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1, 2Leave me alone ft. Park Miu
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Mar 8 Aoû - 11:15 
Leave me alone
Park Miu & Lim Ji Hwan
Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir.
Plus que toutes les phrases qu’elle a déjà prononcées – de celles qui me complimentaient à celles qui me provoquaient – c’est celle-ci qui résonne dans mon esprit avec insistance. C’est exactement cette affirmation qui remet en doute toutes mes excuses pour ne pas succomber – de toute façon, il n’y a personne qui puisse nous voir. Avec un plaisir malin, mon esprit répète cette phrase encore une fois, avec la même intonation qui a été utilisée, comme si elle me le chuchotait une nouvelle fois dans l’oreille jusqu’à ce que je cède. Qu’est- ce qui me confirme qu’elle ne ment pas ? Elle pourrait dire ça pour m’inciter alors qu’en fait, plusieurs personnes nous observent autour, des gens qui étaient là pour profiter de la piscine, des gens qui regardaient à leur fenêtre d’un air curieux. Mais je n’ai même pas envie de vérifier si c’est vrai ou non parce que ça m’arrangerait tellement que personne ne puisse nous voir. Je me mets à rire ironiquement – je n’avais plus du tout envie de me contenir. Plus du tout envie de rester calme, de garder un ton neutre.
« Est-ce que tu penses vraiment qu’il y a encore quelqu’un pour penser que tu ne me plais pas ? Ce n’est pas comme si je répondais à chacune de tes provocations, que je me montrais inutilement attaché aux remarques que tu me lances. »
Mon regard dévie de ses yeux pour fixer ses lèvres. Je sais que ma voix a tremblé, aussi, quand j’ai prononcé ces mots. Mais il n’y a pas une seule chose dans mon attitude actuellement qui ne soit neutre. Ni ma voix, ni mon visage, ni mes pensées. Bien au contraire. Mais c’est ce qu’elle aime, c’est ce qu’elle veut, que je ne sois pas neutre. C’est exactement ce qu’elle attend de moi et c’est ce que je suis en train de lui donner malgré ma lutte. Je voulais simplement me reposer au soleil, lire un livre inintéressant, et je me retrouve dans une telle situation et dans un dilemme sans fin. Regretter de n’avoir rien fait malgré mon envie grandissante ou regretter de l’avoir fait et de lui avoir montré qu’elle avait raison. Dans tous les cas, je regretterai.
Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir.
Je me doute qu’elle a remarqué que mes yeux ne la fixent plus dans les siens. J’ai parfaitement conscience qu’elle sait qu’elle a gagné – parce qu’elle a gagné, ça ne sert à rien de nier plus longtemps. Il n’y a plus qu’une chose qui me retient de faire ce que j’ai envie ; la fierté. Si je cède maintenant, j’aurais bataillé tellement de temps pour rien. J’aurais menti pour rien, je contredirai tout ce que j’ai essayé de lui affirmer pour l’éloigner. Si je cède maintenant, elle reviendra vers moi, encore et encore, dès qu’elle voudra jouer, en sachant que si j’ai cédé une fois, je céderai une deuxième, une troisième, une quatrième fois… Et c’était tellement vrai que ça m’énervait, mais je ne pouvais pas renier mes instinct. Peu importe combien j’arrivais à me retenir, combien je savais me calmer, je suis un homme. Que je fasse maintenant ou non, en voyant à quel point je suis sur le point de craquer, elle insistera encore plus et dans tous les cas, je finirai par céder. Ce n’est plus qu’une question de minutes.
Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir.
Je plaque mes lèvres sur les siennes avant qu’elle ne puisse comprendre mon intention – ou bien l’avait-elle déjà comprise à cause de mon regard qui en disait long. Nos corps sont bien trop proches pour que je ne passe pas ma main sur sa taille pour la rapprocher de moi. Je regretterai, sans aucun doute, mais ce ne sera pas la première fois que ça arrivera.
Plus que toutes les phrases qu’elle a déjà prononcées – de celles qui me complimentaient à celles qui me provoquaient – c’est celle-ci qui résonne dans mon esprit avec insistance. C’est exactement cette affirmation qui remet en doute toutes mes excuses pour ne pas succomber – de toute façon, il n’y a personne qui puisse nous voir. Avec un plaisir malin, mon esprit répète cette phrase encore une fois, avec la même intonation qui a été utilisée, comme si elle me le chuchotait une nouvelle fois dans l’oreille jusqu’à ce que je cède. Qu’est- ce qui me confirme qu’elle ne ment pas ? Elle pourrait dire ça pour m’inciter alors qu’en fait, plusieurs personnes nous observent autour, des gens qui étaient là pour profiter de la piscine, des gens qui regardaient à leur fenêtre d’un air curieux. Mais je n’ai même pas envie de vérifier si c’est vrai ou non parce que ça m’arrangerait tellement que personne ne puisse nous voir. Je me mets à rire ironiquement – je n’avais plus du tout envie de me contenir. Plus du tout envie de rester calme, de garder un ton neutre.
« Est-ce que tu penses vraiment qu’il y a encore quelqu’un pour penser que tu ne me plais pas ? Ce n’est pas comme si je répondais à chacune de tes provocations, que je me montrais inutilement attaché aux remarques que tu me lances. »
Mon regard dévie de ses yeux pour fixer ses lèvres. Je sais que ma voix a tremblé, aussi, quand j’ai prononcé ces mots. Mais il n’y a pas une seule chose dans mon attitude actuellement qui ne soit neutre. Ni ma voix, ni mon visage, ni mes pensées. Bien au contraire. Mais c’est ce qu’elle aime, c’est ce qu’elle veut, que je ne sois pas neutre. C’est exactement ce qu’elle attend de moi et c’est ce que je suis en train de lui donner malgré ma lutte. Je voulais simplement me reposer au soleil, lire un livre inintéressant, et je me retrouve dans une telle situation et dans un dilemme sans fin. Regretter de n’avoir rien fait malgré mon envie grandissante ou regretter de l’avoir fait et de lui avoir montré qu’elle avait raison. Dans tous les cas, je regretterai.
Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir.
Je me doute qu’elle a remarqué que mes yeux ne la fixent plus dans les siens. J’ai parfaitement conscience qu’elle sait qu’elle a gagné – parce qu’elle a gagné, ça ne sert à rien de nier plus longtemps. Il n’y a plus qu’une chose qui me retient de faire ce que j’ai envie ; la fierté. Si je cède maintenant, j’aurais bataillé tellement de temps pour rien. J’aurais menti pour rien, je contredirai tout ce que j’ai essayé de lui affirmer pour l’éloigner. Si je cède maintenant, elle reviendra vers moi, encore et encore, dès qu’elle voudra jouer, en sachant que si j’ai cédé une fois, je céderai une deuxième, une troisième, une quatrième fois… Et c’était tellement vrai que ça m’énervait, mais je ne pouvais pas renier mes instinct. Peu importe combien j’arrivais à me retenir, combien je savais me calmer, je suis un homme. Que je fasse maintenant ou non, en voyant à quel point je suis sur le point de craquer, elle insistera encore plus et dans tous les cas, je finirai par céder. Ce n’est plus qu’une question de minutes.
Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir. Il n’y a personne qui puisse nous voir.
Je plaque mes lèvres sur les siennes avant qu’elle ne puisse comprendre mon intention – ou bien l’avait-elle déjà comprise à cause de mon regard qui en disait long. Nos corps sont bien trop proches pour que je ne passe pas ma main sur sa taille pour la rapprocher de moi. Je regretterai, sans aucun doute, mais ce ne sera pas la première fois que ça arrivera.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Jeu 10 Aoû - 18:17
Je n’ai pas l’ombre d’un doute et ce n’est certainement pas à moi qu’il arracherait l’ombre d’une hésitation. Je lui plais et comme si ce n’était pas assez dans son malheur, j’aime bien le lui rappeler. Qu’il me le dise, encore et encore. Et davantage, qu’il me le montre. Je crois qu’il ne réalise pas la chance qu’il a de ne pas m’avoir à son crochet, m’indignant de ses regards froids et de ses remarques acerbes. Je n’ai pas besoin que de l’effet que je peux lui faire, il en fasse la démonstration à la Terre entière pour me sentir comblée. « Parce que tous tes grands airs et tes regards froids ce n’était pas une façon de me provoquer… ? Oups. Alors vraiment je n’y comprends rien, moi qui pensais que tu aimais jouer. » Je feins l’innocence quand son regard dévie et glisse jusqu’à mes lèvres. Je ne les mordille pas seulement d’excitation et d’anticipation, je veux le faire craquer jusqu’au dernier de ses souffles et lui faire comprendre que de m’ignorer, ce n’est vraiment pas la solution qu’il faut à tous ses maux. « Et donc, je te plais ? » Ma voix n’est qu’un souffle à peine audible alors que je le sens se rapprocher de moi. Je veux l’entendre de sa voix, je veux l’entendre avec ses mots. Et qu’il s’envoie en l’air comme il enverra valser la motion d’abstinence qu’il a semble-t-il posté à mon égard depuis plusieurs semaines.
Je prédis aisément l’activité à laquelle je vais consacrer une partie de mon après-midi mais ses lèvres sur les miennes me prennent de cours. Et je mentirais si je disais que je n’aime pas ça. La main qui glissait dans mes cheveux s’agrippe fermement au col de sa chemise. Un seul baiser de sa part me fait tout oublier, jusqu’à ma victoire que je pourrais pourtant savourer si seulement je n’en attendais pas plus de lui. Je me courbe à sa guise lorsque sa main se faufile au creux de mes reins. Je comble le vide entre nos deux corps, j’épouse la forme du sien du mieux que je peux tandis que mes lèvres goûtent aux siennes qui m’avaient manqué. Je ne mesure plus mon souffle, pas plus que le temps qui passe. Je crois que mes hanches manifestent un peu trop la hâte qu’elles ont de chavirer plus librement contre les siennes et si je m’écoutais, je parcourrais déjà du bout des doigts la peau lisse de son torse, soulignant la courbure de ses muscles sans me lasser de nos frictions. Ji Hwan, qu’est-ce que tu me fais. « Monsieur, si vos intentions sont de me déshabiller ici je ne voudrais pas me faire charger pour atteinte à la pudeur en pleine journée. » Je ministre mes bienfaits d’une voix délicate et chantante à ses oreilles, traçant de petits baisers le long de sa mâchoire. « Est-ce que ta chambre est libre ? » Je relève le menton, mes lèvres à quelques millimètres des siennes au point de les effleurer à m’en donner envie, et la moue faussement innocente. Qu’il me dise non et je prendrais ce coup du sort comme une incitation à nous laisser aller sur un transat.
Leave me alone
ji hwan ♡ miu
Je n’ai pas l’ombre d’un doute et ce n’est certainement pas à moi qu’il arracherait l’ombre d’une hésitation. Je lui plais et comme si ce n’était pas assez dans son malheur, j’aime bien le lui rappeler. Qu’il me le dise, encore et encore. Et davantage, qu’il me le montre. Je crois qu’il ne réalise pas la chance qu’il a de ne pas m’avoir à son crochet, m’indignant de ses regards froids et de ses remarques acerbes. Je n’ai pas besoin que de l’effet que je peux lui faire, il en fasse la démonstration à la Terre entière pour me sentir comblée. « Parce que tous tes grands airs et tes regards froids ce n’était pas une façon de me provoquer… ? Oups. Alors vraiment je n’y comprends rien, moi qui pensais que tu aimais jouer. » Je feins l’innocence quand son regard dévie et glisse jusqu’à mes lèvres. Je ne les mordille pas seulement d’excitation et d’anticipation, je veux le faire craquer jusqu’au dernier de ses souffles et lui faire comprendre que de m’ignorer, ce n’est vraiment pas la solution qu’il faut à tous ses maux. « Et donc, je te plais ? » Ma voix n’est qu’un souffle à peine audible alors que je le sens se rapprocher de moi. Je veux l’entendre de sa voix, je veux l’entendre avec ses mots. Et qu’il s’envoie en l’air comme il enverra valser la motion d’abstinence qu’il a semble-t-il posté à mon égard depuis plusieurs semaines.Je prédis aisément l’activité à laquelle je vais consacrer une partie de mon après-midi mais ses lèvres sur les miennes me prennent de cours. Et je mentirais si je disais que je n’aime pas ça. La main qui glissait dans mes cheveux s’agrippe fermement au col de sa chemise. Un seul baiser de sa part me fait tout oublier, jusqu’à ma victoire que je pourrais pourtant savourer si seulement je n’en attendais pas plus de lui. Je me courbe à sa guise lorsque sa main se faufile au creux de mes reins. Je comble le vide entre nos deux corps, j’épouse la forme du sien du mieux que je peux tandis que mes lèvres goûtent aux siennes qui m’avaient manqué. Je ne mesure plus mon souffle, pas plus que le temps qui passe. Je crois que mes hanches manifestent un peu trop la hâte qu’elles ont de chavirer plus librement contre les siennes et si je m’écoutais, je parcourrais déjà du bout des doigts la peau lisse de son torse, soulignant la courbure de ses muscles sans me lasser de nos frictions. Ji Hwan, qu’est-ce que tu me fais. « Monsieur, si vos intentions sont de me déshabiller ici je ne voudrais pas me faire charger pour atteinte à la pudeur en pleine journée. » Je ministre mes bienfaits d’une voix délicate et chantante à ses oreilles, traçant de petits baisers le long de sa mâchoire. « Est-ce que ta chambre est libre ? » Je relève le menton, mes lèvres à quelques millimètres des siennes au point de les effleurer à m’en donner envie, et la moue faussement innocente. Qu’il me dise non et je prendrais ce coup du sort comme une incitation à nous laisser aller sur un transat.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Jeu 10 Aoû - 20:08
Leave me alone
Park Miu & Lim Ji Hwan
Je voulais lui dire que mon ignorance et mes regards froids étaient simplement une tentative de ne pas retomber dans le piège et non de la provocation, mais je n’eus pas le temps. Nous nous sommes déjà lancés dans quelque chose qui ne me laisse pas réellement en placer une. Ce n’est pas ce que j’avais prévu, bien au contraire. Je voulais juste me reposer, me vider la tête mais je me retrouve en train de faire quelque chose qui allait me remplir la tête de regrets ce soir. Mais c’est plus fort que moi, son corps contre le mien, son souffle près de mon cou, ses lèvres sur les miennes – ça me rend fou. Sans parler de ses mouvements répétitifs qui se font plus bas. Je sais qu’elle le veut autant que moi et je sais qu’elle me provoquait tout ce temps-là pour avoir ça.
Mais est-ce que c’est vraiment une bonne chose de lui donner ? Elle se fiche des regrets, elle me l’a dit. Cependant, un doute me prend soudainement quand j’entends les paroles douces prononcées à mon oreille. Je venais simplement d’écouter mon corps, j’avais louché sur ses lèvres près de moi trop longtemps pour ne pas y succomber et, encore maintenant, alors qu’elle me regarde avec ses yeux brillant d’une fausse innocence, mon regard ne pouvait pas regarder ailleurs que sa bouche. Sauf que je ne devrais pas faire ça. Je peux coucher avec des filles sans sentiments mais le problème, actuellement, c’est simplement qu’il y en a, des sentiments. C’est que je sais que je vais être rejeté quelques jours après et, peu importe combien froid et indifférent je parais, ça ne me fait pas rien d’être considéré comme un jouet. J’ai encore trop de fierté pour accepter le fait que la personne que j’aime ne m’accepte que pour des aventures au lit et qu’elle me rejette lorsque ça devient trop sérieux – ou bien, est-ce que ce n’est pas une question de fierté mais de coeur ?
Est-ce que je suis comme ça parce que, peu importe combien je me dénigre moi-même, je ne suis pas tant que ça un être froid ? Peu importe la raison, une voix de plus en fort me répète que je ne dois pas faire ça, que je ne ferai pas ça, que je devrais arrêter maintenant. Si je me laisse tenter, ce sera plus dur après, ce sera plus compliqué.
Puis elle joue toujours de toi, alors cette fois, c’est toi qui jouera avec elle.
J’essaie difficilement de reprendre le dessus et mon regard affronte enfin ses yeux. Je déglutis difficilement. Jamais je n’arriverai à l’oublier si je tombais dans le panneau à chaque fois. Je fais quelques pas en arrière sans la lâcher du regard afin de nous éloigner un minimum – sinon, j’allais céder – et je me racle la gorge.
« Non, elle n’est pas libre. »
Ma voix tremble plus qu’elle n’a jamais tremblé et je sais que je me trahis moi-même ; sauf que mon bien-être est plus important que la pulsion actuelle et si je me laisse aller maintenant, je ne me le pardonnerai jamais. Je ne suis pas un jouet et je ne suis pas assez faible pour la laisser gagner. Je baisse mon regard vers le livre qui m’a échappé des mains lorsqu’elles étaient trop occupées à tâter les courbes de Miu. Je soupire légèrement. Je suis moi-même perdu, alors que je viens déjà de mettre une distance entre nous. Je meurs d’envie de me laisser aller et de céder mais je veux me prouver que je suis capable de résister. Je ne suis quand même pas assez faible pour abandonner tous les efforts que j’ai fait pour mettre de la distance entre nous, juste à cause de ses lèvres trop tentantes, de son corps parfait et de ses murmures.
Je continue de la regarder dans les yeux, prenant l’expression la plus froide que je pouvais dans ces circonstances. Mon attitude en disait long sur mes pensées, ce n’était pas la peine de formuler que je ne la laisserai pas en venir où elle veux. Je m’arrête là, malgré mes désirs de continuer, avant d’en mourir de regrets.
Mais est-ce que c’est vraiment une bonne chose de lui donner ? Elle se fiche des regrets, elle me l’a dit. Cependant, un doute me prend soudainement quand j’entends les paroles douces prononcées à mon oreille. Je venais simplement d’écouter mon corps, j’avais louché sur ses lèvres près de moi trop longtemps pour ne pas y succomber et, encore maintenant, alors qu’elle me regarde avec ses yeux brillant d’une fausse innocence, mon regard ne pouvait pas regarder ailleurs que sa bouche. Sauf que je ne devrais pas faire ça. Je peux coucher avec des filles sans sentiments mais le problème, actuellement, c’est simplement qu’il y en a, des sentiments. C’est que je sais que je vais être rejeté quelques jours après et, peu importe combien froid et indifférent je parais, ça ne me fait pas rien d’être considéré comme un jouet. J’ai encore trop de fierté pour accepter le fait que la personne que j’aime ne m’accepte que pour des aventures au lit et qu’elle me rejette lorsque ça devient trop sérieux – ou bien, est-ce que ce n’est pas une question de fierté mais de coeur ?
Est-ce que je suis comme ça parce que, peu importe combien je me dénigre moi-même, je ne suis pas tant que ça un être froid ? Peu importe la raison, une voix de plus en fort me répète que je ne dois pas faire ça, que je ne ferai pas ça, que je devrais arrêter maintenant. Si je me laisse tenter, ce sera plus dur après, ce sera plus compliqué.
Puis elle joue toujours de toi, alors cette fois, c’est toi qui jouera avec elle.
J’essaie difficilement de reprendre le dessus et mon regard affronte enfin ses yeux. Je déglutis difficilement. Jamais je n’arriverai à l’oublier si je tombais dans le panneau à chaque fois. Je fais quelques pas en arrière sans la lâcher du regard afin de nous éloigner un minimum – sinon, j’allais céder – et je me racle la gorge.
« Non, elle n’est pas libre. »
Ma voix tremble plus qu’elle n’a jamais tremblé et je sais que je me trahis moi-même ; sauf que mon bien-être est plus important que la pulsion actuelle et si je me laisse aller maintenant, je ne me le pardonnerai jamais. Je ne suis pas un jouet et je ne suis pas assez faible pour la laisser gagner. Je baisse mon regard vers le livre qui m’a échappé des mains lorsqu’elles étaient trop occupées à tâter les courbes de Miu. Je soupire légèrement. Je suis moi-même perdu, alors que je viens déjà de mettre une distance entre nous. Je meurs d’envie de me laisser aller et de céder mais je veux me prouver que je suis capable de résister. Je ne suis quand même pas assez faible pour abandonner tous les efforts que j’ai fait pour mettre de la distance entre nous, juste à cause de ses lèvres trop tentantes, de son corps parfait et de ses murmures.
Je continue de la regarder dans les yeux, prenant l’expression la plus froide que je pouvais dans ces circonstances. Mon attitude en disait long sur mes pensées, ce n’était pas la peine de formuler que je ne la laisserai pas en venir où elle veux. Je m’arrête là, malgré mes désirs de continuer, avant d’en mourir de regrets.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Lun 14 Aoû - 12:27
Je le savais. Merde ! je l’ai su dès que j’ai entendu ce petit soupir de regret quitter ses lèvres et s’écraser contre ma peau comme le mauvais augure. Il quitte mes lèvres et moi, je reste là, les yeux fermés et je jure en silence. Je soupire bruyamment à mon tour sauf que c’est plutôt d’agacement. Il me dit non, il me dit oui, il me dit non. La différence entre lui et moi c’est que je sais ce que je veux et lui, il n’en a pas la moindre idée. Je m’applique à retrouver un souffle normal et le regarde se pencher pour récupérer son livre. « Bien sûr que non, elle n’est pas libre. » Je lève les yeux au ciel pour ne surtout pas le ménager de tout ce que je peux bien avoir à en penser. Je le fixe un instant, sans rien dire et juste à soutenir son regard perçant qui exprime un mélange de frustration et de réflexion. S’il n’écoutait que son corps, il serait à moi depuis longtemps. Finalement c’est bien, de savoir qu’il est capable d’utiliser son cœur et sa tête pour satisfaire à autre chose que ses désirs. Si lui ne s’en rend pas compte, je dois dire que je suis plutôt satisfaite de l’image que Ji Hwan me renvoie. Bon… je le suis un peu moins de l’état dans lequel il m’a mise, je pensais le dossier tellement bouclé que je songeais plus tellement à la tuile que je pouvais me prendre sur le soin de la tête.
De cet intermède, j’aurai au moins tiré une leçon : aussi fort que Ji Hwan s’essaye à m’oublier, m’ignorer ne suffit pas à faire taire ses désirs… tout comme ses sentiments d’ailleurs. Je tire la grimace parce que je comprends pas comment, tout en étant conscient que je suis néfaste pour lui, il parvient à développer quelque chose de plus fort à mon égard. C’est peut-être notre côté masochiste à tous les deux, et ça me fait sourire. « Alors maintenant, qui joue avec qui, Lim Ji Hwan ? » Son nom glisse sur ma langue d’un air joueur. La bataille est perdue mais pas la guerre. Je souffle avec un peu plus d’aise cette fois-ci et je tends mes bras au-dessus de ma tête pour m’étirer comme après un long sommeil, ou une longue séance d’effort. « Ca va, déride-toi, fais pas cette tête. » Je me moque un peu de lui. Vous croyez qu’il se rendra compte de son erreur d’ici combien de temps ? Les paris sont ouverts.
Je pivote sur mes talons et j’avance en direction du dortoir à pas de loups, d’une démarche chaloupée parce que faut pas oublier que c’est Ji Hwan derrière-moi, et que peu importe l’heure, le lieu, les circonstances et les moyens, je l’allume comme je respire. « Suis-moi, je t’offre un verre. » Je glisse la porte en verre coulissant pour accéder au grand salon.
Leave me alone
ji hwan ♡ miu
Je le savais. Merde ! je l’ai su dès que j’ai entendu ce petit soupir de regret quitter ses lèvres et s’écraser contre ma peau comme le mauvais augure. Il quitte mes lèvres et moi, je reste là, les yeux fermés et je jure en silence. Je soupire bruyamment à mon tour sauf que c’est plutôt d’agacement. Il me dit non, il me dit oui, il me dit non. La différence entre lui et moi c’est que je sais ce que je veux et lui, il n’en a pas la moindre idée. Je m’applique à retrouver un souffle normal et le regarde se pencher pour récupérer son livre. « Bien sûr que non, elle n’est pas libre. » Je lève les yeux au ciel pour ne surtout pas le ménager de tout ce que je peux bien avoir à en penser. Je le fixe un instant, sans rien dire et juste à soutenir son regard perçant qui exprime un mélange de frustration et de réflexion. S’il n’écoutait que son corps, il serait à moi depuis longtemps. Finalement c’est bien, de savoir qu’il est capable d’utiliser son cœur et sa tête pour satisfaire à autre chose que ses désirs. Si lui ne s’en rend pas compte, je dois dire que je suis plutôt satisfaite de l’image que Ji Hwan me renvoie. Bon… je le suis un peu moins de l’état dans lequel il m’a mise, je pensais le dossier tellement bouclé que je songeais plus tellement à la tuile que je pouvais me prendre sur le soin de la tête.De cet intermède, j’aurai au moins tiré une leçon : aussi fort que Ji Hwan s’essaye à m’oublier, m’ignorer ne suffit pas à faire taire ses désirs… tout comme ses sentiments d’ailleurs. Je tire la grimace parce que je comprends pas comment, tout en étant conscient que je suis néfaste pour lui, il parvient à développer quelque chose de plus fort à mon égard. C’est peut-être notre côté masochiste à tous les deux, et ça me fait sourire. « Alors maintenant, qui joue avec qui, Lim Ji Hwan ? » Son nom glisse sur ma langue d’un air joueur. La bataille est perdue mais pas la guerre. Je souffle avec un peu plus d’aise cette fois-ci et je tends mes bras au-dessus de ma tête pour m’étirer comme après un long sommeil, ou une longue séance d’effort. « Ca va, déride-toi, fais pas cette tête. » Je me moque un peu de lui. Vous croyez qu’il se rendra compte de son erreur d’ici combien de temps ? Les paris sont ouverts.
Je pivote sur mes talons et j’avance en direction du dortoir à pas de loups, d’une démarche chaloupée parce que faut pas oublier que c’est Ji Hwan derrière-moi, et que peu importe l’heure, le lieu, les circonstances et les moyens, je l’allume comme je respire. « Suis-moi, je t’offre un verre. » Je glisse la porte en verre coulissant pour accéder au grand salon.
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Re: Leave me alone ft. Park Miu | Lun 14 Aoû - 13:17
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Park Miu & Lim Ji Hwan
Je déglutis difficilement. Je vois bien à sa tête qu’elle ne s’y attendait pas vraiment et c’était stupide de croire un seul instant que tout avait basculé de son côté, que plus rien ne pouvait m’empêcher, après l’avoir embrassée, de la rejeter de nouveau. Avec une certaine ironie dans sa voix, peut-être même de la colère ou de l’amertume, elle répète que ma chambre n’est pas libre, comme si c’était une évidence, comme si elle aurait dû s’en douter. Et c’était le cas ; elle aurait dû s’y attendre. Son regard me transperce et, encore une fois, je me retrouve à lutter pour ne pas regarder ailleurs, ni sur ses lèvres qui étaient sur les miennes avant, ni sur son corps qui me parait pus attirant que je ne veux l’affirmer et je me remercie intérieurement d’avoir mis la distance entre nous deux, sinon j’aurais craqué. Parmi tout ce qui s’est passé jusqu’à maintenant, j’apprécie encore moins entendre mon nom dans sa bouche, prononcé avec une voix enjouée, me donnant la sensation qu’en fait, j’ai déjà perdu depuis bien longtemps. J’ai perdu depuis que je suis tombé amoureux, depuis que j’ai voulu quelque chose de sérieux, depuis que j’ai espéré quelque chose de sérieux et depuis que je continue à la vouloir en sachant que mes efforts sont vains. Au final, c’est comme si je venais de marquer un but dans mon propre camp et que je lui faisais gagner les points à elle, en la rejetant ainsi, en me retenant moi alors que que j’avais déjà cédé en l’embrassant. Son ton amusé et ses moqueries me font déjà regretter d’avoir cédé et, pire, elles me font regretter ce que je regrette depuis un moment déjà ; avoir eu l’idée de venir ici, en ce beau temps. Je suis même surpris que personne ne soit arrivé parce que c’est précisément l’heure ou les étudiants aiment être près de la piscine sous une telle chaleur. Elle se retourne et j’espère, je prie, quelques secondes pour qu’elle s’en aille, sans rien rajouter, qu’on en finisse ; que le chat se soit lassé de torturer la souris. Seulement, mes espoirs s’envolent dès qu’elle me propose de boire un verre chez elle. Je sais que c’est totalement stupide d’accepter. Je viens d’essayer de mettre de la distance entre elle et moi, je viens de céder à ses provocations et qui sait ce qui peut se passer si je continue à rester seul en sa présence. Sûrement rien de ce que je voudrais – ou plutôt, exactement tout ce que je voudrais mais que je me refuse.
D’un côté, ça serait lâche de ne pas y aller. J’aurai accepté si c’était n’importe qui d’autres – à quelques exceptions près – et refuser simplement parce que c’est elle, ça revient à avouer une nouvelle fois ma défaite, à déclarer forfait.
L’idée qu’elle se moquerait de moi dans un rire éclatant si elle m’entendait penser autant pour une simple invitation me passe par la tête et je n’ai jamais été assez reconnaissant envers la technologie qui ne permettait pas encore de lire dans la tête des autres. Je me baisse pour ramasser le livre au sol et je la suis, jugeant que de toute façon, le pire était déjà fait, que j’allais regretter quoi que je fasse au point où j’en étais. J’essaie de prendre une expression inutilement neutre même si je savais qu’elle savait parfaitement que j’étais tout sauf serein. Rien que le fait que je n’avais rien répondu jusqu’à maintenant à ses piques montre bien que je suis tout sauf neutre dans ces circonstances.
D’un côté, ça serait lâche de ne pas y aller. J’aurai accepté si c’était n’importe qui d’autres – à quelques exceptions près – et refuser simplement parce que c’est elle, ça revient à avouer une nouvelle fois ma défaite, à déclarer forfait.
L’idée qu’elle se moquerait de moi dans un rire éclatant si elle m’entendait penser autant pour une simple invitation me passe par la tête et je n’ai jamais été assez reconnaissant envers la technologie qui ne permettait pas encore de lire dans la tête des autres. Je me baisse pour ramasser le livre au sol et je la suis, jugeant que de toute façon, le pire était déjà fait, que j’allais regretter quoi que je fasse au point où j’en étais. J’essaie de prendre une expression inutilement neutre même si je savais qu’elle savait parfaitement que j’étais tout sauf serein. Rien que le fait que je n’avais rien répondu jusqu’à maintenant à ses piques montre bien que je suis tout sauf neutre dans ces circonstances.
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