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Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different...

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Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 17:55
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Baek Chin Hae
You aren’t weird, just a little different

Prévenant
(★★★✰✰)
Humour bien à lui
(★★★★★)
Aimable
(★★★★✰)
Pédagogue
(★★★★✰)
Chaleureux
(★★★✰✰)
Dégourdi
(★✰✰✰✰)
Paternel
(★★★★✰)
Esprit pratique
(★★✰✰✰)
Sportif
(★★★✰✰)
Spontané
(★★★★✰)
Amateur de sensations fortes
(★★★✰✰)
Capacité à s’intégrer
(★✰✰✰✰)
Rigueur professionnelle
(★★★★★)
Incapable de s’occuper de lui-même
(★★★★✰)
Décalé
(★★★★★)
nom : Baek, un héritage familial que les hommes se lèguent de père en fils au fil des générations à l’instar de chaque clan sud-coréen. D’aussi loin que leur généalogie remonte, les Baek sont de purs produits du terroir de la péninsule. Un nom courant, un patrimoine historique sans prétention pour  aboutir à Baek Kang Dae, son grand-père aussi connu pour être le fondateur de la marque de parfumerie et cosmétiques HY (Hana Yon). prénom : Chin Hae soit le juste, celui qui détient la vérité. Un prénom dont il partage une particule avec ses deux frères :  Suck Chin (la roche incassable), le robuste aîné et Chin Hwa, le précieux petit dernier. âge : 30 ans, un homme accompli, diplômé, service militaire dans la marine effectué, bien implanté dans son métier, ne lui manquerait-il plus qu’une femme dans sa vie ? Mais la première place dans son coeur n’est plus à prendre, dérobée par une petite fille qui partage la moitié de ses gènes. date et lieu de naissance : 24/03/1987 dans une petite bourgade paumée à la lisière entre Gangwon, Chungjeong du Nord et Gyeonsang du Nord. origines : produit pur souche du pays du matin calme, si dans ses veines coulent quelques perles de sang autre que sud-coréennes, ce sont les traces laissées par les conquêtes et invasions chinoises ou japonaises au cours des précédents siècles. nationalité : Sud-coréenne, il n’y a pas à tergiverser et si l’on peut raconter qu’une partie de la famille au sens large se trouve de l’autre côté de la frontière nord, cela n’a jamais été avéré, un lien familial que sa grand-mère aura emporté dans sa tombe il y a plusieurs années, atteinte d’un cancer. cursus universitaire : Diplômé major de sa promotion masterisante de la Seoul National University en 2010, les études sont derrière lui. métier : Chin Hae est devenu le n°3 de la société familiale de parfumerie et cosmétique Hana Yon. Après avoir fait ses preuves en tant que responsable de magasin, il fut un temps en charge  de l’implantation de la marque sur le marché chinois, qui lui valu de vivre deux ans à Shanghai, avant annulation du projet. Du fait de l’âge avancé de son grand-père, il le seconde donc désormais sur le marché national. Fidèle à la politique familial, Chin Hae reste néanmoins proche des employés de trois boutiques de la marque implantée dans la capitale quitte à s’y rendre et endossé le rôle de vendeur parfois. En parallèle, car doté d’excellente faculté de communication et pédagogique, il dispense des cours de gestion/commerce/communication à la Yonsei. orientation sexuelle : Son attirance va vers les femmes, assurément. En vérité, il ne s’est jamais posé la question pour les hommes. Il faut dire que la mentalité familiale plutôt archaïque n’est guère ouverte à de telle” “anomalies”. Lui, il ne juge pas, il n’y réfléchit pas non plus. Et pour autant, son coeur n’est pas plus aisément accessible à la gente féminine. Déjà qu’il n’est pas franchement doué pour draguer et en plus la conviction lui fait défaut. Il ne sait, il hésite, il sait qu’il devrait se reconstruire ou peut-être pas, peut-il se le permettre ? Ce n’est pas une priorité, même si parfois un peu de compagnie pourrait réchauffer ce coeur blessé par un amour qui s’en est allé par-delà la mer. classe sociale : Les Baek sont d’extraction modeste. Le capital familial a prospéré grâce à la petite parfumerie de son grand-père qui s’est développé jusqu’au stade multinational récemment (et ce, non sans l’apport financier de l’ex-mari de sa tante tout de même). Cependant, d’une part, Chin Hae et ses frères ont grandi à la campagne, dans la ferme de leurs parents loin des activités de Hana Yon, où les rentrées d’argent se faisaient parfois bien maigres pour élever trois enfants. D’autre part, si Hana Yon a tant prospéré ce fut grâce à la “pingrerie” du grand-père. Chaque bénéfice est réinvesti à profit dans l’entreprise. Chez les Baek, on ne s’accorde pas le luxe de la fioriture, du confort plus que le nécessaire. On soigne les apparences certes, mais rien à outrance ! Jamais d’excès, jamais d’achat inutil et l’entreprise avant tout ! Ainsi, Chin Hae appartient à la classe aisée, il ne vit pas dans le besoin grâce à son labeur, mais reste dans la sobriété, la simplicité et l’humilité. code du règlement : ok par fluttershy tu veux t'investir ? Citizen, les études sont derrière lui désormais. Si ses pieds foulent encore le sol des universités, c’est revêtu de ses chaussures de cuir et de son costume d’enseignant afin de transmettre ses connaissances aux jeunes qui oeuvreront pour le système économique de demain.

Rumour has it...
Elles se murmurent, elles longent les murs et rasent le sol, elles se glissent de bouche à oreilles. Elles se répandent comme une trainée de poudres, les rumeurs. Elles vont bon train surtout, au petit café simple et moderne du centre commercial où se réunissent les vendeuses et responsables de magasins de plusieurs enseignes. Mais ne soyons pas sexiste, il y a bien un homme ou deux qui se mêlent à elles plus ou moins régulièrement, tout aussi des friands des potins qui rythment leurs vies de salariés. Bien qu’il ne soit pas affiché sur la carte, au menu du jour où trouve bien évidemment le sujet du petit fils Baek, comme chaque fois qu’il vient faire une visite dans la boutique de la marque familiale, celle qui jouit d’un emplacement stratégique au sein du grand centre. Il est sur toutes les lèvres autour de la table et notamment celles qui viennent de laisser leurs empreintes de maquillage sur le rebord de leur mug de café avant de s’ouvrir pour émettre le son de la voix de leur propriétaire :
« Est-ce donc vrai qu’il a obtenu les meilleurs résultats de sa promotion lorsqu’il fut diplômé de la National Seoul University? »
S’il n’est pas vantard d’accoutumé, il s’agit là d’une curiosité que le grand père du jeune homme et fondateur de la marque HY, ne manque pas de satisfaire, pour ne pas dire enseigner à quiconque il présente son petit-fils. Plus qu’une fierté familiale, l’homme aspire davantage à démontrer l’excellence de son entreprise. Petit-fils ou pas, Chin Hae n’a été promu qu’au mérite et non pas à ses gênes.
« Ah ça ! Qui n’en a pas entendu parler ? rétorque la vendeuse de l’enseigne de vêtement juxtaposée à la parfumerie. J’ai une amie qui a suivi le même cursus que lui qui me l’a confirmé, en revanche… »
Un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle se délecte d’attirer la curiosité de son auditoire et maintient le suspense quelques instants avant de lâcher la suite :
« D’après ses dires, il passait tellement de temps à étudier, enfermé dans sa chambre ou à la bibliothèque, le nez dans ses bouquins qu’il en oubliait de se nourrir pendant plusieurs jours parfois, mais surtout ! »
Elle tente une seconde attente mais sent rapidement que son public versatile commençait déjà à décrocher :
« Il aurait laissé pousser ses cheveux jusqu’aux épaules et n’a pris le temps d’aller chez le coiffeur qu’après son diplôme obtenu ! »
Petite mise en scène trop forcée, finalement, à l’exception d’un léger éclat de rire, la commère flirta avec le flop. Probablement aurait-elle rencontré plus franc succès si elle avait eu preuve à l’appui d’une rumeur pourtant fondée. Son honneur fut sauve grâce à sa vis-à-vis, quelque peu entichée du sujet du jour qui tenta de se le représenter cheveux longs. L’un des hommes du petit groupe lui fit la remarque qu’elle le trouverait beau même avec un sac sur la tête.
« Un sac peut-être pas, mais la coupe courte et le treillis de militaire, assurément ! » renchérit-elle émoustillée.
Une discrète moustache de mousse au-dessus de la lèvre supérieure, sa collègue la charria :
« Comment tu ne sais pas ? Je suis déçue de ta part, à ce qu’on m’a dit il n’a pas porté le treillis mais le bel uniforme de la Marine ! »
En effet, ce fut dans cette branche que Chin Hae s’engagea pour faire son devoir de citoyen sud-coréen. Une expérience, un sentiment d’appartenance et un respect de la hiérarchie entre membres de la Marine qui perdurent dans son esprit, ceux de ses pairs, même plusieurs années au-delà du service. Peut-être pour cela qu’il avait revêtu cet uniforme, lui qui a tant besoin d’agir pour autrui, pour un groupe. Un râle s’échappa de l’homme, un peu rageur. Toutes ces louanges, alors que lui, il n’avait pas entendu que de si bonnes paroles sur le compte du trentenaire. Le grand-père pouvait être impressionnant pour son côté bourru, mais il y avait bien longtemps qu’on ne le voyait plus guère dans les parages alors pourquoi se refuser de s’adonner à colporter sur les secrets de famille ?
« Le fameux fils prodige ne serait pas le petit-fils ainé du vieux ronchon de Kang Dae ! Apparemment, ils sont pas si réussis les enfants dans la famille, l’ainé serait tellement ravagé du ciboulot qu’il peut pas vivre en ville ! »
Une remarque qui divise. Un seuil de tolérance propre à chacun, ceux qui découvrent, ceux qui ont déjà ouïe dire, mais surtout un clivage quant à l’acceptation des propos tenus par leurs amis. Le frère de Chin Hae est effectivement bel et bien atteint d’une maladie mentale. Une forme d’autisme  qui lui rend la vie en ville impossible, au contraire de la ferme de ses parents, qui lui a permis un développement presque inespéré. Mais les langues perfides aiment à se repaitre des points sensibles des autres, alors la remarque de l’homme trouve surenchère dans la bouche d’une autre commère :
« De ce que j’ai entendu, l’ainé ne serait pas le seul, hein ! Chacun à sa façon, mais les trois frères ne seraient épargnés de quelques tares et dégénérescence mentales. Je crois avoir vu un reportage sur des handicapés très intelligents » ajouta-t-elle en essayant de se remémorer le contenu, la main sous le menton.
Jusqu’à preuve du contraire, temps que l’humour foireux ou l’ultra-narcissisme pour le plus jeune de la fratrie, ne sont pas diagnostiquée comme pathologies, Chin Hae et Chin Hwa disposent d’une pleine possession de leur facultés mentales.
« Vous avez déjà remarqué sa petite cicatrice à l’intérieur du poignet ? Parait que les trois frères ont la même, la preuve d’un pacte de sang entre eux ! Vous croyez que les cadets ont contractés les défaillances de l’ainé ? »
Une vieille histoire dont les frères se souviendront longtemps. Ils n’étaient que des gamins et aussi « anormal » était-il, Suck Chin restait leur aîné que Chin Hae et Chin Hwa affectionnaient. Ils n’aimaient pas les railleries malfaisante sur son compte. Alors, geste solidaire, ils ont voulu sceller un pacte de sang comme à la télé. Grande idée de s’entailler à cet emplacement ainsi que de laisser Suck Chin tenir le couteau… Un éclair de génie qui leur valu un allé direct pour les urgences et un sacré sermon de leurs parents au retour. Surtout Chin Hae qui était responsable de son cadet et de son ainé.
« Yah ! Si tu n’as pas plus stupide à colporter, tu ferais mieux de te taire ! J’ai plus d’intérêt pour les bruits qui courent quant à la générosité de la nature avec ses attributs. Il serait vraiment très bien membré… »
En effet, s’il rêve de posséder un jour sa propre belle voiture de luxe, ce n’est assurément pas dans le besoin de compenser quoi que ce soit, encore mois au-dessous de la ceinture.
« Mieux encore, il saurait extrêmement bien exploiter son matériel. Un véritable performer au lit ! »
Chin Hae n’a peut-être pas été l’étudiant à profiter des plaisirs de la vie et de la chair, cependant, il a bien rattrapé son retard et mieux que bien des tombeurs. Non, ses conquêtes ne pullulent pas à travers la capitale, elles se font même restreintes. En revanche, croyez bien que lorsque votre petite amie s’avère posséder un très gros appétit sexuel (pour ne pas dire, être une nymphomane) vous apprenez vite et vous avez d’autant plus intérêt à faire grand effet pour préserver votre santé physique.
« Eh oh ! Au lieu de nous araser avec vos balivernes, connaissez-vous seulement quelqu’un qui soit en mesure de le confirmer ? »
C’est vrai, quoi, depuis quand les intellos faisaient-ils de l’ombre à d’autres hommes sur ce terrain là ?
« Eh bien, il y a quelques employées qui ont connu une personne extrêmement bien placée pour le dire… »
« Tu veux parler de son ex-fiancée ? Celle qui se serait tirée pour échapper aux flics ? La parole de ce genre de personne ne vaut pas un rond ! »
La fameuse petite amie, érigée au statut de fiancée, travaillait effectivement, elle aussi dans divers centre commerciaux, ce ne fut pas au poste de vendeuse qu’elle rencontra Chin Hae, non, celle qui se prénommait Raylai faisait partie de l’équipe des agents d’entretiens de la société en contrat avec la plupart des grandes surfaces du secteur. Chin Hae la fit ensuite embauchée à temps partiel comme vendeuse dans une boutique HY afin qu’elle bénéficie de meilleures conditions de travail. Puis, lorsqu’elle aurait dû s’envoler avec lui pour Shanghai, Raylai disparue. La vérité révéla ensuite que la jeune femme avait usurpé une identité. Rattrapée par l’angoisse d’être découverte, elle s’est enfuie…
« Ils auraient eu un enfant ensemble et elle se serait tirée car incapable d’assumer plutôt. Le pauvre homme serait un père célibataire. »
Son compagnon l’ignorait lorsqu’il lui annonça son départ pour Shanghai. La perspective d’enfanter n’avait fait qu’envenimer la peur de Raylai. Elle pensait avorter après s’être enfuie mais en fut incapable. Elle donna donc naissance à une petite fille. Soutenue par sa meilleure amie, ce fut cette dernière qui prévint Chin Hae, toujours à Shanghai et qui ramena le nourrisson aux Baek. À défaut de pouvoir la garder avec lui à Shanghai, puis encore difficilement à Séoul, Yeon Hwa grandit dans la ferme de ses grands-parents tandis que sa mère disparut définitivement, probablement retournée dans le pays dont elle était originaire, la Thaïlande.
Survole l'avatar, petit coquin.
My character
Who are you ?


Cette question, elle résonne un peu dans l’esprit de chacun, lorsque nos yeux se posent sur autrui ou sur notre reflet à la surface du miroir, à l’instar du tien qui révèle ton visage une fois la paume de ta main passée, essuyant la buée. Les cheveux perlant d’humidité, à la sortie de la douche, à toi-même tu souris. Les questions existentielles, tu n’en es pas exempt, mais tu les laisses point t’envahir dès le matin, à la sortie de la douche. Tu penses connaître, même si tu balbuties parfois, en tout cas, tu sais probablement ce terme qui te qualifie le mieux : un optimiste ! À fond de tes propres yeux face à ton reflet, tu regardes l’avenir. Tu ne sais pas de quoi il sera fait mais tu n’en doutes pas à chaque nuage succède le soleil. En attendant que sa chaleur caresse ta peau, c’est celle du sèche-cheveux qui balaye ta chevelure châtain. Tu veilles toujours à ton apparence, être présentable, faire bonne impression avant de partir travailler, chaque matin. Une noisette de crème hydratante sur le bout de tes doigts tu appliques avant d’en imprégner la peau de ton visage. Tu prends soin de toi, sans être précieux. Tu n’as rien de efféminé non plus, mais lorsqu’on fait partie de l’équipe directrice d’une marque de parfumerie et cosmétique n’est pas pas un minimum que d’avoir un teint irréprochable ? Et puis, c’est devenu une habitude, un rituel quotidien, geste machinal. De plus, tu ne nous la feras pas, en vérité, ça t’amuse bien d’essayer de nouveau produit, et aussi tous ces gadgets que tu testes le soir pour muscler tes joues, améliorer le sourire. Tu sais pas si c’est efficace, c’est pas toujours agréable mais toi, ça t’amuse. À chacun ses délires solitaires dirons-nous. Veste enfilée par-dessus ta chemise, dernière vérification que ta cravate soit bien droite. Petit secret entre nous que tu triches avec un clip, toi qui a toujours été incapable de la nouer toi-même ? Autour des cous d’autrui, tu pourrais être qualifié d’expert, mais sur toi… Aurais-tu des palmes à la place des doigts ? Constance de ton existence, tu es là pour les autres et ne sais t’occuper de toi-même.

Un regard sur le cadran de l’horloge, tes chaussures cirées tu enfiles, un au revoir à ton colocataire qui répond au nom de Charles Edouard, plus communément dit Pinou car oui, c’est un lapin qui te donne pour seule réponse la mastication de brun de foin dépassant de sa bouche,  et la porte se referme derrière toi. Tu montes dans ta voiture, un modèle de berline tout à fait simple et sobre, juste de quoi répondre à un minimum de critères de bonnes images de la réussite familiale sans opulence. Auto-radio allumé, tu chantes. Sur les BTS, les Red Velvet ou autres, peu importe, tu chantes. Les paroles, tu les apprends ainsi chaque matin. Tu as bonne mémoire. Tu as toujours été catalogué d’intellectuel de toute façon. Dans ta fratrie, il y a avait le manuel robuste, l’intellectuel et le beau sportif. Toi, tu étais et reste l’intello, celui passe sa vie à étudier, le nez dans les bouquins. Ce n’est pas complètement faux, mais tu ne te résume pas qu’à ça non plus, loin de là. Il est des images dont, malgré les efforts, il s’avère difficile de se défaire. T’es peut-être d’un grand sérieux professionnel, mais tu n’en aies pas pour autant un stressé. Du moins, tu évacues. Tu sais qu’une longue journée commence alors tu te prends pas la tête. Ou si, mais entre tes mains – la voiture arrêtée au feu rouge – tandis que tu la secoue sur le rythme endiablé de la musique. Eh m*rde, ta coiffure… Tu n’auras plus qu’à redonner un coup de peigne avant de descendre du véhicule. Tu sembles toujours capable de relativiser, tu es efficace et tranquille. En conséquence, ton visage semble bien plus heureux que ceux des êtres chauffeurs autour de toi, tous coincés dans les embouteillages de la circulation surchargée du matin. Quelle ironie, de l’intello, si on te voyait ainsi, on te qualifierait plutôt d’imbécile heureux. Un léger voile rêveur se pose sur le luxueux véhicule de ton voisin de gauche. Tu as le temps de l’admirer dans ce bouchon. Tu aimerais bien en avoir une aussi belle toi aussi. Tu sais que ça ne sert à rien. Que tu as mieux à faire pour dépenser ton argent, entre ton père et ton grand-père, on t’a bien suffisamment inculquer à être économe, pour ne pas dire radin. Non, tu ne l’es pas temps que cela car tu sais dépenser ton argent, toujours raisonnablement, pour ton entourage. Une fois encore, les autres passent avant toi. Tu ne t’aies jamais permis de folie, de t’offrir un cadeau à toi-même. Une belle grosse voiture de luxe, c’est un peu comme un rêve de gosse... Les rêves doivent-ils être réalisés ou rester de l’ordre de l’imaginaire ?

Parking souterrain du centre commercial, le moteur se coupe. Aujourd’hui, tu ne te rends pas au siège social de l’entreprise Hana Yon, mais tu effectues ta visite régulière dans l’une des boutiques de la marque au sein de la capitale. Rester au contact aussi bien des employés que des clients fait partie de la politique de l’entreprise, et toi, tu aimes bien. Tes débuts ne sont pas si loin. Bien sûr, tu as très rapidement eu des responsabilités et tu as gravi les échelons quatre par quatre, petit-fils du pdg que tu es. Cependant, toi aussi, tu as endossé le rôle de vendeur. Tu as été “sur le terrain”. Tu aimais bien. Les clientes et employées t’aimaient beaucoup aussi. Tu as un don pour être commercial. Tu as un très bon sens du contact, du dialogue. C’est surprenant, cette bulle qui se forme autour de toi dans le cadre professionnel. Peut-être parce que tu te concentres. Tu parais naturel alors que tu veilles à tes mots, à tes gestes. Tu as appris en observant tes aînés. Désormais, c’est toi qui incarne le modèle à suivre. Tu es toujours chaleureux et cordial même avec les petits nouveaux. Mais tu restes sérieux et tu ne te permets pas de véritables excès de spontanéité. Ainsi, tu sauves la face. Le pire est sans doute que tu es inconscient de cette attitude que tu adoptes par instinct. Tu ne vois pas le parfait gentleman qui tu représentes aux yeux des femmes de tous le centre commercial, de 7 à 77 ans. De toute façon, il est inenvisageable de draguer les clientes. Hors de question d’user de charme et d’abuser des sentiments pour parvenir à des fins commerciales. Si tu savais… Si tu savais comme leurs coeurs peuvent se mettre à tambouriner lorsque tes mots caressent leurs oreilles, lorsque tes yeux les regardent, lorsque tes gestes les envoûtent… T’es complètement à côté de la plaque. Peut-être parce que tu as toujours été le rat de bibliothèque en comparaison à ton petit frère le beau gosse. C’est resté ancré en toi aussi...

Peut-être est-ce pour ça que tu es si maladroit face aux femmes, dès lors que tu ne te trouves plus dans le cadre professionnel. Ce midi, tu te plies à la requête – l’obligation de ton grand-père – qui t’as organisé un rendez-vous arrangé avec une jeune femme tout à fait charmante, d’une famille respectable… C’est sa spécialité à ton grand-père d’essayer de te trouver épouse. Il faut dire que t’as m*rdé. Enfin, toi, tu ne peux le considérer ainsi. Toi, tu as aimé. Le conte de fée a mal tourné, mais non, tu ne peux regretter de l’avoir rencontrer, car elle t’a offert le plus beau présent du monde.  Assis à cette table, t’es mal à l’aise. Tu essayes de le cacher. Tu essayes de jouer le mec assuré et dans un sens, t’es pourtant certain que tes blagues sont bonnes !  Toi, tu les trouves drôles. Cependant à en juger par le rictus forcé et embarrassé – pour toi – qui déforme légèrement les lèvres de ton interlocutrice, tu te doutes qu’elle n’est pas sur la même longueur d’ondes. Comme nombres de femmes… Elles sont attirées par toi, ton aura énigmatique de loin, tes airs de gentleman de prime abord, mais lorsque tu te révèles au naturel… Il parait que tu es gênant. Faut dire que tu sors rapidement un peu tout ce qui te passe par la tête et que nous ne mentons pas, il y a un extraterrestre qui fait du vélo dans ton cerveau, non ? Deux heures auparavant, on aurait encore pu jurer que tu étais un véritable tombeur, mais maintenant, c’est le masque qui est tombé, tu es de loin un bien piètre séducteur. Une de plus qui ne demandera pas à te revoir une seconde fois. Ce n’est pas que ça te brise le coeur non plus. Tu acceptes ces rendez-vous, tu as envie de bien faire, mais tu ne sais pas vraiment non plus si tu souhaites à nouveau laisser une femme entrer dans ta vie. Un avenir solitaire ne t’enchante pas franchement, tu l’as déjà bien suffisamment été dans ton enfance, ton adolescence ou pire encore, tes années d’étudiants, cependant, c’est probablement encore trop tôt. Et puis, cela a-t-il un sens de chercher une femme pour chercher une femme, toi qui ne te sens pas encore prêt à aimer à nouveau ?

Salle de réunion visio-conférence au siège de la société Hana Yon, c’est à ton tour d’afficher un sourire maladroitement crispé à ton grand-père lorsque celui-ci te demande comme si le déjeuner s’est bien passé. Tu as pas vraiment besoin de prononcer un mot à ce sujet, il te connait assez pour soupirer de dépit. Il t’adore quand il sait que tu fais un travail irréprochable, que tu as toutes les qualités requises pour un jour diriger cette entreprise qu’il a fondé. Cependant, même s’il ne fait pas dans le sentimental, il souhaiterait pour toi que tu puisses avoir une vie de famille normal. Rentrer dans les critères standards. Cela fait aussi partie de la bonne image à entretenir de la famille Baek. Mais n’est-ce pas trop tard dans ton cas ? Ton aïeul ne s’aveuglerait-il pas d’un rêve illusoire ? Tout ce que tu peux faire, c’est t’excuser poliment. Tu es d’un tempérament docile et conciliant. Quand bien même, tu te passerais bien de ces rendez-vous arrangés, tu obtempères sans rechigner. On t’a façonné obéissant, respectueux et responsable, cela transparaît avec évidence lors de cette réunion en visio-conférence vous connectant ton grand-père et toi, à ta tante et ton frère depuis le continent nord-américain. Tu n’es pas sans idée au contraire, tu sais les défendre, calmement. Si ta tante t’accorde toujours du crédit, ton jeune frère lui cherche souvent à te contrarier. Il est ta faiblesse. Tu lui cèdes toujours le terrain. Vous vous adorez, vous êtes très proches, mais lui qui a toujours été le chouchou, lui a qui on a toujours tout concédé, qui a toujours eu plus que toi : la beauté, la popularité...etc, sans être bête, il n’a pas ton intelligence. Il ne sera jamais ton égal sur le plan professionnel et il l’accepte mal, très mal. Toi, tu culpabilises en retour. Tu te couches face à lui. Tu ne veux pas le fâcher. Tu le gâtes trop, alors que tu as toujours été le “méchant qui lui mettait les limites”. Tu l’as en partie élevé, tes parents trop occupés. Ironie de la situation, si l’un de vous devrait être jaloux, ne serait-ce pas toi ? Pendant que tu t’occupais de l’un ou de l’autre de tes frères, pendant que tu aidais à la ferme avec votre aîné, pendant que tu étudiais pour être bon à l’école et faire plaisir aux parents, lui il pouvait jouer avec ses amis. Terme mystérieux pour l’enfant que tu étais. Lui, il a choisi sa voie. Il a forgé ses rêves. Toi, tu as suivi la voie qu’on t’a tracé, sans te poser de question, sans même te souvenir ce que tu voulais devenir quand tu étais un petit garçon rêvant de son avenir. Mais as-tu seulement rêvé un jour ? Ta tante, tu l’admires pour ses valeurs professionnelles, mais veux-tu vraiment être comme elle ? Comme ton grand-père ? La marque Hana Yon avant tout ? Même avant la famille ? Ils te diront que l’entreprise est l’oeuvre, le coeur de la famille, mais toi, tu ne peux le concevoir. Ta valeur primordiale est la famille dans le sens humain : tes proches, l’entreprise, et ensuite toi, comme toujours en dernier de tes priorités.

Il existe néanmoins un loisir, un sport auquel tu as pu t’adonner depuis que tu es gamin. Cette inscription au club de taekwondo, tu la dois à l’un de tes professeurs d’école qui a conseillé à tes parents de te donner l’occasion de te défouler, de dépenser ton corps et libérer ton esprit. Petit, tu semblais déjà si sage et responsable, tes enseignants s’inquiétaient déjà de ne pas te voir agir comme les enfants de ton âge. Si jeune d’âge, en conséquence sans doute, tu avais des réactions, un humour aussi étrange que décalé qui ne te facilitait pas l’intégration auprès de tes camarades. Le seul endroit où tu trouvas un peu ta place ce fut sur les tapis d'entraînements, et encore, toi, tu n’avais pas le temps d’aller jouer au foot avec les autres garçons à la sortie. Alors, ce fut vraiment au sport en lui-même que tu t’es accroché. Ton seul et unique véritable loisir pendant tellement d’années ! Même à l’université, dénué de vie sociale pour consacrer tes heures libres à tes révisions, tu n’as jamais arrêté. Une fois diplômé, tu t’es permis peu à peu de diversifier tes activités sportives. Tu aimes cette sensation d’énergie, tu aimes la fatigue de l’effort physique. Tu aimes l’adrénaline aussi. Jouer à défier la peur c’est amusant. Cela procure des frissons dans tout le corps, puis des émanations de rire, danse de plaisir et de craquage nerveux entrelacés. Alors, tu fais de la musculation plusieurs fois par semaine. Si on te propose de sauter à l’élastique dans un ravin, tu es le premier à lever la main. Tu oses tout, qu’importe l’hésitation qui en suit, tu vas jusqu’au bout. Début de soirée, tu sors de ton entrainement, ton sac par-dessus l’épaule. Clé en main, le coffre automatique s’ouvre puis se renferme juste au moment où la sonnerie de ton téléphone retentit. Tu cherches dans tes poches, avant de te rendre compte, tête en l’air parfois, que tu l’as laissé dans ton sac. Tu le récupères. Un message sur ton répondeur de la part de tes collègues professeurs à la Yonsei, ils t’invitent à les rejoindre boire un verre. Tu n’as pas trop l’habitude qu’on pense à te convier. Du fait de tes refus à répétition par le passé, avant que tu ne reviennes de Shanghai, à la faculté, comme au travail, les gens avaient fini par se lasser. On t’oubliait. Maintenant, tu as un peu plus le temps. Tu rattrapes celui qui a été perdu dans ta jeunesse. Avec modération. Tout comme l’alcool qui tu consommes. Quelques gorgées de bières après avoir trinqué une fois attablé avec tes collègues. Ceux qui ne t’ont encore jamais fréquenté en-dehors du travail ne tardent pas être surpris. Est-ce vraiment ce professeur si charmant et charismatique qui vient de prononcer cette blague ? À nouveau, tu mets mal à l’aise. Non pas que tu sois vulgaire, mais, en vérité, les gens ne savent pas s’ils doivent rire. Ils sont avant tout... décontenancés. C’est cela, tu es décontenançant. Le pire serait peut-être qu’on ne sait pas si tu les as préparé tes blagues ou si tu t’exprimes à l’instinct. T’es bizarre, c’est sans doute le terme le plus approprié. Tu sembles si sûr de toi quand les mots s’échappent de ta bouche et dans un tel étonnement face à l’incompréhension de ton auditoire. Toi qui semble si terre à terre, tu vis un peu dans ton monde.

L’envers du décors ne s’arrête pas là. La journée s’achève. De retour chez toi, ta voix s’élève, tu t’adresses à Charles Edouard mais à peine déchaussé déjà tu t’empêtres, tu manques de tomber et te rattrape de justesse. Sur le sol dans ton appartement, c’est un vrai foutoir. Tu ranges rien, t’es bordélique. D’ailleurs, ta cravate et ta veste, tu balances sur le dossier d’une chaise, avec négligence. Tu feras le grand ménage vendredi soir. La grande idée, le dernier soir de la semaine où tu es crevé, mais à moins que Kaede passe d’ici là, assurément, comme avant chaque week-end tu feras tout au dernier moment. On ne se refait pas paraît-il. Pour le moment, tu as surtout hâte de te mettre bien ! Tu troques des vêtements contre des fringues plus confortables. Et rayés ! Parce que le jogging à rayures, c’est un peu la vie ! L’incontournable d’intérieur ! Quoique, ça ne te dérange pas non plus de descendre jusqu’à l’épicerie ainsi accoutré. La honte, tu ne connais pas vraiment. D’ailleurs, c’est ce que tu fais puisque le frigo est vide. Un plat de nouilles instantanés t’ira très bien. Autant tu sais très bien faire à manger, autant s’il n’y a que toi à nourrir, encore une fois, t’es pas foutu de le faire. Tu aimes préparer des repas pour les autres, pas pour toi. Tu dînes seul devant la télé. Ton téléphone bien en vue, à l’affût d’un appel qui ne manque pas d’arriver. Avec hâte, tu décroches, te brûlant le bout de langue au passage. Tu entends sa voix et là, tu es aux anges. Toute ta solitude dans ton appartement s’envole. Tu as le coeur heureux et bien au chaud. Passionné par ses paroles, tu te lèves. Tu traverses la pièce jusqu’à pousser la porte d’une chambre où la couette du lit est rose et l’étrangère encombrée de peluche. À la chaise du bureau, tu t’assoies. Tu l’écoutes encore. Ton coeur se serre quand elle te dit au revoir. Tu lui souhaites une bonne nuit et la communication se coupe. Tes yeux se perdent alors sur les dessins accrochés au mur en face de toi...

Qui es-tu ?


Tu es ce bonhomme sur les dessins, tantôt bien habillé, tantôt en pyjama. Tantôt tu es un fermier, tantôt un super héros. Tantôt tu es en costard, tantôt tu portes tes rayures. Tantôt tu es à ton bureau, tantôt tu la fais voler dans les airs. Parfois, Charles Edouard te vole la vedette. Mais surtout, tu lui tiens la main. Tu es peut-être bizarre, mais temps que tu parviens à faire sourire celle que tu aimes le plus, c’est tout ce qui t’importe. Quand les gens te regarde de travers, sont gêné, elle, elle rit. C’est ça le plus important car, tu es son papa avant tout.
This is my story
citation de ton choix
Lundi :
« Papa ! » Ta jolie voix enfantine résonnait  encore à mes oreilles alors que tu accourrais pour te lover dans mes bras grands ouverts, accroupi à ta hauteur afin de te serrer tout contre mon coeur sur le quai de la gare. Mes pensées redessinaient nos retrouvailles de la matinée sur mes rétines de dévorant d’affection tandis que tu engloutissais avec appétit tes jajangmyeon. Je te demandais si le diner te plaisait. Tu redressais le bout du nez et hochait de la tête. Nos regards se croisèrent. À ton sourire, je ne pus que répondre par le reflet du mien. Du bout de ma serviette, je vins essuyer le coin de ta bouche. Ton doux rire retentit. Tu imitas mon geste et nettoya la commissure de mes lèvres leur volant, une fois de plus un sourire. Nous nous pinçâmes réciproquement la joue et le jeu commença. Le premier de nous qui rira, fera la vaisselle. Aujourd’hui, encore, je dus reconnaitre ma défaite, mais bonne gagnante, tu m’apportas tout de même ta contribution dans ma lourde tâche de corvée.

Après que tu te sois endormie sur mes genoux, je te pris dans mes bras, douce princesse assoupie, et te portai jusqu’à ton lit. La couverture soigneusement étendue sur ton petit corps fragile, je déposai un baiser sur ton front. Puis, à l’instant où je m’apprêtai à me relever du bord de ton lit où je m’étais assis, je sentis tes si petits doigts venir s’accrocher mien. Les yeux à demi entrouvert, tes lèvres se mirent à se mouvoir et dans un faible murmure, tu me demandas ?
« Papa, pourquoi on vit pas tous ensemble chez Papi et Mamie, comme Tonton Suck Chin ? »
Mes iris se dilatèrent légèrement. Je m’étonnais un peu de ta question, puis je vis tes paupières dévoiler pleinement tes jolis yeux. Je compris que tu attendais vraiment que je te répondes, en guise d’histoire pour te guider jusqu’aux bras de Morphée. Je me rassis donc et pris le temps de te conter :
« Eh bien, tu sais Yeonhwa, quand on devient un adulte, comme moi ou comme tonton Chin Hwa, on ne peut plus vivre avec nos parents. On va vivre dans notre propre maison et nos propres enfants. Tonton Suck Chin, lui, il a une maladie qui fait qu’il restera toujours comme un enfant. »
Je cherchais comment expliquer simplement, sans mensonge, l’histoire d’une famille qui comme toute ne saurait se définir sans son originalité. Les Baek de la génération de ton arrière-grand père ont toujours été des Séoulites. Ce dernier a fondé son entreprise au sein de la capitale et aspirait à faire de ses enfants ses successeurs. Ce fut le cas pour sa fille, mais son fils ainé – mon père — n’était pas aussi responsable et studieux. Il commit la bévue de mettre enceinte sa petite amie alors qu’ils n’avaient pas encore fini le lycée. Ce fut ainsi que mon grand frère est né dans un contexte familial tendu. Le sort s’acharna lorsqu’une maladie mentale lui fut diagnostiquée. Pour le bien de son développement personnel, le jeune couple migra à la campagne, à la tête d’une ferme élevant notamment des poneys. Ma naissance puis, celle de mon petit frère suivirent. Nous grandîmes ainsi, loin de la ville jusqu’à l’âge d’intégrer des études supérieurs, au chacun notre tour, Chin Hwa et moi montâmes à Séoul. À défaut de son fils, notre grand-père eut toujours aspiré à ce que nous rejoignions les rangs de la société de parfumerie et cosmétique qu’il a créé. Docile soldat, je n’eus jamais imaginer mon avenir autrement. J’ai toujours suivi la voie tracée. Si les Baek ont été tous rassembler sous la coupe de la société Hana Yon, la prospérité de l’entreprise nous amena à être séparés à travers le monde. J’aurais dû m’implanter en Chine, si nous n’avions pas renoncé au marché pour des questions d’étiques, alors je revins à Séoul, seconder mon grand-père vieillissant, tandis que ma tante, ma cousine et mon frère cadet s’envolèrent jusqu’au Canada développer la nouvelle branche nord-américaine. Mais bien sûr, je ne pouvais te conter la réalité telle qu’elle était. J’aspirai à de plus jolis mots pour te bercer dans le monde des songes, alors je tissai une plus doucereuse histoire. Un petit rituel qui se répéta chaque soir de cette semaine où nous étions réunis entre père et fille…


Mardi :
Au soir suivant, question suivante :
« Si les adultes ont leur maison pour vivre avec leurs enfants, pourquoi, je peux pas vivre avec toi, Papa ? »
Un instant, dans l’obscurité, les yeux tendres avec lesquels je te couvais se ternir. J’avais eu conscience de ma maladresse de la veille mais qu’une fois les mots sortis de ma bouche.
« Tu n’es pas mieux à la ferme avec tous les animaux, plutôt que dans ce petit appartement ? Papa a pris des vacances alors, il peut passer du temps avec toi, mais sinon, il a trop de travail. Tu devrais passer beaucoup de temps toute seule. Et avec la lourde responsabilité de surveiller Charles-Edouard, tu sais comme il peut faire plein de bêtises ! »
Évidemment, si tu vivais ici avec moi, jamais je ne te laisserais toute seule à la maison, tu étais beaucoup trop jeune. Cependant, tes grands-parents, le cadre de la ferme me semblaient bien plus propice à ton épanouissement que la grande ville, conviée la plupart du temps à une nourrice. Je ne pouvais te dire que tu étais une enfant imprévue, même si, pas un seul instant après avoir su ton existence, je ne l’eus regretté. Tu n’en étais pas moins le fruit de l’amour. Le seul véritable que j’ai connu jusqu’à ce jour. Je vivais à Shanghai lorsque tu es née. Ta mère ne m’avait rien dit. Je n’ai pu assisté à ta naissance. Je n’ai pu lui tenir la main pour la soutenir, bien que peut-être, je me serais évanoui. Mon absence ce jour-là me pèsera éternellement. Tout comme celle qui continuait de nous être imposé au quotidien. J’étais jeune, loin, je n’avais pas vraiment les moyens non plus de t’offrir une vie digne de ce nom. Entre mon travail, la ligne de conduite Baek, à mon grand damn, avec ton apparition dans ma vie, j’ai été un temps dépassé. Alors, lorsque mes parents m’ont annoncé qu’ils s’occuperaient de t’élever, afin que je puisse poursuivre cette vie que j’étais en train de me forger. Si avant, j’avançais juste pour suivre le chemin familial qui m’avait été tracé, désormais, mon seul dessein était de parvenir à une situation assez stable, assez saine et disponible pour que tu puisses enfin venir grandir à mes côtés, Yeonhwa. Je suis rentré à Séoul, il y a quelque temps en partie pour toi. J’ai renoncé à la branche nord-américaine car ma place était ici, en Corée du Sud, au plus près possible du plus précieux de tout le trésor. Petit bout de chou endormi, tu es celle qui a enfin donné un sens à ma vie…


Mercredi :
Plus excitée à refuser d’aller te coucher, ce fut avec Pinou dans les bras que tu vins t’asseoir sur le canapé, les yeux pétillants de curiosité, la paume de ta main appréciant la douceur du pelage du teddy bélier nain, et me posa de nouvelles questions :
« Elle était comment ta vie à la ferme, Papa ? Toi aussi, tu avais peur des poneys de papi comme tonton Chin Hwa ? »
Je m’esclaffai et m’amusai à entendre que même toi, tu te riais quelque peu de la réticence exacerbé de mon frère à l’égard de ces équidés de petits tailles. J’ébouriffai ta chevelure.
« Non, je n’avais pas peur, mais ils ne m’ont jamais autant embêté que ton oncle. »
Mon cadet eut toujours été le petit dernier, l’enfant capricieux auquel on laissait un peu tout passer. Sauf qu’immanquablement, ces animaux à sabots de l’élevage ne lui reconnaissaient pas ce droit et face à son tempérament égocentrique et souverain, ils s’évertuaient bien à lui rappeler l’humilité, ce qu’inexorablement lui déplaisait fort. Pour ma part, j’eus jamais été particulièrement proche des animaux non plus, c’était plutôt le terrain de prédilection de Suck Chin alors mes parents m’envoyaient à d’autres tâches ou alors, je surveillais mon ainé à distance. Par sécurité, tout en lui permettant d’apprendre à gagner en autonomie. Si je devais définir ma jeunesse sans doute la raconterai-je sous le signe de mots : heureuse et laborieuse. Nous ne vivions pas dans le luxe, certainement pas. Je lisais parfois, voire souvent, l’inquiétude sur les visages de mes parents. L’argent, notre avenir aussi, incarnaient leurs principales préoccupations, sources d’appréhension. Puisqu’ils avaient suffisamment de mouron à se faire pour Suck Chin, je me devais de les rassurer, d’être débrouillard, responsable, sérieux et prometteur. En mesure d’aider à la ferme, m’occuper de mes frères, être bon élève à l’école pour m’assurer un avenir. Outre notre propre indépendance, lorsque nos parents seraient trop âgés, il faudrait assurément que l’un de nous, mon frère et moi nous prenions Suck Chin à charge. Ce ne serait certainement pas Chin Hwa. Si un troisième terme devrait être accolé aux premiers se serait sans nul doute : la solitude. Trop occupé, entre les tâches à la maison et mes devoirs à l’école, je n’avais pas beaucoup, pour ne pas dire aucun ami. Longtemps, je n’ai pratiqué aucun sport hormis ceux dispensés à l’école. Jusqu’à ce qu’un professeur conseilla à mes parents de me paraître tout de même de me dépenser et m’épanouir dans une activité de loisir, de mon âge. Parce que ébloui par les prouesses des acteurs à la télévision, mon choix se reporta sur les arts martiaux. Je ne m’y fis pas particulièrement d’amis, mais au moins, je me découvrais une passion pour égayer mon quotidien.


Jeudi :
Ta petite main dans la mienne, tu balançais tes bras au gré de nos pas. Toute enthousiaste, tu racontais encore et encore, les scènes du dessin animé dont nous sortions de la séance de diffusion au cinéma. Tu levas une jambe imitant les ninjas héroïques, tandis que la conversation de ton équilibre tu l’as dû à l’appui conféré par la force de mon bras. Tes yeux curieux jusqu’à moi tu redressas :
« Dis Papa, tu sais faire des trucs avec les bras et les jambes toi aussi ? »
Je feignis de réfléchir, l’index de ma main libre venant gratter mon menton. Puis, je me penchais à hauteur pour te demander si tu voulais une petite démonstration. Tu acquiesças, visiblement impatiente. Alors qu’importait le regard des passants sur le trottoir, je me mis à effectuer quelques gestes simples, mouvement de base des arts martiaux, pour accélérer brièvement le rythme et finir sur un highkick. Tes applaudissements, trépignante de joie, me procurèrent le plus doux et chaud des bonheur.
« C’est quand tu étais à l’armée que tu es devenu aussi fort ?
– Hahaha, non, je n’ai pas appris ça à l’armée, mais quand je vivais dans une très grande ville en Chine. Quand tu étais toute petite et que Papa vivait loin, il a profité des grands savoirs de ce pays pour devenir fort et te protéger de tous les dangers ! »
Malgré une pratique régulière depuis l’enfance et seule source de véritable distraction durant toutes mes années lycées et d’études supérieures, ma pratique du taekwondo n’avait rien de particulièrement exceptionnelle jusqu’à mon séjour à Shanghai. Au retour du service militaire obligatoire, après deux années à faire mes preuves au sein de Hana Yon Seoul, mon grand-père m’envoya sur le terrain chinois où nous avions alors intention de développer également l’entreprise. J’y vécus environ un an et demi. Au milieu de cette grande ville où je ne connaissais rien ni personne, à l’exception de Rina, une amie précieuse et qui fut la plus proche de ma fiancée également. Elle vivait aussi à Séoul mais puisqu’elle avait passé une partie de sa jeunesse dans la sulfureuse métropole à plusieurs reprises, elle était venue séjourner notamment pour m’aider à m’implanter. Mais aussi pour m’apporter de tes nouvelles, toi qui étais née juste avant que ta mère s’évapore dans la nature… Quant à mon service militaire, je l’effectuai auparavant, sitôt sorti de l’université, diplômé de mon Master. J’avais en ce temps reporté mon attrait sur la Marine. Je ne saurais dire pourquoi mais assurément, j’en ai conservé le sentiment d’avoir fait le bon choix. Peut-être était-ce le sentiment d’unité, la cohésion communautaire et l’impact perdurant au-delà des liens entre marines et les ordres hiérarchiques qui me convinrent si bien. Je n’oublierai jamais l’un de mes ainés instructeurs dont j’appris la mort quelques années plus tard, par le biais de sa femme devenue une amie très proche : Kaede.


Vendredi
Tu lui disais justement au revoir des petits mouvements frénétiques de ta main après que nous l’ayons reçu pour diner avec son fils sensiblement de ton âge. Une fois la porte refermée, nous passions par l’étape brosse à dents avant d’aller nous coucher. Tes bras autour de mon cou, je te portais jusqu’à ton lit, t’y déposant doucement. Ton étreinte tu ne voulus pas relâcher de suite. Tu te pressas un peu plus contre moi, tout aussi conscient l’un que l’autre, que chaque minute partagée ensemble était précieuse. Puis, tu délassais les muscles de ton corps t’enfonçant confortablement dans au creux de ton oreiller.
« J’aime bien quand Kaede est avec nous, » me dis-tu visiblement heureuse de ta soirée.
Je caressai tendrement ta tête et murmurai amusé, le cœur léger :
« Tu aimes Kaede ? »
Ton visage s’illumina et tu t’exclamas avec les dernières forces de la journée qui te restaient :
« Oui ! J’aime Rina ! »
Je souris, te dévorant du regard, mais au moment où nos iris se rencontrèrent, ils se nimbèrent d’un même voile. Une même pensée et la question qui me lacéra le cœur :
« Papa… Pourquoi je n’ai pas de maman, moi ? »
La mélancolie m’emplie mais je ne devais de le montrer. Continuant à caresser ta tête, je tentai de te répondre :
« Bien sûr que tu as une maman, mais elle a dû partir. Elle n’avait pas le choix quand elle est partie mais, elle t’aimait très fort elle aussi. »
Je n’en doutais pas. Malgré tous ses mensonges, je gardai foi en la sincérité du cœur de la femme si pleine d’énergie et d’appétit de vivre que j’avais aimé. Peut-être que je l’aimais encore un peu. Je ne savais. Elle me manquait et je n’arrivais pas à lui en vouloir pleinement. Un peu quand même… J’étais perdu dans mes propres sentiments à son souvenir, alors je devais reconnaitre éviter d’y penser, bien qu’inexorablement entre toi, et Rina aussi, Raylai n’était jamais bien loin dans ma mémoire. Ta maman n’était pas morte alors même si ta grand-mère me le conseilla un temps, je n’ai jamais voulu te conter un tel mensonge. Gardai-je l’espoir qu’un jour, elle nous reviendrait ? Comment te dire que ta mère était une fugitive ? Que son seul véritable tort était d’avoir usurpé l’identité d’une personne ayant fui le pays, dans la perspective d’une vie meilleure ? La femme que j’aimais m’avait menti oui, mais sans cela, nous serions nous-même rencontrés un jour ? Mon départ pour Shanghai après un peu plus d’un an de relation entre nous m’avait poussé à précipiter un peu les choses. Je l’avais demandé en fiançailles. Je lui avais demandé de m’accompagner vivre en Chine. Elle avait tout accepté. N’avais-je pas été assez attentif pour déceler l’angoisse qui montait en elle ? Celle que la vérité sur son identité volée ne soit révélée… Nous avions préparé nous valises. Nous devions nous retrouver à l’aéroport, mais elle s’est envolée toute seule dans une autre direction. Les semaines, les mois passèrent, je la pensais partie du sol de la péninsule sud-coréenne depuis lors, cependant, par l’intermédiaire de Rina, je sus que non. Ta mère était restée jusqu’à te donner naissance. Une grossesse qu’elle m’avait cachée. Probablement aux premières semaines lorsque nous avions projeté de déménager. Ce fut donc Rina qui me contacta, ainsi que mes parents pour te ramener à nous, tandis que définitivement, ta mère disparue sans laisser de traces. Même sa meilleure amie ne semblait savoir quoi que ce soit. Tous deux, nous avons juste supposés qu’elle était retournée en Thaïlande, son pays natal où sa famille vivait difficilement…


Samedi
Hissée sur mes épaules, tes petits pieds battant parfois sur mes pectoraux, tes mains lovés dans les miennes pour te tenir et maintenir son équilibre, sous une pluie d’étoiles, nous nous promenions le long du fleuve Han. Notre chemin croisa celui de familles, au complet. Loin de la peine que je redoutais dans ton cœur, tu me questionnas, encore une fois, aussi curieuse que rêveuse :
« Papa, comment tu as rencontré maman ? »
Inévitable récit que tout enfant aspire à s’entendre conter. Souvenirs aussi doux à mon cœur qu’à tes oreilles. Evidemment, là encore, je ne pus te raconter l’exacte vérité. Je savais ta mère sans honte alors, je ne te cachai qu’elle œuvrait à dur labeur au sein du centre commercial où j’étais responsable de l’une des boutiques phares de Hana Yon. En parallèle de ses études – qu’elle suivait grâce à son usurpation d’identité – Raylai travaillait comme technicienne de surface pour une agence de nettoyage de grande surface, avec son amie Rina. La vérité était qu’en premier lieu, ce fut sur cette dernière que mes yeux s’étaient posés. C’était vers elle que mon intérêt allait. Vraisemblablement réciproquement, malheureusement, je n’ai jamais été bien doué pour conquérir le cœur des femmes qui me plaisaient. Ta mère fut une exception. Ta mère dont je ne pouvais te raconter non plus l’appétit manifeste pour la gente masculine n’était pas sans m’avoir remarqué. Cependant, par amitié, elle s’était mise en retrait en faveur de sa chère Rina. Comment en étions-nous arrivés à tomber amoureux l’un de l’autre ? Tout bêtement car Rina s’éloignant un temps, Raylai se démenant pour nous rapprocher m’a en conséquence révélé sa véritable personnalité. Je suis tombé amoureux de son éclat, de sa vivacité, son espièglerie, son franc-parler pas toujours courtois. Elle m’a ébloui et je suis tombé pour elle. Ai-je été aveuglé par un premier amour inexpérimenté, tel un adolescent malgré mon âge et ma condition d’adulte ? Peut-être, car ta mère était une véritable bouffée d’oxygène, un rayon de soleil, une fontaine jouvence qui détenait la clé pour ouvrir la porte d’une enfance perdue. Je tenais à ce que tu gardes d’elle, l’image de sa femme fantastique et non de cette mère fugitive qui t’avait abandonné.


Dimanche
Le poste de télévision est allumé. Les voix en émanent et s’élèvent à travers l’appartement silencieux. Assis sur le canapé, je la fixe avec nonchalance. Un regard sur le côté, un regard échangé avec Charles-Edouard posé sur un coussin qui lui aussi ressent le vide. J’apprête à entendre une nouvelle de tes questions. Mais elle ne viendra pas. Car tu es partie. Tu es rentrée chez tes grands-parents. Le doux rêve illusoire de notre vie à deux a pris fin avec le dernier train. Aux prochaines longues semaines à attendre ton retour. Aux prochains interminables mois jusqu’à ce que je sois en mesure de te permettre de vivre avec moi. A ses années qui passeront trop vite jusqu’au jour où toute cette histoire, je pourrais sans secret te conter…
About me
Je suis...

Ruccian*

(*ou la meuf qui fail dans le prénom de son perso)

OUI, J’AI (FINALEMENT) FAIBLI, J’ASSUME PARCE QUE CE MEC C’EST TROP BAE  :han: :bave:  Grâce à lui que tout à commencer, grâce à lui que j’ai découvert Kim Yoo Jung, grâce à lui que j’ai découvert Lee Jun Ki… Bref, JE L’AIME :aah: :aah: :aah:  J’ai genre jamais encore utilisé deux fois un avatar sauf lui, c’est la 3e :russe: En plus, il est bizarre dans sa tête un peu, donc il est perfection :han: :han: :han:   Après Singapour, j’étais obligée de claquer Shanghai quelque part :plz:
Sinon, pour le reste rien n’a ajouté, ruru toujours aussi relou, de retour pour votre plus grand déplaisir :russe:

Ah si, je voulais ajouter : IL EST GENTIIIIIIIIIIL  et même pas je mens ! :oo:

Et pour ceux qui veulent s’y essayer, petit jeu meli-melo : il est le cousin maternel de la demie-soeur paternelle de Hera, ainsi que son beau-frère par le biais de sa demie-soeur maternelle (en bref, le fameux ex-mari de sa tante, c’est le père de Hera, quoi)

Célébrité prise

Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1280][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>SONG JAE RIM</upper></taken> ✎ <lower>baek chin hae</lower>





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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 17:56
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FIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRST

IL EST BEAU, C EST LE PLUS BEAU MON BFF JPP Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... 4149734313
T AS ENFIN CRAQUE :hot: :omcry: :nabilla: :nabilla: (j'ai mis un nabila t'as vu un peu ? c'est une premiere :oo: )

j'ai hate de lire la suite de la fiche :hot:
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 17:59
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:russe:
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 18:02
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Gggggh
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 18:03
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Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... 274F3B335979B28A0D6102
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 18:23
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rebienvenue avec ce perso familier :heart:
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 18:40
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Rebienvenuuuuue :perv:
un perso haut en couleurs omg :plz:
et même si j'connais pas trop l'avatar, il est sugfudg :han:
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 19:07
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Inu : C'EST MA BFF QUI EST UNE BEAUTÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉE :aah:
J'pars en vrille ces temps-ci, c'est la porte-ouverte à toutes les fenêtres :bago:
Trop d'honneur que tu nabilles rien que pour moi :nabilla:  (idem, je crois que c'est la première fois que je l'utilises xD)
J'risque de te faire languir pour la suite, mais j'espère être à la hauteur :oo:

Mogo : I feel you :russe:

Eden : :06: Je t'apprendrais comment parler gentiment aux femmes :cute:

Tragie : Ce sont mes jolies fesses qui te mettent en appétit comme ça ? :y:

Muse : Merci

Lorelei : Thank you :heart: Il est pas très connu mais c'est du gâchis :cry:
Je te ferais des réduc' sur le vernis :y:
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Dim 30 Juil - 22:09
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RURU QUI CRAQUES POUR UN NOUVEAU PERSO :oo: :oo: :oo:
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | Lun 31 Juil - 9:26
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OOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHHH QU'IL EST BEAU CET HOMME :y:
Et comment ça tu TC pendant que je ne suis pas là :oo:
Mais ... :bave:
Ok ... il est canon ! :emo:

REBIENVENUE MON MOI :han:
Gosh, il s'est fait désirer cet homme ! :y:

Courage pour ta fiche, j'attends les 5000 mots réglementaire façon Ruru hein :mdr:

:06: :06: :06: :06: :06:
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Re: Baek Chin Hae / You aren’t weird Oppa, just a little different... | 
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