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1, 2Stay with me. [MIHYUN ♥]
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Re: Stay with me. [MIHYUN ♥] | Dim 6 Aoû - 21:58
Tenue + « Toujours aussi direct. » Et tu souris, doucement, remarquant également son sourire gêné, plus que craquant. Elle t'aime comme ça, Mia. Le vrai amour, et tu le sais justement parce qu'elle n'a pas besoin de le dire. C'est ça l'amour, ce n'est pas simplement des paroles, oh non, ce sont des gestes, des regards qui ne peuvent tromper, des preuves, finalement. Preuves qu'on dépend de l'autre, preuves qu'on a d'yeux que pour cette personne. Tu en as eu des histoires, très souvent d'un soir parce que non, tu n'as jamais connu l'amour avant qu'on mette Mia sur ton chemin. Mais il n'y a pas que cette question, qui te vient à l'esprit : est-ce que qu'une femme est déjà tombé amoureuse de toi ? Pas uniquement de l'attirance, pas quelques sentiments, non non, amoureuse, le vrai amour ? Celle qui se battrait jusqu'à la fin pour toi, celle qui ne t'abandonnerait jamais, qui ne supporterait pas de te savoir mal, qui s'inquiéterait pour toi. Celle qui ferait de grandes choses pour toi, qui serait prête à affronter les pires merdes juste pour être à tes côtés. Tout ce que Mia a fait, finalement. Tout ce qu'elle a su affronter pour toi, bien que tu ne sois pas le garçon le plus facile de cette planète, autant à comprendre qu'à aider... Mia a toujours été là. Et c'est le Destin, évidemment, combien il y avait-il de chance pour que tu tombes amoureux de la bonne personne? Que ça soit réciproque? Tu te demandes même comment as-tu pu être à ce point effrayé d'avoir été victime de l'amour à sens unique, tu étais bien trop apeuré qu'au final, ça t'a aveuglé. Ça crevait les yeux, faut dire. Ouais... Sans amour, tu ne souffrirais pas, mais sans son amour, tu ne serais rien.
Ouais, prendre le risque de faire confiance à ce point à quelqu'un était pour toi, comme lui donner ce pouvoir de te détruire. Il suffit de te rappeler de l'état dans lequel tu étais dans cette salle de danse, détruit, pour la première fois de ta vie... Et ça t'a poursuivi, ta crainte n'a fait qu'enflée, elle a prise beaucoup trop de place, beaucoup beaucoup trop, tellement que tu as mis du temps à le comprendre. Mia n'a jamais été là pour te détruire, tu le savais au fond de toi, tu devais simplement combattre cette peur. Et c'est chose faite, c'est pour ça que tu es là ici. Non pas pour lui donner ce pouvoir de te détruire, non, mais lui donner le pouvoir de te sauver. Il suffit de voir l'impact que cette femme a sur toi, tu as souvent l'impression de ne pas être le même. Toi, le type fermé et froid qui ne laisse personne pénétrer dans sa bulle, laisse enfin sa place à Mia, une place vitale que tu rejetais au quotidien. Toi, le type très peu tactile qui ne peut s'empêcher de la prendre dans tes bras, de la serrer tout contre toi. Toi, le type le moins rassurant de la planète, du moins, que tu crois, n'hésite pas une seule seconde à le faire lorsque tu comprends qu'elle pourrait s'en vouloir pour ta représentation. Tu es peut-être maladroit, tu ne te prends pas de la meilleure des manières mais tu parles avec ton cœur. Ouais, ce soir, c'est ton cœur qui parle, ce cœur qui est resté beaucoup trop silencieux pendant de longues semaines, il s'exprime enfin. Et quoi de plus rassurant qu'un homme qui parle à cœur ouvert ?
Alors tu fais de ton mieux, tu n'as aucune envie qu'elle culpabilise pour cette histoire. C'était ta décision, ton choix et si c'était a recommencer, tu le ferais sans hésiter. Non, tu ne mentais pas quand tu disais que Mia a toujours été ta priorité, il suffit de voir comme tu as lâché ta partenaire sans une once d'hésitation. « Jeune homme, vous êtes machiavélique. » répond t-elle lorsque tu lui avoues avoir des moyens de pression sur ta partenaire, un sourire taquin sur les lèvres. Oh elle a compris où tu voulais en venir, des histoires de culs, c'est souvent ça. Tu n'as même pas besoin de le préciser. Ce par quoi tu lui réponds par un fin sourire toi aussi et un air faussement angélique sur le visage. Machiavélique ? Oui... Un peu. Mais tu aurais pu l'ouvrir pour balancer tout ce que tu sais, tu ne l'as pas fait, ce n'est clairement pas ton genre ni tes histoires et foutre la merde n'est pas dans tes habitudes. Mais avouons-le : ça pourrait t'être utile cette fois. Tu conclus vite en lui disant de ne pas s'inquiéter pour ça, c'était là où tu voulais en venir. Qu'elle ne s'inquiète pas, qu'elle n'y pense même pas, quoi qu'il arrive. Parce que oui: Mia a toujours été ta priorité. Et s'il faut que tu le répètes, encore et encore, si elle a besoin de l'entendre tous les jours, tu lui diras. Et tu vois dans ce sourire rêveur, ce sourire identique au tien: ce sourire amoureux, que tu parviens tout de même à la rassurer. Tu ne sais pas comment tu t'y prends, toi qui t'es toujours pensé peu doué pour ce genre de choses... Il te suffit d'être toi-même, c'est juste difficile pour toi, de laisser tomber ce masque, cette carapace que tu t'es forgé. Mais qu'est-ce que tu ne ferais pas pour elle, au juste? Il t'a fallu du temps, simplement du temps. Et alors que Mia baisse légèrement la tête, tu ne tardes pas à agir de nouveau, tirant son tabouret vers toi dans un geste plutôt facile, prouvant une nouvelle fois, votre différence physique qui te fait tant craquer.
Tu souris davantage en entendant ce rire, cette douce mélodie, ta préférée. La plus belle. La plus apaisante. « Dis plutôt que tu veux simplement les retrouver. » ses lèvres. Inutile de le dire, vous le savez déjà tous les deux, et là, tu crèves d'envie d'y reprendre possession. T'y es complètement accroc à ces lèvres, à ce corps, à cette âme, à cette femme. La tienne. Et tu as besoin de lui prouver, par ce biais, encore une fois. Vos lèvres se rencontrent dans un baiser plus fougueux que les précédents, tes yeux se ferment, savourant chaque sensation, chaque sentiment que tu ressens mais aussi, qu'elle parvient à te transmettre. Tu t'y accroches, à ses lèvres, comme si ta vie en dépendait. Cet échange langoureux, fougueux, un échange de pensées mais surtout d'amour. Ta langue caresse doucement la sienne, approfondissant davantage le baiser en pivotant légèrement ta tête. Le rendant autant souffle que toucher. L'embrasser comme au dernier jour, comme si c'était la dernière fois parce qu'au contraire, votre histoire vient de commencer. Vous y avez mis la majuscule définitive, vous connaîtrez sans doute des virgules, écrire ensemble des nouveaux chapitres, mais tu n'as nullement l'intention d'y mettre un point final, de terminer votre livre. Plutôt crever.
Mia décolle doucement ses lèvres des tiennes, peinant à rouvrir les yeux, tu plonges ton regard dans le sien. Un regard profond et lourd de sens, un regard amoureux mais surtout, dépendant. Un regard rapidement suivi de ce même sourire, léger, doux, mais comblé. Accroché. Tellement que même lorsque tu sens ses mains venir attraper les tiennes, tu ne baisses le regard à aucun instant. Non. Tu te contentes simplement de venir attraper ses mains à ton tour. « Ne me quitte plus jamais, Gwak. » Et son sourire témoigne, il te prouve de lui-même à quel point elle est sereine te concernant, concernant votre relation, qu'elle n'est pas inquiète à l'idée d'être si dépendante. Parce que non, tu n'as pas vraiment eu le temps d'y songer à ce détail plus qu'important, mais Mia est tout aussi dépendante. Elle te donne à toi aussi, ce pouvoir de la sauver. « Je serais perdue sans toi. » Et tes yeux se ferment doucement, ton cœur s'accélère dans ta poitrine, il bat la chamade, il risque d’exploser d'amour d'une seconde à l'autre. Il est tellement amoureux ce cœur, tellement rêveur. Tu l'entends ce soupir d'aise, tu le sens même tout contre ton cou, ton cœur rate un battement, rapidement rattrapé par ces battements de paupières qui imagent ton état actuel. Et doucement, ton visage se tourne, et dans un geste des plus tendres, tu viens déposer tes lèvres contre son front, soufflant, contre sa peau: « Plus jamais. » Une promesse.
Et tu flottes à nouveau sur ce nuage de paix, d'amour. Un nuage que tu ne souhaiterais quitter pour rien au monde, le votre. Pendant quelques longues secondes, voire même quelques longues minutes, tu ne sais pas, tu n'as plus la notion du temps lorsque tu te laisses dans les bras de cet apaisement. Jusqu'à ce que Mia relève vivement la tête, tu rouvres les yeux, l'observant mais tu n'as pas le temps de faire quoi que ce soit, ni même de prendre la parole, que Mia glisse doucement sur sa chaise, t'incitant d'ailleurs à faire de même grâce à vos mains liées. « Viens, on va prendre l'air. » Tu ne prends pas la peine de répondre, simplement de la suivre redescendant peu à peu de ce petit nuage que tu ne quittes pas complètement, puisque tu es avec elle. Tu la suis, sans trop savoir où est-ce qu'elle compte aller. Tu fronces les sourcils lorsqu'elle t'emmène dans cette réserve, tu commences à te poser quelques questions mais tu te montres toujours aussi silencieux, ouais, tu te contentes juste de la suivre alors très vite, tu grimpes à ton tour sur cet escabeau, passant cette trappe jusqu'à atterrir dans une sorte de grenier. Tu l'interroges du regard tout en t'essuyant, plus un réflexe qu'autre chose, le pantalon. Et dire que tu dois rendre ce costume... Tant pis. Ce n'est pas comme si tu en avais quelque chose à faire. Tes sourcils toujours froncés, un fin sourire amusé prend place sur tes lèvres lorsque tu la vois se diriger vers cette échelle cette fois. « Quand tu me demandais de ne plus te quitter... J'ignorais que tu voulais carrément m'enfermer. » plaisantes-tu, vous n'étiez pas censé prendre l'air? Oh, elle t'emmène sûrement sur le toit de l'atelier, c'est même évident. Alors tu grimpes cette échelle, t'arrêtant au moment où Mia hisse son corps pour sortir de là, tu fais attention cela dit, prêt à la rattraper si jamais elle glisse mais elle y parvient rapidement, sans surprise. Et toi, tu l'imites.
Tes yeux s'écarquillent doucement en découvrant cette vue que tu ne connaissais pas, ton regard se pose un peu partout, enfoui dans un silence que tu as à peine le temps de remarquer. Tu fais quelques pas, doucement, ton regard naviguant d'un point de vue à un autre. « C'est un luxe, n'est-ce pas? » Elle vient te sortir de ton observation, enfin.. Pas totalement, puisque tu restes encore quelques secondes à observer l'horizon. C'est apaisant, grandement apaisant. Tu viens finalement reposer ton regard sur elle, l'observant assise non loin de toi, elle vient même tapoter une place à côté d'elle, t'invitant à venir la rejoindre. « Pas grand monde n'a pensé à venir ici, j'parie que toi non plus? » continue t-elle tandis que tu te diriges doucement vers elle, tu prends place toi aussi, à ses côtés. Et alors que tu pourrais à nouveau apprécier la vue que t'offre ce toit, ton regard se pose que trop rapidement sur Mia. Elle observe le ciel, un doux sourire sur les lèvres. « J'adore cet endroit. » Ouais, tu pourrais la quitter du regard. Observer au moins le ciel, toi aussi. Mais tu ne le fais pas. Ton étoile, elle est là, et c'est sans aucun doute la plus belle de toute. Il suffit de voir le regard que tu lui lances, à en rendre jaloux le plus amoureux des garçons. « C'est calme. C'est reposant. C'est loin de tout ce qui te fait garder les deux pieds sur Terre. » Loin de tout ce qui te fait garder les deux pieds sur terre. Ton cœur se resserre dans ta poitrine, ton regard se baissant sur l'une de ses mains. Cette sensation que Mia connaisse cet endroit comme sa poche, qu'elle y vienne peut-être même souvent. Qu'elle s'y est sans doute rendu très souvent par ta faute, ou peut-être à cause de son bourreau d'ex petit-copain. Car c'est en regardant sa main que le souvenir douloureux te revient, celui du visage de la femme que tu aimes, ruée de coups. Des marques, qu'elle t'avait montré. Tes sourcils se froncent par la tristesse, non pas par l'inquiétude puisque tu es là maintenant mais... Tu ne peux malheureusement pas effacer ce type de sa vie. Plusieurs raisons auraient pu pousser Mia à venir ici et là, elle t'y emmène. Elle t'emmène dans sa bulle. « Non... Je ne suis jamais venu ici. » reprends-tu enfin, glissant ta main dans la sienne, tes doigts enlaçant tendrement les siens. Comme un geste qui se veut réconfortant, lui prouvant une nouvelle fois que tu es là, et le temps que tu seras à ses côtés, rien ne pourra lui arriver. Tu t'en fais la promesse. Pourtant, ton regard ne se détache pas de vos mains à nouveau liées, perdu dans tes pensées, tu finis tout de même par reprendre: « J'ai déjà mon endroit. » avoues-tu. Ton endroit. Ta place. Celle qui permet de t'évader, celle qui permet pour toi de te ressourcer, de t'apaiser, de te calmer. Tu relèves le regard dans sa direction, déposant ton crâne contre ce muret derrière vous, un fin sourire sur les lèvres. Un sourire qui lui donnera la réponse qu'elle souhaite, si elle se pose la question. Ta place? À ses côtés. C'est elle.
Cette femme, tu lui offrirais tout ce que tu as en ta possession, et bien plus encore. Tout le bonheur du monde, tout ce que tu peux lui offrir, tu lui offriras. Tu ne peux peut-être pas effacer ces horreurs qu'elle a vécue mais tu peux les lui faire oublier, la rendre si heureuse qu'au final, ça effacerait tout ce qui aurait pu l'abîmer, de près ou de loin. Ton pouce vient doucement lui caresser sa main, resserrant tendrement l'emprise de tes doigts enlacés dans les siens. « J'ai eu peur... Tout à l'heure. » lui avoues-tu, ne la quittant pas du regard. Ton sourire s'efface lui aussi, te rappelant ce ressenti. Une fois encore, tu lui dis, tu as eu peur. C'est humain après tout, d'avoir peur, surtout lorsqu'on aime autant. « Avec ces cartons, j'ai cru que tu partais. » Tu retrouves ce doux sourire, ce n'est pas le cas non, elle reste là, et tu cherches une nouvelle fois à la rassurer par ce sourire. « J'étais prêt à me barrer avec toi. » Tu ne savais même pas où elle allait, mais encore une fois. Elle est ta place. Tu dois être à ses côtés, peu importe ce qu'il se passe. Alors peut-être que tu lui prouves encore une fois ta dépendance, oui, mais ce n'est plus quelque chose que tu veux éviter, ça t'a prouvé que tu en avais cruellement besoin et après tous ces aveux, tu te surprends même à parler plus facilement. Alors après un court silence, tu penches ton corps dans sa direction, tu te retournes allongeant ton corps sur le sol, tu t'installes, déposant ainsi l'arrière de ton crâne sur ses cuisses et passant également, vos mains liées par dessus ta tête afin de les avoir sur ton torse. Et désormais, posant le regard face à toi, tu peux observer le ciel étoilé, brillant. « J'ai appris que tu partais pendant trois jours. » reprends-tu, d'une douce voix, comme si tu avais peur de déranger ce silence, cette nuit paisible. Tu pivotes légèrement la tête afin d'observer ton ciel, tes étoiles à toi, dans ses yeux. « Tu me manques déjà. » termines-tu, sincèrement, plissant légèrement les lèvres dans un doux sourire. Oh oui, elle te manque déjà... Mais tout ira bien maintenant, vous allez pouvoir vivre heureux tous les deux. Oui. Tout ira mieux.
stay with me.
mihyun ♥
Tenue + « Toujours aussi direct. » Et tu souris, doucement, remarquant également son sourire gêné, plus que craquant. Elle t'aime comme ça, Mia. Le vrai amour, et tu le sais justement parce qu'elle n'a pas besoin de le dire. C'est ça l'amour, ce n'est pas simplement des paroles, oh non, ce sont des gestes, des regards qui ne peuvent tromper, des preuves, finalement. Preuves qu'on dépend de l'autre, preuves qu'on a d'yeux que pour cette personne. Tu en as eu des histoires, très souvent d'un soir parce que non, tu n'as jamais connu l'amour avant qu'on mette Mia sur ton chemin. Mais il n'y a pas que cette question, qui te vient à l'esprit : est-ce que qu'une femme est déjà tombé amoureuse de toi ? Pas uniquement de l'attirance, pas quelques sentiments, non non, amoureuse, le vrai amour ? Celle qui se battrait jusqu'à la fin pour toi, celle qui ne t'abandonnerait jamais, qui ne supporterait pas de te savoir mal, qui s'inquiéterait pour toi. Celle qui ferait de grandes choses pour toi, qui serait prête à affronter les pires merdes juste pour être à tes côtés. Tout ce que Mia a fait, finalement. Tout ce qu'elle a su affronter pour toi, bien que tu ne sois pas le garçon le plus facile de cette planète, autant à comprendre qu'à aider... Mia a toujours été là. Et c'est le Destin, évidemment, combien il y avait-il de chance pour que tu tombes amoureux de la bonne personne? Que ça soit réciproque? Tu te demandes même comment as-tu pu être à ce point effrayé d'avoir été victime de l'amour à sens unique, tu étais bien trop apeuré qu'au final, ça t'a aveuglé. Ça crevait les yeux, faut dire. Ouais... Sans amour, tu ne souffrirais pas, mais sans son amour, tu ne serais rien.
Ouais, prendre le risque de faire confiance à ce point à quelqu'un était pour toi, comme lui donner ce pouvoir de te détruire. Il suffit de te rappeler de l'état dans lequel tu étais dans cette salle de danse, détruit, pour la première fois de ta vie... Et ça t'a poursuivi, ta crainte n'a fait qu'enflée, elle a prise beaucoup trop de place, beaucoup beaucoup trop, tellement que tu as mis du temps à le comprendre. Mia n'a jamais été là pour te détruire, tu le savais au fond de toi, tu devais simplement combattre cette peur. Et c'est chose faite, c'est pour ça que tu es là ici. Non pas pour lui donner ce pouvoir de te détruire, non, mais lui donner le pouvoir de te sauver. Il suffit de voir l'impact que cette femme a sur toi, tu as souvent l'impression de ne pas être le même. Toi, le type fermé et froid qui ne laisse personne pénétrer dans sa bulle, laisse enfin sa place à Mia, une place vitale que tu rejetais au quotidien. Toi, le type très peu tactile qui ne peut s'empêcher de la prendre dans tes bras, de la serrer tout contre toi. Toi, le type le moins rassurant de la planète, du moins, que tu crois, n'hésite pas une seule seconde à le faire lorsque tu comprends qu'elle pourrait s'en vouloir pour ta représentation. Tu es peut-être maladroit, tu ne te prends pas de la meilleure des manières mais tu parles avec ton cœur. Ouais, ce soir, c'est ton cœur qui parle, ce cœur qui est resté beaucoup trop silencieux pendant de longues semaines, il s'exprime enfin. Et quoi de plus rassurant qu'un homme qui parle à cœur ouvert ?
Alors tu fais de ton mieux, tu n'as aucune envie qu'elle culpabilise pour cette histoire. C'était ta décision, ton choix et si c'était a recommencer, tu le ferais sans hésiter. Non, tu ne mentais pas quand tu disais que Mia a toujours été ta priorité, il suffit de voir comme tu as lâché ta partenaire sans une once d'hésitation. « Jeune homme, vous êtes machiavélique. » répond t-elle lorsque tu lui avoues avoir des moyens de pression sur ta partenaire, un sourire taquin sur les lèvres. Oh elle a compris où tu voulais en venir, des histoires de culs, c'est souvent ça. Tu n'as même pas besoin de le préciser. Ce par quoi tu lui réponds par un fin sourire toi aussi et un air faussement angélique sur le visage. Machiavélique ? Oui... Un peu. Mais tu aurais pu l'ouvrir pour balancer tout ce que tu sais, tu ne l'as pas fait, ce n'est clairement pas ton genre ni tes histoires et foutre la merde n'est pas dans tes habitudes. Mais avouons-le : ça pourrait t'être utile cette fois. Tu conclus vite en lui disant de ne pas s'inquiéter pour ça, c'était là où tu voulais en venir. Qu'elle ne s'inquiète pas, qu'elle n'y pense même pas, quoi qu'il arrive. Parce que oui: Mia a toujours été ta priorité. Et s'il faut que tu le répètes, encore et encore, si elle a besoin de l'entendre tous les jours, tu lui diras. Et tu vois dans ce sourire rêveur, ce sourire identique au tien: ce sourire amoureux, que tu parviens tout de même à la rassurer. Tu ne sais pas comment tu t'y prends, toi qui t'es toujours pensé peu doué pour ce genre de choses... Il te suffit d'être toi-même, c'est juste difficile pour toi, de laisser tomber ce masque, cette carapace que tu t'es forgé. Mais qu'est-ce que tu ne ferais pas pour elle, au juste? Il t'a fallu du temps, simplement du temps. Et alors que Mia baisse légèrement la tête, tu ne tardes pas à agir de nouveau, tirant son tabouret vers toi dans un geste plutôt facile, prouvant une nouvelle fois, votre différence physique qui te fait tant craquer.
Tu souris davantage en entendant ce rire, cette douce mélodie, ta préférée. La plus belle. La plus apaisante. « Dis plutôt que tu veux simplement les retrouver. » ses lèvres. Inutile de le dire, vous le savez déjà tous les deux, et là, tu crèves d'envie d'y reprendre possession. T'y es complètement accroc à ces lèvres, à ce corps, à cette âme, à cette femme. La tienne. Et tu as besoin de lui prouver, par ce biais, encore une fois. Vos lèvres se rencontrent dans un baiser plus fougueux que les précédents, tes yeux se ferment, savourant chaque sensation, chaque sentiment que tu ressens mais aussi, qu'elle parvient à te transmettre. Tu t'y accroches, à ses lèvres, comme si ta vie en dépendait. Cet échange langoureux, fougueux, un échange de pensées mais surtout d'amour. Ta langue caresse doucement la sienne, approfondissant davantage le baiser en pivotant légèrement ta tête. Le rendant autant souffle que toucher. L'embrasser comme au dernier jour, comme si c'était la dernière fois parce qu'au contraire, votre histoire vient de commencer. Vous y avez mis la majuscule définitive, vous connaîtrez sans doute des virgules, écrire ensemble des nouveaux chapitres, mais tu n'as nullement l'intention d'y mettre un point final, de terminer votre livre. Plutôt crever.
Mia décolle doucement ses lèvres des tiennes, peinant à rouvrir les yeux, tu plonges ton regard dans le sien. Un regard profond et lourd de sens, un regard amoureux mais surtout, dépendant. Un regard rapidement suivi de ce même sourire, léger, doux, mais comblé. Accroché. Tellement que même lorsque tu sens ses mains venir attraper les tiennes, tu ne baisses le regard à aucun instant. Non. Tu te contentes simplement de venir attraper ses mains à ton tour. « Ne me quitte plus jamais, Gwak. » Et son sourire témoigne, il te prouve de lui-même à quel point elle est sereine te concernant, concernant votre relation, qu'elle n'est pas inquiète à l'idée d'être si dépendante. Parce que non, tu n'as pas vraiment eu le temps d'y songer à ce détail plus qu'important, mais Mia est tout aussi dépendante. Elle te donne à toi aussi, ce pouvoir de la sauver. « Je serais perdue sans toi. » Et tes yeux se ferment doucement, ton cœur s'accélère dans ta poitrine, il bat la chamade, il risque d’exploser d'amour d'une seconde à l'autre. Il est tellement amoureux ce cœur, tellement rêveur. Tu l'entends ce soupir d'aise, tu le sens même tout contre ton cou, ton cœur rate un battement, rapidement rattrapé par ces battements de paupières qui imagent ton état actuel. Et doucement, ton visage se tourne, et dans un geste des plus tendres, tu viens déposer tes lèvres contre son front, soufflant, contre sa peau: « Plus jamais. » Une promesse.
Et tu flottes à nouveau sur ce nuage de paix, d'amour. Un nuage que tu ne souhaiterais quitter pour rien au monde, le votre. Pendant quelques longues secondes, voire même quelques longues minutes, tu ne sais pas, tu n'as plus la notion du temps lorsque tu te laisses dans les bras de cet apaisement. Jusqu'à ce que Mia relève vivement la tête, tu rouvres les yeux, l'observant mais tu n'as pas le temps de faire quoi que ce soit, ni même de prendre la parole, que Mia glisse doucement sur sa chaise, t'incitant d'ailleurs à faire de même grâce à vos mains liées. « Viens, on va prendre l'air. » Tu ne prends pas la peine de répondre, simplement de la suivre redescendant peu à peu de ce petit nuage que tu ne quittes pas complètement, puisque tu es avec elle. Tu la suis, sans trop savoir où est-ce qu'elle compte aller. Tu fronces les sourcils lorsqu'elle t'emmène dans cette réserve, tu commences à te poser quelques questions mais tu te montres toujours aussi silencieux, ouais, tu te contentes juste de la suivre alors très vite, tu grimpes à ton tour sur cet escabeau, passant cette trappe jusqu'à atterrir dans une sorte de grenier. Tu l'interroges du regard tout en t'essuyant, plus un réflexe qu'autre chose, le pantalon. Et dire que tu dois rendre ce costume... Tant pis. Ce n'est pas comme si tu en avais quelque chose à faire. Tes sourcils toujours froncés, un fin sourire amusé prend place sur tes lèvres lorsque tu la vois se diriger vers cette échelle cette fois. « Quand tu me demandais de ne plus te quitter... J'ignorais que tu voulais carrément m'enfermer. » plaisantes-tu, vous n'étiez pas censé prendre l'air? Oh, elle t'emmène sûrement sur le toit de l'atelier, c'est même évident. Alors tu grimpes cette échelle, t'arrêtant au moment où Mia hisse son corps pour sortir de là, tu fais attention cela dit, prêt à la rattraper si jamais elle glisse mais elle y parvient rapidement, sans surprise. Et toi, tu l'imites.
Tes yeux s'écarquillent doucement en découvrant cette vue que tu ne connaissais pas, ton regard se pose un peu partout, enfoui dans un silence que tu as à peine le temps de remarquer. Tu fais quelques pas, doucement, ton regard naviguant d'un point de vue à un autre. « C'est un luxe, n'est-ce pas? » Elle vient te sortir de ton observation, enfin.. Pas totalement, puisque tu restes encore quelques secondes à observer l'horizon. C'est apaisant, grandement apaisant. Tu viens finalement reposer ton regard sur elle, l'observant assise non loin de toi, elle vient même tapoter une place à côté d'elle, t'invitant à venir la rejoindre. « Pas grand monde n'a pensé à venir ici, j'parie que toi non plus? » continue t-elle tandis que tu te diriges doucement vers elle, tu prends place toi aussi, à ses côtés. Et alors que tu pourrais à nouveau apprécier la vue que t'offre ce toit, ton regard se pose que trop rapidement sur Mia. Elle observe le ciel, un doux sourire sur les lèvres. « J'adore cet endroit. » Ouais, tu pourrais la quitter du regard. Observer au moins le ciel, toi aussi. Mais tu ne le fais pas. Ton étoile, elle est là, et c'est sans aucun doute la plus belle de toute. Il suffit de voir le regard que tu lui lances, à en rendre jaloux le plus amoureux des garçons. « C'est calme. C'est reposant. C'est loin de tout ce qui te fait garder les deux pieds sur Terre. » Loin de tout ce qui te fait garder les deux pieds sur terre. Ton cœur se resserre dans ta poitrine, ton regard se baissant sur l'une de ses mains. Cette sensation que Mia connaisse cet endroit comme sa poche, qu'elle y vienne peut-être même souvent. Qu'elle s'y est sans doute rendu très souvent par ta faute, ou peut-être à cause de son bourreau d'ex petit-copain. Car c'est en regardant sa main que le souvenir douloureux te revient, celui du visage de la femme que tu aimes, ruée de coups. Des marques, qu'elle t'avait montré. Tes sourcils se froncent par la tristesse, non pas par l'inquiétude puisque tu es là maintenant mais... Tu ne peux malheureusement pas effacer ce type de sa vie. Plusieurs raisons auraient pu pousser Mia à venir ici et là, elle t'y emmène. Elle t'emmène dans sa bulle. « Non... Je ne suis jamais venu ici. » reprends-tu enfin, glissant ta main dans la sienne, tes doigts enlaçant tendrement les siens. Comme un geste qui se veut réconfortant, lui prouvant une nouvelle fois que tu es là, et le temps que tu seras à ses côtés, rien ne pourra lui arriver. Tu t'en fais la promesse. Pourtant, ton regard ne se détache pas de vos mains à nouveau liées, perdu dans tes pensées, tu finis tout de même par reprendre: « J'ai déjà mon endroit. » avoues-tu. Ton endroit. Ta place. Celle qui permet de t'évader, celle qui permet pour toi de te ressourcer, de t'apaiser, de te calmer. Tu relèves le regard dans sa direction, déposant ton crâne contre ce muret derrière vous, un fin sourire sur les lèvres. Un sourire qui lui donnera la réponse qu'elle souhaite, si elle se pose la question. Ta place? À ses côtés. C'est elle.
Cette femme, tu lui offrirais tout ce que tu as en ta possession, et bien plus encore. Tout le bonheur du monde, tout ce que tu peux lui offrir, tu lui offriras. Tu ne peux peut-être pas effacer ces horreurs qu'elle a vécue mais tu peux les lui faire oublier, la rendre si heureuse qu'au final, ça effacerait tout ce qui aurait pu l'abîmer, de près ou de loin. Ton pouce vient doucement lui caresser sa main, resserrant tendrement l'emprise de tes doigts enlacés dans les siens. « J'ai eu peur... Tout à l'heure. » lui avoues-tu, ne la quittant pas du regard. Ton sourire s'efface lui aussi, te rappelant ce ressenti. Une fois encore, tu lui dis, tu as eu peur. C'est humain après tout, d'avoir peur, surtout lorsqu'on aime autant. « Avec ces cartons, j'ai cru que tu partais. » Tu retrouves ce doux sourire, ce n'est pas le cas non, elle reste là, et tu cherches une nouvelle fois à la rassurer par ce sourire. « J'étais prêt à me barrer avec toi. » Tu ne savais même pas où elle allait, mais encore une fois. Elle est ta place. Tu dois être à ses côtés, peu importe ce qu'il se passe. Alors peut-être que tu lui prouves encore une fois ta dépendance, oui, mais ce n'est plus quelque chose que tu veux éviter, ça t'a prouvé que tu en avais cruellement besoin et après tous ces aveux, tu te surprends même à parler plus facilement. Alors après un court silence, tu penches ton corps dans sa direction, tu te retournes allongeant ton corps sur le sol, tu t'installes, déposant ainsi l'arrière de ton crâne sur ses cuisses et passant également, vos mains liées par dessus ta tête afin de les avoir sur ton torse. Et désormais, posant le regard face à toi, tu peux observer le ciel étoilé, brillant. « J'ai appris que tu partais pendant trois jours. » reprends-tu, d'une douce voix, comme si tu avais peur de déranger ce silence, cette nuit paisible. Tu pivotes légèrement la tête afin d'observer ton ciel, tes étoiles à toi, dans ses yeux. « Tu me manques déjà. » termines-tu, sincèrement, plissant légèrement les lèvres dans un doux sourire. Oh oui, elle te manque déjà... Mais tout ira bien maintenant, vous allez pouvoir vivre heureux tous les deux. Oui. Tout ira mieux.
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Re: Stay with me. [MIHYUN ♥] | Ven 11 Aoû - 20:35
Tenue + La faim, cette sensation d'avoir envie de manger quelque chose, lui a terriblement manqué. vous dire qu'elle a retrouvé l'appétit serait vous mentir, cela dit, elle a quand même été capable de manger un sandwich qu'il a ramené. Malgré tout, Mia ne peut s'empêcher d'avoir mal au coeur face à cette dose de nourriture qui dépasse le nécessaire. Faut dire qu'elle n'a jamais été habituée au gaspillage alimentaire. Petite, son père la forçait à finir ses assiettes, ou alors, si elle ne les finissait vraiment pas, il la mettait au lit de suite. Oui, je sais ce que vous vous dites, elle pourrait se permettre un peu de gaspillage de temps en temps au vu de l'argent que gagne son père mais elle n'a jamais été habituée à cette vie de luxe, de folie des grandeurs. Alors elle se serait bien proposée pour un deuxième sandwich mais non seulement ça ne servirait à rien, mais en plus de ça, elle n'a pas la place pour un second. Elle espère juste que Hyo se chargera d'aider son frère à finir toute cette commande. Pour l'heure, je vous dirais bien que ce à quoi elle pense maintenant, ce n'est pas le gaspillage, la multitude de sandwich qu'à ramené Taehyun pour elle, même si à travers ce geste elle perçoit son inquiétude face à sa perte de poids importante. Non, ce à quoi elle pense, c'est ce qui vient de se passer ici, dans cette salle. Cette salle où elle avait l'habitude de se rendre avec la boule au ventre, était devenue un endroit qui allait lui rappeler son plus beau souvenir. Celui du soir où Taehyun est venu s'ouvrir à elle, chose qu'elle a attendu trop longtemps. Elle savait, Mia, qu'elle n'était pas tombée amoureuse du plus facile des mecs mais elle l'aime tellement qu'elle n'a pas eu d'autres choix que d'assumer ses sentiments et de faire son possible pour passer au-dessus des doutes du jeune homme. Ses doutes qui les ont rongé, qui l'ont rongé elle jusqu'à ce qu'elle lui dise que c'était fini. Rien n'avait commencé pourtant mais à ce moment précis, elle ne voulait surtout pas commencer quelque chose avec lui, il lui avait brisé le coeur une fois de plus et qui dit deux fois consécutive, dit aussi deux fois plus de dégâts. Ce qui l'avait poussé à réagir si brutalement, a l'envoyer chier, à lui dire que c'était fini, parce que Mia elle est comme ça. Quand elle souffre, qu'elle est sans défense et qu'elle voit que son adversaire peut la vaincre, elle explose, elle essaye une dernière fois de se libérer de toute cette souffrance. Et s'il n'était pas venu ce soir, elle aurait sans doute repris son morceau de chemin sans lui.
Mais il est venu ce soir et plus que jamais, maintenant, elle en est certaine. Ils sont destinés à etre ensemble. C'est écrit quelque part, qu'importe, sur un livre ou dans les étoiles, mais c'est écrit. Elle ne doute plus, le timing? il n'existe plus, le timing, aussi désastreux a-t-il pu être pour leur potentiel couple, s'avère être le meilleur possible ce soir. Il était venu à 23h58, a 2 minutes d'arriver trop tard pour son anniversaire. Il est arrivé à temps, à deux pas de la perdre pour toujours. Et c'est ce timing là qu'elle aime. Celui qui lui prouve que même s'il a pu être pourri par des dizaines de fois pour eux, la seule fois où il a été en leur faveur, c'était la bonne. Celle où ils se sont, enfin, compris, et laissé une chance de découvrir les joies d'une vie de couple, ensemble. De se faire confiance, de s'accepter des moments de doute, pour l'un comme pour l'autre. Comprendre que l'amour c'est avant tout de la patience, de la compassion et de la confiance.
Plus jamais. elle sent le souffle de Tae contre son front. Elle ferme les yeux, Mia se laisse aller à cette douce sensation que d'être enfin dans les bras de la bonne personne. Celle qui l'aime comme elle est, avec ses réactions parfois disproportionnées. Dans ces bras rassurants, où les choses les plus graves lui paraissaient soudainement surmontables. Et quand elle se retire doucement, ses mains toujours dans les siennes, elle lui lance ce regard où on peut y lire tout l'amour du monde, avec ce sourire des plus tendres. Parce qu'elle peut le faire librement, sans craintes d'être encore repoussée par la suite.
Le silence se prolongeant pendant un long moment, Mia finit par le briser pour inviter son petit ami à venir prendre l'air. L'air est doux ce soir, il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. C'est pourquoi ils se hissent jusqu'au toit du bâtiment des arts, après avoir monté deux échelles. « Quand tu me demandais de ne plus te quitter... J'ignorais que tu voulais carrément m'enfermer. » A cette remarque,Mia se met à pouffer de rire avant de pivoter légèrement la tête vers le bas pour le regarder. Puis elle se met à secouer sa tête lentement, avant de se hisser sur le toit sans mal. Une fois à plus de 10 mètres du sol, Mia lance un premier regard d'ensemble au ciel étoilé qui s'offre à eux, avant de poser les yeux vers le danseur, qui vient de la rejoindre. Et il ne le voit peut-être pas, mais elle le regarde avec cette même passion dans les yeux. Sans prévenir, elle décide finalement d'aller s'asseoir au sol, contre un local pour maintenir son dos, et bien évidemment elle ne tarde pas à tapoter de sa main droite la place à côté d'elle pour inciter Taehyun à la rejoindre. Elle a besoin de cette proximité entre eux, elle peine encore à réaliser de ce qu'ils sont sur le point de commencer mais elle laisse parler ses pulsions, ses besoins. Et la, tout de suite, elle ne peut supporter que leurs corps soient éloignés.
Il la rejoint, un sourire se forme automatiquement sur les lèvres de Mia, avant qu'elle ne repose les yeux sur ce ciel scintillant. Oui, elle vient souvent ici, Mia. Quand son coeur a besoin d'être un peu seul, isolé de toute tristesse. Elle n'en dit pas plus pourtant, le but était que de lui-même il comprennent qu'il a pu être la cause de plusieurs de ses venues ici, mais si elle le mène là ce soir, c'est pas pour rien. « Non... Je ne suis jamais venu ici. » Elle sent leurs doigts s'entrelacent. Automatiquement, ses yeux se baissent vers leurs mains liées, alors qu'un doux sourire étire ses lèvres, l'air rêveur le regard toujours rivé sur leurs mains. Son coeur s'emballe à nouveau, elle sait que c'est l'effet de l'amour qu'elle lui porte. « J'ai déjà mon endroit. » Ses yeux initialement posés sur leurs mains finissent par se lever vers son petit ami. Elle ne sait pas vraiment comment elle doit prendre son sous-entendu, s'il parle bien d'elle ou non, mais elle sourit ce soir, et elle sourit avec confiance. Elle lui fait confiance, désormais, elle est prête à le lui faire les yeux fermés, apres tout l'amour n'est-il pas fondé sur la confiance? Alors, tendrement, ses doigts se resserrent sur ceux du danseur, comme pour lui assurer que même si elle ne lui répond pas, elle est réceptive à ce qu'il dit.
Mia vient alors appuyer son crâne contre le mur derrière elle, imitant le jeune homme. Leurs mains toujours liées, elle se laisse bercer par ce ressenti merveilleux que lui offre Taehyun ce soir, la découverte d'un amour pur et réciproque. Que serait-elle devenue sans lui dans sa vie s'il n'était pas venu ce soir? elle ne veut pas y penser en fait. La souffrance se fait ressentir rien qu'en imaginant cette hypothèse. Alors, un petit soupir passe ses lèvres, alors que ses yeux se lèvent une fois de plus sur le ciel. Elle sent le pouce de Tae caresser tendrement sa main, ce qui la fait une fois de plus réaliser ce qui se passe ce soir. Ils s'appartiennent, ca y est. C'est indéniable. Et je vais meme ajouter une chose: ils se sont toujours appartenus.
« J'ai eu peur... Tout à l'heure. » Les yeux brillants de la gymnaste se posent sur lui rapidement, ses sourcils froncés expriment sa confusion, et elle ne le quitte pas du regard tant qu'il ne lui donne pas d'explications. « Avec ces cartons, j'ai cru que tu partais. » Elle esquisse aussitôt un sourire attendri, voire même amusé à l'entente de ces mots, parce qu'elle devine en effet l'inquiétude qui s'y dissimule derrière. Et ça lui fait chaud au coeur quelque part, elle a besoin de se sentir indispensable pour lui. « J'étais prêt à me barrer avec toi. » Peu à peu, son sourire change. Juste au moment où elle se dit qu'elle a besoin de se sentir importante, il lui avoue qu'il l'aurait suivi. peu importe la destination ? Ça elle n'en sait rien mais elle s'en fout, l'important c'est de retenir qu'il ne pourrait pas se passer d'elle et de toute façon, il n'est pas question pour elle de quitter cette ville, ni ce pays, si Taehyun y est. En fait, il y a quelque chose de très simple à comprendre, c'est que son destin correspond avec celui du jeune homme a ses côtés, plutôt mourir que se retrouver seule a des kilomètres de lui. Et sur cette pensée, elle vient doucement appuyer son front sur son épaule et, esquissant un sourire rassuré, elle ferme les yeux. Comme si elle voulait que ce moment dure une éternité. Or, il ne dure que quelques secondes, elle retire finalement sa tête, croisant son regard avec celui de Taehyun. « Tu pensais vraiment que je te laisserais ici, sans moi? » répond Mia, avant de s'appuyer à nouveau contre le mur. Un mince sourire aux lèvres, elle regarde Taehyun se décoller du mur. elle comprend bien vite ce qu'il s'apprête à faire, elle étend alors complètement ses jambes au sol et le laisse venir s'allonger, posant alors sa tête sur ses cuisses. Elle baisse le regard vers lui, leurs mains liées se posent sur son torse. Mia y jette un bref regard avant de reporter son attention sur ce visage qu'elle chérit tant. Et, comme un automatisme, sa main libre vient doucement se glisser dans ces cheveux noirs épais et coiffés, sûrement à l'occasion de la représentation. Ses ongles massent doucement le cuir chevelu du jeune homme, alors qu'elle le regarde avec un peu trop d'insistance: faut pas lui en vouloir, elle est amoureuse. Et c'est sur un sourire tendre qu'elle se rappelle que désormais, ils vont tout partager. Absolument tout.
« J'ai appris que tu partais pendant trois jours. » À ces mots, elle préfère rester, mais elle plisse les lèvres, affichant une moue désolée. Désolée parce qu'à peine parviennent-ils à se retrouver (ou se trouver) qu'elle doit déjà partir. Demain, elle va prendre un bus qui va la conduire jusqu'à Ulsan pour suivre l'équipe des Doosan Bears et ce pendant tout le weekend. Et à l'idée de ne pas voir ni toucher Taehyun pendant trois jours, Mia soupire discrètement, ses yeux se levant vers l'horizon. « Tu me manques déjà. » elle repose ses yeux sur lui immédiatement. Ce regard qu'ils échangent lui coupe le souffle, comme tous ceux qui suivront à partir de maintenant, parce que c'est l'effet de l'amour à ce qu'on dit. Perdre systématiquement votre souffle quand l'être aimé croise votre regard. S'il savait à quel point elle dépend de lui... Sa main reprend ses caresses dans les cheveux ébènes du danseur, leurs regards, eux, ne se quittent à aucun moment. « Toi aussi... » murmure-t-elle au jeune homme, s'amusant avec ses mèches de cheveux. « Mais ça va passer vite. » oui, c'est promis, elle fera son possible pour qu'il ne sente pas trop le poids de son absence.
Un silence s'installe. Un silence durant lequel elle lève les yeux vers le ciel pour le regarder, pensant à toutes ces choses qu'il lui a dites ce soir. Quand elle y pense, elle comprend pourquoi elle a eu tellement de mal à tourner la page quand elle en a eu l'envie. Elle devait savoir, quelque part, qu'elle passait à côté de l'homme de sa vie, ou simplement à côté d'un garçon qui en valait largement la peine. Que, malgré ce qu'elle a pu lui dire, il valait la peine pour tout ce qu'elle a traversé pour lui. Les coups de son ex, elle les a pris pour lui et après coup, elle n'éprouve aucun regret, parce qu'elle sait qu'elle n'a pas morflé pour une simple amourette. Mia le sent. Là, elle a morflé pour l'amour de sa vie. « C'est vrai ce que tu disais... Que le bon chemin n'est pas forcément le plus simple. » elle rive son regard vers lui. « J'étais désemparée, si tu savais… J’étais prête à baisser les bras. » elle esquisse un sourire moqueur, secouant doucement la tête. « Mais j'y arrivais pas. J'y arrivais pas parce que j'étais pas certaine que c’était c’que je voulais vraiment. Et je me repassais cette phrase sans cesse. » La main de Mia continue d’ébouriffer avec amour les cheveux du jeune homme, mais ses yeux brillants plantés dans les siens, on peut deviner encore cette souffrance qu’elle a traversé pour en arriver là. Alors, le souffle coupé, elle rajoute, pour achever sa déclaration: « La seule chose que j’étais certaine de vouloir, c’était toi. » Elle ferme les yeux un instant, pendant cet instant alors elle revoit ces derniers mois de galère qu’ils ont passé tous les deux.
Mais quand elle ouvre à nouveau les yeux, et qu’elle le voit là, la tête sur ses cuisses, leurs regards scellés, elle esquisse un sourire rassuré, témoin de son bonheur. « C’est pas pour rien si je t’ai mené ici. » elle garde un côté mystérieux qu’elle ne compte pas faire durer trop longtemps non plus. « Je venais là quand on se brisait le coeur. » elle relève le regard un moment, essayant de se remémorer toutes les scènes. Elle cesse ses caresses dans sa chevelure, sans pour autant y retirer sa main. « Pour moi tu vois, cet endroit a été témoin de nos pires moments ensemble. Mais j’ai envie de conjurer le sort. » elle esquisse un sourire amusé en voyant ses sourcils froncés et sa mine interrogatrice. « Je veux supprimer tout le mauvais de notre histoire. » sa main glisse, caressant la joue du danseur. « Comme ça, quand je viendrai ici, au lieu de me souvenir de toutes les larmes que j’ai versé pour nous, je me souviendrai du soir où tu es venu me déclarer ta flamme. » elle se penche légèrement pour s’approcher de ses lèvres, mais s’arrête à quelques centimètres de ses lèvres, un sourire radieux aux lèvres. « Avec le plus beau bouquet de roses. » elle rit faiblement, avant de venir achever sa course sur les lèvres du danseur, dans un baiser tendre, et porteur de tous ses sentiments. Un baiser qu’elle fait durer, mais qu’elle rompt de la plus douce des façons. Ses yeux s’ouvrent, progressivement, et se perdent dans ceux de celui qu’elle aime. Elle revoit leur dernière nuit ensemble, cette nuit où ils ont fait l’amour sur le canapé du salon. Un soir où elle aurait pu lui crier combien elle l’aimait, combien elle l’avait dans la peau et combien elle le désirait pour le restant de ses jours. C’était si fort, si intense en émotion… Elle se demande encore comment elle a pu ne pas lui ouvrir son coeur ce soir-là… En y repensant, son coeur s’emballe légèrement, elle est si prise par cette force de ses sentiments qu'elle déglutit nerveusement. « Je sais pas si t’as besoin de l’entendre ce soir mais moi… J’ai besoin de te le dire. » Sa main droite toujours dans celle du jeune homme, elle vient caresser ses phalanges de son pouce. « Je t’aime. Je t’aime peut-être même trop, mais j’men fous. Au moins ça me fait me sentir vivante. » Elle garde son regard rivé dans le sien, un moment, leurs lèvres toujours séparés de quelques maudits centimètres, puis elle se redresse lentement, son dos venant finalement toucher le muret derrière elle. Son regard, lui, n’a pas quitté une seule fois le beau brun, et elle repense à ce qu’elle lui avait dit le jour où elle lui a annoncé qu’elle avait couché avec un autre. « j’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime toi. » c’était si vrai, si pur. Et le regard rivé sur lui, elle reste silencieuse pendant un temps, avant qu’un long soupir ne vienne secouer sa poitrine. « Je me sens mieux. » Pourquoi, à ce point? « Je voulais pas passer une minute de plus sans que tu le saches. » C’est important pour elle. C’est ce qui compte le plus, désormais.
stay with me.
mihyun ♥
« Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. »
Tenue + La faim, cette sensation d'avoir envie de manger quelque chose, lui a terriblement manqué. vous dire qu'elle a retrouvé l'appétit serait vous mentir, cela dit, elle a quand même été capable de manger un sandwich qu'il a ramené. Malgré tout, Mia ne peut s'empêcher d'avoir mal au coeur face à cette dose de nourriture qui dépasse le nécessaire. Faut dire qu'elle n'a jamais été habituée au gaspillage alimentaire. Petite, son père la forçait à finir ses assiettes, ou alors, si elle ne les finissait vraiment pas, il la mettait au lit de suite. Oui, je sais ce que vous vous dites, elle pourrait se permettre un peu de gaspillage de temps en temps au vu de l'argent que gagne son père mais elle n'a jamais été habituée à cette vie de luxe, de folie des grandeurs. Alors elle se serait bien proposée pour un deuxième sandwich mais non seulement ça ne servirait à rien, mais en plus de ça, elle n'a pas la place pour un second. Elle espère juste que Hyo se chargera d'aider son frère à finir toute cette commande. Pour l'heure, je vous dirais bien que ce à quoi elle pense maintenant, ce n'est pas le gaspillage, la multitude de sandwich qu'à ramené Taehyun pour elle, même si à travers ce geste elle perçoit son inquiétude face à sa perte de poids importante. Non, ce à quoi elle pense, c'est ce qui vient de se passer ici, dans cette salle. Cette salle où elle avait l'habitude de se rendre avec la boule au ventre, était devenue un endroit qui allait lui rappeler son plus beau souvenir. Celui du soir où Taehyun est venu s'ouvrir à elle, chose qu'elle a attendu trop longtemps. Elle savait, Mia, qu'elle n'était pas tombée amoureuse du plus facile des mecs mais elle l'aime tellement qu'elle n'a pas eu d'autres choix que d'assumer ses sentiments et de faire son possible pour passer au-dessus des doutes du jeune homme. Ses doutes qui les ont rongé, qui l'ont rongé elle jusqu'à ce qu'elle lui dise que c'était fini. Rien n'avait commencé pourtant mais à ce moment précis, elle ne voulait surtout pas commencer quelque chose avec lui, il lui avait brisé le coeur une fois de plus et qui dit deux fois consécutive, dit aussi deux fois plus de dégâts. Ce qui l'avait poussé à réagir si brutalement, a l'envoyer chier, à lui dire que c'était fini, parce que Mia elle est comme ça. Quand elle souffre, qu'elle est sans défense et qu'elle voit que son adversaire peut la vaincre, elle explose, elle essaye une dernière fois de se libérer de toute cette souffrance. Et s'il n'était pas venu ce soir, elle aurait sans doute repris son morceau de chemin sans lui.
Mais il est venu ce soir et plus que jamais, maintenant, elle en est certaine. Ils sont destinés à etre ensemble. C'est écrit quelque part, qu'importe, sur un livre ou dans les étoiles, mais c'est écrit. Elle ne doute plus, le timing? il n'existe plus, le timing, aussi désastreux a-t-il pu être pour leur potentiel couple, s'avère être le meilleur possible ce soir. Il était venu à 23h58, a 2 minutes d'arriver trop tard pour son anniversaire. Il est arrivé à temps, à deux pas de la perdre pour toujours. Et c'est ce timing là qu'elle aime. Celui qui lui prouve que même s'il a pu être pourri par des dizaines de fois pour eux, la seule fois où il a été en leur faveur, c'était la bonne. Celle où ils se sont, enfin, compris, et laissé une chance de découvrir les joies d'une vie de couple, ensemble. De se faire confiance, de s'accepter des moments de doute, pour l'un comme pour l'autre. Comprendre que l'amour c'est avant tout de la patience, de la compassion et de la confiance.
Plus jamais. elle sent le souffle de Tae contre son front. Elle ferme les yeux, Mia se laisse aller à cette douce sensation que d'être enfin dans les bras de la bonne personne. Celle qui l'aime comme elle est, avec ses réactions parfois disproportionnées. Dans ces bras rassurants, où les choses les plus graves lui paraissaient soudainement surmontables. Et quand elle se retire doucement, ses mains toujours dans les siennes, elle lui lance ce regard où on peut y lire tout l'amour du monde, avec ce sourire des plus tendres. Parce qu'elle peut le faire librement, sans craintes d'être encore repoussée par la suite.
Le silence se prolongeant pendant un long moment, Mia finit par le briser pour inviter son petit ami à venir prendre l'air. L'air est doux ce soir, il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. C'est pourquoi ils se hissent jusqu'au toit du bâtiment des arts, après avoir monté deux échelles. « Quand tu me demandais de ne plus te quitter... J'ignorais que tu voulais carrément m'enfermer. » A cette remarque,Mia se met à pouffer de rire avant de pivoter légèrement la tête vers le bas pour le regarder. Puis elle se met à secouer sa tête lentement, avant de se hisser sur le toit sans mal. Une fois à plus de 10 mètres du sol, Mia lance un premier regard d'ensemble au ciel étoilé qui s'offre à eux, avant de poser les yeux vers le danseur, qui vient de la rejoindre. Et il ne le voit peut-être pas, mais elle le regarde avec cette même passion dans les yeux. Sans prévenir, elle décide finalement d'aller s'asseoir au sol, contre un local pour maintenir son dos, et bien évidemment elle ne tarde pas à tapoter de sa main droite la place à côté d'elle pour inciter Taehyun à la rejoindre. Elle a besoin de cette proximité entre eux, elle peine encore à réaliser de ce qu'ils sont sur le point de commencer mais elle laisse parler ses pulsions, ses besoins. Et la, tout de suite, elle ne peut supporter que leurs corps soient éloignés.
Il la rejoint, un sourire se forme automatiquement sur les lèvres de Mia, avant qu'elle ne repose les yeux sur ce ciel scintillant. Oui, elle vient souvent ici, Mia. Quand son coeur a besoin d'être un peu seul, isolé de toute tristesse. Elle n'en dit pas plus pourtant, le but était que de lui-même il comprennent qu'il a pu être la cause de plusieurs de ses venues ici, mais si elle le mène là ce soir, c'est pas pour rien. « Non... Je ne suis jamais venu ici. » Elle sent leurs doigts s'entrelacent. Automatiquement, ses yeux se baissent vers leurs mains liées, alors qu'un doux sourire étire ses lèvres, l'air rêveur le regard toujours rivé sur leurs mains. Son coeur s'emballe à nouveau, elle sait que c'est l'effet de l'amour qu'elle lui porte. « J'ai déjà mon endroit. » Ses yeux initialement posés sur leurs mains finissent par se lever vers son petit ami. Elle ne sait pas vraiment comment elle doit prendre son sous-entendu, s'il parle bien d'elle ou non, mais elle sourit ce soir, et elle sourit avec confiance. Elle lui fait confiance, désormais, elle est prête à le lui faire les yeux fermés, apres tout l'amour n'est-il pas fondé sur la confiance? Alors, tendrement, ses doigts se resserrent sur ceux du danseur, comme pour lui assurer que même si elle ne lui répond pas, elle est réceptive à ce qu'il dit.
Mia vient alors appuyer son crâne contre le mur derrière elle, imitant le jeune homme. Leurs mains toujours liées, elle se laisse bercer par ce ressenti merveilleux que lui offre Taehyun ce soir, la découverte d'un amour pur et réciproque. Que serait-elle devenue sans lui dans sa vie s'il n'était pas venu ce soir? elle ne veut pas y penser en fait. La souffrance se fait ressentir rien qu'en imaginant cette hypothèse. Alors, un petit soupir passe ses lèvres, alors que ses yeux se lèvent une fois de plus sur le ciel. Elle sent le pouce de Tae caresser tendrement sa main, ce qui la fait une fois de plus réaliser ce qui se passe ce soir. Ils s'appartiennent, ca y est. C'est indéniable. Et je vais meme ajouter une chose: ils se sont toujours appartenus.
« J'ai eu peur... Tout à l'heure. » Les yeux brillants de la gymnaste se posent sur lui rapidement, ses sourcils froncés expriment sa confusion, et elle ne le quitte pas du regard tant qu'il ne lui donne pas d'explications. « Avec ces cartons, j'ai cru que tu partais. » Elle esquisse aussitôt un sourire attendri, voire même amusé à l'entente de ces mots, parce qu'elle devine en effet l'inquiétude qui s'y dissimule derrière. Et ça lui fait chaud au coeur quelque part, elle a besoin de se sentir indispensable pour lui. « J'étais prêt à me barrer avec toi. » Peu à peu, son sourire change. Juste au moment où elle se dit qu'elle a besoin de se sentir importante, il lui avoue qu'il l'aurait suivi. peu importe la destination ? Ça elle n'en sait rien mais elle s'en fout, l'important c'est de retenir qu'il ne pourrait pas se passer d'elle et de toute façon, il n'est pas question pour elle de quitter cette ville, ni ce pays, si Taehyun y est. En fait, il y a quelque chose de très simple à comprendre, c'est que son destin correspond avec celui du jeune homme a ses côtés, plutôt mourir que se retrouver seule a des kilomètres de lui. Et sur cette pensée, elle vient doucement appuyer son front sur son épaule et, esquissant un sourire rassuré, elle ferme les yeux. Comme si elle voulait que ce moment dure une éternité. Or, il ne dure que quelques secondes, elle retire finalement sa tête, croisant son regard avec celui de Taehyun. « Tu pensais vraiment que je te laisserais ici, sans moi? » répond Mia, avant de s'appuyer à nouveau contre le mur. Un mince sourire aux lèvres, elle regarde Taehyun se décoller du mur. elle comprend bien vite ce qu'il s'apprête à faire, elle étend alors complètement ses jambes au sol et le laisse venir s'allonger, posant alors sa tête sur ses cuisses. Elle baisse le regard vers lui, leurs mains liées se posent sur son torse. Mia y jette un bref regard avant de reporter son attention sur ce visage qu'elle chérit tant. Et, comme un automatisme, sa main libre vient doucement se glisser dans ces cheveux noirs épais et coiffés, sûrement à l'occasion de la représentation. Ses ongles massent doucement le cuir chevelu du jeune homme, alors qu'elle le regarde avec un peu trop d'insistance: faut pas lui en vouloir, elle est amoureuse. Et c'est sur un sourire tendre qu'elle se rappelle que désormais, ils vont tout partager. Absolument tout.
« J'ai appris que tu partais pendant trois jours. » À ces mots, elle préfère rester, mais elle plisse les lèvres, affichant une moue désolée. Désolée parce qu'à peine parviennent-ils à se retrouver (ou se trouver) qu'elle doit déjà partir. Demain, elle va prendre un bus qui va la conduire jusqu'à Ulsan pour suivre l'équipe des Doosan Bears et ce pendant tout le weekend. Et à l'idée de ne pas voir ni toucher Taehyun pendant trois jours, Mia soupire discrètement, ses yeux se levant vers l'horizon. « Tu me manques déjà. » elle repose ses yeux sur lui immédiatement. Ce regard qu'ils échangent lui coupe le souffle, comme tous ceux qui suivront à partir de maintenant, parce que c'est l'effet de l'amour à ce qu'on dit. Perdre systématiquement votre souffle quand l'être aimé croise votre regard. S'il savait à quel point elle dépend de lui... Sa main reprend ses caresses dans les cheveux ébènes du danseur, leurs regards, eux, ne se quittent à aucun moment. « Toi aussi... » murmure-t-elle au jeune homme, s'amusant avec ses mèches de cheveux. « Mais ça va passer vite. » oui, c'est promis, elle fera son possible pour qu'il ne sente pas trop le poids de son absence.
Un silence s'installe. Un silence durant lequel elle lève les yeux vers le ciel pour le regarder, pensant à toutes ces choses qu'il lui a dites ce soir. Quand elle y pense, elle comprend pourquoi elle a eu tellement de mal à tourner la page quand elle en a eu l'envie. Elle devait savoir, quelque part, qu'elle passait à côté de l'homme de sa vie, ou simplement à côté d'un garçon qui en valait largement la peine. Que, malgré ce qu'elle a pu lui dire, il valait la peine pour tout ce qu'elle a traversé pour lui. Les coups de son ex, elle les a pris pour lui et après coup, elle n'éprouve aucun regret, parce qu'elle sait qu'elle n'a pas morflé pour une simple amourette. Mia le sent. Là, elle a morflé pour l'amour de sa vie. « C'est vrai ce que tu disais... Que le bon chemin n'est pas forcément le plus simple. » elle rive son regard vers lui. « J'étais désemparée, si tu savais… J’étais prête à baisser les bras. » elle esquisse un sourire moqueur, secouant doucement la tête. « Mais j'y arrivais pas. J'y arrivais pas parce que j'étais pas certaine que c’était c’que je voulais vraiment. Et je me repassais cette phrase sans cesse. » La main de Mia continue d’ébouriffer avec amour les cheveux du jeune homme, mais ses yeux brillants plantés dans les siens, on peut deviner encore cette souffrance qu’elle a traversé pour en arriver là. Alors, le souffle coupé, elle rajoute, pour achever sa déclaration: « La seule chose que j’étais certaine de vouloir, c’était toi. » Elle ferme les yeux un instant, pendant cet instant alors elle revoit ces derniers mois de galère qu’ils ont passé tous les deux.
Mais quand elle ouvre à nouveau les yeux, et qu’elle le voit là, la tête sur ses cuisses, leurs regards scellés, elle esquisse un sourire rassuré, témoin de son bonheur. « C’est pas pour rien si je t’ai mené ici. » elle garde un côté mystérieux qu’elle ne compte pas faire durer trop longtemps non plus. « Je venais là quand on se brisait le coeur. » elle relève le regard un moment, essayant de se remémorer toutes les scènes. Elle cesse ses caresses dans sa chevelure, sans pour autant y retirer sa main. « Pour moi tu vois, cet endroit a été témoin de nos pires moments ensemble. Mais j’ai envie de conjurer le sort. » elle esquisse un sourire amusé en voyant ses sourcils froncés et sa mine interrogatrice. « Je veux supprimer tout le mauvais de notre histoire. » sa main glisse, caressant la joue du danseur. « Comme ça, quand je viendrai ici, au lieu de me souvenir de toutes les larmes que j’ai versé pour nous, je me souviendrai du soir où tu es venu me déclarer ta flamme. » elle se penche légèrement pour s’approcher de ses lèvres, mais s’arrête à quelques centimètres de ses lèvres, un sourire radieux aux lèvres. « Avec le plus beau bouquet de roses. » elle rit faiblement, avant de venir achever sa course sur les lèvres du danseur, dans un baiser tendre, et porteur de tous ses sentiments. Un baiser qu’elle fait durer, mais qu’elle rompt de la plus douce des façons. Ses yeux s’ouvrent, progressivement, et se perdent dans ceux de celui qu’elle aime. Elle revoit leur dernière nuit ensemble, cette nuit où ils ont fait l’amour sur le canapé du salon. Un soir où elle aurait pu lui crier combien elle l’aimait, combien elle l’avait dans la peau et combien elle le désirait pour le restant de ses jours. C’était si fort, si intense en émotion… Elle se demande encore comment elle a pu ne pas lui ouvrir son coeur ce soir-là… En y repensant, son coeur s’emballe légèrement, elle est si prise par cette force de ses sentiments qu'elle déglutit nerveusement. « Je sais pas si t’as besoin de l’entendre ce soir mais moi… J’ai besoin de te le dire. » Sa main droite toujours dans celle du jeune homme, elle vient caresser ses phalanges de son pouce. « Je t’aime. Je t’aime peut-être même trop, mais j’men fous. Au moins ça me fait me sentir vivante. » Elle garde son regard rivé dans le sien, un moment, leurs lèvres toujours séparés de quelques maudits centimètres, puis elle se redresse lentement, son dos venant finalement toucher le muret derrière elle. Son regard, lui, n’a pas quitté une seule fois le beau brun, et elle repense à ce qu’elle lui avait dit le jour où elle lui a annoncé qu’elle avait couché avec un autre. « j’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime toi. » c’était si vrai, si pur. Et le regard rivé sur lui, elle reste silencieuse pendant un temps, avant qu’un long soupir ne vienne secouer sa poitrine. « Je me sens mieux. » Pourquoi, à ce point? « Je voulais pas passer une minute de plus sans que tu le saches. » C’est important pour elle. C’est ce qui compte le plus, désormais.
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Re: Stay with me. [MIHYUN ♥] | Dim 13 Aoû - 19:30
Tenue + C'était son absence que tu ne supportais plus, son silence régnait alors que ce monde ne faisait que trop de bruit. Absolument personne ne pouvait combler ce vide, ce trou noir formé dans ton cœur au moment où elle t'a dit clairement que c'était terminé, qu'elle lâchait prise. Pouvais-tu vraiment lui en vouloir pour ça ? Non, bien-sûr que non. À croire que tu es long à la détente, il t'a simplement fallu du temps mais tu es venu la récupérer, tu étais prêt à te battre bec et ongles pour l'avoir à nouveau près de toi. Elle était un manque trop gros, même pour un corps aussi imposant que le tien. Ton cœur avait besoin de lui crier son amour, de s'exprimer lui aussi, tu es resté trop longtemps silencieux, tu as gardé tellement de choses pour toi. Tu étais effrayé, oui, et tu l'es toujours d'ailleurs... Mais pas pour les mêmes raisons. Non là, tu es effrayé de la perdre. Tu as succombé à ta dépendance mais c'est cette dépendance qui te maintient en vie, celle que tu ne rendrais pour rien au monde finalement. Et là, tu revis, tu retrouves goût non seulement à assouvir ton appétit mais aussi à retrouver le sourire, même si tu n'es pas le garçon le plus souriant de la planète, ton cœur lui, sourit. Et c'est en plantant ton regard dans le sien que tu comprends, comment as-tu pu être aussi têtu ? Aussi con ? Oui, tu as été con, effrayé peut-être, mais con. Tu n'y vois plus la rage de cette peur désormais, tu n'y vois plus de la désolation, de supplice, tu n'y lis plus un : « Pourquoi nous, Tae Hyun ? Pourquoi on nous retire notre bonheur ? Une chance d'être enfin heureux, tous les deux ? » Non, tu y lis tout ce que tu as toujours voulu y lire. De l'amour, du bonheur. Vous êtes désormais prêts à vivre heureux, tous les deux. Vous n'avez aucune idée de ce que l'avenir vous réserve, peut-être oui, mais en tout cas tu sais que tu ne passeras pas à côté de la femme de ta vie. Oh non, il n'y a qu'elle qui a réussi à avoir un tel pouvoir sur toi, il n'y a qu'elle qui a réussi à se faufiler dans ton cœur, dans tes veines, dans tes pensées. Il n'y a qu'elle. C'est elle, et personne d'autre.
On ne peut pas vraiment t'en vouloir, tu as du mal à dire les choses. Tu es devenu froid et fermé et tous ces sentiments t'ont apeuré. Ouais, c'est toi ça, quand tu te sens braqué, effrayé ou vulnérable, tu as bien du mal à dire les choses. Considérant tes mots comme une arme pour te détruire. L'amour ? T'y croyais pas à toutes ces conneries, non pas que tu croyais pas en l'amour, non non, tu n'y croyais pas pour toi. Tu es bien trop compliqué pour l'amour, bien trop fermé, sans doute, et tu n'avais pas vraiment envie de prendre de risque, de faire des efforts, simplement parce que tu n'avais pas trouvé la bonne personne. Tu as beau te répéter le contraire, il faut que tu t'avoues enfin la vérité : tu ne fais plus confiance. Tu n'y arrives plus. Et toi qui croyait dur comme fer que tu lui faisais confiance à Mia, tu as bien remarqué que ce n'était pas le cas, comment peut-on être si effrayé lorsqu'on a totalement confiance ? Pourtant là, tu ne l'es plus. Tu ne l'es plus puisque tu lui as accordé ta confiance. « Tu pensais vraiment que je te laisserais ici, sans moi? » te répond t-elle tandis que tu affiches un fin rictus au coin des lèvres. Disons que tu n'avais pas le temps de penser à grand chose, tout s'est passé si vite... Mais non, tu ne l'aurais pas laissé partir. En tout cas, pas sans toi. Mais très vite, tu viens te décoller du mur pour t'installer plus confortablement, quel endroit est plus confortable que les cuisses de ta petite-amie? Alors doucement, tu viens te rallonger sur le dos, déposant ta tête sur ces dernières. Et tu fermes les yeux un court instant au moment où tu sens sa main se glisser dans ta chevelure, appréciant ses douces caresses de ses ongles sur ton cuir chevelu. Tout va bien, et tu fermes les yeux pour le voir.
Et tu ne tarde pas à mettre le sujet sur le tapis, oui, tu as entendu dire qu'elle partait trois jours. Évidemment que ça t'attriste, vous venez tout juste de vous mettre ensemble que tu dois déjà la quitter. Mais ce n'est que quelques jours, tu le sais bien, même si ça te rend triste, ça ne sera jamais la même absence parce que tu le sais, tu vas rapidement la retrouver et vous pourrez enfin profiter, après des mois de galère, des mois de souffrance, vous êtes enfin libérés, libre de votre amour. Ton regard d'abord rivé sur le ciel, ce ciel, il pouvait bien te tomber sur la tête ces derniers jours que tu en aurais eu rien à faire, plus rien à faire mais là, ce soir, en observant ce même ciel, tu te sens libre, soulagé, apaisé. Dans les bras de ta bien aimée, inconsciemment, tu viens même resserrer tes doigts dans les siens, lui avouant finalement, après avoir posé ton regard sur elle, qu'elle va te manquer. Oh oui, elle va te manquer, mais ce n'est que trois jours. Cet échange de regard est à couper le souffle, on le voit, on le remarque facilement. Tu vois tout ce que tu as besoin de voir dans ses yeux, l'amour, la dépendance, mais un avenir aussi. Un avenir heureux. Quelque chose dont tu n'as jamais été victime. « Toi aussi... » te répond t-elle, ne cessant pas ses caresses dans tes cheveux. Elles t'apaisent tellement, ses caresses. Toi qui passe ton temps à faire semblant, à montrer aux autres que tu n'as besoin de rien ni personne mais surtout, de ne pas être rassuré et bien, tu l'es. Elle te rassure et tu ne cherches pas à le cacher, bien au contraire, tu as envie qu'elle voit à quel point tu as besoin d'elle, de ses mots. « Mais ça va passer vite. » Tu acquiesces doucement, hochant légèrement la tête de peur d'être secoué, que ça te sorte de cette bulle de bonheur. Mais elle a raison, Mia. « Je ne m'en fais pas. » te contentes-tu de répondre, d'une voix inaudible, presque dans un souffle.
Un silence qui s'installe, loin d'être pesant, non non, il est même reposant, ce silence. Un silence qui parle de lui-même, finalement. Et ton regard à nouveau rivé sur le ciel, ton ventre se gonflant au doux rythme de ta respiration. Quand tu es seul avec elle, tout ce qui t'entoure devient tout à coup inutile, inutile oui, mais étrangement plus beau, comme ce ciel. « C'est vrai ce que tu disais... Que le bon chemin n'est pas forcément le plus simple. » Mia brise le silence, et doucement, tu viens pivoter ta tête dans sa direction de manière à la regarder, oui, tu lui avais bien dit ça, et tu le penses toujours d'ailleurs. Votre histoire le prouve, non ? Avec deux personnes aussi compliquées que vous, surtout, avec un homme comme toi... Ça ne pouvait clairement pas être facile, mais vous ne vous êtes pas battus pour rien, t'en es persuadé. « J'étais désemparée, si tu savais… J’étais prête à baisser les bras. » Tu ne la quittes pas du regard, à aucun moment, un regard brillant. Un regard à la fois désolé, à la fois amoureux, mais aussi soulagé. Soulagé que tout ça soit enfin derrière vous. « Mais j'y arrivais pas. J'y arrivais pas parce que j'étais pas certaine que c’était c’que je voulais vraiment. Et je me repassais cette phrase sans cesse. » C'est étrange, toi aussi tu te répétais cette phrase. C'est peut-être pour ça que tu n'as jamais baissé les bras, non, c'est elle qui a fini par tout arrêter... Mais c'est normal, tu la faisais tourner en bourrique sans t'en rendre compte, oh non, ce n'était pas ce que tu voulais. Mais tu étais perdu, tu ne te rendais juste pas compte que tu la perdais également. « La seule chose que j’étais certaine de vouloir, c’était toi. » Et un doux sourire prend place sur tes lèvres, quelques mots suffisent pour faire sourire ton cœur, pour le rendre heureux et davantage rayonnant. Tu baisses un court instant le regard sur ses lèvres, le replantant finalement dans le sien. Tu ne tardes pas à lui répondre, presque aussitôt. « Je suis là. » Ton sourire s'élargit un court instant, tu viens même caresser ses phalanges de ton pouce « Tu m'as. » Corps et âme.
« C’est pas pour rien si je t’ai mené ici. » Tu hausses discrètement les sourcils, l'interrogeant du regard. Tu devines facilement qu'elle t'en dira un peu plus, qu'elle t'expliquera ses précédentes paroles. « Je venais là quand on se brisait le coeur. » Tu plisses les lèvres, ces simples paroles te brise à nouveau le cœur. Oui, tu as à nouveau ces souvenirs qui te reviennent, ces mauvais souvenirs, et comme tu t'en doutais: tu l'as bel et bien envoyé ici. « Pour moi tu vois, cet endroit a été témoin de nos pires moments ensemble. Mais j’ai envie de conjurer le sort. » Tu comprends alors où est-ce qu'elle veut en venir, c'est pour cette raison que tu la laisses terminer. « Je veux supprimer tout le mauvais de notre histoire. » Toi aussi, mais après tout, vous commencez enfin à écrire un nouveau chapitre. Voire même, commencer le livre de votre histoire. Et tu souris, doucement, sentant ses caresses désormais sur ta joue. « Comme ça, quand je viendrai ici, au lieu de me souvenir de toutes les larmes que j’ai versé pour nous, je me souviendrai du soir où tu es venu me déclarer ta flamme. » Ton sourire s'agrandit, c'est vrai, on peut dire que tu es venu lui déclarer ta flamme. Toi. Gwak Tae Hyun, qui l'aurait cru ? Et très vite, elle s'approche de toi, ses cheveux tombant et formant un rideau qui couvre ton visage, qui vous enferme tous les deux. « Avec le plus beau bouquet de roses. » Un sourire tout aussi joyeux sur les lèvres, tu finis par fermer les yeux lorsqu'elle dépose ses lèvres contre les tiennes. Tu savoures ce tendre baiser, tu l'approfondis même, tu en mourais d'envie. Un baiser que tu trouves même un peu trop court, on ne peut pas vraiment t'en vouloir, tu es si gourmand de ses lèvres...Tu replonges ton regard dans le sien, tu peux encore sentir ton cœur battre la chamade, au rythme du sien. Tu souris, oui, sans t'en rendre compte. Mais tu te sens tellement bien, là. « Je sais pas si t’as besoin de l’entendre ce soir mais moi… J’ai besoin de te le dire. » Tu recules légèrement ta tête de manière à mieux pouvoir la regarder, son regard t'hypnotise tandis que tu sens ses douces caresses sur tes doigts. « Je t’aime. Je t’aime peut-être même trop, mais j’men fous. Au moins ça me fait me sentir vivante. » Ton cœur rate un battement, voire plusieurs, c'est comme si le temps venait de s'arrêter là tout de suite. Tu te sens incapable de décrocher ton regard du sien. Il n'y a rien de mieux que d'entendre ce que nous voulions entendre depuis longtemps. Dans tout ça, vous ne vous l'êtes jamais dit clairement... Tu ne pensais pas pouvoir être plus comblé à l'heure actuelle. Toi aussi tu ressens ce sentiment, celui de te sentir vivant à chaque battement de ton cœur amoureux qui ne bat que pour elle. Doucement, tu te redresses, sans la quitter du regard. Toujours ce même sourire, tendre, amoureux, scotché sur tes lèvres. « Je me sens mieux. Je voulais pas passer une minute de plus sans que tu le saches. » Oui toi, le type loin d'être souriant, tu n'arrives pas à l'effacer de tes lèvres, trahissant tes ressentis. Ton regard naviguant entre ses yeux et ses lèvres, tu viens même te mordre la lèvre inférieure jusqu'à t'approcher doucement, tes lèvres frôlant les siennes. Tu t'enivres de son odeur, de sa chaleur, de son corps et visage si près du tien. Tu aimerais tellement lui dire que toi aussi, prononcer ces mots si difficiles pour toi. Non, tu n'as jamais dit je t'aime à aucune femme, pourtant Mia le mérite, évidemment, et puis... Pourquoi ne le dirais-tu pas? Tu l'aimes, tu le sais, tu n'as aucun doute là-dessus. Il te faut peut-être encore du temps, simplement du temps pour que tu arrives à le dire. Parce que oui, tu comptes le dire, tu veux qu'elle l'entende, tu en as besoin toi aussi, mais tu ne peux pas. Tu te contentes simplement de reprendre possession de ses lèvres, dans un baiser fougueux, un amoureux. Un baiser qui lui transmettra les mots que tu ne peux pas lui dire. Je t'aime aussi. Non tu ne peux pas encore lui dire ça, ô combien tu as besoin de prononcer ces mots, ô combien elle mérite de les entendre. Tu ne plaisantais pas quand tu lui disais qu'il lui faudra sûrement de la patience avec toi. Juste de la patience, mais ça viendra, tu le sais. À défaut de pouvoir lui dire, tu lui souffles, entre deux baisers. « Moi aussi, Mia. » Un mince sourire, profitant de cet instant pour venir lui mordiller la lèvre inférieure, tu finis par reprendre possession de ses lèvres, l'approchant de toi en la tirant par la main, la conduisant face à toi ce qui brise votre baiser.
Et c'est ainsi que tu viens d'adosser contre ce mur derrière toi, entraînant Mia entre tes cuisses, l'entourant de ton corps. Ça ne dure que quelques instants puisque très vite tu viens déposer ton menton sur son épaule. Tu as encore plus ce sentiment qu'elle t'appartient et tu en avais clairement besoin, tu ne t'en lasseras jamais de ce sentiments, tu veux même le montrer au monde. Mia t'appartient. Tes jambes repliées, tes coudes déposés sur tes genoux, tu reprends rapidement la parole. « Quand je dis que tu es parfaite. » Tu souris, même si elle ne peut pas te voir, tu es certain qu'il peut s'entendre, ton sourire. « Tu l'as déjà conjuré le sort. » Tu n'as pas envie qu'elle reste sur ces mauvais souvenirs de votre relation, sur les larmes qu'elle a versé à cause de toi. Tu n'es pas là pour ça, non. Toi tout ce que tu veux, c'est la rendre heureuse, et non l'inverse. Et doucement, ta main gauche vient lui dégager un côté de ses cheveux, mettant son cou à nu et laissant alors libre accès. « Parfaite... Même si t'es un peu chiante. » ajoutes-tu d'un sourire amusé, et comme pour te faire rapidement pardonner, tu viens lui déposer des baisers dans le cou, tendrement voire même à certains instants, chaudement. « Même beaucoup. » termines-tu, souriant tout contre la peau de son cou alors que tes deux mains viennent se passer autour de sa taille, terminant leur course sur son ventre. Et dans un geste délicat, tu fais pression sur ce dernier, la serrant alors contre toi, continuant tes doux baisers accompagnés par ce même sourire.
stay with me.
mihyun ♥
Tenue + C'était son absence que tu ne supportais plus, son silence régnait alors que ce monde ne faisait que trop de bruit. Absolument personne ne pouvait combler ce vide, ce trou noir formé dans ton cœur au moment où elle t'a dit clairement que c'était terminé, qu'elle lâchait prise. Pouvais-tu vraiment lui en vouloir pour ça ? Non, bien-sûr que non. À croire que tu es long à la détente, il t'a simplement fallu du temps mais tu es venu la récupérer, tu étais prêt à te battre bec et ongles pour l'avoir à nouveau près de toi. Elle était un manque trop gros, même pour un corps aussi imposant que le tien. Ton cœur avait besoin de lui crier son amour, de s'exprimer lui aussi, tu es resté trop longtemps silencieux, tu as gardé tellement de choses pour toi. Tu étais effrayé, oui, et tu l'es toujours d'ailleurs... Mais pas pour les mêmes raisons. Non là, tu es effrayé de la perdre. Tu as succombé à ta dépendance mais c'est cette dépendance qui te maintient en vie, celle que tu ne rendrais pour rien au monde finalement. Et là, tu revis, tu retrouves goût non seulement à assouvir ton appétit mais aussi à retrouver le sourire, même si tu n'es pas le garçon le plus souriant de la planète, ton cœur lui, sourit. Et c'est en plantant ton regard dans le sien que tu comprends, comment as-tu pu être aussi têtu ? Aussi con ? Oui, tu as été con, effrayé peut-être, mais con. Tu n'y vois plus la rage de cette peur désormais, tu n'y vois plus de la désolation, de supplice, tu n'y lis plus un : « Pourquoi nous, Tae Hyun ? Pourquoi on nous retire notre bonheur ? Une chance d'être enfin heureux, tous les deux ? » Non, tu y lis tout ce que tu as toujours voulu y lire. De l'amour, du bonheur. Vous êtes désormais prêts à vivre heureux, tous les deux. Vous n'avez aucune idée de ce que l'avenir vous réserve, peut-être oui, mais en tout cas tu sais que tu ne passeras pas à côté de la femme de ta vie. Oh non, il n'y a qu'elle qui a réussi à avoir un tel pouvoir sur toi, il n'y a qu'elle qui a réussi à se faufiler dans ton cœur, dans tes veines, dans tes pensées. Il n'y a qu'elle. C'est elle, et personne d'autre.
On ne peut pas vraiment t'en vouloir, tu as du mal à dire les choses. Tu es devenu froid et fermé et tous ces sentiments t'ont apeuré. Ouais, c'est toi ça, quand tu te sens braqué, effrayé ou vulnérable, tu as bien du mal à dire les choses. Considérant tes mots comme une arme pour te détruire. L'amour ? T'y croyais pas à toutes ces conneries, non pas que tu croyais pas en l'amour, non non, tu n'y croyais pas pour toi. Tu es bien trop compliqué pour l'amour, bien trop fermé, sans doute, et tu n'avais pas vraiment envie de prendre de risque, de faire des efforts, simplement parce que tu n'avais pas trouvé la bonne personne. Tu as beau te répéter le contraire, il faut que tu t'avoues enfin la vérité : tu ne fais plus confiance. Tu n'y arrives plus. Et toi qui croyait dur comme fer que tu lui faisais confiance à Mia, tu as bien remarqué que ce n'était pas le cas, comment peut-on être si effrayé lorsqu'on a totalement confiance ? Pourtant là, tu ne l'es plus. Tu ne l'es plus puisque tu lui as accordé ta confiance. « Tu pensais vraiment que je te laisserais ici, sans moi? » te répond t-elle tandis que tu affiches un fin rictus au coin des lèvres. Disons que tu n'avais pas le temps de penser à grand chose, tout s'est passé si vite... Mais non, tu ne l'aurais pas laissé partir. En tout cas, pas sans toi. Mais très vite, tu viens te décoller du mur pour t'installer plus confortablement, quel endroit est plus confortable que les cuisses de ta petite-amie? Alors doucement, tu viens te rallonger sur le dos, déposant ta tête sur ces dernières. Et tu fermes les yeux un court instant au moment où tu sens sa main se glisser dans ta chevelure, appréciant ses douces caresses de ses ongles sur ton cuir chevelu. Tout va bien, et tu fermes les yeux pour le voir.
Et tu ne tarde pas à mettre le sujet sur le tapis, oui, tu as entendu dire qu'elle partait trois jours. Évidemment que ça t'attriste, vous venez tout juste de vous mettre ensemble que tu dois déjà la quitter. Mais ce n'est que quelques jours, tu le sais bien, même si ça te rend triste, ça ne sera jamais la même absence parce que tu le sais, tu vas rapidement la retrouver et vous pourrez enfin profiter, après des mois de galère, des mois de souffrance, vous êtes enfin libérés, libre de votre amour. Ton regard d'abord rivé sur le ciel, ce ciel, il pouvait bien te tomber sur la tête ces derniers jours que tu en aurais eu rien à faire, plus rien à faire mais là, ce soir, en observant ce même ciel, tu te sens libre, soulagé, apaisé. Dans les bras de ta bien aimée, inconsciemment, tu viens même resserrer tes doigts dans les siens, lui avouant finalement, après avoir posé ton regard sur elle, qu'elle va te manquer. Oh oui, elle va te manquer, mais ce n'est que trois jours. Cet échange de regard est à couper le souffle, on le voit, on le remarque facilement. Tu vois tout ce que tu as besoin de voir dans ses yeux, l'amour, la dépendance, mais un avenir aussi. Un avenir heureux. Quelque chose dont tu n'as jamais été victime. « Toi aussi... » te répond t-elle, ne cessant pas ses caresses dans tes cheveux. Elles t'apaisent tellement, ses caresses. Toi qui passe ton temps à faire semblant, à montrer aux autres que tu n'as besoin de rien ni personne mais surtout, de ne pas être rassuré et bien, tu l'es. Elle te rassure et tu ne cherches pas à le cacher, bien au contraire, tu as envie qu'elle voit à quel point tu as besoin d'elle, de ses mots. « Mais ça va passer vite. » Tu acquiesces doucement, hochant légèrement la tête de peur d'être secoué, que ça te sorte de cette bulle de bonheur. Mais elle a raison, Mia. « Je ne m'en fais pas. » te contentes-tu de répondre, d'une voix inaudible, presque dans un souffle.
Un silence qui s'installe, loin d'être pesant, non non, il est même reposant, ce silence. Un silence qui parle de lui-même, finalement. Et ton regard à nouveau rivé sur le ciel, ton ventre se gonflant au doux rythme de ta respiration. Quand tu es seul avec elle, tout ce qui t'entoure devient tout à coup inutile, inutile oui, mais étrangement plus beau, comme ce ciel. « C'est vrai ce que tu disais... Que le bon chemin n'est pas forcément le plus simple. » Mia brise le silence, et doucement, tu viens pivoter ta tête dans sa direction de manière à la regarder, oui, tu lui avais bien dit ça, et tu le penses toujours d'ailleurs. Votre histoire le prouve, non ? Avec deux personnes aussi compliquées que vous, surtout, avec un homme comme toi... Ça ne pouvait clairement pas être facile, mais vous ne vous êtes pas battus pour rien, t'en es persuadé. « J'étais désemparée, si tu savais… J’étais prête à baisser les bras. » Tu ne la quittes pas du regard, à aucun moment, un regard brillant. Un regard à la fois désolé, à la fois amoureux, mais aussi soulagé. Soulagé que tout ça soit enfin derrière vous. « Mais j'y arrivais pas. J'y arrivais pas parce que j'étais pas certaine que c’était c’que je voulais vraiment. Et je me repassais cette phrase sans cesse. » C'est étrange, toi aussi tu te répétais cette phrase. C'est peut-être pour ça que tu n'as jamais baissé les bras, non, c'est elle qui a fini par tout arrêter... Mais c'est normal, tu la faisais tourner en bourrique sans t'en rendre compte, oh non, ce n'était pas ce que tu voulais. Mais tu étais perdu, tu ne te rendais juste pas compte que tu la perdais également. « La seule chose que j’étais certaine de vouloir, c’était toi. » Et un doux sourire prend place sur tes lèvres, quelques mots suffisent pour faire sourire ton cœur, pour le rendre heureux et davantage rayonnant. Tu baisses un court instant le regard sur ses lèvres, le replantant finalement dans le sien. Tu ne tardes pas à lui répondre, presque aussitôt. « Je suis là. » Ton sourire s'élargit un court instant, tu viens même caresser ses phalanges de ton pouce « Tu m'as. » Corps et âme.
« C’est pas pour rien si je t’ai mené ici. » Tu hausses discrètement les sourcils, l'interrogeant du regard. Tu devines facilement qu'elle t'en dira un peu plus, qu'elle t'expliquera ses précédentes paroles. « Je venais là quand on se brisait le coeur. » Tu plisses les lèvres, ces simples paroles te brise à nouveau le cœur. Oui, tu as à nouveau ces souvenirs qui te reviennent, ces mauvais souvenirs, et comme tu t'en doutais: tu l'as bel et bien envoyé ici. « Pour moi tu vois, cet endroit a été témoin de nos pires moments ensemble. Mais j’ai envie de conjurer le sort. » Tu comprends alors où est-ce qu'elle veut en venir, c'est pour cette raison que tu la laisses terminer. « Je veux supprimer tout le mauvais de notre histoire. » Toi aussi, mais après tout, vous commencez enfin à écrire un nouveau chapitre. Voire même, commencer le livre de votre histoire. Et tu souris, doucement, sentant ses caresses désormais sur ta joue. « Comme ça, quand je viendrai ici, au lieu de me souvenir de toutes les larmes que j’ai versé pour nous, je me souviendrai du soir où tu es venu me déclarer ta flamme. » Ton sourire s'agrandit, c'est vrai, on peut dire que tu es venu lui déclarer ta flamme. Toi. Gwak Tae Hyun, qui l'aurait cru ? Et très vite, elle s'approche de toi, ses cheveux tombant et formant un rideau qui couvre ton visage, qui vous enferme tous les deux. « Avec le plus beau bouquet de roses. » Un sourire tout aussi joyeux sur les lèvres, tu finis par fermer les yeux lorsqu'elle dépose ses lèvres contre les tiennes. Tu savoures ce tendre baiser, tu l'approfondis même, tu en mourais d'envie. Un baiser que tu trouves même un peu trop court, on ne peut pas vraiment t'en vouloir, tu es si gourmand de ses lèvres...Tu replonges ton regard dans le sien, tu peux encore sentir ton cœur battre la chamade, au rythme du sien. Tu souris, oui, sans t'en rendre compte. Mais tu te sens tellement bien, là. « Je sais pas si t’as besoin de l’entendre ce soir mais moi… J’ai besoin de te le dire. » Tu recules légèrement ta tête de manière à mieux pouvoir la regarder, son regard t'hypnotise tandis que tu sens ses douces caresses sur tes doigts. « Je t’aime. Je t’aime peut-être même trop, mais j’men fous. Au moins ça me fait me sentir vivante. » Ton cœur rate un battement, voire plusieurs, c'est comme si le temps venait de s'arrêter là tout de suite. Tu te sens incapable de décrocher ton regard du sien. Il n'y a rien de mieux que d'entendre ce que nous voulions entendre depuis longtemps. Dans tout ça, vous ne vous l'êtes jamais dit clairement... Tu ne pensais pas pouvoir être plus comblé à l'heure actuelle. Toi aussi tu ressens ce sentiment, celui de te sentir vivant à chaque battement de ton cœur amoureux qui ne bat que pour elle. Doucement, tu te redresses, sans la quitter du regard. Toujours ce même sourire, tendre, amoureux, scotché sur tes lèvres. « Je me sens mieux. Je voulais pas passer une minute de plus sans que tu le saches. » Oui toi, le type loin d'être souriant, tu n'arrives pas à l'effacer de tes lèvres, trahissant tes ressentis. Ton regard naviguant entre ses yeux et ses lèvres, tu viens même te mordre la lèvre inférieure jusqu'à t'approcher doucement, tes lèvres frôlant les siennes. Tu t'enivres de son odeur, de sa chaleur, de son corps et visage si près du tien. Tu aimerais tellement lui dire que toi aussi, prononcer ces mots si difficiles pour toi. Non, tu n'as jamais dit je t'aime à aucune femme, pourtant Mia le mérite, évidemment, et puis... Pourquoi ne le dirais-tu pas? Tu l'aimes, tu le sais, tu n'as aucun doute là-dessus. Il te faut peut-être encore du temps, simplement du temps pour que tu arrives à le dire. Parce que oui, tu comptes le dire, tu veux qu'elle l'entende, tu en as besoin toi aussi, mais tu ne peux pas. Tu te contentes simplement de reprendre possession de ses lèvres, dans un baiser fougueux, un amoureux. Un baiser qui lui transmettra les mots que tu ne peux pas lui dire. Je t'aime aussi. Non tu ne peux pas encore lui dire ça, ô combien tu as besoin de prononcer ces mots, ô combien elle mérite de les entendre. Tu ne plaisantais pas quand tu lui disais qu'il lui faudra sûrement de la patience avec toi. Juste de la patience, mais ça viendra, tu le sais. À défaut de pouvoir lui dire, tu lui souffles, entre deux baisers. « Moi aussi, Mia. » Un mince sourire, profitant de cet instant pour venir lui mordiller la lèvre inférieure, tu finis par reprendre possession de ses lèvres, l'approchant de toi en la tirant par la main, la conduisant face à toi ce qui brise votre baiser.
Et c'est ainsi que tu viens d'adosser contre ce mur derrière toi, entraînant Mia entre tes cuisses, l'entourant de ton corps. Ça ne dure que quelques instants puisque très vite tu viens déposer ton menton sur son épaule. Tu as encore plus ce sentiment qu'elle t'appartient et tu en avais clairement besoin, tu ne t'en lasseras jamais de ce sentiments, tu veux même le montrer au monde. Mia t'appartient. Tes jambes repliées, tes coudes déposés sur tes genoux, tu reprends rapidement la parole. « Quand je dis que tu es parfaite. » Tu souris, même si elle ne peut pas te voir, tu es certain qu'il peut s'entendre, ton sourire. « Tu l'as déjà conjuré le sort. » Tu n'as pas envie qu'elle reste sur ces mauvais souvenirs de votre relation, sur les larmes qu'elle a versé à cause de toi. Tu n'es pas là pour ça, non. Toi tout ce que tu veux, c'est la rendre heureuse, et non l'inverse. Et doucement, ta main gauche vient lui dégager un côté de ses cheveux, mettant son cou à nu et laissant alors libre accès. « Parfaite... Même si t'es un peu chiante. » ajoutes-tu d'un sourire amusé, et comme pour te faire rapidement pardonner, tu viens lui déposer des baisers dans le cou, tendrement voire même à certains instants, chaudement. « Même beaucoup. » termines-tu, souriant tout contre la peau de son cou alors que tes deux mains viennent se passer autour de sa taille, terminant leur course sur son ventre. Et dans un geste délicat, tu fais pression sur ce dernier, la serrant alors contre toi, continuant tes doux baisers accompagnés par ce même sourire.
Invité
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Re: Stay with me. [MIHYUN ♥] | Mar 15 Aoû - 22:31
Tenue + Cette envie, si forte, de lui dire à quel point elle tient à lui, lui est venue soudainement, alors que ses doigts caressaient ses cheveux avec une tendresse infinie. C'est dans ces petits gestes qu'elle a qu'elle réalise qu'elle les fait avec un tel amour... C'est comme ça qu'elle a compris qu'elle devait se confesser ce soir. Un peu de la même façon qu'il l'avait fait aussi, ce soir. Après tout, n'avait-elle pas eu droit à la plus belle déclaration d'amour qui soit? Peut-être est-elle si belle aux yeux de la jeune femme parce qu'elle vient de celui qu'elle aime, et elle est si importante. Elle signifie beaucoup de choses. Elle est le résultat d'un combat de 5 longs mois qu'elle a mené, qu'ils ont mené tous les deux en réalité. Elle en doute pas qu'il a souffert aussi de son côté, elle ne lui a pas toujours facilité les choses, elle a été aussi compliquée que lui à suivre. Ils se sont perdus un nombre incalculable de fois, puis retrouvé, pour au final se reperdre. Ouais, elle aussi ça l'avait fatigué tout ça. Elle ne voulait que lui appartenir. C'était si peu, et tant à la fois. Mais ce soir, elle peut enfin le dire à haute voix et de manière officielle: c'est fait. Elle lui appartient. Il lui appartient. Et elle ouvre son coeur à son tour. Elle se doute que lui aussi a besoin d'entendre certaines choses. Ne lui a-t-elle pas brisé le coeur aussi, déjà? Elle a eu des comportements douteux par moment, elle ne s'est pas forcément rattrapée pour ça mais ce soir, elle a envie de le faire. Ce soir elle libère son coeur, elle le laisse aimer de la façon qu'il veut. De la façon dont il a toujours voulu aimer. Librement, follement. Elle l'aime follement, ce garçon. Elle lui en parle ce soir. Elle lui confie aussi tout ce mal accumulé, cette envie poignante de tourner la page et mettre un terme définitif à leur histoire. Mais vu qu'elle croit au destin, elle se dit que si elle n'a jamais eu le courage de le faire, c'est parce que cette soirée l'attendait.
« Tu m'as. » elle sent la main du danseur se resserrer sur la sienne. un coup d'oeil sur elles, et Mia replonge son regard dans celui de son petit-ami, avant qu'un sourire, plein de confiance, ne se dessine sur ses jolies lèvres. Oui, il a raison. Il est là, avec elle, à elle, et cette simple pensée la fait sourire d'avantage, radieuse. Il n'a qu'à voir la facilité avec laquelle il la fait renouer avec le bonheur pour comprendre le bien qu'il apporte à sa vie. Elle le sait, oui, il lui fera de la peine parfois, il l'énervera souvent, elle lui rendra la pareille, mais maintenant ils sont les mieux placés pour le savoir. Le bon chemin n'est pas toujours le plus facile, il ne l'a jamais été en fait et ça s'est avéré pour eux en tout cas. Elle s'attend parfois à une route sinueuse, semée d'embuches mais si à la fin, ils restent ensemble, elle est prête à tout surmonter. Son amour pour lui la rend encore plus forte qu'elle ne l'était déjà. Il lui donne véritablement des ailes. Elle est prête à tout pour lui. Tout. Si bien qu'elle accepte de se révéler à son tour, de lui dire les mots qu'elle n'avait plus été capable de dire depuis des années maintenant. Elle n'avait plus dit "je t'aime" à quelqu'un depuis un moment maintenant. La dernière personne à qui elle l'a dit, c'est son frère, mais elle n'est pas raisonnable avec lui. Elle le lui dit tout le temps, elle a peur qu'il ne le sache pas assez. Avec Taehyun, elle a bien peur d'être aussi répétitive. Elle n'aime pas beaucoup de monde Mia pourtant, quand elle le fait, c'est si fort qu'elle se sent obligée de l'exprimer souvent. Et ça commence ce soir.
Alors ouais, elle se sent légère. Elle sent qu'elle a fait ce qu'elle devait faire, et elle se dit que ça lui fait du bien à lui de l'entendre. Elle ne s'attend pas forcément à une réponse, elle l'a pas fait pour avoir un je t'aime en retour, elle est pas comme ça Mimi. Les yeux rivés droit devant elle, elle le voit se redresser du coin de l'oeil. Elle pose alors son regard sur lui, et, dans un sourire, lui avoue enfin qu'elle ne voulait pas passer une minute de plus sans qu'il le sache. Elle se demande néanmoins ce qu'il compte bien faire maintenant qu'il est presque face à elle. Et de ses yeux dont on soupçonne un air interrogateur, elle le fixe, un léger sourire aux lèvres. Et alors qu'il s'approche peu à peu de son visage, elle peut le sentir tout près. Leurs lèvres se frôlent, elle en esquisse un sourire plus prononcé que le précédent. Finalement, il vient l'embrasser, un contact qui la fait fermer les yeux aussitôt comme pour savourer la sensation. or, il faut qu'elle s'y habitue, elle va y avoir souvent droit à cette douceur. Ce baiser est intense, elle le ressent. Elle ressent toutes sortes de choses aussi, des mots qu'il ne saura lui dire à voix haute peut-être mais elle sent son amour dans cet échange. Elle le sait, elle n'en doute plus de toute façon. Elle a cerné Taehyun, elle a compris que ce n'est pas d'amour qu'il manque, mais de confiance. L'amour lui faisait peur, et Mia a mis du temps à le comprendre, mais à la fin, elle l'avait cerné. Et elle lui a même fait la réflexion. Elle voulait exactement qu'il se passe ça, ce soir. Elle est partie, pourtant. Elle lui a dit que c'était fini, qu'il n'aurait plus à chercher d'excuses pour la virer de sa vie mais ça lui a fait de la peine de prononcer ces mots ce jour-là. Elle l'a fait parce qu'elle savait que c'était sûrement le dernier moyen de lui faire prendre conscience qu'il était sur le point de perdre ce qui comptait le plus pour lui à ce jour.
Leur histoire. Leur bijou. Leur trésor qu'ils chérissent. « Moi aussi, Mia. » elle garde les yeux fermés à ce moment-là. Elle savoure aussi cet instant d'entendre ces mots sortir de sa bouche dans un souffle contre ses lèvres. Et elle sourit, avant de venir regoûter à ses baisers, glissant un main sur sa nuque le temps de l'échange. Un échange qui se fait court puisque bien vite, Taehyun tire sur la main de la gymnaste, l'incitant à se retrouver face à lui. Dans le mouvement, leurs lèvres se séparent, elle lâche un petit hoquet de surprise avant de se laisser faire comme une poupée entre les mains du beau brun. Et bien vite, elle se retrouve prisonnière entre ses jambes, qu'il finit par relever. Elle se tourne légèrement histoire de lui tourner complètement le dos. Elle se redresse encore un peu et s'assoit en tailleur, les genoux bien relevés, avant d'y poser les mains dessus, adoptant alors la position d'une enfant sage tout en gardant le dos bien droit. Elle lève les yeux vers le ciel, souriante, avant d'entendre la voix de son petit-ami atteindre ses oreilles, lui disant qu'elle est parfaite. Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas vraiment où il veut en venir. Mais bien vite, il poursuit. « Tu l'as déjà conjuré le sort. » son sourire se fait large, il se dessine proprement jusqu'à ce qu'un rire dans un souffle passe la barrière de ses lèvres. Elle est contente d'entendre ça, c'était un peu le but de la manoeuvre. Et puis, il lui suffit de regarder autour d'elle pour prendre bien conscience des choses. C'est fini la période où elle pleurait pour lui. Elle pourra repenser librement à cette soirée où tout a changé. Et à chaque fois, elle aura ce sourire vague, d'une fille amoureuse et comblée. Ouais, ce soir, elle se sent bien. Elle est heureuse, épanouie. Et elle le sera pour les prochains jours, les prochaines semaines, mois. Années.
« Parfaite... Même si t'es un peu chiante. » la main du jeune homme vient doucement attraper ses cheveux pour les dégager sur son épaule opposée. Mia hausse les sourcils à cette remarque, prenant un air faussement outré. « Moi, chiante?! » mais bien vite, elle sent les lèvres de l'étudiant se déposer dans son cou, laissant alors des baisers plus doux les uns que les autres. Ces baisers provoquent un énorme frisson dans tout le corps de la demoiselle qui vient rentrer le cou dans ses épaules, un sourire espiègle. Elle aime ses baisers, ça, c'est pas nouveau. Mais ce soir, tous ses baisers ont une saveur bien différente. « Même beaucoup. » elle lève légèrement la tête vers le ciel, les yeux se fermant. « Je rêve ou tu essayes de te faire pardonner ce que tu as dit? » lâche-t-elle, presque dans un chuchotement, la voix suave. Elle penche légèrement la tête sur le côté droit, lui laissant alors libre accès, avant de rouvrir les yeux doucement, regardant les lumières de la ville au loin. Et après être restée dans cette position quelques secondes, elle décide de reculer son corps complètement, en posant ses deux mains contre le béton froid. Et elle vient donc se coller contre son petit-ami, venant même pivoter un peu son corps de sorte à avoir sa tête appuyée sur son épaule. Et elle se blottit contre lui, ses mains froides cherchant maintenant la chaleur de son corps pour se réchauffer. Alors si l'une parvient à se faufiler dans une poche de son jean, l'autre, vient doucement mais sûrement sortir la chemise du pantalon du jeune homme pour se faufiler dessous et se poser sur son ventre, à même la peau. Il a un sursaut qui la fait rire. Et, tendrement, elle dépose un baiser sur sa mâchoire, avant de lui chuchoter: « Pardon, elle en avait trop envie. » parlant de sa main, bien sûr.
Un sourire rêveur aux lèvres, elle se blottit d'autant plus contre lui, sa tête venant se nicher dans le creux de son cou. Et alors qu'ils regardent tous deux les lumières de la ville, elle baisse enfin le regard vers leurs corps. Elle bouge légèrement la tête, son nez froid frottant contre la peau chaude du jeune homme, elle ferme les yeux. Elle respire son parfum, cette odeur qui l'avait rendu tant malade ces derniers jours quand elle sentait l'odeur sur la chemise qu'il avait oublié chez elle le matin où il s'était enfui. Normal, elle dormait avec... Mais depuis, sa chemise était restée chez elle et elle avait passé la première journée à la sentir, comme si cette odeur lui permettait de retrouver une certaine aise, un bien-être qu'elle avait perdu. Or, plus elle respirait cette odeur, plus ça la rendait malade. Alors, elle avait fini par la ranger dans son placard, au fond, comme quelque chose qu'elle voulait à tout prix oublier. Mais son odeur était partout. C'était l'amour qui faisait ça, elle avait cette impression qu'importe ce qu'elle faisait, c'était ancré en elle. Alors ce soir, quand elle s'imprègne à nouveau cette odeur corporelle qu'elle aime tant, elle ferme les yeux, comme si c'était la meilleure chose au monde. En tout cas, c'est déjà le meilleur endroit au monde, là, dans ses bras. « On dort là, ce soir? » sa voix douce se fait entendre, discrètement pour ne pas trop briser ce moment de pur repos; on devine alors son sourire amusé dans le ton qu'elle emploie. Bien sûr qu'elle plaisante, elle n'oublie pas que son père ne vas pas tarder à la chercher dans toute la ville pour y mettre la main dessus, mais c'est justement pour ça qu'elle veut profiter de chaque seconde. Elle sait que cela va bientôt prendre fin, et que par la suite, ils seront séparés pendant 3 jours.
stay with me.
mihyun ♥
« Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. »
Tenue + Cette envie, si forte, de lui dire à quel point elle tient à lui, lui est venue soudainement, alors que ses doigts caressaient ses cheveux avec une tendresse infinie. C'est dans ces petits gestes qu'elle a qu'elle réalise qu'elle les fait avec un tel amour... C'est comme ça qu'elle a compris qu'elle devait se confesser ce soir. Un peu de la même façon qu'il l'avait fait aussi, ce soir. Après tout, n'avait-elle pas eu droit à la plus belle déclaration d'amour qui soit? Peut-être est-elle si belle aux yeux de la jeune femme parce qu'elle vient de celui qu'elle aime, et elle est si importante. Elle signifie beaucoup de choses. Elle est le résultat d'un combat de 5 longs mois qu'elle a mené, qu'ils ont mené tous les deux en réalité. Elle en doute pas qu'il a souffert aussi de son côté, elle ne lui a pas toujours facilité les choses, elle a été aussi compliquée que lui à suivre. Ils se sont perdus un nombre incalculable de fois, puis retrouvé, pour au final se reperdre. Ouais, elle aussi ça l'avait fatigué tout ça. Elle ne voulait que lui appartenir. C'était si peu, et tant à la fois. Mais ce soir, elle peut enfin le dire à haute voix et de manière officielle: c'est fait. Elle lui appartient. Il lui appartient. Et elle ouvre son coeur à son tour. Elle se doute que lui aussi a besoin d'entendre certaines choses. Ne lui a-t-elle pas brisé le coeur aussi, déjà? Elle a eu des comportements douteux par moment, elle ne s'est pas forcément rattrapée pour ça mais ce soir, elle a envie de le faire. Ce soir elle libère son coeur, elle le laisse aimer de la façon qu'il veut. De la façon dont il a toujours voulu aimer. Librement, follement. Elle l'aime follement, ce garçon. Elle lui en parle ce soir. Elle lui confie aussi tout ce mal accumulé, cette envie poignante de tourner la page et mettre un terme définitif à leur histoire. Mais vu qu'elle croit au destin, elle se dit que si elle n'a jamais eu le courage de le faire, c'est parce que cette soirée l'attendait.
« Tu m'as. » elle sent la main du danseur se resserrer sur la sienne. un coup d'oeil sur elles, et Mia replonge son regard dans celui de son petit-ami, avant qu'un sourire, plein de confiance, ne se dessine sur ses jolies lèvres. Oui, il a raison. Il est là, avec elle, à elle, et cette simple pensée la fait sourire d'avantage, radieuse. Il n'a qu'à voir la facilité avec laquelle il la fait renouer avec le bonheur pour comprendre le bien qu'il apporte à sa vie. Elle le sait, oui, il lui fera de la peine parfois, il l'énervera souvent, elle lui rendra la pareille, mais maintenant ils sont les mieux placés pour le savoir. Le bon chemin n'est pas toujours le plus facile, il ne l'a jamais été en fait et ça s'est avéré pour eux en tout cas. Elle s'attend parfois à une route sinueuse, semée d'embuches mais si à la fin, ils restent ensemble, elle est prête à tout surmonter. Son amour pour lui la rend encore plus forte qu'elle ne l'était déjà. Il lui donne véritablement des ailes. Elle est prête à tout pour lui. Tout. Si bien qu'elle accepte de se révéler à son tour, de lui dire les mots qu'elle n'avait plus été capable de dire depuis des années maintenant. Elle n'avait plus dit "je t'aime" à quelqu'un depuis un moment maintenant. La dernière personne à qui elle l'a dit, c'est son frère, mais elle n'est pas raisonnable avec lui. Elle le lui dit tout le temps, elle a peur qu'il ne le sache pas assez. Avec Taehyun, elle a bien peur d'être aussi répétitive. Elle n'aime pas beaucoup de monde Mia pourtant, quand elle le fait, c'est si fort qu'elle se sent obligée de l'exprimer souvent. Et ça commence ce soir.
Alors ouais, elle se sent légère. Elle sent qu'elle a fait ce qu'elle devait faire, et elle se dit que ça lui fait du bien à lui de l'entendre. Elle ne s'attend pas forcément à une réponse, elle l'a pas fait pour avoir un je t'aime en retour, elle est pas comme ça Mimi. Les yeux rivés droit devant elle, elle le voit se redresser du coin de l'oeil. Elle pose alors son regard sur lui, et, dans un sourire, lui avoue enfin qu'elle ne voulait pas passer une minute de plus sans qu'il le sache. Elle se demande néanmoins ce qu'il compte bien faire maintenant qu'il est presque face à elle. Et de ses yeux dont on soupçonne un air interrogateur, elle le fixe, un léger sourire aux lèvres. Et alors qu'il s'approche peu à peu de son visage, elle peut le sentir tout près. Leurs lèvres se frôlent, elle en esquisse un sourire plus prononcé que le précédent. Finalement, il vient l'embrasser, un contact qui la fait fermer les yeux aussitôt comme pour savourer la sensation. or, il faut qu'elle s'y habitue, elle va y avoir souvent droit à cette douceur. Ce baiser est intense, elle le ressent. Elle ressent toutes sortes de choses aussi, des mots qu'il ne saura lui dire à voix haute peut-être mais elle sent son amour dans cet échange. Elle le sait, elle n'en doute plus de toute façon. Elle a cerné Taehyun, elle a compris que ce n'est pas d'amour qu'il manque, mais de confiance. L'amour lui faisait peur, et Mia a mis du temps à le comprendre, mais à la fin, elle l'avait cerné. Et elle lui a même fait la réflexion. Elle voulait exactement qu'il se passe ça, ce soir. Elle est partie, pourtant. Elle lui a dit que c'était fini, qu'il n'aurait plus à chercher d'excuses pour la virer de sa vie mais ça lui a fait de la peine de prononcer ces mots ce jour-là. Elle l'a fait parce qu'elle savait que c'était sûrement le dernier moyen de lui faire prendre conscience qu'il était sur le point de perdre ce qui comptait le plus pour lui à ce jour.
Leur histoire. Leur bijou. Leur trésor qu'ils chérissent. « Moi aussi, Mia. » elle garde les yeux fermés à ce moment-là. Elle savoure aussi cet instant d'entendre ces mots sortir de sa bouche dans un souffle contre ses lèvres. Et elle sourit, avant de venir regoûter à ses baisers, glissant un main sur sa nuque le temps de l'échange. Un échange qui se fait court puisque bien vite, Taehyun tire sur la main de la gymnaste, l'incitant à se retrouver face à lui. Dans le mouvement, leurs lèvres se séparent, elle lâche un petit hoquet de surprise avant de se laisser faire comme une poupée entre les mains du beau brun. Et bien vite, elle se retrouve prisonnière entre ses jambes, qu'il finit par relever. Elle se tourne légèrement histoire de lui tourner complètement le dos. Elle se redresse encore un peu et s'assoit en tailleur, les genoux bien relevés, avant d'y poser les mains dessus, adoptant alors la position d'une enfant sage tout en gardant le dos bien droit. Elle lève les yeux vers le ciel, souriante, avant d'entendre la voix de son petit-ami atteindre ses oreilles, lui disant qu'elle est parfaite. Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas vraiment où il veut en venir. Mais bien vite, il poursuit. « Tu l'as déjà conjuré le sort. » son sourire se fait large, il se dessine proprement jusqu'à ce qu'un rire dans un souffle passe la barrière de ses lèvres. Elle est contente d'entendre ça, c'était un peu le but de la manoeuvre. Et puis, il lui suffit de regarder autour d'elle pour prendre bien conscience des choses. C'est fini la période où elle pleurait pour lui. Elle pourra repenser librement à cette soirée où tout a changé. Et à chaque fois, elle aura ce sourire vague, d'une fille amoureuse et comblée. Ouais, ce soir, elle se sent bien. Elle est heureuse, épanouie. Et elle le sera pour les prochains jours, les prochaines semaines, mois. Années.
« Parfaite... Même si t'es un peu chiante. » la main du jeune homme vient doucement attraper ses cheveux pour les dégager sur son épaule opposée. Mia hausse les sourcils à cette remarque, prenant un air faussement outré. « Moi, chiante?! » mais bien vite, elle sent les lèvres de l'étudiant se déposer dans son cou, laissant alors des baisers plus doux les uns que les autres. Ces baisers provoquent un énorme frisson dans tout le corps de la demoiselle qui vient rentrer le cou dans ses épaules, un sourire espiègle. Elle aime ses baisers, ça, c'est pas nouveau. Mais ce soir, tous ses baisers ont une saveur bien différente. « Même beaucoup. » elle lève légèrement la tête vers le ciel, les yeux se fermant. « Je rêve ou tu essayes de te faire pardonner ce que tu as dit? » lâche-t-elle, presque dans un chuchotement, la voix suave. Elle penche légèrement la tête sur le côté droit, lui laissant alors libre accès, avant de rouvrir les yeux doucement, regardant les lumières de la ville au loin. Et après être restée dans cette position quelques secondes, elle décide de reculer son corps complètement, en posant ses deux mains contre le béton froid. Et elle vient donc se coller contre son petit-ami, venant même pivoter un peu son corps de sorte à avoir sa tête appuyée sur son épaule. Et elle se blottit contre lui, ses mains froides cherchant maintenant la chaleur de son corps pour se réchauffer. Alors si l'une parvient à se faufiler dans une poche de son jean, l'autre, vient doucement mais sûrement sortir la chemise du pantalon du jeune homme pour se faufiler dessous et se poser sur son ventre, à même la peau. Il a un sursaut qui la fait rire. Et, tendrement, elle dépose un baiser sur sa mâchoire, avant de lui chuchoter: « Pardon, elle en avait trop envie. » parlant de sa main, bien sûr.
Un sourire rêveur aux lèvres, elle se blottit d'autant plus contre lui, sa tête venant se nicher dans le creux de son cou. Et alors qu'ils regardent tous deux les lumières de la ville, elle baisse enfin le regard vers leurs corps. Elle bouge légèrement la tête, son nez froid frottant contre la peau chaude du jeune homme, elle ferme les yeux. Elle respire son parfum, cette odeur qui l'avait rendu tant malade ces derniers jours quand elle sentait l'odeur sur la chemise qu'il avait oublié chez elle le matin où il s'était enfui. Normal, elle dormait avec... Mais depuis, sa chemise était restée chez elle et elle avait passé la première journée à la sentir, comme si cette odeur lui permettait de retrouver une certaine aise, un bien-être qu'elle avait perdu. Or, plus elle respirait cette odeur, plus ça la rendait malade. Alors, elle avait fini par la ranger dans son placard, au fond, comme quelque chose qu'elle voulait à tout prix oublier. Mais son odeur était partout. C'était l'amour qui faisait ça, elle avait cette impression qu'importe ce qu'elle faisait, c'était ancré en elle. Alors ce soir, quand elle s'imprègne à nouveau cette odeur corporelle qu'elle aime tant, elle ferme les yeux, comme si c'était la meilleure chose au monde. En tout cas, c'est déjà le meilleur endroit au monde, là, dans ses bras. « On dort là, ce soir? » sa voix douce se fait entendre, discrètement pour ne pas trop briser ce moment de pur repos; on devine alors son sourire amusé dans le ton qu'elle emploie. Bien sûr qu'elle plaisante, elle n'oublie pas que son père ne vas pas tarder à la chercher dans toute la ville pour y mettre la main dessus, mais c'est justement pour ça qu'elle veut profiter de chaque seconde. Elle sait que cela va bientôt prendre fin, et que par la suite, ils seront séparés pendant 3 jours.
Invité
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Re: Stay with me. [MIHYUN ♥] | Sam 19 Aoû - 0:00
Tenue + Oh non, tu ne pensais pas être fait pour l'amour. Tu n'étais pas du genre à dire que c'était des conneries, tu n'es pas comme ça. Tu vois bien certains de tes amis casés et heureux, si un jour tu les as envié ? Non, pas vraiment. Tu pensais savoir ce que c'était, tu ne pensais juste pas en avoir besoin, tu es comme ça. Tu es Tae Hyun. Alors l'amour c'était des conneries mais uniquement te concernant, ce n'était juste pas fait pour toi, du moins... C'est ce que tu croyais. Oui parce que cette femme, là, près de toi, t'a prouvé le contraire. Tu étais fait pour aimer quelqu'un, tu n'étais pas si différent des autres malgré ton vécu, malgré l'homme que tu es devenu. Non non, tu n'avais juste pas trouvé la bonne personne, la seule qui était capable de te prouver le contraire, de te montrer que tu avais clairement tort. Ce sentiment, si magique soit-il. Celui qui te prend la gorge, emplie ta tête, danse tendrement avec ton estomac, le rempli de papillons qui s'agitent à chaque fois que tu croises son regard, ce regard qui te fait tellement rêver, celui où tu y vois un avenir heureux à ses côtés. Celui qui te donne la chair de poule, celui de satisfaction. Oui, tu peux désormais le laisser parler ce sentiment. Elle est tienne, c'est officiel, et tu seras fier de le crier sur tous les toits, de le rappeler à tout le monde jusqu'à t'en crever la voix. Mais aussi satisfait d'avoir ce que tu désirais au plus profond, de vivre enfin ça, ton heure a sonnée et c'est enfin ton tour, celui d'être heureux avec elle.
Et tu es là, à l'écouter attentivement. Oui, vous êtes passé par de terribles moments, à en briser vos pauvres cœurs amoureux, vos cœurs qui s'appelaient, qui ne voulait qu'être unis et laisser parler leur envie, laisser exploser leur amour. Vous vous êtes rendus fous, dans tous les sens du terme. Oh non, elle n'a pas choisi le plus facile des hommes, et ça, elle en a bien conscience. Mais elle s'engage tout de même dans cette nouvelle relation, relation qui ne s'annonce pas facile tous les jours mais relation qui promet beaucoup de choses, vous le savez tous les deux, vous le sentez. C'est l'amour qui est plus fort que tout, elle t'aime comme ça et tu le sais bien. Par peur, tu as passé trop de temps à te répéter le contraire, et si elle se trompait sur ton compte ? Si elle t'abandonnait à son tour, laissant ton corps inerte, un cœur détruit, derrière elle ? Sans se retourner ? Oh non, tu ne voulais pas prendre ce risque. Mais aujourd'hui tu veux le prendre, pourquoi ? Parce qu'au final, ce n'est pas un risque. C'est toi qu'elle aime. Elle t'a vu à l’œuvre, elle t'a vu compliqué, elle t'a vu énervé, elle t'a vu dans des états comme jamais personne ne t'a vu. C'est bien la seule femme devant qui tu as versé des larmes. Mais cette femme, elle mérite d'être aimé, elle mérite tout le bonheur du monde et ça, tu es prêt à lui offrir, mille fois même s'il le faut. Parce que c'est elle, elle et personne d'autre, et tu lui offrirais absolument tout, même le pouvoir de détruire ton cœur. Pourquoi ? Parce que tu sais qu'elle ne le fera pas, que ton cœur, elle l'aime tout autant, qu'elle en prendra soin, et cette pensée te fait sourire, doucement, amoureusement.
Je t'aime. Ton cœur s'est arrêté le temps de quelques secondes, comme le temps, comme le reste autour de vous. Plus rien n'existe à part elle, à part ses mots qu'elle vient de prononcer. Jamais vous ne vous l'êtes dit clairement, tu ne l'as même jamais dit à une femme, ça paraît si simple pourtant, aux yeux de certaines personnes ça l'est. Pour certains, ce sont même des paroles en l'air sans réelles significations, oh non, pas pour toi, pas pour vous. Toi aussi. Toi aussi tu l'aimes, si seulement elle savait. Bien-sûr qu'elle sait, tu lui as dit, tu n'as peut-être pas fait preuve d'autant de courage en prononçant les mêmes mots mais toi aussi, tu l'aimes. Non, si seulement elle savait à quel point, si seulement elle pouvait s'imaginer que tu pourrais clairement crever pour elle, lui donner tout ce que tu as en ta possession sans la moindre hésitation, de la dépendance, la plus grosse des dépendances. Mais ça, elle doit le sentir dans le baiser que tu lui offres. Un baiser capable de parler pour toi, sans mot. Un je t'aime, un ne me quitte jamais,, un merci. Merci pour quoi ? Merci d'exister, merci d'être là, de te pardonner, de vouloir marcher dans la même direction que la tienne, mais surtout, merci : de te laisser l'aimer. Il transmet tellement d'émotion ce baiser, que vous ne l'arrêtez que par obligation, lorsque tu la rapproche de toi.
Et tu la places face à toi, l'ayant littéralement entre tes bras maintenant, tu profites même qu'elle soit dos à toi pour dégager quelques mèches de ses cheveux afin de te laisser libre accès à son cou. Non sans intention qui plus est, puisque tu viens rapidement lui donner quelques tendres et doux baiser sur sa peau. Et ton côté taquin reprend le dessus rapidement, tu lui fais une réflexion qui te fait sourire, tout contre sa peau. « Moi, chiante?! » et doucement, tu viens hocher la tête de bas en haut, ton sourire s'élargissant, un sourire qu'elle ne peut voir mais que toi, tu ne peux retenir. Encore moins lorsque tu la sens rentrer son cou dans ses épaules à cause du frisson qu'elle vient d'avoir, oh oui, tu la sentis lui aussi. C'est pour cette raison que tu n'éloignes pas tes lèvres de sa peau, même lorsque tes baisers cessent un court instant, lui laissant alors sur la sensation de ton souffle contre sa douce peau. « Je rêve ou tu essayes de te faire pardonner ce que tu as dit? » Et doucement tu viens frotter le bout de ton nez contre sa peau, plissant les lèvres dans un tendre sourire qu'elle ne peut toujours pas voir, tu lui déposes à nouveau des baisers lorsqu'elle penche sa tête sur le côté, te laissant davantage accès son cou. Tu en profites, c'est évident. « Non... C'est pas mon genre. » lui souffles-tu d'une voix presque inaudible, bien trop occupé et concentré sur tes doux baisers. Bien évidemment que si, c'est parfaitement ton genre mais ça, vous le savez tous les deux. Mais son geste interrompt doucement tes baisers, elle se colle désormais à toi après avoir pivoté légèrement son corps. Ton corps l'appelait, il en mourait d'envie. Mia dépose alors sa tête sur ton épaule et dans un geste des plus naturels, tu viens pencher ta tête de sorte à ce que ta tête s'appuie légèrement contre la sienne. Elle cherche de la chaleur, ta chaleur. Puisqu'au moment où elle vient sortir ta chemise de ton pantalon afin d'y faufiler sa main dessous, tu te contractes, tu as même ce léger sursaut. Oh oui, toi l'homme pas tactile pour un sous, tu peux le dire : tu as besoin de son contact, il t'apaise, te fait du bien. C'est juste la fraîcheur de ses mains qui te fait réagir comme ça, tu viens lui sourire, doucement. « Pardon, elle en avait trop envie. » se justifie t-elle, parlant de sa main.
Mia vient alors se blottir davantage contre toi, geste qui te fait fermer les yeux un court instant, doucement. De bien-être. Encore plus lorsqu'elle vient nicher son visage dans ton cou. Vos regards se posant sur l'horizon, tu es là à te demander si c'est possible qu'un jour, tu puisses te sentir plus heureux qu'à cet instant. Tu te sens tellement soulagé, tellement heureux. Non, ce n'est pas possible. Mais tu te sens bien aussi parce qu'encore une fois, Mia parvient à te prouver le contraire, te sentir faible? Non non, te sentir fort, invincible. C'est ton ressenti à cet instant, cette sensation que rien ni personne ne peut gâcher ce moment, ce sentiment de la protéger alors qu'elle se tient là, dans tes bras. Tu resserres d'ailleurs doucement les cuisses, l'enfermant davantage dans tes bras protecteurs. « On dort là, ce soir? » Sa voix brise le silence, ton regard toujours posé face à toi, un tendre sourire vient prendre place sur tes lèvres. Si seulement vous pouviez... « Ne me donne pas des idées, Mia. » plaisantes-tu, oh non, vous ne pouvez pas faire ça.. Mais est-ce si grave? Vous avez toute la vie devant vous, maintenant.
stay with me.
mihyun ♥
Tenue + Oh non, tu ne pensais pas être fait pour l'amour. Tu n'étais pas du genre à dire que c'était des conneries, tu n'es pas comme ça. Tu vois bien certains de tes amis casés et heureux, si un jour tu les as envié ? Non, pas vraiment. Tu pensais savoir ce que c'était, tu ne pensais juste pas en avoir besoin, tu es comme ça. Tu es Tae Hyun. Alors l'amour c'était des conneries mais uniquement te concernant, ce n'était juste pas fait pour toi, du moins... C'est ce que tu croyais. Oui parce que cette femme, là, près de toi, t'a prouvé le contraire. Tu étais fait pour aimer quelqu'un, tu n'étais pas si différent des autres malgré ton vécu, malgré l'homme que tu es devenu. Non non, tu n'avais juste pas trouvé la bonne personne, la seule qui était capable de te prouver le contraire, de te montrer que tu avais clairement tort. Ce sentiment, si magique soit-il. Celui qui te prend la gorge, emplie ta tête, danse tendrement avec ton estomac, le rempli de papillons qui s'agitent à chaque fois que tu croises son regard, ce regard qui te fait tellement rêver, celui où tu y vois un avenir heureux à ses côtés. Celui qui te donne la chair de poule, celui de satisfaction. Oui, tu peux désormais le laisser parler ce sentiment. Elle est tienne, c'est officiel, et tu seras fier de le crier sur tous les toits, de le rappeler à tout le monde jusqu'à t'en crever la voix. Mais aussi satisfait d'avoir ce que tu désirais au plus profond, de vivre enfin ça, ton heure a sonnée et c'est enfin ton tour, celui d'être heureux avec elle.
Et tu es là, à l'écouter attentivement. Oui, vous êtes passé par de terribles moments, à en briser vos pauvres cœurs amoureux, vos cœurs qui s'appelaient, qui ne voulait qu'être unis et laisser parler leur envie, laisser exploser leur amour. Vous vous êtes rendus fous, dans tous les sens du terme. Oh non, elle n'a pas choisi le plus facile des hommes, et ça, elle en a bien conscience. Mais elle s'engage tout de même dans cette nouvelle relation, relation qui ne s'annonce pas facile tous les jours mais relation qui promet beaucoup de choses, vous le savez tous les deux, vous le sentez. C'est l'amour qui est plus fort que tout, elle t'aime comme ça et tu le sais bien. Par peur, tu as passé trop de temps à te répéter le contraire, et si elle se trompait sur ton compte ? Si elle t'abandonnait à son tour, laissant ton corps inerte, un cœur détruit, derrière elle ? Sans se retourner ? Oh non, tu ne voulais pas prendre ce risque. Mais aujourd'hui tu veux le prendre, pourquoi ? Parce qu'au final, ce n'est pas un risque. C'est toi qu'elle aime. Elle t'a vu à l’œuvre, elle t'a vu compliqué, elle t'a vu énervé, elle t'a vu dans des états comme jamais personne ne t'a vu. C'est bien la seule femme devant qui tu as versé des larmes. Mais cette femme, elle mérite d'être aimé, elle mérite tout le bonheur du monde et ça, tu es prêt à lui offrir, mille fois même s'il le faut. Parce que c'est elle, elle et personne d'autre, et tu lui offrirais absolument tout, même le pouvoir de détruire ton cœur. Pourquoi ? Parce que tu sais qu'elle ne le fera pas, que ton cœur, elle l'aime tout autant, qu'elle en prendra soin, et cette pensée te fait sourire, doucement, amoureusement.
Je t'aime. Ton cœur s'est arrêté le temps de quelques secondes, comme le temps, comme le reste autour de vous. Plus rien n'existe à part elle, à part ses mots qu'elle vient de prononcer. Jamais vous ne vous l'êtes dit clairement, tu ne l'as même jamais dit à une femme, ça paraît si simple pourtant, aux yeux de certaines personnes ça l'est. Pour certains, ce sont même des paroles en l'air sans réelles significations, oh non, pas pour toi, pas pour vous. Toi aussi. Toi aussi tu l'aimes, si seulement elle savait. Bien-sûr qu'elle sait, tu lui as dit, tu n'as peut-être pas fait preuve d'autant de courage en prononçant les mêmes mots mais toi aussi, tu l'aimes. Non, si seulement elle savait à quel point, si seulement elle pouvait s'imaginer que tu pourrais clairement crever pour elle, lui donner tout ce que tu as en ta possession sans la moindre hésitation, de la dépendance, la plus grosse des dépendances. Mais ça, elle doit le sentir dans le baiser que tu lui offres. Un baiser capable de parler pour toi, sans mot. Un je t'aime, un ne me quitte jamais,, un merci. Merci pour quoi ? Merci d'exister, merci d'être là, de te pardonner, de vouloir marcher dans la même direction que la tienne, mais surtout, merci : de te laisser l'aimer. Il transmet tellement d'émotion ce baiser, que vous ne l'arrêtez que par obligation, lorsque tu la rapproche de toi.
Et tu la places face à toi, l'ayant littéralement entre tes bras maintenant, tu profites même qu'elle soit dos à toi pour dégager quelques mèches de ses cheveux afin de te laisser libre accès à son cou. Non sans intention qui plus est, puisque tu viens rapidement lui donner quelques tendres et doux baiser sur sa peau. Et ton côté taquin reprend le dessus rapidement, tu lui fais une réflexion qui te fait sourire, tout contre sa peau. « Moi, chiante?! » et doucement, tu viens hocher la tête de bas en haut, ton sourire s'élargissant, un sourire qu'elle ne peut voir mais que toi, tu ne peux retenir. Encore moins lorsque tu la sens rentrer son cou dans ses épaules à cause du frisson qu'elle vient d'avoir, oh oui, tu la sentis lui aussi. C'est pour cette raison que tu n'éloignes pas tes lèvres de sa peau, même lorsque tes baisers cessent un court instant, lui laissant alors sur la sensation de ton souffle contre sa douce peau. « Je rêve ou tu essayes de te faire pardonner ce que tu as dit? » Et doucement tu viens frotter le bout de ton nez contre sa peau, plissant les lèvres dans un tendre sourire qu'elle ne peut toujours pas voir, tu lui déposes à nouveau des baisers lorsqu'elle penche sa tête sur le côté, te laissant davantage accès son cou. Tu en profites, c'est évident. « Non... C'est pas mon genre. » lui souffles-tu d'une voix presque inaudible, bien trop occupé et concentré sur tes doux baisers. Bien évidemment que si, c'est parfaitement ton genre mais ça, vous le savez tous les deux. Mais son geste interrompt doucement tes baisers, elle se colle désormais à toi après avoir pivoté légèrement son corps. Ton corps l'appelait, il en mourait d'envie. Mia dépose alors sa tête sur ton épaule et dans un geste des plus naturels, tu viens pencher ta tête de sorte à ce que ta tête s'appuie légèrement contre la sienne. Elle cherche de la chaleur, ta chaleur. Puisqu'au moment où elle vient sortir ta chemise de ton pantalon afin d'y faufiler sa main dessous, tu te contractes, tu as même ce léger sursaut. Oh oui, toi l'homme pas tactile pour un sous, tu peux le dire : tu as besoin de son contact, il t'apaise, te fait du bien. C'est juste la fraîcheur de ses mains qui te fait réagir comme ça, tu viens lui sourire, doucement. « Pardon, elle en avait trop envie. » se justifie t-elle, parlant de sa main.
Mia vient alors se blottir davantage contre toi, geste qui te fait fermer les yeux un court instant, doucement. De bien-être. Encore plus lorsqu'elle vient nicher son visage dans ton cou. Vos regards se posant sur l'horizon, tu es là à te demander si c'est possible qu'un jour, tu puisses te sentir plus heureux qu'à cet instant. Tu te sens tellement soulagé, tellement heureux. Non, ce n'est pas possible. Mais tu te sens bien aussi parce qu'encore une fois, Mia parvient à te prouver le contraire, te sentir faible? Non non, te sentir fort, invincible. C'est ton ressenti à cet instant, cette sensation que rien ni personne ne peut gâcher ce moment, ce sentiment de la protéger alors qu'elle se tient là, dans tes bras. Tu resserres d'ailleurs doucement les cuisses, l'enfermant davantage dans tes bras protecteurs. « On dort là, ce soir? » Sa voix brise le silence, ton regard toujours posé face à toi, un tendre sourire vient prendre place sur tes lèvres. Si seulement vous pouviez... « Ne me donne pas des idées, Mia. » plaisantes-tu, oh non, vous ne pouvez pas faire ça.. Mais est-ce si grave? Vous avez toute la vie devant vous, maintenant.
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