièces. Les hommes ne protègent pas assez leurs bijoux de famille. C'est triste, ils aiment tellement jouer avec pourtant.
Enfin, je ne voulais pas me fatiguer avec lui et encore repartir avec des traces de sang partout, mais voulant qu'il garde quand même un petit souvenir de moi, en défaisant mon bras, je pris soin de laisser une bonne marque de griffure dans le haut de son dos. Bon ça m'avait coûté une french manucure, mais ça valait le coup.
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Jeu 11 Mai - 21:45 Citer EditerSupprimer Where is my umbrella ?Park Sun Kae & Lee Jae Sang Je la regardai d'un air de défi. Allez, qu'elle ose venir s'attaquer à moi, je ne le prendrais pas mal. M'insulter ainsi à cause d'un truc volé que je savais même pas ce que c'était, et me frapper ainsi, sérieusement, ça me mettait sur les nerfs. Elle aussi, elle était sur les nerfs, pire après ma petite et minuscule claque, et alors ? Elle le méritait bien, c'était pour la remettre à sa place. Nous ne nous connaissions même pas mais nous démarrions extrêmement bien nos relations. Excellent. J'espérais juste qu'après ça, je ne la reverrais plus jamais. Je voulais juste rentrer chez moi là ! Bordel. Pourquoi est-ce qu'elle m'avait cherché ? A l'heure qu'il était, je serais déjà rentré au dortoir ! Cette histoire commençait à sérieusement me taper sur les nerfs. Elle commença alors à bouger, quelques secondes après sa claque bien méritée. Elle effleura mon cou. En temps normal, ce geste m'aurait fait rougir, de la part d'une fille. Mais là, rien. Je ressentais de la colère. De la haine. Pour une personne que je connaissais à peine. Ah là là, le cerveau humain était si intéressant ! Je la laissai faire, juste pour savoir quel coup elle me préparait.
Grossière erreur de ma part.
Ce fut un coup dont je me souviendrais toute ma vie. D'accord, ce n'était pas la première fois que j'en recevais un ici. Je pouvais dire cependant que même si ce n'était ni la deuxième ni la troisième fois que je me recevais un coup dans ce qui démontrait que j'étais un homme, peu importe combien de fois on avait reçu de coup ici, jamais on ne pourrait en supporter la douleur. Parfois, quand on vous frappait trop sur l'épaule, au final, vous vous y habituiez, et ça ne faisait plus mal. Sauf que ça ne marchait pas avec les parties génitales. La première fois qu'on m'avait frappé ici... Ça devait remonter au lycée. Une petite baston, et hop, un coup là-dedans. C'était une fille qui avait osé mettre ce premier coup, aussi. Signe que les filles étaient bien trop sadiques pour comprendre ce que représentait un coup dans les boules. Même pendant des bastons entre garçons, jamais, ô jamais, nous n'osions nous frapper dans cet endroit sacré. Parce que tous deux, nous savions la douleur que ça provoquait. Or les filles, elles ne le savaient pas. De ce fait, elles frappaient bien là, juste pour nous voir souffrir et nous voir à terre. En l’occurrence, j'avais peut-être fait une erreur en la laissant s'approcher. Je n'aurais jamais cru qu'elle serait capable de faire un tel geste. Enfin, qu'est-ce que j'aurais cru de la part d'une folle aussi ? De toute façon les filles étaient incompréhensibles... Oh ! J'avais trouvé pourquoi elle agissait comme ça ! Elle avait ses règles ! Maintenant que je comprenais, tout devenait plus clair ! Jusqu'à ce que la douleur parvint finalement à mes nerfs, et que le cerveau transmit le message. J'eus un quart de seconde de répit avant de sentir la douleur se propager, comme toutes les autres fois où je m'étais reçu un coup ici. Franchement, cette douleur, je la détestais. Oui, certes, personne n'aimait la douleur, mais cette douleur-là... Une douleur que les femmes ne comprendraient jamais. Avec un coup ici, nous, les hommes, avions l'impression de perdre notre virilité, ce qui faisait de nous un homme. A vrai dire, à force, je me demandais si je n'allais pas finir stérile... Peut-être qu'aujourd'hui signerait le jour où je deviendrais incapable de produire des bébés. Oh non, s'il vous plaît. Je voulais quand même un garçon avant de mourir ! Je- Ok ok, non, là j'étais incapable de penser à quoi que ce soit, j'avais trop mal PUTAIN ! J'allais en pleurer. Oh sa mère la pute, nique sa – bon je vais censurer pour le bien de votre lecture, hum.
Sa griffure dans le dos ? Pfff, qu'est-ce que c'était que ça ? Ma douleur dans mes parties génitales faisait tellement mal que je ne l'avais même pas sentie ! J'étais sûr que je ne la découvrirais que ce soir, lorsque je passerais à la douche et que je me regarderais dans le miroir. Ou peut-être ne le saurais-je jamais. Dans tous les cas ce n'était pas ma première occupation, bordel, j'avais trop mal ! Je ne pris même pas la peine d'écouter et de comprendre ce qu'elle avait dit, car je me laissais tomber au sol, un peu comme un déchet, oui. Au final, mon père avait peut-être raison. Je n'étais peut-être qu'un déchet destiné à se faire abattre aussi faiblement. De toute façon, je ne considérais pas que j'avais perdu, parce qu'elle avait osé mettre un coup là où c'était interdit. Hé, je n'aurais jamais attaqué sa poitrine ou son sexe moi ! J'avais un minimum de bon sens ! Ouais, c'était sûr, elle, elle était vraiment folle ! Je souhaitais ne plus jamais la revoir ! Et puis merde, ça faisait trop mal... Je me tournai sur moi-même, sans même prendre attention au fait que j'étais littéralement en train de me rouler dans l'eau boueuse, oubliant la présence de mon sac sur mon dos, et aussi la griffure qu'elle m'avait faite que je n'avais pas encore remarquée. Elle venait de mettre un coup dans une partie interdite, donc pour le moment, je ressentais plus de la douleur que de la haine ou autre chose. Mais une chose était sûre : je la détestais vraiment. Vous voyez, il ne suffisait que de quelques minutes pour lier des liens avec un parfait inconnu. Mais bon, je n'étais pas idiot, j'avais beau la détester, si je lui lançais une deuxième pique en l'insultant, je risquerais bien d'y laisser ma virilité, aujourd'hui. Même si je n'avais strictement rien fait, que je ne voyais pas pourquoi elle m'attaquait, que je ne savais pas pourquoi ses réactions étaient totalement disproportionnées par rapport à un simple vol – c'était comme si j'avais volé cinq cent balles d'un pauvre – je n'étais pas aussi stupide que ça pour l'insulter à nouveau. Bien que je vous le confirmais, j'aurais adoré le faire. Il se passa bien une longue minute, le temps que je récupère les nerfs de ma virilité, que je reçoive des signaux me disant que oui, je n'étais pas stérile et que je pourrais encore faire des enfants, et que je me refasse surtout de cette horrible douleur, avant que je ne reprenne contrôle de mes sens. Je restai allongé au sol, m'allongeant sur le dos. Oui, en pleine rue. Hé, vous ne saviez pas ce que je venais de traverser, ok ? Déjà de base, j'étais pas venu dans la rue pour souffrir autant, bordel ! J'avais tellement envie de lui retourner le coup, mais j'avais du bon sens, je n'allais pas le faire. « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'ils te fassent », LOL. On me le disait souvent cette phrase, quand on me faisait des leçons, eh bah jamais je ne l'appliquerais ! Quand je voyais les conséquences, je m'en fichais complet des autres ! Mais bon, c'était une fille, on allait la laisser tranquille. Surtout que, excusez-moi, mais je tenais à ma vie. Ma vie, c'était ce qui me faisait une douleur insupportable en ce moment, bien sûr. Imaginez juste le truc, ne plus jamais pouvoir regarder de films pornos sans se faire plaisir, putain... La loose... Alors j'allais abandonner pour aujourd'hui, j'allais la laisser tranquille, parce que hein, je voulais rentrer chez moi là. Rentrer chez moi, et me rouler en boule dans mon lit, une couverture sur moi. Ouais je savais, c'était le geste que les filles faisaient quand elles avaient mal au ventre, pendant leurs règles. D'ailleurs j'étais sûr que cette folle avait ses règles... Pour réagir comme ça, il n'y avait que les filles ayant leurs règles qui étaient aussi tarées.
« Ok, laisse-moi tranquille maintenant, j't'ai juste mis une baffe, une baffe ça mérite pas ça quand même. J'me suis reçu de ta part un coup dans la tronche et dans les boules, c'est pas suffisant ? J'sais même pas ce que je suis censé t'avoir volé mais je t'en prie, laisse-moi agoniser tout seul maintenant. Ça te fait plaisir de me voir agoniser, bien sûr, le dicton de ne pas faire aux autres ce que l'on n'aimerait pas qu'on nous fasse n'existe pas chez toi, mais tant pis, on s'en fout, juste laisse-moi rentrer chez moi parce que techniquement, j'ai autre chose à foutre que de perdre ma virilité, tu comprends ? Si t'es aussi folle que ça c'est ton problème mais m'inflige pas ta folie parce que j'ai rien à voir là-dedans, alors je t'en prie, laisse-moi tranquille et agoniser en silence. Ou sinon tu peux juste me regarder en train de récupérer. Ouais, j'ai toujours, très très très mal. J'en pleurerais. J'me demande si je suis pas en train de pleurer de douleur. Oh putain. Tu fais quoi comme sport toi ? Une fille tapant aussi fort dans les boules c'est forcément une fille qui sait se battre un minimum. T'es pas du monde noir, quand même ? Haha, je délire, j'ai trop mal. Réponds pas aux questions en fait, va t'en, merci d'avance. »
J'avais perdu ma tête. Avec cette douleur qui me lançait dans ma partie basse de mon corps en même temps, il y avait de quoi devenir complètement fou... M'enfin, ce serait trop beau si elle s'en allait comme ça... J'aurais a-do-ré. Malheureusement elle n'allait sûrement pas le faire... © Crimson Day
Grossière erreur de ma part.
Ce fut un coup dont je me souviendrais toute ma vie. D'accord, ce n'était pas la première fois que j'en recevais un ici. Je pouvais dire cependant que même si ce n'était ni la deuxième ni la troisième fois que je me recevais un coup dans ce qui démontrait que j'étais un homme, peu importe combien de fois on avait reçu de coup ici, jamais on ne pourrait en supporter la douleur. Parfois, quand on vous frappait trop sur l'épaule, au final, vous vous y habituiez, et ça ne faisait plus mal. Sauf que ça ne marchait pas avec les parties génitales. La première fois qu'on m'avait frappé ici... Ça devait remonter au lycée. Une petite baston, et hop, un coup là-dedans. C'était une fille qui avait osé mettre ce premier coup, aussi. Signe que les filles étaient bien trop sadiques pour comprendre ce que représentait un coup dans les boules. Même pendant des bastons entre garçons, jamais, ô jamais, nous n'osions nous frapper dans cet endroit sacré. Parce que tous deux, nous savions la douleur que ça provoquait. Or les filles, elles ne le savaient pas. De ce fait, elles frappaient bien là, juste pour nous voir souffrir et nous voir à terre. En l’occurrence, j'avais peut-être fait une erreur en la laissant s'approcher. Je n'aurais jamais cru qu'elle serait capable de faire un tel geste. Enfin, qu'est-ce que j'aurais cru de la part d'une folle aussi ? De toute façon les filles étaient incompréhensibles... Oh ! J'avais trouvé pourquoi elle agissait comme ça ! Elle avait ses règles ! Maintenant que je comprenais, tout devenait plus clair ! Jusqu'à ce que la douleur parvint finalement à mes nerfs, et que le cerveau transmit le message. J'eus un quart de seconde de répit avant de sentir la douleur se propager, comme toutes les autres fois où je m'étais reçu un coup ici. Franchement, cette douleur, je la détestais. Oui, certes, personne n'aimait la douleur, mais cette douleur-là... Une douleur que les femmes ne comprendraient jamais. Avec un coup ici, nous, les hommes, avions l'impression de perdre notre virilité, ce qui faisait de nous un homme. A vrai dire, à force, je me demandais si je n'allais pas finir stérile... Peut-être qu'aujourd'hui signerait le jour où je deviendrais incapable de produire des bébés. Oh non, s'il vous plaît. Je voulais quand même un garçon avant de mourir ! Je- Ok ok, non, là j'étais incapable de penser à quoi que ce soit, j'avais trop mal PUTAIN ! J'allais en pleurer. Oh sa mère la pute, nique sa – bon je vais censurer pour le bien de votre lecture, hum.
Sa griffure dans le dos ? Pfff, qu'est-ce que c'était que ça ? Ma douleur dans mes parties génitales faisait tellement mal que je ne l'avais même pas sentie ! J'étais sûr que je ne la découvrirais que ce soir, lorsque je passerais à la douche et que je me regarderais dans le miroir. Ou peut-être ne le saurais-je jamais. Dans tous les cas ce n'était pas ma première occupation, bordel, j'avais trop mal ! Je ne pris même pas la peine d'écouter et de comprendre ce qu'elle avait dit, car je me laissais tomber au sol, un peu comme un déchet, oui. Au final, mon père avait peut-être raison. Je n'étais peut-être qu'un déchet destiné à se faire abattre aussi faiblement. De toute façon, je ne considérais pas que j'avais perdu, parce qu'elle avait osé mettre un coup là où c'était interdit. Hé, je n'aurais jamais attaqué sa poitrine ou son sexe moi ! J'avais un minimum de bon sens ! Ouais, c'était sûr, elle, elle était vraiment folle ! Je souhaitais ne plus jamais la revoir ! Et puis merde, ça faisait trop mal... Je me tournai sur moi-même, sans même prendre attention au fait que j'étais littéralement en train de me rouler dans l'eau boueuse, oubliant la présence de mon sac sur mon dos, et aussi la griffure qu'elle m'avait faite que je n'avais pas encore remarquée. Elle venait de mettre un coup dans une partie interdite, donc pour le moment, je ressentais plus de la douleur que de la haine ou autre chose. Mais une chose était sûre : je la détestais vraiment. Vous voyez, il ne suffisait que de quelques minutes pour lier des liens avec un parfait inconnu. Mais bon, je n'étais pas idiot, j'avais beau la détester, si je lui lançais une deuxième pique en l'insultant, je risquerais bien d'y laisser ma virilité, aujourd'hui. Même si je n'avais strictement rien fait, que je ne voyais pas pourquoi elle m'attaquait, que je ne savais pas pourquoi ses réactions étaient totalement disproportionnées par rapport à un simple vol – c'était comme si j'avais volé cinq cent balles d'un pauvre – je n'étais pas aussi stupide que ça pour l'insulter à nouveau. Bien que je vous le confirmais, j'aurais adoré le faire. Il se passa bien une longue minute, le temps que je récupère les nerfs de ma virilité, que je reçoive des signaux me disant que oui, je n'étais pas stérile et que je pourrais encore faire des enfants, et que je me refasse surtout de cette horrible douleur, avant que je ne reprenne contrôle de mes sens. Je restai allongé au sol, m'allongeant sur le dos. Oui, en pleine rue. Hé, vous ne saviez pas ce que je venais de traverser, ok ? Déjà de base, j'étais pas venu dans la rue pour souffrir autant, bordel ! J'avais tellement envie de lui retourner le coup, mais j'avais du bon sens, je n'allais pas le faire. « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'ils te fassent », LOL. On me le disait souvent cette phrase, quand on me faisait des leçons, eh bah jamais je ne l'appliquerais ! Quand je voyais les conséquences, je m'en fichais complet des autres ! Mais bon, c'était une fille, on allait la laisser tranquille. Surtout que, excusez-moi, mais je tenais à ma vie. Ma vie, c'était ce qui me faisait une douleur insupportable en ce moment, bien sûr. Imaginez juste le truc, ne plus jamais pouvoir regarder de films pornos sans se faire plaisir, putain... La loose... Alors j'allais abandonner pour aujourd'hui, j'allais la laisser tranquille, parce que hein, je voulais rentrer chez moi là. Rentrer chez moi, et me rouler en boule dans mon lit, une couverture sur moi. Ouais je savais, c'était le geste que les filles faisaient quand elles avaient mal au ventre, pendant leurs règles. D'ailleurs j'étais sûr que cette folle avait ses règles... Pour réagir comme ça, il n'y avait que les filles ayant leurs règles qui étaient aussi tarées.
« Ok, laisse-moi tranquille maintenant, j't'ai juste mis une baffe, une baffe ça mérite pas ça quand même. J'me suis reçu de ta part un coup dans la tronche et dans les boules, c'est pas suffisant ? J'sais même pas ce que je suis censé t'avoir volé mais je t'en prie, laisse-moi agoniser tout seul maintenant. Ça te fait plaisir de me voir agoniser, bien sûr, le dicton de ne pas faire aux autres ce que l'on n'aimerait pas qu'on nous fasse n'existe pas chez toi, mais tant pis, on s'en fout, juste laisse-moi rentrer chez moi parce que techniquement, j'ai autre chose à foutre que de perdre ma virilité, tu comprends ? Si t'es aussi folle que ça c'est ton problème mais m'inflige pas ta folie parce que j'ai rien à voir là-dedans, alors je t'en prie, laisse-moi tranquille et agoniser en silence. Ou sinon tu peux juste me regarder en train de récupérer. Ouais, j'ai toujours, très très très mal. J'en pleurerais. J'me demande si je suis pas en train de pleurer de douleur. Oh putain. Tu fais quoi comme sport toi ? Une fille tapant aussi fort dans les boules c'est forcément une fille qui sait se battre un minimum. T'es pas du monde noir, quand même ? Haha, je délire, j'ai trop mal. Réponds pas aux questions en fait, va t'en, merci d'avance. »
J'avais perdu ma tête. Avec cette douleur qui me lançait dans ma partie basse de mon corps en même temps, il y avait de quoi devenir complètement fou... M'enfin, ce serait trop beau si elle s'en allait comme ça... J'aurais a-do-ré. Malheureusement elle n'allait sûrement pas le faire...
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Sam 13 Mai - 16:56 Citer EditerSupprimer
La législation internationale de la boxe disait bien que ce genre de coup était interdit, certes, dans la rue aussi on l'évitait. Mais à la guerre comme à la guerre. Je n'aimais pas les règles, c'est pas nouveau ça a toujours été le cas. Puis ça va, faut que les mecs arrêtent de simuler. Ils ne se sont jamais rendu compte que les femmes étaient exposées cent fois plus qu'eux à la douleur et ils se permettent de rager quand ils se prennent un coup dans les valseuses... Nous aussi, un coup dans cette zone et on a l'impression que tous nos organes nous remontent dans la gorge, et il en va de même, pour les deux idoles des hommes. Parce qu'une poitrine, ça peut être majestueux, symbole de féminité, ect... Mais, messieurs, ce n'est pas de la pâte a pain, ça ne sert à rien de les malaxer, et c'est extrêmement douloureux !Comme si ça ne suffisait pas, tous les mois mère nature vient nous arracher la moitié de l'utérus, pour unique et bonne raison qu'il faut qu'on soit apte à porter les petits héritiers de messieurs, et nous on dit rien, on souffre en silence ! Parce que ce n'est jamais fini, la crevette, faut aussi l'expulser. Je vous passe tous les détails de l'accouchement et des symptôme post-partum, mais autant dire qu'après le passage d'un truc de trois kilos cinq cents, c'est plus les mêmes aménagements. Alors, messieurs, clairement, stop.
Je le regardais, pataugeant dans sa marre de boue tel un porcelet et l'écoutais maronnais. Parce que là, oui, c'est la seule image que j'avais de lui. Il était clairement ridicule et me faisait limite pitié. Pour le coup, lui comme moi on savait très bien qui avait gagné cette guerre, et j'en étais satisfaite.
Après son discours, j'avais qu'une seule question en tête : Mais qu'est-ce que je fou encore là ? Ben oui, clairement j'en avais rien à faire de lui. J'avais l'habitude des bastons de rue, et surtout de me battre avec des hommes, plus vieux, plus musclé que moi. Que ce soit parce que X n'avait pas payé sa dernière commande, ou encore parce que Y était trop en manque, sans oublier Z, qui lui pensait juste parce que vu que je suis une femme et que je vends de la drogue, je vends aussi mon corps. Tous les hommes que je connais, et tous ceux que j'ai rencontré au cours de mon parcours n'auraient pas cherché à comprendre. La douleur à peine passée, ils m'auraient plaquée tellement violemment au sol que j'aurais fini dans le coma. Enfin, quand même pas, mais j'aurais fini à l'hôpital. Ce sont ces combats que j'appréciais, les vrais, ceux qui te font progresser, qui te forge. Oui, je suis le genre de personne qui ne comprend quelque chose qu'une fois qu'elle a vécu. On avait beau me dire et me redire qu'un lendemain de cuite, on regrette d'avoir bu la veille, tous les week-ends, je revérifie cette affirmation. Oui, d'accord, c'est un mauvais exemple. Mais qui n'a jamais mis sa main sur la vitre de la cheminée parce qu'il ne croyait pas la nourrice quand elle lui disait que c'était chaud ?
Le regard et le visage, je détournai le regard de cet homme, enfin s'il avait encore le droit à ce titre après la misère que je venais de lui mettre. Je commençais doucement à récupérer mon sac et mes affaires qui c'étaient répartis un peu partout lors de ma chute. Une fois tout ça ramassé, sans adresser un mot au mourant, je laissai ma dignité avec lui dans la boue et je repartis vers le dortoir, la tête haute et avec un ego gonflé à bloc. Cependant, un sentiment bizarre, commencer doucement à me ronger. Foutu culpabilité. J'avais beau être encore énervée contre lui pour la baffe qu'il m'avait mis, je ne pouvais cesser de penser que, à la base, si j'étais venu ici c'était pour faire le bien autour de moi. Et puis, qu'on soit franc, il n'avait pas vraiment l'air méchant ce garçon, il était loin d'être un accro à l'héroïne ou à la MD et ce n'était pas non plus un pro de la baston. Y a vraiment des moments où je me demande si je suis schizophrène, même si ma psy se tue à me dire que je suis juste très colérique et lunatique.
Je repartis donc vers le lieu du crime de la virilité de l'inconnu (#punchline) qui était toujours là où je l'avais laissé, environ dix secondes plus tôt. Je m'assois à côté de lui dans la flaque de boue et ouvre mon sac en grand à la recherche de tout ce qui pourrait lui faire passer la douleur. J'enlevai déjà ma blouse de la pharmacie et la posa sur lui, pour faire de la place dans ce chantier qu'est mon sac. Je trouvai, au fond de mon sac, une bouteille d'eau que je lui tendis en lui ordonnant de boire. Oui, ça me faisait déjà mal au cul de l'aider, alors le faire gentiment, c'était trop en demander pour le moment. Cependant, je savais que j'avais lu un article sur ce qu'il fallait faire dans ce genre de situation. Une brochure qui traînait à la pharmacie, et j'étais sûre de l'avoir dans mon sac. Je vidai donc progressivement, et sans réellement m'en rendre compte, mon sac autour de moi. J'esquissai d'ailleurs même un sourire en voyant les clés de ma chambre accrochées après le porte clé requin dans l'eau, l'idée qu'il revient dans son état naturel, moi ça me faisait rire. Enfin, je finis par trouver ma super brochure et la lire dans ma tête à la recherche d'informations. Mais une phrase me fit un peu peur. Je la rangeai donc vite fait et me retourna vers lui avec un sourire de personne gênée.
« Alors j'ai la joie de t'annoncer que ta fertilité n'est pas atteinte, mais par contre, on va aller faire un tour aux urgences, non pas que je pense que j'ai une force extrême, mais je ne veux pas me faire tuer par ta copine parce que j'ai cassé son joujou... » Je fis une pause dans mon discours cherchant de l'aide quelque part, dans le ciel, comme si les nuages allaient me répondre. Bon j'allais pas lui dire qu'il y a des risques de torsion du testicule et encore moins d'hématome qui peuvent conduire à une ablation. « Bon, et vu qu'on va devoir passer pas mal de temps ensemble si on doit finir aux urgences, autant de le dire maintenant. Ne met jamais une baffe à quelqu'un, mais t'es complètement fou toi aussi. C'est le truc le plus vexant du monde, limite tu m'aurais craché dessus, je l'aurais mieux pris ! Et j'ai fait de la boxe et du MMA, et je suis pas noire, mais j'ai vécu deux ans dans la rue . Et si je t'ai agressé, ben... euh... » Je ne pouvais pas lui dire que je lui avais si ça se trouve il allait perdre son appareil génital pour un parapluie... « Je suis enceinte, j'ai pété un plomb, voilà.... Bon lève-toi on va aux urgences »
Mais pourquoi j'avais dit ça moi ?
Je le regardais, pataugeant dans sa marre de boue tel un porcelet et l'écoutais maronnais. Parce que là, oui, c'est la seule image que j'avais de lui. Il était clairement ridicule et me faisait limite pitié. Pour le coup, lui comme moi on savait très bien qui avait gagné cette guerre, et j'en étais satisfaite.
Après son discours, j'avais qu'une seule question en tête : Mais qu'est-ce que je fou encore là ? Ben oui, clairement j'en avais rien à faire de lui. J'avais l'habitude des bastons de rue, et surtout de me battre avec des hommes, plus vieux, plus musclé que moi. Que ce soit parce que X n'avait pas payé sa dernière commande, ou encore parce que Y était trop en manque, sans oublier Z, qui lui pensait juste parce que vu que je suis une femme et que je vends de la drogue, je vends aussi mon corps. Tous les hommes que je connais, et tous ceux que j'ai rencontré au cours de mon parcours n'auraient pas cherché à comprendre. La douleur à peine passée, ils m'auraient plaquée tellement violemment au sol que j'aurais fini dans le coma. Enfin, quand même pas, mais j'aurais fini à l'hôpital. Ce sont ces combats que j'appréciais, les vrais, ceux qui te font progresser, qui te forge. Oui, je suis le genre de personne qui ne comprend quelque chose qu'une fois qu'elle a vécu. On avait beau me dire et me redire qu'un lendemain de cuite, on regrette d'avoir bu la veille, tous les week-ends, je revérifie cette affirmation. Oui, d'accord, c'est un mauvais exemple. Mais qui n'a jamais mis sa main sur la vitre de la cheminée parce qu'il ne croyait pas la nourrice quand elle lui disait que c'était chaud ?
Le regard et le visage, je détournai le regard de cet homme, enfin s'il avait encore le droit à ce titre après la misère que je venais de lui mettre. Je commençais doucement à récupérer mon sac et mes affaires qui c'étaient répartis un peu partout lors de ma chute. Une fois tout ça ramassé, sans adresser un mot au mourant, je laissai ma dignité avec lui dans la boue et je repartis vers le dortoir, la tête haute et avec un ego gonflé à bloc. Cependant, un sentiment bizarre, commencer doucement à me ronger. Foutu culpabilité. J'avais beau être encore énervée contre lui pour la baffe qu'il m'avait mis, je ne pouvais cesser de penser que, à la base, si j'étais venu ici c'était pour faire le bien autour de moi. Et puis, qu'on soit franc, il n'avait pas vraiment l'air méchant ce garçon, il était loin d'être un accro à l'héroïne ou à la MD et ce n'était pas non plus un pro de la baston. Y a vraiment des moments où je me demande si je suis schizophrène, même si ma psy se tue à me dire que je suis juste très colérique et lunatique.
Je repartis donc vers le lieu du crime de la virilité de l'inconnu (#punchline) qui était toujours là où je l'avais laissé, environ dix secondes plus tôt. Je m'assois à côté de lui dans la flaque de boue et ouvre mon sac en grand à la recherche de tout ce qui pourrait lui faire passer la douleur. J'enlevai déjà ma blouse de la pharmacie et la posa sur lui, pour faire de la place dans ce chantier qu'est mon sac. Je trouvai, au fond de mon sac, une bouteille d'eau que je lui tendis en lui ordonnant de boire. Oui, ça me faisait déjà mal au cul de l'aider, alors le faire gentiment, c'était trop en demander pour le moment. Cependant, je savais que j'avais lu un article sur ce qu'il fallait faire dans ce genre de situation. Une brochure qui traînait à la pharmacie, et j'étais sûre de l'avoir dans mon sac. Je vidai donc progressivement, et sans réellement m'en rendre compte, mon sac autour de moi. J'esquissai d'ailleurs même un sourire en voyant les clés de ma chambre accrochées après le porte clé requin dans l'eau, l'idée qu'il revient dans son état naturel, moi ça me faisait rire. Enfin, je finis par trouver ma super brochure et la lire dans ma tête à la recherche d'informations. Mais une phrase me fit un peu peur. Je la rangeai donc vite fait et me retourna vers lui avec un sourire de personne gênée.
« Alors j'ai la joie de t'annoncer que ta fertilité n'est pas atteinte, mais par contre, on va aller faire un tour aux urgences, non pas que je pense que j'ai une force extrême, mais je ne veux pas me faire tuer par ta copine parce que j'ai cassé son joujou... » Je fis une pause dans mon discours cherchant de l'aide quelque part, dans le ciel, comme si les nuages allaient me répondre. Bon j'allais pas lui dire qu'il y a des risques de torsion du testicule et encore moins d'hématome qui peuvent conduire à une ablation. « Bon, et vu qu'on va devoir passer pas mal de temps ensemble si on doit finir aux urgences, autant de le dire maintenant. Ne met jamais une baffe à quelqu'un, mais t'es complètement fou toi aussi. C'est le truc le plus vexant du monde, limite tu m'aurais craché dessus, je l'aurais mieux pris ! Et j'ai fait de la boxe et du MMA, et je suis pas noire, mais j'ai vécu deux ans dans la rue . Et si je t'ai agressé, ben... euh... » Je ne pouvais pas lui dire que je lui avais si ça se trouve il allait perdre son appareil génital pour un parapluie... « Je suis enceinte, j'ai pété un plomb, voilà.... Bon lève-toi on va aux urgences »
Mais pourquoi j'avais dit ça moi ?
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Mer 17 Mai - 21:52 Citer EditerSupprimer Where is my umbrella ?Park Sun Kae & Lee Jae Sang J'étais trop chanceux. Définitivement trop chanceux. Comme une guerrière qui aurait achevé sa victime, elle était repartie comme je l'avais souhaité, sans dire un mot, la tête haute. Pour être honnête si j'avais fait le même coup à un autre homme, j'aurais été aussi fière qu'elle. Mais il n'empêchait que ce soit une folle tarée jusqu'aux veines ! On ne frappait pas un inconnu qui n'avait rien fait du tout, non mais ! Ah, je devenais fou. Il faudrait que quelqu'un appelle les urgences. J'étais sûr que mes affaires étaient totalement foutues maintenant, de même que mon téléphone portable. Je ne pouvais donc pas appeler un pote pour qu'il vienne me sauver de cette situation. J'étais certain par contre qu'il se moquerait bien de moi lorsqu'il apprendra la nature de ma blessure... Mis à terre par une fille. Mais pour être honnête, mon égo n'était pas si froissé par ça. Après tout, elle avait porté un coup interdit. C'était comme si à une course, l'adversaire te faisait un croche-patte pour finir premier. Bon, dans le cas présent, ce n'était pas qu'un simple croche-patte qu'elle m'avait mis mais un coup qui pourrait bien me faire perdre ma capacité de faire des enfants. Mince. Je ne voulais pas de ça. S'il vous plaît. J'aurais jamais dû me battre en retour contre elle... En plus, je ne lui avais dit que des paroles cassantes qui lui avaient échappé du cerveau et mis une baffe. Est-ce que vous vous rendiez compte ? Pour une baffe, j'avais eu droit à un coup de poing, une menace en serrant ma gorge et un coup dans mes parties génitales. Ce n'était pas exagéré ? Œil pour œil, dent pour dent, d'accord, mais là... C'était plutôt du œil pour aiguille, dent pour tronçonneuse... Si j'avais su qu'elle était aussi folle, je me serais directement excusé après le coup de poing ! Bon dieu, sur quel genre de folle étais-je tombé... Enfin, bon débarras, j'espérais ne plus la revoir de toute ma vie ! Pour le moment cependant, je ne devrais pas me préoccuper de cette folle mais plutôt de ma blessure. Je ne savais pas du tout les mesures d'urgence à appliquer en cas de coup aux testicules. Surtout que je n'étais pas vraiment en mesure pour me renseigner, car de un, j'avais encore mal, de deux, mon portable était certainement fichu. Je regardai le ciel de pluie d'un air absent. Je voudrais bien reculer de dix minutes en arrière. Être encore en salle de classe, à vouloir vite rentrer au dortoir. Ah, si j'aurais su qu'il se serait passé ça, je ne serais jamais sorti de la salle de classe... J'étais rempli de regrets, maintenant. J'étais certes en colère envers cette folle, mais ce n'était pas vraiment mon émotion principale. Là, j'étais surtout en dépression parce que j'allais perdre ma fertilité. Je soupirai profondément, désemparé par la situation. Le pire était que je voyais les passants qui se contentaient de marcher en se demandant « mais pourquoi un si bel homme était allongé par terre ? » mais qui ne faisaient rien pour m'aider. N'y avait-il pas une seule personne altruiste dans cette ville ? Dans quelle genre de ville étais-je tombé ? Je soupirai une seconde fois, me laissant aller. Au pire, je pouvais juste mourir là... Ça m'allait aussi... « Lee Jaesang, mort d'un coup dans les testicules. Amen. » … Ouais, non, pas vraiment. Je voudrais pas voir ça d'écrit sur ma tombe. Tous mes proches seraient morts de rire. Et je ne voulais pas mourir d'une façon aussi pitoyable ! Je voulais une mort tragique moi. Ou une mort de vieillesse, oui, c'était l'idéal. De toute façon vu comment c'était parti j'étais certain de mourir ici moi... Paix à mon âme. J'espérais que je ne me réincarnerai pas en une pâquerette. Bah oui, c'était mignon les pâquerettes, mais si c'était pour être arraché par les doigts d'un enfant dès que je serais beau, non merci ! Oui, je délirais, mais vous voyez, j'apercevais déjà la lumière qui t'annonçait la fin de ta vie... J'étais en train de tomber dans le monde de la mort. Je me demandais à quoi ça ressemblait quand même...
J'entendis quelqu'un s'asseoir à côté de moi. Oh mon dieu, quelqu'un s'était dévoué à m'aider ! Je tournai lentement ma tête vers cette personne avant de reconnaître des traits très familiers. La folle ! Mais pourquoi elle était revenue ? Je fronçai des sourcils en la regardant, perplexe. Ah, je savais pourquoi ! J'étais mort en fait, et j'étais juste en train d'imaginer des choses ! Mais oui. Elle ne pouvait pas être revenue pour m'aider, ce serait du grand n'importe quoi. Pourquoi le ferait-elle d'ailleurs, elle avait envie de m'étriper tout à l'heure.... Ah. C'était pour m'achever qu'elle était revenue. Et mince. L'heure de ma mort avait définitivement sonné. Père, j'aurais adoré te comprendre avant de mourir, mais il semblerait que je ne le puisse pas. Dommage. Jaehyuk, je ne savais pas ce que tu devenais maintenant, mais j'espérais que tu grandiras bien. Juhyeon, oui, ça allait être dur de vivre sans moi, ton meilleur ami qui t'avait accompagné durant toutes ces années, mais c'était à mon tour de t'abandonner maintenant, pardon. Mes conquêtes amoureuses, je vous abandonnais aussi en plein milieu mais- whut. Elle me tendait une bouteille d'eau là. Elle était empoisonnée, c'était ça ? Je ne voyais pas d'autres explications à cette scène étrange sinon. Je la pris d'un geste perplexe, me demandant si j'étais en train de rêver. Si j'étais en train de rêver, dans ce cas, cette eau ne pouvait pas être empoisonnée. Puisque mon inconscient ne voudrait pas provoquer ma mort. N'est-ce pas, inconscient ? … Ouais, il ne me répondrait pas.
« Merci... ? » la remerciai-je avec la politesse que j'avais, moi.
Ok, ce n'était pas parce qu'elle se pointait avec une bouteille d'eau et qu'elle était en train de fouiller dans son sac pour en ressortir je ne savais quoi que j'allais changer d'avis sur elle ! C'était une tarée, c'était tout. Maintenant, je commençais à me demander si ce n'était pas une folle bipolaire, tiens. Si ça se trouvait tout à l'heure c'était sa personnalité colérique et là, c'était sa personnalité calme. Oh, mais ça tenait la route ! Ou peut-être qu'elle était schizophrène ? Aucune idée, mais je ferais mieux de ne rien dire sur ce sujet... Je rencontrai son regard après que j'ai bu de son eau qui n'était miraculeusement pas empoisonnée, puis elle commença à parler. Moi, j'écoutai ses paroles avec attention, hein, et fus encore plus perplexe. Donc j'allais devoir aller aux urgences ? Heureusement pour moi ma capacité à faire des bébés n'était pas touchée. Miracle, merci Dieu. Je ne croyais pas en Dieu mais dans cette situation il devait forcément exister, pour me faire sortir de cette situation ainsi. Copine... J'esquissai un sourire, désemparé par ce mot. Copine, j'aimerais bien en avoir une... Snif.
« Ok, d'accord... Merci... Mais j'ai pas de copine alors bon... Hahaha.... »
Je perdais un peu la tête, oui. Elle reprit la parole et commença à me faire une leçon. Je ne devais jamais mettre de baffe à quelqu'un, toutefois est-ce que je devais répliquer qu'elle ne devrait pas mettre un coup dans les parties génitales de quelqu'un et ne pas l'agresser en lui mettant un coup de poing dans la face non plus ? Je ne réfléchis pas plus là-dessus, puisque ma bouche allait parler pour moi de toute façon. Oh, elle avait fait de la boxe et du MMA. Ça expliquait pas mal de choses. J'aurais adoré avoir des cours d'un sport de combat ou d'un art martial, mais je n'avais jamais pu. Père n'aurait jamais voulu dépenser un sou pour moi. Au contraire, c'était mon frère qui avait appris comment se défendre... Quel chanceux, lui, décidément. Je soupirai une troisième fois, repensant à mes années noires. C'était vrai qu'à cette époque je me défendais plutôt bien, mais j'avais commencé à treize, quatorze piges. J'étais un gosse qui se battait contre des gosses, normal que je m'en sorte. Enfin, j'avais commencé plus tôt, si on ne prenait pas en compte toutes les bagarres que j'avais eu à l'école à cause de mon tempérament de feu. Même si ça avait plus commencé au collège. Bref. J'avais arrêté il y avait cinq ans, donc en cinq ans, ne pas s'être battu une seule fois sérieusement expliquait ma faiblesse. Je devrais peut-être me remettre aux sports de combats moi... Non, le volley-ball c'était la vie. Quoi, elle était enceinte ? On aurait pas du tout cru ! Bon bah félicitations à elle, je supposai...
« Ouais, ok, je retiens, mais j'avais une raison pour te mettre une baffe... Tu m'avais agressé en m'insultant d'enfoiré de voleur en me mettant un coup de poing, refusais d'entendre mes explications, alors je me suis énervé... Surtout que si je t'avais volé quelque chose je te l'aurais rendu après le coup de poing, mais je vivais une injustice, tu vois... P'tit conseil aussi, ne mets jamais de coups dans les parties génitales de quelqu'un non plus... J'suis en PLS là. C'était un coup interdit en plus. C'est comme si t'avais coupé l'herbe sous mon pied... Ah... »
Je soupirai une quatrième fois avant de poursuivre.
« Ah ouais, bah tu peux être fière de ton talent dans la boxe hein... Sinon ça se voit pas du tout que t'es enceinte. Tu fais un déni de grossesse ? J'ai vu ça dans une série une fois, une femme qui avait toujours un ventre plat parce qu'elle faisait un déni de grossesse. Quoique, tu me l'aurais pas dit si tu faisais un déni de grossesse. Mais dès que t'as un fœtus dans le ventre, tu t'énerves ? Les femmes c'est compliqué, décidément. »
Je ne soulignai pas le fait qu'elle ait vécu deux ans dans la rue, pas que ça m'importait peu, mais qu'elle n'aurait sûrement pas envie d'en parler. Eh ouais, je pouvais faire preuve d'empathie. Même envers une folle bipolaire... Je soupirai une cinquième fois, fatigué par les événements récents, avant de me lever, remarquant la blouse qu'elle avait. Elle était dans les services médicaux ? Oh, bah elle devait en savoir plus que moi sur le sujet alors. Peut-être qu'elle savait même ce que je risquais. Mais étrangement je préférais ne pas savoir ce que je risquais d'avoir... Je jetai ensuite un coup d’œil sur le sol, voyant ses affaires éparpillées. Un requin ? Je rêvais ou c'était un requin qu'elle avait en porte-clé ? Non, ça devait juste être une coïncidence. Elle n'était pas chez les sangos... Je me mordis la joue en sentant la douleur que j'avais au bas du corps. Je devais aller aux urgences alors que je devrais être chez moi en train de déguster un bol de nouilles bien chaud... Je soupirai une sixième fois, puis lui rendis cette veste sans poser une question.
« Merci... »
Je ne pouvais pas dire si ce merci était ironique ou sincère. Un mélange des deux, pour être honnête... © Crimson Day
J'entendis quelqu'un s'asseoir à côté de moi. Oh mon dieu, quelqu'un s'était dévoué à m'aider ! Je tournai lentement ma tête vers cette personne avant de reconnaître des traits très familiers. La folle ! Mais pourquoi elle était revenue ? Je fronçai des sourcils en la regardant, perplexe. Ah, je savais pourquoi ! J'étais mort en fait, et j'étais juste en train d'imaginer des choses ! Mais oui. Elle ne pouvait pas être revenue pour m'aider, ce serait du grand n'importe quoi. Pourquoi le ferait-elle d'ailleurs, elle avait envie de m'étriper tout à l'heure.... Ah. C'était pour m'achever qu'elle était revenue. Et mince. L'heure de ma mort avait définitivement sonné. Père, j'aurais adoré te comprendre avant de mourir, mais il semblerait que je ne le puisse pas. Dommage. Jaehyuk, je ne savais pas ce que tu devenais maintenant, mais j'espérais que tu grandiras bien. Juhyeon, oui, ça allait être dur de vivre sans moi, ton meilleur ami qui t'avait accompagné durant toutes ces années, mais c'était à mon tour de t'abandonner maintenant, pardon. Mes conquêtes amoureuses, je vous abandonnais aussi en plein milieu mais- whut. Elle me tendait une bouteille d'eau là. Elle était empoisonnée, c'était ça ? Je ne voyais pas d'autres explications à cette scène étrange sinon. Je la pris d'un geste perplexe, me demandant si j'étais en train de rêver. Si j'étais en train de rêver, dans ce cas, cette eau ne pouvait pas être empoisonnée. Puisque mon inconscient ne voudrait pas provoquer ma mort. N'est-ce pas, inconscient ? … Ouais, il ne me répondrait pas.
« Merci... ? » la remerciai-je avec la politesse que j'avais, moi.
Ok, ce n'était pas parce qu'elle se pointait avec une bouteille d'eau et qu'elle était en train de fouiller dans son sac pour en ressortir je ne savais quoi que j'allais changer d'avis sur elle ! C'était une tarée, c'était tout. Maintenant, je commençais à me demander si ce n'était pas une folle bipolaire, tiens. Si ça se trouvait tout à l'heure c'était sa personnalité colérique et là, c'était sa personnalité calme. Oh, mais ça tenait la route ! Ou peut-être qu'elle était schizophrène ? Aucune idée, mais je ferais mieux de ne rien dire sur ce sujet... Je rencontrai son regard après que j'ai bu de son eau qui n'était miraculeusement pas empoisonnée, puis elle commença à parler. Moi, j'écoutai ses paroles avec attention, hein, et fus encore plus perplexe. Donc j'allais devoir aller aux urgences ? Heureusement pour moi ma capacité à faire des bébés n'était pas touchée. Miracle, merci Dieu. Je ne croyais pas en Dieu mais dans cette situation il devait forcément exister, pour me faire sortir de cette situation ainsi. Copine... J'esquissai un sourire, désemparé par ce mot. Copine, j'aimerais bien en avoir une... Snif.
« Ok, d'accord... Merci... Mais j'ai pas de copine alors bon... Hahaha.... »
Je perdais un peu la tête, oui. Elle reprit la parole et commença à me faire une leçon. Je ne devais jamais mettre de baffe à quelqu'un, toutefois est-ce que je devais répliquer qu'elle ne devrait pas mettre un coup dans les parties génitales de quelqu'un et ne pas l'agresser en lui mettant un coup de poing dans la face non plus ? Je ne réfléchis pas plus là-dessus, puisque ma bouche allait parler pour moi de toute façon. Oh, elle avait fait de la boxe et du MMA. Ça expliquait pas mal de choses. J'aurais adoré avoir des cours d'un sport de combat ou d'un art martial, mais je n'avais jamais pu. Père n'aurait jamais voulu dépenser un sou pour moi. Au contraire, c'était mon frère qui avait appris comment se défendre... Quel chanceux, lui, décidément. Je soupirai une troisième fois, repensant à mes années noires. C'était vrai qu'à cette époque je me défendais plutôt bien, mais j'avais commencé à treize, quatorze piges. J'étais un gosse qui se battait contre des gosses, normal que je m'en sorte. Enfin, j'avais commencé plus tôt, si on ne prenait pas en compte toutes les bagarres que j'avais eu à l'école à cause de mon tempérament de feu. Même si ça avait plus commencé au collège. Bref. J'avais arrêté il y avait cinq ans, donc en cinq ans, ne pas s'être battu une seule fois sérieusement expliquait ma faiblesse. Je devrais peut-être me remettre aux sports de combats moi... Non, le volley-ball c'était la vie. Quoi, elle était enceinte ? On aurait pas du tout cru ! Bon bah félicitations à elle, je supposai...
« Ouais, ok, je retiens, mais j'avais une raison pour te mettre une baffe... Tu m'avais agressé en m'insultant d'enfoiré de voleur en me mettant un coup de poing, refusais d'entendre mes explications, alors je me suis énervé... Surtout que si je t'avais volé quelque chose je te l'aurais rendu après le coup de poing, mais je vivais une injustice, tu vois... P'tit conseil aussi, ne mets jamais de coups dans les parties génitales de quelqu'un non plus... J'suis en PLS là. C'était un coup interdit en plus. C'est comme si t'avais coupé l'herbe sous mon pied... Ah... »
Je soupirai une quatrième fois avant de poursuivre.
« Ah ouais, bah tu peux être fière de ton talent dans la boxe hein... Sinon ça se voit pas du tout que t'es enceinte. Tu fais un déni de grossesse ? J'ai vu ça dans une série une fois, une femme qui avait toujours un ventre plat parce qu'elle faisait un déni de grossesse. Quoique, tu me l'aurais pas dit si tu faisais un déni de grossesse. Mais dès que t'as un fœtus dans le ventre, tu t'énerves ? Les femmes c'est compliqué, décidément. »
Je ne soulignai pas le fait qu'elle ait vécu deux ans dans la rue, pas que ça m'importait peu, mais qu'elle n'aurait sûrement pas envie d'en parler. Eh ouais, je pouvais faire preuve d'empathie. Même envers une folle bipolaire... Je soupirai une cinquième fois, fatigué par les événements récents, avant de me lever, remarquant la blouse qu'elle avait. Elle était dans les services médicaux ? Oh, bah elle devait en savoir plus que moi sur le sujet alors. Peut-être qu'elle savait même ce que je risquais. Mais étrangement je préférais ne pas savoir ce que je risquais d'avoir... Je jetai ensuite un coup d’œil sur le sol, voyant ses affaires éparpillées. Un requin ? Je rêvais ou c'était un requin qu'elle avait en porte-clé ? Non, ça devait juste être une coïncidence. Elle n'était pas chez les sangos... Je me mordis la joue en sentant la douleur que j'avais au bas du corps. Je devais aller aux urgences alors que je devrais être chez moi en train de déguster un bol de nouilles bien chaud... Je soupirai une sixième fois, puis lui rendis cette veste sans poser une question.
« Merci... »
Je ne pouvais pas dire si ce merci était ironique ou sincère. Un mélange des deux, pour être honnête...
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Mer 24 Mai - 17:02 Citer EditerSupprimer
« Je suis enceinte, j'ai pété un plomb, voilà.... Bon lève-toi on va aux urgences »
Je suis enceinte. Ces mots raisonnaient dans ma tête et avec eux, des millions de questions. Neufs mois sans alcool. Comment allais-je tenir sans mon verre de vin du soir, et ma cuite du week-end ? C'est une période si longue, et avec les hormones qui te jouent des tours, comment veux-tu ne pas avoir envie de t'évader juste un soir. Il fallait que je trouve un autre moyen de me vider l'esprit, et la boxe ne pouvait être cet échappatoire, parce que oui, il faut aussi que je dise adieu aux sports de combats. Décidément, tous les trucs que j'aime faire ne vont pas de pair avec l'évolution de la chose. C'est un coup à ce que je replonge dans la drogue ça... Et puis, comment allait être mon corps après le passage de cet alien ? Les seins qui gonflent, le ventre qui pendouille, la peau craquée, …. Et puis, ce n'est pas que je suis tatouée de partout, mais sur une surface assez importante. Hormis le fait que déjà, à cause d'eux, je peux dire adieu à la péridurale, en plus de ça, ils seront sûrement déformé. Et la bouffe ! Il va falloir que je change totalement mes habitudes alimentaires. Finis les sushis, les tartares de saumon, les fruits de mers, et le fromage, il m'enlève tout. Manque plus qu'on découvre que le chocolat n'est pas bon pour eux, et je me pends. Déjà qu'avec le café en moins, la vie sera un enfer, sans chocolat, elle ne vaut même pas la peine d'être vécu. Comment allais-je remplacer mon rituel des trois C matinal... Le tabac ! Faut aussi que j'arrête de fumer ! Je hais ma vie, c'est officiel. Non, je hais ce truc.
Pourquoi je lui avais dit ça à lui ? Je ne sais même pas son nom, je ne le connais pas, et je lui confis ma vie comme ça. Bon, heureusement que je ne suis pas vraiment enceinte, déjà je ne sais pas qui serait le père, et je me vois mal élever un gosse alors que j'en suis encore un. En tout cas, il valait mieux pour moi qu'il pense qu'il fut seulement la victime d'une de mes sautes d'humeurs, plutôt que je me suis attaquée à lui pour un parapluie qui n'était même pas si beau que ça. Le problème, c'est que je n'avais pas vraiment d'idée de ce qu'une femme enceinte faisait, et encore moins de comment elle se comportait. Dans les films elles sont toujours enceinte de sept ou huit mois et ont un ventre énorme, le mien est plat comme une planche de pain, je ne pouvais simuler qu'un début de grossesse. Mais comment... Boh j'allais bien improviser, ça ne doit pas être si compliqué.
Enfin, pour en revenir à notre malheureux, j'étais bien contente qu'il n'est pas de copine. Non pas qu'il m'intéresse, à non. Ce n'est pas que je ne le trouve pas beau ou quoi que ce soit, non mais j'évite de me mettre avec des gars à qui j'ai cassé la gueule pour des problèmes d'éthique et tout... Non c'est surtout que ça va m'éviter le scandale de la petite amie inquiète qui allait m'insulter, me menacer de me poursuivre en justice, voir vouloir me taper, en tout cas, me prendre la tête. D'ailleurs valait mieux pas qu'il me la prenne à nouveau lui aussi, pour le moment j'étais calme mais j'ai le sang chaud, je démarre au quart de tours. En tout cas, je suis fière de lui avoir appris à ne pas gifler les gens, sauf les gosses, eux ils les méritent. Il me faisait rire à se plaindre qu'il avait mal, c'était sûrement vrai, mais pour le coup j'avais l'impression d'être plus « warrior » que lui. Je lui avais vraiment enlevée toute sa virilité, haha, j'étais fière de moi ! Mais il avait l'air gentil ce garçon, en plus il flattait mon ego, ça fait toujours du bien. Par contre, je ne me sentis pas trop bien quand il se mit à parler de ma vrai fausse grossesse... Y avait plutôt intérêt que ça se voit pas, manque plus que je fasse une grossesse nerveuse et que je me retrouve avec un ballon à la place de l'abdomen. J'ai un régime de vie assez stricte, ce n'est pas pour finir obèse à cause d'une crevette !
« Ouais, je sais, ce n'était pas cool de t'exploser les.. fin voilà. Et ce n'est pas un déni, mais un début de grossesse. Ça me rassure de savoir que je ne ressemble pas encore à un immonde hippopotame en sur-poids qui n'arrive plus à rien faire. Les femmes ne sont pas compliquées, les hommes sont justes, un peu débiles. Avec leurs spermatozoïdes de merdes qui arrivent et qui chamboulent toutes votre vie.. Bon on peut arrêter de parler de mon utérus ? C'est pas qu'on ne se connaît pas mais, je préfère mon gyneco pour ses conversations. » Il fallait vraiment qu'on parle plus de grossesse j'ai tellement peur que ça m'arrive que j'ai l'impression de vraiment l'être.
Je le remerciai au passage pour ma blouse que je lui avais jetée dessus et fourra celle-ci bien au fond de mon sac avant de mettre tout le reste qui avait plus ou moins flotté dans l'eau, dont mes clés, dessus, pour éviter que ça ne tachent tout mon sac. Bon c'était bien trop de précautions, sachant que ce dernier avait fait un séjour dans la boue aussi... Il était temps qu'on aille aux urgences, et vite. Je pris donc mon téléphone pour appeler un taxi, il était hors de question qu'on salisse ma voiture, c'était un cadeau de mon père pour mon dernier anniversaire, et vu le prix qu'elle vaut, je préfère même enlever mes chaussures avant de rentrer dedans. Je me levai et sortis de cette marre aux cochons n'osant à peine imaginer à quoi on ressemble tous les deux.
«Bouge toi, le taxi arrive, on va sauver tes testicules ! » Jamais dans ma vie, j'aurais cru dire cette phrase un jour, comme quoi rien est impossible. « Au fait, moi c'est Sun Kae, on ne c'est pas vraiment présenté en y pensant. D'ailleurs, je ne suis pas toujours comme ça.. J'ai, juste, le sang chaud on va dire.. »
Je m'approchais de la route en parlant en priant pour que le taxi ne mette pas trop de temps à pour arriver, sinon ça allait donner lieu à moment extrêmement gênant avec des conversations sur le sale temps qu'il fait depuis quelques jours, le cours de bourses, … Avant de trop m'avancer, je me fis vite arrêter par le temps, et surtout la pluie qui, elle, n'avait pas décidé de s'arrêter. C'était vraiment n'importe quoi ce temps. Inutile de chercher mon parapluie, avec toutes ses histoires, je ne l'avais toujours pas retrouvé, et à l'heure de manger, en plein milieu de semaine, je ne savais pas du tout où on allait pouvoir en trouver un... Hormis dans les mains de quelqu'un qui en a un...
« Si t'as pas de parapluie, j'espère que t'es un bon ninja ! »
J'étais loin d'être une voleuse, mais bon, la rue ça vous forge on va dire... ;)
Je suis enceinte. Ces mots raisonnaient dans ma tête et avec eux, des millions de questions. Neufs mois sans alcool. Comment allais-je tenir sans mon verre de vin du soir, et ma cuite du week-end ? C'est une période si longue, et avec les hormones qui te jouent des tours, comment veux-tu ne pas avoir envie de t'évader juste un soir. Il fallait que je trouve un autre moyen de me vider l'esprit, et la boxe ne pouvait être cet échappatoire, parce que oui, il faut aussi que je dise adieu aux sports de combats. Décidément, tous les trucs que j'aime faire ne vont pas de pair avec l'évolution de la chose. C'est un coup à ce que je replonge dans la drogue ça... Et puis, comment allait être mon corps après le passage de cet alien ? Les seins qui gonflent, le ventre qui pendouille, la peau craquée, …. Et puis, ce n'est pas que je suis tatouée de partout, mais sur une surface assez importante. Hormis le fait que déjà, à cause d'eux, je peux dire adieu à la péridurale, en plus de ça, ils seront sûrement déformé. Et la bouffe ! Il va falloir que je change totalement mes habitudes alimentaires. Finis les sushis, les tartares de saumon, les fruits de mers, et le fromage, il m'enlève tout. Manque plus qu'on découvre que le chocolat n'est pas bon pour eux, et je me pends. Déjà qu'avec le café en moins, la vie sera un enfer, sans chocolat, elle ne vaut même pas la peine d'être vécu. Comment allais-je remplacer mon rituel des trois C matinal... Le tabac ! Faut aussi que j'arrête de fumer ! Je hais ma vie, c'est officiel. Non, je hais ce truc.
Pourquoi je lui avais dit ça à lui ? Je ne sais même pas son nom, je ne le connais pas, et je lui confis ma vie comme ça. Bon, heureusement que je ne suis pas vraiment enceinte, déjà je ne sais pas qui serait le père, et je me vois mal élever un gosse alors que j'en suis encore un. En tout cas, il valait mieux pour moi qu'il pense qu'il fut seulement la victime d'une de mes sautes d'humeurs, plutôt que je me suis attaquée à lui pour un parapluie qui n'était même pas si beau que ça. Le problème, c'est que je n'avais pas vraiment d'idée de ce qu'une femme enceinte faisait, et encore moins de comment elle se comportait. Dans les films elles sont toujours enceinte de sept ou huit mois et ont un ventre énorme, le mien est plat comme une planche de pain, je ne pouvais simuler qu'un début de grossesse. Mais comment... Boh j'allais bien improviser, ça ne doit pas être si compliqué.
Enfin, pour en revenir à notre malheureux, j'étais bien contente qu'il n'est pas de copine. Non pas qu'il m'intéresse, à non. Ce n'est pas que je ne le trouve pas beau ou quoi que ce soit, non mais j'évite de me mettre avec des gars à qui j'ai cassé la gueule pour des problèmes d'éthique et tout... Non c'est surtout que ça va m'éviter le scandale de la petite amie inquiète qui allait m'insulter, me menacer de me poursuivre en justice, voir vouloir me taper, en tout cas, me prendre la tête. D'ailleurs valait mieux pas qu'il me la prenne à nouveau lui aussi, pour le moment j'étais calme mais j'ai le sang chaud, je démarre au quart de tours. En tout cas, je suis fière de lui avoir appris à ne pas gifler les gens, sauf les gosses, eux ils les méritent. Il me faisait rire à se plaindre qu'il avait mal, c'était sûrement vrai, mais pour le coup j'avais l'impression d'être plus « warrior » que lui. Je lui avais vraiment enlevée toute sa virilité, haha, j'étais fière de moi ! Mais il avait l'air gentil ce garçon, en plus il flattait mon ego, ça fait toujours du bien. Par contre, je ne me sentis pas trop bien quand il se mit à parler de ma vrai fausse grossesse... Y avait plutôt intérêt que ça se voit pas, manque plus que je fasse une grossesse nerveuse et que je me retrouve avec un ballon à la place de l'abdomen. J'ai un régime de vie assez stricte, ce n'est pas pour finir obèse à cause d'une crevette !
« Ouais, je sais, ce n'était pas cool de t'exploser les.. fin voilà. Et ce n'est pas un déni, mais un début de grossesse. Ça me rassure de savoir que je ne ressemble pas encore à un immonde hippopotame en sur-poids qui n'arrive plus à rien faire. Les femmes ne sont pas compliquées, les hommes sont justes, un peu débiles. Avec leurs spermatozoïdes de merdes qui arrivent et qui chamboulent toutes votre vie.. Bon on peut arrêter de parler de mon utérus ? C'est pas qu'on ne se connaît pas mais, je préfère mon gyneco pour ses conversations. » Il fallait vraiment qu'on parle plus de grossesse j'ai tellement peur que ça m'arrive que j'ai l'impression de vraiment l'être.
Je le remerciai au passage pour ma blouse que je lui avais jetée dessus et fourra celle-ci bien au fond de mon sac avant de mettre tout le reste qui avait plus ou moins flotté dans l'eau, dont mes clés, dessus, pour éviter que ça ne tachent tout mon sac. Bon c'était bien trop de précautions, sachant que ce dernier avait fait un séjour dans la boue aussi... Il était temps qu'on aille aux urgences, et vite. Je pris donc mon téléphone pour appeler un taxi, il était hors de question qu'on salisse ma voiture, c'était un cadeau de mon père pour mon dernier anniversaire, et vu le prix qu'elle vaut, je préfère même enlever mes chaussures avant de rentrer dedans. Je me levai et sortis de cette marre aux cochons n'osant à peine imaginer à quoi on ressemble tous les deux.
«Bouge toi, le taxi arrive, on va sauver tes testicules ! » Jamais dans ma vie, j'aurais cru dire cette phrase un jour, comme quoi rien est impossible. « Au fait, moi c'est Sun Kae, on ne c'est pas vraiment présenté en y pensant. D'ailleurs, je ne suis pas toujours comme ça.. J'ai, juste, le sang chaud on va dire.. »
Je m'approchais de la route en parlant en priant pour que le taxi ne mette pas trop de temps à pour arriver, sinon ça allait donner lieu à moment extrêmement gênant avec des conversations sur le sale temps qu'il fait depuis quelques jours, le cours de bourses, … Avant de trop m'avancer, je me fis vite arrêter par le temps, et surtout la pluie qui, elle, n'avait pas décidé de s'arrêter. C'était vraiment n'importe quoi ce temps. Inutile de chercher mon parapluie, avec toutes ses histoires, je ne l'avais toujours pas retrouvé, et à l'heure de manger, en plein milieu de semaine, je ne savais pas du tout où on allait pouvoir en trouver un... Hormis dans les mains de quelqu'un qui en a un...
« Si t'as pas de parapluie, j'espère que t'es un bon ninja ! »
J'étais loin d'être une voleuse, mais bon, la rue ça vous forge on va dire... ;)
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Re: Where is my umbrulla ? feat Jae Sang | Jeu 25 Mai - 12:38 Citer EditerSupprimer Where is my umbrella ?Park Sun Kae & Lee Jae Sang Ce n'était pas cool de me les exploser, hein ? J'espérais qu'elle ne ferait plus jamais subir ça à un autre garçon, parce que si un autre devait subir la même chose que moi, eh bien je lui souhaitais bonne chance... J'allais devoir aller à l'hôpital parce que je m'étais fait agresser sans aucune raison, mais dans quel monde est-ce que je vivais moi ? Décidément, le monde était de plus en plus corrompu... Je secouai légèrement ma tête avant de l'écouter parler de sa grossesse. Alors elle devait juste être enceinte de quelques semaines ? Mais les femmes étaient déjà aussi sensibles rien qu'à leurs débuts ? Mais qu'est-ce que ça allait être lorsqu'elle en serait à son huitième mois de grossesse ? Rien qu'en la touchant, elle giflerait son copain et l'assassinerait ? Bon dieu, je voudrais tout sauf être le petit-copain de cette folle... Paix à ton âme. J'étais avec toi, cher petit-ami ! Elle m'expliqua ensuite son point de vue sur les hommes. Les hommes étaient tous stupides ? Là, je ne pouvais qu'approuver. Entre hommes, nous étions tous des idiots qui riaient ensemble. Mais plus on était idiot, plus on était heureux ! Puisqu'on ne se prenait pas la tête. C'était pourquoi j'avais décidé d'être un idiot. Dès ma naissance. Bon ça avait eu un mauvais impact pour le reste de ma vie, mais je ne regrettais pas trop mon choix. Enfin, est-ce qu'on pouvait appeler ça un choix lorsque c'était la cellule-œuf dont j'étais tiré qui avait décidé que Jaesang serait un idiot ? Elle demanda ensuite à ne plus parler de ce sujet, et je comprenais bien pourquoi. Cela devait être gênant d'en parler avec un inconnu que l'on venait d'agresser et que l'on devait emmener aux urgences à cause de ça. Avec ma naïveté, je n'eus même pas l'ombre d'un doute qu'elle disait ça parce qu'elle n'était pas vraiment enceinte, puis acquiesçai.
« Ah ok, je vois. Je te rassure les hommes sont vraiment tous idiots ! C'est pour ça que je les kiffe. Enfin, je suis pas gay. Je trouve ça dommage d'ailleurs parce que les femmes sont trop compliquées. Je les comprends jamais. Mais c'est peut-être ça qui me pousse à les aimer. C'est triste. »
Je poussai un soupir avant de la regarder ranger ses affaires. Je remarquai ses clés au-dessus de ses affaires, et fronçai des sourcils. Elle avait bien un porte-clé d'un requin. Peut-être qu'elle était vraiment une sango.... ? … Non. On n'avait pas des cas pareils dans nos rangs quand même... La vie tous les jours aux dortoirs ne ressemblerait pas à ça sinon... Mais c'était vrai que si elle était une sango, ses sautes d'humeur et ses techniques de combat pourraient bien servir lors des combats de fraternités. J'adorerais ça, d'ailleurs ! L'avoir en alliée était plus intéressant que l'avoir en adversaire, oui... Avec toute cette histoire, j'en oublierais presque que j'avais mal à mes parties génitales. J'avais fini par m'habituer à cette horrible douleur... Ou soit, mon cerveau était si puissant qu'il arrivait à mettre la douleur de côté. Bravo, cerveau. Pour une fois qu'il faisait quelque chose de bien. Non parce qu'en général, il ne faisait que des choses inutiles et idiotes. Il faisait souvent parler ma bouche avant de me laisser réfléchir, ce qui faisait que j'étais dans ces situations horribles parfois... Comme aujourd'hui. Je me demandais pourquoi est-ce que j'avais un cerveau pareil... J'étais bien le fils qui ne servait à rien, oui.
Je me relevai de cette boue dans laquelle je devais probablement ressembler à rien du tout aussi, puis la regardai d'un air ahuri. « Bouge toi, le taxi arrive, on va sauver tes testicules ! » ? La première fois que j'entendais une phrase pareille. Étrangement, dans ce contexte, ce n'était même pas drôle. Ma situation aurait quand même été parfaite dans un film de comédie. On aurait ajouté derrière cette scène des faux rires, et fait un gros plan de mon visage qui la regardait d'un air ahuri alors que nous étions tous les deux trempés par la pluie et par la boue. D'ailleurs, au revoir mes cahiers. Ce n'était pas comme si je tenais particulièrement à eux, mais mon sac... Bon, certes, vu l'argent que je recevais chaque mois, je pouvais bien m'en acheter un autre exemplaire sans problème, mais lui, c'était mon sac, mon sac adoré qui m'avait accompagné durant toutes ces années... Aujourd'hui fut le jour où il avait le plus souffert. Amen. Je n'étais pas religieux mais je priais quand même pour lui.
Elle se présenta. Normal qu'on ne s'était pas vraiment présenté, quand elle m'abordait en m'insultant et me frappant, est-ce que j'allais vraiment penser à lui dire « Je suis Jaesang, enchanté » avec un beau sourire ? Bien sûr que non... Elle n'était pas toujours comme ça ? J'espérais bien pour elle et son entourage, les pauvres sinon... Je pensais notamment à son petit-ami avec qui elle avait eu ce bébé. Le pauvre. Enfin, c'était vrai que je n'étais pas sûr que ce soit son petit-ami. Qui savait, peut-être que c'était une grossesse qu'elle n'aurait pas voulu ? Quand on oubliait de se protéger, par exemple, en plein rapport sexuel. Avec juste un sexfriend. Eh, pas impossible. Peut-être même que c'était une mère seule car son mari l'aurait laissée toute seule à la nouvelle d'un bébé... Cela expliquerait un peu mieux ses sautes d'humeur. Enfin, je réfléchissais trop, elle devait juste être heureuse avec son copain... D'ailleurs est-ce qu'elle était mariée ? Bonne question. Je ne pouvais même pas me fier à ses possibles bagues aux doigts, en Corée du Sud c'était bien courant d'avoir une bague même en école élémentaire car c'était juste un symbole commun d'amour, pas de fiançailles. Je ne songeai alors pas à regarder ses doigts, cela me serait inutile.
« Moi c'est Jaesang ! J'espère bien pour toi et ton entourage, le pauvre sinon... »
J'avais toujours de la pitié pour ce petit-ami. J'avançai hors de ce lieu avec elle, mais elle s'arrêta rapidement dû à la pluie. Il pleuvait encore ? J'avais tellement de chance aujourd'hui ! Quel beau jour ! Je soupirai profondément. Ma douleur c'était rien à côté de tout ce qu'il m'arrivait aujourd'hui, en fait... Rien de pire ne pouvait m'arriver ouais !
« Non, j'ai pas de parapluie... Et tu penses vraiment que je vais être un ninja avec cette douleur au bas du corps ? » m'exclamai-je.
Non parce que j'aurais aimé pouvoir bouger tel un ninja, mais avec ma condition, pas sûr que j'y arrive... J'aperçus un taxi et je supposai que c'était celui qu'elle avait appelé. Je regardai la pluie, bien au courant qu'une seule seconde en-dessous allait me tremper jusqu'aux os, mais je n'avais pas le choix. Et puis ce n'était pas comme si je n'étais pas dans un piteux état, déjà. Avec cette boue sur mon corps, la pluie ne fera que me livrer une belle douche...
« Bon c'est parti. » dis-je à voix haute pour moi-même.
Je mis un pas sous la pluie, puis m'approchai rapidement du taxi. Là, j'étais totalement trempé ! Je me sentais même mal d'entrer dans un taxi avec cet état-là, mais je n'avais pas trop le choix, hein. Je préférai entrer dans la banquette arrière, je pourrais me mettre à l'aise comme ça. Après tout ce n'était pas comme si le port de la ceinture était obligatoire puisqu'il n'y en avait même pas dans les taxis, à l'arrière... J'entrai à l'intérieur puis m'enfonçai le plus loin possible à l'intérieur, laissant mes jambes s'étendre. Non pas sur la banquette mais sur l'espace laissé pour y placer ses pieds, sur tout le long. J'avais mal.
« A l'hôpital, s'il vous plaît. » © Crimson Day
« Ah ok, je vois. Je te rassure les hommes sont vraiment tous idiots ! C'est pour ça que je les kiffe. Enfin, je suis pas gay. Je trouve ça dommage d'ailleurs parce que les femmes sont trop compliquées. Je les comprends jamais. Mais c'est peut-être ça qui me pousse à les aimer. C'est triste. »
Je poussai un soupir avant de la regarder ranger ses affaires. Je remarquai ses clés au-dessus de ses affaires, et fronçai des sourcils. Elle avait bien un porte-clé d'un requin. Peut-être qu'elle était vraiment une sango.... ? … Non. On n'avait pas des cas pareils dans nos rangs quand même... La vie tous les jours aux dortoirs ne ressemblerait pas à ça sinon... Mais c'était vrai que si elle était une sango, ses sautes d'humeur et ses techniques de combat pourraient bien servir lors des combats de fraternités. J'adorerais ça, d'ailleurs ! L'avoir en alliée était plus intéressant que l'avoir en adversaire, oui... Avec toute cette histoire, j'en oublierais presque que j'avais mal à mes parties génitales. J'avais fini par m'habituer à cette horrible douleur... Ou soit, mon cerveau était si puissant qu'il arrivait à mettre la douleur de côté. Bravo, cerveau. Pour une fois qu'il faisait quelque chose de bien. Non parce qu'en général, il ne faisait que des choses inutiles et idiotes. Il faisait souvent parler ma bouche avant de me laisser réfléchir, ce qui faisait que j'étais dans ces situations horribles parfois... Comme aujourd'hui. Je me demandais pourquoi est-ce que j'avais un cerveau pareil... J'étais bien le fils qui ne servait à rien, oui.
Je me relevai de cette boue dans laquelle je devais probablement ressembler à rien du tout aussi, puis la regardai d'un air ahuri. « Bouge toi, le taxi arrive, on va sauver tes testicules ! » ? La première fois que j'entendais une phrase pareille. Étrangement, dans ce contexte, ce n'était même pas drôle. Ma situation aurait quand même été parfaite dans un film de comédie. On aurait ajouté derrière cette scène des faux rires, et fait un gros plan de mon visage qui la regardait d'un air ahuri alors que nous étions tous les deux trempés par la pluie et par la boue. D'ailleurs, au revoir mes cahiers. Ce n'était pas comme si je tenais particulièrement à eux, mais mon sac... Bon, certes, vu l'argent que je recevais chaque mois, je pouvais bien m'en acheter un autre exemplaire sans problème, mais lui, c'était mon sac, mon sac adoré qui m'avait accompagné durant toutes ces années... Aujourd'hui fut le jour où il avait le plus souffert. Amen. Je n'étais pas religieux mais je priais quand même pour lui.
Elle se présenta. Normal qu'on ne s'était pas vraiment présenté, quand elle m'abordait en m'insultant et me frappant, est-ce que j'allais vraiment penser à lui dire « Je suis Jaesang, enchanté » avec un beau sourire ? Bien sûr que non... Elle n'était pas toujours comme ça ? J'espérais bien pour elle et son entourage, les pauvres sinon... Je pensais notamment à son petit-ami avec qui elle avait eu ce bébé. Le pauvre. Enfin, c'était vrai que je n'étais pas sûr que ce soit son petit-ami. Qui savait, peut-être que c'était une grossesse qu'elle n'aurait pas voulu ? Quand on oubliait de se protéger, par exemple, en plein rapport sexuel. Avec juste un sexfriend. Eh, pas impossible. Peut-être même que c'était une mère seule car son mari l'aurait laissée toute seule à la nouvelle d'un bébé... Cela expliquerait un peu mieux ses sautes d'humeur. Enfin, je réfléchissais trop, elle devait juste être heureuse avec son copain... D'ailleurs est-ce qu'elle était mariée ? Bonne question. Je ne pouvais même pas me fier à ses possibles bagues aux doigts, en Corée du Sud c'était bien courant d'avoir une bague même en école élémentaire car c'était juste un symbole commun d'amour, pas de fiançailles. Je ne songeai alors pas à regarder ses doigts, cela me serait inutile.
« Moi c'est Jaesang ! J'espère bien pour toi et ton entourage, le pauvre sinon... »
J'avais toujours de la pitié pour ce petit-ami. J'avançai hors de ce lieu avec elle, mais elle s'arrêta rapidement dû à la pluie. Il pleuvait encore ? J'avais tellement de chance aujourd'hui ! Quel beau jour ! Je soupirai profondément. Ma douleur c'était rien à côté de tout ce qu'il m'arrivait aujourd'hui, en fait... Rien de pire ne pouvait m'arriver ouais !
« Non, j'ai pas de parapluie... Et tu penses vraiment que je vais être un ninja avec cette douleur au bas du corps ? » m'exclamai-je.
Non parce que j'aurais aimé pouvoir bouger tel un ninja, mais avec ma condition, pas sûr que j'y arrive... J'aperçus un taxi et je supposai que c'était celui qu'elle avait appelé. Je regardai la pluie, bien au courant qu'une seule seconde en-dessous allait me tremper jusqu'aux os, mais je n'avais pas le choix. Et puis ce n'était pas comme si je n'étais pas dans un piteux état, déjà. Avec cette boue sur mon corps, la pluie ne fera que me livrer une belle douche...
« Bon c'est parti. » dis-je à voix haute pour moi-même.
Je mis un pas sous la pluie, puis m'approchai rapidement du taxi. Là, j'étais totalement trempé ! Je me sentais même mal d'entrer dans un taxi avec cet état-là, mais je n'avais pas trop le choix, hein. Je préférai entrer dans la banquette arrière, je pourrais me mettre à l'aise comme ça. Après tout ce n'était pas comme si le port de la ceinture était obligatoire puisqu'il n'y en avait même pas dans les taxis, à l'arrière... J'entrai à l'intérieur puis m'enfonçai le plus loin possible à l'intérieur, laissant mes jambes s'étendre. Non pas sur la banquette mais sur l'espace laissé pour y placer ses pieds, sur tout le long. J'avais mal.
« A l'hôpital, s'il vous plaît. »
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