Page 1 sur 2 • 1, 2
i'm fine, don't worry (picsou/zinzin).
Invité
Invité
i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Mer 7 Juin - 21:09 Citer EditerSupprimer
tes côtes te font mal et ta respiration est sifflante. t’as sûrement une ou deux côtes cassées, voire même plus. tu sais pas et tu le sauras probablement jamais vu que tu n’iras pas à l’hôpital. t’as pas d’argent à gaspiller pour ce genre de choses. tu sais que les gamins ne diraient rien et même t’y amènerais de force. sauf que t’as ni le temps, ni même l’argent pour ça. tu te traines donc jusqu’au squat en faisant plus de pauses que tu ne l’aurais fait si tu n’étais pas si mal en point. ta main tient ton côté pour éviter les secousses mais ça fait quand même un mal de chien. tu soupires en espérant ne rencontrer personne que tu connais. t’as pas vraiment envie de donner des explications et encore moins aux gamins. tu sais qu’ils s’inquièteraient de trop pour toi. mais tu vas bien, enfin tu crois. tu finis par te stopper devant une vitrine pour mesurer l’ampleur des dégâts. tu regardes d’abord tes cheveux. tu as un paquet de cheveux collés les uns avec les autres à cause de sang séché. délicatement, tu lèves la mèche pour découvrir une plaie. tu fais descendre ton regard. t’as un cocard à l’œil droit et du sang complètement sec sur le nez. tu le fais bouger pour vérifier qu’il n’est pas cassé et heureusement ce n’est pas le cas. plus bas, tu vois ta lèvre éclatée et ensanglantée. tu passes ta langue dessus en lâchant une grimace de souffrance. super, ils ne t’ont pas loupé. tu ne ressembles plus à rien. même le maquillage n’arrivera pas à cacher toutes tes plaies. tu ne finis pas l’inspection de ton corps. de ce que tu sens, en plus des côtes, tu as mal aux bras, là où ils te tenaient et à la cheville puisqu’il a marché dessus comme si ce n’était rien d’autre qu’un caillou. nouveau soupir que tu pousses alors que tu reprends ta route. pour un petit moment, tu vas éviter de sortir et d’aller voler des gens. déjà dans ton état ce n’est pas possible, mais surtout tu vas te faire oublier. t’as pas envie de retomber sur ces mecs et revenir à nouveau chez toi dans cet état lamentable. heureusement que personne n’était avec toi quand c’est arrivé. tu n’aurais pas supporté qu’ils fassent du mal à un des gosses. c’est dans ce genre de moment que tu te dis que tu devrais chercher un cours pour apprendre à te défendre. si tu avais su te défendre, tu n’aurais très certainement pas terminé dans cet état pitoyable. au bout de ce qui te parait être des heures, tu arrives enfin devant le squat. tu sais pas qui est là et tu pries pour que personne ne se trouve à l’intérieur. tu entres alors sans faire de bruit et découvre avec plaisir que tu es seul. tu pousses un soupir jusqu’à ce que tu vois la porte de la chambre de macgyver s’ouvrir. t’as pas le temps d’aller te cacher, pas avec un corps aussi merdique, et tes yeux croisent ceux de zinzin. oh putain non pas lui ! c’est bien le seul que tu ne voulais pas qu’il te voit comme ça. pas après l’avoir évité pendant des jours. tu ne détournes pas le regard malgré l’envie de le faire et celle de prendre tes jambes à ton cou. tu as fait en sorte de ne pas le croiser pendant des jours et jusqu’à maintenant t’avais plutôt bien réussi. tu voulais rester loin de jae won pour mettre de l’ordre dans tes idées, mais ça n’avait pas fonctionné. même ta discussion avec zorro n’avait amené à rien. enfin, si t’avais pris conscience de certaines choses. mais t’as pas le courage de l’admettre et d’y faire face. tu préfères faire l’autruche et te cacher quand ce genre de chose arrive. tu voudrais donc quitter la pièce ou même la maison pour t’éloigner encore de zinzin. mais là tu ne peux pas tourner les talons. t’es complètement épuisé alors, tu te laisses tomber au sol, lourdement en lâchant une exclamation de douleur.
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Jeu 8 Juin - 19:52 Citer EditerSupprimer
I'm fine don't worry
JIWON ♥
Quel merdier en ce moment et cette journée n'a rien arrangé. Ouais, tu penses plus particulièrement à ce petit con qui habite non loin du squat qui essayé de négocier avec toi pour que tu lui vendes ton hoverboard. Toi. Ton hoverboard. Bordel, tout mais pas ça ! Il insistait, bien évidemment, il a même essayé de te prendre par les sentiments en te disant que ça vous ferait de l'argent. T'as été égoïste, sans doute... Ouais, cet hoverboard a sans doute beaucoup de valeur à tes yeux mais tu n'as même pas su faire passer ta famille avant. Tu ne vois pas où est le mal, tu tentes de te consoler en te disant que tu tenteras de voler un maximum de personnes sans te faire prendre mais tu ne te fais pas de fausse idée : tu es un piètre voleur. Ouais tu cherches à te consoler mais ça ne fonctionne pas, tu culpabilises en y pensant, tu te répètes ses paroles en boucle. Tu voulais juste pas te séparer de cet objet, vous vous en sortez comme vous le pouvez au squat alors pourquoi tu t'en veux à ce point? Parce que ça vous ferait une grosse somme et ça ne se refuse pas, surtout pas pour vous. En fait, tu ne sais pas ce qu'il se passe, ce qu'il t'arrive mais en ce moment, tu te mets beaucoup trop à réfléchir. Ça ne te ressemble pas mais tu connais la cause : Picsou. Depuis cette fameuse nuit, il passe son temps à t'éviter et ce n'est pas faute de tenter de l'en empêcher... Rien à faire. Tu as essayé plus d'une fois mais il trouve toujours le moyen de te filer entre les doigts. Cela fait beaucoup trop de jours que tu ne dis rien, que tu prends sur toi mais cette histoire commence à te peser, à t'inquiéter et puis... Beaucoup trop de nuits passées sans lui. C'est d'un pas colérique que tu te diriges vers le squat, cette histoire avec ce gamin... Tu ne décolères pas, oh que non ! Il pouvait bien prendre ton sweat Donald s'il le voulait, alors que t'y tiens énormément, mais pas ton hoverboard. Bref, tu décides de passer par derrière, grimpant jusqu'à la fenêtre de la chambre de McGyver. « Putain, Mac ! » commences-tu à râler, usant de tes dernières forces pour enfin pénétrer dans les lieux. « Y'a le connard qui habite au coin de la rue qui a voulu mon hoverboard. » Et tu fermes la fenêtre derrière toi. « Tu te rends compte ? » Et tu t'arrêtes, remarquant très vite qu'il n'y a personne ici. Arf, tu secoues ta main devant ton visage... Il a encore fait un aquarium dans sa chambre celui-là. Alors très vite, tu viens à nouveau ouvrir la fenêtre. Bref, ça ne fait rien. Il n'y a pas un seul bruit, tu en conclus vite que tu es seul du moins... C'est ce que tu pensais, puisqu'au moment où tu ouvres la porte pour sortir, tu croises le regard de Picsou. Il a l'air surpris, et toi aussi tu l'es, oh, tu pourrais bien en profiter pour lui parler, vous êtes seuls, il n'a pas d'échappatoire mais ça ne te vient même pas à l'esprit. Pourquoi ? Parce que tu remarques très vite l'état dans lequel il se trouve et plus particulièrement son visage. Et au plus tu l'analyses, au plus tes yeux grossissent. Qu'est-ce qu'il s'est passé là ?! Ton sang ne fait qu'un tour mais avant même que tu réagisses, Picsou s'écroule au sol, ça et son exclamation de douleur te font réagir très vite. « Merde! » cries-tu, accourant près de lui. Tu te laisses tomber sur les genoux sans aucune attention, non. Ton cœur s'accélère dans ta poitrine en voyant Ji Soo dans cet état. « MAIS QU'EST-CE QU'IL S'EST PASSÉ ?! » demandes-tu à voix haute dans l'espoir d'avoir une réponse de sa part, il a plutôt intérêt de te répondre, même si votre relation en ce moment est... bizarre. Tes mains s'approchent mais tu les retires aussitôt, et si tu lui faisais mal en le bougeant ? Ton seul réflexe est de lui attraper la main, et tu ne la quittes pas, à aucun moment. « Qui t'a fait ça ?! » demandes-tu de nouveau, plus agressivement. Il a un coquard à l’œil, qu'il ne tente même pas de te berner en te disant qu'il est tombé des escaliers ! Ta machoire se crispe, tes sourcils toujours froncés dû à l'inquiétude, tu le scrutes de nouveau. Ton coeur bat si fort dans ta poitrine, tu as l'impression qu'il est prêt à exploser. « Dis-le moi Picsou, je vais les éclater ! Et je te jure qu'un coup d'hoverboard dans la gueule ça fait super mal ! » Oh allez ! Quoi ? Ce n'est pas crédible ? Ils ne connaissent pas un Zinzin réellement énervé, eux, là t'es prêt à leur refaire la face ! Picsou ne te laissera jamais y aller mais ça, tu n'y penses même pas. Ton regard inquiet ne le quitte pas, oui, l'inquiétude prend beaucoup trop rapidement le dessus sur ta colère, ta main se resserre dans la sienne, tu as si peur de lui faire mal... Mais ce contact t'électrifie sans même que tu t'en rendes compte, compréhensible, tu es dans un état second. « Tu... Où est-ce que tu as mal ?! » demandes-tu, ton regard naviguant sur son corps avant de replonger ton regard dans le sien « Ton visage... » du sang séché, ce coquard... ILS SONT MORTS.
#kerushirei
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Jeu 8 Juin - 21:20 Citer EditerSupprimer
tu sais que c’est pas une bonne idée de ne pas aller à l’hôpital. mais gaspiller de l’argent pour ça, non c’est bon. tu préfères nettement laisser le temps soigner tes blessures. alors tu te diriges vers le squat en espérant de toutes tes forces que personne ne sera là le temps que tu récupères un peu. sauf que c’est bien connu, t’as pas de chances dans la vie, surtout en ce moment. et tu tombes sur la seule personne que tu n’aurais pas voulu voir, et encore moins dans cet état-là. zinzin te regarde comme s’il avait vu un fantôme. tu vois bien ses yeux s’agrandir sous la surprise. il ne s’attendait sûrement pas à te trouver dans cet état après ces quelques jours à l’éviter. d’ailleurs, tu voudrais continuer, mais ton corps décide que c’est fini, il n’arrive plus à te supporter. tu te laisses tomber au sol, en gémissant de douleur. tes genoux prennent chers alors que t’entends l’exclamation de jae won tu lèves la tête vers lui au moment où il se laisse lui aussi tomber à genoux. sauf que contrairement à toi, lui c’est intentionnel et tu grimaces en t’inquiétant de savoir s’il s’est fait mal. ce serait bien le comble qu’il se blesse lui aussi. sa voix forte te fait reporter ton attention sur son visage et tu y lis tellement de choses que tu pourrais presque en pleurer de joie. il s’inquiète pour toi mais tu vois aussi la colère. il doit sûrement t’en vouloir de l’avoir abandonner et tu ne peux que lui donner raison. tu t’en veux également, parce qu’il t’a manqué et que tu lui as brisé le cœur. en plus, sans lui, tu n’as pas réussi à dormir. « c’est rien zinzin. t’en fais pas. je vais bien. » mensonges. tu ne vas pas bien et ça se voit clairement sur ton corps. sauf que tu ne veux pas l’inquiéter davantage. tu veux pas qu’il sache que ta cheville te fait un mal de chien et que tu ne peux pas respirer normalement à cause de tes côtes cassées. d’ailleurs, t’essaies d’éviter que ta respiration ne soit trop sifflante pour ne pas l’alarmer. tu ne veux pas qu’il se fasse du soucis pour le parfait connard que tu es. il ne devrait pas être si gentil avec toi alors que tu t’es comporté comme le dernier des abrutis. il t’attrape les mains et tu retiens ton souffle quelques secondes. est-ce qu’il sait à quel point ce geste te fait bien plus mal que toutes tes blessures ? est-ce qu’il sait aussi que ça te fait un bien fou ? pas sûr parce qu’il reprend, te demandant qui t’a blessé. tu hausses les épaules en grimaçant. tu ne dis rien parce que tu sais que tu vas lui donner un mensonge et qu’il ne te croira pas. tu balaies sa question d’un revers de la main en espérant qu’il lâche l’affaire. sauf qu’encore une fois, c’est mal le connaitre. il te redemande et ajoute même qu’il ira les frapper avec son hoverboard. tu ne peux pas empêcher un rire de sortir de tes lèvres et tu te tiens un peu plus fort les côtes parce que ça te fait mal, beaucoup trop mal. « par pitié jae won, me fais pas rire s’il te plait. ça fait mal. » et tu le regardes les larmes aux yeux à cause de la douleur. « je suis juste tombé sur un caillou dans les escaliers du métro. y a personne à aller frapper. à moins que tu veuilles te battre avec un caillou. » ajoutes-tu sans espoir de le duper. il a beau ne jamais être sérieux, zinzin n’est pas pour autant débile. il le saura que tu as menti. mais t’as quand même espoir qu’il ne pose pas plus de questions parce que tu ne lui diras rien de plus. tu ne veux pas qu’il sache que tu t’es fait chopper en train de voler une bande de mecs et qu’ils se sont acharnés sur toi. jae won resserre sa prise sur ta main et tu essaies de lui sourire un peu pour enlever ce regard empli d’inquiétude qu’il a posé sur toi. t’as le cœur qui se serre en le voyant dans cet état et ça te fait plus mal que tes propres blessures. c’est pour cette raison que tu ne voulais pas qu’il te voit souffrir autant. zinzin te demande où tu as mal, et t’as envie de répondre au cœur principalement. tu souffres de l’avoir laissé seul aussi longtemps. tu souffres d’avoir été aussi lâche et plus encore, tu souffres de le voir au petit soin avec toi alors que tu l’as probablement déçu et blessé. pourtant, égoïstement, t’es content qu’il soit là près de toi. tu ne veux pas qu’il te laisse. tu veux le garder à tes côtés. « arrête de t’en faire zinzin. je vais bien. » et pour prouver tes mots, tu te lèves. ou plutôt, tu essaies de te lever sans succès. tu retombes à genoux en laissant échapper un nouveau gémissement de douleur. tu serres la main de jae won dans la sienne de peur qu’il te laisse sur le sol tout seul. « tu peux m’aider à aller jusqu’à notre lit. » tu ne fais même pas attention que tu as dit notre au lieu de simplement dire, le lit. sûrement la douleur qui fait que tu ne réfléchis plus vraiment à ce que tu dis et fais.
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Jeu 8 Juin - 23:48 Citer EditerSupprimer
I'm fine don't worry
JIWON ♥
Ça te met en rogne ça, qu'on ose toucher à Picsou ! Personne ne touche à Picsou et à en voir son état, ils ne l'ont vraiment pas loupé. Ton cœur s’affole dans ta poitrine oh non, ce n'est pas possible, et s'il s'était cassé quelque chose ? Tu n'oses même pas imaginer mais c'est pour cette raison que tu n'oses pas le toucher, tu ne veux pas faire pire que mieux et tu ne te fais pas confiance. Ouais, on peut sans doute croire que t'as confiance en toi mais au fond, tu sais que les autres ont raison et pire : tu penses souvent être un incapable. Mais ce n'est pas le moment de te dévaloriser puisqu'il est clair et net pour toi : tu ne laisseras pas Picsou sans cet état ! Même s'il te dit de ne pas t'en faire, qu'il va bien. Il se fiche de toi ou bien ? Tu connais Ji Soo, il ne veut sans doute pas t'inquiéter mais c'est trop tard, il tentera sûrement de te faire gober un mensonge, ça, t'y es préparé ! Et dans un geste des plus naturels, tu viens lui attraper la main, c'est plus fort que toi, geste qui lui prouve aussi que tu es là et que tu ne le laisseras pas. Lorsque tu lui demandes qui a bien pu lui faire ça, il balaye tes paroles d'un geste de la main mais toi, tu comptes bien savoir qui sont ces ou cette personne(s) ! Alors c'est les sourcils haussés que tu le fixes, attendant toujours la réponse, tu ne comptes lâcher ! Pour preuve, tu viens même les menacer indirectement, un coup d'hoverboard dans la tronche, c'est ça qui les attendent. Mais tu es assez surpris de la réaction de Ji Soo, il se met.. à rire. Tu hausses à nouveau les sourcils, et lorsqu'il te demande de ne pas le faire rire, tu reprends aussitôt. « Ah mais, je ne rigole pas là ! » On te prend jamais au sérieux, t'as l'habitude, mais là tu comptes bien leur faire payer ce qu'ils ont fait à Picsou ! Et voilà l'heure des explications, enfin... si on peut dire ça, puisqu'il essaye de te faire gober une histoire d'escaliers (comme tu t'en doutais), apparemment et je dis bien, apparemment, il serait tombé sur un caillou. Tu ne le quittes pas du regard, un court silence s'installe avant que tu reprennes enfin. « Ouais, c'est ça. On verra ça plus tard. » qui montre très clairement que, non seulement tu ne le crois pas, mais qu'en plus, tu insisteras jusqu'à savoir qui est responsable de tout ça. Mais il y a plus urgent pour toi, là : l'état de Picsou. Tu ne peux définitivement pas le laisser comme ça. Alors tu finis par lui demander où est-ce qu'il a bien mal, à part ses blessures apparentes sur le visage, tu en conclus simplement à la manière dont il se tient les côtés qu'elles sont douloureuses pour lui. Mais alors qu'il essaye encore une fois de te mentir en te disant qu'il va bien, voilà qu'il essaye de se lever, toi aussi tu te redresses brusquement lorsqu'il retombe à genoux. « Attention.. » râles-tu entre tes dents. Oh non... Mais dans quel état ils l'ont mis ? Ton cœur s'affole à nouveau lorsque tu remarques à quel point Picsou a des difficultés pour bouger. Tu as ce réflexe de lui tenir le bras, mais cette peur de lui faire mal ne te quitte pas. Et tu acquiesces lorsqu'il te demande si tu peux l'emmener jusqu'au lit, ou plus précisément dans votre lit. Ton cœur se resserre dans ta poitrine mais comme à ton habitude, tu ne te poses pas de question en mettant ça sur le compte de la panique. Alors tu entoures ton bras libre autour de sa taille en étant le plus délicat possible afin de ne pas lui faire de mal, et tu le soutiens du mieux possible après lui avoir passé doucement son bras derrière ton cou. Et tu l'emmènes, doucement, jusqu'au matelas se trouvant dans la pièce commune, ouais, ce truc qui vous sert de lit quoi. Et une fois chose faite, tu l'assoies délicatement sur ce dernier. « Oh non mais tu ne peux pas rester comme ça... » râles-tu à nouveau, plus à toi-même qu'autre chose. Tu cherches autour de toi comme si tu pouvais trouver quelque chose pour t'aider, quel réflexe débile... « Il faut t'emmener à l’hôpital. » Mais avec quel fric ? Miracle, en déposant ton regard sur la fenêtre, tu observes ce petit merdeux présent non loin du squat avec ses amis. Et tu ne réfléchis pas, tu agis sans laisser Picsou en placer une. « HÉÉÉ ! » hurles-tu, te levant brusquement et faisant quelques pas pour atteindre la fenêtre, avec un peu de chance, il t'a entendu depuis l'extérieur... Apparemment oui, vue qu'il te regarde, alors toi tu ouvres la fenêtre lui faisant signe de venir te voir. Tu vas le vendre cet hoverboard. Toi qui était déterminé à ne pas le faire, là, ça n'a vraiment plus aucune importance... Non, tu ne ressens même pas le moindre regret. Tu t'appuies sur le rebord de la fenêtre et une fois ce mec arrivé à ta hauteur, tu reprends aussitôt. « Tu le veux toujours ? » Tu ne précises pas de quoi tu parles, sachant pertinemment que Ji Soo t'en empêchera. Et ce gamin te regarde, un petit sourire fier au coin des lèvres. « T'as changé d'avis ? Toi qui me criait que cet hoverboard était comme la prunelle de tes yeux. » Tu toussotes, priant silencieusement pour que Picsou ne l'entende pas. T'as pas de temps à perdre là. « Bon, t'as le fric ou pas ? » Il acquiesces d'un mouvement de la tête avant de faire quelque pas en arrière. « Prends le et rejoins moi dans dix minutes devant chez moi. » Tu hoches la tête, fermant la fenêtre avant de refaire face à Picsou. Tu ne sais pas quoi dire, en fait, tu ne sais pas s'il a entendu et tu n'as pas envie de te griller... Alors après un court moment d'hésitation, tu reprends. « ... Je.. reviens. » Et tu te diriges vers la sortie de la pièce dans le but d'aller chercher ton hoverboard, enfin le futur hoverboard de l'autre con. Tu t'en fiches de toute façon, Picsou passe bien avant ce truc.
#kerushirei
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Ven 9 Juin - 10:56 Citer EditerSupprimer
voir l’inquiétude sur les traits de zinzin te fend le cœur. toi qui aurais voulu ne jamais le voir aussi inquiet, tu rentres avec la gueule cassée et le corps en miettes. mais ce n’est pas ce qui te fait le plus mal. ce qui te blesse le plus, c’est la façon dont il a de te regarder. ton cœur saigne de le voir si concerné par ton état. tu sais que malgré tes mots, il ne croit pas un seul instant que tu vas bien. en même temps tu as du sang séché sur le visage, un cocard et une lèvre éclatée. et encore, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. t’es sûr que ton corps est rempli de bleu. tu n’as désormais plus une peau blanche comme la porcelaine, mais bleu comme les schtroumfs. tu te mets à rire quand il annonce qu’il va les frapper avec son hoverboard et la douleur dans tes côtes se réveille. tu sais qu’il est sérieux, mais tu ne peux pas t’empêcher de rire. l’image de jae won les coursant sur sa planche électrique avant de les frapper avec, te semble tellement absurde. mais après les rires, c’est l’inquiétude qui t’habite. et s’il se faisait frapper à son tour ? tu crois pas que tu supporterais de le voir dans le même état que toi. tu serres donc sa main dans la tienne avant de lui sourire. « je sais que t’es sérieux. » que tu lui dis pour lui faire comprendre que tu le crois et que tu le prends un peu au sérieux. tu dois d’ailleurs être le seul à le prendre au sérieux. la preuve, t’as été le seul à aller voler dans une maison qu’il avait repéré. les gamins préfèrent éviter les coups foireux de zinzin, alors que toi tu fonces la tête baissée. t’as pas besoin de plus si c’est zinzin. tu finis par expliquer la raison de tes blessures et tu vois très bien que jae won ne te croit pas. mais il ne te posera pas de question et tu es soulagé. t’as pas envie de lui raconter ce qui s’est passé et encore moins maintenant que tu sais qu’il va vouloir les chasser dans tout séoul. tu lui souris alors, reconnaissant qu’il laisse tomber les questions et ne veuille pour le moment pas en apprendre plus. parce que tu le sais que viendra le moment où il te bombardera de questions jusqu’à ce que tu lui répondes. il est tenace quand il s’y met et si ça énerve les autres, toi tu adores ce côté casse couilles qui fait son charme. tu essaies de te lever, parce que tu es dans une position inconfortable et que zinzin aussi. sauf que ton corps n’arrive pas à supporter ton poids et tu chois encore une fois sur tes genoux, grimaçant et gémissant de douleur. jae won s’inquiète encore plus et tu te maudis d’avoir essayé de te lever tout seul. tu lui demandes donc de t’amener sur ce qui vous sert de lit. t’as besoin de t’allonger et de l’avoir près de toi. il te tient le bras comme si tu étais fait de porcelaine et ça t’énerve. mais tu peux comprendre qu’il ne veuille pas te faire mal. si ça avait été la situation inverse, tu l’aurais porté dans tes bras comme une princesse. cependant, zinzin n’est pas aussi fort physiquement que toi. et puis t’es légèrement plus lourd que lui aussi. il passe son bras autour de ta taille et tu réprimes une grimace quand il appuie sur tes côtes meurtries. tu ne dis rien pour ne pas l’inquiéter plus et tu te laisses traîner jusqu’au matelas en essayant de ne pas trop forcer sur ta cheville. tu ne sais pas si elle est cassée ou simplement foulée mais ça fait un mal de chien. tu t’allonges et jae won vient s’asseoir près de toi. tu te retiens de prendre sa main dans la tienne pour le garder plus longtemps près de toi. tu observes juste le jeune homme qui réfléchis à tout allure avant de prendre la décision de t’amener à l’hôpital. « non ! pas d’hôpital. on a pas d’argent à gaspiller pour ça. » lâches-tu faiblement alors qu’il est déjà parti à la fenêtre pour discuter avec le gamin du coin de la rue. tu saisis pas toute leur conversation parce que la douleur t’empêche de te focaliser sur autre chose, mais tu comprends l’essentiel. non non et non ! tu ne peux pas laisser zinzin vendre son hoverboard pour toi. pas alors qu’il a travaillé si dur pour voler et surtout pas à un morveux qui peut n’en fera pas bon usage. tu ne veux pas. « zinzin ! NON ! » tu gueules mais il a déjà parti chercher son hoverboard. vite, il faut que tu réfléchisses vite pour l’empêcher de le faire. tu essaies même de te lever sans succès. ton corps a atteint ses limites. alors, si tu ne peux rien faire avec ton corps, tu vas utiliser ta voix. tu t’appuies intentionnellement sur les côtes, fort, trop fort et tu hurles de douleur alors que les larmes s’échappent de tes yeux. t’es sûr qu’avec ça, il reviendra vers toi. ça ne loupe pas puisqu’au bout de même pas cinq secondes, jae won est à nouveau à tes côtés. tu lui attrapes alors le bras fermement et tu plantes ton regard dans le sien. « reste avec moi… m’abandonne pas. » tu lui dis, les yeux larmoyant. tu voudrais lui dire que t’as besoin de lui, que tu ne veux pas qu’il se sacrifie pour toi mais tu n’as pas le courage. alors, tu restes à l’observer avec les larmes qui s’accumulent au coin de tes yeux tandis que tu serres un peu plus fort ta prise sur ton bras. tu veux pas qu’il parte. tu veux plus être séparé de lui-même, si c’est toi qui a instauré cette séparation. t’as trop besoin de zinzin dans ta vie et le voir sacrifier son bonheur pour toi, ça t’énerve. t’es en colère, mais pas contre lui, contre toi, pour encore une fois être la cause de son malheur.
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Mer 14 Juin - 21:45 Citer EditerSupprimer
I'm fine don't worry
JIWON ♥
T'es un gamin. Tu es jeune et peut-être que certaines personnes de ton âge sont plus matures que toi, non, c'est même sûr ça mais tu t'en fiches pas mal. T'as pas une vie facile, il suffit de voir où vous vivez avec les orphelins, t'as jamais eu de parents, juste les orphelins qui sont ta seule et unique famille. Tu as retrouvé ta sœur et tu remercies le ciel pour ça, mais t'es pas du genre à demander la lune, vous aviez appris à vivre dans des conditions déplorables, tellement qu'un rien vous ferez plaisir. Un rien comme ton hoverboard, déjà parce que ça coûte super cher ces trucs mais ton hoverboard c'est un peu comme ton trophée, tu le portes fièrement. Et oui, toi qui n'a jamais réussi à voler quoi que ce soit, ton hoverbard est l'exception, et ce n'est pas un objet débile, oh que non, alors oui cet objet tu y tiens énormément et ça, tout le monde le sait. On peut le voir, même pas besoin de te connaître pour ça sauf que cette fois, tout est différent. Au diable l'hoverboard ! Si tu peux gagner un peu d'argent pour soigner Picsou, tu n'as pas besoin de réfléchir à l'avenir de cet objet, tu le vendras c'est tout. Picsou passe bien avant cette chose, tellement que ça paraît même logique pour toi, ça te fera un peu d'argent pour l'emmener à l’hôpital et le soigner. Sauf que tu connais Ji Soo, tu sais pertinemment qu'il ne voudra pas, il te l'a dit d'ailleurs. Pas d'argent à gaspiller pour « ça » ? Pour sa santé, il veut dire ? Tu ne comptes pas l'écouter, alors tu tentes de la jouer discret en interpellant ce type, essayant par tous les moyens de ne pas prononcer le mot « hoverboard » mais ce garçon s'en charge bien avant toi. Putain... Quelle plaie, maintenant il ne reste plus qu'à espérer que Picsou n'ait rien entendu, sans quoi, il ne voudra définitivement plus y aller cette fois ! Bref, tu vas y aller au feelong comme tout ce que tu entreprends, tu avises, tu improvises (et c'est pour ça que ça tourne toujours mal mais ça ne t'empêche pas d'essayer) alors quand ce type te demande de le rejoindre avec l'objet devant chez lui, histoire de te filer l'argent, tu acquiesces avant de fermer la fenêtre. Bon, et maintenant ? Se la jouer fine, innocent, alors tu te contentes simplement de dire à Picsou que tu reviens... Et tu te diriges très rapidement vers la sortie de la pièce commune. « zinzin ! NON ! » Zinzin, oui ! Tu fais mine de ne pas l'avoir entendu, tu sais qu'il tentera de t'en dissuader mais tu n'as aucune envie de le laisser dans cet état, alors tu te diriges vers la seconde salle, là où tu avais déposé ton hoverboard. T'es bien déterminé à le vendre, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse... Naïf que tu es, car au moment où tu t'abaisses pour l'attraper, tu entends la voix de Picsou. Il hurle de douleur, ça te fait si mal que tu pourrais croire que c'est ton cœur qui hurle, alors c'est très rapidement que tu abandonnes ton hoverboard, courant presque jusqu'à la salle commune là où il se trouve. « QUOI ?! ÇA VA ?! QU'EST- CE QUE T'AS FAIT ? » demandes-tu, paniqué. Il a essayé de bouger ? Il a si mal que ça ? Ohlala non, NON NON NON. Pourquoi lui ?! Mais il ne te laisse pas le temps de bouger, il ne te répond même pas, il se contente simplement d'attraper fermement ton bras te demandant de rester avec lui mais surtout, ne pas l'abandonner. Tes sourcils froncés par l'inquiétude, ses yeux larmoyants te transpercent le cœur. Tu ne veux pas l'abandonner, tu veux le soigner... Tu dois encore mal t'y prendre, comme d'habitude. Un silence s'installe, tu en profites pour t'asseoir doucement à ses côtés, ne le quittant pas du regard. Et c'est d'une voix plus calme que tu reprends. « Mais je n'ai pas envie de te laisser comme ça... » Je n'ai pas envie que tu souffres, Ji Soo. Ça me fait déjà si mal de ne plus t'avoir près de moi. Tu baisses la tête un court instant, tu sais qu'il ne te laissera pas y aller et tu n'as plus envie de l'entendre hurler de douleur, alors tu tentes de le rassurer en te levant doucement du lit, et tu pars vers la pièce ouverte qui vous sert de cuisine. Tu fouines dans les placards, plus vides les uns que les autres jusqu'à attraper une boite de compresse que tu avais volé à l'infirmerie de la Yonsei, comme quoi, tu ne voles pas que des choses inutiles. Tu en retires une de son sachet, la passant sous l'eau, ouais c'est tout ce que t'as, t'as pas de désinfectant, rien, et ça te rend fou.. Mais c'est mieux que rien. Une fois chose faite, tu reviens très vite, jetant la boite de compresse sur le lit, tu t'installes face à lui. « Bouge pas. » lui lances-tu, bloquant la compresse mouillé entre tes doigts, tu viens doucement attraper son visage de ta seconde main, venant essuyer le sang séché au coin de ses lèvres. Tu grimaces même à certains moments, tu es délicat, tu ne veux pas prendre le risque de lui faire du mal mais il est dans un état pitoyable. Et ton regard rivé sur ses lèvres te font chavirer, c'est pour cette raison que tu tentes de combler le silence, espérant naïvement que ça comblera aussi tes pensées... Naïf. « Avec qui tu t'es battu ? » demandes-tu à nouveau plus calmement cette fois, peut-être qu'il te répondra. « Je n'y crois pas à ton histoire de cailloux, hein. » précises-tu une nouvelle fois. Il ne te prend pas pour un débile, même si tu as parfois cette impression au sein du squat, tu sais bien qu'ils savent que tu n'es pas si débile que ça et encore moins Picsou... « Promis je reste avec toi. » Bon quand il ne sera plus là par contre, t'en sais rien... On a quand même osé toucher à ton Picsou là! Tu lui lances un fin sourire qui se veut rassurant mais qui est plus que rongé par l'inquiétude, t'aimes pas le voir comme ça, t'aimes pas non plus comment les choses se déroulent entre vous. « De toute façon, tu m'as vu ?! On me met une pichenette je finis directement dans le mur. » T'es pas débile ni même naïf à ce point... Ce rôle du mec sûr de lui ne te va pas si bien que ça, t'es pas sûr de toi, t'as même pas confiance en toi. T'es juste une grande gueule, sûrement parce que t'as honte d'être comme ça, de te sentir si inutile au squat.
#kerushirei
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Jeu 15 Juin - 11:46 Citer EditerSupprimer
tu te fais du mal intentionnellement. tu appuies sur tes côtes cassées alors que la douleur est déjà insupportable. mais tu ne peux pas le laisser faire. tu ne peux pas le laisser vendre son hoverboard pour toi. tu ne te le pardonnerais jamais s’il venait à le faire. parce que cette planche, c’est son bébé, son trophée. tu revois son sourire fier et heureux quand il te l’a montré après l’avoir volé. pour une fois qu’il arrivait à voler quelque chose de valeur sans se faire prendre. alors définitivement, il est hors de question que zinzin le vende. du coup, tu hurles à t’en déchirer les cordes vocales. t’as mal, t’as envie de mourir, tellement la douleur est infernale. pourtant, quand jae won arrive à nouveau près de toi, tu oublies quelques instants ce corps qui te fait souffrir le martyr pour te concentrer sur lui. il ne le sait pas, mais il t’apaise. sa présence te calme automatiquement. t’avais presque oublié ce sentiment alors que vous avez été séparé autant de temps. t’attrapes son bras pour qu’il reste près de toi et pour la première fois depuis des années, tu te laisses à une confidence. tu veux qu’il reste prêt de toi, tu veux pas qu’il t’abandonne. tu mets des mots sur ta plus grande peur, celle de voir tes proches partir un à un et te laisser derrière tout seul. c’est ce qui s’est passé avec ta mère, morte à ta naissance, et puis ton père quelques années plus tard. tu n’as plus que les gamins du squat et tu ne supporterais pas de les perdre eux aussi. alors, tu tiens fermement le bras de zinzin dans ta main pour ne pas qu’il s’échappe. même si tu ne lui diras probablement jamais, tu as besoin de lui près de toi, toute ta vie. « t’en fais pas. une bonne nuit de sommeil et je serai à nouveau sur pieds. » si seulement c’était la vérité. tu ne prends pas jae won pour un idiot, loin de là, tu sais qu’il est plus intelligent qu’il ne le laisse paraitre, mais tu ne veux pas l’inquiéter plus que de raison. tu sais que tu vas devoir rester alité quelques jours et que ce seront les jours les plus longs de toute ta vie. zinzin se lève alors du lit, doucement, mais tu ne peux pas t’empêcher de lever vers lui un regard paniqué. et s’il décidait quand même d’aller vendre son hoverboard ? et s’il s’en allait pour de bon et te laissait derrière ? et s’il ne voulait plus s’occuper de toi parce que tu es devenu un fardeau ? toutes ces questions tournent dans ton esprit alors que tu ne le quittes pas du regard. tu ne sais pas ce qu’il va faire et t’as un peu peur de ça. t’aimes pas vraiment quand il est sérieux. tu préfères le voir rire et dire des conneries. pourtant, tu arrives à trouver du charme à ce zinzin sérieux. tu pourrais même dire qu’il est sexy. après quelques secondes, il revient vers toi avec une compresse mouillée et tu souris légèrement alors qu’il te demande de ne pas bouger. « tu veux que j’aille où zinzin ? » tu demandes alors qu’il voit très bien l’état dans lequel ton corps est. tu ne pourrais même pas faire deux centimètres que tu tomberais à nouveau sur le sol. tu continues de le fixer, observant les expressions de son visage et ton cœur se serre quand il grimace. tu te rends compte que tu n’aurais pas du revenir au squat. mais t’aurais été où ? c’est pas comme si t’avais des milliers d’amis et que tu pouvais te rendre chez l’un d’eux. pourtant ça aurait été mieux qu’ici à voir l’inquiétude sur le visage de jae won. sa voix te parvient une nouvelle fois et tu soupires. il n’a pas lâché l’affaire et n’a pas cru à ton histoire de cailloux. après tout, c’était tellement pas plausible. « pas la peine d’en parler… j’ai pris une raclée c’tout ce que tu as besoin de savoir. » finis-tu par admettre. il n’aura rien de plus et devra se contenter de ça. tu veux pas l’inquiéter plus que ça. zinzin n’a pas besoin de savoir qu’ils étaient quatre, qu’ils se sont acharnés et que ton corps est plus en miettes qu’il ne le pense. ton cœur rate un battement lorsqu’il reprend la parole. tu souris comme un débile. il a promis qu’il resterait avec toi et il tiendra sa promesse t’en es sûr. « et c’est très bien. t’as pas besoin de savoir te battre. j’veux pas que tu finisses dans le même état que moi. » tu penses que tu en mourrais s’il venait à rentrer aussi cabossé que toi. tu sais que ton sang n’aurait fait qu’un tour et que tu serais parti directement à la recherche des types qui lui auraient fait ça. c’est sûrement pour cette raison aussi que tu ne donnes pas plus de détails à jae won. tu sais qu’il est comme toi et il est hors de question que tu le mettes en danger. tu finis par attraper sa main qui est toujours en train d’essuyer le sang au coin de ta bouche et tu lies vos doigts. son contact t’a terriblement manqué pendant ces quelques jours loin de lui. tu portes le dos de sa main à tes lèvres et tu déposes un léger baiser, souvenirs de ce qui s’est passé quelques temps auparavant. puis, tu plantes ton regard dans le sien avant d’ouvrir une nouvelle fois ton cœur. « tu m’as manqué jae won. » c’est court, c’est simple, mais ces quelques mots portent en eux tout l’amour que tu as pour lui. ils sont sincères, bien plus que tes actions passées. tu ne voulais pas vraiment qu’il te laisse seul la dernière fois. tu voulais juste qu’il s’impose un peu plus comme il le fait d’ordinaire. t’aurais voulu qu’il te prenne dans ses bras et qu’il te fasse comprendre ce sentiment oppressant qui comprime ton cœur. t’aurais voulu que vous restiez caché dans la noirceur de la nuit pour continuer à vous embrasser. t’as compris trop tard que tu aurais pu le perdre à cause de tes conneries. et pourtant, il est là en face de toi. ses yeux sur toi. tu pourrais presque avoir le courage de mettre des mots sur ce que tu ressens pour lui. presque ! t’es pas encore prêt à l’avouer à voix haute. tu te l’aies déjà avoué à toi-même c’est déjà pas mal. pour le moment, il devra se contenter de petites actions et de mots sincères avant que tu ne sois capable de lui dire « je t’aime. » ça implique trop de choses, et t’es pas prêt à assumer les conséquences de ces trois petits mots.
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Ven 16 Juin - 0:03 Citer EditerSupprimer
I'm fine don't worry
JIWON ♥
Une bonne nuit de sommeil et il sera à nouveau sur pieds ? Bon, tu sais qu'il ne te prend pas pour un débile mais quand même... Heureusement que tu connais assez Ji Soo, oui, tu sais qu'il te dit ça pour te rassurer mais parfois, tu aimerais simplement pouvoir inverser les rôles. Le rassurer toi aussi. Ne plus être le gosse, le boulet à supporter dans le squat mais tu n'es pas naïf à ce point : Tu es comme ça et tu ne changeras jamais. Non là, tu sais qu'il a besoin d'aller à l’hôpital mais comme tu le crains, il n'ira pas. Tu tenteras tout de même de le faire changer d'avis parce que toi, ça t'inquiète, et si les rôles étaient inversés tu sais très bien que Picsou aurait réussi à te traîner là-bas contre ton gré. Pourquoi tu n'y arrives pas ? Parce que t'es Zinzin. Tu baisses la tête, honteux, ton cœur se resserrant à cette pensée. Mais tu ne veux pas, t'en as marre de te montrer si faible alors tu agis et tu vas chercher ce qu'il faut pour le soigner ou du moins, ce que vous avez en votre possession ce qui n'est clairement pas la même chose. Mais as-tu d'autre chose ? Ji Soo ne veut pas aller à l’hôpital et il est hors de question que tu laisses dans cet état. Tu reviens près de lui, lui attrapant le visage avant de lui demander de ne pas bouger. Ton cœur si serré, si triste en ce moment retrouve un peu de sa chaleur, de sa douceur lorsque tu le vois sourire. Il te sourit à toi. Où voulais-tu qu'il aille ? Il a raison, c'était une question débile... Une question de Zinzin, quoi. Tu en souris légèrement à cette remarque, il ne pourrait pas aller bien loin de toute façon.. Bref, tu tentes à nouveau de connaître la vérité, en lui précisant bien évidemment que tu ne crois pas du tout à son histoire de cailloux. Il aurait pu trouver mieux, t'es presque déçu là. Alors quand il te répond qu'il s'est pris une raclée, t'annonçant de manière à te faire comprendre de ne pas continuer sur ce sujet, que c'est tout ce que tu as besoin de savoir. Tu grimaces à nouveau. Une raclée... Ça te tue ça ! Tu veux savoir qui a osé toucher à Picsou ! Tu plaisantes à moitié, en lui disant que de toute façon tu ne ferais pas le poids (mais quand bien même, ça ne t'arrêterait pas... Oh que non) ce à quoi il te répond qu'il n'aimerait pas te voir dans cet état. Mais tu ne trouves rien à répondre, non, t'es beaucoup trop plongé dans tes pensées, par tant de rebondissements... Alors tu te contentes d'essuyer le sang séché au coin de ses lèvres, fixer ces dernières te permettent au moins de penser à autre chose mais serait-ce mieux ? Tu ne comprends pas ce qu'il vous arrive, à Picsou et toi. Tu n'es pas du genre à chercher les réponses à tes questions, tu veux simplement être avec lui... Beaucoup plus qu'il ne le devrait. Amoureux de Picsou ? D'accord, dit comme ça... C'est vraiment flippant, très très flippant. Il s'agit de Picsou quand même mais cela expliquerait bien des choses, t'as juste envie d'être avec lui et de profiter de sa présence... C'est sans doute ta définition de l'amour, si seulement tu prenais le temps de réfléchir à ce qu'il se passe là, dans ton cœur. Et voilà qu'il t'attrape la main, comme s'il t'entendait penser et ça ne te rassure pas. Pourtant, ton corps est envahi par une vague de frissons intenses, ce geste te surprend, dans le bon sens du terme bien évidemment mais ce n'est rien comparé au moment où il lie vos doigts, embrassant le revers de ta main, tu l'observes faire, un doux sourire se dessinant sur tes lèvres. Son regard se plante dans le tien, il te fige sur place, tu ne sais même plus quoi faire ni quoi dire et lorsqu'il ouvre la bouche pour t'avouer que tu lui avais manqué, c'est la paralysie totale. Incapable de le quitter du regard, ton sourire s'agrandit un court instant, pourquoi te sens-tu si rassuré ? Parce que c'est Picsou et qu'il te manque à toi aussi. Ces jours passés loin de lui t'ont prouvé que son absence est insupportable pour toi, bien que tu n'avais pas besoin de ça pour le savoir... Tu n'es pas le même sans lui. Et c'est d'une fine voix, trahissant ta vulnérabilité que tu reprends enfin la parole « C'est vrai? » Comme un gosse qui a besoin d'être rassuré, exactement. Tu en as marre de cette image mais avouons-le, tu ne fais rien pour t'en débarrasser. Ton regard naviguant entre vos mains encore liées ainsi que son regard, mais très vite, le tien se baisse sur ses lèvres. « Toi aussi. » lui avoues-tu finalement, un fin sourire sur les lèvres. Tout est si différent maintenant... Depuis la dernière fois, mais ça ne te fait pas peur, au contraire, tu te sens si bien là. Comme jamais tu ne l'as été. Hésitant, ton regard se baisse à nouveau sur ses lèvres avant de se replonger dans le sien. « Tu ne m'en voudras pas alors...? » Pour quoi ? Pour ce que tu t'apprêtes à faire. Une connerie ? Non, pas à tes yeux. Et c'est doucement que tu approches ton visage du sien. Ton cœur s'accélère si fort dans ta poitrine, tu as l'impression qu'il peut exploser à tout instant, même ta respiration s'est accéléré. Ce baiser n'aura rien des précédents qui étaient déjà, si différents les uns des autres. Non celui-ci, vous le voyez tous les deux venir. Peut-être qu'il te repoussera mais tu n'y penses même pas, t'es confiant... Tu ne devrais pas sans doute, mais t'as besoin de le faire, besoin et envie. Tes lèvres frôlent les siennes, tu en profites alors pour lui jeter un dernier regard. Un regard désireux. Et tu fermes les yeux, déposant tes lèvres contre le siennes. Le baiser se fait d'abord doux mais très vite, tu y mets plus d'intensité. Il devient alors plus langoureux, ton cœur est prêt à exploser et ce qu'il te fait ressentir... C'est inexplicable. Tes doigts encore entrelacés dans les siens resserrent leur emprise tandis que ta seconde main libre, vient se déposer contre sa joue. Comme pour le garder près de toi, amplifier davantage votre baiser.
#kerushirei
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Ven 16 Juin - 11:03 Citer EditerSupprimer
ce que tu peux dire ne rassure pas zinzin du tout, mais c’est tout ce qu’il aura besoin de savoir. il est hors de question que tu le laisses partir à la recherche de ses types. il reviendrait dans le même état que toi, voir même pire. alors, t’essaies de lui faire oublier que t’es dans une condition pitoyable en lui ouvrant une nouvelle fois ton cœur. avec lui, c’est facile, sûrement parce que tes sentiments sont bien ancrés en toi. jusqu’à ce que tu l’embrasses ce soir-là dans cette maison, jamais tu n’avais pensé à zinzin de cette façon. jamais tu n’avais envisagé de le voir comme un potentiel amant, voir même plus. et pourtant, alors que tu lies tes doigts aux siens et que tu embrasses le dos de sa main, tu te dis que ça pourrait être pas mal de l’avoir que pour toi. mais est-ce que t’es prêt à assumer les conséquences ? pas totalement. du coup, pour le moment, il se contentera d’un simple « tu m’as manqué ». c’est tout ce que tu peux lui offrir pour le moment et bien sûr c’est totalement sincère. quand il prend la parole pour te demander si c’est vrai, tu souris en hochant la tête légèrement. bien sûr que c’est vrai. ces quelques jours sans lui ont été un enfer. t’as pas pu dormir mais pire encore, sa présence, son odeur, son attitude, tout t’a manqué. maintenant que tu l’as retrouvé, tu ne le laisseras plus partir. tu resserres un peu la prise que tu as sur sa main, alors que ton sourire s’agrandit. ça t’a manqué d’observer son visage et de voir ses multiples expressions. quand il prononce son « toi aussi », ton cœur rate un battement alors que tu ne peux pas t’empêcher de sourire encore plus. est-ce qu’il sait à quel point ça te fait du bien d’entendre ça ? est-ce qu’il sait que ta douleur physique n’est presque plus qu’un mauvais souvenir alors qu’il soigne toutes tes blessures mentales ? est-ce qu’il sait à quel point ton cœur est prêt à exploser d’amour pour lui ? tu ne crois pas, sinon, il y a bien longtemps qu’il aurait fui. parce que tu peux être effrayant quand tu tiens à quelque chose ou quelqu’un. tu vois bien son manège entre tes yeux et tes lèvres et tu continues de sourire. c’est bien la première fois que tu le vois si hésitant face à quelque chose. est-ce qu’il est en train de peser le pour et le contre ? est-ce qu’il va le faire ? zinzin reprend la parole et tu retiens ton souffle alors qu’il se baisse vers toi. t’es pas prêt à ce qu’il prenne les rennes, tu le seras probablement jamais. pourtant, tu le laisses faire. ses lèvres frôlent les tiennes et tu sens ton cœur s’affoler dans ta poitrine. putain, c’est sûrement le premier qui te fait cet effet-là ! jae won te tuera sûrement à cause de ça. il cherche dans ton regard quelque chose, un refus ? mais t’as pas envie de l’envoyer chier. tu veux le garder près de toi. alors, quand il ferme les yeux, tu le suis et tu le laisses continuer. son baiser est doux, presque hésitant, et puis il prend de l’assurance. où est-ce qu’il a appris tout ça ? t’as pas le temps de penser à autre chose que ses doigts se resserrent sur les tiens et que sa main libre, vient se poser délicatement sur ta joue. tu lèves difficilement ton bras pour déposer ta main sur sa nuque et tu le rapproches encore un peu plus de toi. t’approfondis le baiser parce que cette fois, comme la dernière fois, tu en as cruellement envie. tout ton corps est tendu alors que tu continues d’embrasser jae won. si t’as été dans un meilleur état, tu l’aurais sûrement fait basculer sur le matelas et tu serais monté sur lui. là, tu peux à peine bouger les bras. tu te contentes simplement d’attraper sa lèvre inférieure entre tes dents. tu la mordilles gentiment alors de reprendre possession de sa bouche. cette fois, tu ne pourras pas dire que c’est une connerie ou une erreur, parce que cette fois, vous le voulez tous les deux. tu finis par interrompre le baiser pour reprendre ton souffle. ta respiration est sifflante et tu grimaces de douleur. tu sais déjà que lorsqu’il le verra, zinzin se reculera. mais t’as pas envie. alors, tu le prends dans tes bras quitte à ce que tu te fasses mal. tu t’en fous, tu veux pas qu’il te laisse seul. « je suis désolé. » que tu commences, brisant le silence qui s’est installé entre vous. ton regard est fixé sur le plafond et t’évites de le poser sur jae won. tu te doutes qu’il doit avoir le sien sur toi, pour essayer de savoir la raison pour laquelle tu t’excuses. « j’aurai pas du me comporter comme ça la dernière fois... » tu continues, toujours en évitant ses yeux. tu veux pas voir ou lire quelque chose dedans qui te ferait stopper sur tes confessions. « c’était pas une erreur. » finis-tu par murmurer. t’as pas besoin de rajouter plus. tu sais qu’il comprendra de quoi tu parles. vous en aviez envie tous les deux à ce moment-là, comme vous en aviez envie quelques secondes plus tôt. aucun des baisers que vous avez échangés n’étaient des erreurs. tu n’aurais jamais du lui faire penser que c’était le cas. tu t’en veux terriblement qu’il ait pu croire que tu regrettais. tu n’as regretté que le moment où il t’a laissé seul. t’aurais voulu qu’il reste. tu finis par serrer son corps un peu plus contre le tien. tu te fous bien de souffrir, tu veux juste le sentir près de toi.
Invité
Invité
Re: i'm fine, don't worry (picsou/zinzin). | Lun 10 Juil - 14:54 Citer EditerSupprimer
I'm fine don't worry
JIWON ♥
Tu ne sais pas comment cette situation a pu autant t'échapper. C'est vrai quoi ! Picsou... Tu ne l'avais jamais vu de cette façon, en réalité, tu n'as même jamais vu personne de cette façon là, alors encore moins un des orphelins, vous êtes censés être une famille, vous vous connaissez depuis toujours alors... Non. Tu ne t'es jamais voilé la face pourtant, Ji Soo est un très beau garçon et si t'avais l'occasion de pouvoir le foutre dans ton lit, tu n'hésiterais même pas, et puis tu le connais, tu l'aimes beaucoup mais... Dois-tu te poser des questions? T'es pas du genre à t'en poser, pourtant, qu'est-ce que tu devrais. Alors oui cette nuit dans la maison te chamboule grandement, ce n'est pas si grave non, un baiser ? Enfin, trois... Pourquoi il y a eu trois baisers ? C'est ça la réelle question, encore, le fait que tu l'ais embrassé pourrait se comprendre, t'es pas connu pour avoir les meilleures idées du monde bien au contraire, et puis tes actes à toi sont pas à prendre comme des références mais lui aussi à recommencer et depuis, c'est le silence radio. Il t'esquive, ça te fait du mal. Tu ne dors même plus avec lui... Alors même si c'est lui qui est censé te coller, et toi râler, et bien tu as besoin de ses câlins, de lui la nuit, à tes côtés et non ailleurs. Tu ne l'acceptes pas, encore moins pour une raison qui t'échappe, comme tout le reste de toute façon, tout t'échappe toujours mais cette fois-ci, tu refuses de faire la moindre connerie. On parle de Ji Soo. Pas de n'importe qui. Et tu agis comme le bon gamin que tu es, tu as besoin d'être rassuré... Tu lui as réellement manqué ? Quand il hoche la tête, tu ne peux t'empêcher de sourire tendrement, tristement aussi, parce qu'en y repensant, ça te fait mal au cœur. Mais lui aussi t'a manqué et tu lui dis sans une once d'hésitation, de quoi tu as peur? Rien, absolument rien. Tu ne te dévoiles pas, tu lui dis simplement la vérité mais il doit le savoir non? Ou peut-être pas... De toute façon, tu lui avoues sans plus tarder. Il ne t'en voudra pas non. Du moins... Tu l'espères, car tu te rapproches, un brin timide par peur de te prendre un stop mais ce n'est pas vraiment ce qu'il va t'arrêter, et tu déposes tes lèvres contre les siennes, un doux baiser, tu finis même par fermer les yeux comme si ce simple geste pouvait t'aider à encore plus apprécier cet échange, à ne ressentir que ces sensations. Ces papillons dans le ventre, la température de ton corps qui grimpe à une vitesse folle. mais ce n'est rien comparé au moment où tu sens sa main se déposer sur ta nuque, comme s'il avait envie de te garder près de lui, comme s'il ressentait la même chose que toi. Votre baiser est lourd de sens pourtant, mais quand il te rend enfin ce baiser, tu es rassuré, comblé même, tu en avais cruellement besoin, se rend t-il compte de ça? Ces papillons dans ton ventre ne cessent de s'agiter, ils en deviennent littéralement fous, tellement que même ton cerveau en devient incapable de réfléchir correctement. Tu ne penses plus à rien, juste à toi et Picsou. Et tu souris tout contre ses lèvres lorsque tu le sens mordiller ta lèvre, ça te donne chaud, ça te donne envie mais... Tu souris. Il ne doit pas se rendre compte de l'effet qu'il te fait en tout cas, toi non plus tu n'en t'étais pas rendu compte... Pas à ce point, du moins. Alors tu attrapes à nouveau ses lèvres dans un baiser bien plus franc, plus langoureux encore, profitant de chaque seconde de cet échange. Il interrompt le baiser, tu en profites pour reprendre discrètement ton souffle, plongeant ton regard dans le sien. Tu ne le vois plus de la même manière, c'est si étrange... Mais plaisant à la fois. Et lorsqu'il vient te serrer dans ses bras, tu te sens en sécurité, tu n'as pas envie qu'il se fasse mal mais tu n'oses pas parler, tu ne veux pas gâcher ce délicieux moment et dieu sait que tu pourrais. Tu n'es tellement pas doué... Tu fermes les yeux un court instant, son odeur t'enivre mais t'apaise, tout comme ses excuses. Tu n'en voulais pas... Tu t'en fichais, du moment qu'il était là, mais ça te fait du bien de savoir qu'il reconnaît tout ça, ça te rassure, encore une fois. Mais comment dois-tu interpréter ça? Si ce n'était pas une erreur alors qu'est-ce que c'était? Non pour toi, ça n'a jamais été une erreur et lorsque Ji Soo t'avait envoyé ça en pleine figure, ça t'avait fait du mal. Ça devrait pas pourtant. Alors tu relèves ton regard dans le sien, n'ajoutant rien et te faisant à nouveau étrangement silencieux, tu le laisses juste continuer avant de poser ta joue sur son torse, tu fais attention cependant, tu n'as pas envie de lui faire de mal... T'es si bien dans ses bras, tu ne veux pas tout gâcher. « Je te pardonne. » commences-tu, fermant les yeux. Tu marques une courte pause avant d'ajouter, en trop bien évidemment, parce que t'es Zinzin et qu'il ne faut pas trop t'en demander. « Si tu dors avec moi ce soir. » Tu plaisantes, il saura le deviner... Tu lui pardonnes dans tous les cas mais tu tentes quand même de le récupérer, t'as besoin de lui. Jour et nuit. Tu relèves la tête dans sa direction, plongeant ton regard dans le sien, tu l'observes un court instant avant de reprendre. « Tu veux bien dormir avec moi ? » Par pitié, tu ne veux pas passer une nuit de plus sans lui. Ton regard se baisse un court instant sur ses lèvres tandis qu'un fin sourire se dessine sur les tiennes, un sourire sincère parce que oui, t'es si bien là, si heureux de le retrouver enfin. Même si cette question te brûle les lèvres : pourquoi il t'a fuit de la sorte? Peut-être pour laisser du temps au temps, le temps que cette histoire lui passe mais vous vous êtes à nouveau embrassés, vous le vouliez tous les deux... Quelque chose t'échappe, encore une fois. Cette fois-ci, tes yeux se dirigent vers ses blessures au visage, l'état de son doux visage... ça te brise le coeur, tellement que tu en perds doucement ton sourire, et inquiet, tu ne peux t'empêcher de lui demander une nouvelle fois. « T'es sûr de ne pas vouloir aller à l’hôpital ? Tu sais qu'on peut. » Tu peux toujours le vendre cet hoverboard, ce n'est pas impossible pour vous de vous y rendre, l'argent ne serait pas un problème. « T'imagines si je te fais mal, genre cette nuit ? Un coup dans les côtes, c'est vite parti ! J'ai pas envie. » Et naturellement, tu viens caresser timidement le coin de sa lèvre où une marque y est laissée. Tu ne bouges pas vraiment la nuit, au contraire, tu ne prends pas de place, on te retrouve même parfois en boule pendant des heures, immobile, dormant comme un petit chaton. C'est bien les seules fois où tu es discret mais ça tu l'ignores, tu ne t'observes pas dormir, jusqu'à preuve du contraire.
#kerushirei
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2