Page 2 sur 2 • 1, 2
Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥ ft. Cha(ton)
Invité
Invité
Re: Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥ ft. Cha(ton) | Mer 5 Juil - 16:59 Citer EditerSupprimer
Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥ Zhang Hera & Cha David |
Le souhait glacé et meurtrier de la vice présidente ne manqua pas de provoquer un frisson le long de l’échine de l’américain. Depuis que la singapourienne l’avait intégré (de force) à cette mission –suicide-, l’esprit de David avait été parcouru par maintes et maintes idées de sabotages, ou même de fuite ! Et oui, la survie avant tout ! Mais cette sentence glacial confirmait également ses craintes : la survie avant tout. Ne rien faire était sans doute le meilleur moyen pour le sportif de s’en sortir vivant, et si la chance était avec lui, -ce qui n’avait pas trop été le cas pour le moment, mais l’optimisme de David ne cessait d’espérer,- entier !
Si, embarqué contre son gré dans cette aventure, le jeune matheux commençait à percevoir quelques unes des facettes de la personnalités d’Hera, elle n’en restait pas moins une énigme pour lui, et sans doute plus que la plupart des représentantes du sexe féminin, qui suffisaient en général pour le rendre perplexe.
Etait-ce par ce qu’il n’avait jamais eu de femme dans son entourage proche comme certains le prétendaient ? Pour être sincère, le jeune homme l’ignorait, et d’ailleurs, il ne s’était jamais posé la question. Si le lendemain, le gouvernement américain annonçait que les femmes venaient en réalité d’une autre planète, David serait loin d’être le premier surpris ! Cela serait tout de même une explication pour le moins plausible au vu de leur étrangeté. Et les quelques petites amies qu’il avait eut n’avaient en rien changé cette idée. Surement parce que ces relations n’avaient été que superficielles, créées artificiellement sous un prétexte quelconque pour lier brièvement deux âmes qui n’avaient rien à ce dire. C’était sans doute pour cela que l’américain ne comprenait pas en quoi l’amour était si merveilleux, parce qu’il n’était jamais tombé amoureux.
Pour en revenir au sujet initial, les femmes étaient pour le sportif une énigme qui n’était pas prête de se résoudre, et surtout pas avec Zhang Hera.
Car si le jeune homme avait compris qu’il ne fallait pas se fier à son sourire charmeur, que son angélique minois cachait des idées démoniaques, et que sa respectée vice présidente était d’une sournoiserie qu’il était difficile d’imaginer afin de parvenir à ses fins, tous ces éléments n’étaient en réalités que des pièces éparses et minuscules d’un puzzles dont il ne pouvait percevoir ni les limites, ni l’envergure.
L’américain faillit soupirer, mais il s’interrompit lorsque son regard sombre tomba sur le visage enchanté d’Hera, son cerveau à moitié anesthésié par l’angoisse retransmettant lentement les paroles de la jeune femme à sa conscience. Elle avait l’air… captivée. Non pas l’air, elle était captivée. Ces animaux qu’il craignait donc plus que tout étaient donc aussi splendides et fascinants ? L’incident qui avait faillit lui couter son bras l’avait-il donc empêcher tout ce temps de profiter du spectacle magnifique d’était l’observation de crocodiles à l’état sauvage, évoluant en toute liberté dans les bayous de la Louisiane, sa terre d’enfance ? Avait-il vraiment passé toutes ces années à vivre avec ce traumatisme, attendant que la douce voix de la vice présidente des gumiho lui révèle la vérité ?
David y croyait presque, il se sentait comme emporté par l’émotion de la singapourienne. Prit d’un élan, il tourna à son tour la tête vers ces animaux qu’il avait si injustement considéré durant toutes ces année, et …
Non.
L’ébauche de sourire qui avait commencer à s’esquisser sur ses lèvres se transforma en une fraction de seconde en une grimace de peur et de dégout. David frissonna, détournant les yeux de ces animaux du diable, se frottant les bras comme pour se réchauffer. Il avait raison depuis le début, comment avait il pu se laisser duper par la voix mélodieuse de la singapourienne ? Comment avait-il pu laisser sa voix de sirène lui faire penser que les énormes crocs acérés de ces créatures démoniaques étaient quelque chose de fascinant ? Que leur corps écailleux, rugueux et court sur patte était quelque chose d’élégant et de magnifique.
Sa vision des choses, biaisé par un traumatisme ? Absolument pas, et aux yeux de David, c’était surement Hera la plus traumatisée des deux ; Et oui, il ne voyait pas d’autre solution pour aimer à ce point ces reptiles bien trop massif.
« Ouais, ‘fin c’était surtout leur appétit pour mon bras qu’était impressionnant.. » Marmonna finalement l’américain, sans dissimuler une grimace qui révélait sans peine l’avis qu’il avait sur ces bestioles.
Il eu à peine le temps de finir se phrase que les doigts de Hera avaient accroché son bras et l’entrainaient derrière lui, ne manquant pas de le faire trébucher –et oui, bienvenue dans la vie de Cha David !-. Cette dernière se retrouva en moins d’une seconde devant la porte. Etaient ils si près d’elle depuis le début ? Mais à quoi le renard avait il donc pensé, il aurait du en profiter pour se décaler légèrement, profitant de la transe de la renarde. Ou mieux ! La laisser parler toute seule pendant qu’il allait saboter la serrure –il aurait réussit, il heureusement ou malheureusement- assez douer pour casser les choses- ! Mais quel idiot ! Quel idiot !
Ses iris sombres parcoururent la place déserte à la recherche d’une aide quelconque. Pourquoi n’y avait il personne pour voir ces magnifiques animaux quand le jeune homme en avait besoin ! Pourquoi personne ne sentait l’attraction de ces fascinantes créatures alors que ça pourrait lui sauver la vie ?
Dans ce genre de plan, c’était toujours à ce moment que quelqu’un arrivait pour tout foutre en l’air, et lancer les protagoniste dans une course effrénée si ces derniers n’avaient pas prévus une parade imparable.
Est-ce que la chance elle même n’osait pas contrarier Zhang Hera, sachant qu’elle finirait toujours pas avoir le dernier mot ?
La clé tournant directement dans la serrure sembla le lui confirmer, et c’est comme un condamné à mort montant au gibet qu’il se senti tirer à l’intérieur, ses yeux fébriles rivés sur le dos des reptiles qui évoluaient paisiblement dans l’eau boueuse.
Adieu, Monde cruel !
Si, embarqué contre son gré dans cette aventure, le jeune matheux commençait à percevoir quelques unes des facettes de la personnalités d’Hera, elle n’en restait pas moins une énigme pour lui, et sans doute plus que la plupart des représentantes du sexe féminin, qui suffisaient en général pour le rendre perplexe.
Etait-ce par ce qu’il n’avait jamais eu de femme dans son entourage proche comme certains le prétendaient ? Pour être sincère, le jeune homme l’ignorait, et d’ailleurs, il ne s’était jamais posé la question. Si le lendemain, le gouvernement américain annonçait que les femmes venaient en réalité d’une autre planète, David serait loin d’être le premier surpris ! Cela serait tout de même une explication pour le moins plausible au vu de leur étrangeté. Et les quelques petites amies qu’il avait eut n’avaient en rien changé cette idée. Surement parce que ces relations n’avaient été que superficielles, créées artificiellement sous un prétexte quelconque pour lier brièvement deux âmes qui n’avaient rien à ce dire. C’était sans doute pour cela que l’américain ne comprenait pas en quoi l’amour était si merveilleux, parce qu’il n’était jamais tombé amoureux.
Pour en revenir au sujet initial, les femmes étaient pour le sportif une énigme qui n’était pas prête de se résoudre, et surtout pas avec Zhang Hera.
Car si le jeune homme avait compris qu’il ne fallait pas se fier à son sourire charmeur, que son angélique minois cachait des idées démoniaques, et que sa respectée vice présidente était d’une sournoiserie qu’il était difficile d’imaginer afin de parvenir à ses fins, tous ces éléments n’étaient en réalités que des pièces éparses et minuscules d’un puzzles dont il ne pouvait percevoir ni les limites, ni l’envergure.
L’américain faillit soupirer, mais il s’interrompit lorsque son regard sombre tomba sur le visage enchanté d’Hera, son cerveau à moitié anesthésié par l’angoisse retransmettant lentement les paroles de la jeune femme à sa conscience. Elle avait l’air… captivée. Non pas l’air, elle était captivée. Ces animaux qu’il craignait donc plus que tout étaient donc aussi splendides et fascinants ? L’incident qui avait faillit lui couter son bras l’avait-il donc empêcher tout ce temps de profiter du spectacle magnifique d’était l’observation de crocodiles à l’état sauvage, évoluant en toute liberté dans les bayous de la Louisiane, sa terre d’enfance ? Avait-il vraiment passé toutes ces années à vivre avec ce traumatisme, attendant que la douce voix de la vice présidente des gumiho lui révèle la vérité ?
David y croyait presque, il se sentait comme emporté par l’émotion de la singapourienne. Prit d’un élan, il tourna à son tour la tête vers ces animaux qu’il avait si injustement considéré durant toutes ces année, et …
Non.
L’ébauche de sourire qui avait commencer à s’esquisser sur ses lèvres se transforma en une fraction de seconde en une grimace de peur et de dégout. David frissonna, détournant les yeux de ces animaux du diable, se frottant les bras comme pour se réchauffer. Il avait raison depuis le début, comment avait il pu se laisser duper par la voix mélodieuse de la singapourienne ? Comment avait-il pu laisser sa voix de sirène lui faire penser que les énormes crocs acérés de ces créatures démoniaques étaient quelque chose de fascinant ? Que leur corps écailleux, rugueux et court sur patte était quelque chose d’élégant et de magnifique.
Sa vision des choses, biaisé par un traumatisme ? Absolument pas, et aux yeux de David, c’était surement Hera la plus traumatisée des deux ; Et oui, il ne voyait pas d’autre solution pour aimer à ce point ces reptiles bien trop massif.
« Ouais, ‘fin c’était surtout leur appétit pour mon bras qu’était impressionnant.. » Marmonna finalement l’américain, sans dissimuler une grimace qui révélait sans peine l’avis qu’il avait sur ces bestioles.
Il eu à peine le temps de finir se phrase que les doigts de Hera avaient accroché son bras et l’entrainaient derrière lui, ne manquant pas de le faire trébucher –et oui, bienvenue dans la vie de Cha David !-. Cette dernière se retrouva en moins d’une seconde devant la porte. Etaient ils si près d’elle depuis le début ? Mais à quoi le renard avait il donc pensé, il aurait du en profiter pour se décaler légèrement, profitant de la transe de la renarde. Ou mieux ! La laisser parler toute seule pendant qu’il allait saboter la serrure –il aurait réussit, il heureusement ou malheureusement- assez douer pour casser les choses- ! Mais quel idiot ! Quel idiot !
Ses iris sombres parcoururent la place déserte à la recherche d’une aide quelconque. Pourquoi n’y avait il personne pour voir ces magnifiques animaux quand le jeune homme en avait besoin ! Pourquoi personne ne sentait l’attraction de ces fascinantes créatures alors que ça pourrait lui sauver la vie ?
Dans ce genre de plan, c’était toujours à ce moment que quelqu’un arrivait pour tout foutre en l’air, et lancer les protagoniste dans une course effrénée si ces derniers n’avaient pas prévus une parade imparable.
Est-ce que la chance elle même n’osait pas contrarier Zhang Hera, sachant qu’elle finirait toujours pas avoir le dernier mot ?
La clé tournant directement dans la serrure sembla le lui confirmer, et c’est comme un condamné à mort montant au gibet qu’il se senti tirer à l’intérieur, ses yeux fébriles rivés sur le dos des reptiles qui évoluaient paisiblement dans l’eau boueuse.
Adieu, Monde cruel !
Invité
Invité
Re: Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥ ft. Cha(ton) | Sam 15 Juil - 20:37 Citer EditerSupprimer
Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥
ft. Cha(ton)
Sublime frisson, délicieuse sensation lorsque qu’au bout de la clé, prolongement de ses doigts, Hera sentit le verrou se décrocheter. Elle jubila intérieurement, réfrénant un petit gémissement de plaisir. Du bout de ses lèvres, elle se mordit la lèvre inférieure comme pour se museler. Difficile de dire ce qui la grisait le plus. La perspective d’une nouvelle rencontre avec des crocodiles ? Le frisson de la transgression ? Le parfum du danger ? Car aussi déterminée, aussi confiante qu’elle pouvait être, la brunette n’en connaissait pas moins les risques potentiels. Petite fille à l’image sage ne l’était pas temps. Elle ne le montrerait seulement pas car ce genre de surprise et de secret faisait partie des mystères de sa personnalité. Finalement, bien que le démon d’antan se soit nettement assagi, elle aimait toujours se parer d’un certain masque. Etre cataloguée comme une intellectuelle, une coincée rigide, ne lui conférait que d’autant plus l’occasion et le plaisir de rembarrer tous ceux qu’elle déconcertait, qu’elle estomaquait en poussant souvent le vice et le danger bien plus loin qu’eux. Assurément sa fierté la conduisait dans bien des pièges et des situations impossibles, cependant, si elle était honnête avec elle-même, Hera reconnaitrait qu’elle y trouvait bien son compte également. Pour preuve, en vérité, la folie que le renard et sa vice-présidente s’apprêtait à commettre n’était que purement le fruit de la volonté de cette dernière. David n’avait fait que refuser de la croire. Hera avait en conséquence eu à coeur de lui prouver le contraire sans même qu’il ne la mette réellement au défi de pousser le vice aussi loin. De plus, il suffisait d’observer juste une poignée de secondes l’expression sur le visage de l’un puis de l’autre pour y lire sans l’ombre d’un doute qu’elle seule trouvait satisfaction à la situation ! Et quelle satisfaction ! Ses yeux étincelaient ! Elle était démente, oui assurément. Son attrait pour défier la peur ne semblait pas s’apaiser avec la maturité. Au contraire, si les Gumiho lui avaient permis de porter un regard bien différent sur le monde et sur-elle, certaines facettes de son caractère en avait été également renforcée : à l’instar de son imprudence. Et puis, autant se rendre à l’évidence, la vue ou proximité des reptiles avait une forte tendance à lui faire perdre tout endettement. Tout comme il y en fut un temps avec l’appel du large. Peut-être était-ce cela aussi qu’il lui manquait ? La présence de l’océan, la sensation de l’air marin, les remous des vagues sous un bateau… Tout ce qu’elle aimait tant auparavant. Son amour de la navigation tombé dans les ténèbres de la phobie… Peut-être qu’à travers les reptiles, Hera essayait de renouer avec un morceau d’elle-même, de sa vie passé. L’allégresse qui caressa sa peau lorsqu’elle poussa la porte d’accès à l’enclos la renvoya à ses intrusions non-autorisées dans le parc des crocodiles de son père. Certes, à la maison, au-delà de la porte blindée, il y avait encore un balcon de sécurité. Cependant, la demoiselle en avait également franchi la limite à plusieurs reprises, même si à une exception près, elle ne s’était plus aventurée jusqu’à une proximité trop étroite avec les prédateurs.
Fin sourire aux lèvres, iris pétillants, elle tourna la tête en direction de son malheureux partenaire d’aventure et lui murmura :
« On peut y aller ! »
Pour lui signifier d’être discret, Hera monta son index devant sa bouche. La renarde franchit alors le seuil interdit. Ils touchaient presque au but ! La chance était avec eux : ni soigneurs, ni visiteurs à l’horizon pour le moment. Ils n’avaient pas besoin de beaucoup de temps, juste une poignée de minutes à peine pour prendre une photographie. La porte se referma derrière eux après que la jeune femme ait bien veillé à ne pas laisser la clé dans la serrure côté extérieur. Pour cela, elle ne faisait nullement confiance à son comparse. Son coeur battant d’excitation, avant de pénétrer plus loin dans l’enclos, Hera prit quelques secondes d’analyse de l’environnement. Elle retint brièvement le renard qui en vérité ne s’apprêtait probablement pas à la devancer.
« Soyons prudents tout de même, » dit-elle sereinement, à David, ne doutant de rien.
Après tout, ils n’étaient pas là pour se suicider non plus. Bien qu’élevé en captivité et accoutumé à la présence de soigneurs, ces crocodiles n’en demeuraient pas moins de potentiels prédateurs. Comme tous animaux, il fallait veiller à l’angle et l’attitude à adopter pour les approcher. De pas avoir peur, mais ne pas foncer tête baissée non plus ! Les deux renards n’étaient qu’invités sur leur territoire. Les reptiles se tenaient pour certains sur le monticule par-delà le plan d’eau. Un seul sommeillait au soleil, à la lisière entre le bassin et la terre ferme. Quelques dizaines de mètres le séparaient des deux visiteurs. Analyse effectuée, Hera fit signe à David de la suivre. De toute façon, ils n’avaient pas de temps à perdre à se cacher de la vue de potentiels visiteurs. S’ils venaient à se faire prendre, l’égérie prétendrait que le soigneur auquel elle avait dérobé la clé les y avait autorisé. Sa parole contre la sienne, son argent et son influence contre son insignifiance, il perdrait. Arrivée plus qu’à une dizaine de mètre, la jeune femme signala à son partenaire de s’arrêter.
« Prends ton appareil et fais un premier cliché, histoire qu’on est une preuve et que cela puisse servir d’exemple au prochain qui remettra ma parole en cause ! »
Elle continua encore sur quelques pas et prit la pose afin que le prétendu photographe puisse la capturer avec l’imposant reptile en fond à ses côtés. Photo prise, la renarde le rejoignit. Ils auraient pu en rester là mais…
« Tu crois qu’on peut s’approcher un peu plus près ? »
Son regard s’était à nouveau reporter sur l’animal. Cette occasion n’était-elle pas trop exceptionnelle pour la laisser filer aussi bêtement ? Pour ne pas la tenter ? Hera prit alors David par le poignet et l’entraina à sa suite, d’un pas précautionneux mais assuré :
« Si tu flippes, tu as le droit de t’uriner dessus mais interdit de crier, si tu t’agites, ça pourrait les énerver, » lui conseilla-t-elle fermement à voix basse.
Elle pouvait sentir son pouls totalement en panique sous ses doigts, mais il ne devait surtout pas manifester sa panique. Même si elle n’égalait pas celle dans l’eau, il ne valait surtout pas sous-estimer la vitesse d’un crocodile sur la terre ferme et encore moins sur une aussi faible distance que celle qui le séparait désormais d’eux…
Réussite : Paisible et immobile, le crocodile semblant à demi-assoupi laisse venir jusqu’à lui…
Échec : À leur approche, le reptile commence à entrouvrir la gueule, agiter queue et tête, il vaut mieux reculer !
La Doyenne
★★★★★ CROWNED SHAKER
Pseudo : El Staffo.
Célébrité : Faceless Bitch.
Crédits : Sohaline (Avatar)
Messages : 25373
Âge : 38
Célébrité : Faceless Bitch.
Crédits : Sohaline (Avatar)
Messages : 25373
Âge : 38
Re: Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥ ft. Cha(ton) | Sam 15 Juil - 20:37 Citer EditerSupprimer
Le membre 'Zhang Hera' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'ACTION & ATTAQUE !' :
________________________________
Ton pire cauchemar mais en pire.
'ACTION & ATTAQUE !' :
Invité
Invité
Re: Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥ ft. Cha(ton) | Sam 26 Aoû - 17:23 Citer EditerSupprimer
Avec une grimace plus qu’équivoque, l’américain se laissa entrainer-se laissa tirer- par la singapourienne, une pensée d’adieu à ses amis, à son bro qui serait sûrement là pour poser une peluche de crocodile sur sa tombe, et à ses parents. Ses deux papas seraient-ils surprit qu’il ait une fin aussi stupide qu’irresponsable, quand ils recevront sa lettre après sa disparition, leur disant d’aller chercher dans le ventre de l’un des crocodiles du grand parc de Séoul –le plus hyperactif de l’enclos- ? Alors que ses potentiels derniers instants approchaient à grands pas, c’était avec étonnement que David constatait que la seule question qu’il se posait, était quel genre de gosse il avait été.
Insupportable surement, bien qu’heureusement pour le couple Cha, le garçonnet n’avait jamais été un génie du crime et un réservoir d’idées farfelues comme l’était son meilleur ami. Aussi bien caché que cette qualité pouvait l’être chez le sportif, il était finalement une personne assez cartésienne, et n’avait –à son grand désarroi- pas beaucoup d’imagination.
Mais cela ne l’avait guère empêché d’être un sacré casse-cou malgré son caractère peureux, et avec son énergie débordante, il avait enchainé bêtises et idioties avec brio et innocences de longues années durant. Malgré tout, il doutait sincèrement n’avoir jamais fait quelque chose d’aussi insensé, stupide et dangereux.
Et pourtant, il avait vécu presque cinq ans avec Yu Yong Sun !
Mais toutes ces douces et tendre pensées s’évanouir rapidement quand David posa les yeux sur la bête. Il long frisson lui parcouru l’échine, tandis qu’il blanchissant de trois teinte d’un coup, plus efficace que si on l’avait lavé à la javelle ! Il senti ses boyaux s’entrelacer lentement en un scoubidou géant, sans que ces yeux ne parviennent a quitter la créature monstrueuse qui se trouvait à présent à moins d’une douzaine de mètres de lui.
Si l’américain avait eu des sueurs froides à contempler de l’autre côté d’une glace ces créatures qui auraient du se contenter de peupler l’Australie, avec le reste de la faune et la flore la plus dangereuse du monde, sans rien pour arrêter cette bête qui pèse en moyenne 360kilos –aux Etats Unis-. Il était sincèrement ravi que la singapourienne ait confiance en sa stature en cas de soucis-bien qu’il doutait également sincèrement de ce fait, mais là n’était pas la question pour le moment- , mais en cas de soucis, ce n’était pas sur les muscles de ses bras que le matheux comptait, mais sur ceux de ses jambes ! La vitesse moyenne de ses bestioles étant de 17 kilomètres heure, l’athlète avait des chances de s’en sortir ! Et si vous vous questionnez de la manière dont le grand dadais connaît toutes ces données, elle est ont ne peut plus simple, en effet, le jeune homme conservait un souvenir marquant, pour ne pas dire traumatisant d’un exposé de l’un de ses camarades de classe au début du collège, alors qu’ils devaient faire une présentation sur leur animal préféré, et ce grand fou avait choisit le crocodile. David avait ensuite veillé à ne pas rester à moins de trois mètres de lui les années suivantes. Il en prenait à présent conscience, ce gars dont il avait oublié le nom était incontestablement le jumeau maléfique de Zhang Hera !
Ce fut justement la voix de la vice présidente qui le ramena à lui. L’américain mit quelque temps à comprendre les paroles qui s’échappaient des lèvres de la jeune femme. Par chance, ces dernières finirent par le faire réagir. Etant, heureusement ou malheureusement pour lui, le sort en déciderait plus tard, parfaitement revenu sur terre, il leva l’appareil pour prendre une photo selon la demande de sa cadette, sans pouvoir s’empêcher de secouer la tête. Il était le seul bouffon assez stupide pour se laisser entrainer dans l’enclos des crocodiles par reptile-psycho-addicte qu’elle était. Tous les renards connaissaient suffisamment leur représentante pour la croire sur parole, et ne pas douter de ses mots.
« No… »commença-t-il avant de terminer sa phrase dans un soupire où se mêlait le stress non négligeable que lui procurait la proximité de la créature cauchemardesque –David avait l’impression d’être un chat sauvage au pelage hérissé- et de l’agacement vain et stupide qu’il ressentait, à toujours lui répondre machinalement, sans jamais être écouté.
Surtout qu’en toute sincérité, et sans doute pour la première et dernière fois de sa vie, l’américain représentait la voix de la raison ! Quand on avait déjà repoussé les limites de l’inconscience en entrant dans l’enclos de crocodiles potentiellement affamés, il n’était pas nécessaire de pousser notre chance plus loin, puisqu’il faillait déjà considérer comme un miracle le fait d’être encore en vie !
Mais encore une fois, Hera ne laissa pas le choix au sportif qui sentait monter en lui la panique, car elle le prit par le poignet pour l’entrainer avec elle.
De part leurs statures respectives, l’américain aurait plus qu’aisément pu soulever la jeune femme, et quitter prestement l’enclos, tout en posant une main autoritaire sur sa bouche pour lui éviter de protester bruyamment et d’ainsi attirer l’attention des bestioles sommeillant un peu plus loin. Il ne serait même pas passé pour un kidnappeur, mais pour un jeune homme plein d’esprit et de raison qui cherchait simplement à protéger son amie (sans commentaires) de sa passion un peu trop ardente.
Mais la simple idée de faire un mouvement brusque et d’ainsi attirer l’attention du reptile qui n’était maintenant plus qu’à quatre mètres d’eux, c’est ainsi que suivant le conseil avisé de la renarde, il posa sa main libre devant sa bouche, dans l’espoir de barrer la route à un cris malvenu. C’était également la raison pour laquelle il se cachait derrière la singapourienne –sans compter le fait qu’il était également sincèrement terrorisé par l’inconscience de leurs actions- car hyperactifs depuis toujours, il avait peu à peu réussit à contrôler tous les sursauts et mouvements parasites qui envahissaient son quotidien jusqu’à son adolescence. Mais dans des conditions de stress, ces derniers revenaient, ce qui rendait l’américain parfaitement insupportable quand il était votre voisin lors qu’un examen.
Prenant ainsi sur lui du plus qu’il pouvait pour ne pas se mettre a esquisser brusquement les pas de danse de la chorégraphie de la musique qui passait dans le taxi un peu plus tôt, et qui n’avait toujours pas quitté son esprit, sa main toujours soigneusement devant sa bouche aux cas où les prières approximatives qu’il récitait de mémoire –ses derniers cours d’instructions religieuses datant de la primaire, ses papas n’ayant pas franchement insisté sur ce point dans leur éducation au vu de leur situation- résonneraient autre part que dans sa tête.
Mais la chance-ou la malchance- continuait de sourire aux deux gumihos qui parvinrent à se rapprocher de l’animal de manière que le jeune homme estimait plus qu’alarmante, au point de finalement se libérer de la prise de sa camarade pour jouer la sécurité.
« Je vais rester là pour te prendre en photo, hein… Ça, euh..., ça aura l’air plus impressionnant à cette distance ! » Déclara-t-il en levant l’appareil en guise de témoin, avec toute l’assurance dont il était capable de faire preuve.
Insupportable surement, bien qu’heureusement pour le couple Cha, le garçonnet n’avait jamais été un génie du crime et un réservoir d’idées farfelues comme l’était son meilleur ami. Aussi bien caché que cette qualité pouvait l’être chez le sportif, il était finalement une personne assez cartésienne, et n’avait –à son grand désarroi- pas beaucoup d’imagination.
Mais cela ne l’avait guère empêché d’être un sacré casse-cou malgré son caractère peureux, et avec son énergie débordante, il avait enchainé bêtises et idioties avec brio et innocences de longues années durant. Malgré tout, il doutait sincèrement n’avoir jamais fait quelque chose d’aussi insensé, stupide et dangereux.
Et pourtant, il avait vécu presque cinq ans avec Yu Yong Sun !
Mais toutes ces douces et tendre pensées s’évanouir rapidement quand David posa les yeux sur la bête. Il long frisson lui parcouru l’échine, tandis qu’il blanchissant de trois teinte d’un coup, plus efficace que si on l’avait lavé à la javelle ! Il senti ses boyaux s’entrelacer lentement en un scoubidou géant, sans que ces yeux ne parviennent a quitter la créature monstrueuse qui se trouvait à présent à moins d’une douzaine de mètres de lui.
Si l’américain avait eu des sueurs froides à contempler de l’autre côté d’une glace ces créatures qui auraient du se contenter de peupler l’Australie, avec le reste de la faune et la flore la plus dangereuse du monde, sans rien pour arrêter cette bête qui pèse en moyenne 360kilos –aux Etats Unis-. Il était sincèrement ravi que la singapourienne ait confiance en sa stature en cas de soucis-bien qu’il doutait également sincèrement de ce fait, mais là n’était pas la question pour le moment- , mais en cas de soucis, ce n’était pas sur les muscles de ses bras que le matheux comptait, mais sur ceux de ses jambes ! La vitesse moyenne de ses bestioles étant de 17 kilomètres heure, l’athlète avait des chances de s’en sortir ! Et si vous vous questionnez de la manière dont le grand dadais connaît toutes ces données, elle est ont ne peut plus simple, en effet, le jeune homme conservait un souvenir marquant, pour ne pas dire traumatisant d’un exposé de l’un de ses camarades de classe au début du collège, alors qu’ils devaient faire une présentation sur leur animal préféré, et ce grand fou avait choisit le crocodile. David avait ensuite veillé à ne pas rester à moins de trois mètres de lui les années suivantes. Il en prenait à présent conscience, ce gars dont il avait oublié le nom était incontestablement le jumeau maléfique de Zhang Hera !
Ce fut justement la voix de la vice présidente qui le ramena à lui. L’américain mit quelque temps à comprendre les paroles qui s’échappaient des lèvres de la jeune femme. Par chance, ces dernières finirent par le faire réagir. Etant, heureusement ou malheureusement pour lui, le sort en déciderait plus tard, parfaitement revenu sur terre, il leva l’appareil pour prendre une photo selon la demande de sa cadette, sans pouvoir s’empêcher de secouer la tête. Il était le seul bouffon assez stupide pour se laisser entrainer dans l’enclos des crocodiles par reptile-psycho-addicte qu’elle était. Tous les renards connaissaient suffisamment leur représentante pour la croire sur parole, et ne pas douter de ses mots.
« No… »commença-t-il avant de terminer sa phrase dans un soupire où se mêlait le stress non négligeable que lui procurait la proximité de la créature cauchemardesque –David avait l’impression d’être un chat sauvage au pelage hérissé- et de l’agacement vain et stupide qu’il ressentait, à toujours lui répondre machinalement, sans jamais être écouté.
Surtout qu’en toute sincérité, et sans doute pour la première et dernière fois de sa vie, l’américain représentait la voix de la raison ! Quand on avait déjà repoussé les limites de l’inconscience en entrant dans l’enclos de crocodiles potentiellement affamés, il n’était pas nécessaire de pousser notre chance plus loin, puisqu’il faillait déjà considérer comme un miracle le fait d’être encore en vie !
Mais encore une fois, Hera ne laissa pas le choix au sportif qui sentait monter en lui la panique, car elle le prit par le poignet pour l’entrainer avec elle.
De part leurs statures respectives, l’américain aurait plus qu’aisément pu soulever la jeune femme, et quitter prestement l’enclos, tout en posant une main autoritaire sur sa bouche pour lui éviter de protester bruyamment et d’ainsi attirer l’attention des bestioles sommeillant un peu plus loin. Il ne serait même pas passé pour un kidnappeur, mais pour un jeune homme plein d’esprit et de raison qui cherchait simplement à protéger son amie (sans commentaires) de sa passion un peu trop ardente.
Mais la simple idée de faire un mouvement brusque et d’ainsi attirer l’attention du reptile qui n’était maintenant plus qu’à quatre mètres d’eux, c’est ainsi que suivant le conseil avisé de la renarde, il posa sa main libre devant sa bouche, dans l’espoir de barrer la route à un cris malvenu. C’était également la raison pour laquelle il se cachait derrière la singapourienne –sans compter le fait qu’il était également sincèrement terrorisé par l’inconscience de leurs actions- car hyperactifs depuis toujours, il avait peu à peu réussit à contrôler tous les sursauts et mouvements parasites qui envahissaient son quotidien jusqu’à son adolescence. Mais dans des conditions de stress, ces derniers revenaient, ce qui rendait l’américain parfaitement insupportable quand il était votre voisin lors qu’un examen.
Prenant ainsi sur lui du plus qu’il pouvait pour ne pas se mettre a esquisser brusquement les pas de danse de la chorégraphie de la musique qui passait dans le taxi un peu plus tôt, et qui n’avait toujours pas quitté son esprit, sa main toujours soigneusement devant sa bouche aux cas où les prières approximatives qu’il récitait de mémoire –ses derniers cours d’instructions religieuses datant de la primaire, ses papas n’ayant pas franchement insisté sur ce point dans leur éducation au vu de leur situation- résonneraient autre part que dans sa tête.
Mais la chance-ou la malchance- continuait de sourire aux deux gumihos qui parvinrent à se rapprocher de l’animal de manière que le jeune homme estimait plus qu’alarmante, au point de finalement se libérer de la prise de sa camarade pour jouer la sécurité.
« Je vais rester là pour te prendre en photo, hein… Ça, euh..., ça aura l’air plus impressionnant à cette distance ! » Déclara-t-il en levant l’appareil en guise de témoin, avec toute l’assurance dont il était capable de faire preuve.
Invité
Invité
Re: Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥ ft. Cha(ton) | Sam 2 Sep - 22:12 Citer EditerSupprimer
Ah les crocrocro, les crocrocro, les croco-deal ♥
ft. Cha(ton)
Inexorable, effroyable attraction, celle du danger peut-être, il aurait été difficile de mettre définition sur l’envoûtement dont la singapourienne était en proie. Elle n’était pas folle – quoi que sans doute un zeste tout de même -, elle n’était pas inconsciente – du moins, elle conservait, une once de bon sens, celle de mesurer prudemment l’avancement de chacun de ses pas. Oui, elle fonçait droit vers le danger. Oui, elle s’engageait un peu trop souvent sur la voie du risque. Cependant, son esprit analytique lui servait à ne pas le faire de manière complètement insensée, suicidaire. Entichée de la mort ? La renarde était loin de l’être. Peut-être au contraire, se plaisait-elle un peu trop à la défier ? Sans même le savoir elle-même. Son lien passé toujours ancré dans son esprit présent avec les majestueux et puissants reptiles en demeurait la preuve. Quitte ou double. La jeune adolescente avait un jour provoqué la mort en duel en s’abandonnant à elle, en la testant. La faucheuse aurait-elle osé l’accueillir dans ses bras ? Non, pas même la plus mystique et redoutée des entités funestes n’avait eu le droit de poser un doigt sur la chevelure de la princesse singapourienne. De son Nil artificiel aux crocodiles bien réels, l’enfant était ressortie Cléôpatre, prête à damner tous ceux qui un jour commirent le sacrilège de l’humilier.
Ses souvenirs de ce jour demeuraient dans sa mémoire aussi paradoxalement flous que distincts. Des éléments précis, centrés sur elle-même tandis que le décor se ternissait. Aujourd’hui, elle avançait pas à pas. D’une légèreté n’ayant d’égal que son infinie précaution. De ses iris, elle caressait déjà la silhouette assoupi du géant prédateur aquatique. Rois de certains fleuves dont même les rives ne sauraient être émancipées de leur règne. Son regard continua de glisser le long de son dos jusqu’au bout de sa queue. Il plongea sous l’infime surface de l’eau dont les quelques ombres de profondeurs pouvaient cacher un autre crocodile. Elle le savait. Hera était plus familière que n’importe quel visiteur du zoo avec ces animaux très certainement. En effet, rares s’avéraient les personnes à en posséder chez soi. Heureusement, ces reptiles n’étaient pas à mettre entre toutes les mains. Se rapprochant tout doucement, lentement, progressivement, Hera ressentait comme leur présence pouvait lui manquer au quotidien. Pas autant que Apophis néanmoins. Sans doute fut-ce pour cette raison que l’animal de son choix d’adoption au sein de la ferme Gumiho fut l’adorable petite tortue Swag. Bien que plus insignifiante, la créature n’en représentait pas moins la famille des reptiles. A la différence qu’une morsure de Swag qui était une toute petite tortue tenant dans le creux de la main et aux dernières nouvelles pas venimeuse – chez les gumis, et encore plus avec Hera, on pourrait presque s’attendre à tout – n’engrangerait en principe aucunement des lésions graves voire mortelles. Etre allergique à une morsure de tortue ne serait vraiment pas de chance quand même… En revanche avec un crocodile, pas besoin d’une allergie pour finir estropiée à vie, voire pire. Conflit intérieur entre l’envie de s’approcher jusqu’au bout de le toucher. Le reptile ne bronchait pas. Jusqu’à quel degré avait-il été accoutumé à l’homme. Ses flancs et le discret râle de sa respiration témoignait qu’il vivait encore. Il ne montrait aucun signe de méfiance ou de prévention, mais était-il vraiment prêt à accepter son touché ? A deux doigt d’y parvenir, les deux renards ne connaitront cependant pas la réponse, interrompu par une voix lointaine. « Oh maman, tu as vu, il y a des gens avec les crocrodiles ! Tu crois qu’il est malade ? » L’intrusion des deux étudiants attiraient de plus en plus de curiosité. Visiteurs hésitants à savoir s’il s’agissait de soigneurs, professionnels expérimentés puisque munis de matériels photographiques, ou de jeunes étudiants qui ne respectaient rien et voulaient goûter au frisson du danger. Nous dirons qu’aucune de ces trois options ne sauraient être justes. En revanche, concernant les deux renards, ils n’en avaient guère plus d’option : sortir de là avant que l’attroupement de spectateurs n’attire l’attention du personnel du parc zoologique. Quand bien même la singapourienne saurait toujours se démêler de toute situation, si elle pouvait s’épargner cette peine. Ce fut pour le soigneur qui se ferait renvoyer qu’elle pensait ainsi. Car assurément, quelqu’un devrait prendre le blâme et ce ne serait pas elle !
Quitter l’enclos, oui, mais pas imprudemment non plus ! Du moins pas temps qu’ils demeuraient autant à proximité du crocodile. Un mouvement trop brusque de leur part pourrait réveiller sa vivacité et à ne pas en douter de sa puissance, sur une courte distance, le reptile à la monstrueuse machoire l’emportait sur les deux gumihos. Il lui fallut donc reculer tranquillement, sans tourner le dos au crocodile, jusqu’à rejoindre David qu’elle saisit par l’étoffe de sa manche et l’incita à l’accompagner toujours à reculons. Progressivement, ils purent accélérer le pas et atteindre la porte de sortie. Avant de la franchir, Hera prit soin de dissimuler son visage. Trop de gens les observaient pour se permettre d’être reconnue dans pareille situation de surcroit. Regard furtif dans les environs. Pas d’uniforme de personnel en vue, mais telle apparition ne saurait tarder. Après avoir veillé à refermer correctement la porte de l’enclos de tout de même, Hera saisit David par le poignet avec toute la fermeté dont ses doigts gracieux étaient capables. Ils se frayèrent un chemin entre les curieux observateurs. Des échanges émanèrent dans leur dos. Un employé questionnait des individus parmi la foule. Les renards avaient tout intérêt à filer sans perdre un instant. Le moment était venu de se servir de leurs jambes ! Pas folle, Hera ne lâcha pas pourtant le bras de David, le sachant parfaitement en capacité de la distancer. Elle aurait pu grimper sur son dos mais… Non. Une fois suffisamment loin, ils purent se cacher brièvement afin de pouvoir reprendre une marche normale, exempte de tout indice suspect en direction de la sortie. Mission relativement accomplie ! Du moins, son audace face aux crocodiles avait bel et bien été confirmée auprès du renard septique. Restait à espérer que l’étudiant en journalisme soit parvenu à capturer de bons clichés !
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 • 1, 2