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i don't need you (hera)
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Re: i don't need you (hera) | Jeu 7 Sep - 1:00 Citer EditerSupprimer
t’aurais jamais pensé dire ce que tu avais sur le cœur et encore moins à hera. t’as toujours fait en sorte de cacher ce que tu ressentais que ce soit par envie ou simplement par fierté. et concernant la jeune femme, c’est simplement ta fierté qui jusqu’à maintenant t’as empêché de lui révéler que tu l’admirais et en même temps que tu l’enviais. pourtant, aujourd’hui, tu la mets de côté parce que malgré ton caractère de merde, malgré la façon dont tu la traites, hera t’a raconté un bout de sa vie, t’a dévoilé quelque chose qu’elle gardait au fond d’elle. comme toi, elle a sûrement mis sa fierté de côté pour te parler de l’histoire de son frère. alors, tu te dis que tu lui dois bien ça, même si tu regrettes presque instantanément d’être si faible la gumiho est la seule personne a t’avoir vu deux fois de suite en position de faiblesse. d’abord à pleurer dans cette salle et maintenant alors que tu lui confies comment tu te sens envers elle. tu t’attends pas à ce qu’elle saute de joie à cette nouvelle. en vrai, tu t’attends à rien, sauf peut-être qu’elle te dise que c’est normal parce qu’elle t’est supérieure ou une connerie dans le genre. t’as jamais réellement compris son délire par rapport à ça. mais tu ne vas pas la contredire, au contraire. tu la laisses dans sa folie des grandeurs. y a bien longtemps qu’à défaut d’avoir accepté ce côté d’elle, tu le tolères. tu regardes hera s’asseoir en face de toi et quand elle prend la parole, tu fronces les sourcils. tu t’attendais peut-être à rien de sa part, mais t’avais oublié son franc parlé. en plus de l’admiration et de l’envie que tu lui portes, t’as aussi souvent très envie de la frapper pour lui remettre les idées en place. t’espères, même si d’un autre côté tu sais que c’est méchant, qu’un jour lui arrive pour qu’elle réalise qu’elle est comme tout le monde, humaine avec des sentiments et pas une sorte de déesse toute droit sortie d’un roman. tu vas pour lui en faire la réflexion, quand la jeune femme reprend la parole, te parlant de ses sœurs. une nouvelle fois, tu fronces les sourcils alors que tu t’assieds plus confortablement sur le fauteuil, les yeux rivés sur elle. qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? elle, zhang hera a déjà éprouvé de la jalousie ? t’en crois pas tes oreilles et quand elle te donne des explications, tu restes sur le cul. t’aurais jamais pensé que quelque chose comme ça puisse lui arriver. bon après, tu vas pas la plaindre non plus, t’as assez de ta vie à maudire, mais voilà c’est pas cool pour elle tout ça. hera continue et tu ouvres la bouche un peu plus grand quand elle parle de son petit ami. toi l’amour ça t’intéresse pas. tu comprends que les gens aient besoin de réconfort et d’amour, mais tu n’en vois pas l’intérêt pour le moment. t’es trop concentré sur ta musique et sur la façon de régler tes problèmes pour penser à tout ça. tu ne sais pas, ni même ne comprends pas pourquoi elle te parle de tout ça alors que tout ce qu’elle dit pourra se retourner contre elle si jamais tu décides de te moquer d’elle. pourtant, alors qu’elle se confie sur son passé avec sa famille et son présent avec son petit ami, tu n’as nullement envie de le faire. tu garderas ces informations dans ta tête et puis elles ne seront jamais utilisé, enfin, normalement. la bleue poursuit son discours et tu l’écoutes maintenant d’une oreille distraite. elle a pas tort dans ce qu’elle te dit, mais encore une fois ta fierté t’empêche de lui dire ou même de l’admettre. t’apprends qu’elle n’est devenue égérie par envie, mais plutôt qu’on lui a imposé. elle se dit pas aussi libre qu’elle le montre, mais t’es sûr qu’elle a plus de liberté que toi. toi, tout le monde te pointe du doigt à cause de ton père. mais les gens n’ont pas compris que tu n’es pas lui. t’as juste eu la malchance de naître dans sa famille. mais c’est sûrement trop compliqué pour les citoyens de corée de comprendre que tu es une personne à part entière et pas simplement le fils de… t’aurais presque préféré être le fils d’un pauvre pécheur de busan qu’un fils de célébrité. cependant, comme on dit, on ne choisit pas sa famille. hera finit par achever son discours et tu plantes ton regard dans le sien, totalement dépité. « donc si je dois suivre tes conseils, soit je vais au conflit, soit je passe pour le faible de service… » tu soupires en détournant les yeux. « merci du conseil. » que t’ajoutes sans réelle amertume dans la voix, juste un ton très las. t’as as marre de tout ça. tu veux juste en finir avec cette histoire. t’as deux solutions qui se présentent à toi, quitter le groupe, ou quitter la vie. t’y as déjà pensé en plus à t’ôter la vie. mais tu ne peux pas te résoudre à la faire à cause de ta mère et ta sœur. du coup, il ne reste qu’une seule solution, partir ou fuir selon le point de vue. « je devrais me retirer du groupe… » commences-tu en fixant un point près de l’oreille de hera pour ne pas croiser son regard, mais aussi pour éviter de paraitre trop rude. quiconque loin de vous pourrait dire que tu la regardes dans les yeux alors qu’il n’y en est rien. « j’suis peut-être pas fait pour la vie d’idol. » tu viens terminer ta phrase pour un sourire. c’est clair que t’es sûrement pas taillé pour faire partie d’un groupe. du moins pas maintenant, pas avec tout ce qui se passe. tu n’as pas relevé les informations sur sa famille et son petit ami, parce que tu te doutes qu’elle n’apprécierait sûrement pas que tu en parles. à la place tu pousses un nouveau soupir en croisant les bras sur tes genoux.
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Re: i don't need you (hera) | Lun 11 Sep - 17:52 Citer EditerSupprimer
Ta langue a toujours été généreuse en paroles Autrefois sucreries empoisonnées enveloppées de miel, tu as ensuite préféré l’usage des dagues gelées, plus franches, assassinats moins perfide. Cependant, rares s’avéraient encore les fois où tu la déliais en confession de tes propres maux. Ta franchise n’était généralement plus à prouver – à quelques exceptions près –, en revanche la révélation sincère de ta personne… Tu ne l’accordais qu’à très peu, et parmi eux, assurément, le nom de ton interlocuteur n’avait pas sa place sur la liste. Pourtant, aujourd’hui, à croire que la bonté de ton coeur fut en proie à une soudaine fièvre engendrant ce spectre de la démence, tu lui as ouvert une porte. Tu as tenté de lui tendre la main et pour l’aider à se relever, tu as accepté de descendre d’une marche de ton piédestal. Tu ne saurais dire pourquoi tu persévérais – si ce n’était à cause de ton obstination qui eut toujours été autant ta force que ta faiblesse sans doute – alors qu’au final, Min Hyun se payait chaque fois le culot de te renvoyer une porte dans le nez. Il dénigrait tes conseils alors que présentement, sous tes yeux, il ne semblait pas avoir meilleur recours que celui de se lamenter sur son sort ? « Parce que tu as l’impression de faire bouger les choses à garder la tête basse par devant et pleurer seul dans ton coin ? » Peut-être que parfois, la solution résidait dans le fait d’attendre sans faire de vague, de subir et s’écraser en silence… Non, jamais tu ne pourrais te prosterner de la sorte en ce qui te concernait. Quant au chanteur, l’avait-ce mener à quelque chose depuis le début de cette sale affaire ? « Tu ne parviens donc à élever la voix que fasse à moi parce que je suis une femme ? Tu n’as pas de cran pour t’affirmer envers les autres ? Comment espère obtenir leur respect ? » Ce constat ne t’en hérissait que d’autant plus le poil ! Encore un machiste qui se pensait en droit de prendre une femme de haut tandis que ses congénères masculins lui faisaient ployer l’échine à leur guise. Pourtant, Min Hyun t’avait confesser son admiration alors, avant de l’envoyer définitivement paitre, avec en prime, le contenu restant de ton verre d’eau visage – paraissait-il que cela pourrait lui rafraichir les idées – tu lui accordais, une énième, dernière chance. « Que tu sois fait pour être idole, tu es le seul en mesure de le déterminer. » A ta façon, bien évidemment, car ta voix ne chercha nullement à paraitre tendre, au contraire, tu exprimais manifestement comme la pitié n’avait placé de cité dans ton esprit à travers un ton froid et implacable. « C’est à toi de peser le pour et le contre. Pourquoi tu as voulu devenir un idole ? Pourquoi tu aimes ça ? Pourquoi tu as envie de tout laisser tomber ? Qui de la joie ou de la contrainte l’emporte sur l’autre ? » Tu voyais, tu pouvais sentir comme il semblait au bord du gouffre, prêt à sauter. Tu n’étais plus celle qui se repaitrait de l’y pousser, ou pire encore de faire semblant de lui tendre la main pour mieux le désillusionner ensuite. Tu avais grandi, tu avais muri et surtout, tu ne lui vouais pas non plus de haine à ce point. Tout en restant sérieuse et ferme, tu te radoucie néanmoins :« Lorsque la vie dresse devant moi un mur qui me semble insurmontable, j’ai bien une méthode pour puiser toute ma détermination en moi mais… » Tes yeux se plantèrent dans les siens, emplis de leur intense vigueur. « Je doute que tu sois prêt pour ça. » Au jeu du quitte ou double, Min Hyun ne t’apparaissait pas encore avoir les épaules suffisantes pour s’en sortir. Lorsqu’on remettait sa vie en jeu en invitant la mort à danser, il valait mieux ne pas trembler pour avoir une chance d’en réchapper. « Néanmoins ! On ne va pas rester là, les bras croisés à se morfondre ! » Déterminée, tu te levais de ta chaise prête à partir quand sur lui tu posas à nouveau ton attention. Qu’attendait-il ?« Suis-moi ! On va se faire une petite virée. » Tes talons tu tournas après l’avoir incité à t’accompagner, vous engageant dans un nouveau couloir. « Mais bien sûr, il vaut mieux qu’on s’équipe pour passer inaperçu. » Ou pas. Peut-être qu’au fond, assumer de s’afficher pouvait être ce qu’il manquait à Min Hyun. Sans insolence, juste garder la tête aussi haute que humble en public, se montrer naturel au grand jour – façon de parler vu l’heure de la journée –, peut-être serait-ce qui ferait du bien au jeune homme auquel tu entendais bien rappeler les plaisirs simples et de bases de sa passion. Au gré de tes pas, tu vous menais dans une pièce vestiaire où deux possibilités se présenteraient à vous : sélectionner des accessoires basiques tels que masque de tissu, casquettes… afin de passer inaperçu mais au risque d’être accusé d’avoir quelque chose à cacher si vous veniez à être découvert. Ou, vous dégoter justement de quoi vous faire remarquer, quitte à porter une touche ridicule, revendiquant ainsi clairement de ne rien avoir à dissimuler. Votre notoriété était peut-être grande mais vous n’étiez pas non plus des superstar qui risquaient de provoquer un mouvement de masse.
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Re: i don't need you (hera) | Sam 23 Sep - 23:56 Citer EditerSupprimer
malgré ce que tu dis et la façon dont tu te comportes, la présence de hera t’apaise, te donne le réconfort nécessaire pour ne pas sombrer totalement. t’as beau ne pas porter la jeune femme dans ton cœur pour plusieurs raisons, tu lui en es reconnaissant qu’elle prenne du temps pour te soutenir, pour te parler de sa propre situation et même essayer de t’aider. tu n’approuves pas forcément tout ce qu’elle te dit, ni même la façon dont elle te le dit. elle est trop libre pour toi. elle ne se laisse pas maîtriser par qui que ce soit, alors que toi, tes actions et tes mouvements sont le reflets de ce que ton abruti de géniteur à fait. tu voudrais te bouger et changer les choses, mais tu ne sais pas comment. et ce n’est certainement pas avec les mots de hera que tu vas arriver à quelque chose. ça te fait plus grincer des dents qu’autre chose. dans le fond, elle n’a pas tort. ce n’est pas en gardant la tête baissée et en pleurant que tu arriveras à faire avancer les choses dans ton sens. tu devrais te battre pour ce que tu veux vraiment. mais y arriverais-tu ? ça c’est pas sûr du tout. elle poursuit et tu lèves les yeux au ciel. « arrête, tu sais très bien que le fait d’être une femme n’a rien à voir avec la façon dont je te parle. » t’es pas comme tous ces connards qui ne respectent pas les femmes. tu les respectes et même hera fait partie des femmes que tu respectes et admires. c’est juste qu’elle t’insupporte à se comporter comme si le monde lui appartenait et était à ses pieds. elle n’est pas une prétendue déesse qui est descendue sur terre pour faire grâce de sa présence. « et non je n’ai pas le cran de le faire… j’ai pas envie d’envenimer les choses. » c’est pour ça que tu ne l’ouvres pas trop quand les autres sont autour parce que tu ne veux pas qu’ils te détestent plus qu’ils ne le font actuellement. tu ne l’avoueras probablement jamais, mais tu as besoin d’eux. leur amitié et leur amour est tout pour toi et tu es perdu sans tes repères. sauf qu’ils ne semblent pas le voir de cette façon et la moitié veut que tu quittes le groupe. mais toi, tu ne veux pas les quitter et abandonner le groupe. tu veux débuter avec eux, en tant que groupe soudé pas comme ça. pas alors que vous ne vous parlez plus que pour vous faire des reproches. hera reprend la parole et tu tournes légèrement la tête vers elle, croisant son regard. dans ce qu’elle dit, encore une fois, elle n’a pas tort, mais tu grimaces. ça te fait mal d’avouer qu’elle a raison. tu voudrais tellement qu’elle tombe à côté et qu’elle te donne les mauvais conseils. cependant, c’est comme si elle avait vécu elle-même la même chose que toi. ça en était perturbant et ça te dérangeait parce que tu savais pas comment réagir avec elle. tu pousses un soupir. « j’ai pas envie d’arrêter… » que tu dis dans un souffle, pas sûr qu’elle t’ait entendu. c’est ton rêve de devenir un chanteur et pour rien au monde tu ne voudrais foutre ce rêve à la poubelle. t’es pas de ceux qui ne veulent pas aller au bout de ce qu’ils ont envie de faire. tu souhaitent que les gens entendent ta musique, comprennent ce que tu ressens et apprécient ce que tu fais passer comme émotion. tu ne veux pas laisser tomber parce que ton géniteur n’arrive pas à se comporter comme un homme droit. la jeune femme reprend la parole et tu la regardes étonné par ses mots. « t’es as soit trop dit hera, soit pas assez. je veux savoir. » c’est bien la première fois que tu uses de son prénom sans aucune haine ou complaisance. d’ordinaire c’est toujours des surnoms tout plus rabaissant les uns que les autres qui franchissent tes lèvres quand tu lui parles. hera se lève alors de sa chaise et tu l’observes incrédule. qu’est-ce qu’elle a en tête ? tu te lèves à ton tour et tu la suis, ne sachant absolument pas où elle t’amène ou même ce qu’elle veut faire. t’es totalement à sa merci et tu la suis comme un pantin. vous arrivez dans un vestiaire. « qu’est-ce que tu veux faire dehors ? » tu demandes, parce que t’es pas très à l’aise avec l’idée de sortir avec elle. c’est pas qu’elle te gêne, un peu quand même, mais t’as pas envie qu’on prenne des photos de vous deux ensemble de cette façon. vous n’êtes pas des superstars, mais il y a toujours quelqu’un qui vous reconnaitra et c’est le bon moyen pour qu’une rumeur disant que vous sortez ensemble commence à se répandre et t’as pas spécialement envie que ce soit le cas. autant pour elle que pour toi. « et pourquoi tu m’as amené ici ? » t’es un peu sur la défensive parce que t’aimes pas les surprises et encore moins ne pas savoir ce que tu vas faire. « tu sais que je suis un homme mort si je suis surpris dehors et en présence d’une femme en plus ? » que tu te sens obligé de rajouter pour qu’elle prenne conscience que l’agence ne pardonnera pas forcément cette petite escapade. escapade que tu es prêt à faire malgré le risque. tu te diriges alors vers les masques en tissus et les casquettes. t’en sélectionnes une noire toute simple, la mettant sur ta tête et tu fais de même avec le masque. on ne peut voir que tes yeux et c’est parfait de cette façon. « bah alors, qu’est-ce que tu attends ? c’est la vieillesse qui te fait bouger lentement ? » demandes-tu la taquinant légèrement avec un sourire, sourire dissimulé derrière le tissu de ton masque, mais bien visible dans tes yeux.
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Re: i don't need you (hera) | Dim 24 Sep - 19:33 Citer EditerSupprimer
Qu’est-ce qui te poussais à réitérer cette main tendue vers lui alors qu’il n’avait de cesse de la repousser ? Ce n’était pas comme si tu éprouvais quelque affection à son égard et pourtant, tu ne supportais de le voir ainsi avachi, vaincu par son propre esprit peut-être encore plus encore que par ses haters et surtout ses pairs. Ne serais-tu pas simplement ce qu’on appelle une fan ? Quoi qu’il en soit de ton statut particulier, de ta personnalité, des choix de tes mots, de ta véhémence parfois, n’étais-tu pas là pour soutenir les membres du groupe dont tu t’étais musicalement entichée ? Tu te persuadais de lui accorder une énième chance, même si toi-même, tu ne connaissais sans doute que trop bien ta propre obstination. Béni ou maudit soit celui que tu avais décidé d’aider à se relever après avoir chuté. Sans lui demander son avis, une fois investie, tu ne démordais plus de ton objectif. Etait-ce ta soif excessive de réussite ? Parce que tu te devais d’être parfaite, parce que tout ce que tu faisais devait être parfait, alors en était-il de même pour tout ce que tu touchais ? Y compris les gens ? Certes, ils ne deviendraient jamais des produits de la perfection mais parce que d’une façon où d’une autre, ils avaient été enveloppé dans ton aura, la réussite devait leur revenir ? Peut-être… En vérité, tu ne parvenais encore toi-même à mettre ni sens, ni mots sur ton évolution. Tous ces changements au gré de ta personnalité nouvellement forgée. Tu avais senti que par tes paroles, sa curiosité tu avais piqué. Serait-ce là, la clé pour le convaincre de saisir ta main ? Du moins, vous sembliez en bon chemin. À ses interrogations, tu ne répondis. Pas maintenant. Tu en avais déjà que trop dévoiler sur ta personne, tu n’allais pas non plus lui déballer sur un plateau d’argent certains de tes plus étranges penchants. Si tu tenais à prôner ton image de femme forte et déterminée, tu rechignais davantage à exposer tes étrangetés. Tandis que les autres enfants aux yeux larmoyants se consolaient dans le pelage d’un animal domestique à l’instar d’un chien, d’un chat ou d’un lapin, toi, tu recevais consolation de l’étreinte glacée d’un immense serpent. Ton courage, tu l’exerçais ton regard planté dans les yeux d’un crocodile. Étrangement docile, le jeune artiste te suivit. Tu marchais sans te retourner, tes oreilles parées à entendre à tout moment ses sifflements les agacer. Pourtant, ces propos furent autres. Prudents, il s’enquerrait de tes intentions mais ta générosité passagère ne te rendait pas plus angélique. Au contraire, tu avais un petit oisillon qui venait de tomber au creux de tes mains et bien que ta volonté soit bienveillante, tu ne pouvais museler ton âme taquine ainsi sollicitée. « Tu verras le moment venu. Retiens juste que parfois, il est bon de retourner aux origines pour se retrouver. » Peut-être que ton idée ne se révèlerait pas bonne. Sans doute même chercherait-il à rechigner et dans tout ce que tu avançais, tu n’avais rien inventé. Tu avais juste pu expérimenté, à ta façon, dans d’autres circonstances. Tu n’en appelais qu’à ce qui te paraissait être du bon sens. Tu ne prétendais pas non plus voir la science infuse de la psychologie humaine – enfin si, un peu, mais parce que tu te savais très cultivée et que la vie tu l’avais tout de même un peu plus goûté que nombre ne devait l’imaginer –, juste tu agissais, l’instinct. Car oui, malgré ton pragmatisme, ton tempérament méticuleux, ordonné, réglementaire, tu n’en ressentais pas moins une impulsive. Rester les bras croisés n’était assurément pas ta tasse de thé. Tu l’écoutas se lamenter. Ronde des yeux au plafond et sourire esquissé, tu pourrais le rassurer quant à la puissance des « vrais fortunés » comme tu le formulerais de ta bouche. Tu ne souhaitais certainement être affichée avec lui non plus et tu n’appréciais pas de tels recours mais tu te savais en possession de suffisamment d’atouts pour crever dans l’oeuf pareilles médisances insignifiantes mais dégradantes. Sans même qu’il soit question de ta parenté, le géant national aux trois étoiles ne laisserait pas son égérie ainsi balloté. Tu pourrais le tempérer dans ses inquiétudes, mais là encore, le moment en perdrait de sa saveur. « Alors dans ce cas, peut-être que nous nous engageons sur la bonne voie. » Si tel était l’incarnation de la faucheuse pour Minhyun, alors, votre sortie n’en serait que d’autant plus intéressante. Et finalement dans pareille situation, l’entendre à nouveau souligner avec irrespect ta place d’aînée te fit presque plaisir. Recouvrait-il déjà un peu le goût du jeu ? Était-ce là ta véritable raison : qu’un adversaire affaibli n’avait plus d’intérêt et que tu l’espérais raviver pour vous adonner à vos inlassables joutes verbales ?« Yah ! On verra bien lequel de nous deux est le plus vieux coincé dans sa tête ! » Ton once de satisfaction ne suffisait néanmoins à tempérer le claquement de ta voix. Mais oui, peut-être préférais-tu quand les choses étaient comme ça. Ta casquette sur la tête tu enfonças, tes cheveux attachés. Puis, tu le rattrapas sur le chemin vers la sortie arrière du bâtiment. Histoire de l’exaspérer, tu te permis de passer ton bras autour de son cou et l’enserra brièvement.« Tu voulais en savoir plus sur ma méthode ? » Tu relâchas ta prise et le laissa s’empresser de rétablir la distance. « Si je devais lui donner un nom sans doute serait-ce Quitte ou Double. » Tu accéléras le pas et pris à ton tour de l’avance, continua à parler sans le regarder. « Mais rassure-toi, il n’y pas de crocodiles dans les parages, à part ceux du parc zoologique mais c’est une véritable expédition que de parvenir à se glisser dans leur enclos, donc pour aujourd’hui, on va se contenter du level Minhyun ! » Tu atteignis donc la porte, passage vers votre liberté, la première. Tu l’ouvris et l’invita à la franchir à ta suite, effectuant quelques pas à reculons pour lui faire face. « Prêt à affronter ta mort ? » Sourire aux lèvres, il disparut derrière le masque de tissu. Derrière ton camouflage, seuls tes yeux étincelaient d’autant plus intensément à présent.
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Re: i don't need you (hera) | Sam 21 Oct - 0:36 Citer EditerSupprimer
t’arrives pas à croire que hera te dise qu’elle a une méthode pour passer les épreuves qui se dressent sur son chemin mais qu’au final, elle ne te dise pas quoi. t’as l’impression d’être dans une série policière et que la fin de saison arrive et qu’il y a un cliffhanger énorme. elle te tease sa méthode sans te donner de réelles données et ça te frustre. tu ne te gênes pas pour lui dire d’ailleurs. « tu sais que t’es énervante. soit tu balances tout, soit tu dis rien. » tu sais pas de quoi la jeune femme veut parler, mais t’es sûr que c’est pas quelque chose qui te ferait peur. ce que hera ne sait pas, c’est que tu es presque prêt à tout pour que les gens arrêtent de te comparer à ton géniteur et pour qu’on t’accepte à nouveau dans le groupe. t’as pas demandé à être son fils et encore moins à subir ses conneries. tu veux juste continuer de vivre ta petite vie de ton côté en ne faisant pas chier ton monde. bon sauf quelques personnes. mais c’est un détail ça. tu finis par la suivre et quand tu comprends qu’elle veut aller dehors, t’es pas très à l’aise avec cette idée. il ne manquerait plus que des photos de vous deux filtrent pour que ça rajoute à tes problèmes. t’as pas vraiment envie d’être pris dans un scandale disant que tu sors avec hera. certes, objectivement parlant, elle est belle, mais ça ne collerait tellement pas entre vous. et puis, faut avouer que tu te fous un peu de l’aspect romantique d’une relation. toi, tu veux juste apprécier la musique et c’est tout. tu lui fais donc remarquer que tu signes ton arrêt de mort si jamais tu sors. mais t’es prêt à prendre le risque et encore plus quand hera avoue que tu te rapproches de sa méthode. elle a encore plus éveillé ta curiosité et tu te diriges vers les masques et les casquettes pour en passer une sur ta tête et le masque sur ton nez et ta bouche. une fois que tu as terminé les préparatifs, tu reprends un peu du poil de la bête et tu te tournes vers la jeune femme, la traitant de vieille au passage. tu ne peux pas t’empêcher de sourire sous le tissu et t’es plutôt content qu’elle ne voit pas la fine ligne qui s’étire à la place de tes lèvres. tu lâches même un petit ricanement, discret. puis vous vous dirigez vers la sortie du bâtiment par l’arrière et ton angoisse augmente un peu. t’as pas envie que vous vous fassiez chopper. tu sais déjà que tu passerais un mauvais quart d’heure à cause de l’agence et de cette escapade. t’es tellement sur le qui-vive, que tu ne remarques même pas qu’elle se rapproche alors de toi et passe son bras autour de ton cou pour t’enlacer. tu restes quelques secondes figé, comme si on t’avait enfermé dans un congélateur et que tu venais de geler sur place. c’est bien la première fois qu’elle se permet ce genre de chose et t’es trop sur le cul pour l’envoyer chier. tu hoches la tête à sa question et tu souffles enfin quand elle te relâche. t’avais pas fait attention au fait que ta respiration s’était bloquée l’espace de quelques secondes. tu reprends ton un rythme normal d’inspiration et d’expiration en essayant d’être discret pour ne pas qu’elle s’en rende compte et tu écoutes attentivement ce que hera te raconte sans la quitter des yeux. elle a accélérer le pas et est maintenant en tête. elle arrive à la porte et elle parle de level min hyun. d’ordinaire, t’aurais pu le prendre mal, tu te serais braquer et même vexer mais là, tu la regardes fasciné. t’as envie d’en apprendre plus sur tout ça et tu poses ton regard sur la porte qui s’ouvre, admiratif, comme si c’était la première fois que tu voyais la nuit et la lune, comme si c’était un tout nouveau monde qui se présentait à toi. « prêt. » que tu murmures plus pour toi-même que pour elle et tu la rejoins à l’extérieur, un immense sourire masqué, barrant ton visage.
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