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I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo)
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I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Lun 22 Mai - 21:51 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
Tenue + Il est en chemin pour récupérer le petit soleil de sa vie, comme souvent les samedis où il l’emmène dès le matin pour ensuite rattraper ses nuits de sommeil perdues. Les soirs de weekends sont pour lui les plus chargés, les seuls qu’il ne peut pas choisir d’éviter et passé vingt-deux heures, il y retournerait, mais pour l’heure Na Young l’attend. En deux coups de volants, il fait crisser les pneus de sa c4 noire sur l’une des premières places de parking et en sort quelques secondes plus tard, impatient. Il est seize heures trente et il aimerait profiter un peu de son bout de chou aujourd’hui qui, depuis quelques semaines, ne rechignent plus à vouloir passer ses journées et soirées ici. C’est reposant et il a bien plus la tête tranquille en sachant qu’elle est à l’aise dans un lieu où elle passe le plus clair de son temps. C’est un avantage pour elle, une occasion de s’ouvrir aux autres enfants et de partager avec eux, sans le côté ‘école’ derrière. La garderie a autre avantage un peu plus personnel pour Il Kyung, c’est qu’il y croise souvent des mères sympathiques et parfois charmantes avec qui il apprécie de discuter. Depuis le temps, elles lui sourient et partagent volontiers leurs déboires avec leurs propres petits, pourvu qu’elles soient sans leurs maris. C’est donc toujours serein qu’il passe les portes de la garderie et il s’avance vers l’accueil avant de réclamer sa petite. La jeune femme derrière son bureau le salue et ils échangent quelques politesses avant qu’elle ne lui annonce qu’il devrait attendre un peu. Voire même, un peu beaucoup étant donné qu’une activité a vu le jour en ce beau samedi. Il jette un œil vers la salle commune et en effet, n’y voit et n’y entend personne. « Ils sont dans la cour, derrière ! Si vous voulez rester, bien sûr. » Il ne va pas repartir, puis ça le rend curieux et il acquiesce avant de s’engager dans les couloirs du bâtiment.
Plus il avance, plus il perçoit de la musique et lorsqu’il pousse la porte de la cour, y trouve quelques mamans frappant joyeusement dans leurs mains en fixant le petit rassemblement. Ses yeux glissent vers la troupe et il sourit en devinant ce qu’il se passait. Ah, il a déjà vu sa fille essayer de reproduire les pas de danse des groupes en vogue qui passent à la télé et il se sent fier à chaque fois, heureux de voir qu’elle aime presque autant danser que lui. Mais c’est une enfant et les enfants sont surtout curieux et débordants d’énergie pour la plupart, alors quoi de mieux que de les faire danser pour dépenser tout ça ? Il Kyung ne souhaite pas déranger pourtant et il salue vaguement les employés qui tentent de contrôler la troupe, puis les mères qui ont entendu son arrivée mais qui s’en détournent aussi vite. Il cherche son paquet de clopes dans la poche de sa veste et fouille rapidement les poches de son jean en se maudissant d’avoir oublié son briquet dans la voiture, sûrement. Alors il cherche de quoi y remédier en balayant la cour du regard. Na Young ne l’a encore pas vu, mais lui remarque ce jeune homme dont il entend un peu trop parler certains soirs. Lui aussi est un peu resté à l’écart et Kyung s’approche après deux ou trois hésitations. Ça fait plusieurs fois déjà qu’il se montre assez froid avec lui quand il ne fait que le saluer et récupérer Na Young avant de repartir, alors qu’il a toujours souri chaleureusement aux autres employées. A lui aussi, les premiers temps et puis, plus maintenant. Plus trop, disons. Est-ce qu’il deviendrait jaloux de l’attention que sa fille lui voue ? Ce serait ça qui le tiraille ? Il s’arrête à côté de lui et lance, l’air de rien :« excuse-moi, t’aurais du feu ? » Ce n'est sûrement pas le meilleur endroit pour fumer, d'ailleurs.
Plus il avance, plus il perçoit de la musique et lorsqu’il pousse la porte de la cour, y trouve quelques mamans frappant joyeusement dans leurs mains en fixant le petit rassemblement. Ses yeux glissent vers la troupe et il sourit en devinant ce qu’il se passait. Ah, il a déjà vu sa fille essayer de reproduire les pas de danse des groupes en vogue qui passent à la télé et il se sent fier à chaque fois, heureux de voir qu’elle aime presque autant danser que lui. Mais c’est une enfant et les enfants sont surtout curieux et débordants d’énergie pour la plupart, alors quoi de mieux que de les faire danser pour dépenser tout ça ? Il Kyung ne souhaite pas déranger pourtant et il salue vaguement les employés qui tentent de contrôler la troupe, puis les mères qui ont entendu son arrivée mais qui s’en détournent aussi vite. Il cherche son paquet de clopes dans la poche de sa veste et fouille rapidement les poches de son jean en se maudissant d’avoir oublié son briquet dans la voiture, sûrement. Alors il cherche de quoi y remédier en balayant la cour du regard. Na Young ne l’a encore pas vu, mais lui remarque ce jeune homme dont il entend un peu trop parler certains soirs. Lui aussi est un peu resté à l’écart et Kyung s’approche après deux ou trois hésitations. Ça fait plusieurs fois déjà qu’il se montre assez froid avec lui quand il ne fait que le saluer et récupérer Na Young avant de repartir, alors qu’il a toujours souri chaleureusement aux autres employées. A lui aussi, les premiers temps et puis, plus maintenant. Plus trop, disons. Est-ce qu’il deviendrait jaloux de l’attention que sa fille lui voue ? Ce serait ça qui le tiraille ? Il s’arrête à côté de lui et lance, l’air de rien :
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Mer 24 Mai - 17:36 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
Encore une énième journée à la garderie. Ça fait maintenant deux mois que tu y passes beaucoup de temps même si ces derniers temps, tu y viens beaucoup plus qu'avant. La raison est simple : ces enfants te font te sentir un peu mieux. Leur innocence, leur joie de vivre, leur douceur te permet d'oublié un peu tes problèmes à toi. Depuis que ton père a levé la main sur toi, tu as perdu un peu plus confiance en toi. Tu te sens détruit et seul la plupart du temps, même si ton frère est là derrière toi. Tu peux pas t'empêcher de penser à ce que ton père a pu dire, à ses coups, à son regard... Tu t'efforce de ne pas y penser, c'est pour quoi tu viens ici. Voir ses enfants, passer un peu de temps avec eux, ça te permet d'oublier que ta vie est un désastre en ce moment. Sans le savoir, ses petits bout de chou te redonnent le sourire, t'aide à combler ce sentiment de solitude qui te ronge. Oui, malgré ce que les gens peuvent penser, la solitude parfois te pèse. Tu aimes être seul, mais quand tu le décides. En ce moment, tu ne veux pas te retrouver seul. Sans quoi, tes problèmes ressurgissent tels des morts vivants qui sortent de leurs tombes. Au moins, quand tu es ici tu souris, tu mets tes problèmes au placard et profite des sourires et des éclats de rire que peuvent t'offrir les enfants. Au fond, t'es un peu comme eux, t'es un enfant qu'on a sur protégé et qui refuse de vivre dans son monde trop cruel. Oui, on peut dire que tu te retrouve un peu dans chacun des enfants que tu croises. Des fois, ça te fait ressurgir des souvenirs de ton enfance. Des bons souvenirs. Quand tu avais encore l'illusion d'avoir une famille normale. Parfois ça te fait sourire, parfois c'est le contraire. Tu sens un pincement au cœur et tu deviens nostalgique d'une époque qui te manque terriblement. Mais tout ça s'efface au moment où tu te retrouves avec un enfant dans les bras et que ce dernier t'offre ne serais-ce qu'un sourire. Ces enfants sont un peu ton rayon de soleil dans le chaos de ta vie.
Vous êtes maintenant dans la cour. De la musique raisonne mêlé aux clappements de mains des mamans qui se regardent le petit spectacle qui se déroule sous leur yeux. Tu souris timidement. Les enfants dansent sur la musique. Tu frappes des mains pour les encourager. Une porte s'ouvre derrière toi, tu tournes la tête pour poser ton regard sur cet homme. Ce papa que tu vois souvent venir chercher cette petite avec qui tu adores passé du temps. Sans t'en rendre compte, ton sourire s'agrandit. Tu apprécies le voir quand il vient chercher sa fille. Tu ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu'il est un jeune papa. Et que les papas qui viennent à la garderie, c'est rare. Encore moins aussi jeune. Et puis, étrangement tu aimes sa présence même s'il ne semble pas aimer la tienne. Les quelques fois où vous avez échanger quelques mots, tu as ressenti une certaine distance.
Les mamans s’esclaffent de joie. Tu repose ton attention sur les enfants qui s'amusent. Tu frappes à nouveau dans tes mains. Les voir aussi heureux te fait sourire. Tu aimerais les rejoindre et danser avec eux, mais ils ont clairement fait comprendre que c'était un spectacle sans « les grands ». Alors tu te contentes de les encourager.
Après quelques secondes, tu entends la voix du fameux papa à côté de toi. Il te demande du feu. Tu détourne ton regard des enfants pour le poser sur lui. T'affiche un air surprit. « Du feu ? » répète-tu. « Non. » dis-tu en hochant la tête pour appuyer ton propos. « Désolé. » ajoute-tu, la mine désolée. Tu te sens un peu bête de pas pouvoir lui offrir ce qu'il cherche mais les cigarettes et toi, ça fait 10. Il t'es arrivé de fumé une fois et d'en craché tes poumons à cause de la fumée. Depuis tu ne veux surtout pas retenter l'expérience. Tu regardes à nouveau la petite troupe qui danse encore et toujours. D'un coup, Na Young fait signe en votre direction et toi, comme un idiot, tu lui fais signe à ton tour oubliant que son père est là. Dès que tu prends conscience de ta connerie, tu baisses le bras aussitôt et tourne la tête vers son père. « Pardon... Je suis désolé. » t'excuse-tu, gênée. Tu te frottes l'arrière du crâne avant de venir cacher tes mains comme tu le fais à chaque fois que tu stresses ou que tu ne sais pas quoi faire. « Je pensais qu'elle me faisait signe à moi. » tu lui offre un sourire gêné, comme si tu venais de faire la gaffe du siècle. Du Hyo, tout craché ça.
Vous êtes maintenant dans la cour. De la musique raisonne mêlé aux clappements de mains des mamans qui se regardent le petit spectacle qui se déroule sous leur yeux. Tu souris timidement. Les enfants dansent sur la musique. Tu frappes des mains pour les encourager. Une porte s'ouvre derrière toi, tu tournes la tête pour poser ton regard sur cet homme. Ce papa que tu vois souvent venir chercher cette petite avec qui tu adores passé du temps. Sans t'en rendre compte, ton sourire s'agrandit. Tu apprécies le voir quand il vient chercher sa fille. Tu ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu'il est un jeune papa. Et que les papas qui viennent à la garderie, c'est rare. Encore moins aussi jeune. Et puis, étrangement tu aimes sa présence même s'il ne semble pas aimer la tienne. Les quelques fois où vous avez échanger quelques mots, tu as ressenti une certaine distance.
Les mamans s’esclaffent de joie. Tu repose ton attention sur les enfants qui s'amusent. Tu frappes à nouveau dans tes mains. Les voir aussi heureux te fait sourire. Tu aimerais les rejoindre et danser avec eux, mais ils ont clairement fait comprendre que c'était un spectacle sans « les grands ». Alors tu te contentes de les encourager.
Après quelques secondes, tu entends la voix du fameux papa à côté de toi. Il te demande du feu. Tu détourne ton regard des enfants pour le poser sur lui. T'affiche un air surprit. « Du feu ? » répète-tu. « Non. » dis-tu en hochant la tête pour appuyer ton propos. « Désolé. » ajoute-tu, la mine désolée. Tu te sens un peu bête de pas pouvoir lui offrir ce qu'il cherche mais les cigarettes et toi, ça fait 10. Il t'es arrivé de fumé une fois et d'en craché tes poumons à cause de la fumée. Depuis tu ne veux surtout pas retenter l'expérience. Tu regardes à nouveau la petite troupe qui danse encore et toujours. D'un coup, Na Young fait signe en votre direction et toi, comme un idiot, tu lui fais signe à ton tour oubliant que son père est là. Dès que tu prends conscience de ta connerie, tu baisses le bras aussitôt et tourne la tête vers son père. « Pardon... Je suis désolé. » t'excuse-tu, gênée. Tu te frottes l'arrière du crâne avant de venir cacher tes mains comme tu le fais à chaque fois que tu stresses ou que tu ne sais pas quoi faire. « Je pensais qu'elle me faisait signe à moi. » tu lui offre un sourire gêné, comme si tu venais de faire la gaffe du siècle. Du Hyo, tout craché ça.
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Jeu 25 Mai - 23:20 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
Tenue + Il est différent, ici. Il n'est pas l'homme qu'on croise le soir, ni celui qu'on côtoie lorsque sa fille n'est pas avec lui. Il est plus tolérant, plus maladroit et certainement plus gâteux lorsqu'elle est dans les parages. Il est souriant ici, Il Kyung et discret, la plupart du temps. Il rit de bon cœur avec les autres mères, mais au fond il s'est toujours un peu senti à part. Elles sont plus âgées, souvent mariées et parfois gâtées d'un ou deux enfants de plus à leur charge. Elles semblent plus à l'aise avec leur rôle, sévissant comme il le faut quand il faut, et il avoue être avare de conseils en leur compagnie. Lui, il a dû apprendre à devenir père sans l'avoir voulu au départ et il en apprend encore chaque jour. Il paraît confiant, mais il est tout sauf sûr d'être un bon père pour sa Na Young en réalité. Il accepte de sacrifier sa dignité pour lui offrir de bons plats, de beaux vêtements et une hygiène de vie convenables. Il est tendre, à l'écoute, prêt à faire des nuits blanches lorsqu'elle tombe malade ou tout simplement par peur de rater le réveil au matin. Il a un rythme de vie décalé, il peut parfois dormir jusqu'à ce que ce soit l'heure de la récupérer, mais il remercie les horaires assez flexibles de son métier. Ici, entouré de familles et de sourires, Il Kyung donne l'image d'un homme sage et aimant, assez gauche, mais sympathique et rassurant. Il inspire la confiance plutôt que les jugements, il est peut-être jeune, mais on le lui pardonne, ici.
Il est toujours surpris par l'ambiance bonne enfant qui règne entre ses murs, il en oublie souvent quel garçon il a été par le passé ou quel homme il reste aujourd’hui, en dehors. Ici, tout prend un sens différent, contraire, troublant. C'est troublant d'observer les traits de ce garçon lorsqu'il lui répond non en s'excusant. Ce n'est pas grave, c'est même sûrement une bonne chose que le plus jeune n'ait pas de quoi l'aider. Il aurait pu approcher les autres personnes présentes, mais il hausse les épaules et retire la tige de nicotine d'entre ses lèvres pour la ranger dans sa poche. N'est-ce pas finalement un prétexte pour engager la conversation ? La plus clichée de l'histoire humaine, mais la plus simple pour nier la vérité. Comme lui, il se tourne vers les enfants et sourit en les observant quelques temps, assez pour que Na Young finisse par le -ou les- repérer et agiter les deux mains dans leur direction. Il Kyung y répond aussi, attendri et il remarque que le garçon à côté, l'imite, du coin de l’œil. « Pardon... Je suis désolé. » Sa voix est particulière, il s'est déjà fait la réflexion et encore aujourd'hui, elle capte un peu trop son attention. Pourquoi s'excuse-t-il ? Le jeune père glisse son regard vers son profil. « Je pensais qu'elle me faisait signe à moi. » Et c'est adorable, en fait. Il laisse échapper un petit rire.« Tu sais, je pense qu'elle nous faisait signe. » Il insiste bien sur le 'nous', parce qu'il en est persuadé. « Elle est tout juste polie avec les adultes, d'habitude. » Continue-t-il sur le même ton plat, distrait, sans vraiment savoir pourquoi il lui confie ça. Il n'a pas besoin de savoir, après tout Na Young est une enfant parmi d'autres pour l’étudiant, non ? « Mais elle t'aime bien, tu n'as pas à te gêner pour moi. » Ça ne lui a rien fait de penser que sa fille aurait pu, même, peut-être ne vouloir saluer que Hyo. Or, quelque l'irrite quand même lorsqu'il fixe à nouveau ses traits avec insistance. Peut-être essaie-t-il de comprendre ce que Na Young lui trouve ? Il ne va pas repartir tout de suite, alors autant faire des efforts… un minimum. Il croise les bras et retourne son attention sur les enfants. « Dis-moi, elle est comment ici ? Ça restera entre nous. » Il la sait râleuse et un peu trop maligne pour une enfant de son âge, un peu princesse sur les bords et il se demande si elle se tient à carreaux ici. Après tout, c'est un côté de sa vie qu'il ne voit pas : comment elle se débrouille avec l'extérieur. C'est aussi un fait qui réveille son côté surprotecteur et qui le pousserait à la garder chez eux tout le temps, s'il le pouvait.
Il est toujours surpris par l'ambiance bonne enfant qui règne entre ses murs, il en oublie souvent quel garçon il a été par le passé ou quel homme il reste aujourd’hui, en dehors. Ici, tout prend un sens différent, contraire, troublant. C'est troublant d'observer les traits de ce garçon lorsqu'il lui répond non en s'excusant. Ce n'est pas grave, c'est même sûrement une bonne chose que le plus jeune n'ait pas de quoi l'aider. Il aurait pu approcher les autres personnes présentes, mais il hausse les épaules et retire la tige de nicotine d'entre ses lèvres pour la ranger dans sa poche. N'est-ce pas finalement un prétexte pour engager la conversation ? La plus clichée de l'histoire humaine, mais la plus simple pour nier la vérité. Comme lui, il se tourne vers les enfants et sourit en les observant quelques temps, assez pour que Na Young finisse par le -ou les- repérer et agiter les deux mains dans leur direction. Il Kyung y répond aussi, attendri et il remarque que le garçon à côté, l'imite, du coin de l’œil. « Pardon... Je suis désolé. » Sa voix est particulière, il s'est déjà fait la réflexion et encore aujourd'hui, elle capte un peu trop son attention. Pourquoi s'excuse-t-il ? Le jeune père glisse son regard vers son profil. « Je pensais qu'elle me faisait signe à moi. » Et c'est adorable, en fait. Il laisse échapper un petit rire.
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Lun 29 Mai - 1:22 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
Toi, t'oublies pas facilement les visages sûrement parce que t'as cette fâcheuse habitude d'observer les gens. A défaut d'être à l'aise avec les autres, tu les regardent en silence. Et à la garderie, outre le fait que tu aimes y passer du temps, t'aime bien prendre le temps de voir comment les mères réagissent avec leurs enfants. Certaines sont plus strictes que d'autres. Certaines te rappellent ta mère. Ta maman à toi, elle a jamais été stricte, ou juste quand il le fallait. Mais t'as pourtant pas de souvenirs d'elle entrain de hurler ou d'être sévère avec toi. Et pourtant, quand t'étais petit, t'étais un gamin bien trop agité. T'avais cette mauvaise habitude de toujours grimpé aux arbres. Tu disais que c'était pour être un super héros. Les bandes dessinées te faisaient penser qu'il te suffisait de t'accrocher à des branches d'arbres pour devenir le prochain Robin. Tu ne saurais dire le nombre de fois où ta mère t'a ordonné de redescendre pour éviter de te faire mal. Sauf que toi, t'étais comme les chats, tu savais monter aux arbres, mais en redescendre c'était autre chose. Néanmoins, à aucuns moments elle n'a haussée la voix. Elle s'inquiétait de te voir toujours te pendre aux branches comme un singe. Elle était effrayée quand elle te regardait descendre. Elle accourait vers toi quand tu finissais sur les fesses. Elle te prenait dans les bras pour ne pas te voir pleurer. Mais jamais elle n'a levé la voix. Par contre, ton père si. Mais lui, c'est une autre histoire. Une histoire que tu préfères oublier pour le moment.
Alors que le jeune papa s'adresse à toi, tu te permet de le regarder. La première fois qu'il est venu cherché sa fille, tu as été surprit. D'une, parce qu'il est rare de voir des papas venir à la garderie. De deux, il paraît plus jeune que la plupart des mamans qui passent ici. Au début t'as bien cru qu'il était le grand frère de la petite. De trois, tu ne peux pas nier qu'il t'a taper dans l’œil même si tu essaye de ne pas trop y penser. Tu te connais assez pour savoir que niveau relation avec les hommes, tu n'as pas toujours eu de chance. Le nombre de déception se comptent par dizaine.
La petite vous fait signe, mais toi comme une idiot, tu lèves la main pensant qu'elle s'adresse à toi. Tu prends vite conscience de ta connerie alors tu baisse aussitôt le bras puis tu t'excuse. Tu l'entend rire. Au moins, ta maladresse le fait rire, c'est déjà ça. « Tu sais, je pense qu'elle nous faisait signe. » ajoute-t-il, insistant bien sur le 'nous'. Timidement, tu baisses la tête regardant tes pieds. Tu restes silencieux tandis qu'il te confie que Na Young est rarement polie avec les adultes. Un sourire s'affiche alors sur ton visage avant que tu reposes ton regard sur le papa. Ça tu l'as bien remarqué. Les adultes qui travaillent avec toi te bénissent d'être là pour la 'supporter' comme ils disent. A nouveau, tu te garde bien de lui dire. Tu tournes la tête vers les enfants pendant l'espace de quelques instants. « Mais elle t'aime bien, tu n'as pas à te gêner pour moi. » continue-t-il, te fixant avec insistance. Son regard te fait te sentir mal à l'aise. Tu sens son attention posé sur toi. Tu n'oses même pas tourner la tête pour le regarder lui aussi. Tu te contente simplement de baisser encore une fois la tête et sourire, gêné. Savoir que cette petite t'aime bien te réchauffe le cœur. Peut-être même qu'elle se sent bien à tes côtés, que tu lui offres un peu de joie comme elle elle t'en apporte. « Je l'apprécie beaucoup aussi. » lâche-tu, doucement sans relever la tête. Un léger silence s'installe entre vous juste le temps pour toi de reposer ton regard sur Il Kyung. « Dis-moi, elle est comment ici ? Ça restera entre nous. » Tu tournes la tête vers la petite troupe cherchant Na Young du regard. La question semble anodine mais pourtant tu ne sais pas comment y répondre. Tu te frotte l'arrière du crâne avant de répondre. « Oh ! Avec moi, tout va bien. » Tu hausses les épaules. « On va dire que je sais comment l'apprivoiser. » C'est vrai qu'avec elle, le feeling est passer assez vite. Tu ne sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Elle fait partie de ceux avec qui tu aimes prendre le temps de t'amuser. « Pour les autres, ceux avec qui je travaille. » précise-tu en te croisant les bras. « C'est pas aussi simple. » t'accompagne tes paroles d'un léger rire. Au fond, cette petite te fait rire, elle mène la vie dure à certains adultes alors qu'elle sait être adorable avec toi, quand elle veut. « Mes collègues sont peut-être trop vieux pour la comprendre. » une nouvelle fois, tu hausses les épaules avant de te pencher légèrement vers Il Kyung. « Ou trop strictes. » chuchote-tu, en tournant la tête vers lui. Évidemment, tu plaisantes, tes collègues ne sont pas trop strictes, ils le sont comme ils sont censés l'être. Toutefois, tu restes persuadé qu'ils ne savent pas comment s'y prendre avec Na Young.
Alors que le jeune papa s'adresse à toi, tu te permet de le regarder. La première fois qu'il est venu cherché sa fille, tu as été surprit. D'une, parce qu'il est rare de voir des papas venir à la garderie. De deux, il paraît plus jeune que la plupart des mamans qui passent ici. Au début t'as bien cru qu'il était le grand frère de la petite. De trois, tu ne peux pas nier qu'il t'a taper dans l’œil même si tu essaye de ne pas trop y penser. Tu te connais assez pour savoir que niveau relation avec les hommes, tu n'as pas toujours eu de chance. Le nombre de déception se comptent par dizaine.
La petite vous fait signe, mais toi comme une idiot, tu lèves la main pensant qu'elle s'adresse à toi. Tu prends vite conscience de ta connerie alors tu baisse aussitôt le bras puis tu t'excuse. Tu l'entend rire. Au moins, ta maladresse le fait rire, c'est déjà ça. « Tu sais, je pense qu'elle nous faisait signe. » ajoute-t-il, insistant bien sur le 'nous'. Timidement, tu baisses la tête regardant tes pieds. Tu restes silencieux tandis qu'il te confie que Na Young est rarement polie avec les adultes. Un sourire s'affiche alors sur ton visage avant que tu reposes ton regard sur le papa. Ça tu l'as bien remarqué. Les adultes qui travaillent avec toi te bénissent d'être là pour la 'supporter' comme ils disent. A nouveau, tu te garde bien de lui dire. Tu tournes la tête vers les enfants pendant l'espace de quelques instants. « Mais elle t'aime bien, tu n'as pas à te gêner pour moi. » continue-t-il, te fixant avec insistance. Son regard te fait te sentir mal à l'aise. Tu sens son attention posé sur toi. Tu n'oses même pas tourner la tête pour le regarder lui aussi. Tu te contente simplement de baisser encore une fois la tête et sourire, gêné. Savoir que cette petite t'aime bien te réchauffe le cœur. Peut-être même qu'elle se sent bien à tes côtés, que tu lui offres un peu de joie comme elle elle t'en apporte. « Je l'apprécie beaucoup aussi. » lâche-tu, doucement sans relever la tête. Un léger silence s'installe entre vous juste le temps pour toi de reposer ton regard sur Il Kyung. « Dis-moi, elle est comment ici ? Ça restera entre nous. » Tu tournes la tête vers la petite troupe cherchant Na Young du regard. La question semble anodine mais pourtant tu ne sais pas comment y répondre. Tu te frotte l'arrière du crâne avant de répondre. « Oh ! Avec moi, tout va bien. » Tu hausses les épaules. « On va dire que je sais comment l'apprivoiser. » C'est vrai qu'avec elle, le feeling est passer assez vite. Tu ne sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Elle fait partie de ceux avec qui tu aimes prendre le temps de t'amuser. « Pour les autres, ceux avec qui je travaille. » précise-tu en te croisant les bras. « C'est pas aussi simple. » t'accompagne tes paroles d'un léger rire. Au fond, cette petite te fait rire, elle mène la vie dure à certains adultes alors qu'elle sait être adorable avec toi, quand elle veut. « Mes collègues sont peut-être trop vieux pour la comprendre. » une nouvelle fois, tu hausses les épaules avant de te pencher légèrement vers Il Kyung. « Ou trop strictes. » chuchote-tu, en tournant la tête vers lui. Évidemment, tu plaisantes, tes collègues ne sont pas trop strictes, ils le sont comme ils sont censés l'être. Toutefois, tu restes persuadé qu'ils ne savent pas comment s'y prendre avec Na Young.
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Mer 31 Mai - 1:58 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
Tenue + Est-ce qu’il l’impressionne ? Il se fait la réflexion en le voyant si timide devant lui, à fuir son regard ou baisser la tête et il se dit, que peut-être, sa compagnie le dérange ? Il Kyung n’est pas souvent si emprunt à engager la conversation auprès des autres, mais sa langue s’est toujours déliée plus facilement lorsque le sujet tourne autour de sa fille. Il est tout de même un peu plus sur la réserve avec les autres mamans et c’est pourquoi il a préféré rester à l’écart aujourd’hui. S’il n’était pas intrigué par le grand brun à ses côtés, il aurait juste attendu patiemment dans un coin et pourtant, il a hésité avant de l’approcher. Il y a quelque chose de différent chez ce garçon, différent des autres et quand son regard se pose sur lui, capte son sourire et ses yeux rieurs, il se surprend à le trouver beau. Le genre de beauté sincère qui dépasserait celle qu’il côtoie le soir, de ses collègues parfois trop narcissiques pour avoir à les jalouser. Ce garçon-là a l’air plus modeste, on peut envier sa candeur apparente ou même sa silhouette plus svelte, et pour avoir gagné le cœur de Na Young, il se dit que le sien doit être bon. Et c’est depuis cette impression, ces pensées étranges qu’il s’en tient aux échanges de politesse avec lui. Pas de bol, cet après-midi la garderie le retient pour il ne sait combien de temps encore et ça a été plus fort que lui. Il est curieux Il Kyung, dangereusement curieux.
Quand ce n’est pas l’étudiant, c’est Il Kyung qui évite de le regarder trop longtemps pour se concentrer sur les enfants. Il parle de sa fille avec entrain et il voit une occasion s’en savoir un peu plus, de la connaître entre ses murs ou tout simplement, de savoir pourquoi elle a tant de mal avec les grandes personnes. La réponse du jeune homme lui fait hausser un sourcil avec une trop grande suspicion. Apprivoiser sa fille chérie ? D’un côté ça l’amuse et le rassure, mais de l’autre il ne peut s’empêcher d’avoir cette petite méfiance et cette pointe de jalousie qui se sont installées dans un coin de son cœur. S’il pouvait, il garderait Na Young enfermée dans leur appartement toute sa vie, mais il n’est ni fou ni égoïste. Il ne l’interrompt pas ceci dit, il le laisse continuer et détend ses traits lorsqu’il en vient à parler des autres employés. Son regard se pose alors sur ces autres qu’il cite et il rit avec lui quand il les prétend ‘trop vieux’.« Sans doute. » Puis, quelque chose en lui tressaute et se serre quelques secondes lorsqu’il le voit s’approcher, de peu, mais assez pour qu’il le remarque. Pourquoi d’ailleurs ? Il ne fait rien d’inconventionnel, ce pauvre jeune qu’il accuse de le mettre mal à l’aise. « Ou trop strictes. » Un sourire discret déforme néanmoins ses lèvres lorsqu’il prête attention aux mots. Il ne l’est sûrement pas assez avec Na Young, il n’est peut-être pas assez présent non plus. Il perd son regard sur celui du jeune homme, mais son esprit est ailleurs et il ne s’en rend pas vraiment compte. « Elle n’a pas de mère. » Déclare-t-il alors. L’établissement le sait, la doyenne le sait, mais il se demande si l’info est passée chez tous les employés. Il y a beaucoup d’enfants inscrits ici, même s’ils ne viennent pas tous les mêmes jours et aux mêmes heures. Il baisse les yeux et les dirige vers le groupe en se massant la nuque, un peu embarrassé lorsqu’il poursuit : « je me demande si elle envie les autres enfants. » Il ne pouvait pas y échapper, elle lui aurait posé la question tôt ou tard et elle l’a fait dès ses premiers jours passés en ce lieu. Pourquoi les autres ont des mamans et pas elle ? Il ne peut pas lui dire que sa mère est partie sans même l’avoir tenu dans ses bras une seule fois. Il réserve cette honnêteté pour dans quelques années et ne fait que vanter sa chance d’être unique, pas différente, et cette explication lui a suffi. « Elle n’a que moi et ma trop grande tolérance. Je ne fais peut-être pas ce qu’il faut ? Je crois qu’inconsciemment, je l’encourage à être aussi… » Il cherche ses mots, hésite quelques secondes et va même jusqu’à faire claquer ses doigts lorsqu’il trouve le bon adjectif. « Rebelle ? » Ah, s’il devait la comparer à une héroïne Disney, ce serait certainement Merida d’ailleurs. « Merci. » D’être gentil avec elle ou de la supporter. Il lui sourit et s’éloigne alors pour se rapprocher un peu et recevoir de nouveaux signes de Na Young. Il l’encourage pendant deux bonnes minutes ou peut-être plus, avant de retourner à côté du brun. « Tu es étudiant ? » Question moins bête qu’il n’y paraît. Curiosité, et pourtant les jours d’après, il installera de la distance à nouveau.
Quand ce n’est pas l’étudiant, c’est Il Kyung qui évite de le regarder trop longtemps pour se concentrer sur les enfants. Il parle de sa fille avec entrain et il voit une occasion s’en savoir un peu plus, de la connaître entre ses murs ou tout simplement, de savoir pourquoi elle a tant de mal avec les grandes personnes. La réponse du jeune homme lui fait hausser un sourcil avec une trop grande suspicion. Apprivoiser sa fille chérie ? D’un côté ça l’amuse et le rassure, mais de l’autre il ne peut s’empêcher d’avoir cette petite méfiance et cette pointe de jalousie qui se sont installées dans un coin de son cœur. S’il pouvait, il garderait Na Young enfermée dans leur appartement toute sa vie, mais il n’est ni fou ni égoïste. Il ne l’interrompt pas ceci dit, il le laisse continuer et détend ses traits lorsqu’il en vient à parler des autres employés. Son regard se pose alors sur ces autres qu’il cite et il rit avec lui quand il les prétend ‘trop vieux’.
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Sam 3 Juin - 0:50 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
On pourrait croire que tu fuis son regard. Que tu es trop timide pour le fixer dans les yeux. Mais au fond, tu as peur de le regarder pour la simple et bonne raison que t'es complètement troubler par ce type. Tu ressens quelque chose quand il est là. Tu te sens comme déstabiliser en sa présence. Quelque chose en lui t'ébranle. Tu deviens d'un coup un garçon un peu timide qui ne sait plus où se mettre. Faire face à son regard te fait peur, alors tu l'évites. Tu le regarde quand il regarde ailleurs. Tu t'es surpris à de nombreuses reprises à le fixer sans pouvoir décrocher ton regard de lui. C'était étrange pour toi. Tu te répètes que c'est normal, que ce n'est qu'une attirance. Oui, parce que tu le sais, c'est une attirance. Cet homme t'attire. Ce n'est pas le seul. De l'attirance pour les hommes tu en éprouves souvent. Pourtant avec lui, il y a quelque chose d'autre. Un détail qui rend cette attirance unique. Tu te répète intérieurement de ne pas y penser. Tu te connais, tu t'attache beaucoup trop vite aux autres et des fois, ça te joue des tours. Tu finis par souffrir. Et tu n'en as pas envie. Pas en ce moment. Tu es bien trop faible psychologiquement. Malgré ça, tu ne peux pas t'empêcher de le dévisager, de l'observer quand il est là. A plusieurs reprises, vous avez échangez des mots, de simples échanges de politesse. Rien de plus. Tu l'as senti distant avec toi. Tu le comprenais, après tout tu n'es qu'un garçon qui s'occupe de sa fille. Un garçon qu'il croise quelques minutes à la garderie. Tout simplement. Mais toi, comment tu t'as pu te retrouvé à ressentir une attirance pour ce gars ?
En silence, tu l'écoute parler de sa fille. Tu l'avais bien vu avant cette discussion que sa fille était importante à ses yeux. Tous les parents qui viennent ici chérissent leur enfant, évidemment mais lui, tu ressens quelque chose d'unique. Tu as l'impression qu'elle est sa raison de vivre. Le rayon de soleil d'une vie remplie par l'obscurité. Alors peut-être que tu te trompe, peut-être que c'est toi qui l'imagine comme ça. C'est peut-être qu'un fantasme que tu t'es crées. Ça te plais sûrement d'imaginer ce genre de relation entre un père et sa fille. « Elle n’a pas de mère. » avoue-t-il après que tu lui ai parlé de sa fille. Tu ne le savais pas. L'idée que Na Young n'avait pas de mère ne t'as pas traversé l'esprit. Tu ressens un pincement au cœur. Tu te sens alors désolé pour cette petite mais aussi pour son père. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé pour que la petite n'ai plus de maman mais tu n'oses même pas imaginer à quel point ça peut-être difficile pour lui ou même pour elle. « je me demande si elle envie les autres enfants. » continue-t-il, embarrassé. Tu comprends alors qu'il n'a pas l'habitude de s'ouvrir sur le sujet. Tu ne dis rien par peur de dire une bêtise. Tu écoutes plus facilement que tu ne réconforte. Il poursuit ensuite disant qu'elle n'a que lui et que c'est peut-être lui qui l'encourage à être aussi rebelle. Tu souris doucement. Tu ne le vois pas comme un mauvais papa, il est maladroit, mais il semble faire beaucoup d'efforts et de sacrifices pour elle. « Je ne sais pas si elle envie les autres enfants, mais une chose est sûre, c'est que beaucoup d'enfant envie sûrement votre relation. » t'es manche, tu n'es même pas sûr s'il cherche à avoir des paroles de réconforts de ta part mais tu le fais quand même. C'est plus fort que toi. « Et son sourire ne trompe pas. » ajoute-tu en le fixant parlant de toutes les fois où Na Young sourit à pleine dents en voyant que son père est là. Il Kyung te répond simplement un merci avant de s'avancer quelques minutes vers la petite troupe pour encourager sa fille. Tu l'observe alors agir avec elle. Il a besoin de sa fille, c'est une évidence. Tu croises les bras quelques secondes restant en retrait.
Le brun revient à nouveau vers toi après quelques minutes. Il est plus bavard avec toi aujourd'hui. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu ne t'en plein pas. Au contraire. T'en redemanderais presque. Tu souris à sa question. « Oui, je suis en deuxième années de STAPS. Même si, en ce moment, je suis plus souvent ici qu'en cours. » répond-tu simplement reposant ton regard sur les enfants. Tu n'en dis pas trop, tu n'oses pas trop en dire sur toi par peur d'être trop bavard. « Et toi ? » tu te sens gêné de ne pas savoir tenir une conversation et d'être aussi peu intéressant parfois. Pas vraiment étonnant qu'il ne soit pas venu te parler avant.
En silence, tu l'écoute parler de sa fille. Tu l'avais bien vu avant cette discussion que sa fille était importante à ses yeux. Tous les parents qui viennent ici chérissent leur enfant, évidemment mais lui, tu ressens quelque chose d'unique. Tu as l'impression qu'elle est sa raison de vivre. Le rayon de soleil d'une vie remplie par l'obscurité. Alors peut-être que tu te trompe, peut-être que c'est toi qui l'imagine comme ça. C'est peut-être qu'un fantasme que tu t'es crées. Ça te plais sûrement d'imaginer ce genre de relation entre un père et sa fille. « Elle n’a pas de mère. » avoue-t-il après que tu lui ai parlé de sa fille. Tu ne le savais pas. L'idée que Na Young n'avait pas de mère ne t'as pas traversé l'esprit. Tu ressens un pincement au cœur. Tu te sens alors désolé pour cette petite mais aussi pour son père. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé pour que la petite n'ai plus de maman mais tu n'oses même pas imaginer à quel point ça peut-être difficile pour lui ou même pour elle. « je me demande si elle envie les autres enfants. » continue-t-il, embarrassé. Tu comprends alors qu'il n'a pas l'habitude de s'ouvrir sur le sujet. Tu ne dis rien par peur de dire une bêtise. Tu écoutes plus facilement que tu ne réconforte. Il poursuit ensuite disant qu'elle n'a que lui et que c'est peut-être lui qui l'encourage à être aussi rebelle. Tu souris doucement. Tu ne le vois pas comme un mauvais papa, il est maladroit, mais il semble faire beaucoup d'efforts et de sacrifices pour elle. « Je ne sais pas si elle envie les autres enfants, mais une chose est sûre, c'est que beaucoup d'enfant envie sûrement votre relation. » t'es manche, tu n'es même pas sûr s'il cherche à avoir des paroles de réconforts de ta part mais tu le fais quand même. C'est plus fort que toi. « Et son sourire ne trompe pas. » ajoute-tu en le fixant parlant de toutes les fois où Na Young sourit à pleine dents en voyant que son père est là. Il Kyung te répond simplement un merci avant de s'avancer quelques minutes vers la petite troupe pour encourager sa fille. Tu l'observe alors agir avec elle. Il a besoin de sa fille, c'est une évidence. Tu croises les bras quelques secondes restant en retrait.
Le brun revient à nouveau vers toi après quelques minutes. Il est plus bavard avec toi aujourd'hui. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu ne t'en plein pas. Au contraire. T'en redemanderais presque. Tu souris à sa question. « Oui, je suis en deuxième années de STAPS. Même si, en ce moment, je suis plus souvent ici qu'en cours. » répond-tu simplement reposant ton regard sur les enfants. Tu n'en dis pas trop, tu n'oses pas trop en dire sur toi par peur d'être trop bavard. « Et toi ? » tu te sens gêné de ne pas savoir tenir une conversation et d'être aussi peu intéressant parfois. Pas vraiment étonnant qu'il ne soit pas venu te parler avant.
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Lun 5 Juin - 0:50 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
Tenue + Il a une furieuse envie de fumer et le garçon à ses côtés n’y est pas pour rien. Il est amical et compréhensif, Il Kyung se sent écouté même s’il craint au fond de l’ennuyer. Il a sûrement mieux à faire que de rassurer un père qui se sent trop jeune. Et Il Kyung a sans doute mieux à penser que de prêter attention à cette douceur débordante que dégage le plus jeune. Il porte ses doigts sur sa poche, les roule sur la forme du paquet qui le nargue et sourit toujours en écoutant les réponses de Hyo. Ce dernier ne se rend pas compte d’à quel point ses mots le rassurent, il est même surpris qu’il ait réussi à comprendre ce lien si fort qui le lie à Na Young et c’est agréable. On l’a déjà encouragé, admiré pour son courage d’élever une petite fille seul et d’autres petites choses du genre, mais c’est la première fois qu’on lui dit qu’on pourrait les envier. La remarque sur les sourires de sa fille le soulage un peu plus. « Vraiment ? » Il le dévisage et leurs regards se croisent, une sincérité touchante se lit dans les yeux du brun et Il Kyung détourne alors les siens, ne faisant que le remercier puis se rapprocher des enfants. Ce n’est pas comme s’il cachait son affection pour Na Young après tout, il n’est sûrement pas difficile de le deviner, mais tout de même. Aussi gentilles sont les autres mères, certaines estiment que la petite aurait besoin d’une présence maternelle dans sa vie et ça le gêne, Il Kyung, parce qu’il ne cherche pas forcément à trouver sa future moitié. L’idée lui plairait, fonder une famille et voir sa fille grandir dans le bonheur, mais il lui faudrait tomber sur une femme assez mature et généreuse pour accepter d’élever une fille qui n’est pas la sienne et il ne l’a pas encore trouvé. Pire, s’il est un peu honnête avec lui-même, il dirait même qu’il ne les accepte pas. Si elles ne partent pas les premières, c’est lui qui les fait fuir. C’est amusant comme la confiance ne tient parfois à pas grand-chose… des mots justes, les paroles d’une enfant, une simple impression… et en revenant vers l’étudiant, Il Kyung ne peut nier qu’elle s’est installée entre eux. Il a confiance en ce jeune homme et il n’en a conscience qu’à moitié. Quand est-elle arrivée ? Avant ou après qu’il soit venu l’aborder ? Tout se mêle et il a une furieuse envie de fumer.
« Oui, je suis en deuxième années de STAPS. Même si, en ce moment, je suis plus souvent ici qu'en cours. » Il s’intéresse aux autres, aux enfants et aux adultes, mais il n’est que peu attentif aux gestes et aux pas de danse lorsque son attention est toute à Hyo. STAPS ? Il ouvre un peu plus grand les yeux et c’est la surprise qui déforme ses traits lorsqu’il commente : « je ne l’aurais pas cru. » Il l’aurait plutôt vu dans quelque chose de plus commun, comme la littérature ou l’économie, mais il le surprend. « Moi non, non je ne suis plus étudiant. J’étais en art de la scène, il y a longtemps. Je suis danseur, plus ou moins… » Il pianote des doigts sur ses bras, un peu nerveux même s’il fait ça bien trop souvent. Il ne fait que dire une demi-vérité, mais il ne peut pas lui confier de quelle façon il gagne sa vie, oh non, ou il ne le regarderait certainement plus de la même façon. « Une spécialité ? Tu dois pratiquer un sport j’imagine, et grand comme tu es… » Il s’écarte un peu pour l’observer sans gêne, mais Hyo n’a pas la carrure d’un basketteur. Dommage. Enfin non, pourquoi dommage ? Faites taire ses pensées. Il n’a plus fait attention aux enfants, mais les voilà désormais tous dispersés et les adultes commencent même à quitter la cour. Na Young vient enlacer ses jambes et il retient une plainte quand une femme approche le trio. « On a prévu un petit goûter, vous resterez bien ? » C’est vrai, il voulait passer du temps avec sa fille aujourd’hui, l’emmener en ville ou au parc, simplement profiter du soleil et il regarde l’heure à sa montre. Il serait cruel de lui refuser les gâteaux et autres délices préparés pour eux, alors il accepte, mais il y a toujours un détail qui le gêne et auquel il aimerait remédier. Alors, une fois revenus à l’intérieur et après avoir de nouveau laissé Na Young se mêler à ses amis, il se tourne vers Hyo et pose une main ferme sur son épaule. « Garde un œil sur elle, j’en ai pour cinq minutes. » Qu’il demande avant de sortir son paquet de cigarettes et ses clés de voiture, puis, il ne sait pas vraiment pourquoi : « sauf si tu veux me tenir compagnie. C’est presque un peu trop mondain pour moi, tout ça. » Une tentative d’humour, mais ce n’est que trop vrai et ce genre de choses l’embarrasse. Il n’a pas les mêmes centres d’intérêts que ces mères, il n’a pas de poste bien stable derrière un bureau comme les quelques pères présents, pas de mésaventures avec le four ou le dernier épisode d’un drama en vogue. Mais Hyo travaille et il n’a fait que proposer, c’est pourquoi il n’attend pas de réponse ni de voir s’il le suit lorsque le danseur sort du bâtiment. Il court droit à sa voiture, trouve le briquet, referme tout et retourne devant la bâtisse. Quand il tire une première fois sur sa cigarette, ce sont tous ses muscles qui se détendent en même temps et Dieu ce que ça fait du bien. Il est aussi sérieusement en train de se demander pourquoi il cherche autant la compagnie du plus jeune, aujourd’hui. Il se surprend à jeter un œil vers l’intérieur. Tant mieux. Pourtant, il a l’air tout sauf soulagé. Déçu ?
« Oui, je suis en deuxième années de STAPS. Même si, en ce moment, je suis plus souvent ici qu'en cours. » Il s’intéresse aux autres, aux enfants et aux adultes, mais il n’est que peu attentif aux gestes et aux pas de danse lorsque son attention est toute à Hyo. STAPS ? Il ouvre un peu plus grand les yeux et c’est la surprise qui déforme ses traits lorsqu’il commente : « je ne l’aurais pas cru. » Il l’aurait plutôt vu dans quelque chose de plus commun, comme la littérature ou l’économie, mais il le surprend. « Moi non, non je ne suis plus étudiant. J’étais en art de la scène, il y a longtemps. Je suis danseur, plus ou moins… » Il pianote des doigts sur ses bras, un peu nerveux même s’il fait ça bien trop souvent. Il ne fait que dire une demi-vérité, mais il ne peut pas lui confier de quelle façon il gagne sa vie, oh non, ou il ne le regarderait certainement plus de la même façon. « Une spécialité ? Tu dois pratiquer un sport j’imagine, et grand comme tu es… » Il s’écarte un peu pour l’observer sans gêne, mais Hyo n’a pas la carrure d’un basketteur. Dommage. Enfin non, pourquoi dommage ? Faites taire ses pensées. Il n’a plus fait attention aux enfants, mais les voilà désormais tous dispersés et les adultes commencent même à quitter la cour. Na Young vient enlacer ses jambes et il retient une plainte quand une femme approche le trio. « On a prévu un petit goûter, vous resterez bien ? » C’est vrai, il voulait passer du temps avec sa fille aujourd’hui, l’emmener en ville ou au parc, simplement profiter du soleil et il regarde l’heure à sa montre. Il serait cruel de lui refuser les gâteaux et autres délices préparés pour eux, alors il accepte, mais il y a toujours un détail qui le gêne et auquel il aimerait remédier. Alors, une fois revenus à l’intérieur et après avoir de nouveau laissé Na Young se mêler à ses amis, il se tourne vers Hyo et pose une main ferme sur son épaule. « Garde un œil sur elle, j’en ai pour cinq minutes. » Qu’il demande avant de sortir son paquet de cigarettes et ses clés de voiture, puis, il ne sait pas vraiment pourquoi : « sauf si tu veux me tenir compagnie. C’est presque un peu trop mondain pour moi, tout ça. » Une tentative d’humour, mais ce n’est que trop vrai et ce genre de choses l’embarrasse. Il n’a pas les mêmes centres d’intérêts que ces mères, il n’a pas de poste bien stable derrière un bureau comme les quelques pères présents, pas de mésaventures avec le four ou le dernier épisode d’un drama en vogue. Mais Hyo travaille et il n’a fait que proposer, c’est pourquoi il n’attend pas de réponse ni de voir s’il le suit lorsque le danseur sort du bâtiment. Il court droit à sa voiture, trouve le briquet, referme tout et retourne devant la bâtisse. Quand il tire une première fois sur sa cigarette, ce sont tous ses muscles qui se détendent en même temps et Dieu ce que ça fait du bien. Il est aussi sérieusement en train de se demander pourquoi il cherche autant la compagnie du plus jeune, aujourd’hui. Il se surprend à jeter un œil vers l’intérieur. Tant mieux. Pourtant, il a l’air tout sauf soulagé. Déçu ?
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Ven 9 Juin - 22:49 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
C'est étrange mais, contrairement aux autres fois, cette discussion te met plus à l'aise. Tu ne sens pas la distance qu'il y a habituellement quand vous parlez tous les deux. Tu le sens quelque peu froid d'habitude. Tu ne le dis pas bien sur, mais ce genre de situation peut te braqué, te fermé. Alors les quelques fois où vous avez pu échanger quelque mots, tu as fais de ton mieux pour paraître le plus naturel possible. Mais la discussion que vous entretenez aujourd'hui semble totalement différente des précédentes. Peut-être que le fait de parler de sa fille l'aide à se libérer un peu plus. Peut-être qu'il est plus à l'aise quand on parle de sa fille. Tu ne le blâme pas, tu es pareil. Tous les sujets sont bons tant que l'ont ne parle pas de toi. Tu ne sais pas pourquoi il est si difficile de parler de toi, sûrement parce que tu manques cruellement de confiance en toi. Que tu redoutes la bourde. Que tu crains le jugement, le regard que l'ont peut porter sur toi. Oui, pour toi parler aux autres, c'est toujours un peu difficile. C'est souvent l'une des principales cause de tes angoisses. Tu anticipes tout. Tu imagines souvent le pire. Alors tu paniques. Tu ne comptes pas le nombre de fois avant tes matchs de baseball où tu t'es retrouvé à vomir tes tripes avant de rentrer sur le terrain. Tu ne comptes pas non plus le nombre de fois où tu as séché les cours pour ne pas avoir à faire un exposé devant la classe toute entière. Pourtant, là c'est une simple conversation mais tu ne peux pas t'empêcher de te dire que tes mots paraissent maladroits. Tu te mets dans la tête de ce jeune papa et tu te vois à travers ses yeux. Tu te trouves nul, du coup, tu te dis qu'il pense sûrement la même chose de toi. C'est ton mal être qui parle. C'est lui qui te fait penser que les gens te voient tous comme toi tu te vois. Enfin, c'est ce qu'on te répète souvent. T'aimerais bien y croire, ça te permettrait d'être moins manche.
Voilà que tu révèles que tu es en STAPS, le regard d'Il Kyung se pose sur toi, ses yeux s'écarquillent de surprise. Sa réaction est positive, enfin tu l'espères. Tu oses lui demander ce qu'il fait lui. C'est vrai, après tout tu ne sais pas. Tu ne penses pas qu'il soit à l'université, bien qu'elle soit immense, tu l'aurais forcément croisé. « Moi non, non je ne suis plus étudiant. J’étais en art de la scène, il y a longtemps. Je suis danseur, plus ou moins… » Cette fois-ci, c'est toi qui est surprit. Tu l'imaginais plutôt dans quelques choses de plus... manuel disons. Tu te contiens, par peur d'être un peu trop indiscret, de ne pas lui demander ce qui a bien pu le faire arrêter ses études. Tu ne voudrais pas jeter un froid dans la conversation. « Oh ! » lâche-tu finalement prêt à répondre quand Kyung revient à toi te demandant qu'elle spécialité tu pratiques. Il t'observe d'un rapide coup d’œil. Tu peux pas t'empêcher de sourire nerveusement. Il s'imagine sûrement que tu es footballeur ou peut-être même basketteur. « Je fais du baseball. C'est moi qui lance les balles. » dis-tu alors, brisant l'image qu'il s'était sûrement projeter de toi. Tu n'as pas honte du sport que tu pratiques, bien au contraire. Tu te sens bien dans tes pompes quand t'es sur le terrain. Et t'es réputé pour être un sacré bon lanceur. Quelques secondes passent avant que tu prennes conscience que les enfants sont déjà tous rentrés. Na Young vient câliner son père. Tu ne peux retenir le sourire qui s'affiche sur ton visage en voyant la scène. Une de tes collègues s'approche de vous pour te rappeler qu'il y a une goûter prévu après ce petit spectacle. Tu perds ton sourire avant de venir claquer ta main contre ton front. Ça t'étais complètement sorti de la tête. Tu soupçonne cette conversation d'y être pour quelque chose. Vous quittez alors la cour pour entrer à l'intérieur. La petite ne perd pas une seconde pour aller rejoindre ses amis tandis que la main de son père vient fermement se poser sur ton épaule. « Garde un œil sur elle, j’en ai pour cinq minutes. » te dit-il, tu agites la tête lui confirmant qu'il peut compter sur toi. Et puis, il ajoute : « sauf si tu veux me tenir compagnie. C’est presque un peu trop mondain pour moi, tout ça. » tu regardes les autres adultes puis le brun puis les autres adultes. Mais quand tu tournes la tête, Kyung n'est plus là. Ça serait mentir que de dire que tu ne veux pas aller le rejoindre, mais tu ne veux pas non plus abuser. Alors tu rejoins tes collègues, tu es au travail, tu ne peux pas faire comme bon te chante. Na Young s'approche de toi. « Il est où papa ? » tu t'accroupis pour être à sa hauteur. « Il est dehors. Tu veux le rejoindre ? Je peux t'emmener jusqu'à lui, si tu veux. » tu penches la tête sur le côté avant de lui adresser une fin sourire. Au fond de toi, tu espères qu'elle dira oui, au moins tu auras une excuse pour sortir. Pourquoi tu te retrouves à avoir autant le besoin de passer du temps avec cet homme ? « Je veux papa. » dit-elle avec une petit moue, elle tend même les bras vers toi. Tu l'attrapes alors dans tes bras et la porte. « Oh attend ! » t'exclame-tu en regardant alors le buffet où se trouve tous les gâteaux. Tu te diriges vers ce dernier pour y attraper quelques confiseries. Et puis, tu détales vers la sortie. Tu pousses la porte avec la petite dans les bras que tu déposes tout de suite à terre pour qu'elle aille courir vers son père. « Je crois que les trucs un peu trop mondain, c'est pas pour elle non plus. » tu lâche un éclat de rire en la regardant courir vers lui. Doucement, tu t'avances vers le duo, les gâteaux mit en évidence devant toi. « Si tu ne viens pas aux gâteaux, c'est les gâteaux qui viennent à toi. » tu tends une confiserie à Na Young avant de relever ton regard vers Il Kyung à qui tu offres à son tour un gâteau. « C'est peut-être un peu moins mondain comme ça, non ? » tu lui offre un sourire tendre. Tu tentes de tenir son regard mais tu le fuis très rapidement pour regarder Na Young. Tu es bien content qu'elle soit là, avec vous, entre vous même. Seul avec lui, tu te serais senti bien plus mal à l'aise. Et déstabilisé.
Voilà que tu révèles que tu es en STAPS, le regard d'Il Kyung se pose sur toi, ses yeux s'écarquillent de surprise. Sa réaction est positive, enfin tu l'espères. Tu oses lui demander ce qu'il fait lui. C'est vrai, après tout tu ne sais pas. Tu ne penses pas qu'il soit à l'université, bien qu'elle soit immense, tu l'aurais forcément croisé. « Moi non, non je ne suis plus étudiant. J’étais en art de la scène, il y a longtemps. Je suis danseur, plus ou moins… » Cette fois-ci, c'est toi qui est surprit. Tu l'imaginais plutôt dans quelques choses de plus... manuel disons. Tu te contiens, par peur d'être un peu trop indiscret, de ne pas lui demander ce qui a bien pu le faire arrêter ses études. Tu ne voudrais pas jeter un froid dans la conversation. « Oh ! » lâche-tu finalement prêt à répondre quand Kyung revient à toi te demandant qu'elle spécialité tu pratiques. Il t'observe d'un rapide coup d’œil. Tu peux pas t'empêcher de sourire nerveusement. Il s'imagine sûrement que tu es footballeur ou peut-être même basketteur. « Je fais du baseball. C'est moi qui lance les balles. » dis-tu alors, brisant l'image qu'il s'était sûrement projeter de toi. Tu n'as pas honte du sport que tu pratiques, bien au contraire. Tu te sens bien dans tes pompes quand t'es sur le terrain. Et t'es réputé pour être un sacré bon lanceur. Quelques secondes passent avant que tu prennes conscience que les enfants sont déjà tous rentrés. Na Young vient câliner son père. Tu ne peux retenir le sourire qui s'affiche sur ton visage en voyant la scène. Une de tes collègues s'approche de vous pour te rappeler qu'il y a une goûter prévu après ce petit spectacle. Tu perds ton sourire avant de venir claquer ta main contre ton front. Ça t'étais complètement sorti de la tête. Tu soupçonne cette conversation d'y être pour quelque chose. Vous quittez alors la cour pour entrer à l'intérieur. La petite ne perd pas une seconde pour aller rejoindre ses amis tandis que la main de son père vient fermement se poser sur ton épaule. « Garde un œil sur elle, j’en ai pour cinq minutes. » te dit-il, tu agites la tête lui confirmant qu'il peut compter sur toi. Et puis, il ajoute : « sauf si tu veux me tenir compagnie. C’est presque un peu trop mondain pour moi, tout ça. » tu regardes les autres adultes puis le brun puis les autres adultes. Mais quand tu tournes la tête, Kyung n'est plus là. Ça serait mentir que de dire que tu ne veux pas aller le rejoindre, mais tu ne veux pas non plus abuser. Alors tu rejoins tes collègues, tu es au travail, tu ne peux pas faire comme bon te chante. Na Young s'approche de toi. « Il est où papa ? » tu t'accroupis pour être à sa hauteur. « Il est dehors. Tu veux le rejoindre ? Je peux t'emmener jusqu'à lui, si tu veux. » tu penches la tête sur le côté avant de lui adresser une fin sourire. Au fond de toi, tu espères qu'elle dira oui, au moins tu auras une excuse pour sortir. Pourquoi tu te retrouves à avoir autant le besoin de passer du temps avec cet homme ? « Je veux papa. » dit-elle avec une petit moue, elle tend même les bras vers toi. Tu l'attrapes alors dans tes bras et la porte. « Oh attend ! » t'exclame-tu en regardant alors le buffet où se trouve tous les gâteaux. Tu te diriges vers ce dernier pour y attraper quelques confiseries. Et puis, tu détales vers la sortie. Tu pousses la porte avec la petite dans les bras que tu déposes tout de suite à terre pour qu'elle aille courir vers son père. « Je crois que les trucs un peu trop mondain, c'est pas pour elle non plus. » tu lâche un éclat de rire en la regardant courir vers lui. Doucement, tu t'avances vers le duo, les gâteaux mit en évidence devant toi. « Si tu ne viens pas aux gâteaux, c'est les gâteaux qui viennent à toi. » tu tends une confiserie à Na Young avant de relever ton regard vers Il Kyung à qui tu offres à son tour un gâteau. « C'est peut-être un peu moins mondain comme ça, non ? » tu lui offre un sourire tendre. Tu tentes de tenir son regard mais tu le fuis très rapidement pour regarder Na Young. Tu es bien content qu'elle soit là, avec vous, entre vous même. Seul avec lui, tu te serais senti bien plus mal à l'aise. Et déstabilisé.
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Mar 13 Juin - 14:04 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
Tenue + Ce n’était qu’un jeune homme ordinaire au début, il ne le voyait pas plus différemment que les autres employés de la garderie. Il s’en est même méfié un peu de s’être attaché si vite à sa fille, ou peut-être était-ce l’inverse et il ne pouvait nier sa curiosité pour lui dès lors. Il l’a souvent regardé, observé avec Na Young lorsqu’il venait la chercher et au fil des semaines, cette vision l’apaisait. Il avait beau éviter de s’attarder en esquivant les conversations, il ne pouvait ignorer la gentillesse et la douceur que lui inspirait le garçon et il ne saurait dire à partir de quand, mais ses impressions ont fini par changer. Aujourd’hui encore, il trouve une certaine aisance à lui parler alors que d’ordinaire, ils paraissent tous deux si réservés… Hyo l’est encore, il le ressent d’une certaine manière, mais peut-il lui en vouloir quand c’est lui qui l’évite toujours ? Pourquoi d’ailleurs ? Il le sait au fond de lui, mais refuse de l’admettre même dans ses propres pensées. Parce que c’est ridicule, absurde, impossible et qu’il est sûr de lui. Non, il n’a jamais regardé un homme comme il regarde les femmes. Il n’a jamais trouvé beau un homme comme il le pense maintenant, ça n’a jamais été troublant disons. Il se sentirait presque embarrassé de savoir qu’il lui est de bonne compagnie, mais c’est bien ça le souci, il n’en sait rien et ne veut pas le savoir. Il préférerait même le déranger. N’est-ce que de la politesse de parler un peu avec lui ? « Je fais du baseball. C'est moi qui lance les balles. » Il Kyung hoche la tête, impressionné mais non moins intéressé par sa réponse, même s’il n’y connaît strictement rien à ce sport. « Je vois. » Et sa réponse est brève parce qu’ils se font interrompre l’instant d’après. Il Kyung hésite, mais en voyant le regard de sa fille s’illuminer, il ne peut pas se résoudre à la priver d’un bon goûter et il décide alors de rester. Pire, il ne sait pas d’où il sort cette audace, mais il propose à Hyo de lui tenir compagnie… non mais, où est passée sa résolution de "je ne veux rien savoir" ? Il aurait dû en profiter pour s’en éloigner, pas lui demander de se rapprocher… et il n’est même pas soulagé lorsqu’il finit seul devant le bâtiment. Il se sent à la fois honteux et déçu, mais en rien rassuré, au contraire, ses réactions l’inquiètent deux fois plus. Jusqu’à ce que la porte s’ouvre et qu’il en sursaute légèrement, son cœur manquant un battement alors qu’il pose les yeux sur le duo, la tête complètement vide et il ne sait pas s’il est ravi ou nerveux, peut-être bien les deux.
« C’est mieux comme ça, oui. » Il vient caresser la tête de sa fille en écoutant le plus jeune et hocher de la tête pour acquiescer, machinalement. C’est un peu moins mondain comme ça, en effet… C’est même plus agréable. Un sentiment de familiarité le submerge alors qu’il passe son regard de sa petite fille au jeune homme, un sourire tendre sur les lèvres. Il est si distrait qu’il laisse la cigarette se consumer seule sur quelques millimètres, préférant même accepter le gâteau qu’on lui tend. « Merci. » Il laisse tomber la cendre avant de reporter la tige entre ses lèvres pour une inhalation plus grande que les précédentes, comme s’il cherchait à s’ôter quelques douces pensées de la tête ou au contraire, leur donner une excuse d’exister. Il se dit aussi que la fête est finie et qu’ils ne vont pas tarder à rentrer, mais il n’est plus si pressé. Il pourrait remercier le garçon pour sa gentillesse, s’excuser de l’avoir monopolisé et s’en aller, juste comme ça, mais il n’en a plus envie. « Donc, t’es un lanceur. Un bon ? » Pas qu’il sous-entend qu’il pourrait être mauvais, alors il précise : « t’aimes le Baseball au point d’en faire ton avenir ? » Il étudie en STAPS après tout, ce ne serait pas étonnant. Il tire une nouvelle taffe et détourne la tête pour expirer la fumée loin des deux autres pour ne pas les importuner. « Je fais du basket depuis le lycée, mais je n’aurais jamais tenu en pro. C’est trop de pression. » Il pose les yeux sur Hyo et ne s’en détourne plus jusqu’à ce que leur regard se croise à nouveau. Il le soutient et s’y perd quelques secondes, même en sachant ce qu’il dirait ensuite, il reste silencieux quelques temps. Ce serait la lumière du jour qui les rendent si clairs ? Il s’est déjà fait la réflexion plus tôt. De sacrés beaux yeux. « Puis, il y a eu Na Young. J’aurais été forcé d’abandonner… enfin, c’est ce que j’aurais choisi. » Comme il a choisi de tout arrêter pour se consacrer à elle. C’est vrai, il aurait pu laisser la garde à ses grands-parents ou chercher à la faire adopter. Il aurait pu s’en décharger et continuer sa vie comme il l’entendait, mais non. Lorsqu’elle est arrivée dans sa vie, si douce et si fragile, il a tout de suite eu envie de la protéger. Il est tombé raide dingue de cette gosse lorsqu’elle l’a regardé pour la première fois en serrant son doigt dans les siens, tout fins et tout petits… Que ne ferait-il pas pour elle ? Il baisse finalement les yeux en rompant le contact avec ceux de l’étudiant et jette sa cigarette pas tout à fait finie, mais il n’en ressent plus le besoin et l’écrase sous son pied. Le gâteau aussi a vite disparu tel le gourmand qu’il est, et il se penche pour venir attraper sa fille qui tend les bras vers lui. Il la soulève avec aisance et la soutient avec un seul bras. « Je suis désolé de t’avoir autant dérangé. Si tu dois y retourner, je ne te retiens pas. On va- » Na Young s’agite alors et se contorsionne pour regarder Hyo. « Noooon pas déjà ! Attends ! » Et elle gigote encore pour descendre, alors Il Kyung la relâche et elle se rue derrière le brun en tirant sur le bas de son haut pour qu’il se baisse. « Je veux faire l’avion avant ! T’es plus grand, je vole plus haut avec toi, siteuplaiiit ? » Et il n’a jamais été aussi ravi de voir sa fille faire un caprice. Il aura tout le temps ensuite pour regretter.
« C’est mieux comme ça, oui. » Il vient caresser la tête de sa fille en écoutant le plus jeune et hocher de la tête pour acquiescer, machinalement. C’est un peu moins mondain comme ça, en effet… C’est même plus agréable. Un sentiment de familiarité le submerge alors qu’il passe son regard de sa petite fille au jeune homme, un sourire tendre sur les lèvres. Il est si distrait qu’il laisse la cigarette se consumer seule sur quelques millimètres, préférant même accepter le gâteau qu’on lui tend. « Merci. » Il laisse tomber la cendre avant de reporter la tige entre ses lèvres pour une inhalation plus grande que les précédentes, comme s’il cherchait à s’ôter quelques douces pensées de la tête ou au contraire, leur donner une excuse d’exister. Il se dit aussi que la fête est finie et qu’ils ne vont pas tarder à rentrer, mais il n’est plus si pressé. Il pourrait remercier le garçon pour sa gentillesse, s’excuser de l’avoir monopolisé et s’en aller, juste comme ça, mais il n’en a plus envie. « Donc, t’es un lanceur. Un bon ? » Pas qu’il sous-entend qu’il pourrait être mauvais, alors il précise : « t’aimes le Baseball au point d’en faire ton avenir ? » Il étudie en STAPS après tout, ce ne serait pas étonnant. Il tire une nouvelle taffe et détourne la tête pour expirer la fumée loin des deux autres pour ne pas les importuner. « Je fais du basket depuis le lycée, mais je n’aurais jamais tenu en pro. C’est trop de pression. » Il pose les yeux sur Hyo et ne s’en détourne plus jusqu’à ce que leur regard se croise à nouveau. Il le soutient et s’y perd quelques secondes, même en sachant ce qu’il dirait ensuite, il reste silencieux quelques temps. Ce serait la lumière du jour qui les rendent si clairs ? Il s’est déjà fait la réflexion plus tôt. De sacrés beaux yeux. « Puis, il y a eu Na Young. J’aurais été forcé d’abandonner… enfin, c’est ce que j’aurais choisi. » Comme il a choisi de tout arrêter pour se consacrer à elle. C’est vrai, il aurait pu laisser la garde à ses grands-parents ou chercher à la faire adopter. Il aurait pu s’en décharger et continuer sa vie comme il l’entendait, mais non. Lorsqu’elle est arrivée dans sa vie, si douce et si fragile, il a tout de suite eu envie de la protéger. Il est tombé raide dingue de cette gosse lorsqu’elle l’a regardé pour la première fois en serrant son doigt dans les siens, tout fins et tout petits… Que ne ferait-il pas pour elle ? Il baisse finalement les yeux en rompant le contact avec ceux de l’étudiant et jette sa cigarette pas tout à fait finie, mais il n’en ressent plus le besoin et l’écrase sous son pied. Le gâteau aussi a vite disparu tel le gourmand qu’il est, et il se penche pour venir attraper sa fille qui tend les bras vers lui. Il la soulève avec aisance et la soutient avec un seul bras. « Je suis désolé de t’avoir autant dérangé. Si tu dois y retourner, je ne te retiens pas. On va- » Na Young s’agite alors et se contorsionne pour regarder Hyo. « Noooon pas déjà ! Attends ! » Et elle gigote encore pour descendre, alors Il Kyung la relâche et elle se rue derrière le brun en tirant sur le bas de son haut pour qu’il se baisse. « Je veux faire l’avion avant ! T’es plus grand, je vole plus haut avec toi, siteuplaiiit ? » Et il n’a jamais été aussi ravi de voir sa fille faire un caprice. Il aura tout le temps ensuite pour regretter.
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Re: I don't know how I feel, or I don't want to (ft. hyo) | Ven 16 Juin - 16:30 Citer EditerSupprimer
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Hyo & Kyung
Tu ne sais pas ce qu'il te prend. Tu cherches à comprendre pourquoi tu es si heureux de parler avec lui. Et tu aimerais aussi savoir pourquoi tu es si gentil avec lui comme ça. Où est passé ta résolution de ne pas t'attacher si vite ? Tu t'étais promis de te protéger. De ne pas nourrir tes faux espoirs. De toujours faire attention. T'attacher aux gens rapidement, c'est l'un de tes plus gros problèmes. Tu souffre encore des nombreuses déceptions. Des gens t'ont blessés et tu as encore du mal à t'en remettre. Et puis, en ce moment tu es fragile, bien plus qu'à ton habitude. Avec ce que ton père t'a fait, tu n'as pas envie de souffrir à nouveau. Mais à croire que tu ne peux pas vraiment refoulé ta nature. Tu es Hyo, le garçon qui s'attache aux autres facilement. Tu ne peux pas t'en empêcher. Tu sais que c'est dû à un manque d'affection. La peur d'être seul aussi. Alors quand quelqu'un fait preuve d'un peu de gentillesse, tu t'y accroche et tu lui donne un peu trop. Dans ce genre de cas ta gentillesse et tout autant un défaut qu'une qualité. Au final, tu souffres toujours. Pourtant, au vu de ton état actuel, la discussion et la familiarité que tu ressens avec Kyung te fait du bien. Elle comble un vide. Elle te donne un peu d'énergie. Elle te prouve aussi que la vie peut savoir te sourire parfois et que dans ces moments-là il faut savoir lui sourire en retour. Ces moments ne sont pas éternels. Il faut en profiter. Et c'est ce que tu fais. Tu le regretteras plus tard, peut-être ou peut-être pas. Le temps te le dira.
Kyung quitte la pièce pour sortir fumer et toi, tu te retrouves seul avec la petite et les autres enfants. Tu veux le rejoindre mais tu n'as aucunes excuses pour quitter la pièce. Par miracle, Na Young veut voir son père, alors toi, ni une ni deux tu lui propose de le rejoindre et avant de partir tu prends quelques gâteaux et quitte la pièce. La gamine est pour ainsi dire ton excuse pour le rejoindre sans paraître trop collant. Tu ne supporterais pas de passer pour le garçon dont on arrive pas à se débarrasser. Bien qu'il est proposé que tu le rejoignes, tu ne veux pas être un boulet. Vous passez la porte, Na Young et toi, et ni une ni deux la petite cours vers son père. Tu ne peux pas t'empêcher de sourire face au duo. Ensuite, tu viens offrir les gâteaux à Na Young puis à Kyung. « Pas de quoi. » répond-tu simplement quand il te remercie. Pour toi, c'est normal d'agir comme ça. C'est comme ça que tu es, tu es gentil. Et tu ne te vois pas autrement. Tu baisses un court instant la tête vers la petite qui semble se régaler. « Donc, t’es un lanceur. Un bon ? T’aimes le Baseball au point d’en faire ton avenir ? » tu relèves la tête pour le regarder droit dans les yeux. « Bon, je ne sais pas. » commence-tu par dire en rigolant modestement. « Mais je me débrouille bien, oui. » Jamais tu ne diras que tu es bon. Ton entraîneur te répète pourtant souvent que tu sais envoyer les balles où il faut et à une vitesse ahurissante. Mais tu continues de croire que c'est complètement faux, qu'il y a meilleur que toi dans l'équipe. Tu baisse les yeux vers le sol, cette fois. « Je rêve de devenir joueur professionnel. » ta main vient masser ta nuque. « Même si je me suis fait à l'idée que ça resterait qu'un rêve. » Oui, tu es défaitistes sur ce coup-là, mais tu le sais que tes chances sont minimes. La Corée n'est pas réputée pour être la nation du baseball. Tu sais bien que ton rêve d'enfant restera une douce illusion. « Je fais du basket depuis le lycée, mais je n’aurais jamais tenu en pro. C’est trop de pression. » Kyung prend la parole, tu repose ton regard sur lui. Tu le sens te regarder avec insistance et tes pensées s'agitent. Est-il entrain de lire en toi ? Découvre-t-il quelque chose ? Ou es-tu seulement parano ? Tes idées tourbillonnent au même titre que la fumée de sa cigarette. Puis tu te concentre sur ce qu'il dit. Tu es étonné d'apprendre qu'il fait du basket. Encore une fois, tu ne l'aurais pas vu faire ce genre de sport. « Oh ? » laisse-tu alors échapper. Et puis, il continue. « Puis, il y a eu Na Young. J’aurais été forcé d’abandonner… enfin, c’est ce que j’aurais choisi. » Tu quittes son regard pour venir posé le tien sur la petite à qui tu souris. Voir ce papa vouloir sacrifier autant pour sa fille, te fais sourire. Tu trouves ça beau. « Il y a parfois des choses qui méritent notre attention. Et nos sacrifices. » dis-tu à l'égard de Na Young. Quelques secondes s'écoulent avant que Kyung reprenne la parole. « Je suis désolé de t’avoir autant dérangé. Si tu dois y retourner, je ne te retiens pas. On va- » commence-t-il alors que sa fille s'agite dans ses bras. Tu fronces les sourcils avant de comprendre qu'elle veut descendre. Elle se rue vers toi, tirant ton haut pour que tu la prennes dans les bras. « Je veux faire l’avion avant ! T’es plus grand, je vole plus haut avec toi, siteuplaiiit ? » Tu souris à pleine dent en la regardant. Tu te baisse pour venir l'attraper. « Comment je pourrais résister à tant de gentillesse, mh ? » lui dis-tu avant de jeter un coup d’œil à son père. Puis tu soulèves la petite à l'aide de tes bras frêles. « Prête au décollage ? » Sans lui laisser le temps de répondre tu mimes le bruit des moteurs d'un avion et tu te mets à tourner. La petite écarte les bras. On l'entend même rire. Tu fais ça une bonne minute avant de revenir la prendre dans tes bras. « Vous voilà arrivé à destination, mademoiselle. » Un nouveau sourire s'affiche sur ton visage avant que tu viennes t'approcher de son père pour lui rendre sa fille. Tu ne te rend même pas compte que tu entres dans son espace, dans sa bulle sans aucunes gênes. Alors aussitôt que la petite est dans ses bras, tu t'éloignes de quelques pas, gêné. Tu as peut-être été un peu trop familier. Tu espères ne pas avoir brisé la confiance qui s'était installée entre vous depuis quelques minutes.
Kyung quitte la pièce pour sortir fumer et toi, tu te retrouves seul avec la petite et les autres enfants. Tu veux le rejoindre mais tu n'as aucunes excuses pour quitter la pièce. Par miracle, Na Young veut voir son père, alors toi, ni une ni deux tu lui propose de le rejoindre et avant de partir tu prends quelques gâteaux et quitte la pièce. La gamine est pour ainsi dire ton excuse pour le rejoindre sans paraître trop collant. Tu ne supporterais pas de passer pour le garçon dont on arrive pas à se débarrasser. Bien qu'il est proposé que tu le rejoignes, tu ne veux pas être un boulet. Vous passez la porte, Na Young et toi, et ni une ni deux la petite cours vers son père. Tu ne peux pas t'empêcher de sourire face au duo. Ensuite, tu viens offrir les gâteaux à Na Young puis à Kyung. « Pas de quoi. » répond-tu simplement quand il te remercie. Pour toi, c'est normal d'agir comme ça. C'est comme ça que tu es, tu es gentil. Et tu ne te vois pas autrement. Tu baisses un court instant la tête vers la petite qui semble se régaler. « Donc, t’es un lanceur. Un bon ? T’aimes le Baseball au point d’en faire ton avenir ? » tu relèves la tête pour le regarder droit dans les yeux. « Bon, je ne sais pas. » commence-tu par dire en rigolant modestement. « Mais je me débrouille bien, oui. » Jamais tu ne diras que tu es bon. Ton entraîneur te répète pourtant souvent que tu sais envoyer les balles où il faut et à une vitesse ahurissante. Mais tu continues de croire que c'est complètement faux, qu'il y a meilleur que toi dans l'équipe. Tu baisse les yeux vers le sol, cette fois. « Je rêve de devenir joueur professionnel. » ta main vient masser ta nuque. « Même si je me suis fait à l'idée que ça resterait qu'un rêve. » Oui, tu es défaitistes sur ce coup-là, mais tu le sais que tes chances sont minimes. La Corée n'est pas réputée pour être la nation du baseball. Tu sais bien que ton rêve d'enfant restera une douce illusion. « Je fais du basket depuis le lycée, mais je n’aurais jamais tenu en pro. C’est trop de pression. » Kyung prend la parole, tu repose ton regard sur lui. Tu le sens te regarder avec insistance et tes pensées s'agitent. Est-il entrain de lire en toi ? Découvre-t-il quelque chose ? Ou es-tu seulement parano ? Tes idées tourbillonnent au même titre que la fumée de sa cigarette. Puis tu te concentre sur ce qu'il dit. Tu es étonné d'apprendre qu'il fait du basket. Encore une fois, tu ne l'aurais pas vu faire ce genre de sport. « Oh ? » laisse-tu alors échapper. Et puis, il continue. « Puis, il y a eu Na Young. J’aurais été forcé d’abandonner… enfin, c’est ce que j’aurais choisi. » Tu quittes son regard pour venir posé le tien sur la petite à qui tu souris. Voir ce papa vouloir sacrifier autant pour sa fille, te fais sourire. Tu trouves ça beau. « Il y a parfois des choses qui méritent notre attention. Et nos sacrifices. » dis-tu à l'égard de Na Young. Quelques secondes s'écoulent avant que Kyung reprenne la parole. « Je suis désolé de t’avoir autant dérangé. Si tu dois y retourner, je ne te retiens pas. On va- » commence-t-il alors que sa fille s'agite dans ses bras. Tu fronces les sourcils avant de comprendre qu'elle veut descendre. Elle se rue vers toi, tirant ton haut pour que tu la prennes dans les bras. « Je veux faire l’avion avant ! T’es plus grand, je vole plus haut avec toi, siteuplaiiit ? » Tu souris à pleine dent en la regardant. Tu te baisse pour venir l'attraper. « Comment je pourrais résister à tant de gentillesse, mh ? » lui dis-tu avant de jeter un coup d’œil à son père. Puis tu soulèves la petite à l'aide de tes bras frêles. « Prête au décollage ? » Sans lui laisser le temps de répondre tu mimes le bruit des moteurs d'un avion et tu te mets à tourner. La petite écarte les bras. On l'entend même rire. Tu fais ça une bonne minute avant de revenir la prendre dans tes bras. « Vous voilà arrivé à destination, mademoiselle. » Un nouveau sourire s'affiche sur ton visage avant que tu viennes t'approcher de son père pour lui rendre sa fille. Tu ne te rend même pas compte que tu entres dans son espace, dans sa bulle sans aucunes gênes. Alors aussitôt que la petite est dans ses bras, tu t'éloignes de quelques pas, gêné. Tu as peut-être été un peu trop familier. Tu espères ne pas avoir brisé la confiance qui s'était installée entre vous depuis quelques minutes.
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