Tu veux parier? Oui mais menace ne sont jamais très prise au sérieux, un peu comme moi. Parfois je me demande la réaction des autres si ils savaient que j'étais un voyoux avant. Avec ma propre bande. Une vrai terreur. Mais bon, là je suis innocent. Et j'ai autre chose à faire que de lui faire de vrai menace. Une fuite entre mes doigts, je l'apporte à l'entrée de la bouche de Dambi. les occidentaux mangent beaucoup avec les doigts. je ricanne en en5endant sa question. Oui, c'est des frites et du poisson cuit ensemble. Ce sera meilleur avec une friteuse.

Et voilà, que je me mets à parler de Da Hye. Je roule des yeux en entendant bien qu'elle se fout de moi. Pas vraiment, elle peut lancer des sorts. Heureusement qu'elle est pas là sinon, je le ferai tapé pour oser parler ainsi sur elle. Reprenant une frite que cette fois je mange, seul. Je lance un regard à Dambi vexé. Une histoire d'indépendance. Elle fait sa vie sans moi. Le truc c'est sur c'est normale à mes yeux, mais aussi totalement étrange. On a toujours été ensemble depuis ce soir où elle a été adopté officieusement par Eun Mi. Et voilà que du jour au lendemain, je n'ai plus le privilège de voir sa tête d'endormie le matin. Ok ! Un jour je te ferai goûter des plats encore plus étranges... Comme des je sais pas. Je me renseignerais. Je me lève pour aller chercher la casserole que je pose sur la table et deux bolles. Maintenant on va passer au ragout Je parle en nous servant. Puis, j'attends qu'elle goût avec un regard remplit d'espoir.

Ses aires faussement menaçants n’avaient pas grand-chose de crédible, d’autant plus depuis que je connaissais le tempérament câlin du jeune homme. Comment pourrait-il vivre sans serrer sa peluche vivante dans ses bras ? Pas longtemps selon moi. Je mordais à pleine dents dans ce que Théo me tendait. Je fis une moue grimaçante alors qu’il m’apprenait que les occidentaux mangeaient beaucoup avec les doigts. Beaucoup de coréens me qualifiaient de la sorte « occidentale », mais ils oubliaient que outre mon physique, je n’avais jamais vu mon pays d’origine et avait été élevée aux manières des coréens, bien que j’ai gardé les tendances tactiles d’une autre culture. « C’est boooooon, mais c’est chaud ! » arrivais-je à articulant en essayant de refroidir ma langue qui brulait doucement sous la chaleur de l’aliment. Une friteuse. Je n’avais jamais essayé de cuisiner avec, la graisse dans laquelle baignaient toutes sortes d’aliments ne m’inspiraient guère confiance. Mais je devais admettre que c’était particulièrement bon. Je me demandais un instant si ca pouvait marcher avec n’importe quelle nourriture…

« Je serais toi, j’éviterais de la contrarier alors. » répliquais-je alors qu’il affirmait qu’elle pouvait lancer des sorts. Je lui jetais un œil alors qu’il me parlait d’indépendance ou de vouloir faire sa vie sans lui. Une notion que je ne comprenais guère. Jamais il ne me viendrait l’idée de faire ma vie loin de Lenny ou Tae. Et encore moins de Nolan auquel j’avais fait une vie parce qu’il avait osé partie quelques années au Japon, m’abandonnant. Je repris une frite, me disant que ca ne pouvait pas me faire trop de mal. Si ce plat était apetissant, ce n’était pas le cas du deuxième. Je tentais néanmoins ma chance. « Ce n’est pas mauvais. » déclarais-je en prenant une deuxième cuillère que je portais à ma bouche. « Il y a quoi dedans ? » Car avec toute cette sauce, je ne parvenais pas à distinguer les différents ingrédients.

Pas besoin d'être devin pour comprendre qu'elle se doute que je ne mettrai pas ma menace à exécution. d'Albi à mes yeux, c'est une peluche,
un doudou. Même pas une fille, enfin si. Mais plus un doudou que je sers dans mes bras et hop je vais mieux. Le pire c'est qu'elle me laisse faire et ne me pose jamais de question. Elle est aussi cool ma petite fée. Quoi que Mi me demande ce que j'ai. Puis elle est peut d'origine occidentale mais elle est encore plus coréenne que moi. C'est pour ça que je lui ai proposé à être ma goûteuse pour lui faire apprécier d'autres plats. Crois moi, c'est meilleur chaud Dis je en me retenant de rire.

La conversation arrivé sur Sa Hye, et je lui parle de mon délire. Ou plutôt comme quoi je l'appelle la sorcière. Là, je ricane grandement. Crois moi, si  je ne l'embête pas c'est elle qui me cherche. un peu comme un frère et une sœur en gros. Même si pour l'instant,
c'est plus comme un chat et une souris. Et maintenant, on passe à l'autre plat. Deux bols vite remplient et déposer sur la table, et je la regarde porter la cuillère à sa bouche
Du bœuf, des oignons, du raisin des carottes .  Des cubes de bouillons de légumes, et un peu de lait. Tout en parlant j'enumere sur les doigts. Et beaucoup d'amour bien entendu. maintenant, je goûte à mon tour avant de me tourner vers elle en avalant. Et du miel. Je crois que en ai mit de trop même.

A vrai dire, je ne savais comment expliquer le fait que j’étais devenu si proche de Theo. Je me souvenais vaguement de notre rencontre alors que j’avais bu un verre de trop. Si Iggy l’entendait, je me ferais encore réprimander pour mon insouciante à suivre les inconnus. Mais Théo était diffèrent, il avait l’air si gentil. L’habit de fait pas le moine vous me direz. Pourtant, mon instinct ne m’avait pas trompé étant donné que nous étions devenus amis au cours de jours qui ont suivi. De nature très tactile, c’était avec plaisir que je le laissais m’utiliser telle une peluche vivante. Loin des sous-entendus pervers, il n’avait pas les mains baladeuses.

Il me parle ensuite d’une femme dont je connais que le prénom, mais à laquelle il semble tenir énormément. Je souris alors qu’il me parle de leur relation, mes papilles dégustant les diverses saveurs que son plat offrait. Alors qu’on passait au second plat, je jetais un coup d’œil inquiet sur le bol d’où sortait une bonne odeur alors que le visuel en disait tout autre. Pourtant je portais une cuillère à mes lèvres découvrant des saveurs d’occident que je ne connaissais pas. Je n’écoutais qu’à moitié ce qu’il énumérait comme aliment, ayant déjà engloutis le bol entier avant qu’il n’ait fini. Je l’entendis parler de lait. J’étais intolérant au lactose, mais je le vivais bien. Juste quelques passages supplémentaires par les sanitaires, rien de bien grave. Il en était tout autre quand il évoqua le miel. Je baissais les yeux vers ce bol vide soudainement inquiète. Je reposais le bol sur la table. « Tu en as mis beaucoup ? » demandais-je quelque peu affolée. Je me tenais le ventre par réflexe. « Il faudrait peut-être mieux qu’on aille à l’hôpital. » suggérais-je timidement. Eux, ils savaient comment réagir si je venais à faire un choc anaphylactique.

Dambi plonge la cuillère dans le bol pendant que j'enumere les ingrédients. Juste de la nourriture anglaise quoi en gros. Dès que je goûte aussi, je m'empresse de rajouter que j'ai mit du miel. A sa question, je regarde le pot et constate qu'il reste juste un fond. Pourq.. Et sa proposition me fait tout lâcher, je la regarde étonner avant de me lever d'un bon. Tu es allergique à quoi? Tout en parlant, je récupère ses affaires que je lui tends. Moto ou taxi ? Quoi qu'on ira plus vite à pied. J'ouvre la porte de l'appartement avant de lui dire d'une voix paniquer. Monte sur mon dos. Beaucoup plus vite, si j'y vais en courant. C'est pas comme si je n'avais jamais fait le chemin avec une des filles sur mon dos. Tu t'accroches. Manquerait plus qu'elle tombe.

J’étais allergique et intolérante à énormément de chose, mais le miel devait sans doute être la pire de toute. Et quand j’entendis cet ingrédient dans la liste qu’il venait d’énumérer, une brume d’inquiétude voilà mon regard. « Miel… » Murmurais-je m’attendant à ce que les premiers symptômes fassent leur apparition. Je fixais le dessus de mes mains qui commençaient à me démanger. Je me retins un moment avant de céder à la tentation. Ce fut comme un soulagement de me gratter, mais directement des plaques rouges se mirent progressivement à apparaitre. Cela m’hypnotisait tellement que je n’entendis plus ce que Theo me disait. Je le suivis machinalement. Je l’observais un moment avant de comprendre qu’il voulait que je m’installe sur son dos. Je m’exécutais sans réfléchir. « Ca gratte ! » gémis-je péniblement me retenant de me griffer à sang.