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Leave me alone ft. Park Miu
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Leave me alone ft. Park Miu | Jeu 6 Juil - 18:33 Citer EditerSupprimer
Leave me alone
Park Miu & Lim Ji Hwan
La chaleur est étouffante, méritante de la saison. Impossible de rester à l’intérieur sous cette température, à moins qu’il y est de la climatisation, mais ce sera dommage de gaspiller le beau temps en restant enfermé. Dès qu’il fait chaud, j’aime être au bord de la piscine du dortoir, l’air frais près de l’eau me rafraîchissant, en train de lire un livre écrit pas un PDG coréen sur les finances. Sûrement pas la lecture la plus philosophique ou intéressante, mais ça apprend toujours des choses. Je profite qu’il n’y ai personne ici, parce que plus le soleil sera chaud dans le ciel, plus les sango viendront ici pour se baigner. À ce moment-là, il vaudra mieux pour moi de rentrer parce que la lecture ne sera plus possible dans ces circonstances. Surtout si j’y croise Jae Sang, qui serait sans aucun doute le premier idiot à venir ici afin de draguer les minettes qui arriveront.
Le silence est total. Peut-être que j’aurais même dû me prendre un jus à boire avant de m’installer, mais je ne me sens pas capable de me lever de ma chaise longue brûlante. D’autant plus qu’à coup sûr, si je pars cinq minutes, quand je reviendrai il y aura dix personnes ici et je regretterai de ne pas avoir profité de mes dernières minutes de paix avant qu’ils n’arrivent. Cela dit, le livre que je lis est bien moins intéressant que prévu, je m’en lasse vite. Je sors mon téléphone afin de visionner les dernières nouvelles. Je pourrais poster une photo de moi devant la piscine pour rendre vers les envieux, mais je préfère attendre d’être en Malaisie pour faire ça.
Le silence est total. Peut-être que j’aurais même dû me prendre un jus à boire avant de m’installer, mais je ne me sens pas capable de me lever de ma chaise longue brûlante. D’autant plus qu’à coup sûr, si je pars cinq minutes, quand je reviendrai il y aura dix personnes ici et je regretterai de ne pas avoir profité de mes dernières minutes de paix avant qu’ils n’arrivent. Cela dit, le livre que je lis est bien moins intéressant que prévu, je m’en lasse vite. Je sors mon téléphone afin de visionner les dernières nouvelles. Je pourrais poster une photo de moi devant la piscine pour rendre vers les envieux, mais je préfère attendre d’être en Malaisie pour faire ça.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Jeu 6 Juil - 22:05 Citer EditerSupprimer
Leave me alone
ji hwan ♡ miu
J’assume pas la veille d’être rentrée trop tard et j’assume encore moins la demi-journée de travail qui m’a obligée à me lever tôt, beaucoup trop tôt pour être décent. Quand je rentre, le soleil n’est pas encore à son zénith et pour une fois, je peux dire que mon insomnie ne me pose que très peu de problème. Je tombe sur mon lit comme une feuille et je me réveille quelques deux heures plus tard par les cris de ma dorm-mate qui vient de se manger une étoile dans la tronche. Je leur avais dit que ces trucs là ça tenait pas de ouf mais on n’avait pas voulu m’écouter. Je savais bien qu’une pluie d’étoile phosphorescente finirait par s’abattre ! Bon mais elle gère la situation. Et moi du coup j’ai meilleure mine.
Je file au salon dans mes petites tenues estivales, une paire de lunettes sur le bout du nez et les lèvres élégamment rosies. J’ai la tête qui cherche dans le frigo pour un jus bien frais. Je crois que la clim a un problème dans ma chambre, faudra que j’en parle à Min Soo ou bien à Mo Yeon. Je voudrais pas cuire comme un petit poulet sous les fortes chaleurs qui s’annoncent cette semaine. Et maintenant que je me suis inscrite pour ce voyage pro-sango en Malaisie, il est hors de question que je clamse avant d’avoir vu la dorsale d’un dauphin ! Surtout que j’ai craqué sur ce petit bikini noir et ça m’a bien coûté une bonne partie de ma paye totale de la semaine !
Je pensais retourner à ma chambre et me glisser devant une série avant de peut-être profiter de la piscine une fois que le rush de l’après-midi ce serait un peu calmé. Je suis pas spécialement fan des effusions de cris de joie, quand je me baigne j’aime bien y aller à mon rythme et pas me faire engloutir sous l’eau par un crétin qui m’y balance sans prévenir (alors que ce crétin ça peut tout aussi bien être moi mais voyez comme je suis contradictoire, je suis totalement le type à faire à autrui ce que je voudrais pas qu’on me fasse.) Sauf que mes plans sont déjoués dès l’instant où je repère quelqu’un sur la terrasse du jardin. Pas croyable ! je dois cligner des yeux deux fois pour me faire à l’idée et me résoudre au constat que, pas de doute, c’est bien Ji Hwan qui traîne sa nonchalance sous le soleil tapant de midi.
Je glisse dehors à pas de loup et saisit d’une main le livre qu’il feuilletait il y a deux minutes. « On se cache pour lire des romans d’ado ou des histoires érotiques en été, pas pour feuilleter des pavés mortels sur la finance. Si c’est vraiment ça qui t’excite, va falloir que je revois mes techniques d’approche… ou alors on gagnerait du temps et tu me donnerais un ou deux cours particuliers ? » J’y vais cash et je laisse papillonner mes longs cils pour ne rien cacher de mes intentions. Difficile de savoir si je blague ou si je suis complètement sérieuse. Ce qui est certain c’est que pour une fois que je l’ai rien que pour moi, je ne vais pas lui laisser l’opportunité de se défiler à son aise.
Je file au salon dans mes petites tenues estivales, une paire de lunettes sur le bout du nez et les lèvres élégamment rosies. J’ai la tête qui cherche dans le frigo pour un jus bien frais. Je crois que la clim a un problème dans ma chambre, faudra que j’en parle à Min Soo ou bien à Mo Yeon. Je voudrais pas cuire comme un petit poulet sous les fortes chaleurs qui s’annoncent cette semaine. Et maintenant que je me suis inscrite pour ce voyage pro-sango en Malaisie, il est hors de question que je clamse avant d’avoir vu la dorsale d’un dauphin ! Surtout que j’ai craqué sur ce petit bikini noir et ça m’a bien coûté une bonne partie de ma paye totale de la semaine !
Je pensais retourner à ma chambre et me glisser devant une série avant de peut-être profiter de la piscine une fois que le rush de l’après-midi ce serait un peu calmé. Je suis pas spécialement fan des effusions de cris de joie, quand je me baigne j’aime bien y aller à mon rythme et pas me faire engloutir sous l’eau par un crétin qui m’y balance sans prévenir (alors que ce crétin ça peut tout aussi bien être moi mais voyez comme je suis contradictoire, je suis totalement le type à faire à autrui ce que je voudrais pas qu’on me fasse.) Sauf que mes plans sont déjoués dès l’instant où je repère quelqu’un sur la terrasse du jardin. Pas croyable ! je dois cligner des yeux deux fois pour me faire à l’idée et me résoudre au constat que, pas de doute, c’est bien Ji Hwan qui traîne sa nonchalance sous le soleil tapant de midi.
Je glisse dehors à pas de loup et saisit d’une main le livre qu’il feuilletait il y a deux minutes. « On se cache pour lire des romans d’ado ou des histoires érotiques en été, pas pour feuilleter des pavés mortels sur la finance. Si c’est vraiment ça qui t’excite, va falloir que je revois mes techniques d’approche… ou alors on gagnerait du temps et tu me donnerais un ou deux cours particuliers ? » J’y vais cash et je laisse papillonner mes longs cils pour ne rien cacher de mes intentions. Difficile de savoir si je blague ou si je suis complètement sérieuse. Ce qui est certain c’est que pour une fois que je l’ai rien que pour moi, je ne vais pas lui laisser l’opportunité de se défiler à son aise.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Jeu 6 Juil - 22:25 Citer EditerSupprimer
Leave me alone
Park Miu & Lim Ji Hwan
Je me remets à la lecture de mon livre, que j’avais délaissé quelques minutes afin de me vider un peu l’esprit. J’aime la finance, c’est vrai mais je n’aurais peut-être pas dû acheter ça, franchement, ça m’emballe pas. Je n’accroche pas du tout – non seulement, je ressens bien que l’écrivain est un homme d’affaire qui n’a pas fait des études littéraires pour rédiger, mais en plus il ne traite pas un sujet si intéressant que ça. Mais bon, il faut dire que je n’avais rien trouvé d’autres et que lire sur des professionnels en la matière, ça aide toujours quand on est un peu novice.
Je crois quelques secondes que mon livre me glisse soudainement des mains mais en réalité, je vois d’autres mains le tenir et j’aperçois ensuite le visage de la coupable. C’est comme si le cauchemar devient réalité lorsque je la reconnais ; je m’étais imaginé que Jae Sang, cet imbécile, vienne perturber mon repos, mais finalement, c’est pire. Park Miu. Miu. Celle que je ne veux surtout pas voir mais qui prend un plaisir à venir me voir pour me torturer. Mais il ne faut surtout pas que je montre combien la voir ici, maintenant, m’agace ni combien, quelque part, je suis content de voir son visage. Elle me sermonne presque pour ne pas lire des romans d’adolescente et semble croire que ce genre de choses m’excite. Elle n’est vraiment pas gênée de me parler de ce genre de choses en sachant ce que je ressens pour elle. Si encore elle ne m’avais pas acceptée, si encore elle ne jouait pas avec moi, sa question aurait pu me plaire. Or là, je sais à quel point ce n’est pas sérieux. Je sais que si elle dit ça, c’est juste pour me pousser à bout. Mais malgré moi, j’y crois et ça m’énerve.
Je voulais juste me reposer au soleil, mais je finis agacé ici. Finalement, j’aurais dû aller chercher ce jus pour qu’elle ne me voit pas et passe son chemin.
« Laisse tomber l’idée et laisse-moi tranquille. Je n’ai pas envie de te voir. »
Mensonge.
Le plus énervant dans l’histoire, c’est que je me mente à moi-même. Après toutes ces années, s’il y a bien une personne que j’aimerais voir tout le temps, c’est elle. Mais j’ai bien compris que même si mes sentiments sont sérieux, les siens ne le sont pas. Elle s’amuse juste avec moi et si je lui montre que ça marche, ce sera pire. Je n’ai même pas le droit de céder et je n’arrive pas à la rejeter complètement non plus. Je suis sans aucun doute dans la pire des situations.
« Rends moi mon livre. »
Je tends la main pour le récupérer. J’aurais pu le lui arracher comme elle me l’a fait mais je souhaite éviter tout contact avec elle, avec sa main, avec sa peau. Si je trouvais mon livre ennuyant à mourir jusqu’à maintenant, je donnerais tout pour continuer à le lire et oublier sa rencontre. J’ose finalement lever les yeux pour affronter son regard mais je regrette immédiatement. C’était trop audacieux de ma part, je n’aurais pas dû. Son regard est aussi provocateur que ses propos et je n’ai pas besoin d’être provoqué, c’est déjà assez pénible comme ça. Je n’arrive pas à croire que le violent Lim Ji Hwan, le redouté Lim Ji Hwan ne soit même pas capable d’oublier son premier amour.
Je crois quelques secondes que mon livre me glisse soudainement des mains mais en réalité, je vois d’autres mains le tenir et j’aperçois ensuite le visage de la coupable. C’est comme si le cauchemar devient réalité lorsque je la reconnais ; je m’étais imaginé que Jae Sang, cet imbécile, vienne perturber mon repos, mais finalement, c’est pire. Park Miu. Miu. Celle que je ne veux surtout pas voir mais qui prend un plaisir à venir me voir pour me torturer. Mais il ne faut surtout pas que je montre combien la voir ici, maintenant, m’agace ni combien, quelque part, je suis content de voir son visage. Elle me sermonne presque pour ne pas lire des romans d’adolescente et semble croire que ce genre de choses m’excite. Elle n’est vraiment pas gênée de me parler de ce genre de choses en sachant ce que je ressens pour elle. Si encore elle ne m’avais pas acceptée, si encore elle ne jouait pas avec moi, sa question aurait pu me plaire. Or là, je sais à quel point ce n’est pas sérieux. Je sais que si elle dit ça, c’est juste pour me pousser à bout. Mais malgré moi, j’y crois et ça m’énerve.
Je voulais juste me reposer au soleil, mais je finis agacé ici. Finalement, j’aurais dû aller chercher ce jus pour qu’elle ne me voit pas et passe son chemin.
« Laisse tomber l’idée et laisse-moi tranquille. Je n’ai pas envie de te voir. »
Mensonge.
Le plus énervant dans l’histoire, c’est que je me mente à moi-même. Après toutes ces années, s’il y a bien une personne que j’aimerais voir tout le temps, c’est elle. Mais j’ai bien compris que même si mes sentiments sont sérieux, les siens ne le sont pas. Elle s’amuse juste avec moi et si je lui montre que ça marche, ce sera pire. Je n’ai même pas le droit de céder et je n’arrive pas à la rejeter complètement non plus. Je suis sans aucun doute dans la pire des situations.
« Rends moi mon livre. »
Je tends la main pour le récupérer. J’aurais pu le lui arracher comme elle me l’a fait mais je souhaite éviter tout contact avec elle, avec sa main, avec sa peau. Si je trouvais mon livre ennuyant à mourir jusqu’à maintenant, je donnerais tout pour continuer à le lire et oublier sa rencontre. J’ose finalement lever les yeux pour affronter son regard mais je regrette immédiatement. C’était trop audacieux de ma part, je n’aurais pas dû. Son regard est aussi provocateur que ses propos et je n’ai pas besoin d’être provoqué, c’est déjà assez pénible comme ça. Je n’arrive pas à croire que le violent Lim Ji Hwan, le redouté Lim Ji Hwan ne soit même pas capable d’oublier son premier amour.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Sam 8 Juil - 12:26 Citer EditerSupprimer
Leave me alone
ji hwan ♡ miu
Je retiens le livre sans céder à sa demande. Quoi qu’il essaye de se montrer poli et mesuré, je ne doute pas une seule seconde qu’il puisse perdre patience et enfin abandonner son image de bon garçon docile et d’une superficialité creuse et exemplaire. C’est d’ailleurs d’un contraste saisissant entre sa fausse courtoisie qui n’a de soignée que la forme : me demandant de partir, m’implorant presque de le laisser filer cette fois. « Qu’est-ce que je disais, ce genre de bouquin ça te rend grognon ! Une chance que ce visage un peu perdu te rende si mignon… t’as vraiment aucune considération pour moi, hein ? » Je me fends d’un sourire un peu fourbe alors que je mordille sur ma lèvre inférieure sans trop m’en rendre compte – ou alors c’est ce que je voudrais faire croire tandis que je ne laisse vraiment rien de mon comportement au hasard. Je crois que me placer en la position de la victime est de loin ma plus grande réussite face à lui, donnant presque l’impression que je me moque de ses sentiments comme il a tant l’impression de le croire. Quant à moi, je me dis que son égo est si fort qu’il ne prend pas la peine de comprendre et qu’il ne cherche même pas à réfléchir. Répondre à des sentiments que je ne partage pas, voilà ce que je trouverais véritablement cruel. M’enfermer dans une relation à laquelle je ne crois pas le serait tout autant. Rien de tout ça ne veut dire que je ne tiens pas à lui. Que je n’en veux pas. Que je ne l’aime pas et que je ne le désire pas. Il me faisait craquer quand j’étais gamine et je ne pense pas qu’aujourd’hui mon regard sur lui ait changé. Il a mûri, c’est certain. Mais je n’irais pas m’embêter à tourner autour de quelqu’un qui ne fait ni chaud, ni froid. Ca le frustre de ne pas me posséder mais moi, ça me frustre de ne plus susciter en lui qu’une vague envie de fuite vers l’avant. Je voudrais qu’il soit un homme et qu’il me le montre. Mais il a encore tellement de réserve pour ça. Une réserve qui ne concerne que moi et si je n’arrive pas à me rendre plus intéressante à ses yeux qu’un vulgaire manuel de finances, alors j’ai de quoi m’inquiéter pour mes charmes. Je refuse qu’il ne me porte plus aucune attention. Je pourrais dire ce que je veux, j’en ai besoin et j’ai autrement besoin de lui qu’en simple camarade de fraternité, une « amie d’enfance » qui aurait gardé la forme gamine de ses huit ans ou que sais-je encore, une autre connerie du genre.
Je lui adresse un regard l’air de n’y rien comprendre et penche doucement la tête sur le côté comme si je réfléchissais longuement à quelque chose. « Quelqu’un a dit que j’étais venue te voir ? Je venais seulement me balader, prendre la température et profiter un peu du soleil et du calme, le temps que ça dure. » Je feins une innocence touchante quoi que, rien de ce que je dise ne doive le faire tomber dans le panneau.
Tour à tour je le regarde et puis je regarde son livre. La main qu’il me tend l’incite à le lui rendre mais je suis d’humeur joueuse et je n’ai pas envie que la partie se termine si vite. Je lui adresse un sourire tendre, un sourire de gamine qui bafoue encore une fois les règles de la décence. « Tu le veux ? Viens le chercher. » Je n’ai pas l’intention de lui rendre la tâche trop compliqué, rien que de cacher le livre derrière mon dos suffit à me satisfaire. Et s’il ne veut pas bouger, alors ce sera à moi de faire en sorte qu’il fasse un pas en avant. Qu’est-ce que je pourrais bien faire d’un livre de finances de toute façon ?
Je lui adresse un regard l’air de n’y rien comprendre et penche doucement la tête sur le côté comme si je réfléchissais longuement à quelque chose. « Quelqu’un a dit que j’étais venue te voir ? Je venais seulement me balader, prendre la température et profiter un peu du soleil et du calme, le temps que ça dure. » Je feins une innocence touchante quoi que, rien de ce que je dise ne doive le faire tomber dans le panneau.
Tour à tour je le regarde et puis je regarde son livre. La main qu’il me tend l’incite à le lui rendre mais je suis d’humeur joueuse et je n’ai pas envie que la partie se termine si vite. Je lui adresse un sourire tendre, un sourire de gamine qui bafoue encore une fois les règles de la décence. « Tu le veux ? Viens le chercher. » Je n’ai pas l’intention de lui rendre la tâche trop compliqué, rien que de cacher le livre derrière mon dos suffit à me satisfaire. Et s’il ne veut pas bouger, alors ce sera à moi de faire en sorte qu’il fasse un pas en avant. Qu’est-ce que je pourrais bien faire d’un livre de finances de toute façon ?
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Sam 8 Juil - 14:11 Citer EditerSupprimer
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Park Miu & Lim Ji Hwan
Je l’observe silencieusement et je finis par détourner le regard sur le livre dans ses mains, non pas parce qu’il me manque réellement mais surtout parce que je ne peux pas fixer ses yeux remplis de sournoiserie mais feignant l’innocence. J’ignore si elle joue le jeu de la sainte parce qu’elle me prend pour un imbécile qui tomberait dans le panneau, ou si c’est parce qu’elle trouve ça plus amusant, mais dans les deux cas je ne tolère pas ça. Je ne suis pas un jouet ; on ne me prend pas quand on veut s’occuper pour me jeter plus tard, quand quelque chose de mieux apparaît. J’ai encore de la fierté et je refuse de me faire traiter ainsi – mais la raison pour laquelle je continue d’apprécier ses flirts alors qu’ils m’énervent tout autant m’échappe totalement. Je lui demande de ne pas être contradictoire et de, soit me jeter totalement, soit me prendre totalement mais de mon côté, je ne suis pas clair non plus. Je l’envoie balader mais je ne la fuis pas non plus. J’attends qu’elle s’en aille d’elle-même en sachant très bien qu’elle ne le fera pas – et quelque part, peut-être même que ça m’arrange. Bien sûr, elle fait semblant de ne pas être venue pour moi, mais je suis loin d’être dupe. Si elle voulait prendre du temps tranquille, elle se serait assise à côté et n’aurait tout simplement rien dit. Son attitude actuelle n’est pas du tout celle d’une fille qui cherche le calme, comme elle l’affirme.
« Déjà, ce n’est pas le livre qui me rend grognon mais ton attitude et tu sais très bien pourquoi. »
Finalement, je ne résiste pas bien longtemps et mes yeux viennent de nouveau rencontrer les siens, même si je sais que je vais le regretter de suite. J’ai très bien remarqué qu’elle s’est mordue la lèvre et même si j’ai sans doute louché dessus quelques secondes, il vaut mieux que je ne le montre pas plus longtemps.
« Et ne me qualifie pas de mignon quand ça t’arrange. Je ne suis pas imbécile, je vois très bien dans ton jeu et je sais que tu n’es pas là pour le soleil. Le soleil est sur toute la surface de la capitale actuellement, alors si c’est ce que tu recherches, tu n’as aucune raison de te tenir en face de moi, mon livre à la main. »
Tandis qu’elle place mon livre derrière son dos, sans aucun doute pour me faire aller vers elle, elle confirme sa demande par la parole. Je ne comprends ni pourquoi je prendrais la peine, sous cette chaleur, de me lever et de me fatiguer pour récupérer un livre de finances, ni pourquoi elle ne veut pas tout simplement me le rendre. Ce n’est pas du tout le genre de personne qui lirait ça, c’est certain.
Je parviens à maintenir son regard et sans flancher, je lui dis d’un air désinvolte :
« Je ne viendrai pas le chercher. Je suis allongé, au soleil, tranquille, donne-moi une seule bonne raison de me déranger pou un livre. J’en ai des milliers chez moi, et des mieux. »
Si c’était quelqu’un d’autre, la personne aurait laissé tombé et rendu le livre, parce que ce n’est pas amusant de jouer seul. Mais la connaissant, sachant combien elle est têtue et combien, si ça se trouve, mon attitude l’amuse encore plus que si je rentrais dans son jeu, elle n’abandonnera pas comme ça. Pour mon plus grand malheur, ou pour mon plus grand plaisir.
« Déjà, ce n’est pas le livre qui me rend grognon mais ton attitude et tu sais très bien pourquoi. »
Finalement, je ne résiste pas bien longtemps et mes yeux viennent de nouveau rencontrer les siens, même si je sais que je vais le regretter de suite. J’ai très bien remarqué qu’elle s’est mordue la lèvre et même si j’ai sans doute louché dessus quelques secondes, il vaut mieux que je ne le montre pas plus longtemps.
« Et ne me qualifie pas de mignon quand ça t’arrange. Je ne suis pas imbécile, je vois très bien dans ton jeu et je sais que tu n’es pas là pour le soleil. Le soleil est sur toute la surface de la capitale actuellement, alors si c’est ce que tu recherches, tu n’as aucune raison de te tenir en face de moi, mon livre à la main. »
Tandis qu’elle place mon livre derrière son dos, sans aucun doute pour me faire aller vers elle, elle confirme sa demande par la parole. Je ne comprends ni pourquoi je prendrais la peine, sous cette chaleur, de me lever et de me fatiguer pour récupérer un livre de finances, ni pourquoi elle ne veut pas tout simplement me le rendre. Ce n’est pas du tout le genre de personne qui lirait ça, c’est certain.
Je parviens à maintenir son regard et sans flancher, je lui dis d’un air désinvolte :
« Je ne viendrai pas le chercher. Je suis allongé, au soleil, tranquille, donne-moi une seule bonne raison de me déranger pou un livre. J’en ai des milliers chez moi, et des mieux. »
Si c’était quelqu’un d’autre, la personne aurait laissé tombé et rendu le livre, parce que ce n’est pas amusant de jouer seul. Mais la connaissant, sachant combien elle est têtue et combien, si ça se trouve, mon attitude l’amuse encore plus que si je rentrais dans son jeu, elle n’abandonnera pas comme ça. Pour mon plus grand malheur, ou pour mon plus grand plaisir.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Lun 10 Juil - 22:08 Citer EditerSupprimer
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ji hwan ♡ miu
Outre qu’un froid glacial, je n’en attendais pas moins de lui, pas mieux d’ailleurs non plus. Si mon comportement l’agace, il devrait pourtant savoir à quel point le sien ne me rend pas moins irritable. Je refuse de pâtir du puzzle de ses sentiments qu’il n’arrive pas à résoudre seul. Les règles du jeu étaient claires, alors pourquoi s’encombrer du ridicule de l’amour. « Tu as raison. Je sais que ma présence n’aide pas. C’est pas grave. T’as des prédispositions à être ronchon de toute façon, ça m’aurait étonnée de te voir autrement. Et si tu veux mon avis, ça te rend sexy. » Peut-être qu’il préfèrera ça à mignon. Peut-être aussi qu’il n’aurait rien préféré du tout mais je préfère forcer la provocation et entretenir cette franchise qui me vaut autant les bonnes critiques que les mauvaises. « J’ai compris, c’est ton livre. Pas besoin de te comporter comme un enfant capricieux parce qu’il n’a pas tout ce qu’il veut. » Je parle le double-sens, je me fiche pas mal de son livre de finances. Je l’ai jamais étudiée et je m’y intéresse même pas. Mais je suis prête à dire toutes ses vérités à Ji Hwan quand bien même il ne voudrait pas les entendre. Qu’il se comporte comme un gamin pourri-gâté parce que j’ai envie de le lui dire et que ça ne sert à rien de me faire passer pour la méchante : je ne veux pas du tout au rien qu’il me propose. L’abandonner, l’ignorer, ne plus lui parler ne m’intéresse pas. Dans notre égoïsme à tous les deux, nous servons nos propres intérêts et je ne vois pas quel mal il y a dans tout ça. Je souris doucement lorsqu’enfin il me regarde et j’en profite sans doute pour m’attarder sur ma lèvre sur laquelle ma langue glisse lentement. Je préfèrerais me disputer avec Ji Hwan que de le voir m’ignorer mais je crois que ça, il ne le comprend pas.
Sa désinvolture lui donne une prestance et une assurance qu’il n’avait pas jusqu’à maintenant. Toutes les raisons sont bonnes pour qu’il vienne chercher son livre, toutes les raisons sauf celle éventuellement pouvant justifier de son honneur et de son amour-propre. On ne dit pas non pour dire oui ensuite mais il faut bien un gagnant et toujours avec lui vient le perdant. Je m’avance d’un pas seulement, lentement, nonchalamment et je fais mine de réfléchir à ma réponse. « Parce que si je m’en vais avec ton livre il te manquera… ou alors c’est moi qui te manquerais ? » Je plante mon regard dans le sien et j’en profite qu’il ne se défile pas pour continuer sur ma lancée. « Sauf si tu as trouvé mieux. » J’hausse les sourcils, insistante, intéressée par sa réponse. Et naturellement je ne parle pas de son livre.
Sa désinvolture lui donne une prestance et une assurance qu’il n’avait pas jusqu’à maintenant. Toutes les raisons sont bonnes pour qu’il vienne chercher son livre, toutes les raisons sauf celle éventuellement pouvant justifier de son honneur et de son amour-propre. On ne dit pas non pour dire oui ensuite mais il faut bien un gagnant et toujours avec lui vient le perdant. Je m’avance d’un pas seulement, lentement, nonchalamment et je fais mine de réfléchir à ma réponse. « Parce que si je m’en vais avec ton livre il te manquera… ou alors c’est moi qui te manquerais ? » Je plante mon regard dans le sien et j’en profite qu’il ne se défile pas pour continuer sur ma lancée. « Sauf si tu as trouvé mieux. » J’hausse les sourcils, insistante, intéressée par sa réponse. Et naturellement je ne parle pas de son livre.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Mar 11 Juil - 9:52 Citer EditerSupprimer
Leave me alone
Park Miu & Lim Ji Hwan
Je l’observe dans tous ses gestes sans rien répondre, ni lorsqu’elle me qualifie de sexy, ni lorsqu’elle me qualifie d’enfant, encore moins lorsqu’elle dit qu’elle me manquera. Je fais vraiment de mon mieux pour prendre sur moi, pour la regarder droit dans les yeux même lorsqu’elle lèche sa lèvre, même lorsque ses mots et ses regards sont provocateurs. Mais je sais bien que ça ne va pas durer longtemps et j’ai parfaitement conscience qu’au final, elle n’est pas dupe non plus – j’ai beau ne rien dire et tout cacher, elle sait que ce n’est que pour la berner et qu’au final, je n’ai envie que d’une seule chose.
Si j’ai trouvé mieux. J’aimerais bien. Finalement, autant ne pas essayer de l’ignorer. J’ai l’impression que plus je fais ça, plus elle se moque de moi. Je me lève lentement et je me penche vers elle et lui prends le livre des mains. Elle ne se débat pas pour que je le lâche, sûrement parce que ce n’était pas prévu que je prenne l’effort de le faire après avoir refusé catégoriquement de me lever pour le livre. Comme elle s’est avancée avant, nous ne sommes qu’à quelques centimètres l’un de l’autre mais je fais de mon mieux pour ne pas faire quelque chose. Je place mon livre devant ses yeux pour qu’elle le regarde.
« Pourquoi est-ce que tu fais semblant de ne pas savoir les questions à tes réponses. Si tu pensais que j’avais trouvé mieux, tu n’aurais probablement pas perdu ton temps à venir titiller ta proie, non ? Toi, par contre, pourquoi est-ce que tu me laisses pas tout simplement oublier ? Parce que, peu importe combien mon livre est ennuyant, si tu continues de le secouer devant mon nez en me disant de l’attraper, ça me donnera encore plus envie de l’avoir. Et même lorsque que tu penses que je ne ferai rien pour le récupérer, par fierté, tu risques d’être prise de cours comme maintenant. »
Bien entendu, je ne parlais pas du livre. Je me fiche pas mal du livre mais c’était une métaphore, elle l’a parfaitement compris. Je baisse le livre et le jette sur la chaise longue qui m’avait accueilli quelques minutes auparavant et je parviens encore à maintenir son regard. Bien sûr que notre proximité me rend mal à l’aise parce que je suis dans l’incapacité de faire quoi que ce soit, mais simplement pour lui montrer qu’elle ne devrait pas être si confiante. Je peux aussi péter un plomb et faire un acte qu’elle ne prévoit pas.
« Évite de trop me provoquer, Miu, vraiment. Tu vas le regretter à un moment, parce que j’ai beau être renfermé et avoir beaucoup de fierté, je suis quand même un homme et je peux toujours réagir quand tu t’y attends le moins, et dans ce cas-là tu regretteras sûrement, non ? »
Je continue de fixer ses yeux. En fait, je me concentre dessus pour ne pas voir le reste. Il valait mieux pour moi de ne pas voir le reste.
Si j’ai trouvé mieux. J’aimerais bien. Finalement, autant ne pas essayer de l’ignorer. J’ai l’impression que plus je fais ça, plus elle se moque de moi. Je me lève lentement et je me penche vers elle et lui prends le livre des mains. Elle ne se débat pas pour que je le lâche, sûrement parce que ce n’était pas prévu que je prenne l’effort de le faire après avoir refusé catégoriquement de me lever pour le livre. Comme elle s’est avancée avant, nous ne sommes qu’à quelques centimètres l’un de l’autre mais je fais de mon mieux pour ne pas faire quelque chose. Je place mon livre devant ses yeux pour qu’elle le regarde.
« Pourquoi est-ce que tu fais semblant de ne pas savoir les questions à tes réponses. Si tu pensais que j’avais trouvé mieux, tu n’aurais probablement pas perdu ton temps à venir titiller ta proie, non ? Toi, par contre, pourquoi est-ce que tu me laisses pas tout simplement oublier ? Parce que, peu importe combien mon livre est ennuyant, si tu continues de le secouer devant mon nez en me disant de l’attraper, ça me donnera encore plus envie de l’avoir. Et même lorsque que tu penses que je ne ferai rien pour le récupérer, par fierté, tu risques d’être prise de cours comme maintenant. »
Bien entendu, je ne parlais pas du livre. Je me fiche pas mal du livre mais c’était une métaphore, elle l’a parfaitement compris. Je baisse le livre et le jette sur la chaise longue qui m’avait accueilli quelques minutes auparavant et je parviens encore à maintenir son regard. Bien sûr que notre proximité me rend mal à l’aise parce que je suis dans l’incapacité de faire quoi que ce soit, mais simplement pour lui montrer qu’elle ne devrait pas être si confiante. Je peux aussi péter un plomb et faire un acte qu’elle ne prévoit pas.
« Évite de trop me provoquer, Miu, vraiment. Tu vas le regretter à un moment, parce que j’ai beau être renfermé et avoir beaucoup de fierté, je suis quand même un homme et je peux toujours réagir quand tu t’y attends le moins, et dans ce cas-là tu regretteras sûrement, non ? »
Je continue de fixer ses yeux. En fait, je me concentre dessus pour ne pas voir le reste. Il valait mieux pour moi de ne pas voir le reste.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Mer 12 Juil - 11:44 Citer EditerSupprimer
Leave me alone
ji hwan ♡ miu
Je réussis à le faire se lever ? La prouesse m’arrache un rictus au coin des lèvres mais je me garde bien de trop le montrer. Il se penche sur moi de tout son sérieux, il n’a pas du tout l’allure de quelqu’un qui vient de perdre la bataille mais plutôt de celui qui vient de lancer un nouveau round. Encore une fois, son sang-froid me rend admirative. C’est rare d’être aussi combatif, aussi résistant à ne pas faire quelque chose qu’on crèverait de faire. « Alors, j’ai raison, il n’y a personne d’autre. » Le constat me rend étrangement légère. Ji Hwan ne m’appartient pas mais si je le voyais partir vers une autre, je crois bien que le tableau ne me plairait pas. Que je le fasse par pure intérêt, par égoïsme ou par affection profonde, la raison ne devrait pas être importante. En tout cas, elle n’est pas pour moi. Et ça m’agace de l’entendre dans ma tête, répéter en boucle qu’il ne veut pas s’attacher, qu’il ne sait pas s’attacher… quand aujourd’hui c’est moi qu’il essaye d’enchaîner à lui, en passant au-delà des termes du contrat tacite que lui et moi nous avions passé, en nous lançant dans cette aventure un peu folle.
Je soutiens son regard. « Prends-moi de cours. Qu’est-ce qui te retient ? » Il glisse sur ses lèvres et l’ombre d’un sourire teinte les miennes. Je le laisse me prendre le livre des mains, je le retiens à peine, juste assez pour qu’il ne s’éloigne pas trop de moi, pour que la synergie de nos deux corps proches opère. Son œil s’assombrit, j’y vois le spectre des démons qu’il craint le plus y faire une apparition furtive. Il se veut fort mais la mâchoire serrée, je devine qu’il prend sur lui, qu’il retient un million de choses et que ça le déchire de l’intérieur. Doucement, sans faire aucune geste brusque, je lève mon bras et glisse mes doigts contre sa joue, soulignant tendrement la proéminence de sa mâchoire enclenchée. « C’est ce que j’aime chez toi, que tu ne sois pas un gars de prévisible. Et de toi à moi, on sait très bien que tu serais incapable de me faire du mal. » Trop confiante ? Je dis sûrement les mots qu’il veut entendre, qui pourront l’apaiser un peu, le faire se sentir mieux un peu, le déculpabiliser à court terme. Ce n’est pas tellement de la fourberie. Je les utilise dans un contexte particulier pour ne pas perdre l’avantage qu’il grignote sur moi mais, il n’y a rien de ce que je dise que je ne pense pas. Ma franchise fait ma force, si je perdais ça au profit d’une vague technique de manipulation, je ne serais plus moi-même. Je le dis et je le pense, Ji Hwan ne me ferait jamais de mal à moi ; et plutôt que de le craindre, je m’accroche à cette pensée. Parce que si moi je n’y crois pas et si lui n’y croit plus, alors qui y croira ? « Je veux seulement que tu te sentes bien, Ji Hwan. Qu’est-ce que tu veux de plus ? » Je dis son nom dans un souffle, provocatrice à la corde sensible, de ma voix la plus suave. Rien dans ma façon de me comporter ne montre le moindre signe de faiblesse, de peur ou de regret.
Je soutiens son regard. « Prends-moi de cours. Qu’est-ce qui te retient ? » Il glisse sur ses lèvres et l’ombre d’un sourire teinte les miennes. Je le laisse me prendre le livre des mains, je le retiens à peine, juste assez pour qu’il ne s’éloigne pas trop de moi, pour que la synergie de nos deux corps proches opère. Son œil s’assombrit, j’y vois le spectre des démons qu’il craint le plus y faire une apparition furtive. Il se veut fort mais la mâchoire serrée, je devine qu’il prend sur lui, qu’il retient un million de choses et que ça le déchire de l’intérieur. Doucement, sans faire aucune geste brusque, je lève mon bras et glisse mes doigts contre sa joue, soulignant tendrement la proéminence de sa mâchoire enclenchée. « C’est ce que j’aime chez toi, que tu ne sois pas un gars de prévisible. Et de toi à moi, on sait très bien que tu serais incapable de me faire du mal. » Trop confiante ? Je dis sûrement les mots qu’il veut entendre, qui pourront l’apaiser un peu, le faire se sentir mieux un peu, le déculpabiliser à court terme. Ce n’est pas tellement de la fourberie. Je les utilise dans un contexte particulier pour ne pas perdre l’avantage qu’il grignote sur moi mais, il n’y a rien de ce que je dise que je ne pense pas. Ma franchise fait ma force, si je perdais ça au profit d’une vague technique de manipulation, je ne serais plus moi-même. Je le dis et je le pense, Ji Hwan ne me ferait jamais de mal à moi ; et plutôt que de le craindre, je m’accroche à cette pensée. Parce que si moi je n’y crois pas et si lui n’y croit plus, alors qui y croira ? « Je veux seulement que tu te sentes bien, Ji Hwan. Qu’est-ce que tu veux de plus ? » Je dis son nom dans un souffle, provocatrice à la corde sensible, de ma voix la plus suave. Rien dans ma façon de me comporter ne montre le moindre signe de faiblesse, de peur ou de regret.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Mer 12 Juil - 18:44 Citer EditerSupprimer
Leave me alone
Park Miu & Lim Ji Hwan
Je déglutis difficilement en remarquant qu’elle fait tout pour provoquer n’importe quelle réaction osée de ma part, mais je reste silencieux pour ne pas que ma voix tremblante ne le trahisse. Pourtant, j’aurais des milliers de choses à lui répondre.
Qu’est-ce qui me retient de te prendre de court ? Savoir que pour toi, je ne suis rien d’autre qu’un jouet et que, peu importe combien j’apprécie le moment qu’on passerait si je me laissais aller, ça n’ira jamais plus loin et je serai devenu ta peluche.
Si je ne te ferai aucun mal ? Moi-même je ne suis pas certain de ça, moi-même je sais que je peux être violent – sans le vouloir – avec n’importe qui quand mes humeurs prennent le dessus. Qui mieux que moi-même peut savoir si je peux faire du mal aux autres ? Si moi-même je suis certain que je peux te faire du mal, comment est-ce que tu peux affirmer que c’est faux ?
Tu veux que je me sente bien ? Tu te mens à toi-même, tout ce que tu veux c’est jouer avec moi pour te faire du bien à toi. Tu ne veux pas m’accepter mais tu ne me rejettes pas proprement non plus – autrement dit, je suis ton goûter, ta réserve de nourriture et tu fais en sorte que je ne m’enfuie pas pour quand tu voudras te régaler, rien de plus. Et même en sachant, je ne prends pas la peine de m’enfuir justement, alors que j’en aurai eu la possibilité plus d’une fois ; encore maintenant, si je le voulais vraiment, je pourrais partir, te laisser près de la piscine et rentrer dans ma chambre.
D’ailleurs, tu le sais très bien. Tu sais très bien et c’est pour ça que tu t’en amuses autant aussi. Je suis prêt à parier que tu as remarqué que je reste alors que je fais semblant de te rejeter. Tu as très bien remarqué aussi que j’aurais bouger ta main de ma joue mille fois mais que je n’ai rien fait.
Enfin bon. J’aurais tellement à lui dire pour lui montrer à quel point elle a tort, mais je sais que ça ne ferait qu’envenimer les choses. Mais si je reste silencieux, elle va encore plus s’amuser de ça. Elle va encore plus comprendre que je suis en train de cacher ma faiblesse face à elle. De toute façon, elle l’a déjà compris, sûrement. Je ne comprends moi-même pas pourquoi je persiste à essayer de cacher ce que mon expression faciale exprime clairement.
« Arrête toi maintenant, Miu. Tu vas vraiment regretter quand ce sera trop tard. »
Mon regard est toujours bien fixé sur ses yeux, extrêmement concentré sur eux d’ailleurs pour éviter de regarder ailleurs. Je crois que je n’ai jamais regardé ses yeux avec autant d’insistance mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour fuir la situation, sans trop le montrer. En même temps, elle ne se rend réellement pas compte du danger que je peux être. Ce n’est pas parce que je n’ai jamais frappé violemment par erreur que ça n’arrivera jamais – rien qu’avec les mots, rien qu’avec les regard, rien qu’avec quelques gestes, je me suis déjà avéré bien plus violent que je ne voudrais l’être, et ma sœur peut en témoigner. Il suffirait que je passe une journée exécrable ou que je ne me sois pas défoulé pendant trop longtemps, par exemple, pour que les gens autour de moi s’exposent à des risques et c’est ce qui m’effraie le plus. Elle en a conscience, elle le sait parfaitement, mais pourtant elle continue de tourner autour de moi.
Mais je ne vais pas réussir à tenir plus longtemps, parce que je suis un homme moi aussi et qu’elle sait très bien s’y prendre. Elle sait comment me provoquer et je vais bientôt craquer si elle ne s’arrête pas immédiatement.
Qu’est-ce qui me retient de te prendre de court ? Savoir que pour toi, je ne suis rien d’autre qu’un jouet et que, peu importe combien j’apprécie le moment qu’on passerait si je me laissais aller, ça n’ira jamais plus loin et je serai devenu ta peluche.
Si je ne te ferai aucun mal ? Moi-même je ne suis pas certain de ça, moi-même je sais que je peux être violent – sans le vouloir – avec n’importe qui quand mes humeurs prennent le dessus. Qui mieux que moi-même peut savoir si je peux faire du mal aux autres ? Si moi-même je suis certain que je peux te faire du mal, comment est-ce que tu peux affirmer que c’est faux ?
Tu veux que je me sente bien ? Tu te mens à toi-même, tout ce que tu veux c’est jouer avec moi pour te faire du bien à toi. Tu ne veux pas m’accepter mais tu ne me rejettes pas proprement non plus – autrement dit, je suis ton goûter, ta réserve de nourriture et tu fais en sorte que je ne m’enfuie pas pour quand tu voudras te régaler, rien de plus. Et même en sachant, je ne prends pas la peine de m’enfuir justement, alors que j’en aurai eu la possibilité plus d’une fois ; encore maintenant, si je le voulais vraiment, je pourrais partir, te laisser près de la piscine et rentrer dans ma chambre.
D’ailleurs, tu le sais très bien. Tu sais très bien et c’est pour ça que tu t’en amuses autant aussi. Je suis prêt à parier que tu as remarqué que je reste alors que je fais semblant de te rejeter. Tu as très bien remarqué aussi que j’aurais bouger ta main de ma joue mille fois mais que je n’ai rien fait.
Enfin bon. J’aurais tellement à lui dire pour lui montrer à quel point elle a tort, mais je sais que ça ne ferait qu’envenimer les choses. Mais si je reste silencieux, elle va encore plus s’amuser de ça. Elle va encore plus comprendre que je suis en train de cacher ma faiblesse face à elle. De toute façon, elle l’a déjà compris, sûrement. Je ne comprends moi-même pas pourquoi je persiste à essayer de cacher ce que mon expression faciale exprime clairement.
« Arrête toi maintenant, Miu. Tu vas vraiment regretter quand ce sera trop tard. »
Mon regard est toujours bien fixé sur ses yeux, extrêmement concentré sur eux d’ailleurs pour éviter de regarder ailleurs. Je crois que je n’ai jamais regardé ses yeux avec autant d’insistance mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour fuir la situation, sans trop le montrer. En même temps, elle ne se rend réellement pas compte du danger que je peux être. Ce n’est pas parce que je n’ai jamais frappé violemment par erreur que ça n’arrivera jamais – rien qu’avec les mots, rien qu’avec les regard, rien qu’avec quelques gestes, je me suis déjà avéré bien plus violent que je ne voudrais l’être, et ma sœur peut en témoigner. Il suffirait que je passe une journée exécrable ou que je ne me sois pas défoulé pendant trop longtemps, par exemple, pour que les gens autour de moi s’exposent à des risques et c’est ce qui m’effraie le plus. Elle en a conscience, elle le sait parfaitement, mais pourtant elle continue de tourner autour de moi.
Mais je ne vais pas réussir à tenir plus longtemps, parce que je suis un homme moi aussi et qu’elle sait très bien s’y prendre. Elle sait comment me provoquer et je vais bientôt craquer si elle ne s’arrête pas immédiatement.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Lun 7 Aoû - 21:57 Citer EditerSupprimer
Leave me alone
ji hwan ♡ miu
Et quand il s’obstine avec son air pincé, une petite voix au fond de moi s’agace qu’il refuse de céder à tout ce que je serais en mesure de lui offrir. Ce n’est pas difficile de constater que lui et moi voulons la même chose à des degrés différents. Je n’aurais jamais cru qu’il soit autant dans l’implication quant à des sentiments qu’il clame réels… moi qui suis pourtant persuadé qu’il ne sait pas ce qu’est l’amour et qu’un peu comme moi, il est pommé entre deux hémisphères qui nous rapprochent et qui nous lient. J’ai envie de le secouer et de le sortir de son conte de fées. A quelle heure s’est-il mis en tête que les princesses et les princes charmants existaient ? D’un autre côté, sa léthargie tourne à mon avantage. S’il oscille entre la raison et la folie que je lui procure, je préfère encore ne pas le réveiller au risque qu’il m’échappe et qu’il retourne vers le politiquement correcte. Le politiquement correcte… ah ! je m’entiche d’un célibataire endurci qui ne croit en rien et voilà qu’il se met à croire en l’amour. Je suis maudite ou quelque chose comme ça. Sans attache et sans titre, c’était ce qu’il y avait de plus facile entre nous.
Ma main glisse contre sa joue, je l’entends qui me met en garde et me demande de m’arrêter. J’en rigole presque, mes lèvres se fendent d’un sourire attendri tandis que le bout de mes doigts s’arrête au col de sa chemise. « T’es toujours si bien habillé… t’as pas le droit de me demander de partir quand tu me mets dans ces états-là. » Je n’ai pas bougé, debout alors qu’il me taraude de sa hauteur. Je ne me rappelle pas m’être autant rapprochée de lui mais l’idée n’est pas pour me déplaire. Je ne sais pas ce qu’il cherche à faire en me fixant avec autant d’insistance mais s’il cherche à me faire passer un message, je crois bien qu’il se soit trompé dans le codage des signaux. Ses lèvres me disent de partir et de sa voix rauque il me donne l’ordre de ne plus apparaître devant lui. Si seulement ses yeux ne me retenaient pas, un peu malgré moi prisonnière aussi, je dois l’avouer parce qu’il y a quelque chose de captivant chez lui et… chaque fois que je le vois, je me rappelle pourquoi d’entre tous les hommes que je connais il est mon préféré. Celui qui me faisait de l’œil quand j’étais une gamine, à l’époque même où il ne devait même pas se rappeler de mon prénom. « Je peux vivre avec des regrets. J’en ai des tas, alors pourquoi tu t’inquiètes pour moi. » Je choisis de me pencher à l’avant et de laisser planer mon ombre au-dessus de la sienne. Mes lèvres qui frôlent le coin de son oreille, sur la pointe des pieds. J’ai sans doute brisé le jeu de nos regards mais je doute encore d’avoir brisé le charme. « A mon tour de te mettre en garde… ton regard. Si des yeux un peu trop curieux traînaient aux fenêtres des dortoirs, ils pourraient aisément dire que je te plais, ne dis pas que j’ai tort. Heureusement pour toi, il n’y a personne qui puisse nous voir. » Mes talons reviennent effleurer le sol, je passe une main dans mes cheveux, une mèche derrière l’oreille sans pour autant m’écarter de sa silhouette figée.
Ma main glisse contre sa joue, je l’entends qui me met en garde et me demande de m’arrêter. J’en rigole presque, mes lèvres se fendent d’un sourire attendri tandis que le bout de mes doigts s’arrête au col de sa chemise. « T’es toujours si bien habillé… t’as pas le droit de me demander de partir quand tu me mets dans ces états-là. » Je n’ai pas bougé, debout alors qu’il me taraude de sa hauteur. Je ne me rappelle pas m’être autant rapprochée de lui mais l’idée n’est pas pour me déplaire. Je ne sais pas ce qu’il cherche à faire en me fixant avec autant d’insistance mais s’il cherche à me faire passer un message, je crois bien qu’il se soit trompé dans le codage des signaux. Ses lèvres me disent de partir et de sa voix rauque il me donne l’ordre de ne plus apparaître devant lui. Si seulement ses yeux ne me retenaient pas, un peu malgré moi prisonnière aussi, je dois l’avouer parce qu’il y a quelque chose de captivant chez lui et… chaque fois que je le vois, je me rappelle pourquoi d’entre tous les hommes que je connais il est mon préféré. Celui qui me faisait de l’œil quand j’étais une gamine, à l’époque même où il ne devait même pas se rappeler de mon prénom. « Je peux vivre avec des regrets. J’en ai des tas, alors pourquoi tu t’inquiètes pour moi. » Je choisis de me pencher à l’avant et de laisser planer mon ombre au-dessus de la sienne. Mes lèvres qui frôlent le coin de son oreille, sur la pointe des pieds. J’ai sans doute brisé le jeu de nos regards mais je doute encore d’avoir brisé le charme. « A mon tour de te mettre en garde… ton regard. Si des yeux un peu trop curieux traînaient aux fenêtres des dortoirs, ils pourraient aisément dire que je te plais, ne dis pas que j’ai tort. Heureusement pour toi, il n’y a personne qui puisse nous voir. » Mes talons reviennent effleurer le sol, je passe une main dans mes cheveux, une mèche derrière l’oreille sans pour autant m’écarter de sa silhouette figée.
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