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i'm yours, you're mine. (-18)
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Re: i'm yours, you're mine. (-18) | Jeu 13 Juil - 22:33 Citer EditerSupprimer
i'm yours, you're mine.
mihyun ♥
Ça fait mal de vous voir ainsi, ça fait mal, tant d'amour, tant de désirs qu'on peut y lire le désespoir dans tes yeux. Le désespoir qui est pourtant rempli d'espoir. C'est tellement contradictoire, en réalité. Parce que même si ça fait mal, même si c'est déchirant, c'est tellement beau ce qu'il se passe. De vous voir si amoureux, le vrai amour il est là, le vrai amour: c'est vous. Et ça se voit. Il suffit simplement de vous regarder pour le deviner. Ça fait mal parce que vous ne vous appartenez pas et même ce sentiment est contradictoire, non officiellement, vous ne vous appartenez pas mais vos cœurs, si, ils s'appartiennent. Tu es à elle, corps et âme alors à quoi vous jouez? Non... à quoi tu joues? Tu ne baisses jamais les armes pourtant, jamais, et tu es sur la défensive depuis beaucoup trop longtemps. Ce soir, tu n'as plus la force, tu n'as plus envie. Tu as juste envie d'elle, de profiter de chaque moment, chaque seconde que vous vous apprêtez à partager tous les deux. Parce que putain, tu l'aimes, qu'est-ce que tu peux bien faire d'autre? T'en as pas marre? Tu t'es battu pour elle, ce n'est certainement pas pour laisser tomber... Tu n'as pas envie de laisser tomber, jamais, si c'était le cas, les choses se passeraient différemment. Tu as juste besoin qu'elle prenne les rennes, juste un peu, juste le temps pour toi de savoir reprendre le dessus sur tes craintes mais tu te bats toujours, d'une manière différente mais tu te bats. Tu ne fais que ça, hors cette fois, tu te bats contre tes propres démons. Tellement que la nuit, tu en dors à poings fermés parce qu'au fond, tu n'es pas si différent de la nuit. Sombre et calme et tu tombes, tous les jours. Tu le sais pourtant, tu n'agis pas de la manière qu'il faudrait mais t'es perdu, faut pas t'en vouloir, tu ne sais juste pas même si tu ne l'avoues pas... Tu as simplement besoin d'aide, de son aide. T'as besoin d'elle. Tu agis comme si ça pouvait te porter malheur de croire, d'espérer à ton propre bonheur.
Tu découvres, c'est tout nouveau pour toi, tous ces sentiments... Tout ce que tu ressens. Non, tu n'avais jamais ressenti ça auparavant et encore moins dans ce genre de moment, encore moins pendant le sexe. Pourtant, tu as couché avec nanas, tu as toujours été clair dans tes paroles, dans tes actes mais là, c'est ton coeur qui prend le contrôle, c'est tout ton corps qui décide à ta place parce que tu ne peux pas aller contre, tu ne peux pas aller contre ces sentiments, ce que tu ressens. Ça te fait peur ouais, mais c'est un sentiment que tu ne rendrais pour rien au monde... Encore une fois, c'est assez contradictoire. Et c'est Mia qui te fait ressentir ça, Mia a réussi là où toutes les autres ont échoués. Ouais, elles t'ont peut-être eu ces filles, elles ont eu ton corps pour une nuit voire même plusieurs mais c'est tout ce qu'elles ont réussi à avoir. Mia, elle t'a eu toi. Ton cœur, ton corps, ton amour. Tu ne les as plus en ta possession, c'est elle. Et alors qu'elle t'offre ce plaisir pour la toute première fois, et quel plaisir, ta main se glisse délicatement dans ses cheveux, le contact de ses doigts contre les tiens te fait frémir davantage. Ton cœur s'emballe dans ta poitrine, il s'emballe, se tord dans tous les sens, ça te fait tellement de bien pourtant, mais ton cœur tiré dans tous les sens te faisant ressentir cette sensation nouvelle, pourrait presque en être douloureux. Oh toi aussi, tu aimes les préliminaires. Être entre ses cuisses, tu adores ça, et lorsque tu lui avais fait cette gâterie pour la première fois dans ta voiture, c'était sans doute pour ça. Pour son plaisir oui, mais pour le tien aussi... Tu en avais envie. Mais tu étais bien trop aveugle pour comprendre qu'au fil du temps, ç'a avait bien changé... Tu voulais lui faire plaisir avant toute chose, offrir du plaisir à la personne qu'on aime de tout son corps n'est-il pas plus agréable qu'en obtenir? Si, bien-sûr que si. Tu ne faisais ça qu'à elle, de cette manière, à cette fréquence... Seule Mia te donnait cette envie charnelle. Oui tu aimes lui faire ça, mais tu aimes davantage lui offrir ce plaisir. Et ça te rendait fou, complètement fou.
Tellement que tu n'en peux plus, tu as besoin de la posséder, faire de ton mieux pour lui faire tout autant plaisir alors tu la relèves, doucement, échangeant une nouvelle fois un regard des plus significatifs. C'est ça, ce genre de regard qui n'a pas besoin d'être expliqué, d'être accompagné par des mots, c'en est presque magique. Et tu la déshabilles, inondant son corps de baiser désireux, de baisers enflammés y mêlant même ta langue lorsque tu sens ses mains se glisser dans tes cheveux. Ça, avant qu'elles viennent cette fois-ci s'aventurer sur ton visage et dans un élan d'excitation, de désir, tu viens lui mordiller le haut de son string, le tirant même quelque peu vers toi avant de rompre ce contact pour la regarder, pour l'admirer. Tu ôtes très vite son sous-vêtement et sans perdre une seule seconde de plus, tu l'entraînes vers toi, c'est à califourchon que Mia s'installe sur tes jambes. Ton cœur tambourine si fort dans ta poitrine, tu le sens... tu l'entends même. Elle t'excite tellement et tout cet amour que tu ressens pour elle rend les choses davantage uniques. Un moment inoubliable que vous seuls pouvez partager. Inoubliable parce qu'il vous fait tout oublier, au final, votre amour est bien plus fort que tout le reste. Tu as tellement envie d'elle, là, tout de suite. Ça se voit, ça se sent, dans tes regards, dans tes caresses, ton souffle saccadé le prouve aussi... Et puis elle n'a rien arrangé, Mia. Entre cette gâterie qui t'a fait perdre pieds, ses paroles qui t'ont rendu complètement dingue en plus de t'avoir rassuré, sa présence te suffit amplement à ne plus avoir le total contrôle. Son absence était bien la plus douloureuse des présences, alors maintenant, tu comptes te laisser bercer dans les bras de cet amour, de ce désir intense. Dans les bras de ton âme sœur.
Ses soupirs d'aises, son comportement, son corps bouillonnant d'envie pour toi, lui aussi. Ton cœur a été brisé, tu as pourtant essayé de le recoller, désespérant mais tu as essayé pendant un long moment... Comment Mia peut réussir à le réparer de cette manière? C'est magique, oui, tu le sens revivre ton cœur là dans ta poitrine. Il bat. Il bat pour elle. Ses caresses recollent les morceaux de cœur brisé sous tant d'amour. Tu fermes les yeux lorsqu'à nouveau, ce soupir d'aise vient passer la barrière de ses lèvres, là, près de ta tempe et de ton oreille, cet énorme frisson te parcourt le corps et toi, tu n'es plus maître de toi-même... Tu ne contrôles plus rien depuis de longues minutes maintenant mais tu ne tenteras pas de lutter, tu as envie de succomber à tout cet amour une nouvelle fois. Tu prends sans doute un risque mais même ça tu ne t'en rends pas compte, tu ne veux qu'elle, tu es aveuglé par tant d'envies qu'au final, oui, elle peut faire ce qu'elle veut de toi, là. Tu es littéralement à sa merci, tu lui offriras tout ce qu'elle désir parce que c'est ce qui compte là, pour toi. Alors oui, Mia, tu peux bien faire ce que tu veux de lui. Tout ce que tu as à faire c'est le laisser t'aimer, le laisser t'agripper, t'embrasser, te faire l'amour, t'aimer jusqu'à vos derniers instants et plus encore, à jamais.
Et au moment où tu te glisses en elle, lâchant un soupir d'aise, son gémissement vient jusqu'à tes oreilles, t'en colle à nouveau des frissons mais aussi, des papillons dans le ventre, de l'amour débordant, une envie incontrôlable de la faire tienne une nouvelle fois. C'est tout ce que tu désires. Les premiers vas-et-vient, aussi doux soient-il, t'offrent des sensations inexplicables, des sensations que tu ne connaissais pas jusqu'à présent, des sensations effrayantes, ouais, mais unique. Tellement que tu en redemandes, que tu en deviens très rapidement accro puisque même ton avant bras resserre son emprise sur elle, tu l'approches de toi, la forçant à rester là, près de toi. Tu en as besoin. Tu te sens glisser aisément en elle tant votre excitation a réellement pris possession de vos corps, et ça t'excite, qu'est-ce que ça t'excite. Elle t'avait tellement manqué Mia... Son odeur, son corps, son sourire, ses gémissements aussi, parce qu'au final, tu finis par te demander comment tu as pu passer à côté de cet amour aveuglant ? Comment as-tu pu ne rien voir, c'est si différent, et si bon à la fois. Tu as comme cette impression de passer les portes du paradis, enfermé, prisonnier là-dedans mais libéré et en paix.
Tes mains s'agrippent à ses cuisses tandis que son bassin se met à se mouver, donnant un doux rythme à vos ébats. Ta bouche entrouverte pour facilité ta respiration, ton souffle saccadé et fiévreux, tu la laisses simplement faire. Tu aimes ce qu'elle te fait, ce qu'elle vous fait, tellement que c'en presque difficile pour toi de ne pas faire basculer ta tête, te vidant de cette force de la maintenir. Oui, même le poids de ton propre corps en devient insupportable mais tu ne le feras pas, parce que vos visages se font beaucoup trop proches. Vous partagez le même souffle brûlant. Parce qu'elle est ton air, il suffit qu'elle ne soit plus là pour que tu te laisses crever, que tes poumons se vident de toutes leurs capacités, de ce besoin d'oxygène. Et simplement le fait de sentir son visage si proche du tien rend le moment encore plus intense, encore plus unique que précédemment. Tu peux sentir tout contre ta peau, l'effet que tu as sur elle et inversement. Alors tes mains remontent doucement le long de ses cuisses, venant s'agripper à sa taille dans des gestes et caresses délicates. Tes doigts caressant cette peau, ce corps qui te fait tant rêver, suivant le mouvement de son corps et de ses vas-et-vient. Le bruit de votre ébat mais également ses gémissements te font lâcher un énième soupir, c'en devient incontrôlable, inhumain de te retenir alors tu lâches finalement un gémissement, plus bruyant que ton souffle durant ces dernières secondes. Et elle continue, pendant de longues minutes, à mouver délicieusement son bassin sur ta virilité, elle reprend même possession de tes lèvres dans un baiser amoureux. Un baiser qu'on pourrait entendre hurler à des kilomètres, qu'on pourrait entendre supplié de ne jamais être interrompu. Comme s'il en était vital. Et il y a cette exquise sensation, celle d'aimer mais aussi, d'être aimé, désiré en retour. Oh oui tu l'aimes, tu l'aimes à t'en arracher le cœur, à en crever sur place mais elle aussi, tu le ressens, et vous le ressentez tous les deux. Mia a beau mener la danse, il n'est pas question de domination cette fois, vous êtes tous les deux victimes de cet amour, prisonnier de vos sentiments et vous savourez cet instant comme jamais vous ne l'aviez fait jusqu'à présent. Parce que là, tu es en train de faire l'amour à la femme qui détient les clés de ton cœur, tellement que tu pourrais lui hurler ton amour pour elle, lui dire que tu l'aimes et que tu t'en veux d'être aussi stupide. La supplier de te pardonner d'agir de cette manière ou simplement, de ne pas t'oublier. Jamais, ne l'oublie pas Mia. Il a beau être comme il est, il te veut, c'est indéniable, il se battra pour toi jusqu'à la fin.
Ses mouvements te font perdre littéralement les pédales, c'est si bon, si doux, si délicieux à la fois, échangé avec tant d'amour que ton cerveau est déconnecté, incapable de fonctionner correctement tandis que ses mains viennent retirer les boutons de ta chemise avant de l'ouvrir dans un geste brusque, elle te dénude presque mais toi, tu as d'autant plus chaud, assoiffé d'elle et jamais rassasié. Ses doigts sur ton torse te font frémir à nouveau, tu mets encore un pied dans cette dépendance destructrice, peut-être, mais dépendance que tu ne rendrais pour rien au monde. Parce que c'est à elle que tu veux appartenir, à elle et à personne d'autre. Et alors qu'elle passe à nouveau ses bras autour de ton cou, geste qui te rapproche davantage de son corps habiles, souple, qui te fait tant rêver, elle t'embrasse à nouveau fougueusement. Tellement qu'un soupir de plaisir passe la barrière de tes lèvres entre deux respirations, tout contre les siennes. Vous voilà encore enfermés dans votre bulle, votre bulle tapissée d'amour, de sincérité et de désir, vous vous y sentez tellement bien à l'intérieur que vous en oubliez l'endroit où vous vous trouvez. Comment peux-tu réfléchir avec ce corps de déesse, le corps de la femme dont tu es fou amoureux, se mouvant de la sorte? Vous offrant à tous les deux, toujours plus de plaisir. Oh non, tu n'as jamais fait l'amour de cette façon, pas avec tout ce que tu ressens pour elle, pas avec autant d'amour... Ça rend cette nuit davantage magique, unique et tu sais qu'elle restera gravée dans ta mémoire pour le restant de tes jours. C'est inévitable. Et elle commence, progressivement, à accélérer le rythme. Les bruits de vos ébats se faisant beaucoup moins discrets, vos souffles également et parfois même, vos gémissements incontrôlés. Une vague de plaisir intense t'envahi, tellement que tu en fermes les yeux un court instant pour savourer chaque seconde de ce sentiment qui prend possession de ton corps, de ton cerveau. Et doucement, tes mains viennent agripper chaque côté de son t-shirt que tu finis par lui retirer, le jetant un peu plus loin dans la pièce sans grande attention. Tu plantes ton regard dans le sien, mouillant tes lèvres d'envie avant de venir les coller contre les siennes, partageant à nouveau ce même souffle fiévreux tandis que vos corps continuent de se rencontrer férocement et non discrètement, qui plus est.
Ta main ne tarde pas a venir lui caresser le corps, tendrement, si délicatement... Ça aussi c'est tout nouveau pour toi, même si tu as toujours apprécié Mia, qu'elle avait ce quelque chose qui la rendait unique, jamais tu ne l'as touché en sachant pertinemment qu'à tes yeux, elle était la seule. La pierre précieuse. En sachant que oui, Mia est l'une des pièces maîtresses de ton existence. Et tu le sais qu'elle le ressent, ça se voit à la manière dont vous faites l'amour que tu tomberais pour elle, 1000 fois s'il le fallait, tu le ferais. Ta main remonte peu à peu vers son épaule où tu viens faire tomber dans un geste des plus sensuels, une de ses bretelles de soutien-gorge, venant après ça, y déposer un doux baiser tandis que ton autre main se charge de faire tomber la deuxième. Tout ça, avant de venir dégrafer son soutien-gorge dans son dos. Et tu retrouves ta place, tes lèvres faces aux siennes, le soufflé saccadé alors que tes mains viennent doucement agripper ses seins par dessous son soutien-gorge, désormais, privé de tout maintient. Qui tombera lui aussi, d'une seconde à l'autre, dû à vos deux corps secoués. Et à chaque vague de plaisir qui t'envahie, c'est l'emprise sur sa poitrine que tu resserres pourtant, avec tendresse. Tes lèvres se collant doucement contre sa joue, ton souffle chaud venant lui caresser la peau, tu lui déposes ce doux baiser et puis un autre un peu plus en hauteur, et un troisième sur son grain de beauté, présent là, près de son œil fermé. Oui, ces petits détails qu'on ne remarque pas forcément mais que toi tu connais très bien, c'est ça l'amour, c'est absolument tout remarquer. Si seulement tu avais eu cette capacité de remarquer que tu avais été touché par cette flèche de cupidon....
Au bout de quelques minutes, tu viens enfin attraper ce bout de tissue pour le jeter un peu plus loin, au même titre que son t-shirt et tu ne perds pas de temps: tu te redresses quelque peu, le dos droit, ta main glissant en bas de son dos pour la maintenir, tu donnes toi aussi un rythme à votre ébat. Tu te places de manière à pouvoir la pénétrer un peu plus profondément. Ta main droite venant agripper sa hanche fermement, ton bassin se met à se mouver un peu plus rapidement avec des gestes plus brusques cette fois, dans le but de lui apporter davantage de plaisir, mais à toi aussi. Puisque lorsque ta seconde main vient se passer dans ses cheveux, tes doigts s'agrippant doucement à ces derniers, ton visage lui vient se nicher dans son cou. D'abord pour l'envahir de baisers mais aussi pour étouffer les bruits que tu peux faire, pendant ce court instant, tu ne te retiens plus. Alors ta main gauche finit par descendre doucement jusqu'à son sein que tu attrapes à nouveau, et tu gémis contre sa peau comme si cela pouvait te libérer de ce délicieux plaisir. Ta bouche entrouverte se collant contre la peau de son cou, lui imposant la chaleur de ton souffle parvient tout de même à étouffer le bruit de tes gémissements qui finissent par se transformer en râles de plaisir à l'instant où tu serres les dents, toujours aussi proche de sa peau.
Pendant plusieurs minutes. Tu continues, tu ne t'arrêtes pas mais peu à peu, ta main droite lâche l'emprise sur sa hanche que tu passes finalement sous sa cuisse, tu lui fais confiance pour la suite, pour garder ce même rythme et levant un peu la tête, ta bouche toujours entrouverte, c'est cette fois-ci près de son oreille que tu laisses ta respiration haletante se fait entendre, respiration parfois coupé par des gémissements, discrets mais délicieux à attendre. L'entendre elle aussi, la sentir tout contre toi, ses frissons qui atteignent tes sens, ton cœur qui bat pour elle, qui explose d'amour. Elle te rend bien plus vivant que jamais.
Tu découvres, c'est tout nouveau pour toi, tous ces sentiments... Tout ce que tu ressens. Non, tu n'avais jamais ressenti ça auparavant et encore moins dans ce genre de moment, encore moins pendant le sexe. Pourtant, tu as couché avec nanas, tu as toujours été clair dans tes paroles, dans tes actes mais là, c'est ton coeur qui prend le contrôle, c'est tout ton corps qui décide à ta place parce que tu ne peux pas aller contre, tu ne peux pas aller contre ces sentiments, ce que tu ressens. Ça te fait peur ouais, mais c'est un sentiment que tu ne rendrais pour rien au monde... Encore une fois, c'est assez contradictoire. Et c'est Mia qui te fait ressentir ça, Mia a réussi là où toutes les autres ont échoués. Ouais, elles t'ont peut-être eu ces filles, elles ont eu ton corps pour une nuit voire même plusieurs mais c'est tout ce qu'elles ont réussi à avoir. Mia, elle t'a eu toi. Ton cœur, ton corps, ton amour. Tu ne les as plus en ta possession, c'est elle. Et alors qu'elle t'offre ce plaisir pour la toute première fois, et quel plaisir, ta main se glisse délicatement dans ses cheveux, le contact de ses doigts contre les tiens te fait frémir davantage. Ton cœur s'emballe dans ta poitrine, il s'emballe, se tord dans tous les sens, ça te fait tellement de bien pourtant, mais ton cœur tiré dans tous les sens te faisant ressentir cette sensation nouvelle, pourrait presque en être douloureux. Oh toi aussi, tu aimes les préliminaires. Être entre ses cuisses, tu adores ça, et lorsque tu lui avais fait cette gâterie pour la première fois dans ta voiture, c'était sans doute pour ça. Pour son plaisir oui, mais pour le tien aussi... Tu en avais envie. Mais tu étais bien trop aveugle pour comprendre qu'au fil du temps, ç'a avait bien changé... Tu voulais lui faire plaisir avant toute chose, offrir du plaisir à la personne qu'on aime de tout son corps n'est-il pas plus agréable qu'en obtenir? Si, bien-sûr que si. Tu ne faisais ça qu'à elle, de cette manière, à cette fréquence... Seule Mia te donnait cette envie charnelle. Oui tu aimes lui faire ça, mais tu aimes davantage lui offrir ce plaisir. Et ça te rendait fou, complètement fou.
Tellement que tu n'en peux plus, tu as besoin de la posséder, faire de ton mieux pour lui faire tout autant plaisir alors tu la relèves, doucement, échangeant une nouvelle fois un regard des plus significatifs. C'est ça, ce genre de regard qui n'a pas besoin d'être expliqué, d'être accompagné par des mots, c'en est presque magique. Et tu la déshabilles, inondant son corps de baiser désireux, de baisers enflammés y mêlant même ta langue lorsque tu sens ses mains se glisser dans tes cheveux. Ça, avant qu'elles viennent cette fois-ci s'aventurer sur ton visage et dans un élan d'excitation, de désir, tu viens lui mordiller le haut de son string, le tirant même quelque peu vers toi avant de rompre ce contact pour la regarder, pour l'admirer. Tu ôtes très vite son sous-vêtement et sans perdre une seule seconde de plus, tu l'entraînes vers toi, c'est à califourchon que Mia s'installe sur tes jambes. Ton cœur tambourine si fort dans ta poitrine, tu le sens... tu l'entends même. Elle t'excite tellement et tout cet amour que tu ressens pour elle rend les choses davantage uniques. Un moment inoubliable que vous seuls pouvez partager. Inoubliable parce qu'il vous fait tout oublier, au final, votre amour est bien plus fort que tout le reste. Tu as tellement envie d'elle, là, tout de suite. Ça se voit, ça se sent, dans tes regards, dans tes caresses, ton souffle saccadé le prouve aussi... Et puis elle n'a rien arrangé, Mia. Entre cette gâterie qui t'a fait perdre pieds, ses paroles qui t'ont rendu complètement dingue en plus de t'avoir rassuré, sa présence te suffit amplement à ne plus avoir le total contrôle. Son absence était bien la plus douloureuse des présences, alors maintenant, tu comptes te laisser bercer dans les bras de cet amour, de ce désir intense. Dans les bras de ton âme sœur.
Ses soupirs d'aises, son comportement, son corps bouillonnant d'envie pour toi, lui aussi. Ton cœur a été brisé, tu as pourtant essayé de le recoller, désespérant mais tu as essayé pendant un long moment... Comment Mia peut réussir à le réparer de cette manière? C'est magique, oui, tu le sens revivre ton cœur là dans ta poitrine. Il bat. Il bat pour elle. Ses caresses recollent les morceaux de cœur brisé sous tant d'amour. Tu fermes les yeux lorsqu'à nouveau, ce soupir d'aise vient passer la barrière de ses lèvres, là, près de ta tempe et de ton oreille, cet énorme frisson te parcourt le corps et toi, tu n'es plus maître de toi-même... Tu ne contrôles plus rien depuis de longues minutes maintenant mais tu ne tenteras pas de lutter, tu as envie de succomber à tout cet amour une nouvelle fois. Tu prends sans doute un risque mais même ça tu ne t'en rends pas compte, tu ne veux qu'elle, tu es aveuglé par tant d'envies qu'au final, oui, elle peut faire ce qu'elle veut de toi, là. Tu es littéralement à sa merci, tu lui offriras tout ce qu'elle désir parce que c'est ce qui compte là, pour toi. Alors oui, Mia, tu peux bien faire ce que tu veux de lui. Tout ce que tu as à faire c'est le laisser t'aimer, le laisser t'agripper, t'embrasser, te faire l'amour, t'aimer jusqu'à vos derniers instants et plus encore, à jamais.
Et au moment où tu te glisses en elle, lâchant un soupir d'aise, son gémissement vient jusqu'à tes oreilles, t'en colle à nouveau des frissons mais aussi, des papillons dans le ventre, de l'amour débordant, une envie incontrôlable de la faire tienne une nouvelle fois. C'est tout ce que tu désires. Les premiers vas-et-vient, aussi doux soient-il, t'offrent des sensations inexplicables, des sensations que tu ne connaissais pas jusqu'à présent, des sensations effrayantes, ouais, mais unique. Tellement que tu en redemandes, que tu en deviens très rapidement accro puisque même ton avant bras resserre son emprise sur elle, tu l'approches de toi, la forçant à rester là, près de toi. Tu en as besoin. Tu te sens glisser aisément en elle tant votre excitation a réellement pris possession de vos corps, et ça t'excite, qu'est-ce que ça t'excite. Elle t'avait tellement manqué Mia... Son odeur, son corps, son sourire, ses gémissements aussi, parce qu'au final, tu finis par te demander comment tu as pu passer à côté de cet amour aveuglant ? Comment as-tu pu ne rien voir, c'est si différent, et si bon à la fois. Tu as comme cette impression de passer les portes du paradis, enfermé, prisonnier là-dedans mais libéré et en paix.
Tes mains s'agrippent à ses cuisses tandis que son bassin se met à se mouver, donnant un doux rythme à vos ébats. Ta bouche entrouverte pour facilité ta respiration, ton souffle saccadé et fiévreux, tu la laisses simplement faire. Tu aimes ce qu'elle te fait, ce qu'elle vous fait, tellement que c'en presque difficile pour toi de ne pas faire basculer ta tête, te vidant de cette force de la maintenir. Oui, même le poids de ton propre corps en devient insupportable mais tu ne le feras pas, parce que vos visages se font beaucoup trop proches. Vous partagez le même souffle brûlant. Parce qu'elle est ton air, il suffit qu'elle ne soit plus là pour que tu te laisses crever, que tes poumons se vident de toutes leurs capacités, de ce besoin d'oxygène. Et simplement le fait de sentir son visage si proche du tien rend le moment encore plus intense, encore plus unique que précédemment. Tu peux sentir tout contre ta peau, l'effet que tu as sur elle et inversement. Alors tes mains remontent doucement le long de ses cuisses, venant s'agripper à sa taille dans des gestes et caresses délicates. Tes doigts caressant cette peau, ce corps qui te fait tant rêver, suivant le mouvement de son corps et de ses vas-et-vient. Le bruit de votre ébat mais également ses gémissements te font lâcher un énième soupir, c'en devient incontrôlable, inhumain de te retenir alors tu lâches finalement un gémissement, plus bruyant que ton souffle durant ces dernières secondes. Et elle continue, pendant de longues minutes, à mouver délicieusement son bassin sur ta virilité, elle reprend même possession de tes lèvres dans un baiser amoureux. Un baiser qu'on pourrait entendre hurler à des kilomètres, qu'on pourrait entendre supplié de ne jamais être interrompu. Comme s'il en était vital. Et il y a cette exquise sensation, celle d'aimer mais aussi, d'être aimé, désiré en retour. Oh oui tu l'aimes, tu l'aimes à t'en arracher le cœur, à en crever sur place mais elle aussi, tu le ressens, et vous le ressentez tous les deux. Mia a beau mener la danse, il n'est pas question de domination cette fois, vous êtes tous les deux victimes de cet amour, prisonnier de vos sentiments et vous savourez cet instant comme jamais vous ne l'aviez fait jusqu'à présent. Parce que là, tu es en train de faire l'amour à la femme qui détient les clés de ton cœur, tellement que tu pourrais lui hurler ton amour pour elle, lui dire que tu l'aimes et que tu t'en veux d'être aussi stupide. La supplier de te pardonner d'agir de cette manière ou simplement, de ne pas t'oublier. Jamais, ne l'oublie pas Mia. Il a beau être comme il est, il te veut, c'est indéniable, il se battra pour toi jusqu'à la fin.
Ses mouvements te font perdre littéralement les pédales, c'est si bon, si doux, si délicieux à la fois, échangé avec tant d'amour que ton cerveau est déconnecté, incapable de fonctionner correctement tandis que ses mains viennent retirer les boutons de ta chemise avant de l'ouvrir dans un geste brusque, elle te dénude presque mais toi, tu as d'autant plus chaud, assoiffé d'elle et jamais rassasié. Ses doigts sur ton torse te font frémir à nouveau, tu mets encore un pied dans cette dépendance destructrice, peut-être, mais dépendance que tu ne rendrais pour rien au monde. Parce que c'est à elle que tu veux appartenir, à elle et à personne d'autre. Et alors qu'elle passe à nouveau ses bras autour de ton cou, geste qui te rapproche davantage de son corps habiles, souple, qui te fait tant rêver, elle t'embrasse à nouveau fougueusement. Tellement qu'un soupir de plaisir passe la barrière de tes lèvres entre deux respirations, tout contre les siennes. Vous voilà encore enfermés dans votre bulle, votre bulle tapissée d'amour, de sincérité et de désir, vous vous y sentez tellement bien à l'intérieur que vous en oubliez l'endroit où vous vous trouvez. Comment peux-tu réfléchir avec ce corps de déesse, le corps de la femme dont tu es fou amoureux, se mouvant de la sorte? Vous offrant à tous les deux, toujours plus de plaisir. Oh non, tu n'as jamais fait l'amour de cette façon, pas avec tout ce que tu ressens pour elle, pas avec autant d'amour... Ça rend cette nuit davantage magique, unique et tu sais qu'elle restera gravée dans ta mémoire pour le restant de tes jours. C'est inévitable. Et elle commence, progressivement, à accélérer le rythme. Les bruits de vos ébats se faisant beaucoup moins discrets, vos souffles également et parfois même, vos gémissements incontrôlés. Une vague de plaisir intense t'envahi, tellement que tu en fermes les yeux un court instant pour savourer chaque seconde de ce sentiment qui prend possession de ton corps, de ton cerveau. Et doucement, tes mains viennent agripper chaque côté de son t-shirt que tu finis par lui retirer, le jetant un peu plus loin dans la pièce sans grande attention. Tu plantes ton regard dans le sien, mouillant tes lèvres d'envie avant de venir les coller contre les siennes, partageant à nouveau ce même souffle fiévreux tandis que vos corps continuent de se rencontrer férocement et non discrètement, qui plus est.
Ta main ne tarde pas a venir lui caresser le corps, tendrement, si délicatement... Ça aussi c'est tout nouveau pour toi, même si tu as toujours apprécié Mia, qu'elle avait ce quelque chose qui la rendait unique, jamais tu ne l'as touché en sachant pertinemment qu'à tes yeux, elle était la seule. La pierre précieuse. En sachant que oui, Mia est l'une des pièces maîtresses de ton existence. Et tu le sais qu'elle le ressent, ça se voit à la manière dont vous faites l'amour que tu tomberais pour elle, 1000 fois s'il le fallait, tu le ferais. Ta main remonte peu à peu vers son épaule où tu viens faire tomber dans un geste des plus sensuels, une de ses bretelles de soutien-gorge, venant après ça, y déposer un doux baiser tandis que ton autre main se charge de faire tomber la deuxième. Tout ça, avant de venir dégrafer son soutien-gorge dans son dos. Et tu retrouves ta place, tes lèvres faces aux siennes, le soufflé saccadé alors que tes mains viennent doucement agripper ses seins par dessous son soutien-gorge, désormais, privé de tout maintient. Qui tombera lui aussi, d'une seconde à l'autre, dû à vos deux corps secoués. Et à chaque vague de plaisir qui t'envahie, c'est l'emprise sur sa poitrine que tu resserres pourtant, avec tendresse. Tes lèvres se collant doucement contre sa joue, ton souffle chaud venant lui caresser la peau, tu lui déposes ce doux baiser et puis un autre un peu plus en hauteur, et un troisième sur son grain de beauté, présent là, près de son œil fermé. Oui, ces petits détails qu'on ne remarque pas forcément mais que toi tu connais très bien, c'est ça l'amour, c'est absolument tout remarquer. Si seulement tu avais eu cette capacité de remarquer que tu avais été touché par cette flèche de cupidon....
Au bout de quelques minutes, tu viens enfin attraper ce bout de tissue pour le jeter un peu plus loin, au même titre que son t-shirt et tu ne perds pas de temps: tu te redresses quelque peu, le dos droit, ta main glissant en bas de son dos pour la maintenir, tu donnes toi aussi un rythme à votre ébat. Tu te places de manière à pouvoir la pénétrer un peu plus profondément. Ta main droite venant agripper sa hanche fermement, ton bassin se met à se mouver un peu plus rapidement avec des gestes plus brusques cette fois, dans le but de lui apporter davantage de plaisir, mais à toi aussi. Puisque lorsque ta seconde main vient se passer dans ses cheveux, tes doigts s'agrippant doucement à ces derniers, ton visage lui vient se nicher dans son cou. D'abord pour l'envahir de baisers mais aussi pour étouffer les bruits que tu peux faire, pendant ce court instant, tu ne te retiens plus. Alors ta main gauche finit par descendre doucement jusqu'à son sein que tu attrapes à nouveau, et tu gémis contre sa peau comme si cela pouvait te libérer de ce délicieux plaisir. Ta bouche entrouverte se collant contre la peau de son cou, lui imposant la chaleur de ton souffle parvient tout de même à étouffer le bruit de tes gémissements qui finissent par se transformer en râles de plaisir à l'instant où tu serres les dents, toujours aussi proche de sa peau.
Pendant plusieurs minutes. Tu continues, tu ne t'arrêtes pas mais peu à peu, ta main droite lâche l'emprise sur sa hanche que tu passes finalement sous sa cuisse, tu lui fais confiance pour la suite, pour garder ce même rythme et levant un peu la tête, ta bouche toujours entrouverte, c'est cette fois-ci près de son oreille que tu laisses ta respiration haletante se fait entendre, respiration parfois coupé par des gémissements, discrets mais délicieux à attendre. L'entendre elle aussi, la sentir tout contre toi, ses frissons qui atteignent tes sens, ton cœur qui bat pour elle, qui explose d'amour. Elle te rend bien plus vivant que jamais.
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Re: i'm yours, you're mine. (-18) | Dim 16 Juil - 13:58 Citer EditerSupprimer
i'm yours, you're mine.
mihyun ♥
Tenue - Pourquoi a-t-elle gémi de la sorte au moment où il s'est glissé en elle? Parce que ça n'avait rien de comparable aux autres fois. Parce qu'elle avait senti à la fois du plaisir, bien sûr, mais tellement d'amour aussi. Tout ça en même temps, en un seul geste, qui l'avait empêché de sentir cette gêne que provoquait à chaque fois la pénétration. Oh non, ce n'était que du bon pour elle, parce que plus les jours passent, sans lui, plus elle réalise qu'elle ne peut tout simplement plus vivre comme ça. Elle ne peut plus avancer sans savoir si oui ou non il la veut, sans être à lui une bonne fois pour toutes. En fait, elle ne peut plus avancer sans lui, en gardant dans un coin de sa tête qu'il y a toujours un espoir d'être sienne. Non, elle a besoin d'être sûre Mia. Elle veut du concret, elle peut plus se permettre de rester entre deux eaux surtout si c'est son coeur qui est en jeu. Surtout si c'est eux, en fait. Pour elle, cette histoire signifie le monde entier. Alors c'est ça le grand amour, le vrai? Celui dont sa mère lui a toujours parlé comme étant la plus belle des choses au monde. Nul doute qu'à l'entendre parler de ça, elle avait du vivre une belle histoire avec son père pourtant, quand lui, avait parlé d'amour avec Mia (et ce fut la seule et unique fois) Mia avait senti quelque chose de bien plus fort encore. Les hommes aiment-ils plus fort, plus sincèrement que les femmes? Elle en doute. Elle est tellement amoureuse de Taehyun. Elle l'aime tellement, elle le ressent dans tous les gestes qu'elle a envers lui. Sa façon de passer ses mains dans ses cheveux, de tenir son visage. Oui, elle l'aime, elle aime chaque parcelle de son corps et elle aime chacune des secondes qu'ils passent ensemble, même si la plupart fut d'une souffrance extrême, elle ne regrette pas un instant passé avec lui. A ce jour en tout cas, elle ne regrette rien. Même toutes les larmes qu'elle a versé, au final, elle se dit que c'était peut-être le chemin à prendre, la souffrance, pour en arriver là.
Ca faisait quoi? Moins de deux mois? Plus d'un mois? Entre 4 et 5 semaines qu'ils ne s'étaient plus touchés, qu'ils ne s'étaient plus embrassés non plus et qu'elle avait cette horrible sensation d'avoir disparu de ses pensées. Et pourtant, ô combien elle aurait voulu y rester. D'accord, il lui avait brisé le coeur, elle s'était forcée à tourner la page mais elle avait bien vite compris que ça ne servait à rien de toute façon, alors quand elle le voyait agir, quand elle l'écoutait, elle se disait "pourquoi pas lui laisser une chance"? Voilà comment ça aurait dû se résoudre, il n'y aurait jamais dû avoir ces souffrances supplémentaires provoquées par sa faute. Jamais. C'est même miraculeux ce qui se passe ce soir. Elle peine à croire qu'ils vont faire l'amour à nouveau, qu'ils vont se retrouver. Elle peine à croire, surtout, que ces gestes traduisent l'amour. Ouais, elle réalise pas en fait, pourtant elle le sent: il est tombé amoureux, autant qu'elle est tombée amoureuse. Et dans ce cas-là, la seule solution pour palier à toutes ces souffrances, serait qu'ils décident enfin de se mettre ensemble et de se laisser une chance. Or, la vie, c'est un foutoir. La vie c'est une galère sans fin, Mia le sait, elle est bien placée pour le savoir d'ailleurs. Elle voulait juste être heureuse, Mia. Elle demandait pas grand chose. Son bonheur, elle le tient entre ses mains là, il est là, il est si près d'elle, elle en devient dépendante. Oh oui, s'il n'existait pas, elle crèverait. Et elle sait maintenant que c'est réciproque. Ils font l'amour, littéralement. Ils se donnent tant l'un l'autre, ils se prouvent qu'ils sont victimes de Cupidon mais qu'en fait, ils l'ont sûrement été bien avant ce soir, sauf qu'ils sont trop idiots pour accepter de se le montrer. Et elle, à chacun de ses gestes, elle veut qu'il le comprenne. Que si quelque part encore, le doute subsiste chez lui depuis qu'elle avait couché avec Joshua, qu'il soit sûr d'une chose ce soir: c'est qu'elle lui appartient corps et âme, et qu'il est le seul à qui elle appartient. Si on lui ouvre le sternum, qu'on ne voie que son nom gravé sur son coeur.
Son bassin remue, de la plus tendre des façons, mais c'est si appliqué et si précis qu'elle sait parfaitement à quel point elle leur donne du plaisir à tous les deux en le faisant de cette façon. Elle veut l'entendre gémir, elle veut l'entendre soupirer, elle veut entendre à quel point elle lui fait du bien et à quel point aucune autre n'a su le faire gémir comme ça dans sa vie. Elle veut être unique à ses yeux, elle est pas encore certaine que ce soit réellement le cas mais elle se dit qu'elle peut encore tenter sa chance, alors ouais, elle a un peu peur ce soir. Elle a une certaine pression qui réside sur ses épaules, après tout, c'est à elle de faire ses preuves maintenant, après l'avoir trahi, c'est à elle de lui montrer qu'il n'avait pas tort de lui redonner sa confiance. Même si ça prenait du temps, elle était prête à tout surmonter pour son amour. Absolument tout. Il n'y a qu'à voir la façon dont elle l'embrasse, c'est passionné et plein d'amour, elle n'a jamais donné autant d'amour dans un seul baiser et elle espère qu'il le ressente de cette façon. Et pendant ce temps, elle ne cesse à aucun instant de remuer son bassin, elle commence à être de plus en plus brusque, sans pour autant bâcler, bien au contraire, elle veut se faire gémir mais surtout le faire gémir lui. Le bruit de leurs intimités entrant en contant est presque bruyant, Mia a peur, elle a peur qu'un de ses parents ne les entende mais elle ne peut se retenir de gémir. C'est plus fort qu'elle, c'est si bon. Et ces mains sur sa peau lui font ressentir d'avantage de choses. Elle croit être dans un autre monde mais au final, ce n'est pas si faux que ça. Ils sont dans un monde parallèle, leur monde à eux, où plus rien d'autre n'existe hormis le couple officieux qu'ils forment depuis trop longtemps. Il y a quelque chose de puissant qui agit entre eux et ça depuis le début, mais ce soir plus que jamais, elle peut le ressentir parce qu'elle est maintenant certaine que c'est réciproque. Les mots lui brûlent les lèvres, elle veut tellement lui dire tout ce qu'elle a sur le coeur, mais elle espère que ses gémissement s'en chargent déjà. Elle ne peut tout simplement pas parler, là. Elle est incapable d'aligner les mots tant le plaisir la laisse sans voix, lui prive l'esprit de toute lucidité. Oh non, elle n'est jamais lucide quand il s'agit de coucher avec lui.
A travers les rayons lunaires qui traversent la pièce, elle devine la silhouette de son corps, les traits de son visage. Essoufflée, elle prend néanmoins quelques secondes pour le regarder, amoureuse. Cet échange de regard qui lui mitraille le coeur, elle ne peut pas mettre de mots pour décrire l'instant. Les yeux dans les yeux et le souffle partagé, elle ne s'en sortira pas vivante et ça elle le sait. Elle l'aime à en crever, elle pourrait buter sur les mots qui lui expliqueraient son amour tellement c'est fort, tellement ça lui prend les tripes. Et c'est toujours ce même ressenti quand elle sent ses mains la saisir par les cuisses pour la redresser légèrement, ce qui lui fait pousser un gémissement discret, ce n'est pas grand chose pourtant, c'est vous dire à quel point il a des effets dangereux sur elle. Il la transforme, elle devient une autre femme, une femme qui a faim de lui, de son amour et de son corps. une femme qui veut le posséder tout entier et gare à celle qui oserait lui prouver le contraire. Il est son royaume, qu'elle essaye de conquérir entièrement certes, mais qu'elle ne laissera jamais entre les mains d'une autre. C'est à elle seule qu'il doit appartenir et Mia a cette fâcheuse tendance à écraser la concurrence. Elle veut être seule, numéro une, qu'on ne voit qu'elle. Qu'IL ne voit qu'elle.
Les yeux toujours rivés dans ceux du jeune homme, les mains de Mia ne tardent pas à jouer les gourmandes, pour venir dégrafer sa chemise et le dénuder un peu plus. Son corps est un véritable péché dont elle est victime et elle ne s'en cache pas. Ca ne lui fait pas de mal, au contraire, ça lui fait le plus grand bien. Tellement qu'elle n'arrive pas à être discrète, elle se mord la lèvre à la vue de ces abdos si bien dessinés et de ces pectoraux travaillés. Et c'est parce que ça lui provoque une nouvelle vague de désir bien plus forte qu'elle manque de tendresse quand elle lui écarte la chemise. Elle ne sourit plus, elle n'a plus cet air malicieux sur son visage parce qu'elle n'est pas là pour jouer ce soir. Non, ce soir, elle fait ça par amour, par amour pur et fou à la fois, elle ne se sent pas complète si le corps de Tae n'est pas contre le sien, il lui manque quelque chose c'est indéniable et plus les jours passent, plus ce manque devient difficile à supporter. Il lui coupe la respiration, elle devient si faible, elle ne sait plus où elle va, elle est perdue. Sans lui.
Le voir dénudé donne un nouveau ton à leur ébat. Elle devient plus franche dans ses mouvement, elle devient encore plus souple, son dos se penche légèrement vers l'arrière et elle baisse allègrement les yeux pour regarder leurs corps ne faire plus qu'un. Soudain, les mains de Taehyun viennent agripper son t-shirt, mais elle est bien trop occupée à se mouver sur lui pour commencer à ressentir les effets notoires de ces mains sur elle. Or, bien vite, elle sent ce plaisir monter en elle quand elle voit ses mains la dénuder. Oui, il n'y a pas meilleure vision en ce monde que celle du danseur qui la déshabille. Elle aime tellement ça, Mia. Être entre ses mains, une véritable poupée qu'il manie à sa guise, ça l'excitait d'avantage. La soumission avait un goût exquis quand c'était avec lui et de ça, elle n'en avait pas honte. Or ce soir, il est vrai qu'il n'est pas question de soumission, mais plutôt de partage. D'échange, de parfaite symbiose entre deux êtres amoureux, et qui, réalisant alors leurs sentiments, se laissent aller à la plus parfaite des déclarations qui puisse être faite: se faire l'amour, se donner autant physiquement que mentalement. tel était le désir de Mia ce soir. Que cette nuit leur reste en tête longtemps, pour toujours même.
Bien vite, son t-shirt se retrouve à quelques mètres plus loin, au sol, mais elle n'y fait pas gaffe. Elle veut qu'il la touche, maintenant qu'elle n'a plus son t-shirt. Elle veut que ses mains parcourent son corps, c'est tout ce qui importe, il se fait désirer et l'attente est insupportable. Pourtant, elle le sait déjà: elle va finir entièrement nue ce soir. Alors, quand les mains du danseur remontent jusqu'à ses épaules, elle les suit du regard, elle regarde même ses bretelles tomber, et elle replante son regard dans celui de son amant. Il s'approche, leurs lèvres se frôlent, leurs souffles s'entremêle, elle a l'impression qu'elle ne va pas tenir longtemps s'il continue à la toucher de cette manière, et à gémir de cette façon. parce que oui, ce soir, il a beau essayer de se retenir, elle sait pertinemment qu'elle est en train de lui faire vivre une des meilleures nuits de sa vie. Bien mieux encore que les précédentes où pourtant, ils ont réellement pris leurs pieds. Ce soir, tout change. Cette nuit-là, elle est unique. Sans même se le confesser, les deux comprennent ce qu'elle représente. Elle restera la nuit où ils ont accepté de se faire comprendre les choses, où ils ont, finalement, laissé leurs sentiments prendre le dessus sur leurs pulsions. Et ce qu'ils font là ce soir, sur le canapé de son salon, n'est qu'amour pur.
Les mains de Taehyun dégrafent alors son soutif. Elle échappe un soupir d'aise en sentant alors ses seins se libérer de ce maintien, mais ce n'est rien comparé à la sensation des mains viriles du jeune homme sur eux. Elle penche légèrement la tête en arrière, regardant le plafond alors que sa poitrine se soulève dans un soupir d'aise profond. Oh oui, touche la Taehyun. Touche la comme tu sais si bien le faire. Tu n'as pas grand chose à faire pour la faire devenir folle de tes caresses mais ce soir plus encore, tu ne sais pas le pouvoir que tu as sur elle. Si elle devient folle, ce sera ta faute. D'ailleurs, elle l'incite à continuer de caresser ses seins, puisque ses mains quittent les épaules du danseur pour venir se saisir des siennes, et elle les passe, dessus, elle l'incite même à les palper, quelle douce sensation que de sentir ses seins entre les mains de l'homme qu'elle aime. Ses mains finissent par quitter celles de Taehyun, pour venir se poser sur le bas ventre du jeune homme sur lequel elle prend un léger appui. Cet appui lui permet de mieux contrôler ses allers-retours sur le sexe de son amant, la faisant alors seulement bouger ses fesses. Elle ferme les yeux, parce que le plaisir qu'elle ressent en adoptant cette nouvelle position est tel qu'elle ne sait pas si elle va le contrôler encore le longtemps. Lui vient s'approcher de son visage, venant embrasser ses joues, sa pommette et finalement, son grain de beauté. Un sourire mince apparaît sur ses lèvres, dû à cette douceur qu'elle retrouve entre ses bras et dans ces baisers. Oh oui, nul doute que cette nuit là est totalement différente des autres.
Et puis, elle frémit une nouvelle fois. Il se débarrasse de son sous-vêtement restant, puis il se redresse. Le dos droit, son sexe entre bien plus profondément en elle, ce qui la fait gémir de nouveau, bien plus fort cette fois mais elle pose rapidement une main sur sa bouche pour en étouffer le bruit, alors que ses yeux se ferment. Elle savoure l'instant, sa main quitte sa bouche, elle vient se poser sur la nuque de Taehyun de sorte à le maintenir tout contre elle alors que ses lèvres se posent contre la peau chaude de son cou. Et lui aussi se met à gémir, mieux encore: il commence à donner du rythme, et son rythme à lui, il la rend folle. Il donne des coups de reins plus prononcés encore, le bruit de leur intimité entrant en contact se fait de moins en moins discret mais ça l'excite encore plus, elle se mord la lèvre pour éviter de trop faire de bruit avec sa bouche. Une des mains du danseur vient, d'ailleurs, se glisser dans les cheveux soyeux de la gymnaste, pour s'agripper doucement. Premier réflexe: attraper sa main avec la sienne et la serrer doucement alors que son autre main, elle, reste toujours posée sur sa nuque. Et ainsi, à l'unisson, elle bouge son bassin de manière à rendre encore un peu plus profond leur échange, et quand elle le sent alors taper au bon endroit, elle gémit de plus belle, essayant encore d'être discrète mais elle doute pouvoir avoir le contrôle encore longtemps. Elle ignore si le fait d'être contre sa peau l'incite à se laisser aller, mais Taehyun gémit d'une telle façon que Mia sent le plaisir monter, prendre un étage de plus. Elle ne s'en rend même pas compte, mais ses ongles commencent à appuyer un peu trop fermement sur la nuque du Gwak, sa bouche entrouverte pour laisser passer ses gémissement saccadés. Elle ne sait pas lequel des deux est le moins discret mais ce soir, elle apprécie l'entendre la sorte. Elle apprécie entendre Taehyun se laisser aller à ce qu'elle lui offrait. Il n'y avait pas meilleure sensation qu'entendre ses soupirs à son oreille.
Oui, mais ça la rend incontrôlable. Et quand il passe alors ses mains sous ses cuisses, l'incitant indirectement à reprendre le total contrôle de la situation, elle vient se redresser. Son dos se dresse, droit, et ses deux mains viennent entourer le cou du jeune homme tandis que ses coups de reins cessent pendant quelques secondes. Elle exerce une légère pression sur son cou, pour l'inciter à décoller son visage de sa peau nue et perlée de transpiration, puis elle penche la tête pour se rapprocher de son visage, de ses lèvres, qu'elle vient d'ailleurs embrasser sans retenue. Ses bras fins s'enroulent autour du cou du jeune homme et bien vite, grâce à son dos droit, elle reprend progressivement le même rythme qu'elle avait toute à l'heure. C'est drôle, mais alors que leur ébat semble se rallonger au fil des minutes, son excitation, elle, ne connaît pas de fin. Elle le sent à l'humidité qu'il y a entre ses cuisses et en elle, qui facilite largement le rapport. Dans un geste des plus sensuels, ses bras glissent le long du cou de Taehyun, à présent, seules ses mains le tiennent, et elle jette un oeil à leurs bassins. Elle admire cette aisance, merci la souplesse, dont elle fait preuve à chaque fois qu'elle est dessus, pour mouver si délicieusement son bassin. Parfois, elle se demande ce qu'il doit ressentir à ce moment, mais elle est persuadée qu'elle fait les choses biens, parce qu'elle les fait avec amour.
Les minutes passent, et Mia ne semble même pas fatiguer. Oh certes, le plaisir se fait imposant, mais elle continue de rythmer leurs ébats, elle fait bien ce qu'elle veut de lui ce soir et ce soir, elle veut qu'il dure, au maximum, qu'il ne jouisse pas tout de suite parce qu'elle a tellement encore à lui donner. Cette nuit est censée être unique, non? Alors Mia est certaine qu'elle le sera, parce qu'elle fera en sorte qu'elle le soit. Elle veut faire durer le plaisir, aller au-delà de leurs limites. Elle ne sait pas s'il peut résister à cette vue qu'elle lui offre, cette poitrine généreuse, ce corps mince et souple qui se tord de plaisir sur sa virilité, mais elle veut lui donner un orgasme qu'il n'aurait jamais eu avec une autre qu'elle. Le genre d'orgasme qui lui fait prendre conscience qu'elle est tout ce qu'il lui faut sur ce monde. Or, plus elle résiste, plus elle gémit, parce qu'il n'y a pas de limites au bien-être qu'elle ressent ce soir. Sans prévenir, elle accélère ses vas et viens, travaillant simplement de son bassin comme elle sait si bien le faire, ses mains désormais posées sur les épaules du danseur, elle y prend appui pour venir cambrer son corps de sorte à décupler les sensations qu'elle provoque en se remuant sur l'intimité de Taehyun. En se cambrant, elle met en avant sa si belle poitrine aux tétons durcis par l'excitation, et rapproche également son ventre, qu'elle vient complètement contre celui du beau brun, et leurs corps, ainsi liés, ne cessent de bouger au même rythme, à l'unisson, dans une synchronisation parfaite qui la fait gémir de plus belle.
Mia garde cette position pendant quelques longues minutes, ses yeux, eux, naviguent entre le visage de son compagnon et leurs bassins, trempés d'excitation et de transpiration. Elle ne peut se passer de cette vision et de cette sensation, à chaque fois qu'elle le sent aller au plus profond d'elle-même, c'est ce même plaisir invulnérable qui secoue son petit corps. Si bien qu'elle ne doit pas s'en rendre compte, mais l'orgasme est proche, très proche. Or, elle veut lutter encore un peu, se retenir, jusqu'à atteindre l'extase totale dans ses bras, son corps secoué par les spasmes du bien-être, mais elle veut surtout connaître ça en même temps que lui. Alors, d'abord, sa main droite quitte l'épaule du danseur pour venir s'appuyer sur son genou, la faisant se pencher légèrement en arrière. Bien vite, sa deuxième main fait de même et alors qu'elle continue de bouger son bassin, elle regarde leurs corps se donner le plaisir le plus intense qui soit. Son visage poupon est rougi, ses cheveux sont décoiffés, elle est encore plus irrésistible comme ça mais elle, tout ce à quoi elle pense, c'est jouir, et que lui jouisse en elle.
Alors, après quelques minutes dans cette même position, son corps se mouvant toujours au même rythme, elle ouvre finalement les yeux, ralentissant un peu la cadence pour venir, finalement, se rapprocher un peu plus de lui. Leurs lèvres si proches l'une de l'autre, elle les frôle, elle vient même les lécher d'un coup de langue subtil, avant de lui chuchoter: Dis moi... Quand tu vas venir. De sa main gauche, elle le force à la regarder en faisant pivoter sa tête. Le regard vissé dans le sien et le souffle chaud contre ses lèvres, elle essaye de reprendre un peu sa respiration, pour ajouter quelques précisions à ce qu'elle vient de lui dire. Je veux jouir en même temps que toi. Et elle craque, elle réduit en poussière les derniers centimètres qui séparaient leurs lèvres, lui donnant ainsi un baiser plein de fougue, sans pour autant y glisser sa langue.
Ca faisait quoi? Moins de deux mois? Plus d'un mois? Entre 4 et 5 semaines qu'ils ne s'étaient plus touchés, qu'ils ne s'étaient plus embrassés non plus et qu'elle avait cette horrible sensation d'avoir disparu de ses pensées. Et pourtant, ô combien elle aurait voulu y rester. D'accord, il lui avait brisé le coeur, elle s'était forcée à tourner la page mais elle avait bien vite compris que ça ne servait à rien de toute façon, alors quand elle le voyait agir, quand elle l'écoutait, elle se disait "pourquoi pas lui laisser une chance"? Voilà comment ça aurait dû se résoudre, il n'y aurait jamais dû avoir ces souffrances supplémentaires provoquées par sa faute. Jamais. C'est même miraculeux ce qui se passe ce soir. Elle peine à croire qu'ils vont faire l'amour à nouveau, qu'ils vont se retrouver. Elle peine à croire, surtout, que ces gestes traduisent l'amour. Ouais, elle réalise pas en fait, pourtant elle le sent: il est tombé amoureux, autant qu'elle est tombée amoureuse. Et dans ce cas-là, la seule solution pour palier à toutes ces souffrances, serait qu'ils décident enfin de se mettre ensemble et de se laisser une chance. Or, la vie, c'est un foutoir. La vie c'est une galère sans fin, Mia le sait, elle est bien placée pour le savoir d'ailleurs. Elle voulait juste être heureuse, Mia. Elle demandait pas grand chose. Son bonheur, elle le tient entre ses mains là, il est là, il est si près d'elle, elle en devient dépendante. Oh oui, s'il n'existait pas, elle crèverait. Et elle sait maintenant que c'est réciproque. Ils font l'amour, littéralement. Ils se donnent tant l'un l'autre, ils se prouvent qu'ils sont victimes de Cupidon mais qu'en fait, ils l'ont sûrement été bien avant ce soir, sauf qu'ils sont trop idiots pour accepter de se le montrer. Et elle, à chacun de ses gestes, elle veut qu'il le comprenne. Que si quelque part encore, le doute subsiste chez lui depuis qu'elle avait couché avec Joshua, qu'il soit sûr d'une chose ce soir: c'est qu'elle lui appartient corps et âme, et qu'il est le seul à qui elle appartient. Si on lui ouvre le sternum, qu'on ne voie que son nom gravé sur son coeur.
Son bassin remue, de la plus tendre des façons, mais c'est si appliqué et si précis qu'elle sait parfaitement à quel point elle leur donne du plaisir à tous les deux en le faisant de cette façon. Elle veut l'entendre gémir, elle veut l'entendre soupirer, elle veut entendre à quel point elle lui fait du bien et à quel point aucune autre n'a su le faire gémir comme ça dans sa vie. Elle veut être unique à ses yeux, elle est pas encore certaine que ce soit réellement le cas mais elle se dit qu'elle peut encore tenter sa chance, alors ouais, elle a un peu peur ce soir. Elle a une certaine pression qui réside sur ses épaules, après tout, c'est à elle de faire ses preuves maintenant, après l'avoir trahi, c'est à elle de lui montrer qu'il n'avait pas tort de lui redonner sa confiance. Même si ça prenait du temps, elle était prête à tout surmonter pour son amour. Absolument tout. Il n'y a qu'à voir la façon dont elle l'embrasse, c'est passionné et plein d'amour, elle n'a jamais donné autant d'amour dans un seul baiser et elle espère qu'il le ressente de cette façon. Et pendant ce temps, elle ne cesse à aucun instant de remuer son bassin, elle commence à être de plus en plus brusque, sans pour autant bâcler, bien au contraire, elle veut se faire gémir mais surtout le faire gémir lui. Le bruit de leurs intimités entrant en contant est presque bruyant, Mia a peur, elle a peur qu'un de ses parents ne les entende mais elle ne peut se retenir de gémir. C'est plus fort qu'elle, c'est si bon. Et ces mains sur sa peau lui font ressentir d'avantage de choses. Elle croit être dans un autre monde mais au final, ce n'est pas si faux que ça. Ils sont dans un monde parallèle, leur monde à eux, où plus rien d'autre n'existe hormis le couple officieux qu'ils forment depuis trop longtemps. Il y a quelque chose de puissant qui agit entre eux et ça depuis le début, mais ce soir plus que jamais, elle peut le ressentir parce qu'elle est maintenant certaine que c'est réciproque. Les mots lui brûlent les lèvres, elle veut tellement lui dire tout ce qu'elle a sur le coeur, mais elle espère que ses gémissement s'en chargent déjà. Elle ne peut tout simplement pas parler, là. Elle est incapable d'aligner les mots tant le plaisir la laisse sans voix, lui prive l'esprit de toute lucidité. Oh non, elle n'est jamais lucide quand il s'agit de coucher avec lui.
A travers les rayons lunaires qui traversent la pièce, elle devine la silhouette de son corps, les traits de son visage. Essoufflée, elle prend néanmoins quelques secondes pour le regarder, amoureuse. Cet échange de regard qui lui mitraille le coeur, elle ne peut pas mettre de mots pour décrire l'instant. Les yeux dans les yeux et le souffle partagé, elle ne s'en sortira pas vivante et ça elle le sait. Elle l'aime à en crever, elle pourrait buter sur les mots qui lui expliqueraient son amour tellement c'est fort, tellement ça lui prend les tripes. Et c'est toujours ce même ressenti quand elle sent ses mains la saisir par les cuisses pour la redresser légèrement, ce qui lui fait pousser un gémissement discret, ce n'est pas grand chose pourtant, c'est vous dire à quel point il a des effets dangereux sur elle. Il la transforme, elle devient une autre femme, une femme qui a faim de lui, de son amour et de son corps. une femme qui veut le posséder tout entier et gare à celle qui oserait lui prouver le contraire. Il est son royaume, qu'elle essaye de conquérir entièrement certes, mais qu'elle ne laissera jamais entre les mains d'une autre. C'est à elle seule qu'il doit appartenir et Mia a cette fâcheuse tendance à écraser la concurrence. Elle veut être seule, numéro une, qu'on ne voit qu'elle. Qu'IL ne voit qu'elle.
Les yeux toujours rivés dans ceux du jeune homme, les mains de Mia ne tardent pas à jouer les gourmandes, pour venir dégrafer sa chemise et le dénuder un peu plus. Son corps est un véritable péché dont elle est victime et elle ne s'en cache pas. Ca ne lui fait pas de mal, au contraire, ça lui fait le plus grand bien. Tellement qu'elle n'arrive pas à être discrète, elle se mord la lèvre à la vue de ces abdos si bien dessinés et de ces pectoraux travaillés. Et c'est parce que ça lui provoque une nouvelle vague de désir bien plus forte qu'elle manque de tendresse quand elle lui écarte la chemise. Elle ne sourit plus, elle n'a plus cet air malicieux sur son visage parce qu'elle n'est pas là pour jouer ce soir. Non, ce soir, elle fait ça par amour, par amour pur et fou à la fois, elle ne se sent pas complète si le corps de Tae n'est pas contre le sien, il lui manque quelque chose c'est indéniable et plus les jours passent, plus ce manque devient difficile à supporter. Il lui coupe la respiration, elle devient si faible, elle ne sait plus où elle va, elle est perdue. Sans lui.
Le voir dénudé donne un nouveau ton à leur ébat. Elle devient plus franche dans ses mouvement, elle devient encore plus souple, son dos se penche légèrement vers l'arrière et elle baisse allègrement les yeux pour regarder leurs corps ne faire plus qu'un. Soudain, les mains de Taehyun viennent agripper son t-shirt, mais elle est bien trop occupée à se mouver sur lui pour commencer à ressentir les effets notoires de ces mains sur elle. Or, bien vite, elle sent ce plaisir monter en elle quand elle voit ses mains la dénuder. Oui, il n'y a pas meilleure vision en ce monde que celle du danseur qui la déshabille. Elle aime tellement ça, Mia. Être entre ses mains, une véritable poupée qu'il manie à sa guise, ça l'excitait d'avantage. La soumission avait un goût exquis quand c'était avec lui et de ça, elle n'en avait pas honte. Or ce soir, il est vrai qu'il n'est pas question de soumission, mais plutôt de partage. D'échange, de parfaite symbiose entre deux êtres amoureux, et qui, réalisant alors leurs sentiments, se laissent aller à la plus parfaite des déclarations qui puisse être faite: se faire l'amour, se donner autant physiquement que mentalement. tel était le désir de Mia ce soir. Que cette nuit leur reste en tête longtemps, pour toujours même.
Bien vite, son t-shirt se retrouve à quelques mètres plus loin, au sol, mais elle n'y fait pas gaffe. Elle veut qu'il la touche, maintenant qu'elle n'a plus son t-shirt. Elle veut que ses mains parcourent son corps, c'est tout ce qui importe, il se fait désirer et l'attente est insupportable. Pourtant, elle le sait déjà: elle va finir entièrement nue ce soir. Alors, quand les mains du danseur remontent jusqu'à ses épaules, elle les suit du regard, elle regarde même ses bretelles tomber, et elle replante son regard dans celui de son amant. Il s'approche, leurs lèvres se frôlent, leurs souffles s'entremêle, elle a l'impression qu'elle ne va pas tenir longtemps s'il continue à la toucher de cette manière, et à gémir de cette façon. parce que oui, ce soir, il a beau essayer de se retenir, elle sait pertinemment qu'elle est en train de lui faire vivre une des meilleures nuits de sa vie. Bien mieux encore que les précédentes où pourtant, ils ont réellement pris leurs pieds. Ce soir, tout change. Cette nuit-là, elle est unique. Sans même se le confesser, les deux comprennent ce qu'elle représente. Elle restera la nuit où ils ont accepté de se faire comprendre les choses, où ils ont, finalement, laissé leurs sentiments prendre le dessus sur leurs pulsions. Et ce qu'ils font là ce soir, sur le canapé de son salon, n'est qu'amour pur.
Les mains de Taehyun dégrafent alors son soutif. Elle échappe un soupir d'aise en sentant alors ses seins se libérer de ce maintien, mais ce n'est rien comparé à la sensation des mains viriles du jeune homme sur eux. Elle penche légèrement la tête en arrière, regardant le plafond alors que sa poitrine se soulève dans un soupir d'aise profond. Oh oui, touche la Taehyun. Touche la comme tu sais si bien le faire. Tu n'as pas grand chose à faire pour la faire devenir folle de tes caresses mais ce soir plus encore, tu ne sais pas le pouvoir que tu as sur elle. Si elle devient folle, ce sera ta faute. D'ailleurs, elle l'incite à continuer de caresser ses seins, puisque ses mains quittent les épaules du danseur pour venir se saisir des siennes, et elle les passe, dessus, elle l'incite même à les palper, quelle douce sensation que de sentir ses seins entre les mains de l'homme qu'elle aime. Ses mains finissent par quitter celles de Taehyun, pour venir se poser sur le bas ventre du jeune homme sur lequel elle prend un léger appui. Cet appui lui permet de mieux contrôler ses allers-retours sur le sexe de son amant, la faisant alors seulement bouger ses fesses. Elle ferme les yeux, parce que le plaisir qu'elle ressent en adoptant cette nouvelle position est tel qu'elle ne sait pas si elle va le contrôler encore le longtemps. Lui vient s'approcher de son visage, venant embrasser ses joues, sa pommette et finalement, son grain de beauté. Un sourire mince apparaît sur ses lèvres, dû à cette douceur qu'elle retrouve entre ses bras et dans ces baisers. Oh oui, nul doute que cette nuit là est totalement différente des autres.
Et puis, elle frémit une nouvelle fois. Il se débarrasse de son sous-vêtement restant, puis il se redresse. Le dos droit, son sexe entre bien plus profondément en elle, ce qui la fait gémir de nouveau, bien plus fort cette fois mais elle pose rapidement une main sur sa bouche pour en étouffer le bruit, alors que ses yeux se ferment. Elle savoure l'instant, sa main quitte sa bouche, elle vient se poser sur la nuque de Taehyun de sorte à le maintenir tout contre elle alors que ses lèvres se posent contre la peau chaude de son cou. Et lui aussi se met à gémir, mieux encore: il commence à donner du rythme, et son rythme à lui, il la rend folle. Il donne des coups de reins plus prononcés encore, le bruit de leur intimité entrant en contact se fait de moins en moins discret mais ça l'excite encore plus, elle se mord la lèvre pour éviter de trop faire de bruit avec sa bouche. Une des mains du danseur vient, d'ailleurs, se glisser dans les cheveux soyeux de la gymnaste, pour s'agripper doucement. Premier réflexe: attraper sa main avec la sienne et la serrer doucement alors que son autre main, elle, reste toujours posée sur sa nuque. Et ainsi, à l'unisson, elle bouge son bassin de manière à rendre encore un peu plus profond leur échange, et quand elle le sent alors taper au bon endroit, elle gémit de plus belle, essayant encore d'être discrète mais elle doute pouvoir avoir le contrôle encore longtemps. Elle ignore si le fait d'être contre sa peau l'incite à se laisser aller, mais Taehyun gémit d'une telle façon que Mia sent le plaisir monter, prendre un étage de plus. Elle ne s'en rend même pas compte, mais ses ongles commencent à appuyer un peu trop fermement sur la nuque du Gwak, sa bouche entrouverte pour laisser passer ses gémissement saccadés. Elle ne sait pas lequel des deux est le moins discret mais ce soir, elle apprécie l'entendre la sorte. Elle apprécie entendre Taehyun se laisser aller à ce qu'elle lui offrait. Il n'y avait pas meilleure sensation qu'entendre ses soupirs à son oreille.
Oui, mais ça la rend incontrôlable. Et quand il passe alors ses mains sous ses cuisses, l'incitant indirectement à reprendre le total contrôle de la situation, elle vient se redresser. Son dos se dresse, droit, et ses deux mains viennent entourer le cou du jeune homme tandis que ses coups de reins cessent pendant quelques secondes. Elle exerce une légère pression sur son cou, pour l'inciter à décoller son visage de sa peau nue et perlée de transpiration, puis elle penche la tête pour se rapprocher de son visage, de ses lèvres, qu'elle vient d'ailleurs embrasser sans retenue. Ses bras fins s'enroulent autour du cou du jeune homme et bien vite, grâce à son dos droit, elle reprend progressivement le même rythme qu'elle avait toute à l'heure. C'est drôle, mais alors que leur ébat semble se rallonger au fil des minutes, son excitation, elle, ne connaît pas de fin. Elle le sent à l'humidité qu'il y a entre ses cuisses et en elle, qui facilite largement le rapport. Dans un geste des plus sensuels, ses bras glissent le long du cou de Taehyun, à présent, seules ses mains le tiennent, et elle jette un oeil à leurs bassins. Elle admire cette aisance, merci la souplesse, dont elle fait preuve à chaque fois qu'elle est dessus, pour mouver si délicieusement son bassin. Parfois, elle se demande ce qu'il doit ressentir à ce moment, mais elle est persuadée qu'elle fait les choses biens, parce qu'elle les fait avec amour.
Les minutes passent, et Mia ne semble même pas fatiguer. Oh certes, le plaisir se fait imposant, mais elle continue de rythmer leurs ébats, elle fait bien ce qu'elle veut de lui ce soir et ce soir, elle veut qu'il dure, au maximum, qu'il ne jouisse pas tout de suite parce qu'elle a tellement encore à lui donner. Cette nuit est censée être unique, non? Alors Mia est certaine qu'elle le sera, parce qu'elle fera en sorte qu'elle le soit. Elle veut faire durer le plaisir, aller au-delà de leurs limites. Elle ne sait pas s'il peut résister à cette vue qu'elle lui offre, cette poitrine généreuse, ce corps mince et souple qui se tord de plaisir sur sa virilité, mais elle veut lui donner un orgasme qu'il n'aurait jamais eu avec une autre qu'elle. Le genre d'orgasme qui lui fait prendre conscience qu'elle est tout ce qu'il lui faut sur ce monde. Or, plus elle résiste, plus elle gémit, parce qu'il n'y a pas de limites au bien-être qu'elle ressent ce soir. Sans prévenir, elle accélère ses vas et viens, travaillant simplement de son bassin comme elle sait si bien le faire, ses mains désormais posées sur les épaules du danseur, elle y prend appui pour venir cambrer son corps de sorte à décupler les sensations qu'elle provoque en se remuant sur l'intimité de Taehyun. En se cambrant, elle met en avant sa si belle poitrine aux tétons durcis par l'excitation, et rapproche également son ventre, qu'elle vient complètement contre celui du beau brun, et leurs corps, ainsi liés, ne cessent de bouger au même rythme, à l'unisson, dans une synchronisation parfaite qui la fait gémir de plus belle.
Mia garde cette position pendant quelques longues minutes, ses yeux, eux, naviguent entre le visage de son compagnon et leurs bassins, trempés d'excitation et de transpiration. Elle ne peut se passer de cette vision et de cette sensation, à chaque fois qu'elle le sent aller au plus profond d'elle-même, c'est ce même plaisir invulnérable qui secoue son petit corps. Si bien qu'elle ne doit pas s'en rendre compte, mais l'orgasme est proche, très proche. Or, elle veut lutter encore un peu, se retenir, jusqu'à atteindre l'extase totale dans ses bras, son corps secoué par les spasmes du bien-être, mais elle veut surtout connaître ça en même temps que lui. Alors, d'abord, sa main droite quitte l'épaule du danseur pour venir s'appuyer sur son genou, la faisant se pencher légèrement en arrière. Bien vite, sa deuxième main fait de même et alors qu'elle continue de bouger son bassin, elle regarde leurs corps se donner le plaisir le plus intense qui soit. Son visage poupon est rougi, ses cheveux sont décoiffés, elle est encore plus irrésistible comme ça mais elle, tout ce à quoi elle pense, c'est jouir, et que lui jouisse en elle.
Alors, après quelques minutes dans cette même position, son corps se mouvant toujours au même rythme, elle ouvre finalement les yeux, ralentissant un peu la cadence pour venir, finalement, se rapprocher un peu plus de lui. Leurs lèvres si proches l'une de l'autre, elle les frôle, elle vient même les lécher d'un coup de langue subtil, avant de lui chuchoter: Dis moi... Quand tu vas venir. De sa main gauche, elle le force à la regarder en faisant pivoter sa tête. Le regard vissé dans le sien et le souffle chaud contre ses lèvres, elle essaye de reprendre un peu sa respiration, pour ajouter quelques précisions à ce qu'elle vient de lui dire. Je veux jouir en même temps que toi. Et elle craque, elle réduit en poussière les derniers centimètres qui séparaient leurs lèvres, lui donnant ainsi un baiser plein de fougue, sans pour autant y glisser sa langue.
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Re: i'm yours, you're mine. (-18) | Lun 17 Juil - 16:37 Citer EditerSupprimer
i'm yours, you're mine.
mihyun ♥
Et bien quoi? Parce que tu as eu le malheur de t'être senti trahi et trompé une fois, que tu aurais encore celui de ne plus pouvoir t'attacher ? De tenter de refouler tes sentiments alors que ce n'est juste pas possible pour toi de faire comme s'ils n'existaient pas? Et parce que ton cœur sincère et plus sensible que tu ne le croyais a été déchiré, rien ne pourra guérir sa blessure? Il doit rester isolé, seul, toute sa putain de vie ? Et qu'est-ce que tu es censé faire au juste, hm? Trouver la bonne personne ? Celle qui parviendra à guérir enfin tes maux? tes peines? Mais elle est là, cette personne, elle est avec toi. Tu lui fais l'amour. La personne qui est la cause de tout ça, la personne qui a ce pouvoir de te détruire mais dont tu n'arrives tout simplement pas à te passer, la personne qui n'a pourtant jamais voulu te faire de mal, la personne dont tu es fou amoureux. Ouais, elle est là cette personne, c'est à elle que tu dois faire confiance. C'est juste compliqué, comme d'habitude, compliqué parce que tu ne te fais même plus confiance pour garder ton cœur intact, le mettre à l'abris de toutes douleurs insurmontable auquel il doit faire face et c'est étrange, mais tu es pourtant persuadé de lui faire confiance, à Mia. Certainement plus à elle qu'à toi d'ailleurs... Alors pourquoi tu n'y arrives pas ? Pourquoi faut-il que tout se passe ainsi, de la manière la plus déchirant qui soit ? Parce que votre relation est compliquée et ça, depuis le début. Alors l'idée que vous fonciez sans doute droit dans le mur t'a déjà traversé l'esprit oui, un court instant, en réalité, t'y as pensé au moment où elle t'a avoué avoir couché avec ce mec. Elle ne t'a pas trompé non, vous n'étiez même pas ensemble et si tu le vis si mal, c'est parce que oui, tu lui faisais confiance. Jamais tu n'aurais couché avec une autre femme en sachant pertinemment que tu étais amoureux de Mia, non, tu n'as pas fait ça... Mais si tu as pu retourné dans les bras de ton ex avant de te rendre enfin à cette flagrante évidence, avant de connaître l'existence de ces sentiments plus forts les uns que les autres... Peut-être qu'on pourrait la comprendre, Mia. Peut-être qu'elle était perdue, ouais, peut-être qu'elle avait besoin de faire une grosse connerie, elle aussi. T'en sais rien, t'en sais foutre rien mais t'es chamboulé. Parce que là et sans avoir le besoin de prononcer le moindre mot, tu ressens tout ce que tu avais besoin de ressentir : de l'amour et de la réciprocité. Tu pourrais en devenir fou, tous ces sentiments si forts soient-ils et tu entends ton cœur hurler au fond de ta poitrine, tu l'entends crier, même lui ne comprend pas. Parce qu'il cherche juste à être soulagé, à pouvoir aimer sans qu'on lui mette des coups, à respirer, vivre, exploser d'amour, tout l'amour que tu as pour cette femme parce que putain, qu'est-ce que tu l'aimes. Et elle aussi, elle t'aime, tu le ressens dans tous les gestes qu'elle a envers toi, dans tous ses regards, sa manière de tenir ton visage, sa douceur. Parce que toi aussi tu ressens la même chose, et c'est tellement fort qu'au final, aucun de vous ne peut passer à côté. Alors oui, vous vous aimez à en crever, et vous pouvez tous les deux le ressentir là, tout de suite, dans ce moment charnel et unique mais pourquoi faut-il que ça en arrive là, alors? Tu pourrais penser que vous n'êtes que deux idiots, mais non. Tu le sais. C'est toi le roi des cons.
Alors non ce soir c'est terminé, tu n'as plus aucune envie de laisser ton instinct de protection parler à ta place. Te protéger... Pour quoi, au juste? En la repoussant, oui évidemment, mais ça serait beaucoup trop simple puisqu'en agissant ainsi, tu ne te protèges en rien : tu te détruits. Une seconde loin de Mia est une véritable torture, la regarder en sachant qu'elle ne t'appartient pas te déchire ce qu'il te reste de ton pauvre cœur, abandonné, seul, débordant d'amour mais qui ne peut lui offrir parce qu'il y a cette douloureuse absence. Son absence au quotidien. Mais pourtant là, vous vous retrouvez. Cette nuit va rester gravée au fer rouge dans ta mémoire et ça, tu en es conscient : ce que tu ressens à cet instant est tellement unique, indescriptible, un sentiment qui t'effraye mais te rend à la fois plus vivant que jamais. Ces sensations incontrôlables, que tu ne connaissais pas jusqu'à présent qui t’étouffent au final. Qui auront sans doute ta peau mais c'est tellement bon que tu prends le risque sans réfléchir un seul instant. Oui, ses mouvements du bassin sont si appliqués, si délicats et si doux à la fois, tu vois bien que Mia fait de son mieux pour vous procurer un maximum de plaisir mais surtout : t'en procurer à toi. Cette gâterie en étant une seconde preuve. Elle veut te donner du plaisir, faire de son possible pour devenir unique à tes yeux et encore une fois, faire ce que tu avais besoin qu'elle fasse : te prouver que tu as tort. Oh oui, elle est unique à tes yeux et le restera à tout jamais, parce qu'elle est Mia. Tu ressens davantage l'amour qu'elle te porte tellement que toute ton inquiétude pourrait s'envoler, disparaître comme s'il n'avait jamais existé.
Elle a kidnappé ton cœur avant même que tu t'en aperçoive. Mia et toi, et depuis le début, ce n'était pas qu'une simple amitié mais coucher avec des filles sans sentiment, tu connaissais. Alors non tu ne t'es pas posé de question, et tu as même remis le couvercle plusieurs fois mais pourtant, tu aurais dû le voir venir, ç'a toujours été différent avec elle et dès la première fois où tu as posé tes yeux sur elle, dès la première fois où tu as posé tes mains sur ce corps, dès la première fois où tu as embrassé ces lèvres. Tout était différent, absolument tout. Mais tu as continué, sans doute parce que tu en avais cruellement envie... Ne dit-on pas qu'à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler ? Oh si, et cet amour, il a fini par te brûler les ailes. Et cette sensation d'être à nouveau transporter dans votre monde magique te guérit, peut-être le temps d'une nuit, peut-être pas mais là, ça te fait un bien fou. Tu as Mia à tes côtés, elle est tienne, comme tu l'as toujours voulu. Alors quand elle entame des mouvements plus brusques, tu fermes à nouveau les yeux tandis que ta bouche se contente de faire l'inverse, elle s'entrouvre, laissant passer ces gémissements que tu ne cherches plus réellement à contrôler, te laissant aller au plaisir de sa chair, au désir de votre amour. Chaque mouvement du bassin te procure une vague de sensations inouïes, parfois nouvelle, parfois plus fortes mais toutes aussi délicieuses et agréables les unes que les autres. Ses gémissements t'empêchent de réfléchir correctement, font une nouvelle fois grimper le plaisir en toi et quand ce n'est pas sa douce voix qui a cette effet sur toi, ce sont les bruits de vos intimités se rencontrant à chaque pénétration désormais brusques. Ton cœur s'emballe, tu as l'impression qu'il est enfermé dans cette cage, restreinte, et qu'il cogne de partout. C'en presque une torture mais c'est si bon, si merveilleux ce qu'il se passe là. C'est la première fois que tu ressens les choses de cette manière et bien qu'au fond, ça te fasse réellement peur et parfois même, que ça soit douloureux, tu ne rendrais ça pour rien au monde. Parce que oui, là, tu aimes ce pouvoir qu'elle a sur toi.
Plus aucune parole ne passe la barrière de tes lèvres, plus aucun mot, ton cerveau étant tout simplement incapable de formuler une phrase correctement. Oh tu n'es pas ce genre de garçon à parler pendant l'acte, de toute façon, du moins... Pas plus que ça mais cette fois-ci, tu t'en sens tout bonnement incapable, c'est bien trop te demander. Vos gémissements parlent d'eux-même. Pourtant, tu en as des choses à lui dire... Mais à croire que tu n'as même pas besoin de lui dire, au final, tu arrives sans doute à lui transmettre toutes ces émotions, toutes ces paroles qui ne sont pas prononcés dans votre ébat, dans tes caresses, dans tes légers coups de reins. Aussi peut-être à la manière dont tu lui attrapes les cuisses et juste ça lui fait pousser un énième gémissement, pas réellement étonnant cependant, vos corps sont si sensibles l'un à l'autre... Oui, c'est vraiment magique ce qu'il se passe, tellement que tu aimerais que cet instant ne se termine jamais, que cette nuit n'en finit plus, que le jour ne se lève pas demain matin, que tu puisses rester ici avec Mia, à partager ce moment d'amour et de désir jusqu'à ce que vos cœurs explosent. Mais là c'est son odeur qui t'enivre, ce sont ses mains déposées sur ton torse, te caressant, qui te font littéralement perdre la tête. Tellement que dans une énième vague de désir, tu viens lui ôter son t-shirt, ainsi que son soutien-gorge (que tu n'ôtes pas complètement cela dit). Non, tu ne prends pas le temps puisque tes mains viennent délicatement agripper ses seins et presque aussitôt, tu sens celles de Mia se poser sur les tiennes, t'incitant même à y aller avec beaucoup plus d'entrain en les palpant. Ce geste provoque en toi une nouvelle vague de plaisir, tellement que tu lâches un râles d'excitation tout contre ses lèvres, c'est dingue cet effet qu'elle a sur toi, tu as envie de la manger toute crue, d'en faire ton goûter et de la dévorer quand elle agit de la sorte. Parce qu'au final, ton désir pour elle te rend totalement fou que tu ne sais même plus quoi faire pour l'assouvir, lui faire l'amour n'est clairement plus suffisant, tu as besoin de plus, tu es tellement fou d'elle et ça, tu as envie qu'elle le sache, qu'elle le ressente aussi.
Et elle reprend très vite là où elle en était, mouvant son bassin toujours de la même manière, de plus en plus délicieuse même. Tes yeux se ferment au même titre que les siens, savourant chaque sensation que ça te procure, sentant également ton sexe faire ses allers et venus, caressant délicieusement les parois de son intimité. Tu finis par te débarrasser finalement de son soutien-gorge, ayant désormais sur toi, le corps de Mia totalement nu. Tu viens même t'en mordre la lèvre sous le plaisir de cette vue magique qu'elle t'offre. Ça, avant de finalement redresser ton corps pour prendre un court instant les choses en main, tu la pénètres plus profondément que précédemment laissant échapper ces soupirs moins discrets, plus rauque. Geste qui la fait gémir plus fort elle aussi, bon sang, qu'est-ce que tu aimes l'entendre dans cet état, à croire que tu parviens à la lui faire toucher la folie du bout des doigts, tout comme toi. Alors ça t'incite une nouvelle fois à continuer, tu veux lui faire du bien, entendre l'effet que tu as sur elle à travers ces bruits de vos ébats qui se font toujours aussi bruyants. Un énième frisson te parcourt le corps lorsqu'elle vient déposer sa main dans ton cou, touche le Mia, continue. Il a si faim de toi... Tellement que tu ne retiens plus réellement tes gémissements, profitant sans doute de tes lèvres contre sa peau pour pouvoir étouffer les bruits que tu pourras faire. Oh non là, tu te lâches, et tu sais que ça l'excitera elle aussi car en plus de ça, tu imposes ton rythme à vos vas-et-vient. Un rythme délicieux que Mia semble apprécier tout autant que toi et sous le désir, une de tes mains vient s'agripper dans sa chevelure, main très vite rejoint par la sienne qui agrippe cette dernière dans un geste des plus excitants. Tellement que tu en lâches un gémissement moins discret que les précédents. Chaque contact entre vous provoque en toi comme un electro-choc, quelque chose que tu ne peux contrôler et c'est pour ça que c'est si bon. Et tu comprends alors que ta virilité tape au bon endroit lorsque tu l'entends elle aussi gémir plus fort encore, oubliant à nouveau l'endroit où vous vous trouvez pendant de longues minutes, tu ne t'arrêtes pas là. Oh non bien au contraire, tu continues sur ta lancée comprenant désormais que tu lui apporteras encore plus de plaisir si tu continues comme ça. Mais toi tu ne t'arrêtes pas là, tu ne cesses de gémir même si malgré tout, tu tentes tout de même de te montrer assez discret. Comment peut-elle sentir ta discrétion alors que tu te trouves si près de son oreille? C'est tellement excitant, au final, de savoir que chaque souffle, chaque respiration haletante que tu prendras et chaque gémissement que tu pousseras, se feront près de son oreille. Mais là, c'est vous deux. Vos gémissements saccadés font grimper la température de la pièce mais également, celle de ton corps qui bouillonne d'envie et d'amour pour elle.
Non ce soir, il n'est pas question de domination ou de soumission. En temps normal, Mia t'excite tellement que ton côté dominateur prend rapidement le dessus mais pas là. Tu es la victime, l'esclave de tes sentiments et tu ne cherches pas à t'échapper, tu te laisses soumettre oui, à ces sensations uniques procurées par cet amour charnel que tu lui portes. Alors tu finis par passer tes mains sous ses cuisses, la maintenant près de toi et suivant toujours le rythme de vos vas-et-vient, comme un moyen pour lui faire comprendre qu'elle peut reprendre le contrôle de la situation. D'ailleurs, elle ne perd pas une seule seconde, ses mains viennent entourer ton cou mais ses mouvements cessent un court instant et tu sens cette légère pression sur ton cou. Elle t'incite à décoller ton visage de sa peau qui était à présent devenue ton refuge, ta respiration se fait si haletante, si forte qu'elle n'est pas discrète elle non plus, comment être discret lorsqu'on est envahi de tous ces sentiments ? Toutes ces sensations qui prennent le contrôle de ton corps, de ton cerveau. Vous vous échangez à nouveau ce baiser, non langoureux mais tout aussi fougueux, un baiser qui parle de lui-même, tu t'accroches, à cet amour que tu ressens qui a pris les commandes de ton cœur. Il bat la chamade, ça ne s'arrête pas. Ton regard suit le sien, rivé sur vos deux bassins enflammés vous offrant ce plaisir intense, vos corps, habillés de cette transpiration qui image bien l’intensité de vos ébats, tellement que ta respiration se fait d'autant plus forte pendant les secondes qui suivent. Et sans prévenir, Mia accélère le mouvement, tu serres les dents par réflexe pour éviter de faire davantage de bruit bien que là, c'en est presque une torture de contenir tout ça. Oui presque parce qu'au final, c'en est d'autant plus excitant, d'autant meilleur qu'auparavant, tes yeux se ferment te concentrant ainsi sur votre échange, chaque sensation que te procure ces pénétrations mais ça ne dure qu'un court instant, puisqu'au moment où tu la sens se cambrer sur ta virilité, tu peines à ouvrir les yeux. Admirant la vue qu'elle t'offre de son magnifique corps, chaud, transpirant. Ce corps qui te fait tant rêver, qui te vend tout le rêve dont tu as besoin, toutes les sensations uniques que seule Mia peut te donner.
Mia vient finalement prendre appui sur tes genoux, usant une nouvelle fois de sa souplesse légendaire pour intensifier cet échange charnel. Tu entrouvres à nouveau la bouche, laissant échapper cette forte respiration mais aussi, quelques gémissements incontrôlés que cette position prise par ta partenaire t'offre. Et tu viens déposer une de tes mains dans sa nuque, tant le plaisir t'enivre, tant le désir prend à nouveau possession de ton corps, brouillant ton esprit. Main qui descend de la manière la plus délicate qui soit entre ses seins. Ta seconde main, quand à elle, vient prendre appui sur le canapé, l'agrippant comme si tu y passais ta frustration, ton envie de gémir encore plus fort mais tu ne peux pas. Vous devez être discrets, c'est excitant mais difficile. Alors après un court instant, elle finit par se poser sur la hanche de Mia, ta seconde main descendant le long de son ventre dans de douces caresses. Tu penches même la tête en arrière le temps de quelques secondes, laissant échapper une nouvelle fois, ta respiration des moins discrètes. Elle s'y prend tellement bien, comme d'habitude, comme si elle savait parfaitement quoi faire pour te faire chavirer, et c'est le cas. Vous êtes connectés, une parfaite symbiose qui vous procure tant de plaisirs.
Tu poses à nouveau ton regard sur elle, l'observant gémir, se mouver, se cambrer, bouger délicieusement son bassin. Ça ne dure que quelques secondes puisqu'au moment où elle ouvre à nouveau les yeux, Mia vient rapprocher à nouveau de toi. Ralentissant légèrement la cadence, l'emprise que tu as sur sa hanche se resserre tant le plaisir est intense à chaque mouvement de son bassin. Les yeux clos, tu sens sa langue passer subtilement contre tes lèvres, tu en lâches même un soupir de désir. Mia reprend la parole dans un chuchotement des plus délicieux « Dis moi... Quand tu vas venir. » Ta respiration s'accélère à nouveau, c'est étrange cette sensation que tu ressens, celle de ton cœur ratant plusieurs battements tellement que parfois, tu ne le sens même plus battre dans ta poitrine et puis, ces fois où ton cœur cogne tellement fort, prêt à s'arracher à tout instant. Et là, tu ne le sens même plus, il bat si fort, si rapidement. Mais tu peines à ouvrir à nouveau les yeux, plongeant ton regard dans le sien au moment où elle tourne ton visage dans sa direction, il t'hypnose clairement. « Je veux jouir en même temps que toi. » Tu lâches, près de ses lèvres, ce discret gémissement, ce soupir d'excitation qu'elle a provoqué en reprenant la parole mais toi, tu t'en sens tout simplement incapable. Alors en guise de réponse, tu viens hocher la tête de haut en bas, doucement, tandis qu'elle reprend enfin possession de tes lèvres dans un baiser fougueux. Tes deux bras s'enroulent autour de sa taille, la tenant fermement près de toi.
Ton cœur s'emballe à nouveau dans ta poitrine, à l'idée que vous allez tous les deux succomber à vos désirs, en même temps, parce que oui tu le sens arriver. Cet orgasme, la libération, l'apogée de ton plaisir qui marquera la fin de cet échange torride que vous partagez désormais depuis plusieurs longues minutes. Tu peine à retarder le moment cependant, savourant ces derniers instants, sachant pertinemment que chaque mouvement du bassin qu'elle aura, pourrait certainement être le dernier avant que tu te laisses submerger par ce merveilleux plaisir qu'elle s'apprête à nouveau à t'offrir. Tes yeux rivés sur son corps, tes bras entourant toujours sa taille, l'une de tes mains vient à nouveau maintenir sa hanche. Mia aussi retarde le moment, tu l'as compris au moment où elle t'a demandé de la prévenir. Tu n'as tellement pas envie que ça s'arrête pourtant, tu ne pourras pas tenir bien longtemps et ce n'est peut-être pas plus mal, finalement. Tous ces sentiments sont beaucoup trop fort, ton cœur va exploser d'une minute à l'autre et tu la sens, au bord de la jouissance tout comme toi, prête à partager avec toi, cet orgasme simultané.
Quelques longues minutes passent, les dernières et tu sens, peu à peu cet orgasme s'approcher. Ton coeur s'accélère à nouveau, ta respiration haletante en devient presque un réel supplice à supporter, tu peines à prendre ta respiration tant tu sens le plaisir grimper d'un énorme cran. Ta main s'agrippant davantage à sa hanche, ta seconde venant se loger dans son cou, tu approches tes lèvres des siennes, lui offrant contre ces dernières ton souffle chaud, ton souffle qui ne demande qu'à être libéré. Tu es sûr qu'elle puisse le sentir à la manière dont tu respires, à la façon dont tu agis que là, tu es à deux doigts de laisser exploser ta jouissance. « Mia... » souffles-tu, difficilement, presque dans un supplice. Ta respiration se faisant davantage saccadée au moment où tu prononces son nom pourtant tu n'ajoutes rien de plus: tu t'en sens incapable et tu sais que c'est inutile, elle comprendra.
Tu le sens t'envahir, ne faire de ton corps qu'un seul élément, le cerveau vidé de toute capacité, uniquement concentré sur ce que tu ressens à cet instant. Tes doigts se resserrent contre sa peau, ton autre main, fait pression que sa nuque et tu sens également son souffle contre tes lèvres, ses gémissements, les tiens s'emmêler entre eux. C'en est presque une torture, une torture des plus agréables, des plus magiques cela dit puisqu'il te maintient aux portes de la jouissance pendant quelques secondes, quelques petites secondes qui te paraissent incroyablement long, une éternité avant que tu le laisses te submerger. Lâchant d'abord ces grognements virils mais par réflexe, ta main précédemment sur sa hanche vient se faufiler entre vos deux visages, brisant le peu de centimètres qui distançait vos lèvres et tu la plaques contre les siennes, enveloppant sa mâchoire de ta main. Parce que tu le sais, tu le sens, ça risque d'être impossible pour vous de ne faire aucun bruit, tellement que toi aussi tu finis par plaquer ta bouche sur le revers de ta main. Et tu succombes, venant même te mordre la peau de ta main au moment où cet orgasme envahi tout ton corps, tout ton être, tu exploses d'amour.
Alors non ce soir c'est terminé, tu n'as plus aucune envie de laisser ton instinct de protection parler à ta place. Te protéger... Pour quoi, au juste? En la repoussant, oui évidemment, mais ça serait beaucoup trop simple puisqu'en agissant ainsi, tu ne te protèges en rien : tu te détruits. Une seconde loin de Mia est une véritable torture, la regarder en sachant qu'elle ne t'appartient pas te déchire ce qu'il te reste de ton pauvre cœur, abandonné, seul, débordant d'amour mais qui ne peut lui offrir parce qu'il y a cette douloureuse absence. Son absence au quotidien. Mais pourtant là, vous vous retrouvez. Cette nuit va rester gravée au fer rouge dans ta mémoire et ça, tu en es conscient : ce que tu ressens à cet instant est tellement unique, indescriptible, un sentiment qui t'effraye mais te rend à la fois plus vivant que jamais. Ces sensations incontrôlables, que tu ne connaissais pas jusqu'à présent qui t’étouffent au final. Qui auront sans doute ta peau mais c'est tellement bon que tu prends le risque sans réfléchir un seul instant. Oui, ses mouvements du bassin sont si appliqués, si délicats et si doux à la fois, tu vois bien que Mia fait de son mieux pour vous procurer un maximum de plaisir mais surtout : t'en procurer à toi. Cette gâterie en étant une seconde preuve. Elle veut te donner du plaisir, faire de son possible pour devenir unique à tes yeux et encore une fois, faire ce que tu avais besoin qu'elle fasse : te prouver que tu as tort. Oh oui, elle est unique à tes yeux et le restera à tout jamais, parce qu'elle est Mia. Tu ressens davantage l'amour qu'elle te porte tellement que toute ton inquiétude pourrait s'envoler, disparaître comme s'il n'avait jamais existé.
Elle a kidnappé ton cœur avant même que tu t'en aperçoive. Mia et toi, et depuis le début, ce n'était pas qu'une simple amitié mais coucher avec des filles sans sentiment, tu connaissais. Alors non tu ne t'es pas posé de question, et tu as même remis le couvercle plusieurs fois mais pourtant, tu aurais dû le voir venir, ç'a toujours été différent avec elle et dès la première fois où tu as posé tes yeux sur elle, dès la première fois où tu as posé tes mains sur ce corps, dès la première fois où tu as embrassé ces lèvres. Tout était différent, absolument tout. Mais tu as continué, sans doute parce que tu en avais cruellement envie... Ne dit-on pas qu'à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler ? Oh si, et cet amour, il a fini par te brûler les ailes. Et cette sensation d'être à nouveau transporter dans votre monde magique te guérit, peut-être le temps d'une nuit, peut-être pas mais là, ça te fait un bien fou. Tu as Mia à tes côtés, elle est tienne, comme tu l'as toujours voulu. Alors quand elle entame des mouvements plus brusques, tu fermes à nouveau les yeux tandis que ta bouche se contente de faire l'inverse, elle s'entrouvre, laissant passer ces gémissements que tu ne cherches plus réellement à contrôler, te laissant aller au plaisir de sa chair, au désir de votre amour. Chaque mouvement du bassin te procure une vague de sensations inouïes, parfois nouvelle, parfois plus fortes mais toutes aussi délicieuses et agréables les unes que les autres. Ses gémissements t'empêchent de réfléchir correctement, font une nouvelle fois grimper le plaisir en toi et quand ce n'est pas sa douce voix qui a cette effet sur toi, ce sont les bruits de vos intimités se rencontrant à chaque pénétration désormais brusques. Ton cœur s'emballe, tu as l'impression qu'il est enfermé dans cette cage, restreinte, et qu'il cogne de partout. C'en presque une torture mais c'est si bon, si merveilleux ce qu'il se passe là. C'est la première fois que tu ressens les choses de cette manière et bien qu'au fond, ça te fasse réellement peur et parfois même, que ça soit douloureux, tu ne rendrais ça pour rien au monde. Parce que oui, là, tu aimes ce pouvoir qu'elle a sur toi.
Plus aucune parole ne passe la barrière de tes lèvres, plus aucun mot, ton cerveau étant tout simplement incapable de formuler une phrase correctement. Oh tu n'es pas ce genre de garçon à parler pendant l'acte, de toute façon, du moins... Pas plus que ça mais cette fois-ci, tu t'en sens tout bonnement incapable, c'est bien trop te demander. Vos gémissements parlent d'eux-même. Pourtant, tu en as des choses à lui dire... Mais à croire que tu n'as même pas besoin de lui dire, au final, tu arrives sans doute à lui transmettre toutes ces émotions, toutes ces paroles qui ne sont pas prononcés dans votre ébat, dans tes caresses, dans tes légers coups de reins. Aussi peut-être à la manière dont tu lui attrapes les cuisses et juste ça lui fait pousser un énième gémissement, pas réellement étonnant cependant, vos corps sont si sensibles l'un à l'autre... Oui, c'est vraiment magique ce qu'il se passe, tellement que tu aimerais que cet instant ne se termine jamais, que cette nuit n'en finit plus, que le jour ne se lève pas demain matin, que tu puisses rester ici avec Mia, à partager ce moment d'amour et de désir jusqu'à ce que vos cœurs explosent. Mais là c'est son odeur qui t'enivre, ce sont ses mains déposées sur ton torse, te caressant, qui te font littéralement perdre la tête. Tellement que dans une énième vague de désir, tu viens lui ôter son t-shirt, ainsi que son soutien-gorge (que tu n'ôtes pas complètement cela dit). Non, tu ne prends pas le temps puisque tes mains viennent délicatement agripper ses seins et presque aussitôt, tu sens celles de Mia se poser sur les tiennes, t'incitant même à y aller avec beaucoup plus d'entrain en les palpant. Ce geste provoque en toi une nouvelle vague de plaisir, tellement que tu lâches un râles d'excitation tout contre ses lèvres, c'est dingue cet effet qu'elle a sur toi, tu as envie de la manger toute crue, d'en faire ton goûter et de la dévorer quand elle agit de la sorte. Parce qu'au final, ton désir pour elle te rend totalement fou que tu ne sais même plus quoi faire pour l'assouvir, lui faire l'amour n'est clairement plus suffisant, tu as besoin de plus, tu es tellement fou d'elle et ça, tu as envie qu'elle le sache, qu'elle le ressente aussi.
Et elle reprend très vite là où elle en était, mouvant son bassin toujours de la même manière, de plus en plus délicieuse même. Tes yeux se ferment au même titre que les siens, savourant chaque sensation que ça te procure, sentant également ton sexe faire ses allers et venus, caressant délicieusement les parois de son intimité. Tu finis par te débarrasser finalement de son soutien-gorge, ayant désormais sur toi, le corps de Mia totalement nu. Tu viens même t'en mordre la lèvre sous le plaisir de cette vue magique qu'elle t'offre. Ça, avant de finalement redresser ton corps pour prendre un court instant les choses en main, tu la pénètres plus profondément que précédemment laissant échapper ces soupirs moins discrets, plus rauque. Geste qui la fait gémir plus fort elle aussi, bon sang, qu'est-ce que tu aimes l'entendre dans cet état, à croire que tu parviens à la lui faire toucher la folie du bout des doigts, tout comme toi. Alors ça t'incite une nouvelle fois à continuer, tu veux lui faire du bien, entendre l'effet que tu as sur elle à travers ces bruits de vos ébats qui se font toujours aussi bruyants. Un énième frisson te parcourt le corps lorsqu'elle vient déposer sa main dans ton cou, touche le Mia, continue. Il a si faim de toi... Tellement que tu ne retiens plus réellement tes gémissements, profitant sans doute de tes lèvres contre sa peau pour pouvoir étouffer les bruits que tu pourras faire. Oh non là, tu te lâches, et tu sais que ça l'excitera elle aussi car en plus de ça, tu imposes ton rythme à vos vas-et-vient. Un rythme délicieux que Mia semble apprécier tout autant que toi et sous le désir, une de tes mains vient s'agripper dans sa chevelure, main très vite rejoint par la sienne qui agrippe cette dernière dans un geste des plus excitants. Tellement que tu en lâches un gémissement moins discret que les précédents. Chaque contact entre vous provoque en toi comme un electro-choc, quelque chose que tu ne peux contrôler et c'est pour ça que c'est si bon. Et tu comprends alors que ta virilité tape au bon endroit lorsque tu l'entends elle aussi gémir plus fort encore, oubliant à nouveau l'endroit où vous vous trouvez pendant de longues minutes, tu ne t'arrêtes pas là. Oh non bien au contraire, tu continues sur ta lancée comprenant désormais que tu lui apporteras encore plus de plaisir si tu continues comme ça. Mais toi tu ne t'arrêtes pas là, tu ne cesses de gémir même si malgré tout, tu tentes tout de même de te montrer assez discret. Comment peut-elle sentir ta discrétion alors que tu te trouves si près de son oreille? C'est tellement excitant, au final, de savoir que chaque souffle, chaque respiration haletante que tu prendras et chaque gémissement que tu pousseras, se feront près de son oreille. Mais là, c'est vous deux. Vos gémissements saccadés font grimper la température de la pièce mais également, celle de ton corps qui bouillonne d'envie et d'amour pour elle.
Non ce soir, il n'est pas question de domination ou de soumission. En temps normal, Mia t'excite tellement que ton côté dominateur prend rapidement le dessus mais pas là. Tu es la victime, l'esclave de tes sentiments et tu ne cherches pas à t'échapper, tu te laisses soumettre oui, à ces sensations uniques procurées par cet amour charnel que tu lui portes. Alors tu finis par passer tes mains sous ses cuisses, la maintenant près de toi et suivant toujours le rythme de vos vas-et-vient, comme un moyen pour lui faire comprendre qu'elle peut reprendre le contrôle de la situation. D'ailleurs, elle ne perd pas une seule seconde, ses mains viennent entourer ton cou mais ses mouvements cessent un court instant et tu sens cette légère pression sur ton cou. Elle t'incite à décoller ton visage de sa peau qui était à présent devenue ton refuge, ta respiration se fait si haletante, si forte qu'elle n'est pas discrète elle non plus, comment être discret lorsqu'on est envahi de tous ces sentiments ? Toutes ces sensations qui prennent le contrôle de ton corps, de ton cerveau. Vous vous échangez à nouveau ce baiser, non langoureux mais tout aussi fougueux, un baiser qui parle de lui-même, tu t'accroches, à cet amour que tu ressens qui a pris les commandes de ton cœur. Il bat la chamade, ça ne s'arrête pas. Ton regard suit le sien, rivé sur vos deux bassins enflammés vous offrant ce plaisir intense, vos corps, habillés de cette transpiration qui image bien l’intensité de vos ébats, tellement que ta respiration se fait d'autant plus forte pendant les secondes qui suivent. Et sans prévenir, Mia accélère le mouvement, tu serres les dents par réflexe pour éviter de faire davantage de bruit bien que là, c'en est presque une torture de contenir tout ça. Oui presque parce qu'au final, c'en est d'autant plus excitant, d'autant meilleur qu'auparavant, tes yeux se ferment te concentrant ainsi sur votre échange, chaque sensation que te procure ces pénétrations mais ça ne dure qu'un court instant, puisqu'au moment où tu la sens se cambrer sur ta virilité, tu peines à ouvrir les yeux. Admirant la vue qu'elle t'offre de son magnifique corps, chaud, transpirant. Ce corps qui te fait tant rêver, qui te vend tout le rêve dont tu as besoin, toutes les sensations uniques que seule Mia peut te donner.
Mia vient finalement prendre appui sur tes genoux, usant une nouvelle fois de sa souplesse légendaire pour intensifier cet échange charnel. Tu entrouvres à nouveau la bouche, laissant échapper cette forte respiration mais aussi, quelques gémissements incontrôlés que cette position prise par ta partenaire t'offre. Et tu viens déposer une de tes mains dans sa nuque, tant le plaisir t'enivre, tant le désir prend à nouveau possession de ton corps, brouillant ton esprit. Main qui descend de la manière la plus délicate qui soit entre ses seins. Ta seconde main, quand à elle, vient prendre appui sur le canapé, l'agrippant comme si tu y passais ta frustration, ton envie de gémir encore plus fort mais tu ne peux pas. Vous devez être discrets, c'est excitant mais difficile. Alors après un court instant, elle finit par se poser sur la hanche de Mia, ta seconde main descendant le long de son ventre dans de douces caresses. Tu penches même la tête en arrière le temps de quelques secondes, laissant échapper une nouvelle fois, ta respiration des moins discrètes. Elle s'y prend tellement bien, comme d'habitude, comme si elle savait parfaitement quoi faire pour te faire chavirer, et c'est le cas. Vous êtes connectés, une parfaite symbiose qui vous procure tant de plaisirs.
Tu poses à nouveau ton regard sur elle, l'observant gémir, se mouver, se cambrer, bouger délicieusement son bassin. Ça ne dure que quelques secondes puisqu'au moment où elle ouvre à nouveau les yeux, Mia vient rapprocher à nouveau de toi. Ralentissant légèrement la cadence, l'emprise que tu as sur sa hanche se resserre tant le plaisir est intense à chaque mouvement de son bassin. Les yeux clos, tu sens sa langue passer subtilement contre tes lèvres, tu en lâches même un soupir de désir. Mia reprend la parole dans un chuchotement des plus délicieux « Dis moi... Quand tu vas venir. » Ta respiration s'accélère à nouveau, c'est étrange cette sensation que tu ressens, celle de ton cœur ratant plusieurs battements tellement que parfois, tu ne le sens même plus battre dans ta poitrine et puis, ces fois où ton cœur cogne tellement fort, prêt à s'arracher à tout instant. Et là, tu ne le sens même plus, il bat si fort, si rapidement. Mais tu peines à ouvrir à nouveau les yeux, plongeant ton regard dans le sien au moment où elle tourne ton visage dans sa direction, il t'hypnose clairement. « Je veux jouir en même temps que toi. » Tu lâches, près de ses lèvres, ce discret gémissement, ce soupir d'excitation qu'elle a provoqué en reprenant la parole mais toi, tu t'en sens tout simplement incapable. Alors en guise de réponse, tu viens hocher la tête de haut en bas, doucement, tandis qu'elle reprend enfin possession de tes lèvres dans un baiser fougueux. Tes deux bras s'enroulent autour de sa taille, la tenant fermement près de toi.
Ton cœur s'emballe à nouveau dans ta poitrine, à l'idée que vous allez tous les deux succomber à vos désirs, en même temps, parce que oui tu le sens arriver. Cet orgasme, la libération, l'apogée de ton plaisir qui marquera la fin de cet échange torride que vous partagez désormais depuis plusieurs longues minutes. Tu peine à retarder le moment cependant, savourant ces derniers instants, sachant pertinemment que chaque mouvement du bassin qu'elle aura, pourrait certainement être le dernier avant que tu te laisses submerger par ce merveilleux plaisir qu'elle s'apprête à nouveau à t'offrir. Tes yeux rivés sur son corps, tes bras entourant toujours sa taille, l'une de tes mains vient à nouveau maintenir sa hanche. Mia aussi retarde le moment, tu l'as compris au moment où elle t'a demandé de la prévenir. Tu n'as tellement pas envie que ça s'arrête pourtant, tu ne pourras pas tenir bien longtemps et ce n'est peut-être pas plus mal, finalement. Tous ces sentiments sont beaucoup trop fort, ton cœur va exploser d'une minute à l'autre et tu la sens, au bord de la jouissance tout comme toi, prête à partager avec toi, cet orgasme simultané.
Quelques longues minutes passent, les dernières et tu sens, peu à peu cet orgasme s'approcher. Ton coeur s'accélère à nouveau, ta respiration haletante en devient presque un réel supplice à supporter, tu peines à prendre ta respiration tant tu sens le plaisir grimper d'un énorme cran. Ta main s'agrippant davantage à sa hanche, ta seconde venant se loger dans son cou, tu approches tes lèvres des siennes, lui offrant contre ces dernières ton souffle chaud, ton souffle qui ne demande qu'à être libéré. Tu es sûr qu'elle puisse le sentir à la manière dont tu respires, à la façon dont tu agis que là, tu es à deux doigts de laisser exploser ta jouissance. « Mia... » souffles-tu, difficilement, presque dans un supplice. Ta respiration se faisant davantage saccadée au moment où tu prononces son nom pourtant tu n'ajoutes rien de plus: tu t'en sens incapable et tu sais que c'est inutile, elle comprendra.
Tu le sens t'envahir, ne faire de ton corps qu'un seul élément, le cerveau vidé de toute capacité, uniquement concentré sur ce que tu ressens à cet instant. Tes doigts se resserrent contre sa peau, ton autre main, fait pression que sa nuque et tu sens également son souffle contre tes lèvres, ses gémissements, les tiens s'emmêler entre eux. C'en est presque une torture, une torture des plus agréables, des plus magiques cela dit puisqu'il te maintient aux portes de la jouissance pendant quelques secondes, quelques petites secondes qui te paraissent incroyablement long, une éternité avant que tu le laisses te submerger. Lâchant d'abord ces grognements virils mais par réflexe, ta main précédemment sur sa hanche vient se faufiler entre vos deux visages, brisant le peu de centimètres qui distançait vos lèvres et tu la plaques contre les siennes, enveloppant sa mâchoire de ta main. Parce que tu le sais, tu le sens, ça risque d'être impossible pour vous de ne faire aucun bruit, tellement que toi aussi tu finis par plaquer ta bouche sur le revers de ta main. Et tu succombes, venant même te mordre la peau de ta main au moment où cet orgasme envahi tout ton corps, tout ton être, tu exploses d'amour.
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Re: i'm yours, you're mine. (-18) | Mar 18 Juil - 2:33 Citer EditerSupprimer
i'm yours, you're mine.
mihyun ♥
Tenue - Trop longtemps elle avait attendu pour pouvoir serrer ce garçon contre elle, et ce temps passé loin l'un de l'autre avait été aussi mauvais que bon pour eux. Peut-être a-t-il permis, au final, qu'ils réalisent qu'ils ne sont rien l'un sans l'autre. Peut-être alors que les erreurs commises ont servi à quelque chose. Les tenir loin, certes, mais ils se retrouvent ce soir, et c'est une des plus belles nuits de la vie de Mia, si ce n'est LA plus belle. Elle profite de cet instant, de chaque seconde qu'elle passe entre ses bras. Ces bras musclés, dans lesquels son petit corps sait si bien se reposer et s'y sentir en sécurité et ça, elle ne laissera aucune autre en profiter. Quand elle y pense, elle se dit que ces bras n'existent que pour elle, ils sont son refuge, là où elle trouvait réconfort quand son ex lui rappelait qu'elle était destinée à lui pour toujours et que cette destinée, elle serait rythmée sur des coups de poings ou des coups de poing si elle osait trop la ramener face à lui. Le nombre de fois où elle laissait son coeur flotter à chaque fois qu'elle se glisser dans les bras de celui qu'elle appelait, à cette époque, "amant". Quand on y pense, comment ne pas tomber amoureuse de cet homme? 25 ans, modèle de ses frères et soeurs, danseur au sourire ravageur, pragmatique et la tête sur les épaules. Bien plus mature que ce boulet qui lui servait de petit-ami à l'époque, et elle s'était laissée aller à ses envies les plus folles avec le Gwak. Après avori tenté de résister bien sûr, mais à quoi bon être raisonnable pour quelqu'un qui ne le méritait pas? Le raisonnable n'existait pas pour Taehyun et Mia. Ils ne connaissaient pas vraiment ce terme parce qu'une fois ensemble, ce qu'ils ressentaient était si puissant que ça les poussait toujours à dépasser les limites, mais au moins, c'est ce qui leur permettait de se sentir vivant.
Ce soir pour la première fois, Mia fait l'amour avec Taehyun tout en étant célibataire. Tout en sachant qu'elle est libre de corps et d'esprit et qu'elle n'a rien à craindre après cette nuit. Elle en a conscience et c'est sûrement aussi un des facteurs qui rendent l'acte de ce soir si unique. C'est unique dans les moindres gestes qu'ils ont, ils se touchent de la plus douce des façons, il n'y a pas un geste brusque, même les coups de rein que donnent Taehyun à un moment ne sont pas brusques. Peut-être sont-ils intenses mais intenses d'amour, il ne pourra pas lui mentir, elle sent ces choses là Mia. Si la première fois elle avait tout de même gardé un doute, ce soir, elle ne se le permettrait pas. Ce soir, elle veut y croire. Elle veut croire que chacun des gémissements du jeune homme, chacune de ses caresses signifient qu'il est amoureux d'elle. Qu'il est même plus que ça, qu'il est devenu dingue de tous ces sentiments, autant qu'elle est devenue dingue de ressentir ça pour lui. Ça? Tout ça. Tout cet amour, toute cette jalousie, toute cette peine, cette dépendance, cette empathie. C'est ça l'amour le vrai, celui qui vous fait ressentir des choses tout à fait contradictoires pourtant c'est là. Vous pouvez détester une personne autant que vous l'aimez pour autant, quand on vous demandera ce que vous ressentez pour elle, vous répondrez systématiquement: "je l'aime". Ben c'était ce qu'elle répondait Mia à ses copines quand elles lui demandaient ce qui liait Taehyun et elle, pendant cette période de froid, où ils ne s'adressaient la parole que pour se disputer. - Vous sortez ensemble? - Non. - Ben alors? - Ben... Je l'aime. Mais qu'est-ce que j'le déteste. ouais, c'était toujours ce qu'elle disait, quand elle envoyait pas chier les curieux. Alors ils avaient parcouru du chemin depuis c'est vrai. Elle a plus la sensation que ses sentiments sont réciproques ce soir, et c'est les yeux fermés qu'elle lui fait confiance. Peut-être ne devrait-elle pas? Seul le temps le lui dira.
Elle laisse le temps se stopper à chaque fois que leurs regards se croisent. Essoufflée, gémissant, elle arrive néanmoins à rassembler un peu de self-control pour l'admirer, parce que c'est aussi une des choses que l'on ressent quand on est amoureux. L'admiration, qu'importe la situation. On regarde l'être aimé, et on se dit qu'on est chanceux d'être amoureux de quelqu'un qui le mérite. Mia, c'est exactement ce qu'elle se dit quand elle regarde Taehyun. Elle se dit qu'elle est chanceuse, cette fois, son coeur ne s'est pas fait berner par un diable déguisé en quelque être charmeur. Il est charmeur mais c'est sa nature, mais quand elle se dit ça, elle tombe encore plus profondément dans l'amour pour ce mec. Et plus elle se dit qu'elle l'aime, plus elle s'applique dans ses gestes, dans ses coups de reins. Oh oui ce soir, elle veut tellement lui donner, elle veut tellement lui prouver combien elle l'aime, elle se dit qu'il ne doit pas vraiment avoir une idée de tout ça. Au mieux, il a peut-être conscience du quart de ses sentiments mais c'est clairement pas assez. Elle aurait dû peser les litres de larmes versés pour lui, compter les nuits passées éveillé à compter le nombre de chances qu'ils ont bousillé pour eux. N'y a -t-il donc vraiment pas d'issues pour eux? Quel dommage se disait-elle. Quand on aime tant, n'est-ce pas alors un crime que de priver deux êtres destinés de s'aimer librement, et joyeusement?
Ce soir, c'est elle qui mène la danse. Promis pas de domination, ni elle ni lui ne domine, c'est juste à elle de montrer. C'est une démonstration, pure et dure. Elle est là pour lui prouver, à travers cette étreinte charnelle, qu'elle l'aime. Alors elle est fougueuse MIa, oh oui qu'elle est fougueuse, dans chacun de ses gestes elle l'est. Elle l'est quand elle l'embrasse, bien sûr, mas elle l'est aussi quand elle commence à user de sa souplesse. Le but, c'est de le faire jouir, de lui faire atteindre le 7ème ciel sûrement en même temps qu'elle, et que, dans 10 ans, 20 ans, 30 ans, quand ils se reverront s'ils ne sont vraiment pas ensemble, ils se regardent en se souriant, et en se disant "putain, cette nuit-là je m'en souviendrai toujours". Que même s'il finit avec une autre, il garde Mia dans un coin de la tête. Mais pour dire vrai, le simple fait de penser qu'il pourrait finir dans les bras d'une autre lui donne la nausée. Non, ce mec est venu au monde pour elle, elle en était presque sûre. Or ce soir, elle n'a pas le temps de penser, de se poser de questions. Qui sait combien de temps il leur reste avant qu'ils ne soient dérangés? Il fallait se laisser aller, sans trop traîner. Mia sentait déjà le désir grimper sans jamais freiner ou battre en retraite, non, c'était inexorable, mais elle voulait qu'il jouisse lui aussi. Et, à se fier aux bruits qu'il faisait, il commençait à s'approcher dangereusement de sa limite. Alors l'idée lui vient, une idée de folie mais qu'elle lui soumet quand même: elle veut qu'il lui fasse un signe, qu'il lui montre à un moment ou un autre qu'il est sur le point de jouir, de sorte à ce qu'ils puissent venir presque simultanément. Les doux bruits qu'il fait sont délicieux à entendre pour la gymnaste, elle y voit le résultat de ses efforts, de sa façon soigneuse de lui faire du bien.
Il lui répond par un hochement de tête. Elle est incapable de montrer une quelconque réaction, son visage est déformé par le plaisir, elle est essoufflée, elle est écarlate, ses cheveux sont décoiffés et sa peau est brûlante, elle se retient de faire trop de bruit mais croyez moi que si ses parents ne dormaient pas, elle se serait allègrement laissée aller aux bruits qui auraient exprimé le bien qu'elle ressentait. Ce soir néanmoins, elle ne laisse pas Taehyun sans restes. Elle gémit discrètement, mais elle gémit quand même, elle gémit près de son oreille, près de sa bouche, elle partage le même souffle bouillant et saccadé que lui tandis qu'elle sent ses mains viriles lui attraper les hanches une fois de plus. A ce geste, elle laisse échapper un énième soupir d'aise alors que son bassin a comme enregistré le rythme à garder et les gestes à faire: une combinaison parfaite qui allait directement les mener droit au 7ème ciel d'ici peu de temps. Mais voilà, c'était ça, que faire l'amour avec celui qu'on aime. Partager tout, du début à la fin, jusqu'à partager l'orgasme. Ne faire qu'un et pas seulement physiquement: ne faire qu'un mentalement, laisser les sentiments prendre le dessus sur les pulsions sexuelles, laisser simplement cet amas de ressentis les guider et bordel, que c'est beau. Elle a l'impression d'assister à un feu d'artifice, c'est tellement intense. Ca la rend plus vivante que jamais, c'est magique, il n'y a pas de mots pour décrire ce que signifie ce moment pour elle, il est le résultat de plusieurs semaines de solitude et souffrance. Il est une explosion de couleurs, un panaché de saveurs, qui anime son corps entier pas seulement de plaisir, mais de joie aussi. OUi, elle est heureuse, ce soir, Mia. Même si la soirée a mal commencé, là, elle est heureuse, et c'est pour ça aussi qu'elle se donne si bien dans ce qu'elle fait. Parce qu'il la rend heureuse, et parce qu'elle veut faire de même. Il la rend heureuse alors qu'il peut aussi bien la rendre malheureuse en un claquement de doigts mais l'amour, c'est aussi ça. Accepter de laisser une personne avoir les pleins pouvoirs sur vous. Vous détruire, vous reconstruire, pour vous redétruire ensuite.
Le soupir de Tae, murmurant son nom contre ses lèvres, Mia ressent une vague de plaisir supplémentaire la ravager. Est-ce possible d'être aussi excitée par une seule et même personne? Elle se sent si faible, si proche de toucher le paradis, son corps entier tremble d'amour pour ce jeune homme pourtant. Elle comprend ce que signifie ce soupir et cette supplique, il approche de l'orgasme, il s'y fait très très proche. Elle sait ce qu'il lui reste à faire maintenant. Garder le même rythme, puisque c'est la bonne position, c'est le bon rythme, et son pénis tape précisément au bon endroit. Elle sait qu'elle va bientôt décoller, ce n'est qu'une question de secondes mais il faut dire que les gémissements incontrôlés de son partenaire la conduisent directement à raccourcir les secondes qui l'éloignent de l'orgasme. Et sa main qui se resserre sur sa nuque, il arrive encore à rendre ça plus bestial que ça ne l'était par sa simple force, en tenant simplement la nuque de la jeune femme. En sentant cette légère pression qui leur permet de garder leurs lèvres proches les unes des autres, elle encaisse un nouveau frisson sur son corps, et une sensation de bien-être l'envahir. Encore un peu et elle aussi va connaître l'orgasme. D'ailleurs, à l'audition des grognements de Taehyun, Mia finit par se laisser réellement aller dans le plaisir ultime, elle s'en mord la lèvre, elle laisse son bassin effectuer les derniers vas et viens, comme un automatisme, même si elle semble ne plus rien contrôler à partir de maintenant. La main du danseur remonte d'ailleurs rapidement jusqu'à ses lèvres. Oui, bon réflexe.
En effet, Mia se voit surprise par cette soudaine vague énorme de plaisir qui la secoue, alors qu'elle entend les derniers gémissements de son compagnons. Ca part du bas de son ventre, pour traverser son corps entièrement, passant même dans ses bras mais il n'y a pas de mots pour décrire ce bien-être. Seuls ses gémissements, aigües et heureusement étouffés, peuvent en témoigner. Elle a l'impression qu'on lui ouvre les portes du paradis, elle a l'impression qu'il n'y a rien d'autre qui existe sur ce monde hormis elle et Taehyun. Les yeux clos et alors qu'elle continue de gémir de plaisir, elle sent le beau brun coller ses lèvres au revers de sa main. Elle l'entend gémir bien plus fort lui aussi, elle comprend qu'elle a réussi ce qu'elle voulait. Elle qui voulait qu'ils viennent en même temps, ils étaient en train de partager un orgasme que les deux s'étaient aveuglément donné, sans retenue et c'est une sensation indescriptible. Elle se sent immortelle, Mia. Comme si plus rien ne peut l'atteindre ou ne peut la détruire. Son corps entier est débarrassé de toute pression, de toute nervosité, non, il n'y a que ce bien être envahissant et si bon qui la complète et elle sait que Taehyun le ressent aussi. C'est ça, le meilleur là-dedans. C'est pas l'orgasme qui vient de la secouer, c'est de savoir qu'elle a réussi à le lui donner à lui aussi, et qu'ils l'ont eu en même temps . Cette symbiose parfaite entre deux êtres amoureux, il n'y avait rien de plus beau aux yeux de la gymnaste. Et c'est clair, ça ne l'aidera sûrement pas à se remettre pleinement si par malheur, ils n'arrivent vraiment pas à trouver d'issues à leur histoire.
Pendant l'orgasme, la main droite de Mia s'est posée sur le poignet de son amant, qu'elle avait serré si fort que durant une seconde de lucidité, elle s'est dit peut-être qu'elle lui a fait mal. Elle ne sait pas, en fait. Elle ne sait plus, elle s'est déconnectée du monde pendant ces secondes de pur plaisir. Mais, reprenant progressivement son calme, elle cligne des yeux plusieurs fois. Sa main libre, elle, se dirige vers le cou du jeune homme sur lequel elle exerce une légère pression de sorte à le forcer à s'appuyer contre le dossier du canapé. Et elle, toujours sur lui, elle vient se mettre de tout son maigre poids sur ce corps qui la fait 2 fois. Sa poitrine appuyée contre celle du danseur, sa main gauche lâche enfin son poignet. Essoufflée, la bouche entrouverte depuis le début, elle laisse encore ses émotions sortir de sa bouche, parfois alors, on peut entendre des légers sons de voix qui se mêlent à ses expirations longues, elle est épuisée, mais elle se sent parfaitement bien. Elle est en extase, c'est le mot. L'extase pure. Ses deux bras viennent alors se poser sur le dossier du canapé, entourant le visage de son amant, alors que ses lèvres, toujours ouvertes, se posent sur sa tempe pendant quelques instants où sa poitrine, elle, continue de se soulever au rythme de sa respiration saccadée. Il est dur de retrouver son calme, son souffle après une telle séance de sexe mais Mia se laisse le temps de récupérer, tout ça en étant contre celui qu'elle aime, contre son corps chaud et rassurant, contre son corps humide de transpiration.
Les lèvres de Mia quittent enfin la tempe du danseur. Finalement, elle vient poser sa tête sur l'épaule du jeune homme, et, la bouche toujours légèrement entrouverte, elle laissa ses yeux naviguer d'un point à un autre de son salon. Pendant ce temps, et ce petit à petit, son esprit retrouve sa lucidité. Alors, première question qu'elle vient à se poser: a-t-on été assez discrets? Pour l'instant, la réponse semble positive, sinon, ses parents seraient déjà venus dans le salon pour voir ce qui s'y passait. Elle reprend son souffle, doucement, il semble plus posé, plus régulier, plus calme, et c'est à cet instant alors qu'elle prend le risque de fermer les yeux, comme pour savourer le silence qui règne à présent dans la pièce, silence seulement comblé par leurs respirations qui progressivement, reviennent à la normale. La tête toujours appuyée sur l'épaule du jeune homme, la main gauche de Mia trace alors un chemin invisible le long du buste de son amant, alors qu'elle referme les yeux, sa lèvre touchant alors presque le creux du cou du beau brun. D'ailleurs, l'appel de sa peau étant irrésistible, Mia bouge légèrement son visage, de sorte à venir y déposer des baisers plus doux les uns que les autres. Sans arrières pensées.
Quand elle estime avoir laissé passer assez de minutes pour elle, elle redresse légèrement la tête pour venir croiser le regard fatigué du jeune homme. Attendri, un sourire étire alors les lèvres de la Kim, alors qu'une de ses mains vient se frayer un chemin dans les cheveux noirs bleutés de Taehyun, un geste tout aussi tendre que le sourire qu'elle lui offre. Elle se penche alors, pour venir déposer un baiser sur ses lèvres, avant de ne reculer que de quelques centimètres, pour lui chuchoter: Comment j'ai pu vivre si longtemps sans toi dans ma vie...? Et de le dire, ça la fait quitter la terre ferme. Ca lui fait un tel bien, elle avait le besoin pressant qu'il le sache. Oui, comment avait-elle pu passer 21 ans de sa vie sans connaître un tel amour, surpuissant, destructeur, mais sans surtout le connaître lui? Lui qui lui a tant apporté, qui lui a permis de ne pas se laisser désillusionner par les malheurs qu'elle avait connus dans les bras de son ex? Non, elle doit beaucoup trop de choses à Taehyun, elle lui doit sûrement sa survie dans ce monde de fous. Elle n'aurait jamais accepté d'avancer, de se sortir de la merde si elle ne l'avait pas rencontré et ça, c'est tout ce qui lui fait penser de telles choses. Elle n'aurait pas pu mener une existence sans lui à ses côtés. Même s'ils ne sont pas ensemble, même s'ils ne forment pas un couple; c'est pour dire à quel point ses sentiments pour lui sont forts. Ils ne sont pas un couple, pourtant, elle a besoin de lui comme s'il était son petit-ami. Comme s'il était à elle, son trésor à elle, SA source de bonheur.
Avec délicatesse, elle se redresse sur ses genoux juste histoire de se retirer de lui. Pour autant, elle ne quitte pas cette position, restant à califourchon sur le Gwak. Elle use juste encore un peu de sa souplesse pour se pencher en arrière et attraper son t-shirt, son short ainsi que son string. Et une fois les affaires en mains, elle les jette avec inattention sur le canapé, la place à côté d'eux, venant bien vite retrouver ce corps chaud contre lequel elle était alors blottie. Elle reste encore un moment ainsi, laissant le silence les envelopper, les laissant dans une atmosphère reposante, si reposante que Mia ferme les yeux à nouveau. Si fatiguée, si bien, si paisible, que le sommeil va bientôt l'emporter pour la nuit. Et alors qu'elle se sent peu à peu tomber dans les bras de Morphée, elle sent les mains de Taehyun l'agripper par les cuisses fermement, de sorte à la garder contre lui et de pouvoir se lever du canapé en toute facilité. D'abord perdue parce que sortie de son pré-sommeil, Mia finit néanmoins par esquisser un sourire, attendri, avant de venir se blottir contre lui, et nicher son visage dans le creux de son cou. Son odeur, une fois de plus, l'enivre totalement et à ce moment là, Mia sait que s'il reste cette nuit, ils allaient achever ce qu'ils avaient commencé de la meilleure des façons. C'est tout ce dont elle avait besoin ces derniers temps, une nuit entière avec lui, comme avant, quand ils ne faisaient pas des conneries pour se détruire mutuellement.
Reste avec elle ce soir Taehyun. Ne la laisse pas sur cette note des plus incomplètes, finissez donc la nuit ensemble, dans les mêmes draps, l'un contre l'autre. Laissez la nuit vous offrir ce qu'elle a de meilleur pour vous, du repos, des conseils, des rêves pleins la tête d'un possible futur pour vous deux. Parce que si toi tu en doutes encore, la fille que t'es en train de porter, elle, elle y croit de tout son coeur. Plus elle passe du temps avec toi plus elle sent son coeur complet quand il est en présence du tien. C'est ce que vous êtes pour elle: deux âmes longuement perdues qui se sont, enfin, retrouvées.
Ce soir pour la première fois, Mia fait l'amour avec Taehyun tout en étant célibataire. Tout en sachant qu'elle est libre de corps et d'esprit et qu'elle n'a rien à craindre après cette nuit. Elle en a conscience et c'est sûrement aussi un des facteurs qui rendent l'acte de ce soir si unique. C'est unique dans les moindres gestes qu'ils ont, ils se touchent de la plus douce des façons, il n'y a pas un geste brusque, même les coups de rein que donnent Taehyun à un moment ne sont pas brusques. Peut-être sont-ils intenses mais intenses d'amour, il ne pourra pas lui mentir, elle sent ces choses là Mia. Si la première fois elle avait tout de même gardé un doute, ce soir, elle ne se le permettrait pas. Ce soir, elle veut y croire. Elle veut croire que chacun des gémissements du jeune homme, chacune de ses caresses signifient qu'il est amoureux d'elle. Qu'il est même plus que ça, qu'il est devenu dingue de tous ces sentiments, autant qu'elle est devenue dingue de ressentir ça pour lui. Ça? Tout ça. Tout cet amour, toute cette jalousie, toute cette peine, cette dépendance, cette empathie. C'est ça l'amour le vrai, celui qui vous fait ressentir des choses tout à fait contradictoires pourtant c'est là. Vous pouvez détester une personne autant que vous l'aimez pour autant, quand on vous demandera ce que vous ressentez pour elle, vous répondrez systématiquement: "je l'aime". Ben c'était ce qu'elle répondait Mia à ses copines quand elles lui demandaient ce qui liait Taehyun et elle, pendant cette période de froid, où ils ne s'adressaient la parole que pour se disputer. - Vous sortez ensemble? - Non. - Ben alors? - Ben... Je l'aime. Mais qu'est-ce que j'le déteste. ouais, c'était toujours ce qu'elle disait, quand elle envoyait pas chier les curieux. Alors ils avaient parcouru du chemin depuis c'est vrai. Elle a plus la sensation que ses sentiments sont réciproques ce soir, et c'est les yeux fermés qu'elle lui fait confiance. Peut-être ne devrait-elle pas? Seul le temps le lui dira.
Elle laisse le temps se stopper à chaque fois que leurs regards se croisent. Essoufflée, gémissant, elle arrive néanmoins à rassembler un peu de self-control pour l'admirer, parce que c'est aussi une des choses que l'on ressent quand on est amoureux. L'admiration, qu'importe la situation. On regarde l'être aimé, et on se dit qu'on est chanceux d'être amoureux de quelqu'un qui le mérite. Mia, c'est exactement ce qu'elle se dit quand elle regarde Taehyun. Elle se dit qu'elle est chanceuse, cette fois, son coeur ne s'est pas fait berner par un diable déguisé en quelque être charmeur. Il est charmeur mais c'est sa nature, mais quand elle se dit ça, elle tombe encore plus profondément dans l'amour pour ce mec. Et plus elle se dit qu'elle l'aime, plus elle s'applique dans ses gestes, dans ses coups de reins. Oh oui ce soir, elle veut tellement lui donner, elle veut tellement lui prouver combien elle l'aime, elle se dit qu'il ne doit pas vraiment avoir une idée de tout ça. Au mieux, il a peut-être conscience du quart de ses sentiments mais c'est clairement pas assez. Elle aurait dû peser les litres de larmes versés pour lui, compter les nuits passées éveillé à compter le nombre de chances qu'ils ont bousillé pour eux. N'y a -t-il donc vraiment pas d'issues pour eux? Quel dommage se disait-elle. Quand on aime tant, n'est-ce pas alors un crime que de priver deux êtres destinés de s'aimer librement, et joyeusement?
Ce soir, c'est elle qui mène la danse. Promis pas de domination, ni elle ni lui ne domine, c'est juste à elle de montrer. C'est une démonstration, pure et dure. Elle est là pour lui prouver, à travers cette étreinte charnelle, qu'elle l'aime. Alors elle est fougueuse MIa, oh oui qu'elle est fougueuse, dans chacun de ses gestes elle l'est. Elle l'est quand elle l'embrasse, bien sûr, mas elle l'est aussi quand elle commence à user de sa souplesse. Le but, c'est de le faire jouir, de lui faire atteindre le 7ème ciel sûrement en même temps qu'elle, et que, dans 10 ans, 20 ans, 30 ans, quand ils se reverront s'ils ne sont vraiment pas ensemble, ils se regardent en se souriant, et en se disant "putain, cette nuit-là je m'en souviendrai toujours". Que même s'il finit avec une autre, il garde Mia dans un coin de la tête. Mais pour dire vrai, le simple fait de penser qu'il pourrait finir dans les bras d'une autre lui donne la nausée. Non, ce mec est venu au monde pour elle, elle en était presque sûre. Or ce soir, elle n'a pas le temps de penser, de se poser de questions. Qui sait combien de temps il leur reste avant qu'ils ne soient dérangés? Il fallait se laisser aller, sans trop traîner. Mia sentait déjà le désir grimper sans jamais freiner ou battre en retraite, non, c'était inexorable, mais elle voulait qu'il jouisse lui aussi. Et, à se fier aux bruits qu'il faisait, il commençait à s'approcher dangereusement de sa limite. Alors l'idée lui vient, une idée de folie mais qu'elle lui soumet quand même: elle veut qu'il lui fasse un signe, qu'il lui montre à un moment ou un autre qu'il est sur le point de jouir, de sorte à ce qu'ils puissent venir presque simultanément. Les doux bruits qu'il fait sont délicieux à entendre pour la gymnaste, elle y voit le résultat de ses efforts, de sa façon soigneuse de lui faire du bien.
Il lui répond par un hochement de tête. Elle est incapable de montrer une quelconque réaction, son visage est déformé par le plaisir, elle est essoufflée, elle est écarlate, ses cheveux sont décoiffés et sa peau est brûlante, elle se retient de faire trop de bruit mais croyez moi que si ses parents ne dormaient pas, elle se serait allègrement laissée aller aux bruits qui auraient exprimé le bien qu'elle ressentait. Ce soir néanmoins, elle ne laisse pas Taehyun sans restes. Elle gémit discrètement, mais elle gémit quand même, elle gémit près de son oreille, près de sa bouche, elle partage le même souffle bouillant et saccadé que lui tandis qu'elle sent ses mains viriles lui attraper les hanches une fois de plus. A ce geste, elle laisse échapper un énième soupir d'aise alors que son bassin a comme enregistré le rythme à garder et les gestes à faire: une combinaison parfaite qui allait directement les mener droit au 7ème ciel d'ici peu de temps. Mais voilà, c'était ça, que faire l'amour avec celui qu'on aime. Partager tout, du début à la fin, jusqu'à partager l'orgasme. Ne faire qu'un et pas seulement physiquement: ne faire qu'un mentalement, laisser les sentiments prendre le dessus sur les pulsions sexuelles, laisser simplement cet amas de ressentis les guider et bordel, que c'est beau. Elle a l'impression d'assister à un feu d'artifice, c'est tellement intense. Ca la rend plus vivante que jamais, c'est magique, il n'y a pas de mots pour décrire ce que signifie ce moment pour elle, il est le résultat de plusieurs semaines de solitude et souffrance. Il est une explosion de couleurs, un panaché de saveurs, qui anime son corps entier pas seulement de plaisir, mais de joie aussi. OUi, elle est heureuse, ce soir, Mia. Même si la soirée a mal commencé, là, elle est heureuse, et c'est pour ça aussi qu'elle se donne si bien dans ce qu'elle fait. Parce qu'il la rend heureuse, et parce qu'elle veut faire de même. Il la rend heureuse alors qu'il peut aussi bien la rendre malheureuse en un claquement de doigts mais l'amour, c'est aussi ça. Accepter de laisser une personne avoir les pleins pouvoirs sur vous. Vous détruire, vous reconstruire, pour vous redétruire ensuite.
Le soupir de Tae, murmurant son nom contre ses lèvres, Mia ressent une vague de plaisir supplémentaire la ravager. Est-ce possible d'être aussi excitée par une seule et même personne? Elle se sent si faible, si proche de toucher le paradis, son corps entier tremble d'amour pour ce jeune homme pourtant. Elle comprend ce que signifie ce soupir et cette supplique, il approche de l'orgasme, il s'y fait très très proche. Elle sait ce qu'il lui reste à faire maintenant. Garder le même rythme, puisque c'est la bonne position, c'est le bon rythme, et son pénis tape précisément au bon endroit. Elle sait qu'elle va bientôt décoller, ce n'est qu'une question de secondes mais il faut dire que les gémissements incontrôlés de son partenaire la conduisent directement à raccourcir les secondes qui l'éloignent de l'orgasme. Et sa main qui se resserre sur sa nuque, il arrive encore à rendre ça plus bestial que ça ne l'était par sa simple force, en tenant simplement la nuque de la jeune femme. En sentant cette légère pression qui leur permet de garder leurs lèvres proches les unes des autres, elle encaisse un nouveau frisson sur son corps, et une sensation de bien-être l'envahir. Encore un peu et elle aussi va connaître l'orgasme. D'ailleurs, à l'audition des grognements de Taehyun, Mia finit par se laisser réellement aller dans le plaisir ultime, elle s'en mord la lèvre, elle laisse son bassin effectuer les derniers vas et viens, comme un automatisme, même si elle semble ne plus rien contrôler à partir de maintenant. La main du danseur remonte d'ailleurs rapidement jusqu'à ses lèvres. Oui, bon réflexe.
En effet, Mia se voit surprise par cette soudaine vague énorme de plaisir qui la secoue, alors qu'elle entend les derniers gémissements de son compagnons. Ca part du bas de son ventre, pour traverser son corps entièrement, passant même dans ses bras mais il n'y a pas de mots pour décrire ce bien-être. Seuls ses gémissements, aigües et heureusement étouffés, peuvent en témoigner. Elle a l'impression qu'on lui ouvre les portes du paradis, elle a l'impression qu'il n'y a rien d'autre qui existe sur ce monde hormis elle et Taehyun. Les yeux clos et alors qu'elle continue de gémir de plaisir, elle sent le beau brun coller ses lèvres au revers de sa main. Elle l'entend gémir bien plus fort lui aussi, elle comprend qu'elle a réussi ce qu'elle voulait. Elle qui voulait qu'ils viennent en même temps, ils étaient en train de partager un orgasme que les deux s'étaient aveuglément donné, sans retenue et c'est une sensation indescriptible. Elle se sent immortelle, Mia. Comme si plus rien ne peut l'atteindre ou ne peut la détruire. Son corps entier est débarrassé de toute pression, de toute nervosité, non, il n'y a que ce bien être envahissant et si bon qui la complète et elle sait que Taehyun le ressent aussi. C'est ça, le meilleur là-dedans. C'est pas l'orgasme qui vient de la secouer, c'est de savoir qu'elle a réussi à le lui donner à lui aussi, et qu'ils l'ont eu en même temps . Cette symbiose parfaite entre deux êtres amoureux, il n'y avait rien de plus beau aux yeux de la gymnaste. Et c'est clair, ça ne l'aidera sûrement pas à se remettre pleinement si par malheur, ils n'arrivent vraiment pas à trouver d'issues à leur histoire.
Pendant l'orgasme, la main droite de Mia s'est posée sur le poignet de son amant, qu'elle avait serré si fort que durant une seconde de lucidité, elle s'est dit peut-être qu'elle lui a fait mal. Elle ne sait pas, en fait. Elle ne sait plus, elle s'est déconnectée du monde pendant ces secondes de pur plaisir. Mais, reprenant progressivement son calme, elle cligne des yeux plusieurs fois. Sa main libre, elle, se dirige vers le cou du jeune homme sur lequel elle exerce une légère pression de sorte à le forcer à s'appuyer contre le dossier du canapé. Et elle, toujours sur lui, elle vient se mettre de tout son maigre poids sur ce corps qui la fait 2 fois. Sa poitrine appuyée contre celle du danseur, sa main gauche lâche enfin son poignet. Essoufflée, la bouche entrouverte depuis le début, elle laisse encore ses émotions sortir de sa bouche, parfois alors, on peut entendre des légers sons de voix qui se mêlent à ses expirations longues, elle est épuisée, mais elle se sent parfaitement bien. Elle est en extase, c'est le mot. L'extase pure. Ses deux bras viennent alors se poser sur le dossier du canapé, entourant le visage de son amant, alors que ses lèvres, toujours ouvertes, se posent sur sa tempe pendant quelques instants où sa poitrine, elle, continue de se soulever au rythme de sa respiration saccadée. Il est dur de retrouver son calme, son souffle après une telle séance de sexe mais Mia se laisse le temps de récupérer, tout ça en étant contre celui qu'elle aime, contre son corps chaud et rassurant, contre son corps humide de transpiration.
Les lèvres de Mia quittent enfin la tempe du danseur. Finalement, elle vient poser sa tête sur l'épaule du jeune homme, et, la bouche toujours légèrement entrouverte, elle laissa ses yeux naviguer d'un point à un autre de son salon. Pendant ce temps, et ce petit à petit, son esprit retrouve sa lucidité. Alors, première question qu'elle vient à se poser: a-t-on été assez discrets? Pour l'instant, la réponse semble positive, sinon, ses parents seraient déjà venus dans le salon pour voir ce qui s'y passait. Elle reprend son souffle, doucement, il semble plus posé, plus régulier, plus calme, et c'est à cet instant alors qu'elle prend le risque de fermer les yeux, comme pour savourer le silence qui règne à présent dans la pièce, silence seulement comblé par leurs respirations qui progressivement, reviennent à la normale. La tête toujours appuyée sur l'épaule du jeune homme, la main gauche de Mia trace alors un chemin invisible le long du buste de son amant, alors qu'elle referme les yeux, sa lèvre touchant alors presque le creux du cou du beau brun. D'ailleurs, l'appel de sa peau étant irrésistible, Mia bouge légèrement son visage, de sorte à venir y déposer des baisers plus doux les uns que les autres. Sans arrières pensées.
Quand elle estime avoir laissé passer assez de minutes pour elle, elle redresse légèrement la tête pour venir croiser le regard fatigué du jeune homme. Attendri, un sourire étire alors les lèvres de la Kim, alors qu'une de ses mains vient se frayer un chemin dans les cheveux noirs bleutés de Taehyun, un geste tout aussi tendre que le sourire qu'elle lui offre. Elle se penche alors, pour venir déposer un baiser sur ses lèvres, avant de ne reculer que de quelques centimètres, pour lui chuchoter: Comment j'ai pu vivre si longtemps sans toi dans ma vie...? Et de le dire, ça la fait quitter la terre ferme. Ca lui fait un tel bien, elle avait le besoin pressant qu'il le sache. Oui, comment avait-elle pu passer 21 ans de sa vie sans connaître un tel amour, surpuissant, destructeur, mais sans surtout le connaître lui? Lui qui lui a tant apporté, qui lui a permis de ne pas se laisser désillusionner par les malheurs qu'elle avait connus dans les bras de son ex? Non, elle doit beaucoup trop de choses à Taehyun, elle lui doit sûrement sa survie dans ce monde de fous. Elle n'aurait jamais accepté d'avancer, de se sortir de la merde si elle ne l'avait pas rencontré et ça, c'est tout ce qui lui fait penser de telles choses. Elle n'aurait pas pu mener une existence sans lui à ses côtés. Même s'ils ne sont pas ensemble, même s'ils ne forment pas un couple; c'est pour dire à quel point ses sentiments pour lui sont forts. Ils ne sont pas un couple, pourtant, elle a besoin de lui comme s'il était son petit-ami. Comme s'il était à elle, son trésor à elle, SA source de bonheur.
Avec délicatesse, elle se redresse sur ses genoux juste histoire de se retirer de lui. Pour autant, elle ne quitte pas cette position, restant à califourchon sur le Gwak. Elle use juste encore un peu de sa souplesse pour se pencher en arrière et attraper son t-shirt, son short ainsi que son string. Et une fois les affaires en mains, elle les jette avec inattention sur le canapé, la place à côté d'eux, venant bien vite retrouver ce corps chaud contre lequel elle était alors blottie. Elle reste encore un moment ainsi, laissant le silence les envelopper, les laissant dans une atmosphère reposante, si reposante que Mia ferme les yeux à nouveau. Si fatiguée, si bien, si paisible, que le sommeil va bientôt l'emporter pour la nuit. Et alors qu'elle se sent peu à peu tomber dans les bras de Morphée, elle sent les mains de Taehyun l'agripper par les cuisses fermement, de sorte à la garder contre lui et de pouvoir se lever du canapé en toute facilité. D'abord perdue parce que sortie de son pré-sommeil, Mia finit néanmoins par esquisser un sourire, attendri, avant de venir se blottir contre lui, et nicher son visage dans le creux de son cou. Son odeur, une fois de plus, l'enivre totalement et à ce moment là, Mia sait que s'il reste cette nuit, ils allaient achever ce qu'ils avaient commencé de la meilleure des façons. C'est tout ce dont elle avait besoin ces derniers temps, une nuit entière avec lui, comme avant, quand ils ne faisaient pas des conneries pour se détruire mutuellement.
Reste avec elle ce soir Taehyun. Ne la laisse pas sur cette note des plus incomplètes, finissez donc la nuit ensemble, dans les mêmes draps, l'un contre l'autre. Laissez la nuit vous offrir ce qu'elle a de meilleur pour vous, du repos, des conseils, des rêves pleins la tête d'un possible futur pour vous deux. Parce que si toi tu en doutes encore, la fille que t'es en train de porter, elle, elle y croit de tout son coeur. Plus elle passe du temps avec toi plus elle sent son coeur complet quand il est en présence du tien. C'est ce que vous êtes pour elle: deux âmes longuement perdues qui se sont, enfin, retrouvées.
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Re: i'm yours, you're mine. (-18) | Mer 19 Juil - 19:53 Citer EditerSupprimer
i'm yours, you're mine.
mihyun ♥
Mia a débarqué dans ta vie ajoutant cette étincelle, étincelle dont tu avais besoin sans même le savoir. Ça te faisait un bien fou, pas de prise de tête, sa présence, juste profiter avec elle sans penser au lendemain. C'est ça, elle te faisait tout oublier, même le lendemain. Tu profitais tellement à ses côtés qu'au final tu étais coupé du monde, de la réalité. Tu étais dans votre réalité. Et bordel qu'est-ce que ça te faisait du bien, votre réalité. C'était elle qui était toujours là, elle dont tu avais toujours besoin. On dit souvent qu'on se rend compte de l'importance de quelqu'un quand on l'a malheureusement perdu, et c'est ce qui est arrivé... Du moins, presque. Quand tu t'es rendu compte qu'au delà de votre réalité à vous, il y avait également cette vraie réalité, la plus dure, la plus difficile à encaisser : Mia n'était pas tienne et le serait sans doute jamais. Tu n'étais que l'amant et même si ce rôle te plaisait au début et bien, tu ne le supportais plus. Tu avais besoin d'être tellement plus que ça, d'avoir ton mot à dire sur certaines choses parce que non, tu n'avais pas ton mot à dire. Mia aurait très bien pu coucher avec un autre homme, tu n'avais rien à dire. Est-ce qu'elle couchait encore avec son mec? Tu n'sais pas, tu ne l'as pas demandé, parce que t'avais pas ton mot à dire. Et c'est tout ça que tu ne supportais plus, alors t'as fui, t'as fait une connerie comme d'habitude. Parce que oui, tu as compris ce qu'elle était, ce qu'elle représentait pour toi, ce qu'elle devait être pour toi. La sentir si proche mais à la fois si loin de toi, c'était horrible, insupportable pour toi alors qu'au début, ça te plaisait, ça te faisait vibrer, toute cette tension, tu y tenais. Tu as finalement compris pourquoi et ce n'est pas si compliqué : Taehyun, l'inaccessible t'attire. Tu as ouvert les yeux, au fond de toi, tu voulais lui plaire comme elle te plaisait.
Ton cœur est gonflé, rempli d'amour mais de manque aussi. Manque que tu combles depuis plusieurs longues minutes en partageant ce moment intime avec elle, ce moment unique parce que oui, pour la première fois, tu lui fais l'amour en ayant cette merveilleuse impression qu'elle t'appartient. Ce n'est pas réellement le cas pourtant, du moins, pas officiellement : vous n'êtes pas ensemble. Mais elle est célibataire, toi aussi, vous débordez d'amour et de sincérité l'un pour l'autre, qu'est-ce qu'il vous empêcherait d'être ensemble? Les conneries que vous aviez pu faire tous les deux? Les répercutions que ç'a sur toi? S'il te plait, tu ne vois donc pas que tu n'es qu'une pauvre merde sans elle? Que tu as tout simplement perdu tes repères, ton plus gros repère. Tu ne sais pas ce que tu es en train de faire, à quoi tu joues vraiment, vas-tu jouer jusqu'à la perdre à nouveau? Courir à nouveau après? Êtes-vous embarqué dans ce cercle vicieux et sans fin? Vous méritez tellement mieux que ça... Et même si tu es effrayé, même si tu es toujours aussi perdue à cause de toutes ces mauvaises pensées qui t'habitent, ce soir, ça te fait un bien fou. Un bien inexplicable. Un bien que seule Mia peut t'offrir, comme beaucoup d'autre chose.
Parce que Mia n'est pas une femme à qui tu es attachée sentimentalement, non non, elle représente tellement plus que ça. Tu es amoureux d'elle, tu le sais, tu pourrais crever pour elle sans avoir une once d'hésitation, sans réfléchir. Tu lui offrirais le monde à Mia, la lune et tout ce qu'elle désire, tu ferais n'importe quoi pour voir ce sourire sur son visage, ce sourire qui te fait tant de bien, tu es aussi amoureux de ce sourire. Tellement fou amoureux que ce soir-là, dans ton pauvre lit. Quelques jours après cette grosse dispute en bas de chez elle, tu as été pris de cette envie folle, tu voulais simplement aller la chercher et lui proposer de vous barrer, tous les deux. Vous partez, loin d'ici. Loin de cette réalité qui vous en fout clairement plein la gueule, ce putain de timing qu'aucun de vous ne supporte. T'en peux plus, t'en as marre, tellement que tu l'aurais embrassé jusqu'à en mourir étouffé, étouffé d'amour. Et ce soir, ce sentiment te revient dans la gueule, ce que tu ressens là maintenant, quelque chose que tu n'avais jamais ressenti auparavant... À l'heure actuelle, ça ne t'effraie pas. Tu te sens si bien, si comblé, si heureux... Elle est tout ce dont tu as besoin dans ce putain de monde, et elle te l'a encore prouvé ce soir. Viens, on s'en va ? On se casse, on laisse derrière nous tous nos petits soucis, tout nos souvenirs douloureux, toutes mes craintes. Juste... On se barre. Loin de ces gens, loin de cette routine l'un sans l'autre qui nous fait tant souffrir, laisse moi t'embarquer dans une folle aventure. Tu me fais confiance non ? Je peux plus sans toi, je peux plus me réveiller tous les matins en sachant que tu ne m'appartiens pas, en ne sachant pas si tu m'appartiendras réellement un jour, me réveiller avec cette place vide. Dans mon lit mais aussi dans mon cœur. Tu sais le sais, je laisserais tout tomber pour partir avec toi, je m'en contre fiche du reste, le temps que tu es là, avec moi...
Et il suffit de vous regarder encore une fois, vos visages déformés par le plaisir, vos gémissements, vos cœurs qui battent la chamade, ces mouvements de bassin doux, délicat et amoureux, ce moment intense que vous partagez. Ouais, il suffit de vous regarder pour comprendre que vous n'avez besoin que l'un de l'autre, que c'en est presque vital pour vous. Vital, toi qui voulait ne dépendre de personne, tu tombes une nouvelle fois dans ses bras sans aucun regret, sans aucun regret non, parce qu'au fond, tu lui fais confiance, tu as beaucoup trop besoin d'elle. Elle est le soleil, tu es une étoile. Le soleil est une étoile, non? Mais il est plus proche, on peut sentir sa chaleur, il est rassurant et rend la vie plus agréable, plus belle. Et tu sens en vie, grâce à elle et uniquement grâce à elle... Alors peut-être que tu ne voulais dépendre de personne, mais Mia n'est pas personne. C'est Mia. Et à présent, c'est elle qui t'offre cet orgasme, il t'envahit, tu perds pieds littéralement. Impossible de réfléchir, de te concentrer sur autre chose que ce qu'elle te fait ressentir, autre chose que sur elle, que sur son corps et ses gémissements. Alors tu souffles, gémissant son nom pour l'avertir, simplement son nom et elle le comprend, tu n'en doutais pas. Elle comprend puisqu'elle garde le même rythme, elle est prête elle aussi à se laisser aller, à se laisser envahir par le plaisir, à le laisser exploser. Tu as ce réflexe, de placer ta main devant sa bouche, parce que tu le sais, il va être puissant. Tu le sais parce que tu le ressens toi aussi, vous partagez absolument tout et c'est ça qui fait de ce moment un instant magique et unique, vous n'allez pas partagez qu'un orgasme, non, vous aviez absolument tout partagé.
Oui il est puissant, incontrôlable, ton excitation atteint enfin son paroxysme, ton corps en devenait impatient, et toi, tu vas enfin atteindre ton point de non-retour. Pour la première fois, tu ressens cette sensation dans tout ton corps, une chaleur gigantesque prenant possession de ce dernier, l'envahissant, ton cœur prêt à exploser et tu ressens, dans ton corps, ce feu d'artifice qui explose. Tellement que ta bouche vient se plaquer sur le revers de ta main, parce que là, c'est dur pour toi de te contrôler, de ne pas faire de bruit alors tu étouffes tes derniers gémissements comme tu le peux, fronçant les sourcils de plaisir dans le but de te concentrer sur ces nouvelles sensations, sur ce qu'elle t'offre. Ça ne dure que quelques secondes, quelques secondes intenses, quelques secondes uniques que tu partages en même temps que Mia, et ça aussi c'est bon, de la voir, la sentir et la savoir dans cet état. Ça rend le moment davantage magique.
C'était tellement fort que tu n'as même pas fait attention au geste de Mia, elle venait de serrer ton poignet si fort mais ça, tu ne l'as même pas senti non plus. C'est pour dire à quel point elle venait de te faire quitter la terre ferme, oh non, tu n'as rien senti, pas une once de douleur... Mais tout l'inverse. Mais tu tentes progressivement de retrouver ton calme, difficile lorsque tu trouves dans cet état d'euphorie, cet état que tu n'as pas réellement envie de quitter et qui, aussi, t'empêche de réfléchir. Et doucement, ta main vient quitter vos lèvres, tes yeux toujours clos, incapable pour toi des les ouvrir, tu sens simplement sa main te plaquer doucement contre le dossier du canapé. Et tu te laisses faire, pris par cette soudaine envie de dormir. Pourtant, quand tu sens son maigre corps s'allonger sur le tien, tu viens aussitôt passer tes bras autour de ce dernier, tu la tiens là, tout contre toi, parce que t'en as besoin. Vos respirations presque en rythme, laissant passer toutes ces émotions transmises lors de cet échange. Elles ne sont pas discrètes vos respirations mais avez-vous seulement été discrets? Tu ne sais pas. Difficilement, tes yeux s'entrouvrent, tes yeux se posant sur un point invisible sur le mur juste en face de vous. Impossible de réfléchir et ce n'est pas faute d'essayer, mais as-tu vraiment envie de réfléchir? Non, pas vraiment. Tu veux profiter de cet instant sans réfléchir, tu sais où ça te mène quand tu réfléchis trop et tu ne veux pas, pas maintenant. Et tu sens son souffle contre ta tempe, tes doigts s'agrippant doucement à son dos afin de la serrer davantage contre toi. Oh oui, c'est difficile pour vous de retrouver votre souffle après un tel échange alors vous prenez le temps qu'il faut, de toute façon, vous n'aviez pas réveillé ses parents, ils seraient déjà là sans quoi. Et lorsque les lèvres de Mia viennent quitter ta tempe, tes mains, elles, remontent le long de son dos. Lui offrant de tendres caresses, tu frissonnes lorsque tu sens ses lèvres caresser ton cou, t'en fermes même les yeux un court instant, ta respiration se faisant une nouvelle fois plus forte pendant quelques petites secondes. Une petite sensation qui pourtant, te paraît incontrôlable, énorme mais surtout: tellement vital.
Et après quelques minutes, le temps pour toi de reprendre un minimum ta respiration, un minimum de contrôle, tu sens Mia se redresser légèrement. Alors tu lâches cette pression sur son dos sans pour autant quitter tes mains de son corps, tes gestes se faisant tendres et délicats. Tu as le visage fatigué, fatigué de ces sensations qui étaient, même pour toi, bien trop fortes. Et tu la vois, te sourire tendrement, un feu se rallume au fond de ton ventre. Tu l'aimes tellement, son sourire... Et tu la trouves encore plus belle, là tout de suite. Tu l'observes, tu l'admires, lorsque tu sens ses doigts se glisser dans tes cheveux. Tu fermes les yeux un court instant à ce contact, doux, à ce contact amoureux et rempli de tendresse. Tu lui rends alors ce baiser tout aussi doux qu'elle t'offre avant de replonger ton regard dans le sien. « Comment j'ai pu vivre si longtemps sans toi dans ma vie...? » te chuchote t-elle, tu te sens tout simplement incapable de décrocher ton regard, les papillons au fond de ton ventre se réveillent à nouveau. Et toi Mia, comment fais-tu ça ? Comment parviens-tu à le rendre dans cet état ? Et là, malgré la fatigue de cet échange, la fatigue de ce tourbillon d'émotions, tes lèvres se forment en un doux sourire, un sourire amoureux, un sourire comblé. Tu baisses même un court instant ton regard sur ses lèvres avant de le replonger dans le sien, dans ses beaux yeux. C'est difficile pour toi de t'ouvrir mais là, tu ne ressens aucun frein, rien qui ne pourrait t'arrêter. Alors doucement, ta main vient se glisser dans ses cheveux. « Moi non plus, je ne sais pas comment j'ai pu. » Tout ce que tu ressens, là. C'est indescriptible... Alors non, tu ne sais pas. Tu l'aimes tellement que oui, cette femme a le pouvoir de te détruire mais là, elle te rend plus vivant que jamais. Parce que tu l'aimes, justement. Tu l'aimes beaucoup trop. Et ta main toujours dans ses cheveux, vient faire pression vers l'arrière de son crâne, juste assez pour approcher son front de tes lèvres où tu viens y déposer un tendre baiser, et tu souffles, tout contre sa peau. « Ne me lâche pas. » d'une voix presque inaudible cependant, parce que là, c'en est presque un supplice. Non, ne le lâche pas Mia, il a tant besoin de toi, ne l'abandonne pas, jamais.
Lui dire te fait du bien, étrangement de bien même si tu te sens quelque peu bizarre. Tu viens de t'ouvrir, pas énormément et d'une certaine manière mais tu l'as fait, ton cœur rate un battement. Tu te sens si vulnérable, c'est sans doute pour cette raison que tu ressens cette sensation étrange, si c'est grave? Non, pas vraiment, ce n'est pas ce que tu ressens à l'heure actuelle en tout cas. Tu te sens que trop rassuré... Et aussi, encore dans cet état second. Tu replonges ton regard dans le sien, lui offrant à nouveau un tendre sourire. Un sourire qui parle de lui-même, lui aussi. Pourtant, tu retrouves davantage tes esprits, profitant de l'instant où Mia se redresse plus entièrement pour attraper ses affaires, tu viens doucement, remonter ton jeans ainsi que ton caleçon, levant légèrement tes fesses pour y parvenir. Sans grande attention cependant, tu te contentes simplement de le reboutonner aveuglément, puisque ton regard se repose sur Mia au moment où elle reprend place sur toi, tes mains lui tenant à nouveau les hanches. L'atmosphère est si reposante, elle risque de s'endormir plus vite que tu ne le penses... Et toi aussi, tu es fatigué. Alors doucement, tes mains viennent attraper ses cuisses et tu te lèves, délicatement du canapé, Mia dans tes bras. Tu la sens se blottir contre toi, ça te réchauffe, ça te fait tellement de bien de sentir son visage, là, niché dans le creux de ton cou tandis que toi, tu te contentes de la tenir fermement près de toi. Tu te diriges alors dans le couloir, posant ton regard sur cette porte entrouverte qui doit certainement être sa chambre, alors en étant le plus discret possible, ne sachant pas vraiment où se trouve la chambre de ses parents, tu t'approches de cette dernière. Tu pousses la porte, la pièce est sombre et une fois la porte refermée doucement derrière toi à l'aide de ton dos, tu t'approches finalement du lit.
Tu déposes, délicatement, Mia sur ce dernier. Toujours dans ce silence reposant, toi, tu te contentes de t'asseoir près d'elle, sur le rebord du lit. Incapable de lâcher ton regard d'elle mais pourtant, tu finis par le faire, le posant face à toi. Tu observes alors ce reflet dans le miroir, juste en face de vous, d'abord silencieux et immobile, tu finis par te lever, t'approchant de ce miroir après avoir contourné le lit. Tu fixes ton reflet. Tu en avais oublié l'état dans lequel tu t'es foutu, mais non, ça n'a pas d'importance. Après ce que tu viens de vivre et pendant encore de longues minutes, plus rien n'aura d'importance à tes yeux. Comme d'habitude... Rien, à part elle. D'ailleurs, tu observes également son reflet dans le miroir, elle ne dort pas encore même si elle doit être à deux doigts de tomber dans les bras de Morphée. Alors doucement, tu viens totalement retirer ta chemise encore ouverte, tout ça, en retournant près d'elle, discrètement. Dans tout ça, tu n'as même pas pensé à prendre ses vêtements qu'elle avait récupéré... Ils sont toujours au salon. Doucement, tu te saisies de sa main afin de la redresser tendrement vers toi, alors qu'elle se fait presque dos à ton corps. Tu attrapes ta chemise par le haut, l'incitant à passer son bras droit et ensuite, son bras gauche dans chaque manche et une fois chose faite, tes bras se passent autour de sa taille pour refermer le vêtement sans pour autant le reboutonner, tu n'as pas envie qu'elle attrape froid. C'est ton bébé, Mia. Elle l'a toujours été.
Et doucement, tu viens déposer ton menton sur son épaule, tes bras enlaçant toujours sa taille, tu viens plaquer son dos contre ton torse. Quelques secondes de silence avant que tu viennes déposer, dans son cou, quelques doux baisers parfois interrompus par des mèches de cheveux. « Tu me fais une place? » lui souffles-tu. Oh non, tu n'as aucune envie de partir, ça serait bien au dessus de tes forces là... Tu veux passer la nuit, avec elle dans tes bras. Un fin sourire vient prendre place sur tes lèvres, sur ton visage fatigué, avant que tu reprennes enfin. « J'espère que tes parents n'ont rien entendu, sinon tu vas avoir du mal à me cacher demain matin... » Tu ne passes même pas sous le lit. Ton sourire s'élargit doucement tandis que cette fois, tu viens lui embrasser la tempe tout en la faisant lentement basculer sur le côté, ton bras entre son corps et le matelas se passant maintenant derrière sa nuque, ta seconde main l'entourant toujours pour la garder près de toi. Tu ne peux pas la lâcher, tu ne peux plus.
Ton cœur est gonflé, rempli d'amour mais de manque aussi. Manque que tu combles depuis plusieurs longues minutes en partageant ce moment intime avec elle, ce moment unique parce que oui, pour la première fois, tu lui fais l'amour en ayant cette merveilleuse impression qu'elle t'appartient. Ce n'est pas réellement le cas pourtant, du moins, pas officiellement : vous n'êtes pas ensemble. Mais elle est célibataire, toi aussi, vous débordez d'amour et de sincérité l'un pour l'autre, qu'est-ce qu'il vous empêcherait d'être ensemble? Les conneries que vous aviez pu faire tous les deux? Les répercutions que ç'a sur toi? S'il te plait, tu ne vois donc pas que tu n'es qu'une pauvre merde sans elle? Que tu as tout simplement perdu tes repères, ton plus gros repère. Tu ne sais pas ce que tu es en train de faire, à quoi tu joues vraiment, vas-tu jouer jusqu'à la perdre à nouveau? Courir à nouveau après? Êtes-vous embarqué dans ce cercle vicieux et sans fin? Vous méritez tellement mieux que ça... Et même si tu es effrayé, même si tu es toujours aussi perdue à cause de toutes ces mauvaises pensées qui t'habitent, ce soir, ça te fait un bien fou. Un bien inexplicable. Un bien que seule Mia peut t'offrir, comme beaucoup d'autre chose.
Parce que Mia n'est pas une femme à qui tu es attachée sentimentalement, non non, elle représente tellement plus que ça. Tu es amoureux d'elle, tu le sais, tu pourrais crever pour elle sans avoir une once d'hésitation, sans réfléchir. Tu lui offrirais le monde à Mia, la lune et tout ce qu'elle désire, tu ferais n'importe quoi pour voir ce sourire sur son visage, ce sourire qui te fait tant de bien, tu es aussi amoureux de ce sourire. Tellement fou amoureux que ce soir-là, dans ton pauvre lit. Quelques jours après cette grosse dispute en bas de chez elle, tu as été pris de cette envie folle, tu voulais simplement aller la chercher et lui proposer de vous barrer, tous les deux. Vous partez, loin d'ici. Loin de cette réalité qui vous en fout clairement plein la gueule, ce putain de timing qu'aucun de vous ne supporte. T'en peux plus, t'en as marre, tellement que tu l'aurais embrassé jusqu'à en mourir étouffé, étouffé d'amour. Et ce soir, ce sentiment te revient dans la gueule, ce que tu ressens là maintenant, quelque chose que tu n'avais jamais ressenti auparavant... À l'heure actuelle, ça ne t'effraie pas. Tu te sens si bien, si comblé, si heureux... Elle est tout ce dont tu as besoin dans ce putain de monde, et elle te l'a encore prouvé ce soir. Viens, on s'en va ? On se casse, on laisse derrière nous tous nos petits soucis, tout nos souvenirs douloureux, toutes mes craintes. Juste... On se barre. Loin de ces gens, loin de cette routine l'un sans l'autre qui nous fait tant souffrir, laisse moi t'embarquer dans une folle aventure. Tu me fais confiance non ? Je peux plus sans toi, je peux plus me réveiller tous les matins en sachant que tu ne m'appartiens pas, en ne sachant pas si tu m'appartiendras réellement un jour, me réveiller avec cette place vide. Dans mon lit mais aussi dans mon cœur. Tu sais le sais, je laisserais tout tomber pour partir avec toi, je m'en contre fiche du reste, le temps que tu es là, avec moi...
Et il suffit de vous regarder encore une fois, vos visages déformés par le plaisir, vos gémissements, vos cœurs qui battent la chamade, ces mouvements de bassin doux, délicat et amoureux, ce moment intense que vous partagez. Ouais, il suffit de vous regarder pour comprendre que vous n'avez besoin que l'un de l'autre, que c'en est presque vital pour vous. Vital, toi qui voulait ne dépendre de personne, tu tombes une nouvelle fois dans ses bras sans aucun regret, sans aucun regret non, parce qu'au fond, tu lui fais confiance, tu as beaucoup trop besoin d'elle. Elle est le soleil, tu es une étoile. Le soleil est une étoile, non? Mais il est plus proche, on peut sentir sa chaleur, il est rassurant et rend la vie plus agréable, plus belle. Et tu sens en vie, grâce à elle et uniquement grâce à elle... Alors peut-être que tu ne voulais dépendre de personne, mais Mia n'est pas personne. C'est Mia. Et à présent, c'est elle qui t'offre cet orgasme, il t'envahit, tu perds pieds littéralement. Impossible de réfléchir, de te concentrer sur autre chose que ce qu'elle te fait ressentir, autre chose que sur elle, que sur son corps et ses gémissements. Alors tu souffles, gémissant son nom pour l'avertir, simplement son nom et elle le comprend, tu n'en doutais pas. Elle comprend puisqu'elle garde le même rythme, elle est prête elle aussi à se laisser aller, à se laisser envahir par le plaisir, à le laisser exploser. Tu as ce réflexe, de placer ta main devant sa bouche, parce que tu le sais, il va être puissant. Tu le sais parce que tu le ressens toi aussi, vous partagez absolument tout et c'est ça qui fait de ce moment un instant magique et unique, vous n'allez pas partagez qu'un orgasme, non, vous aviez absolument tout partagé.
Oui il est puissant, incontrôlable, ton excitation atteint enfin son paroxysme, ton corps en devenait impatient, et toi, tu vas enfin atteindre ton point de non-retour. Pour la première fois, tu ressens cette sensation dans tout ton corps, une chaleur gigantesque prenant possession de ce dernier, l'envahissant, ton cœur prêt à exploser et tu ressens, dans ton corps, ce feu d'artifice qui explose. Tellement que ta bouche vient se plaquer sur le revers de ta main, parce que là, c'est dur pour toi de te contrôler, de ne pas faire de bruit alors tu étouffes tes derniers gémissements comme tu le peux, fronçant les sourcils de plaisir dans le but de te concentrer sur ces nouvelles sensations, sur ce qu'elle t'offre. Ça ne dure que quelques secondes, quelques secondes intenses, quelques secondes uniques que tu partages en même temps que Mia, et ça aussi c'est bon, de la voir, la sentir et la savoir dans cet état. Ça rend le moment davantage magique.
C'était tellement fort que tu n'as même pas fait attention au geste de Mia, elle venait de serrer ton poignet si fort mais ça, tu ne l'as même pas senti non plus. C'est pour dire à quel point elle venait de te faire quitter la terre ferme, oh non, tu n'as rien senti, pas une once de douleur... Mais tout l'inverse. Mais tu tentes progressivement de retrouver ton calme, difficile lorsque tu trouves dans cet état d'euphorie, cet état que tu n'as pas réellement envie de quitter et qui, aussi, t'empêche de réfléchir. Et doucement, ta main vient quitter vos lèvres, tes yeux toujours clos, incapable pour toi des les ouvrir, tu sens simplement sa main te plaquer doucement contre le dossier du canapé. Et tu te laisses faire, pris par cette soudaine envie de dormir. Pourtant, quand tu sens son maigre corps s'allonger sur le tien, tu viens aussitôt passer tes bras autour de ce dernier, tu la tiens là, tout contre toi, parce que t'en as besoin. Vos respirations presque en rythme, laissant passer toutes ces émotions transmises lors de cet échange. Elles ne sont pas discrètes vos respirations mais avez-vous seulement été discrets? Tu ne sais pas. Difficilement, tes yeux s'entrouvrent, tes yeux se posant sur un point invisible sur le mur juste en face de vous. Impossible de réfléchir et ce n'est pas faute d'essayer, mais as-tu vraiment envie de réfléchir? Non, pas vraiment. Tu veux profiter de cet instant sans réfléchir, tu sais où ça te mène quand tu réfléchis trop et tu ne veux pas, pas maintenant. Et tu sens son souffle contre ta tempe, tes doigts s'agrippant doucement à son dos afin de la serrer davantage contre toi. Oh oui, c'est difficile pour vous de retrouver votre souffle après un tel échange alors vous prenez le temps qu'il faut, de toute façon, vous n'aviez pas réveillé ses parents, ils seraient déjà là sans quoi. Et lorsque les lèvres de Mia viennent quitter ta tempe, tes mains, elles, remontent le long de son dos. Lui offrant de tendres caresses, tu frissonnes lorsque tu sens ses lèvres caresser ton cou, t'en fermes même les yeux un court instant, ta respiration se faisant une nouvelle fois plus forte pendant quelques petites secondes. Une petite sensation qui pourtant, te paraît incontrôlable, énorme mais surtout: tellement vital.
Et après quelques minutes, le temps pour toi de reprendre un minimum ta respiration, un minimum de contrôle, tu sens Mia se redresser légèrement. Alors tu lâches cette pression sur son dos sans pour autant quitter tes mains de son corps, tes gestes se faisant tendres et délicats. Tu as le visage fatigué, fatigué de ces sensations qui étaient, même pour toi, bien trop fortes. Et tu la vois, te sourire tendrement, un feu se rallume au fond de ton ventre. Tu l'aimes tellement, son sourire... Et tu la trouves encore plus belle, là tout de suite. Tu l'observes, tu l'admires, lorsque tu sens ses doigts se glisser dans tes cheveux. Tu fermes les yeux un court instant à ce contact, doux, à ce contact amoureux et rempli de tendresse. Tu lui rends alors ce baiser tout aussi doux qu'elle t'offre avant de replonger ton regard dans le sien. « Comment j'ai pu vivre si longtemps sans toi dans ma vie...? » te chuchote t-elle, tu te sens tout simplement incapable de décrocher ton regard, les papillons au fond de ton ventre se réveillent à nouveau. Et toi Mia, comment fais-tu ça ? Comment parviens-tu à le rendre dans cet état ? Et là, malgré la fatigue de cet échange, la fatigue de ce tourbillon d'émotions, tes lèvres se forment en un doux sourire, un sourire amoureux, un sourire comblé. Tu baisses même un court instant ton regard sur ses lèvres avant de le replonger dans le sien, dans ses beaux yeux. C'est difficile pour toi de t'ouvrir mais là, tu ne ressens aucun frein, rien qui ne pourrait t'arrêter. Alors doucement, ta main vient se glisser dans ses cheveux. « Moi non plus, je ne sais pas comment j'ai pu. » Tout ce que tu ressens, là. C'est indescriptible... Alors non, tu ne sais pas. Tu l'aimes tellement que oui, cette femme a le pouvoir de te détruire mais là, elle te rend plus vivant que jamais. Parce que tu l'aimes, justement. Tu l'aimes beaucoup trop. Et ta main toujours dans ses cheveux, vient faire pression vers l'arrière de son crâne, juste assez pour approcher son front de tes lèvres où tu viens y déposer un tendre baiser, et tu souffles, tout contre sa peau. « Ne me lâche pas. » d'une voix presque inaudible cependant, parce que là, c'en est presque un supplice. Non, ne le lâche pas Mia, il a tant besoin de toi, ne l'abandonne pas, jamais.
Lui dire te fait du bien, étrangement de bien même si tu te sens quelque peu bizarre. Tu viens de t'ouvrir, pas énormément et d'une certaine manière mais tu l'as fait, ton cœur rate un battement. Tu te sens si vulnérable, c'est sans doute pour cette raison que tu ressens cette sensation étrange, si c'est grave? Non, pas vraiment, ce n'est pas ce que tu ressens à l'heure actuelle en tout cas. Tu te sens que trop rassuré... Et aussi, encore dans cet état second. Tu replonges ton regard dans le sien, lui offrant à nouveau un tendre sourire. Un sourire qui parle de lui-même, lui aussi. Pourtant, tu retrouves davantage tes esprits, profitant de l'instant où Mia se redresse plus entièrement pour attraper ses affaires, tu viens doucement, remonter ton jeans ainsi que ton caleçon, levant légèrement tes fesses pour y parvenir. Sans grande attention cependant, tu te contentes simplement de le reboutonner aveuglément, puisque ton regard se repose sur Mia au moment où elle reprend place sur toi, tes mains lui tenant à nouveau les hanches. L'atmosphère est si reposante, elle risque de s'endormir plus vite que tu ne le penses... Et toi aussi, tu es fatigué. Alors doucement, tes mains viennent attraper ses cuisses et tu te lèves, délicatement du canapé, Mia dans tes bras. Tu la sens se blottir contre toi, ça te réchauffe, ça te fait tellement de bien de sentir son visage, là, niché dans le creux de ton cou tandis que toi, tu te contentes de la tenir fermement près de toi. Tu te diriges alors dans le couloir, posant ton regard sur cette porte entrouverte qui doit certainement être sa chambre, alors en étant le plus discret possible, ne sachant pas vraiment où se trouve la chambre de ses parents, tu t'approches de cette dernière. Tu pousses la porte, la pièce est sombre et une fois la porte refermée doucement derrière toi à l'aide de ton dos, tu t'approches finalement du lit.
Tu déposes, délicatement, Mia sur ce dernier. Toujours dans ce silence reposant, toi, tu te contentes de t'asseoir près d'elle, sur le rebord du lit. Incapable de lâcher ton regard d'elle mais pourtant, tu finis par le faire, le posant face à toi. Tu observes alors ce reflet dans le miroir, juste en face de vous, d'abord silencieux et immobile, tu finis par te lever, t'approchant de ce miroir après avoir contourné le lit. Tu fixes ton reflet. Tu en avais oublié l'état dans lequel tu t'es foutu, mais non, ça n'a pas d'importance. Après ce que tu viens de vivre et pendant encore de longues minutes, plus rien n'aura d'importance à tes yeux. Comme d'habitude... Rien, à part elle. D'ailleurs, tu observes également son reflet dans le miroir, elle ne dort pas encore même si elle doit être à deux doigts de tomber dans les bras de Morphée. Alors doucement, tu viens totalement retirer ta chemise encore ouverte, tout ça, en retournant près d'elle, discrètement. Dans tout ça, tu n'as même pas pensé à prendre ses vêtements qu'elle avait récupéré... Ils sont toujours au salon. Doucement, tu te saisies de sa main afin de la redresser tendrement vers toi, alors qu'elle se fait presque dos à ton corps. Tu attrapes ta chemise par le haut, l'incitant à passer son bras droit et ensuite, son bras gauche dans chaque manche et une fois chose faite, tes bras se passent autour de sa taille pour refermer le vêtement sans pour autant le reboutonner, tu n'as pas envie qu'elle attrape froid. C'est ton bébé, Mia. Elle l'a toujours été.
Et doucement, tu viens déposer ton menton sur son épaule, tes bras enlaçant toujours sa taille, tu viens plaquer son dos contre ton torse. Quelques secondes de silence avant que tu viennes déposer, dans son cou, quelques doux baisers parfois interrompus par des mèches de cheveux. « Tu me fais une place? » lui souffles-tu. Oh non, tu n'as aucune envie de partir, ça serait bien au dessus de tes forces là... Tu veux passer la nuit, avec elle dans tes bras. Un fin sourire vient prendre place sur tes lèvres, sur ton visage fatigué, avant que tu reprennes enfin. « J'espère que tes parents n'ont rien entendu, sinon tu vas avoir du mal à me cacher demain matin... » Tu ne passes même pas sous le lit. Ton sourire s'élargit doucement tandis que cette fois, tu viens lui embrasser la tempe tout en la faisant lentement basculer sur le côté, ton bras entre son corps et le matelas se passant maintenant derrière sa nuque, ta seconde main l'entourant toujours pour la garder près de toi. Tu ne peux pas la lâcher, tu ne peux plus.
Code by kerushirei
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Re: i'm yours, you're mine. (-18) | Ven 21 Juil - 21:58 Citer EditerSupprimer
i'm yours, you're mine.
mihyun ♥
Tenue - La tête appuyée sur l'épaule du jeune homme, Mia peine à retrouver ses esprits. Faut dire qu'elle vient d'être secouée par un orgasme sans précédents, qui lui a fait perdre pied complètement. Pourtant, et ce malgré la désagréable sensation des pulsations agitées de son coeur, elle se sent bien, là et contre celui qu'elle aime. On dirait même qu'entendre son coeur battre vite à lui aussi ça l'apaise. Alors elle esquisse un sourire qu'il ne voit pas, contre sa peau, alors qu'elle ferme les yeux et reprend progressivement sa respiration. Elle ne le quitte pas, elle ne le quittera jamais même. Ce soir c'est la bonne, elle en est persuadée. Si demain ça ne va pas, qu'importe, elle saura que cette soirée a belle et bien existé et que ce n'était pas un rêve. Que durant cette soirée, ils se sont avoués leurs sentiments réciproques sans pour autant ouvrir la bouche. Et ça, ça change tout. Le fait que cette soirée ait existé lui enlève un poids, parce que jusqu'à maintenant, elle se permettait de douter encore de la sincérité de Taehyun, de ce qu'il voulait réellement depuis qu'elle lui avait brisé le coeur.
Maintenant, elle pense avoir une réponse et à la voir, on comprend qu'elle est en train de profiter de ce moment de totale confiance. Elle se repose, elle se sent bien, elle a un petit sourire qui ne quitte pas ses lèvres et si lui ne décide pas de la bouger à un moment ou un autre, elle va s'endormir là, et de toute façon il n'y a pas d'autre endroit ce soir où elle veut passer la nuit que dans ses bras. Il est hors de question qu'il parte, pas maintenant qu'ils ont partagé un tel moment riche en émotions. Elle lui a tant donné, elle a réussi à lui donner un orgasme bien plus puissant que tous ceux qu'il avait connu par le passé, e lui avait réussi à lui donner la pareille. Ils venaient de partager absolument tout, durant cet instant charnel, et c'est ce qui le rendait unique à leurs yeux. Et après ça, son corps s'étant habitué à la chaleur de Taehyun, ne veut plus jamais s'en retrouver séparé. Alors tel un koala accroché à son arbre, elle reste là, envahissante, lui montrant bien à quel point elle veut toujours le posséder même après cette épique séance sexuelle. Et elle veut le posséder pendant encore longtemps, le plus longtemps possible, même.
C'est des papillons dans le ventre par milliers qu'elle ressent lorsqu'elle lui ouvre son coeur une énième fois. Comment Diable a-t-elle pu vivre sans être animée par tant d'amour pour une seule et même personne? Sans cet amour qui la rend plus vivante que jamais? Elle redresse légèrement la tête, pour croiser le regard de celui qu'elle aime tant. Et c'est cette sensation ressentie à chaque fois qu'ils se regardent, qui lui fait comprendre qu'il est différent de tous ceux qu'il a pu y avoir dans sa vie. Elle ressent toujours cet électrochoc quand il pose son regard sur elle, elle se sent si forte et si faible à la fois, exactement ce qu'il est à ses yeux. Sa force, et sa faiblesse. Depuis qu'ils se connaissent la vie de la gymnaste n'a de cesse de connaître les plus belles montées et les pires descentes, il lui fait tourner le sang, lui retourne le cerveau mais c'est ça l'amour, elle est prête à vivre ça des centaines de fois si c'est le prix à payer pour l'avoir. C'est fini pour les autres, elle ne les veut pas. Elle n'est même pas prête à tourner la page maintenant qu'ils ont partagé cette nuit. Elle qui était partie pour s'en sortir, pour se prendre en main et s'en sortir, la voilà piégée et c'est tant mieux, c'est le plus beau des pièges qu'aurait pu lui tendre l'amour un jour. « Moi non plus, je ne sais pas comment j'ai pu. » A ces mots, Mia sent son corps vibrer, s'emplir d'une chaleur indescriptible, alors que la main du danseur glisse dans ses cheveux. A ce geste, elle ferme les yeux, penche légèrement la tête comme pour garder la main du jeune homme tout près d'elle. Et elle savoure cet instant, comme elle a savouré le précédent, sans penser que ça prendra fin un jour ou l'autre, parce que ce soir, pour elle, ils sont infinis. Les lèvres de Taehyun viennent déposer un baiser sur son front, elle esquisse aussitôt un sourire attendri avant de secouer lentement la tête. Oh non, elle ne parlera pas, mais elle espère qu'il comprenne ce que veut dire ce signe de la tête: jamais. Jamais elle ne le lâchera.
Après avoir ramassé ses affaires pour les poser sur le canapé, Mia sent son corps se faire porter par Tae. Un sourire tendre étire à nouveau uses lèvres, tandis que ses bras, eux, resserrent leur emprise autour du cou du jeune homme, comme si elle avait peur qu'il s'en aille, comme si elle ne voulait pas qu'il la quitte. Elle le laisse alors la guider jusqu'à sa chambre, et c'est une fois dans la pièce qu'il la dépose doucement sur son lit, toujours nue. la fraîcheur des draps la fait frissonner un instant, mais bien vite, elle bouge légèrement, mettant ses jambes sur le côté (encore une preuve de sa souplesse, le fait qu'elle torde son corps aisément sans même se faire mal). Et les yeux posés sur lui, elle lui sourit tendrement avant de fermer les yeux. Elle n'a pas vraiment le temps de se saisir de sa main pour l'inciter à s'allonger avec elle qu'il se lève. Or, Mia est si fatiguée, qu'elle décide de ne pas lutter plus, elle se réinstalle alors confortablement sur le côté et ferme les yeux pour se laisser allègrement tomber dans les bras de Morphée, en espérant franchement que Taehyun ne reparte pas chez lui. Elle ne sait pas combien de minutes se sont écoulées mais elle sait qu'elle est déjà endormie quand elle sent le jeune homme la saisir par la main pour l'inciter à se redresser, avec tendresse. La brunette cligne des yeux plusieurs fois, elle est dans un état proche du sommeil mais elle se laisse faire néanmoins, elle sent son corps frissonner de froid, mais heureusement, Taehyun ne perd pas de temps avant de venir couvrir son corps nu et mince de sa chemise. Les lèvres fermées, Mia pousse un léger gémissement d'aise alors que les bras du danseur entourent sa taille. Elle tourne la tête vers la sienne, elle cherche encore un peu de contact, ses lèvres viennent se déposer sur la pommette du beau brun pour y faire un bisou, doux et tendre, alors qu'elle garde les yeux clos. Chaque contact de la sorte la réchauffe, ça devient un besoin qu'elle ne peut contrôler et d'ailleurs, ses mains se posant sur celles du jeune homme le prouvent une fois de plus: elle compte bien le garder près d'elle toute la nuit. Elle essaye de lui faire comprendre, par cette pression qu'elle exerce, qu'il est nulle besoin d'insister, elle veut le faire prisonnier ce soir. A tout jamais, aussi.
Ses murmures sont un délice à entendre, surtout lorsqu'il lui demande de lui faire une place. Un sourire amusé étire les lèvres de la styliste. « Bien sûr. » lui répond-elle, et elle reste ainsi, pendant quelques secondes, profitant encore de leurs corps collés l'un contre l'autre et du réconfort que ça lui procure. « Je comptais pas te laisser partir de toute façon. » elle sourit discrètement, une fois de plus, puis resserre tendrement ses mains sur celles de Taehyun. A sa remarque, la gymnaste retient un rire en se mordant la lèvre, pensant effectivement à la tête que feraient ses parents s'ils avaient entendu leur petit plaisir de ce soir. Mia laisse finalement son corps basculer avec celui de son amant, tous deux venant donc s'allonger sur son lit. Elle soupire d'aise en sentant leurs corps se coller de la sorte, et à ce moment là, elle sait qu'elle va passer une bonne nuit, parce qu'il sera là, près d'elle, et qu'il ne partirait pas au beau milieu de la nuit. Et, en gardant ses mains de la sorte, elle s'assure qu'il ne la fuie pas non plus, s'il veut vraiment le faire, il allait devoir la réveiller et elle sait déjà qu'il n'ira pas jusque là.
Son coeur a retrouvé un rythme normal. Son corps, lui, n'a plus chaud, ni froid. Il est entre les bras de l'être aimé, et plus rien d'autre n'a d'importance hormis ça, là, maintenant. Elle a tout ce dont elle rêvait depuis des semaines maintenant, elle qui souhaitait retrouver la paix, les bons moments avec lui, avait passé exactement la nuit de ses rêves. De l'amour, du plaisir charnel, des confessions et des gestes plus tendres les uns que les autres. C'était si beau qu'elle croyait rêver, en fait. Qu'elle était persuadée que dès le matin, elle se réveillerait seule, sans lui à ses côtés... C'est une telle hantise qui lui prend les tripes, ça pourrait même l'empêcher de s'endormir. Oui, la simple idée que ce ne soit pas réel la terrorise. Et au lieu de s'endormir presque de suite, elle préfère se tourner, parce qu'elle veut le voir, elle veut s'imprégner cette image pour toujours au cas où si un jour, on lui dit qu'elle est folle et tout cela n'a jamais existé. Elle le regarde, elle l'admire. Il a les fermé les yeux, mais elle tient toujours sa main dans la sienne. Et, d'un sourire attendri, Mia finit par se rapprocher encore un peu de lui. Encore un peu, jusqu'à ce qu'elle vienne se blottir contre lui, comme une fille apeurée, qui a peur d'être délaissée par l'homme qu'elle aime. Elle cherche du réconfort, elle cherche à être rassurée, alors elle prend le bras de Taehyun et vient le poser doucement sur ses hanches à elle, tandis qu'elle vient simplement appuyer tête contre son torse, là, entre ses bras, le front contre la poitrine du danseur. Et ainsi, elle peut se laisser aller, dans les bras de Morphée, pour une bonne nuit de sommeil aux côtés de son bien aimé.
Maintenant, elle pense avoir une réponse et à la voir, on comprend qu'elle est en train de profiter de ce moment de totale confiance. Elle se repose, elle se sent bien, elle a un petit sourire qui ne quitte pas ses lèvres et si lui ne décide pas de la bouger à un moment ou un autre, elle va s'endormir là, et de toute façon il n'y a pas d'autre endroit ce soir où elle veut passer la nuit que dans ses bras. Il est hors de question qu'il parte, pas maintenant qu'ils ont partagé un tel moment riche en émotions. Elle lui a tant donné, elle a réussi à lui donner un orgasme bien plus puissant que tous ceux qu'il avait connu par le passé, e lui avait réussi à lui donner la pareille. Ils venaient de partager absolument tout, durant cet instant charnel, et c'est ce qui le rendait unique à leurs yeux. Et après ça, son corps s'étant habitué à la chaleur de Taehyun, ne veut plus jamais s'en retrouver séparé. Alors tel un koala accroché à son arbre, elle reste là, envahissante, lui montrant bien à quel point elle veut toujours le posséder même après cette épique séance sexuelle. Et elle veut le posséder pendant encore longtemps, le plus longtemps possible, même.
C'est des papillons dans le ventre par milliers qu'elle ressent lorsqu'elle lui ouvre son coeur une énième fois. Comment Diable a-t-elle pu vivre sans être animée par tant d'amour pour une seule et même personne? Sans cet amour qui la rend plus vivante que jamais? Elle redresse légèrement la tête, pour croiser le regard de celui qu'elle aime tant. Et c'est cette sensation ressentie à chaque fois qu'ils se regardent, qui lui fait comprendre qu'il est différent de tous ceux qu'il a pu y avoir dans sa vie. Elle ressent toujours cet électrochoc quand il pose son regard sur elle, elle se sent si forte et si faible à la fois, exactement ce qu'il est à ses yeux. Sa force, et sa faiblesse. Depuis qu'ils se connaissent la vie de la gymnaste n'a de cesse de connaître les plus belles montées et les pires descentes, il lui fait tourner le sang, lui retourne le cerveau mais c'est ça l'amour, elle est prête à vivre ça des centaines de fois si c'est le prix à payer pour l'avoir. C'est fini pour les autres, elle ne les veut pas. Elle n'est même pas prête à tourner la page maintenant qu'ils ont partagé cette nuit. Elle qui était partie pour s'en sortir, pour se prendre en main et s'en sortir, la voilà piégée et c'est tant mieux, c'est le plus beau des pièges qu'aurait pu lui tendre l'amour un jour. « Moi non plus, je ne sais pas comment j'ai pu. » A ces mots, Mia sent son corps vibrer, s'emplir d'une chaleur indescriptible, alors que la main du danseur glisse dans ses cheveux. A ce geste, elle ferme les yeux, penche légèrement la tête comme pour garder la main du jeune homme tout près d'elle. Et elle savoure cet instant, comme elle a savouré le précédent, sans penser que ça prendra fin un jour ou l'autre, parce que ce soir, pour elle, ils sont infinis. Les lèvres de Taehyun viennent déposer un baiser sur son front, elle esquisse aussitôt un sourire attendri avant de secouer lentement la tête. Oh non, elle ne parlera pas, mais elle espère qu'il comprenne ce que veut dire ce signe de la tête: jamais. Jamais elle ne le lâchera.
Après avoir ramassé ses affaires pour les poser sur le canapé, Mia sent son corps se faire porter par Tae. Un sourire tendre étire à nouveau uses lèvres, tandis que ses bras, eux, resserrent leur emprise autour du cou du jeune homme, comme si elle avait peur qu'il s'en aille, comme si elle ne voulait pas qu'il la quitte. Elle le laisse alors la guider jusqu'à sa chambre, et c'est une fois dans la pièce qu'il la dépose doucement sur son lit, toujours nue. la fraîcheur des draps la fait frissonner un instant, mais bien vite, elle bouge légèrement, mettant ses jambes sur le côté (encore une preuve de sa souplesse, le fait qu'elle torde son corps aisément sans même se faire mal). Et les yeux posés sur lui, elle lui sourit tendrement avant de fermer les yeux. Elle n'a pas vraiment le temps de se saisir de sa main pour l'inciter à s'allonger avec elle qu'il se lève. Or, Mia est si fatiguée, qu'elle décide de ne pas lutter plus, elle se réinstalle alors confortablement sur le côté et ferme les yeux pour se laisser allègrement tomber dans les bras de Morphée, en espérant franchement que Taehyun ne reparte pas chez lui. Elle ne sait pas combien de minutes se sont écoulées mais elle sait qu'elle est déjà endormie quand elle sent le jeune homme la saisir par la main pour l'inciter à se redresser, avec tendresse. La brunette cligne des yeux plusieurs fois, elle est dans un état proche du sommeil mais elle se laisse faire néanmoins, elle sent son corps frissonner de froid, mais heureusement, Taehyun ne perd pas de temps avant de venir couvrir son corps nu et mince de sa chemise. Les lèvres fermées, Mia pousse un léger gémissement d'aise alors que les bras du danseur entourent sa taille. Elle tourne la tête vers la sienne, elle cherche encore un peu de contact, ses lèvres viennent se déposer sur la pommette du beau brun pour y faire un bisou, doux et tendre, alors qu'elle garde les yeux clos. Chaque contact de la sorte la réchauffe, ça devient un besoin qu'elle ne peut contrôler et d'ailleurs, ses mains se posant sur celles du jeune homme le prouvent une fois de plus: elle compte bien le garder près d'elle toute la nuit. Elle essaye de lui faire comprendre, par cette pression qu'elle exerce, qu'il est nulle besoin d'insister, elle veut le faire prisonnier ce soir. A tout jamais, aussi.
Ses murmures sont un délice à entendre, surtout lorsqu'il lui demande de lui faire une place. Un sourire amusé étire les lèvres de la styliste. « Bien sûr. » lui répond-elle, et elle reste ainsi, pendant quelques secondes, profitant encore de leurs corps collés l'un contre l'autre et du réconfort que ça lui procure. « Je comptais pas te laisser partir de toute façon. » elle sourit discrètement, une fois de plus, puis resserre tendrement ses mains sur celles de Taehyun. A sa remarque, la gymnaste retient un rire en se mordant la lèvre, pensant effectivement à la tête que feraient ses parents s'ils avaient entendu leur petit plaisir de ce soir. Mia laisse finalement son corps basculer avec celui de son amant, tous deux venant donc s'allonger sur son lit. Elle soupire d'aise en sentant leurs corps se coller de la sorte, et à ce moment là, elle sait qu'elle va passer une bonne nuit, parce qu'il sera là, près d'elle, et qu'il ne partirait pas au beau milieu de la nuit. Et, en gardant ses mains de la sorte, elle s'assure qu'il ne la fuie pas non plus, s'il veut vraiment le faire, il allait devoir la réveiller et elle sait déjà qu'il n'ira pas jusque là.
Son coeur a retrouvé un rythme normal. Son corps, lui, n'a plus chaud, ni froid. Il est entre les bras de l'être aimé, et plus rien d'autre n'a d'importance hormis ça, là, maintenant. Elle a tout ce dont elle rêvait depuis des semaines maintenant, elle qui souhaitait retrouver la paix, les bons moments avec lui, avait passé exactement la nuit de ses rêves. De l'amour, du plaisir charnel, des confessions et des gestes plus tendres les uns que les autres. C'était si beau qu'elle croyait rêver, en fait. Qu'elle était persuadée que dès le matin, elle se réveillerait seule, sans lui à ses côtés... C'est une telle hantise qui lui prend les tripes, ça pourrait même l'empêcher de s'endormir. Oui, la simple idée que ce ne soit pas réel la terrorise. Et au lieu de s'endormir presque de suite, elle préfère se tourner, parce qu'elle veut le voir, elle veut s'imprégner cette image pour toujours au cas où si un jour, on lui dit qu'elle est folle et tout cela n'a jamais existé. Elle le regarde, elle l'admire. Il a les fermé les yeux, mais elle tient toujours sa main dans la sienne. Et, d'un sourire attendri, Mia finit par se rapprocher encore un peu de lui. Encore un peu, jusqu'à ce qu'elle vienne se blottir contre lui, comme une fille apeurée, qui a peur d'être délaissée par l'homme qu'elle aime. Elle cherche du réconfort, elle cherche à être rassurée, alors elle prend le bras de Taehyun et vient le poser doucement sur ses hanches à elle, tandis qu'elle vient simplement appuyer tête contre son torse, là, entre ses bras, le front contre la poitrine du danseur. Et ainsi, elle peut se laisser aller, dans les bras de Morphée, pour une bonne nuit de sommeil aux côtés de son bien aimé.
Code by kerushirei
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Re: i'm yours, you're mine. (-18) | Sam 22 Juil - 16:32 Citer EditerSupprimer
i'm yours, you're mine.
mihyun ♥
« Je comptais pas te laisser partir de toute façon. » avait-elle dit, tu étais si loin de te douter de ce qu'il t'attendrait le lendemain matin au réveil. Comment aurais-tu pu ? Tu te sentais si bien, si heureux, si comblé à ses côtés et lorsque tu t'es endormi près d'elle. Elle était dans tes bras comme tu l'avais toujours souhaité. La tenir là, dans tes bras, la femme que tu aimes, la tenir et la serrer contre toi lui faisant ressentir ce sentiment, le plus beau et le plus rassurant, aussi : celui de ne jamais la laisser partir. Oh non, tu ne voulais plus la quitter, tu ne pouvais plus la quitter. Tu ne gères peut-être pas correctement les choses, t'es maladroit -et le mot est encore bien faible-, tu es peut-être même parfois complètement con mais tu l'aimes. Elle aussi, t'aime. Et cette nuit, vous vous l'êtes prouvez sans user de la parole, juste en faisant l'amour, comme deux âmes sœurs complètement idiotes mais sincères et folles amoureuses. Des âmes sœurs, tu n'en doutes plus maintenant... Ce qu'elle t'a fait ressentir cette nuit, c'était quelque chose. Tellement que tu ne l'oublieras jamais, cette nuit, comme tu n'oublieras jamais Mia et ça, tu ne comptes pas le faire. Tu as peut-être très peu dormi, une nuit courte mais agréable, rassurante, bercé par l'amour et la sérénité. Parce qu'elle se trouvait là, tout contre toi, son odeur t'enivrait, son corps te faisait rêver, l'entendre simplement dormir était pour toi, la plus belle et la meilleure des berceuses.
Et c'est à ton réveil, que le cauchemar commence.
Ce vibreur te sort de ton sommeil, tu n'ouvres pas les yeux tout de suite cependant. La lumière du jour est sans doute prête à t'agresser les pupilles, non, tu te contentes simplement de froncer les sourcils en gigotant doucement ton corps, te réveillant, peu à peu. Il te faut seulement quelques secondes pour enfin les ouvrir, doucement, un œil puis un deuxième. Un réveil magique, il n'y a tout simplement pas d'autre mot pour décrire ce que tu ressens actuellement. Elle se tient encore là, près de toi, et tu as passé la nuit à la tenir dans tes bras, la couvrant de la tendresse de ton amour si puissant, caressant la douceur de sa peau, t'en frissonnait. Tu poses ton regard sur elle, l'admirant encore endormie. Elle est si mignonne, un visage si paisible, si reposé, détendu, il rayonne alors que vous n'aviez pas énormément dormi, pourtant, tu aimes cette douceur qui émane d'elle lorsqu'elle dort. Et toi, tu ne te lasses pas de cette vue, comme si tu veillais sur elle, sur son sommeil. Si tu as si bien dormi, si tu te sens si heureux là, maintenant, c'est grâce à elle. Et uniquement grâce à elle. Parce qu'elle détient les clés de ton bonheur. Alors oui... Peut-être que tu devrais arrêter, peut-être qu'à cause de toi, vous perdez juste du temps et des morceaux de cœur. Peut-être que cette nuit était le début d'un renouveau, de votre départ. Votre histoire.
Ou peut-être que tu vas encore tout faire foirer.
Encore le vibreur, une deuxième fois. Tes sourcils froncés, tu pivotes la tête jusqu'à la table de nuit. Pourquoi cette personne insiste t-elle autant ? Peut-être qu'il est assez tard et qu'au contraire, vous aviez beaucoup trop dormi ? Quoi qu'il en soit, il faut que tu vérifies. Alors c'est avec douceur et non sans mal que tu t'éloignes un peu d'elle, prenant soin de ne pas la réveiller si jamais il se fait encore tôt. Oh toi, tu ne penses pas te rendormir, mais tu sais très bien que tu pourrais la regarder dormir pendant des heures entières sans jamais t'en lasser, tu t'occuperas, sans problème. Une fois ton bras libéré et toujours aussi doucement, tu le passes au dessus de son corps endormi afin d'attraper son téléphone portable, le tien ? Dans ta veste... sûrement, qui se trouve encore dans le salon. Tu appuies sur le seul bouton du téléphone afin de déverrouiller l'écran, tu jettes un coup d’œil à l'heure... Heure que tu oublies aussitôt, ton attention se détournant la seconde suivante.
Trois messages, numéro inconnu ou du moins, un numéro qu'elle n'a pas sauvegardé sur son répertoire. Fouiner ? Ce n'est pas ton genre non... Et tu n'aurais certainement pas prêté attention à ces messages si tu ne voyais pas le début du dernier. « Tu me manqu- » Tu me manques ? D'un numéro qu'elle ne possède pas ? Un faux numéro ? Tes sourcils se froncent à nouveau, ton cœur lui, s'accélère quelque peu dans ta poitrine. Tu as cette étrange sensation que tu n'y trouveras pas ce que tu veux, qu'au contraire, tout risque de t'échapper encore une fois car oui, au final, c'était sans doute trop beau pour être vrai. Tes yeux s'écarquillent et ton corps, lui, se redresse de manière à s'asseoir sur le lit, pourtant tu n'as peut-être pas usé de tant de délicatesse que ça lorsque tu sens Mia gigoter quelque peu. Ton regard se pose sur elle un court instant, comme si elle pouvait t'apporter des réponses alors qu'elle est toujours endormie, ce réflexe débile... Non, les réponses tu iras les chercher. Si tu hésites tant à appuyer, ce n'est pas pour rien. Tu le sens pas, ton ventre commence à se tordre dans tous les sens à force d'imaginer le pire, tu ferais mieux de vérifier, tu t'inquiètes sans doute pour rien.
Et tu cliques.
« Mia.... »
« On se revoit quand ? »
« Tu me manques.. »
Ton sang ne fait qu'un tour, tu sens la panique s'emparer de toi en si peu de temps. Oh non, non non non. T'as fait une connerie, une grosse connerie. Brusquement tu tournes ta tête dans la direction de Mia. Qui est cette personne ? Son ex, ou l'autre connard qu'elle s'est tapé alors que tu lui courais après. Tu serres les dents et ne tarde pas à te lever du lit après avoir lâché le téléphone, tu tentes, malgré tout, d'être assez discret. Qu'est-ce que t'es censé faire là ? T'as le droit de te sentir énervé ? Peut-être oui, mais t'es brisé. Encore une fois. Cette nuit était si magique, si belle que oui, tu t'es ouvert, peut-être pas complètement et de la meilleure des manières mais tu l'as fait sans hésiter, et ça t'a fait du bien. Tout ça pour quoi? Pour te casser la gueule à nouveau de bon matin? Pour te reprendre une claque? Non, putain, c'est pas possible là! Ça recommence, c'est ça? Tu passes tes deux mains sur ton visage, te retenant de souffler afin d'évacuer toute la frustration qui t'habite désormais, même si ça serait très loin d'être suffisant. Ton ventre se tord, et tu goûtes à nouveau à cette sensation merdique, celle de sentir ton cœur s'effriter à nouveau. Tellement que non, tu ne tentes pas de trouver d'autres explications à ce SMS, t'es convaincu de ce que tu avances. C'était encore tout frais pour toi, et t'es effrayé, effrayé à l'idée de t'être autant ouvert même si tu ne le regrettes pas. C'est la première fois que ça t'arrive, la putain de toute première fois et voilà que ce connard réapparaît... Tu l'observes, d'un regard noyé par l'incompréhension et le chagrin, pourquoi tu lui fais ça Mia ? Pourquoi ?
C'est le bordel dans ta tête, entre la douleur, l'ascenseur émotionnel que tu viens de vivre et ces souvenirs, si merveilleux étaient-ils, de cette nuit. « Personne d'autre que toi ne me touchera. » Ton cœur se resserre dans ta poitrine, un pas en arrière. « Comment j'ai pu vivre si longtemps sans toi dans ma vie...? » Et tu tournes les talons, rapidement, tu te diriges dans le salon. Tu ne prends même pas le temps de réfléchir, oh non, tu ne réfléchis pas là. Tu veux partir, fuir encore une fois mais la seule chose que tu veux fuir, là, ce sont tes sentiments. Ces sentiments qui te rendent plus vivants que jamais, qui hier t'ont offert tant de bonheur te font désormais souffrir à en crever, comme d'habitude... C'est toujours pareil. Tu attrapes rapidement ta veste que tu enfiles sur ton dos, te posant un court instant sur le canapé du salon pour remettre tes chaussures, paniqué, énervé, brisé. Vous ne vous en sortirez donc jamais.
Ton cœur ne le supporte plus, tu ne peux plus. Quoi que tu fasses, fuite ou pas tu souffriras et ça te rend complètement dingue, tellement que tu ne te rends même pas compte de la connerie que tu es en train de faire. Elle est amoureuse de toi, Taehyun, tu as pu ressentir les choses cette nuit... Mais tu l'aimes toi aussi, tu l'aimes beaucoup trop, peut-être que tu débordes trop d'amour, tellement que ce que tu as ressenti cette nuit n'était que le retour de tout cet amour que tu lui portes, qu'il t'a aveuglé, encore une fois. Tu ouvres la porte de l'entrée et tu entends la voix de son père avant de pouvoir la refermer, tu n'as aucune idée de ce qu'il dit, bien trop plongé dans tes douloureuses pensées... Mais il est là. Tu fermes les yeux un court instant, fermant doucement la porte derrière toi pour ne pas qu'il te remarque.
Tu l'aimes si fort pourtant, tellement que ce qu'il te fait le plus souffrir dans cette histoire, c'est de fuir. de la fuir.
« Ne me lâche pas. » lui avais-tu dit. Elle avait ce sourire attendri sur les lèvres, hochant la tête dans un geste des plus rassurants, comme une promesse sans ouvrir la bouche, encore une fois.
Mais t'es assourdi par ta peur.
Et c'est à ton réveil, que le cauchemar commence.
Ce vibreur te sort de ton sommeil, tu n'ouvres pas les yeux tout de suite cependant. La lumière du jour est sans doute prête à t'agresser les pupilles, non, tu te contentes simplement de froncer les sourcils en gigotant doucement ton corps, te réveillant, peu à peu. Il te faut seulement quelques secondes pour enfin les ouvrir, doucement, un œil puis un deuxième. Un réveil magique, il n'y a tout simplement pas d'autre mot pour décrire ce que tu ressens actuellement. Elle se tient encore là, près de toi, et tu as passé la nuit à la tenir dans tes bras, la couvrant de la tendresse de ton amour si puissant, caressant la douceur de sa peau, t'en frissonnait. Tu poses ton regard sur elle, l'admirant encore endormie. Elle est si mignonne, un visage si paisible, si reposé, détendu, il rayonne alors que vous n'aviez pas énormément dormi, pourtant, tu aimes cette douceur qui émane d'elle lorsqu'elle dort. Et toi, tu ne te lasses pas de cette vue, comme si tu veillais sur elle, sur son sommeil. Si tu as si bien dormi, si tu te sens si heureux là, maintenant, c'est grâce à elle. Et uniquement grâce à elle. Parce qu'elle détient les clés de ton bonheur. Alors oui... Peut-être que tu devrais arrêter, peut-être qu'à cause de toi, vous perdez juste du temps et des morceaux de cœur. Peut-être que cette nuit était le début d'un renouveau, de votre départ. Votre histoire.
Ou peut-être que tu vas encore tout faire foirer.
Encore le vibreur, une deuxième fois. Tes sourcils froncés, tu pivotes la tête jusqu'à la table de nuit. Pourquoi cette personne insiste t-elle autant ? Peut-être qu'il est assez tard et qu'au contraire, vous aviez beaucoup trop dormi ? Quoi qu'il en soit, il faut que tu vérifies. Alors c'est avec douceur et non sans mal que tu t'éloignes un peu d'elle, prenant soin de ne pas la réveiller si jamais il se fait encore tôt. Oh toi, tu ne penses pas te rendormir, mais tu sais très bien que tu pourrais la regarder dormir pendant des heures entières sans jamais t'en lasser, tu t'occuperas, sans problème. Une fois ton bras libéré et toujours aussi doucement, tu le passes au dessus de son corps endormi afin d'attraper son téléphone portable, le tien ? Dans ta veste... sûrement, qui se trouve encore dans le salon. Tu appuies sur le seul bouton du téléphone afin de déverrouiller l'écran, tu jettes un coup d’œil à l'heure... Heure que tu oublies aussitôt, ton attention se détournant la seconde suivante.
Trois messages, numéro inconnu ou du moins, un numéro qu'elle n'a pas sauvegardé sur son répertoire. Fouiner ? Ce n'est pas ton genre non... Et tu n'aurais certainement pas prêté attention à ces messages si tu ne voyais pas le début du dernier. « Tu me manqu- » Tu me manques ? D'un numéro qu'elle ne possède pas ? Un faux numéro ? Tes sourcils se froncent à nouveau, ton cœur lui, s'accélère quelque peu dans ta poitrine. Tu as cette étrange sensation que tu n'y trouveras pas ce que tu veux, qu'au contraire, tout risque de t'échapper encore une fois car oui, au final, c'était sans doute trop beau pour être vrai. Tes yeux s'écarquillent et ton corps, lui, se redresse de manière à s'asseoir sur le lit, pourtant tu n'as peut-être pas usé de tant de délicatesse que ça lorsque tu sens Mia gigoter quelque peu. Ton regard se pose sur elle un court instant, comme si elle pouvait t'apporter des réponses alors qu'elle est toujours endormie, ce réflexe débile... Non, les réponses tu iras les chercher. Si tu hésites tant à appuyer, ce n'est pas pour rien. Tu le sens pas, ton ventre commence à se tordre dans tous les sens à force d'imaginer le pire, tu ferais mieux de vérifier, tu t'inquiètes sans doute pour rien.
Et tu cliques.
« Mia.... »
« On se revoit quand ? »
« Tu me manques.. »
Ton sang ne fait qu'un tour, tu sens la panique s'emparer de toi en si peu de temps. Oh non, non non non. T'as fait une connerie, une grosse connerie. Brusquement tu tournes ta tête dans la direction de Mia. Qui est cette personne ? Son ex, ou l'autre connard qu'elle s'est tapé alors que tu lui courais après. Tu serres les dents et ne tarde pas à te lever du lit après avoir lâché le téléphone, tu tentes, malgré tout, d'être assez discret. Qu'est-ce que t'es censé faire là ? T'as le droit de te sentir énervé ? Peut-être oui, mais t'es brisé. Encore une fois. Cette nuit était si magique, si belle que oui, tu t'es ouvert, peut-être pas complètement et de la meilleure des manières mais tu l'as fait sans hésiter, et ça t'a fait du bien. Tout ça pour quoi? Pour te casser la gueule à nouveau de bon matin? Pour te reprendre une claque? Non, putain, c'est pas possible là! Ça recommence, c'est ça? Tu passes tes deux mains sur ton visage, te retenant de souffler afin d'évacuer toute la frustration qui t'habite désormais, même si ça serait très loin d'être suffisant. Ton ventre se tord, et tu goûtes à nouveau à cette sensation merdique, celle de sentir ton cœur s'effriter à nouveau. Tellement que non, tu ne tentes pas de trouver d'autres explications à ce SMS, t'es convaincu de ce que tu avances. C'était encore tout frais pour toi, et t'es effrayé, effrayé à l'idée de t'être autant ouvert même si tu ne le regrettes pas. C'est la première fois que ça t'arrive, la putain de toute première fois et voilà que ce connard réapparaît... Tu l'observes, d'un regard noyé par l'incompréhension et le chagrin, pourquoi tu lui fais ça Mia ? Pourquoi ?
C'est le bordel dans ta tête, entre la douleur, l'ascenseur émotionnel que tu viens de vivre et ces souvenirs, si merveilleux étaient-ils, de cette nuit. « Personne d'autre que toi ne me touchera. » Ton cœur se resserre dans ta poitrine, un pas en arrière. « Comment j'ai pu vivre si longtemps sans toi dans ma vie...? » Et tu tournes les talons, rapidement, tu te diriges dans le salon. Tu ne prends même pas le temps de réfléchir, oh non, tu ne réfléchis pas là. Tu veux partir, fuir encore une fois mais la seule chose que tu veux fuir, là, ce sont tes sentiments. Ces sentiments qui te rendent plus vivants que jamais, qui hier t'ont offert tant de bonheur te font désormais souffrir à en crever, comme d'habitude... C'est toujours pareil. Tu attrapes rapidement ta veste que tu enfiles sur ton dos, te posant un court instant sur le canapé du salon pour remettre tes chaussures, paniqué, énervé, brisé. Vous ne vous en sortirez donc jamais.
Ton cœur ne le supporte plus, tu ne peux plus. Quoi que tu fasses, fuite ou pas tu souffriras et ça te rend complètement dingue, tellement que tu ne te rends même pas compte de la connerie que tu es en train de faire. Elle est amoureuse de toi, Taehyun, tu as pu ressentir les choses cette nuit... Mais tu l'aimes toi aussi, tu l'aimes beaucoup trop, peut-être que tu débordes trop d'amour, tellement que ce que tu as ressenti cette nuit n'était que le retour de tout cet amour que tu lui portes, qu'il t'a aveuglé, encore une fois. Tu ouvres la porte de l'entrée et tu entends la voix de son père avant de pouvoir la refermer, tu n'as aucune idée de ce qu'il dit, bien trop plongé dans tes douloureuses pensées... Mais il est là. Tu fermes les yeux un court instant, fermant doucement la porte derrière toi pour ne pas qu'il te remarque.
Tu l'aimes si fort pourtant, tellement que ce qu'il te fait le plus souffrir dans cette histoire, c'est de fuir. de la fuir.
« Ne me lâche pas. » lui avais-tu dit. Elle avait ce sourire attendri sur les lèvres, hochant la tête dans un geste des plus rassurants, comme une promesse sans ouvrir la bouche, encore une fois.
Mais t'es assourdi par ta peur.
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