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projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan
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projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 6 Juil - 16:20 Citer EditerSupprimer
Projet "bonnes manières"
ji hwan ♡ mi ran
Je colle mon dernier adversaire à terre, une mèche de cheveux qui me chatouille le bout du nez avant de me faire reprendre par l’entraîneur qui ne cesse de me répéter la même chose depuis le début du cours : attache – tes – cheveux. Je vais le rendre dingue à le mettre « on repeat » mais j’y peux rien si ma frange a repoussé et que maintenant, c’est la galère pour attacher mes cheveux. « Ne, seonsaengnim ! » Je le m’incline tout sourire en resserrant la ceinture noire autour de mon dobok. Je le rends un peu fou c’est vrai, mais c’est vraiment tout gentil et puis en vrai, ça ne retire rien à mes résultats de la séance. Déjà le dernier cours du semestre ! J’ai hâte de partir en vacances. Comme d’habitude je retourne à Busan avec mes meilleurs amis pour visiter ma famille mais cette année, on organise un truc un petit peu spécial avec les Sango ! Les îles malaisiennes ça me fait carrément rêver… et même si ce n’est toujours pas cette année que je quitterai l’Asie pour visiter le monde (faut dire qu’avec cinq enfants, mes parents ont beau vivre confortablement, s’organiser de vrais beaux voyages ça devient compliqué pour le budget) je reste enthousiaste et j’ai déjà des étoiles plein les yeux rien que d’y penser !
Je ramasse mes affaires et je fais un coucou à Ji Hwan. Je le vois qui ramasse lui aussi ses affaires en direction des vestiaires hommes. C’est un excellent adversaire ! Pas franchement loquace, j’en ai connu des plus causant et pour être honnête, des plus souriant aussi. Mais il m’a l’air d’être quelqu’un de bien, ce qui me semble être un jugement un peu léger quand je me dis qu’on partage le même dortoir depuis quelques années mais que, maintenant que je me fais la réflexion, je ne connais pas grand-chose de lui. J’ai le temps de me faire toutes ces réflexions et quand je reviens à moi, il a disparu de la surface de la Terre.
Je me change en vitesse, je n’oublie pas de prendre une douche et de saluer mes camarades avant de partir. La lanière de mon sac de sport sur l’épaule, je rejoins la sortie et retrouve Ji Hwan qui fait si peu d’efforts pour prêter attention à ce qui l’entoure. « Oh, sunbae ! Ji Hwan ! » J’arrive toute sautillante et chantant à ses côtés, il en faut tellement plus pour me fatiguer, quelques deux heures de taekwondo n’auront pas raison de moi aussi facilement. Je fais irruption dans son champ de vision comme une fenêtre pop-up sur un écran d’ordinateur, en penchant ma tête pour l’inciter à me regarder, peut-être qu’il ne m’a pas vue ? Beaucoup de personnes ont des écouteurs dans les oreilles de nos jours alors, on ne peut être certain de rien. « J’aurais voulu me battre une dernière fois contre toi avant les vacances, c’est dommage qu’on n’ait pas eu le temps aujourd’hui ! » Je lui souris, sincèrement et puis je me redresse l’air de faire un constat. « Rentrons ensemble au dortoir, tu es d’accord ? »
Je ramasse mes affaires et je fais un coucou à Ji Hwan. Je le vois qui ramasse lui aussi ses affaires en direction des vestiaires hommes. C’est un excellent adversaire ! Pas franchement loquace, j’en ai connu des plus causant et pour être honnête, des plus souriant aussi. Mais il m’a l’air d’être quelqu’un de bien, ce qui me semble être un jugement un peu léger quand je me dis qu’on partage le même dortoir depuis quelques années mais que, maintenant que je me fais la réflexion, je ne connais pas grand-chose de lui. J’ai le temps de me faire toutes ces réflexions et quand je reviens à moi, il a disparu de la surface de la Terre.
Je me change en vitesse, je n’oublie pas de prendre une douche et de saluer mes camarades avant de partir. La lanière de mon sac de sport sur l’épaule, je rejoins la sortie et retrouve Ji Hwan qui fait si peu d’efforts pour prêter attention à ce qui l’entoure. « Oh, sunbae ! Ji Hwan ! » J’arrive toute sautillante et chantant à ses côtés, il en faut tellement plus pour me fatiguer, quelques deux heures de taekwondo n’auront pas raison de moi aussi facilement. Je fais irruption dans son champ de vision comme une fenêtre pop-up sur un écran d’ordinateur, en penchant ma tête pour l’inciter à me regarder, peut-être qu’il ne m’a pas vue ? Beaucoup de personnes ont des écouteurs dans les oreilles de nos jours alors, on ne peut être certain de rien. « J’aurais voulu me battre une dernière fois contre toi avant les vacances, c’est dommage qu’on n’ait pas eu le temps aujourd’hui ! » Je lui souris, sincèrement et puis je me redresse l’air de faire un constat. « Rentrons ensemble au dortoir, tu es d’accord ? »
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 6 Juil - 18:17 Citer EditerSupprimer
Projet "Bonnes manières"
Lee Mi Ran & Lim Ji Hwan
L’air plus ou moins absent à cause de choses désagréables qui traversent mon esprit, je parviens tout de même à mettre mon adversaire sur le sol. Je m’y suis peut-être pris un peu fort à cause de mes pensées négatives. Généralement, le taekwondo me vide la tête mais dès que la fin du cours se rapproche, ce que je souhaiterais oublier revient au galop. J’observe mon camarade d’un regard un peu désolé mais je ne le formule pas – c’est le jeu, après tout, il n’a qu’à être à la hauteur. Pour me changer les idées tandis qu’il se relève et que la fin du cours s’annonce, je pense aux vacances prévues pour les sangos en Malaisie. Un pays chaud avec des plages pour se reposer, c’est parfait. Je n’ai pas tendance à me payer de vacances parce que c’est, à mes yeux, une preuve de fainéantise, mais je ne refuse pas quand on m’en propose. Quelqu’un qui entendrait ça dirait que je suis soit contradictoire, soit radin.
Je prends mes affaires et pars directement dans les vestiaires des hommes. Du coin de l’oeil, j’ai bien vu la présidente du club Mi Ran me saluer mais je n’ai clairement pas envie de lui répondre. Bien sûr, dans le cadre du club, je reste toujours courtois avec elle mais elle ne fait pas du tout parti du cercle de personnes que je côtoie. Étrangement, ces derniers jours, tous les pauvres que je vois régulièrement se mettent à me forcer la main pour que je les traite normalement, comme un appel au côté obscur. Il ne manquerait plus qu’elle s’y mette et ce serait le pompon. Enfin bon, ce n’est pas qu’elle est désagréable – bien au contraire, on partage la passion du taekwondo, elle m’a l’air amusante et même de confiance. En fait, le seul frein c’est son manque d’argent. Plus que ma volonté – bien que je ne désire pas traîner avec des pauvres non plus – si mon père apprenait que je m’en rapprochais, ça finirait mal pour moi.
Dès que je peux, je pars des vestiaires afin d’éviter de la croiser – on ne sait jamais – mais malheureusement, je comprends que mes efforts sont vains quand je l’entends m’appeler. Je ne me retourne cependant pas, mimant d’être sourd, et je replace d’un air défait mon sac de sport. Comme je m’en doutais, elle vient vers moi et positionne bien en face, afin que je ne puisse pas l’ignorer, à moins de devenir soudainement aveugle, ce qui n’était pas crédible. C’est vrai que se battre ensemble aurait pu être sympathique – Mi Ran est une des filles au club de taekwondo les plus fortes. Je m’apprête à acquiescer afin de terminer la conversation mais ce qu’elle dit immédiatement après rompt mes projets et ne me plaît pas réellement. Rentrer ensemble aux dortoirs ? C’est assez connu que je ne traîne pas avec les pauvres – c’est, avec ma violence, l’une des premières rumeurs sur moi. Soit elle ne croit pas aux rumeurs, soit elle ne se renseigne pas. Dans tous les cas, étant donné que ce n’est un secret pour personne, autant être honnête.
« Je te le dis directement, présidente. » Elle est pauvre et plus jeune que moi, mais je préfère toujours être trop poli afin de mettre les distances. « Je ne traîne pas avec des gens de ton rang social. C’est une convention. Alors on peut rentrer ensemble si tu veux, mais c’est tout. N’attends rien de moi. »
C’est peut-être un peu cru, contrairement à ce que j’avais prévu d’exprimer. Je finis toujours par être plus méchant que ce que je le veux. Au moins, je suis sûr qu’avec ça elle n’insistera pas.
Je prends mes affaires et pars directement dans les vestiaires des hommes. Du coin de l’oeil, j’ai bien vu la présidente du club Mi Ran me saluer mais je n’ai clairement pas envie de lui répondre. Bien sûr, dans le cadre du club, je reste toujours courtois avec elle mais elle ne fait pas du tout parti du cercle de personnes que je côtoie. Étrangement, ces derniers jours, tous les pauvres que je vois régulièrement se mettent à me forcer la main pour que je les traite normalement, comme un appel au côté obscur. Il ne manquerait plus qu’elle s’y mette et ce serait le pompon. Enfin bon, ce n’est pas qu’elle est désagréable – bien au contraire, on partage la passion du taekwondo, elle m’a l’air amusante et même de confiance. En fait, le seul frein c’est son manque d’argent. Plus que ma volonté – bien que je ne désire pas traîner avec des pauvres non plus – si mon père apprenait que je m’en rapprochais, ça finirait mal pour moi.
Dès que je peux, je pars des vestiaires afin d’éviter de la croiser – on ne sait jamais – mais malheureusement, je comprends que mes efforts sont vains quand je l’entends m’appeler. Je ne me retourne cependant pas, mimant d’être sourd, et je replace d’un air défait mon sac de sport. Comme je m’en doutais, elle vient vers moi et positionne bien en face, afin que je ne puisse pas l’ignorer, à moins de devenir soudainement aveugle, ce qui n’était pas crédible. C’est vrai que se battre ensemble aurait pu être sympathique – Mi Ran est une des filles au club de taekwondo les plus fortes. Je m’apprête à acquiescer afin de terminer la conversation mais ce qu’elle dit immédiatement après rompt mes projets et ne me plaît pas réellement. Rentrer ensemble aux dortoirs ? C’est assez connu que je ne traîne pas avec les pauvres – c’est, avec ma violence, l’une des premières rumeurs sur moi. Soit elle ne croit pas aux rumeurs, soit elle ne se renseigne pas. Dans tous les cas, étant donné que ce n’est un secret pour personne, autant être honnête.
« Je te le dis directement, présidente. » Elle est pauvre et plus jeune que moi, mais je préfère toujours être trop poli afin de mettre les distances. « Je ne traîne pas avec des gens de ton rang social. C’est une convention. Alors on peut rentrer ensemble si tu veux, mais c’est tout. N’attends rien de moi. »
C’est peut-être un peu cru, contrairement à ce que j’avais prévu d’exprimer. Je finis toujours par être plus méchant que ce que je le veux. Au moins, je suis sûr qu’avec ça elle n’insistera pas.
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 6 Juil - 19:10 Citer EditerSupprimer
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ji hwan ♡ mi ran
Je l’arrête sans peine et son regard ne me porte aucun intérêt. Tout de suite, je me dis qu’il doit être crevé. Il a salement amoché un gars de l’équipe tout à l’heure ! Pas qu’on soit des mauviettes mais il n’y est pas allé de main morte et tout le monde était franchement scié par sa force de frappe. J’entendais deux filles à côté de moi qui parlaient de ses problèmes de violence. Je n’y fais pas trop attention aux discussions de couloir mais difficile d’y faire abstraction quand elles me sont mises aussi ouvertement sous les yeux. Pourtant je colle à mon plan et je lui souris largement parce que je ne suis pas du genre à suivre la tendance.
Il me répond froidement et ça me prend de court. Je crois que la mâchoire m’en tombe. L’émotion passée, je retrouve un peu de rose sur mes joues rebondies et mes yeux s’illuminent. Je lui colle une petite accolade brusque au passage en frappant de la paume de ma main contre son épaule libre. « Quoi ? Oh fais pas ça ! J’y ai vraiment cru pendant un moment, tu sais ? C’est malin. » Il y avait le ton sec, le regard froid et les mots d’une exactitude tranchante. D’ailleurs ça me fait bizarre de l’entendre m’appeler « présidente. » J’ai pas besoin qu’on me le rappelle, je sais bien ma position au sein du club. Il m’a fallu du temps pour m’y faire c’est vrai, mais entre cette année et l’année dernière, j’ai bien progressé dans l’acceptation et la mémorisation de mon nouveau statut. C’est l’an passé, pendant plusieurs semaines je réagissais pas quand on m’appelait « capitaine » en plein cours. Les gens me croient pas quand je leur dis que j’ai une mauvaise mémoire mais je pourrais trouver tellement de faits à l’appui de ce je raconte que ça me déprime moi-même. Je suis là à rigoler de sa blague, insouciante et toute enjouée que je peux être. J’ai le sentiment de la « journée accomplie » et je crois bien que rien ne pourrait venir contrecarrer ma bonne humeur aujourd’hui !
Si ce n’est l’expression de marbre sur son visage qui me renvoie ses mots au visage et me fait l’effet d’une gifle. Je me rends seulement compte maintenant comme ce qu’il dégage ici et sous mes yeux peut être différent de ce qu’il laisse entrevoir sur le dojo. Et je trouve ça vraiment effrayant parce que de moi-même, je me prends à douter de sa sincérité et puis aussi, de son humour. « Qu’est-ce qu’il te prend, tu racontes quoi là ? » Y’a plus de sourire sur mon visage, juste deux grands yeux noirs qui s’interrogent. « T’es pas sérieux, si ? »
Il me répond froidement et ça me prend de court. Je crois que la mâchoire m’en tombe. L’émotion passée, je retrouve un peu de rose sur mes joues rebondies et mes yeux s’illuminent. Je lui colle une petite accolade brusque au passage en frappant de la paume de ma main contre son épaule libre. « Quoi ? Oh fais pas ça ! J’y ai vraiment cru pendant un moment, tu sais ? C’est malin. » Il y avait le ton sec, le regard froid et les mots d’une exactitude tranchante. D’ailleurs ça me fait bizarre de l’entendre m’appeler « présidente. » J’ai pas besoin qu’on me le rappelle, je sais bien ma position au sein du club. Il m’a fallu du temps pour m’y faire c’est vrai, mais entre cette année et l’année dernière, j’ai bien progressé dans l’acceptation et la mémorisation de mon nouveau statut. C’est l’an passé, pendant plusieurs semaines je réagissais pas quand on m’appelait « capitaine » en plein cours. Les gens me croient pas quand je leur dis que j’ai une mauvaise mémoire mais je pourrais trouver tellement de faits à l’appui de ce je raconte que ça me déprime moi-même. Je suis là à rigoler de sa blague, insouciante et toute enjouée que je peux être. J’ai le sentiment de la « journée accomplie » et je crois bien que rien ne pourrait venir contrecarrer ma bonne humeur aujourd’hui !
Si ce n’est l’expression de marbre sur son visage qui me renvoie ses mots au visage et me fait l’effet d’une gifle. Je me rends seulement compte maintenant comme ce qu’il dégage ici et sous mes yeux peut être différent de ce qu’il laisse entrevoir sur le dojo. Et je trouve ça vraiment effrayant parce que de moi-même, je me prends à douter de sa sincérité et puis aussi, de son humour. « Qu’est-ce qu’il te prend, tu racontes quoi là ? » Y’a plus de sourire sur mon visage, juste deux grands yeux noirs qui s’interrogent. « T’es pas sérieux, si ? »
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Jeu 6 Juil - 20:40 Citer EditerSupprimer
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Lee Mi Ran & Lim Ji Hwan
En la voyant rigoler, je me demande si c’est une manière de se moquer de mes préjugés ou si elle est assez innocente pour penser que c’est de l’humour. Pourtant je suis à peu près certain que mon expression n’est pas celle de quelqu’un qui plaisante ; regarde dur, visage fermé, lèvres renfermées. Non ; c’est clair, je ne rigole pas. J’entends quelques bribes de filles qui me regardent et chuchotent entre elles et il ne me faut pas beaucoup de temps pour comprendre de quoi elles doivent parler. Je ne sais pas pourquoi Mi Ran ne semble pas du tout au courant de ces rumeurs, puisque je suis à peu près certains que tous les membres du club doivent le savoir et peut-être même que quelques-uns, rancuniers des raclées que j’ai pu leur mettre, les nourrissent. Ça m’importe peu quelque part - je fais en sorte de ne pas les empirer mais ces rumeurs met un mur entre moi et les autres sans que je n’ai à le construire. Cependant, il arrive parfois que des personnes franchissent le mur sans le voir et dans ces moments-là, c’est toujours embêtant pour moi. Je ne suis pas particulièrement sociable mais je ne suis pas non plus un enfoiré – malgré les rumeurs. Je n’aime pas me montrer méchant ou vexant envers les autres et pourtant, c’est ce qu’il faut pour éviter de les avoir de mon côté. D’un autre côté, je sais que si Mi Ran devient proche de moi, il n’y a pas de risque ; même si un jour, par malheur, je me montre violent envers elle, elle sait se rendre. Contrairement à d’habitude, le soucis n’est pas là. Si seulement elle avait eu un compte en banque bien chargé, on aurait pu très bien s’entendre.
« Je suis très sérieux. Désolé de te décevoir, mais si je ne le montrais pas jusqu’à maintenant c’est par respect pour la présidente de mon club. »
Je suis dur, j’en ai moi-même conscience. Elle n’est même pas si pauvre que ça, juste moyenne, et elle ne pue pas la pauvreté en la voyant. Elle est plutôt bien habillée, propre et ça se voit qu’elle n’est pas une sans-abri non plus. Pourtant c’est plus fort que moi, quelque part ce mur entre les pauvres et moi est déjà bien trop construit. Même si j’essaie de m’en rapprocher, nous ne nous comprendrons pas. Comment je peux m’entendre avec quelqu’un qui compte chacun de ses centimes quand moi, je peux dépenser des centaines d’euro juste pour avoir une personne bien placée dans la poche ? Comment je peux bien m’entendre avec quelqu’un dont les parents bossent toute leur vie pour manger alors que les miens les affame par leur égoïsme ? Non seulement c’est improbable mais c’est aussi très osé de ma part. Indirectement, je suis la cause de sa pauvreté et plus que ça, je serai un de ceux qui la plumeront quand elle sera dans le monde du travail.
Son visage exprime autant la surprise que la déception. Peut-être a t-elle vu en moi un mec bien, un peu renfermé peut-être, mais pas mauvais. Oui, elle s’est sans doute fait de faux espoirs en moi. Je n’aime jamais décevoir les gens et son attitude me rend inconfortable, j’aurais préféré ne pas la croiser et partir plus vite. J’aurais peut-être dû courir. En revanche, peut-être qu’on aurait été amené à se revoir, pendant le voyage en Malaisie par exemple, et elle aurait essayé. Non, il vaut mieux que ce soit réglé maintenant. Je la regarde et déglutis. Comment elle va réagir, réellement ?
« Je suis très sérieux. Désolé de te décevoir, mais si je ne le montrais pas jusqu’à maintenant c’est par respect pour la présidente de mon club. »
Je suis dur, j’en ai moi-même conscience. Elle n’est même pas si pauvre que ça, juste moyenne, et elle ne pue pas la pauvreté en la voyant. Elle est plutôt bien habillée, propre et ça se voit qu’elle n’est pas une sans-abri non plus. Pourtant c’est plus fort que moi, quelque part ce mur entre les pauvres et moi est déjà bien trop construit. Même si j’essaie de m’en rapprocher, nous ne nous comprendrons pas. Comment je peux m’entendre avec quelqu’un qui compte chacun de ses centimes quand moi, je peux dépenser des centaines d’euro juste pour avoir une personne bien placée dans la poche ? Comment je peux bien m’entendre avec quelqu’un dont les parents bossent toute leur vie pour manger alors que les miens les affame par leur égoïsme ? Non seulement c’est improbable mais c’est aussi très osé de ma part. Indirectement, je suis la cause de sa pauvreté et plus que ça, je serai un de ceux qui la plumeront quand elle sera dans le monde du travail.
Son visage exprime autant la surprise que la déception. Peut-être a t-elle vu en moi un mec bien, un peu renfermé peut-être, mais pas mauvais. Oui, elle s’est sans doute fait de faux espoirs en moi. Je n’aime jamais décevoir les gens et son attitude me rend inconfortable, j’aurais préféré ne pas la croiser et partir plus vite. J’aurais peut-être dû courir. En revanche, peut-être qu’on aurait été amené à se revoir, pendant le voyage en Malaisie par exemple, et elle aurait essayé. Non, il vaut mieux que ce soit réglé maintenant. Je la regarde et déglutis. Comment elle va réagir, réellement ?
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Sam 8 Juil - 12:29 Citer EditerSupprimer
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ji hwan ♡ mi ran
Je me prends un retour sévère en pleine face ! C’est pas faute d’avoir mis du cœur à l’ouvrage, je crois bien que dans ma grande naïveté, j’ai fermé les yeux sur les rumeurs parce que les bruits de couloir sont toujours exagérés, qu’ils sont souvent démesurés et que moi, je préfère laisser sa chance à chacun.
Alors je pourrais me sentir blessée par ses mots, violentée par son comportement et rabaissée par son regard franchement dédaigneux. Dans sa tête, je dois être une véritable paria. Une moins que rien en guenilles bon marché et peut-être même qu’il s’imagine qu’en me touchant, il attrapera cette triste maladie qu’est… la classe moyenne ? Je passe d’un état à l’autre. D’abord je pensais que c’était une blague et j’ai trouvé l’humour osé ! Puis j’ai saisi la réalité derrière les propos et je me suis sentie toute drôle, étonnamment grave et sérieuse. Maintenant que je viens à y penser, c’est un rire nerveux qui glisse entre mes lèvres et un peu malgré moi, parce que je crois que je ne m’en rends pas très bien compte, je laisse la bride de mon sac descendre le long de mon épaule et lâche subitement mon gros sac de sport au sol. Ca fait un gros bruit, un vacarme assourdissant mais je me dis que ce n’est qu’un entraînement. Un petit avant-goût de la leçon que je vais lui donner lui proférer des paroles aussi lâches et aussi moches. Pourtant je souris, rien à voir avec mon sourire d’avant. C’est un mélange d’incompréhension et je crois bien qu’on peut y déceler ce qu’on appelle de la moquerie. Jusqu’à ce que tout trace de joie s’évanouisse et que sans peur, je lui lève mon index sous le nez. « YA ! » Je vais lui sortir pour petit satori de Busan aussi. Je me dis qu’au point où j’en suis, paysan pour paysan autant lui donner ce qu’il cherche. « On n’est pas censé avoir été bien-élevé quand on se vante de vivre avec autant de moyens ? Si je parlais comme ça, il y a longtemps que mes parents, mes grands-parents et leurs ancêtres m’auraient mis une bonne correction ! Personne ne te l’a donné à toi ?! » Je vous jure qu’en deux-deux je retrousse mes manches et je lui remets ses idées en place s’il continue à me chauffer. Je suis tellement choquée que les yeux vont m’en sortir de la tête, à tous les coups je vais finir en syncope mais pas avant de lui avoir dit le fond de ma pensée. Mais je trouve malgré moi la force d’un sourire à la hauteur de son mépris et je croise les bras contre ma poitrine, signe que s’il pense la conversation terminée, il se trompe sur toute la ligne. « Tes bêtises m’ont épuisée. Par où je commence ? » Je pousse mon sac sur le côté d’un coup de pied sec et je me détends les épaules. Je sais pas encore ce que je vais faire mais je lui laisse le temps de s’expliquer, s’il est chanceux de reconnaître son erreur mais tel qu’on est partis, j’y crois moyen. « C’est ça ton respect ? Si tu l’adaptes à la position de la personne que t’as en face de toi, t’aurais pu te montrer plus délicat. J’aime pas tellement qu’on me regarde de haut et encore moins qu’on insulte ma famille et le travail de mes parents. » J’ai l’habitude qu’on me prenne pour une "pauvre petite chose" avec ma bouille de bébé mais qu’on me pointe du doigt avec mépris en me faisant sentir comme une "pauvre tout court", c’est une première.
Alors je pourrais me sentir blessée par ses mots, violentée par son comportement et rabaissée par son regard franchement dédaigneux. Dans sa tête, je dois être une véritable paria. Une moins que rien en guenilles bon marché et peut-être même qu’il s’imagine qu’en me touchant, il attrapera cette triste maladie qu’est… la classe moyenne ? Je passe d’un état à l’autre. D’abord je pensais que c’était une blague et j’ai trouvé l’humour osé ! Puis j’ai saisi la réalité derrière les propos et je me suis sentie toute drôle, étonnamment grave et sérieuse. Maintenant que je viens à y penser, c’est un rire nerveux qui glisse entre mes lèvres et un peu malgré moi, parce que je crois que je ne m’en rends pas très bien compte, je laisse la bride de mon sac descendre le long de mon épaule et lâche subitement mon gros sac de sport au sol. Ca fait un gros bruit, un vacarme assourdissant mais je me dis que ce n’est qu’un entraînement. Un petit avant-goût de la leçon que je vais lui donner lui proférer des paroles aussi lâches et aussi moches. Pourtant je souris, rien à voir avec mon sourire d’avant. C’est un mélange d’incompréhension et je crois bien qu’on peut y déceler ce qu’on appelle de la moquerie. Jusqu’à ce que tout trace de joie s’évanouisse et que sans peur, je lui lève mon index sous le nez. « YA ! » Je vais lui sortir pour petit satori de Busan aussi. Je me dis qu’au point où j’en suis, paysan pour paysan autant lui donner ce qu’il cherche. « On n’est pas censé avoir été bien-élevé quand on se vante de vivre avec autant de moyens ? Si je parlais comme ça, il y a longtemps que mes parents, mes grands-parents et leurs ancêtres m’auraient mis une bonne correction ! Personne ne te l’a donné à toi ?! » Je vous jure qu’en deux-deux je retrousse mes manches et je lui remets ses idées en place s’il continue à me chauffer. Je suis tellement choquée que les yeux vont m’en sortir de la tête, à tous les coups je vais finir en syncope mais pas avant de lui avoir dit le fond de ma pensée. Mais je trouve malgré moi la force d’un sourire à la hauteur de son mépris et je croise les bras contre ma poitrine, signe que s’il pense la conversation terminée, il se trompe sur toute la ligne. « Tes bêtises m’ont épuisée. Par où je commence ? » Je pousse mon sac sur le côté d’un coup de pied sec et je me détends les épaules. Je sais pas encore ce que je vais faire mais je lui laisse le temps de s’expliquer, s’il est chanceux de reconnaître son erreur mais tel qu’on est partis, j’y crois moyen. « C’est ça ton respect ? Si tu l’adaptes à la position de la personne que t’as en face de toi, t’aurais pu te montrer plus délicat. J’aime pas tellement qu’on me regarde de haut et encore moins qu’on insulte ma famille et le travail de mes parents. » J’ai l’habitude qu’on me prenne pour une "pauvre petite chose" avec ma bouille de bébé mais qu’on me pointe du doigt avec mépris en me faisant sentir comme une "pauvre tout court", c’est une première.
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Sam 8 Juil - 14:31 Citer EditerSupprimer
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Lee Mi Ran & Lim Ji Hwan
J’analyse toutes les expressions qui passent sur son visage. Son sac tombe bruyamment sur le sol et me rappelle que j’ai oublié de bien serrer le mien aussi. Je renferme ma poigne dessus, mon but n’étant pas de me faire remarquer – bien que, j’avoue, c’est un peu trop tard maintenant – et je continue de rester silencieux. Je sais que mon caractère odieux est cassant, je sais que je suis le fautif dans l’histoire parce qu’elle n’a jamais eu de mauvaises intentions, bien au contraire. J’en ai parfaitement conscience mais, pourtant, c’est une habitude, un rituel. Je ne suis pas quelqu’un qui traîne avec des gens pauvres et bien loin de moi l’envie de vexer les pauvres, je n’y peux rien s’ils sont susceptibles à propos de leur statut social. On m’a traité plus d’une fois de sale con, de vieux riche cliché et, ayant parfaitement conscience que c’est la vérité, je ne l’ai jamais mal pris. La susceptibilité des pauvres me dépasse réellement – quelque part, même s’ils se veulent fiers de leurs origines, s’ils relèvent aussi méchamment le terme de pauvre, c’est qu’ils n’assument pas. Son sourire change du tout au tout et la colère est flagrante sur son visage. Elle me reproche mes manières dans un accent de Busan assez amusant mais, même si je suis froid, je ne suis pas d’humeur à rire dans ces circonstances. Je suis distant et odieux, pas cruel.
Je ne réponds cependant rien à sa tirade. Je n’ai rien à répondre car, même si j’essayais d’expliquer, elle ne comprendrait pas plus que je comprends pourquoi elle s’emballe sur de telles vérités. Elle pousse son sac d’un coup de pied, ce qui attire de plus en plus de regards furtifs, et détend ses épaules. Je devine bien rapidement qu’elle souhaite me frapper et je me mets sur mes gardes, mais elle se remet à parler. Je l’écoute attentivement et comprends bien qu’elle n’a aucune réelle envie de me frapper et que si elle le fait, c’est par colère plus que par désir. Sinon elle ne me parlerait pas et serait déjà passée à l’action.
Je pourrais l’ignorer une nouvelle fois mais je préfère tout-de-même ne pas me faire voir en train d’affronter une fille. Durant les heures de taekwondo, ça ne me dérange pas, mais dans ces circonstances, je n’aimerais pas être violent avec elle sans le vouloir. Je ne suis pas du style à éviter les bagarres la nuit, avec des hommes, mais je ne combats jamais des filles, et encore moins plus jeunes que moi. Je déteste déjà assez mes « pulsions » violentes envers ma sœur, ce n’est pas pour les reproduire sur d’autres filles cadettes de mon plein gré.
« Ce n’est pas tant que je l’adapte en fonction de la richesse des gens mais uniquement qu’un riche n’est pas susceptible à propos de son compte en banque alors que les pauvres s’énervent dès qu’on leur rappelle leur condition. Je ne comprends pas pourquoi ça t’énerves tant que je relève le fait que tu aies moins d’argent que moi, c’est un fait et c’est indéniable. Je n’ai en aucun cas critiqué tes parents et leurs efforts, non seulement je ne sais pas ce qu’ils pratiquent, mais, en plus, si les employés ne travaillaient pas je ne serai pas riche. Je dis juste que je n’ai pas pour habitude de côtoyer des gens moins riches que moi et qu’il vaut mieux ne pas attendre grand-chose de ma part, c’est tout. »
Je la regarde fixement pour essayer de comprendre comment elle digère mes mots. J’ai essayé de me faire le plus doux possible mais, comme cette science des pauvres me dépasse, je ne sais pas du tout si j’ai réussi. J’ai même dit « moins riches » au lieu de « plus pauvres », ça devrait faire son effet normalement.
Je ne réponds cependant rien à sa tirade. Je n’ai rien à répondre car, même si j’essayais d’expliquer, elle ne comprendrait pas plus que je comprends pourquoi elle s’emballe sur de telles vérités. Elle pousse son sac d’un coup de pied, ce qui attire de plus en plus de regards furtifs, et détend ses épaules. Je devine bien rapidement qu’elle souhaite me frapper et je me mets sur mes gardes, mais elle se remet à parler. Je l’écoute attentivement et comprends bien qu’elle n’a aucune réelle envie de me frapper et que si elle le fait, c’est par colère plus que par désir. Sinon elle ne me parlerait pas et serait déjà passée à l’action.
Je pourrais l’ignorer une nouvelle fois mais je préfère tout-de-même ne pas me faire voir en train d’affronter une fille. Durant les heures de taekwondo, ça ne me dérange pas, mais dans ces circonstances, je n’aimerais pas être violent avec elle sans le vouloir. Je ne suis pas du style à éviter les bagarres la nuit, avec des hommes, mais je ne combats jamais des filles, et encore moins plus jeunes que moi. Je déteste déjà assez mes « pulsions » violentes envers ma sœur, ce n’est pas pour les reproduire sur d’autres filles cadettes de mon plein gré.
« Ce n’est pas tant que je l’adapte en fonction de la richesse des gens mais uniquement qu’un riche n’est pas susceptible à propos de son compte en banque alors que les pauvres s’énervent dès qu’on leur rappelle leur condition. Je ne comprends pas pourquoi ça t’énerves tant que je relève le fait que tu aies moins d’argent que moi, c’est un fait et c’est indéniable. Je n’ai en aucun cas critiqué tes parents et leurs efforts, non seulement je ne sais pas ce qu’ils pratiquent, mais, en plus, si les employés ne travaillaient pas je ne serai pas riche. Je dis juste que je n’ai pas pour habitude de côtoyer des gens moins riches que moi et qu’il vaut mieux ne pas attendre grand-chose de ma part, c’est tout. »
Je la regarde fixement pour essayer de comprendre comment elle digère mes mots. J’ai essayé de me faire le plus doux possible mais, comme cette science des pauvres me dépasse, je ne sais pas du tout si j’ai réussi. J’ai même dit « moins riches » au lieu de « plus pauvres », ça devrait faire son effet normalement.
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Lun 10 Juil - 21:58 Citer EditerSupprimer
Projet "bonnes manières"
ji hwan ♡ mi ran
Son expression me dépasse, il me regarde avec si peu d’intérêt que je me pose la question de savoir si je parle vraiment à quelqu’un. Il ressemble à un mur, une vitre, un truc plat et sans vie qui se permettrait de m’indiquer le chemin à prendre et par extension, m’interdirait un chemin que je voudrais emprunter. Face à ce constat, j’ai qu’une seule envie, celle de briser la glace pour tous les symboles que ça peut bien représenter dans ma tête. Je l’entends parler de la susceptibilité des pauvres, des petits employés et de la main-d’œuvre à bas prix qui font sa richesse et il me redit les termes de sa convention qui l’empêche de se lier d’amitié avec les moins riches.
Et moi je suis là, je suis censée me taire et l’écouter parler ?
Je le prends de cours et à peine il termine de débiter ses conneries (je suis quand même gentille je lui ai pas coupé la parole) je l’attrape là où ça fait mal, je vise les points sensibles et je tire violemment sur son oreille que je retiens entre mon pouce et le flanc de mon index. J’y mets assez de pression pour qu’il ne puisse pas se redresser et essayer de se défendre. J’irais quand même pas jusqu’à lui arracher l’oreille, c’est que c’est tenace comme partie du corps et c’est aussi très utile dans un combat qui n’en est pas tout à fait un. Je vais quand même pas le choper par le col de sa chemise et le foutre à terre ? C’est pas l’envie qui me manque mais c’est ni le cadre, ni le moment. Surtout qu’il fait deux fois ma taille et que je sais de quoi il est capable. J’ai l’avantage de la rapidité et de la technique mais ma force quant à elle, a beau être impressionnante, je doute avoir ma chance face à lui si, par exemple, on se lançait comme deux crétins dans un bras de fer. Heureusement et comme je le dis toujours, un combat ce n’est pas que de la force et bien souvent, c’est ce que les gens oublient.
« Je ne suis pas susceptible sur mon compte en banque ! Ce qui m’exaspère c’est qu’on ait le culot de baisser les yeux pour s’adresser à moi alors que je vaux pas moins que toi, pabo-ya ! » Je glisse mon bras autour de son cou comme dans un combat de lutte. J’ai l’impression de me retrouver projetée des années en arrière quand on se battait avec mes frères. A peu près le même délire sauf que je les mordais… bon, je vais peut-être pas mordre Ji Hwan par contre. « Tu penses que mes parents sont tes employés ? YA ! Elles sont où les toilettes ? Je vais te laver la bouche moi, tu verras ! » Je le relâche au même moment et puis je pointe un index accusateur droit sur lui. « Si t’as autant d’argent que tu le dis, pourquoi tu ne t’achèterais pas des bonnes manières. » Savage.
Et moi je suis là, je suis censée me taire et l’écouter parler ?
Je le prends de cours et à peine il termine de débiter ses conneries (je suis quand même gentille je lui ai pas coupé la parole) je l’attrape là où ça fait mal, je vise les points sensibles et je tire violemment sur son oreille que je retiens entre mon pouce et le flanc de mon index. J’y mets assez de pression pour qu’il ne puisse pas se redresser et essayer de se défendre. J’irais quand même pas jusqu’à lui arracher l’oreille, c’est que c’est tenace comme partie du corps et c’est aussi très utile dans un combat qui n’en est pas tout à fait un. Je vais quand même pas le choper par le col de sa chemise et le foutre à terre ? C’est pas l’envie qui me manque mais c’est ni le cadre, ni le moment. Surtout qu’il fait deux fois ma taille et que je sais de quoi il est capable. J’ai l’avantage de la rapidité et de la technique mais ma force quant à elle, a beau être impressionnante, je doute avoir ma chance face à lui si, par exemple, on se lançait comme deux crétins dans un bras de fer. Heureusement et comme je le dis toujours, un combat ce n’est pas que de la force et bien souvent, c’est ce que les gens oublient.
« Je ne suis pas susceptible sur mon compte en banque ! Ce qui m’exaspère c’est qu’on ait le culot de baisser les yeux pour s’adresser à moi alors que je vaux pas moins que toi, pabo-ya ! » Je glisse mon bras autour de son cou comme dans un combat de lutte. J’ai l’impression de me retrouver projetée des années en arrière quand on se battait avec mes frères. A peu près le même délire sauf que je les mordais… bon, je vais peut-être pas mordre Ji Hwan par contre. « Tu penses que mes parents sont tes employés ? YA ! Elles sont où les toilettes ? Je vais te laver la bouche moi, tu verras ! » Je le relâche au même moment et puis je pointe un index accusateur droit sur lui. « Si t’as autant d’argent que tu le dis, pourquoi tu ne t’achèterais pas des bonnes manières. » Savage.
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Mar 11 Juil - 9:35 Citer EditerSupprimer
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Je finis à peine ma phrase que dans un mouvement rapide elle m’attrape le lobe de l’oreille et me le tire vers le bas. Parmi toutes les techniques de défense que j’aurai pu lui faire, je n’arrive pas à en exécuter une qui ne fait pas trop souffrir alors je ne me rends pas et reste dans la douleur sans lui en infliger. Je ne comprends pas son geste – j’ai vraiment fait de mon mieux pour mettre les formes, mais un fait est un fait !
« Aah, lâche-moi ! C’est mieux de parler non ? »
Ce n’est pas parce que je suis un homme, ou parce que je ne me rends pas, que ça ne me fait pas mal. Dans toute ma vie, on avait rarement tiré mes oreilles. Je m’étais battu plusieurs fois sans même être touché mais c’était un combat, avec des hommes. Je ne frappe jamais les filles – au pire, je leur fais une prise indolore pour les maîtriser, mais dans ces circonstances, il n’y en a que des douloureuses. Elle passe son bras autour de mon cou et je suis forcé de me courber pour ressentir moins la douleur – mais je la ressens toujours – et je continue d’attendre n’importe quelle explication de sa violence. Je n’ai jamais parlé de sa valeur à elle mais de celle de sa classe sociale, alors ce n’est pas une raison pour me frapper comme ça.
J’hésite quelques secondes pour me baisser encore plus et la faire basculer en avant pour la maîtriser, mais quand je m’apprête à faire ça, elle se remet à parler et je l’écoute sans bouger. Je ne sais pas trop ce qu’elle entend pas me laver la bouche. Si ce qu’elle entend ne lui plaît pas, peut-être qu’elle devrait se laver les oreilles plutôt que de nettoyer ma bouche… enfin, bon, si je dis ça, ça risque d’empirer ma situation. Sans parler de tous les regards sur moi. Elle a quand même de la chance – et je suppose qu’elle le sait – d’être une fille parce que si c’était un homme, je n’aurais pas hésité une seule seconde pour la balancer au sol et lui faire regretter ses gestes.
Elle me relâche finalement et quand je relève mon dos et fais tourner ma nuque pour la débloquer après la souffrance qu’elle a ressentie, je vois un doigt pointé droit vers mon visage. Je rigole doucement en entendant l’expression « s’acheter des bonnes manières » mais je réalise ensuite que ce n’est peut-être pas une situation où je devrais rire. Je cache alors immédiatement mon sourire et je lui attrape les deux bras, afin de faire non-seulement baisser son doigt, mais aussi d’éviter qu’elle ne se remette à bouger contre moi. Je ne prévoie pas d’être vexant mais même lorsque je fais de mon mieux pour ne pas l’être, je finis par attirer ses foudres, alors il vaut mieux être prudent. Je l’observe droit dans les yeux en maintenant ses bras vers le sol.
« Je n’ai jamais parlé de ta valeur, comment veux-tu que je connaisse ta valeur ? Si j’avais jugé que tu étais en-dessous de moi, je n’aurai même pas pris la peine de t’expliquer pourquoi il ne vaut mieux rien attendre de moi et je serai parti tellement vite que tu ne m’aurais même pas vu sur le chemin du retour. Je parle de ton argent, c’est quand même pas si dur à admettre ; tu as moins d’argent que moi, c’est tout. C’est un fait et je t’exprime simplement mon intention, niveau bonnes manières, c’est toujours mieux que te fuir ou te mentir. »
Non seulement je ne comprends pas sa sensibilité sur le sujet mais ce qui m’échappe encore plus, c’est pourquoi elle insiste tant pour que je change d’avis. Ce n’est peut-être pas ce qu’elle fait mais quelque part, c’est l’impression que j’ai et je ne comprends pas – alors que j’ai été dur avec elle, justement, est-ce que ce ne serait pas mieux pour elle de partir et de me laisser tomber, moi, le vieux riche arrogant ? Pourquoi à a place elle perd son temps et son énergie à essayer de gagner mon respect ? À sa place, ce n’est pas ce que j’aurais fait.
« Aah, lâche-moi ! C’est mieux de parler non ? »
Ce n’est pas parce que je suis un homme, ou parce que je ne me rends pas, que ça ne me fait pas mal. Dans toute ma vie, on avait rarement tiré mes oreilles. Je m’étais battu plusieurs fois sans même être touché mais c’était un combat, avec des hommes. Je ne frappe jamais les filles – au pire, je leur fais une prise indolore pour les maîtriser, mais dans ces circonstances, il n’y en a que des douloureuses. Elle passe son bras autour de mon cou et je suis forcé de me courber pour ressentir moins la douleur – mais je la ressens toujours – et je continue d’attendre n’importe quelle explication de sa violence. Je n’ai jamais parlé de sa valeur à elle mais de celle de sa classe sociale, alors ce n’est pas une raison pour me frapper comme ça.
J’hésite quelques secondes pour me baisser encore plus et la faire basculer en avant pour la maîtriser, mais quand je m’apprête à faire ça, elle se remet à parler et je l’écoute sans bouger. Je ne sais pas trop ce qu’elle entend pas me laver la bouche. Si ce qu’elle entend ne lui plaît pas, peut-être qu’elle devrait se laver les oreilles plutôt que de nettoyer ma bouche… enfin, bon, si je dis ça, ça risque d’empirer ma situation. Sans parler de tous les regards sur moi. Elle a quand même de la chance – et je suppose qu’elle le sait – d’être une fille parce que si c’était un homme, je n’aurais pas hésité une seule seconde pour la balancer au sol et lui faire regretter ses gestes.
Elle me relâche finalement et quand je relève mon dos et fais tourner ma nuque pour la débloquer après la souffrance qu’elle a ressentie, je vois un doigt pointé droit vers mon visage. Je rigole doucement en entendant l’expression « s’acheter des bonnes manières » mais je réalise ensuite que ce n’est peut-être pas une situation où je devrais rire. Je cache alors immédiatement mon sourire et je lui attrape les deux bras, afin de faire non-seulement baisser son doigt, mais aussi d’éviter qu’elle ne se remette à bouger contre moi. Je ne prévoie pas d’être vexant mais même lorsque je fais de mon mieux pour ne pas l’être, je finis par attirer ses foudres, alors il vaut mieux être prudent. Je l’observe droit dans les yeux en maintenant ses bras vers le sol.
« Je n’ai jamais parlé de ta valeur, comment veux-tu que je connaisse ta valeur ? Si j’avais jugé que tu étais en-dessous de moi, je n’aurai même pas pris la peine de t’expliquer pourquoi il ne vaut mieux rien attendre de moi et je serai parti tellement vite que tu ne m’aurais même pas vu sur le chemin du retour. Je parle de ton argent, c’est quand même pas si dur à admettre ; tu as moins d’argent que moi, c’est tout. C’est un fait et je t’exprime simplement mon intention, niveau bonnes manières, c’est toujours mieux que te fuir ou te mentir. »
Non seulement je ne comprends pas sa sensibilité sur le sujet mais ce qui m’échappe encore plus, c’est pourquoi elle insiste tant pour que je change d’avis. Ce n’est peut-être pas ce qu’elle fait mais quelque part, c’est l’impression que j’ai et je ne comprends pas – alors que j’ai été dur avec elle, justement, est-ce que ce ne serait pas mieux pour elle de partir et de me laisser tomber, moi, le vieux riche arrogant ? Pourquoi à a place elle perd son temps et son énergie à essayer de gagner mon respect ? À sa place, ce n’est pas ce que j’aurais fait.
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Mar 8 Aoû - 0:19 Citer EditerSupprimer
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Exit l’entraînement de Taekwondo. Je sais bien que c’est pas le genre de la maison d’utiliser les arts martiaux pour attaquer les autres, mon professeur m’en ferait voir de toutes les couleurs s’il savait que j’utilisais de mes capacités pour me défendre et encore pire, pour attaquer. A ce niveau-là, ça ne relève plus d’une technique de combat, j’ai plutôt l’impression de voir ressortir toutes mes pulsions de petite sœur. Celles-là même que j’utilise quand je dois m’attaquer à l’un de mes grands frères et que je sais que si je leur laisse un petit filet de lumière, ils se rueront dans les brancards vers la sortie (et reprendront le dessus.) Alors je tire sur son oreille et je le tiens par le cou parce que même si c’est ridicule, c’est comme ça que je fonctionne et que contrairement à lui, j’en ai rien à faire des gens qui nous regardent et qui nous fixent. Ma réputation elle est déjà faite, c’est pas quelque chose qui va étonner les gens de savoir que j’ai jeté mon dévolu sur un crétin sans nom. « C’est parce que tu as trop parlé qu’on en est là, tu es sûr de vouloir continuer ? » Je le toise un peu puis me sent basculer vers l’avant, mes bras rapidement immobilisés de chaque côté par sa force. Je me débats mais j’ai beau briller par ma fougue et ma violence, j’admets volontiers que je ne fais pas le poids face à lui, je suis réaliste (quoi que jamais défaitiste.) « J’ai moins d’argent que toi, et alors ? Il ne te suffit pas de le savoir, il faut en plus que tu le fasses remarquer ? C’est de l’arrogance pure et si tu ne te rends pas compte à quel point c’est déplacé et à quel point ça biaise ton jugement sur les autres, alors tu m’en vois totalement désolée pour toi. » Je gigote entre ses mains mais je me retrouve saucissonnée et je grince des dents en l’incitant à me lâcher. « Enlève tes mains de là ! » Je réitère mes tentatives d’échappées. « Et pourquoi tu ne devrais pas traîner avec des gens qui ont moins d’argent que toi ? Si on part de ce principe, les gens qui ont plus d’argent que toi ne devraient pas non plus traîner avec toi ! Et si toi tu repousses ceux qui ont moins d’argent que toi… il ne reste que toi. » Je pousse la réflexion en arquant d’un sourcil et puis je continue. « Tu n’as pas d’amis ? » C’est cash mais s’il veut de l’honnêteté, il va en avoir. Ca me fend un peu le cœur de devoir admettre le bout de mon raisonnement mais ça ne doit pas être totalement faux.
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Re: projet bonnes manières ☾ ft. lim ji hwan | Mar 8 Aoû - 11:38 Citer EditerSupprimer
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Lee Mi Ran & Lim Ji Hwan
Je continue de la tenir pour ne pas qu’elle essaie de me frapper de nouveau, en faisant en sorte que ce soit le moins douloureux pour elle. Plus elle se débat, plus ça devrait lui tirer sur les bras mais ce n’est pas moi qui la force à bouger ainsi, alors ce n’est pas de ma faute. J’écoute calmement toutes ses paroles. On m’a traité plusieurs fois d’arrogant et je sais parfaitement que je le suis, alors je ne peux pas nier ; je suis comme ça. C’est sa dernière question qui provoque un léger sourire. Ce n’est pas la première fois qu’on me pose cette question, directement ou pas.
« Ça dépend ce que tu nommes ami – enfin, non, peu importe quel sens tu donnes à ce mot, oui, j’en ai. Autant pour l’intérêt que simplement par amitié. »
Je n’en ai qu’un ou deux avec qui je traîne par pure amitié, mais j’en ai. Je suis peut-être arrogant avec les plus pauvres que moi mais je ne suis pas non plus enfoiré, peu importe l’impression que j’essaie de donner. Mon ami le plus proche est, certes, riche, mais c’est tout mon opposé en dehors de ça, par exemple.
« Écoute, je suis vraiment désolé si je t’ai vexée en disant ça, mais je préfère te le dire directement plutôt que te fuir à chaque fois que je te vois. Je ne suis pas lâche et je préfère t’affronter directement – même si ça attire des regards. Maintenant, je pense que si ça t’indigne tant que ça, ce serait peut-être mieux que tu te contentes de l’exprimer avec des mots, sinon je ne te lâcherai pas. Je n’attaque pas les filles alors je ne te ferai pas de mal, mais je peux te maîtriser ainsi pendant des heures jusqu’à ce que ça t’épuise. »
Elle a l’air d’une fille vraiment sympathique, en dehors du fait qu’elle ne soit pas à ma hauteur sociale. Elle non plus, elle n’est pas lâche, elle m’affronte même si elle sait que niveau force, elle ne peut pas m’égaler. Elle dit ce qu’elle pense même si elle doit m’insulter pour ça et elle sait se défendre. Je pourrais réellement m’entendre bien avec elle et je trouve moi-même dommage de devoir m’en empêcher, mais je traîne avec de plus en plus de gens socialement moins bien établis et si j’en rajoute encore une à ma liste, je crains que ça atteigne les oreilles de mon père – même si cette crainte est lâche, quelque part.
« Ne me force pas à me répéter une nouvelle fois. Je n’ai rien contre toi particulièrement. »
Je ne veux pas du tout la froisser alors je préfère me justifier. Je n’ai rien à gagner en la cassant à cause de sa place sociale et, en plus, même si j’ai essayé, j’ai bien compris que ce n’est pas en faisant ça que j’arriverai à lui faire accepter ma pensée, au contraire. Plus je la rabaisse par rapport à ça pour qu’elle me trouve suffisamment connard pour oublier son idée de base, plus j’ai l’impression qu’elle s’accroche pour me faire retirer de tels mots. C’est assez unique comme façon de réagir. Je n’ai pas rencontré beaucoup de filles pauvres ou riches qui avaient suffisamment de courage pour affronter ainsi. Si physiquement, elle manquait de force pour m’affronter, verbalement, elle m’égalait facilement. Il ne valait mieux pas qu’on se lance dans un réel combat verbal parce que ça risquait de dépasser les limites du raisonnable.
« Ça dépend ce que tu nommes ami – enfin, non, peu importe quel sens tu donnes à ce mot, oui, j’en ai. Autant pour l’intérêt que simplement par amitié. »
Je n’en ai qu’un ou deux avec qui je traîne par pure amitié, mais j’en ai. Je suis peut-être arrogant avec les plus pauvres que moi mais je ne suis pas non plus enfoiré, peu importe l’impression que j’essaie de donner. Mon ami le plus proche est, certes, riche, mais c’est tout mon opposé en dehors de ça, par exemple.
« Écoute, je suis vraiment désolé si je t’ai vexée en disant ça, mais je préfère te le dire directement plutôt que te fuir à chaque fois que je te vois. Je ne suis pas lâche et je préfère t’affronter directement – même si ça attire des regards. Maintenant, je pense que si ça t’indigne tant que ça, ce serait peut-être mieux que tu te contentes de l’exprimer avec des mots, sinon je ne te lâcherai pas. Je n’attaque pas les filles alors je ne te ferai pas de mal, mais je peux te maîtriser ainsi pendant des heures jusqu’à ce que ça t’épuise. »
Elle a l’air d’une fille vraiment sympathique, en dehors du fait qu’elle ne soit pas à ma hauteur sociale. Elle non plus, elle n’est pas lâche, elle m’affronte même si elle sait que niveau force, elle ne peut pas m’égaler. Elle dit ce qu’elle pense même si elle doit m’insulter pour ça et elle sait se défendre. Je pourrais réellement m’entendre bien avec elle et je trouve moi-même dommage de devoir m’en empêcher, mais je traîne avec de plus en plus de gens socialement moins bien établis et si j’en rajoute encore une à ma liste, je crains que ça atteigne les oreilles de mon père – même si cette crainte est lâche, quelque part.
« Ne me force pas à me répéter une nouvelle fois. Je n’ai rien contre toi particulièrement. »
Je ne veux pas du tout la froisser alors je préfère me justifier. Je n’ai rien à gagner en la cassant à cause de sa place sociale et, en plus, même si j’ai essayé, j’ai bien compris que ce n’est pas en faisant ça que j’arriverai à lui faire accepter ma pensée, au contraire. Plus je la rabaisse par rapport à ça pour qu’elle me trouve suffisamment connard pour oublier son idée de base, plus j’ai l’impression qu’elle s’accroche pour me faire retirer de tels mots. C’est assez unique comme façon de réagir. Je n’ai pas rencontré beaucoup de filles pauvres ou riches qui avaient suffisamment de courage pour affronter ainsi. Si physiquement, elle manquait de force pour m’affronter, verbalement, elle m’égalait facilement. Il ne valait mieux pas qu’on se lance dans un réel combat verbal parce que ça risquait de dépasser les limites du raisonnable.
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