Page 1 sur 2 • 1, 2
wishes of truce ⊹ jijiboss ♥
Invité
Invité
wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Dim 2 Juil - 15:59 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Feat Ji Hwan ▬ mon frère que j'aime ♥
Une ivresse enivrante, presque inconnue. Ji Hye n’est pas quelqu’un friand de ce genre de perte de contrôle. Elle repense au dernier verre qu’elle venait de reposer alors que ce garçon venait lui taper la discussion. A quelle heure remontait son premier verre ? Toute notion du temps était devenue floue, Ji Hye elle-même ne pouvait plus répondre à cette question. Sa seule action se résumait à tourner distraitement sa paille dans son verre, très peu intéressée par ce que cette personne pouvait bien vouloir lui raconter. Tant de désintérêt… Ca non plus, ça ne lui ressemblait pas. Sa curiosité évanouie n’était que le triste reflet de son avenir devenu plus qu’incertain ou peut-être qu’au contraire, il l’était maintenant trop. Un mariage… Deux semaines après, Ji Hye n’en revenait toujours pas de cette nouvelle, de ce coup dans le dos qu’avait osé lui asséner son père. Elle qui se pensait si unique à ses yeux. Devoir épouser son meilleur ami aurait dû être une source de réconfort mais étrangement, c’était tout l’inverse. Elle aurait aimé parler de toute cette histoire à quelqu’un, mais à qui ? Ils étaient tous trop occupés avec leurs trucs personnels, et peut-être qu’elle non plus ne voulait pas les déranger avec tout ça. Alors voilà qu’elle se tournait vers la seule chose qui lui restait : la fête. Amie récemment acquise, rarement décevante. Elle l’aidait à oublier ses problèmes, lui procurait un sentiment exaltant de liberté. Mais pour une fois, Ji Hye ne pouvait se défaire de ce goût amer au fond de la gorge.
Elle salua sans grande cérémonie le jeune homme qui ne l’avait pas lâché des baskets de la soirée, pensant que finalement, il serait peut-être plus sage de rentrer chez elle. Le monde semblait tanguer autour de la jeune femme, mais elle allait bien, dans la mesure du possible en tout cas. Ji Hye n’était pas capable de déterminer s’il s’agissait d’inquiétude ou de mauvaises intentions bien dissimulées, mais le garçon semblait même vouloir la suivre alors qu’elle s’en allait. « T’es pas en état de rentrer seule, laisse-moi t’aider. » Ji Hye était trop fatiguée pour lutter, de toute façon. Alors elle le laissa mettre sa main sur sa taille et s’appuya un peu contre lui. Au final, c’était plus simple de marcher comme cela. Malgré l’heure tardive, l’agitation de Hongdae ne tarissait pas et le quartier lui paraissait même plus agité qu’à son arrivée. Elle avait même l’impression de voir Ji Hwan, tiens ! Ji Hwan… Ji Hwan ? Peu importe l’alcool, la surprise de croiser son frère était bien réelle. Et autant dire qu’elle n’avait pas envie de le voir… Pas de méprise : bien sûr qu’elle l’aimait, son grand frère. Tellement. Mais elle avait conscience de leur relation compliquée, et malgré des efforts réels pour l’améliorer, Ji Hye était loin de vouloir en fournir à cet instant. Elle n’était pas non plus d’humeur à supporter de quelconques remontrances. Alors elle se saisit du bras de ce garçon dont elle ne connaissait même pas le prénom, adressant un grand sourire forcé à son frère. « Désolée Oppa, je ne savais pas que tu serais là et loin de moi l’envie de déranger ta suprême personne, je m’empresse de détourner les yeux afin que ton visage ne soit sali par mon doux regard. » Elle mit une main devant ses yeux, comme pour accompagner ses paroles. L’alcool lui faisait dire vraiment n’importe quoi. Elle sentit le garçon resserrer son emprise autour de sa taille. Bon ça va, pas la peine de m’étouffer non plus. « C’est qui celui-là ? Il te dérange ? Tu veux que je le fasse dégager ? » La réponse de la demoiselle se résuma à un rire étouffé. Pauvre innocent. S’il parvenait à faire dégager son frère, alors là, il pleuvrait des carottes.
Elle salua sans grande cérémonie le jeune homme qui ne l’avait pas lâché des baskets de la soirée, pensant que finalement, il serait peut-être plus sage de rentrer chez elle. Le monde semblait tanguer autour de la jeune femme, mais elle allait bien, dans la mesure du possible en tout cas. Ji Hye n’était pas capable de déterminer s’il s’agissait d’inquiétude ou de mauvaises intentions bien dissimulées, mais le garçon semblait même vouloir la suivre alors qu’elle s’en allait. « T’es pas en état de rentrer seule, laisse-moi t’aider. » Ji Hye était trop fatiguée pour lutter, de toute façon. Alors elle le laissa mettre sa main sur sa taille et s’appuya un peu contre lui. Au final, c’était plus simple de marcher comme cela. Malgré l’heure tardive, l’agitation de Hongdae ne tarissait pas et le quartier lui paraissait même plus agité qu’à son arrivée. Elle avait même l’impression de voir Ji Hwan, tiens ! Ji Hwan… Ji Hwan ? Peu importe l’alcool, la surprise de croiser son frère était bien réelle. Et autant dire qu’elle n’avait pas envie de le voir… Pas de méprise : bien sûr qu’elle l’aimait, son grand frère. Tellement. Mais elle avait conscience de leur relation compliquée, et malgré des efforts réels pour l’améliorer, Ji Hye était loin de vouloir en fournir à cet instant. Elle n’était pas non plus d’humeur à supporter de quelconques remontrances. Alors elle se saisit du bras de ce garçon dont elle ne connaissait même pas le prénom, adressant un grand sourire forcé à son frère. « Désolée Oppa, je ne savais pas que tu serais là et loin de moi l’envie de déranger ta suprême personne, je m’empresse de détourner les yeux afin que ton visage ne soit sali par mon doux regard. » Elle mit une main devant ses yeux, comme pour accompagner ses paroles. L’alcool lui faisait dire vraiment n’importe quoi. Elle sentit le garçon resserrer son emprise autour de sa taille. Bon ça va, pas la peine de m’étouffer non plus. « C’est qui celui-là ? Il te dérange ? Tu veux que je le fasse dégager ? » La réponse de la demoiselle se résuma à un rire étouffé. Pauvre innocent. S’il parvenait à faire dégager son frère, alors là, il pleuvrait des carottes.
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Dim 2 Juil - 21:57 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Lim Ji Hye & Lim Ji Hwan
Je pris une grande bouffée d’air. Je n’ai jamais compris pourquoi me balader dans les rues, en pleine nuit, me calmait quand je me sentais sur les nerfs – le fait est que je ne me posais pas trop la question non plus, l’important étant de me changer les idées. Je n’avais pas réellement conscience de l’heure, il était sûrement tard et demain, je regretterai sûrement ma ballade nocturne. Cela dit, je risquais de regretter encore plus si je ne me calmais pas. J’espérais simplement ne pas voir quelqu’un que je connaissais de l’université car justifier ma présence ici, à une telle heure, alors que je déteste l’alcool risquait d’être difficile – faire taire la personne pour éviter les rumeurs, impossible. J’avais déjà expérimenté ce genre de choses avec Tae Woo, un garçon de l’université que j’avais croisé lors d’une bagarre et qui avait essayé de fuir. En premier, je ne comprenais même pas pourquoi il était si fuyant, je pensais que c’était pour mieux raconter des bêtises sur moi le lendemain et je me suis donc mis à le coller dans le campus, à essayer de l’acheter avec de l’argent et même avec du chantage. Mais rien n’y faisait, aussi incroyable que cela avait pu me paraître, il n’avait rien dit et il ne comprenait même pas ma crainte. Il n’avait ni accepté mon argent ni craint mes menaces.Code by Joy
Enfin, ça ne servait à rien de penser à ça maintenant. Croiser quelqu’un ici à cette heure-ci me paraissait quand même improbable, bien que je n’avais en réalité aucune idée de l’heure. Minuit était passé, c’était quasiment certain.
Alors que je relevais la tête pour observer les gens autour de moi, la colère que j’avais retenue sembla remonter soudainement quand je vis un visage qui me paraissait bien trop familier. J’espérais d’abord avoir mal vu, mais quand elle croisa mon regard – tout aussi surpris que le mien – aucun doute n’était possible : j’avais en face de moi ma petite sœur alcoolisée, collée à un homme visiblement pas sain non plus.
« Désolée Oppa, je ne savais pas que tu serais là et loin de moi l’envie de déranger ta suprême personne, je m’empresse de détourner les yeux afin que ton visage ne soit sali par mon doux regard. »
Je restai silencieux pour ne pas craquer. Déjà, je pouvais m’avérer violent ou brusque avec elle en tant normal, mais la voir dans cet état m’énervait encore plus. Moi, qui ne supportais ni l’alcool, ni voir les gens que j’appréciais alcoolisés, c’était le comble. Sans parler de sa compagnie, qui d’ailleurs prit la parole.
« C’est qui celui-là ? Il te dérange ? Tu veux que je le fasse dégager ? »
Mes sourcils se froncèrent encore plus qu’ils ne l’étaient déjà en entendant l’audace de ce vieux imbécile, pour rester poli. D’où il la prenait par la taille ? D’où il me parlait comme ça
« C’est plutôt toi qui va dégager et la lâcher vite-fait si tu veux pas regretter ta soirée. »
Mon ton se faisait froid, agressif plus qu’il ne l’aurait été en tant normal. Ma colère était sûrement visible sur tous les pores de ma peau, et mon regard se détacha de l’homme pour se fixer sur Ji Hye, les yeux cachés par ses mains.
« Tu traînes avec des gens comme ça toi maintenant ? Et tu te bourres la gueule ? Tu veux pas tomber plus bas ? T’as qu’à te prostituer ou tomber dans la drogue, tant que t’y es non ? »
Je ne contrôlais visiblement pas mes mots. Ce n’était pas du tout ce que je voulais dire et ça n’allait rien faire d’autre qu’empirer la situation si je continuas à exprimer le contraire de ce que je pensais.
« Bon. Bref. De toute façon vu ton état ça sert à rien de te parler, mais je te préviens, sépare-toi vite de ce mec si tu veux pas que je lui en foute une de suite. »
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Mar 18 Juil - 22:47 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Feat Ji Hwan ▬ mon frère que j'aime ♥
Aux yeux de Ji Hye, cette situation avait quelque chose de fortement risible ; ou ironique, au choix. L’hurluberlu qui avait décidé de la coller aux basques méprenait sans doute son frère pour l’amoureux éperdu qu’il n’était pas, ce qui était assez drôle compte tenu que ledit hurluberlu était celui qui lui tapait sur le système plus qu’autre chose. Et qu’entre toutes les personnes qu’elle aurait pu croiser, ce soit sur son frère qu’il se méprenne… Décidément. Ce dernier ne semblait pas trop apprécier le grotesque de la situation d’ailleurs. Saoule ou non, Ji Hye pouvait encore reconnaître les réactions de son frère. Le calme avant la tempête… Son coeur, qui habituellement se serrait à l’idée de ne pas voir ses rictus se changer en de doux sourires, était, cette fois, las. L’humeur de Ji Hye n’était pas suffisamment au beau fixe pour supporter les crises de Ji Hwan, ses problèmes ayant déjà bouffé suffisamment de sa bonne volonté. Ji Hwan ne l’aidait pas vraiment de toute façon. La preuve étant que le ton de sa voix était emprunt d’une colère trop forte, que ses paroles n’étaient pas celles que l’on devrait cracher à sa petite soeur de la sorte. Ji Hye se demandait où était l’amour et l’affection là-dedans. Elle qui se taisait toujours jusqu’à maintenant, jugeant que son frère avait sans doute de bonnes raisons pour se comporter ainsi avec elle, semblait ne pas pouvoir se retenir ce soir-là. L’alcool lui donnait des ailes, sans doute. « Comment ça maintenant ? Tu ne vas pas me faire croire que tu as un jour tout su de mes fréquentations, faudrait-il que tu t’y sois ne serait-ce qu'un jour intéressé. » Ses mains qui cachaient ses yeux retombèrent de part et d’autre de son corps, ses poings se serrant. Elle sentait les battements de son coeur s’accélérer ; malgré l’alcool, malgré la nuit, son frère restait à ses yeux celui auquel elle vouait un respect sans nom, comme une enfant qui n’aurait pas grandi face à un grand frère tout puissant. « T’en fais pas, je m’occuperai moi-même de mon vomi, une personne ça t’a suffit j’imagine. » Bien sûr, elle faisait référence à leur mère. N’était-il pas celui qui s’était montré acerbe le premier ? Son coeur était sur le point d’exploser. Elle qui ne répondait jamais à son frère semblait se lisser glisser sur la mauvaise pente. Peut-être qu’elle aurait une réaction différente après tout, la douceur ne lui faisait rien, peut-être que lui retourner sa haine serait plus efficace… Au fond, Ji Hye ne voulait pas ça. Mais elle était fatiguée. Fatiguée de toujours essayer sans aucun retour… Elle s’était déjà demandée si elle n’était pas celle qui ne comprenait pas son frère, qui n’était pas capable de voir son amour en dessous de toutes ces paroles venimeuses qu’il a pu lui sortir… Mais c’était impossible de passer outre et d’imaginer autre chose que de la colère. Quoique, maintenant il associait sa soeur à la prostitution, peut-être que ce n’était pas de la colère mais du dégoût après tout… Ji Hye se dégagea de l’étreinte du jeune homme qu’elle ne remarquait déjà plus, trop obnubilée par la présence de Ji Hwan. « Mais c’est une bonne idée que tu as là en plus ! Au moins, peut-être que là t’auras envie de me présenter à tes potes non ? "Eh les gars, ma pute de soeur taille des pipes du tonnerre, j’peux vous faire un prix d’ami si vous voulez !" » Un rire jaune lui échappa, mais la gaité était bien loin de ses pensées en cet instant. Son frère ne l’aimerait jamais de toute façon, alors autant se lâcher, non ? « Allez avoue, t’as plus envie de m’en foutre une à moi qu’à lui maintenant, non ? »
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Mer 19 Juil - 10:16 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Lim Ji Hye & Lim Ji Hwan
Je fixais ma sœur d’un air qui montrait sans aucun doute mon envie oppressante de frapper cet homme ; le pire, dans l’histoire, c’est qu’il semblait être le seul à ne pas s’en apercevoir. De toute évidence, elle avait compris que je n’étais pas de bonne humeur, mais de toute manière, je ne l’étais jamais quand je la croisais. Ça semblait être une malédiction. J’ignorais si c’était à cause de l’alcool mais elle semblait avoir un visage bien plus renfermé qu’habituellement. En temps normaux, malgré mes réactions excessives et mes colères inexpliquées, elle souriait toujours, sans m’en vouloir, et c’était ce qui m’agaçait le plus. Je m’en prenais toujours à elle alors qu’elle me pardonnait tout et je m’en voulais encore plus. Or, cette fois-ci, c’était différent. Complètement différent même, parce que son regard n’était pas celui de Ji Hye qui pardonne, ce n’était pas celui de Ji Hye qui ignore. Au-delà de la lueur de fatigue due à l’alcool, ses yeux exprimaient que j’étais allé trop loin. Cette fois-ci, j’avais vraiment dépassé les limites et j’en avais parfaitement conscience puisque moi-même, j’aurais voulu revenir dans le passé juste après avoir fini ma phrase. Sauf que ce n’était pas possible et qu’il allait falloir que j’assume mes paroles en l’air, mes humeurs impulsives et quelque part, mon immaturité aussi. Si j’étais si en colère de voir un mec bourré tenir ma sœur par la taille, j’aurais dû m’en prendre à lui et non pas être assez enfantin pour m’en prendre à ma sœur.Code by Joy
J’aurais lui répondre instantanément que je connaissais toutes ses fréquentations et ses habitudes mais j’essayais de me retenir. Durant toutes ces années, j’ai fait de mon mieux pour la surveiller sans qu’elle ne le sache, pour surveiller ses arrières un maximum. Si je lui disais maintenant, tous mes efforts pour me cacher n’auraient servi à rien. Tous mes efforts pour l’éloigner de moi n’auraient servi à rien. Toute la violence que j’ai employé dans mes propos dans l’espoir qu’elle se méfie de moi et de mes pulsions n’aurait servi à rien. Mais je ne peux pas non plus supporter ma sœur affirmer que je ne me suis jamais intéressé à elle alors que c’est ce à quoi j’ai consacré la plupart de ma vie. Je ne peux pas non plus supporter ma sœur parler de notre mère sans qu’elle ne sache le quart de ce qui se passait à la maison. Mais ce que je pouvais le moins supporter, c’est l’entendre se traiter de pute, c’est l’entendre parler de choses aussi vulgaires en pensant que j’étais une telle ordure.
Au final, malgré mes efforts pour qu’elle ait une mauvaise image de moi, ce que je détestais le plus c’était de la voir croire réellement que j’étais un enfoiré.
Je ne pouvais pas rester calme en l’entendant dire ce genre de choses.
« Je ne sais pas si c’est l’alcool qui te rend aussi stupide ou si tu fais semblant de l’être mais tu dépasses les limites. Avant de dire de telles conneries, sache que je peux te citer par coeur toutes les personnes avec qui tu sors et sans aucun doute tous ceux qui t’ont cherché la merde. Apprends à regarder derrière toi quand tu marches avant de dire que tu ne m’intéresses pas. Et si tu faisais si attention à comment ton frère vit, tu remarquerais d’ailleurs que je ne vois pas de quels potes tu parles. »
Mes paroles étaient saccadées par la colère. J’essayais de me retenir de hurler, j’asseyais de ne pas être trop impulsif pour ne pas regretter ce que je disais mais c’était trop tard – j’avais déjà craché tout ce que j’avais essayé de lui cacher pendant des années. J’étais prêt à lui dire des milliers d’autres choses mais j’essayais de me retenir au cas où elle se rappellerait de tout ça demain. En plus, nous étions dans un espace public et si je devais me disputer avec elle, j’aimerais mieux que des gens ne nous observent pas. Si je devais vraiment péter un plomb au point de dire tout ce que j’ai sur le coeur, je préférerais qu’elle soit la seule à l’entendre.
Dans un geste rapide et sans aucun doute violent puisque j’étais enragé, j’attrapai son poignet, oubliant que j’avais aussi envie de refaire la gueule de l’enfoiré qui l’accompagnait et je l’entraînai de force plus loin. Je pris une grande respiration et m’arrêtai à mi-chemin.
« Ji Hye, est-ce que tu connais ne serait-ce que le prénom de ce mec ? Est-ce que tu te rends compte de combien tu te mets en danger quand tu bois autant ? Tu crois vraiment que je te fais la morale parce que tu vas vomir demain ? Tu es assez naïve pour penser que ton seul danger avec l’alcool, c’est de vomir le lendemain ? Mais bordel réveille toi de ta crise d’adolescence. »
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Mer 19 Juil - 21:13 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Feat Ji Hwan ▬ mon frère que j'aime ♥
Cette défiance dont elle ne faisait jamais preuve ne quittait pas son regard. Ji Hye avait l’impression de faire partie de ces gens désespérés, qui, du fait de ne plus rien avoir à perdre, ne donnaient guère d’attention au poids de leurs actes ou de leurs paroles. Mais Ji Hye ne s’inquiétait pas ; son frère était un roc, une montagne imperturbable et certainement pas par elle. Fut un temps, Ji Hye pensait le comprendre ; comprendre que le poids de son avenir lui pesait, que les attentes de leur père à son égard avaient sans doute été trop grandes pour le petit garçon qu'il était. Mais Ji Hwan avait fini par devenir ce grand frère froid, dont la seule chaleur n’avait pour source que la dureté de ses mots et la sévérité de ses regards. Et maintenant c’était lui qui osait parler de limites ! Elle était bien bonne celle-là. « Je dépasse les limites… » Il s’agissait là plus d’un marmonnement qu’une riposte à proprement parler. Le ton de son frère ne lui laissait pas la possibilité d’en placer une de toute façon. Toujours était-il qu’elle ne s’attendait pas à cette réponse de sa part : comment ça, il connaissait toutes ses fréquentations ? Quelle surprise… Elle aurait bien ajouté quelque chose, mais déjà il la saisissait par le poignet pour l’emmener on-ne-sait-où.
« Mais lâche-moi tu me fais mal ! » Ji Hye avait beau agiter son bras, rien n’y faisait. De toute façon, ce n’était la petite qu’elle était qui allait pouvoir faire quelque chose contre un garçon avec X années d’arts martiaux derrière lui… Et puis finalement, elle réussit à se libérer. Enfin… Il était plus probable que ce soit Ji Hwan qui ait relâché son étreinte plutôt qu’autre chose… Ji Hye ne manqua d’ailleurs pas de lui rentrer dedans puisqu’il avait décidé de s’arrêter sans prévenir, mais elle fit de son mieux pour ne pas perdre contenance, et surtout, l’équilibre. Il ne manquerait plus qu’il s’énerve encore plus à cause de son état d’ébriété. Mais, attendez, c’est qu’il enchainait là-dessus en plus ! Dis donc.
« Ma crise d’adolescence ? Tu te fous de moi ou quoi ? Je suis plus une gamine. Mais bon, ça tu le sais peut-être pas, puisque tout ce que tu fais toujours c’est me repousser. Désolée de ne pas être aussi parfaite que Ji Yeon. » Ji Yeon, leur petite soeur. Ji Hye savait bien que la relation entre les deux n’étaient pas parfaite non plus, mais au moins, elle avait droit à plus d’affection de la part de leur grand frère. Ji Hye aurait aimé dire qu’elle n’était pas du tout jalouse, mais ce serait mentir. Comment ne pas l’être alors que tant de souvenirs d’une enfance joyeuse aux côtés de son frère habitaient encore sa mémoire ? Les sourires de Ji Hwan lui étant adressés lui semblaient maintenant si lointains… « Désolée mon cher de ne pas avoir vu que tu me suivais à la trace. » L’ironie était palpable. « J’aurais dû comprendre que l’amour que tu portes à ton image te pousserait même à perdre ton temps au point de suivre quelqu’un que tu détestes. Il aurait pas fallut te faire honte, c’est vrai, pardon. » Elle interprétait peut-être mal ses paroles, mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Il faut dire qu’il ne lui avait pas facilité la tâche pendant tout ce temps… « Et croiiiiiiiiis-moi, j’aurais fait plus attention à comment mon frère vit s’il m’avait moins souvent fait comprendre que je n’étais pas la bienvenue à ses côtés. »
« Mais lâche-moi tu me fais mal ! » Ji Hye avait beau agiter son bras, rien n’y faisait. De toute façon, ce n’était la petite qu’elle était qui allait pouvoir faire quelque chose contre un garçon avec X années d’arts martiaux derrière lui… Et puis finalement, elle réussit à se libérer. Enfin… Il était plus probable que ce soit Ji Hwan qui ait relâché son étreinte plutôt qu’autre chose… Ji Hye ne manqua d’ailleurs pas de lui rentrer dedans puisqu’il avait décidé de s’arrêter sans prévenir, mais elle fit de son mieux pour ne pas perdre contenance, et surtout, l’équilibre. Il ne manquerait plus qu’il s’énerve encore plus à cause de son état d’ébriété. Mais, attendez, c’est qu’il enchainait là-dessus en plus ! Dis donc.
« Ma crise d’adolescence ? Tu te fous de moi ou quoi ? Je suis plus une gamine. Mais bon, ça tu le sais peut-être pas, puisque tout ce que tu fais toujours c’est me repousser. Désolée de ne pas être aussi parfaite que Ji Yeon. » Ji Yeon, leur petite soeur. Ji Hye savait bien que la relation entre les deux n’étaient pas parfaite non plus, mais au moins, elle avait droit à plus d’affection de la part de leur grand frère. Ji Hye aurait aimé dire qu’elle n’était pas du tout jalouse, mais ce serait mentir. Comment ne pas l’être alors que tant de souvenirs d’une enfance joyeuse aux côtés de son frère habitaient encore sa mémoire ? Les sourires de Ji Hwan lui étant adressés lui semblaient maintenant si lointains… « Désolée mon cher de ne pas avoir vu que tu me suivais à la trace. » L’ironie était palpable. « J’aurais dû comprendre que l’amour que tu portes à ton image te pousserait même à perdre ton temps au point de suivre quelqu’un que tu détestes. Il aurait pas fallut te faire honte, c’est vrai, pardon. » Elle interprétait peut-être mal ses paroles, mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Il faut dire qu’il ne lui avait pas facilité la tâche pendant tout ce temps… « Et croiiiiiiiiis-moi, j’aurais fait plus attention à comment mon frère vit s’il m’avait moins souvent fait comprendre que je n’étais pas la bienvenue à ses côtés. »
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Mer 19 Juil - 21:55 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Lim Ji Hye & Lim Ji Hwan
J’espérais, en vain, qu’elle ne dise plus rien. Je priais pour qu’elle redevienne comme d’habitude, qu’elle me pardonne, qu’elle ne soit pas en colère, qu’elle m’ignore et passe au-dessus de mes mots et de mes actes. Or, ce n’était pas du tout ce qui se passait et c’était bien normal. Je savais moi-même que j’avais dépassé les bornes pendant toutes ces années ; que même si je disais vouloir qu’elle m’évite, j’espérais qu’elle me pardonne toujours et que, justement, je m’étais trop reposé sur son indulgence. J’excusais mes gestes violents en me disant qu’elle oublierait et passerait au-dessus, j’excusais mes paroles violentes en me disant que ça ne la touchera pas et qu’elle reviendrait. Je me donnais bonne conscience en me convainquant qu’au final, le lien du sang suffisait, que peu importe combien j’étais cruel, elle ne m’en voudrait pas et que je pouvais donc continuer. Je me détestais pour continuer mais ça semblait plus fort que moi et j’avais besoin de me rassurer comme ça.Code by Joy
Mais actuellement, elle me prouvait combien tout ce sur quoi je reposais n’était que mensonges. Je le savais mais c’était ces mensonges qui me permettaient de survivre sans trop m’en vouloir et me détester, en gardant mon sang-froid habituel avec les autres. Alors, de l’entendre se comparer à Ji Yeon – que dis-je, se minimiser face à Ji Yeon, l’entendre dire qu’elle me faisait honte, l’entendre dire que je ne la voulais pas à mes côtés me frappa en pleine tête. C’était ce que je lui disais tout le temps, certes, mais à chaque fois je me disais qu’elle n’y croyait pas et que ça ne lui changerait rien d’entendre ça. Sauf que si, mes mots l’avaient tellement marqué et sans aucun doute blessé qu’elle s’en rappelait assez pour affirmer qu’en fait, je ne l’aimais pas. Et c’était sûrement le fait de réaliser à quel point je l’avais blessé tant de fois en mentant qui me fit perdre la tête.
Mes deux mains se posèrent sans que je ne le veuille sur ses deux épaules et je baissais ma tête face à la sienne afin de regarder droit ses yeux. Tout comme le sien, mon regard devait exprimer toute la colère que je ressentais, mais j’étais surtout en colère contre moi.
« Tu crois vraiment que je perdrais mon temps à suivre quelqu’un que je déteste, moi ? Tu crois vraiment que tu me fais honte ? Tu penses que je suis en colère quand tu bois, quand tu sors, quand tu flirtes, quand tu te fais voir parce que tu me fais honte ? »
J’eus un rictus nerveux sur les lèvres, qui pourrait se qualifier de sourire, mais c’était bien loin de ça.
« Je supporte pas de te voir boire parce que tu pourrais devenir addict et regretter toute ta vie. Je supporte pas quand tu sors parce que tu pourrais te faire attaquer et le regretter toute ta vie. Je supporte pas quand tu flirtes parce que tu pourrais tomber sur un enfoiré qui t’en fera voir toute ta vie. Je supporte pas quand les gens te regardent parce qu’ils pourraient te rendre mal à l’aise et t’empêcher de vivre comme tu veux toute ta vie. De la honte ? De la haine ? »
Le son de ma voix augmentait au fur et à mesure que je parlais, mais je ne m’en apercevais pas vraiment.
« Contre moi, sans doute, oui. Pour toi, tout ce que je ressens, c’est de l’inquiétude constante. Et tu veux savoir pourquoi ce n’est pas pareil avec Ji Yeon ? Parce que je l’ai vue grandir, parce que je l’ai éduquée en grandissant, parce que je lui ai appris les choses dangereuses, parce que j’ai eu un certain contrôle sur elle afin d’être certain qu’elle ne se mettra pas trop en danger. Alors que toi, je ne peux pas savoir comment tu vies ta vie exactement, même si je te suis partout. Je ne peux pas savoir avec exactitude si tu viendrais me voir en cas de besoin, et ça me rend fou d’inquiétude de savoir que, si ça se trouve, sous mes yeux, tu te détruis par l’alcool, par les mecs, et que je ne peux rien faire. »
Ce n’était que quand j’avais fini de prononcer le dernier mot de ma phrase et que j’avais repris ma respiration que je me rendis compte que je venais de tout dire, tout, tout ce que j’avais essayé de cacher à elle, aux autres et à moi-même. Et je ne savais même pas si elle allait s’en rappeler le lendemain, mais tout ce que je n’avais jamais du prononcer et que j’avais remplacé par des mots vexants, je venais de le cracher à l’instant.
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Mer 19 Juil - 22:59 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Feat Ji Hwan ▬ mon frère que j'aime ♥
Ji Hye ne saurait pas dire si c’était la faute à l’alcool, la faute à cette soirée et à son frère qui se tenait devant elle, mais elle ressentit la soudaine envie de pleurer. De colère, de tristesse, de peur… Un trop plein d’émotions tourbillonnait en elle sans qu’elle ne puisse mettre un terme à l’orage qui grondait dans son coeur. Mais bien sûr, elle ne pleurerait pas ; pas face à son frère si fier, pas face à son frère qui siégeait toujours sur le piédestal sur lequel elle l’avait placé il y avait si longtemps de cela.
Lorsque les mains de Ji Hwan se posèrent sur ses épaules, Ji Hye eut un vieux réflexe et ferma les yeux très fort avant de se raidir. Les contacts physiques avec son frère, ce n’était pas une grande partie de plaisir habituellement ; la réaction était survenue malgré sa volonté. Elle retint son visage pour ne pas partir en arrière lorsque son ainé se décida à la regarder dans les yeux, mais ne put s’empêcher de déglutir face à ce regard qui ne cillait pas. Ji Hye s’efforçait toujours de ne pas flancher, par fierté, peut-être. Au fond, ils n’étaient pas frères et soeurs pour rien.
Cependant, Ji Hye ne put finalement pas contenir son choc. Ses paroles qui lui semblaient sans queue ni tête de prime abord finirent par prendre tout leur sens à mesure qu’il continuait. Elle ne pouvait pas en croire ses oreilles. Etait-ce vraiment lui, là, qui lui disait cela ? Lui aussi était-il en état d’ébriété sans qu’elle ne l’eût remarqué ? Non, ce n’était pas possible. Tout ce dont elle était capable, c’était de le fixer, l’air incrédule. La colère avait laissé place à… A quoi, oui, tiens ? Ji Hye ne savait même plus quoi penser. Rien n’avait de sens, surtout pas Ji Hwan. « De… L’inquiétude ? » Et, sans crier gare, Ji Hye explosa de rire. Son corps était prit de spasmes nerveux, et elle finit par se dégager des mains de Ji Hwan. « Alors ça… Ca c’est la blague du siècle ! » Mais ce moment ne dura pas très longtemps. Sans qu’elle n’y comprenne grand chose ou qu’elle ne puisse le contrôler, son rire s’emprunta de larmes pour ne laisser place qu’à des pleurs. « T’as pas le droit de me dire ça. Pas le droit ! » Elle enfouit son visage dans ses mains, peu encline à se montrer si émotive face à Ji Hwan. Elle continuait à parler mais avec le visage entre les mains, difficile de dire si elle restait compréhensible ou non. « Tu t’es jamais intéressé à moi ! Tu me traites toujours mal ! Je-. » Ji Hye sembla réaliser que ses mains ne facilitaient pas compréhension de sa phrase et décida de finalement les retirer, sans oublier d’essuyer ses larmes d’un revers de main. « Pourquoi tu me dis tout ça maintenant ? C'est parce que je m'emporte ? T’as peur que je te laisse ? Que je me soumette plus à tes exigences ? A toi ? C’est fini maintenant, tu m’auras plus. » C’était tout sauf terminé, Ji Hye n’avait jamais voulu abandonner son frère ; pourquoi aurait-elle tenu si longtemps sinon ? Mais celui-ci lui avait tellement mené la vie dure… « Je veux plus pleurer pour toi, je veux plus me questionner nuit et jour en me demandant ce que j’ai bien pu te faire, je veux plus être partagée entre ces envies de te voir et la peur de ce que tu pourrais me dire ou me faire… Tu me dis ça là, mais au fond, demain sera toujours comme les autres jours ; un jour où tu ne me supporte pas. » Les paroles qu’avaient tenu Ji Hwan lui avaient peut-être réchauffé le coeur, mais elle avait peur tout simplement. Peur que cela soit un mauvais rêve, une désillusion dont le réveil serait empli d’amertume.
Lorsque les mains de Ji Hwan se posèrent sur ses épaules, Ji Hye eut un vieux réflexe et ferma les yeux très fort avant de se raidir. Les contacts physiques avec son frère, ce n’était pas une grande partie de plaisir habituellement ; la réaction était survenue malgré sa volonté. Elle retint son visage pour ne pas partir en arrière lorsque son ainé se décida à la regarder dans les yeux, mais ne put s’empêcher de déglutir face à ce regard qui ne cillait pas. Ji Hye s’efforçait toujours de ne pas flancher, par fierté, peut-être. Au fond, ils n’étaient pas frères et soeurs pour rien.
Cependant, Ji Hye ne put finalement pas contenir son choc. Ses paroles qui lui semblaient sans queue ni tête de prime abord finirent par prendre tout leur sens à mesure qu’il continuait. Elle ne pouvait pas en croire ses oreilles. Etait-ce vraiment lui, là, qui lui disait cela ? Lui aussi était-il en état d’ébriété sans qu’elle ne l’eût remarqué ? Non, ce n’était pas possible. Tout ce dont elle était capable, c’était de le fixer, l’air incrédule. La colère avait laissé place à… A quoi, oui, tiens ? Ji Hye ne savait même plus quoi penser. Rien n’avait de sens, surtout pas Ji Hwan. « De… L’inquiétude ? » Et, sans crier gare, Ji Hye explosa de rire. Son corps était prit de spasmes nerveux, et elle finit par se dégager des mains de Ji Hwan. « Alors ça… Ca c’est la blague du siècle ! » Mais ce moment ne dura pas très longtemps. Sans qu’elle n’y comprenne grand chose ou qu’elle ne puisse le contrôler, son rire s’emprunta de larmes pour ne laisser place qu’à des pleurs. « T’as pas le droit de me dire ça. Pas le droit ! » Elle enfouit son visage dans ses mains, peu encline à se montrer si émotive face à Ji Hwan. Elle continuait à parler mais avec le visage entre les mains, difficile de dire si elle restait compréhensible ou non. « Tu t’es jamais intéressé à moi ! Tu me traites toujours mal ! Je-. » Ji Hye sembla réaliser que ses mains ne facilitaient pas compréhension de sa phrase et décida de finalement les retirer, sans oublier d’essuyer ses larmes d’un revers de main. « Pourquoi tu me dis tout ça maintenant ? C'est parce que je m'emporte ? T’as peur que je te laisse ? Que je me soumette plus à tes exigences ? A toi ? C’est fini maintenant, tu m’auras plus. » C’était tout sauf terminé, Ji Hye n’avait jamais voulu abandonner son frère ; pourquoi aurait-elle tenu si longtemps sinon ? Mais celui-ci lui avait tellement mené la vie dure… « Je veux plus pleurer pour toi, je veux plus me questionner nuit et jour en me demandant ce que j’ai bien pu te faire, je veux plus être partagée entre ces envies de te voir et la peur de ce que tu pourrais me dire ou me faire… Tu me dis ça là, mais au fond, demain sera toujours comme les autres jours ; un jour où tu ne me supporte pas. » Les paroles qu’avaient tenu Ji Hwan lui avaient peut-être réchauffé le coeur, mais elle avait peur tout simplement. Peur que cela soit un mauvais rêve, une désillusion dont le réveil serait empli d’amertume.
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Mer 19 Juil - 23:35 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Lim Ji Hye & Lim Ji Hwan
Je déglutis difficilement. S’il y avait seulement trois choses que je craignais le plus dans ce monde, la réaction de ma sœur face à tous ces aveux était sans aucun doute dans le classement. Ce n’est pas comme si j’espérais qu’elle se mette à sourire immédiatement. Admettre que j’ai fait ça parce que je suis trop con pour exprimer clairement mon inquiétude ne pardonnait en aucun cas tout le mal que j’avais pu lui faire. Mais je ne voulais pas non plus que ça continue. Maintenant que j’avais dit tout ce que j’avais retenu toutes ces années, mon poids sur le coeur avait certes disparu mais le peu d’énergie qui me restait aussi. Je n’arriverai plus à crier ni à montrer mon sérieux si la dispute continuait, alors j’espérais que les choses se calment. Je fixais ses moindres faits et gestes, des mouvements de ses cheveux jusqu’à ses respirations pour essayer d’analyser sa réaction et pourtant, quand je l’entendis exploser de rire, je fus surpris. Ce n’était sûrement pas un rire gai. Peu importe combien je venais d’être honnête, la situation n’était pas gaie.Code by Joy
Alors que je pensais ne pas être plus surpris, je restai bouche bée lorsqu’elle explosa en larmes sous mes yeux. Je ne l’avais pas vue pleurer devant moi depuis des années. Je ne saurais même pas dire quand c’était la dernière fois que j’avais vu moi-même ses yeux remplis de larmes. Peut-être que l’alcool l’aidait à réagir comme ça mais c’était aussi parfaitement probable qu’elle pleure parce que je lui en ai trop fait bavé. Je l’écoutais silencieusement dans son désarroi. J’aurais aimé qu’elle ne précise pas combien je l’ai faite pleurer pendant tout ce temps, j’aurais aimé qu’elle n’évoque pas une nouvelle fois tout ce que je lui ai fait subir mais de toute évidence, il fallait qu’elle se soulage aussi.
N’ayant plus la voix pour parler plus fort qu’elle, ni la motivation de le faire alors que j’étais face à ses larmes, j’attendis qu’elle ai totalement fini sa phrase pour parler moi aussi. Bien entendu, mon ton était calme et ma voix légèrement enrouée. Ce n’était pas que je perdais ma voix à cause de mes cris précédents mais simplement que ça me brisait le coeur de la voir pleurer à cause de moi, même si je n’étais pas dupe au point de me dire que c’était la première fois.
« Désolé. »
J’avais des milliers de choses sur lesquelles je voulais m’expliquer mais les premiers mots qui sortirent de ma bouche furent ceux-ci, sûrement parce que ça faisait des années que je les retenais par fierté. Mais après ce que je venais d’admettre et pendant que ma sœur pleurait, la fierté n’avait clairement plus sa place.
Voulant absolument la regarder dans les yeux pour montrer ma sincérité, je pris ses mains dans les miennes pour les descendre de son visage, en essayant d’être le moins violent possible.
« Je suis désolé de t’avoir fait pleuré autant de fois, de t’avoir fait peur, et de t’avoir remis en question. Le soucis ce n’était pas toi mais c’était moi qui n’arrivait pas à exprimer combien ça me frustrait de ne pas pouvoir être là pour toi. Il y a pleins de choses que je peux faire parfaitement. Je peux être très bon dans mes études, je peux être très bon en combat, je peux être bon en manipulation mais je n’ai jamais été doué pour m’excuser alors j’ai préféré être de plus en plus violent avec toi pour t’éloigner de moi afin que je ne puisse plus te blesser. Mais maintenant que je viens de toute te dire et que je me suis excusé, je n’ai plus de raison d’être de retour demain. »
Je ne savais pas si je devais la prendre dans mes bras pour la consoler ou si j’allais empirer sa crise de larmes si je le faisais. J’étais particulièrement mal à l’aise face à ses larmes alors que j’y avais été confronté de nombreuses fois dans notre enfance et qu’à l’époque, j’étais le plus doué pour les calmer. Je pouvais aussi sécher ses larmes sur son visage mais je n’y arrivais pas alors je me contentais de la fixer dans les yeux.
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Lun 13 Nov - 21:15 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Feat Ji Hwan ▬ mon frère que j'aime
Le pouvoir des mots, une force bien mystérieuse.. Et pourtant en laquelle Ji Hye n’avait jamais douté. Elle l’avait vu sous toutes les coutures. Son père qui faisait jouer sa sociabilité pour obtenir ce qu’il voulait, que ce soit des femmes ou des patrons. Son meilleur ami, qui savait toujours lui remonter le moral quand ça n’allait pas. Ces personnes qu’elle n’aimait pas, qui la faisaient si facilement sortir de ses gonds. Son frère, qui n’avait eu de cesse de lui briser le coeur… Et voilà qu’une succession de petites lettres, pour former un mot aussi simple qu’un désolé, lui prouvaient encore une fois que des mots seuls pouvaient tout changer. Mais peut-être que ceux-ci n’avaient tant d’emprise sur elle que parce qu’il s’agissait de ceux d’un frère qu’elle aimait tant ?
Cette fois-là, elle ne sursauta pas lorsqu’elle sentit les mains de son frère contre les siennes. Elle ne se débattit pas non plus, ne chercha pas à s’enfuir. Ce petit désolé qu’il venait de lui lâcher regroupait à lui seul des années d’espérance, de solitude et d’incompréhension. Son coeur était si gros que Ji Hye crût l’espace d’un instant qu’il allait déchirer sa poitrine. A vrai dire, elle n’en croyait pas non plus ses oreilles. Elle savait très bien que son frère était sincère. Même sans être proches, elle pouvait le sentir. Sa fierté était sans doute plus grande que la sienne, même pour la calmer ou la faire taire, même par mensonge il ne lâcherait sans doute pas ce mot-là n’importe comment. C’est aussi difficile qu’un je t’aime, quelque part… Et sans doute parce que ce je t’aime était bien là à attendre sagement, Ji Hye ne le quitta pas des yeux et l’écouta calmement, plus qu’elle ne le pouvait il y avait encore quelques instants. Cela faisait plaisir à entendre bien sûr, même si elle n’était pas sûre de comprendre la totalité de l’explication fournie.
Mais Ji Hye non plus, ne savait pas quoi faire. Elle avait envie de le serrer dans ses bras, mais le pouvait-elle vraiment ? L’enfance et les étreintes étaient si loin, les blessures si fraiches, elle n’était pas sûre d’avoir le droit. Il lui disait veiller sur elle mais en ce qui la concerne, malgré ses efforts, elle avait l’impression d’avoir un inconnu en face d’elle. Un inconnu si reconnaissable, telle l’image d’un doux rêve lointain qu’on ne saurait plus décrire mais qui est bien là, à errer aux confins de notre esprit.
« Pourquoi est-ce que tu n’aurais plus de raison d’être de retour demain ? » Son frère était un mystère compliqué à élucider, même si parfois elle avait le vague sentiment que si seulement, il n’avait pas fait en sorte de l’éloigner de lui à ce point, peut-être aurait-elle été la personne la plus à même à le comprendre, tout comme l’inverse était de mise. « Je… Je ne sais pas trop quoi répondre à tout ça pour être honnête. J’ai jamais compris… Pourquoi. Je me disais que tu m’en voulais, que j’avais dû te faire quelque chose de si détestable que tu pouvais plus me saquer. Mais je pouvais pas laisser tomber… Je pouvais pas te laisser tomber. » Elle passa une main sur ses joues pour effacer les dernières larmes qui s’échappaient de ses yeux, puis étouffa un rire triste et désabusé. « C’est drôle parce que, j’avais un ami d’enfance dont j’étais ultra proche. Un jour, il a arrêté de me parler et j’ai pas su pourquoi. J’ai essayé quelques temps de comprendre mais après… J’ai vite jeté l’éponge. Mais pour toi, Ji Hwan… » Elle secoua la tête, comme pour exprimer une certaine désapprobation face à son propre comportement. « … Pour toi, je pouvais pas. Je n’ai peut-être pas pris la bonne décision par rapport à notre mère, mais sache que personne n’est autant attaché à la famille que moi. Toi… Tu es mon sang. » L’étreinte ne pouvait peut-être pas venir, mais l’envie était si forte que Ji Hye osa prendre la main de Ji Hwan dans la sienne et la serrer d’une douce affection. Une inspiration plus tard, elle ajouta. « Je t’aime Ji Hwan, plus que n’importe quelle fille que tu pourras rencontrer, plus que le temps qui passe et qui feront aller et venir les amitiés. Je ne te trahirai jamais. » Son coeur battait fort dans sa poitrine. Ces mots lui brûlaient la bouche dans ils étaient sortis difficilement, mais il le fallait, au moins une fois dans sa vie. Si Ji Hwan la blessait encore après ça et bien… Peut-être déciderait-elle alors de les taire à jamais. « Moi, je suis désolée que tu n’aies jamais pu comprendre ça. »
Cette fois-là, elle ne sursauta pas lorsqu’elle sentit les mains de son frère contre les siennes. Elle ne se débattit pas non plus, ne chercha pas à s’enfuir. Ce petit désolé qu’il venait de lui lâcher regroupait à lui seul des années d’espérance, de solitude et d’incompréhension. Son coeur était si gros que Ji Hye crût l’espace d’un instant qu’il allait déchirer sa poitrine. A vrai dire, elle n’en croyait pas non plus ses oreilles. Elle savait très bien que son frère était sincère. Même sans être proches, elle pouvait le sentir. Sa fierté était sans doute plus grande que la sienne, même pour la calmer ou la faire taire, même par mensonge il ne lâcherait sans doute pas ce mot-là n’importe comment. C’est aussi difficile qu’un je t’aime, quelque part… Et sans doute parce que ce je t’aime était bien là à attendre sagement, Ji Hye ne le quitta pas des yeux et l’écouta calmement, plus qu’elle ne le pouvait il y avait encore quelques instants. Cela faisait plaisir à entendre bien sûr, même si elle n’était pas sûre de comprendre la totalité de l’explication fournie.
Mais Ji Hye non plus, ne savait pas quoi faire. Elle avait envie de le serrer dans ses bras, mais le pouvait-elle vraiment ? L’enfance et les étreintes étaient si loin, les blessures si fraiches, elle n’était pas sûre d’avoir le droit. Il lui disait veiller sur elle mais en ce qui la concerne, malgré ses efforts, elle avait l’impression d’avoir un inconnu en face d’elle. Un inconnu si reconnaissable, telle l’image d’un doux rêve lointain qu’on ne saurait plus décrire mais qui est bien là, à errer aux confins de notre esprit.
« Pourquoi est-ce que tu n’aurais plus de raison d’être de retour demain ? » Son frère était un mystère compliqué à élucider, même si parfois elle avait le vague sentiment que si seulement, il n’avait pas fait en sorte de l’éloigner de lui à ce point, peut-être aurait-elle été la personne la plus à même à le comprendre, tout comme l’inverse était de mise. « Je… Je ne sais pas trop quoi répondre à tout ça pour être honnête. J’ai jamais compris… Pourquoi. Je me disais que tu m’en voulais, que j’avais dû te faire quelque chose de si détestable que tu pouvais plus me saquer. Mais je pouvais pas laisser tomber… Je pouvais pas te laisser tomber. » Elle passa une main sur ses joues pour effacer les dernières larmes qui s’échappaient de ses yeux, puis étouffa un rire triste et désabusé. « C’est drôle parce que, j’avais un ami d’enfance dont j’étais ultra proche. Un jour, il a arrêté de me parler et j’ai pas su pourquoi. J’ai essayé quelques temps de comprendre mais après… J’ai vite jeté l’éponge. Mais pour toi, Ji Hwan… » Elle secoua la tête, comme pour exprimer une certaine désapprobation face à son propre comportement. « … Pour toi, je pouvais pas. Je n’ai peut-être pas pris la bonne décision par rapport à notre mère, mais sache que personne n’est autant attaché à la famille que moi. Toi… Tu es mon sang. » L’étreinte ne pouvait peut-être pas venir, mais l’envie était si forte que Ji Hye osa prendre la main de Ji Hwan dans la sienne et la serrer d’une douce affection. Une inspiration plus tard, elle ajouta. « Je t’aime Ji Hwan, plus que n’importe quelle fille que tu pourras rencontrer, plus que le temps qui passe et qui feront aller et venir les amitiés. Je ne te trahirai jamais. » Son coeur battait fort dans sa poitrine. Ces mots lui brûlaient la bouche dans ils étaient sortis difficilement, mais il le fallait, au moins une fois dans sa vie. Si Ji Hwan la blessait encore après ça et bien… Peut-être déciderait-elle alors de les taire à jamais. « Moi, je suis désolée que tu n’aies jamais pu comprendre ça. »
Invité
Invité
Re: wishes of truce ⊹ jijiboss ♥ | Mer 15 Nov - 16:41 Citer EditerSupprimer
Wishes of truce
Lim Ji Hye & Lim Ji Hwan
Silence pesant, brisé par les bruits de ses sanglots qui me faisaient un effet difficile à expliquer avec des mots. C’était presque comme si un poignard prenait un malin plaisir à rentrer, puis à sortir de ma plaie, et ce sans cesse. Le premier réflexe humain, lorsqu’on se recevait une arme, était de l’enlever et pourtant c’était le geste à ne pas faire puisque ça provoquait une hémorragie. C’était exactement ce qui se passait actuellement. J’avais essayé de m’enlever le poignard en disant enfin ce que je pensais et en espérant que ma plaie se refermerait instantanément, alors qu’après avoir dit ces mots, ses larmes à elle, ses mots à elle, son attitude à elle continuaient de me faire souffrir, me rappelant en une lente torture combien j’étais celui qui, de A à Z, avais causé cette situation. C’était moi qui avait commencé par jalouser l’attention que mon père portait pour mes sœurs, moi qui avais pris comme une trahison le fait qu’elle préfère laisser notre faible mère pour l’argent de notre père, moi qui avais développé tant de rancœurs non dites que j’étais devenu violent, moi encore qui étais trop lâche pour réussir à formuler mes inquiétudes autrement que par des insultes. En bref, j’étais celui qui la faisait pleurer sous mes yeux ; ou peut-être était-ce un mélange de l’alcool et de mes mots, qui la rendaient ainsi. Mais il ne me semblait pas que ce fut le cas – parce que peu importe combien j’étais resté loin d’elle, je l’avais surveillé de loin et elle n’était pas devenue cette fille forte et froide que l’on pouvait parfois apercevoir. Elle était toujours cette petite fille qui pleurait quand ça faisait mal et qui riait quand elle était heureuse. Moi, ça faisait des années que je ne faisais ni l’un, ni l’autre. Alors je ne pouvais pas savoir comment réagir face à ça, je ne savais juste plus ce qui calmait des larmes ni ce qui les causait. C’était bel-et-bien ma sœur qui était en face de moi, celle dont j’avais pris soin lorsqu’elle ne savait pas prononcer un seul mot, celle qui venait ver moi dès que quelqu’un l’embêtait mais là, j’avais l’impression, pour la première fois, de voir une vraie femme. Une femme qui pleurait à cause de moi. Je ne l’avais pas réellement vue grandir, ma sœur. Par ma faute.Code by Joy
À sa question soudaine, qui coupa le silence lourd entre nous, je ne sus quoi répondre. Pourquoi avais-je dit ça, déjà ; il me paraissait que des milliers d’années étaient passées entre l’instant où je m’excusais et ce moment-là. Dire des mots que, jusqu’alors, je n’avais jamais pensé prononcer, venait de tourner une page, la dernière d’un trop long chapitre et à peine le nouveau chapitre fut-il commencé que j’en avais oublié le précédent. Alors mes intentions, en m’excusant, me paraissait trop lointaines pour justifier mes mots et la tournure de mes phrases. Et pourtant, il restait une raison pour laquelle j’aurais pu dire ça, une seule qui justifiait bien cette phrase, ce point final.
« Parce que pour une fois, je ne retournerai pas avec des regrets demain. »
Les regrets d’avoir agi cruellement, d’avoir parlé méchamment, d’en avoir trop fait ou plutôt, pas assez fait les choses que je désirais faire. Parce que m’excuser et me justifier ainsi, ça faisait des années que ça me trottait dans la tête sans que jamais je ne m’imagine que ce jour viendrait ; et à chaque fois que je la revoyais, que tout recommençait vicieusement, alors j’étais de retour à la case départ le lendemain.
Mais j’ignorais toujours quoi répondre face à ses mots. Je ne savais juste pas ce que je devais faire, ce que je devais dire. Je ne m’étais jamais confié, jamais vraiment à quelqu’un qui m’était si proche, jamais à ce sujet non plus. Mes sœurs et moi, c’était un sujet tabou, un sujet secret, la chose la plus enfoncée en moi, quelque chose que je n’avais pas prévu de déterrer.
« Je sais. »
C’était tout ce que j’avais pu trouver. Parce que je savais, pendant tout ce temps-là, que ma sœur s’accrochait à moi alors que j’étais horrible avec elle. Je savais que si elle et moi étions toujours un minimum en contact, c’était dû à ses efforts à elle, pas aux miens. Je savais que si je pensais toujours à elle quand je voyais une fille en danger, si je m’inquiétais toujours du fait que cela puisse être elle, de son côté elle s’inquiétait beaucoup trop de pourquoi j’agissais ainsi. J’étais Ji Hwan le vieux pour beaucoup, parce que j’étais trop calme et mature pour mon âge mais peut-être avait-elle fait preuve de plus de maturité que moi, pour cette fois. Or, c’était quelque chose que ma fierté ne me permettrait jamais de dire à haute voix. Et je m’étais peut-être excusé, mais ce fut une nouvelle fois elle qui fit le premier pas pour me prendre les mains. J’acquiesçai face à ses mots et je savais que je devais désormais répondre que moi aussi, je l’aimais. Que malgré tout, je l’aimais. Et que malgré tout, je savais qu’elle m’aimait. Mais de tels mots n’étaient pas faciles pour moi. Ils étaient presque impossibles. Si je devais donner un nombre d’années depuis la dernière fois que je les avais dits, ça dépassait sans aucun doute les cinq ans. Bien plus que cinq.
« Je l’avais compris. Je l’avais compris mais... »
Mais quoi ?
« Mais les mots pardons et je t’aime ne sont pas des choses que j’arrive à prononcer comme je le veux. Ça ne veut pas dire que tu ne m’aies pas précieuse. Ça veut juste dire… qu’avouer que tu m’aies précieuse, c’est te mettre en danger potentiel, une nouvelle fois, de mes impulsions. »
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2