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The fox & the wolf [Damon & Indiana]
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The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Lun 21 Aoû - 22:01 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Je me réveillais en sursaut, transpirant, le cœur battant. Complètement déboussolé, je regardais autour de moi, il n’y avait personne dans la chambre et j’étais bien content. Je devais faire une sieste pour récupérer, pas pour me sentir encore plus épuisé émotionnellement. Ce rêve avait été un peu trop intense et perturbant. Je ne me sentais pas très bien, mon cerveau était méchamment parti en vrille. C’était toujours pareil quand je rêvais de lui, le retour à la réalité était toujours brutal et douloureux. Ma jambe me rappelait bien vite à l’ordre. Je n’étais pas guéri, je ne pouvais pas danser et bien évidemment que Damon n’était pas là. Quelle connerie.
Je passais une main dans mes cheveux en me redressant. Je vérifiais immédiatement mon poignet. Le bracelet était là. Je souriais comme un idiot, soulagé de ne pas avoir réellement perdu mon trésor. Je le caressais du bout des doigts repensant à ce baiser qui m’obsédait depuis toutes ces années. Le seul et l’unique. Je vivais trop dans le passé, un passé qui ne faisait que me foutre en l’air. Je sentais son fantôme frapper contre mon âme.
J’aurai voulu m’abandonner, pleurer, laisser mon cœur déborder, mes barrières céder, mes peines déferler. Ne pas juste me contenter de tout supporter. Pourtant je gardais tout en moi, même si ça faisait mal.
Je me redressais en entendant frapper à la porte. Mes colocataires ne prenaient pas la peine de frapper avant d’entrer. Je me levais doucement, posant ma jambe douloureuse sur le sol en second. Torse nu, les cheveux en batailles, mon jogging un peu trop bas sur mes hanches, je ne me préoccupais pas de ma tenue. Je n’étais pas assez réveillé pour y prêter attention. C’était peut-être simplement une erreur. Je me frottais les yeux avant d’ouvrir cette porte et de foutre en l’air le peu d’esprit qu’il me restait.
Damon. Là. Devant moi. Je clignais des yeux plusieurs fois, persuadé que j’étais encore perdu dans ce cauchemar. Sa beauté me fit l’effet d’un coup de fusil en pleine poitrine. Je retombais amoureux même si je n’avais jamais cessé de l’être. Je me pinçais le bras un peu trop fort et gémit légèrement sous la douleur. Ce n’était pas possible. Je tendais le bras pour attraper le sien et le pincer aussi. Son absence m’avait tué à petit feu, un mal être qui m’avais mis à genoux.
Je le fixais la bouche ouverte, sans qu’aucun son ne puisse en sortir. Je m’étais enfermé dans mon mutisme. Le choc avait été un peu trop violent. Je sentais mes yeux devenir humide et je me mordais nerveusement la lèvre pour ne pas laisser parler mes émotions. J’avais envie de hurler, de me jeter dans ses bras, de lui dire qu’il m’avait manqué à en crever. Mais non, je restais là, sans bouger, sans le quitter du regard. J’avais peur de fermer les yeux et qu’il disparaisse à nouveau. Il était mon tout.
« Damon. »
Ce n’était qu’un souffle, un murmure à peine audible, mais prononcer son nom à voix haute était comme une délivrance, un poids qui venait de disparaître. Je restais juste comme un con à dévisager l’homme que j’aimais depuis si longtemps. Je l’aimais d’une douce violence et d’une brutale tendresse.
Je passais une main dans mes cheveux en me redressant. Je vérifiais immédiatement mon poignet. Le bracelet était là. Je souriais comme un idiot, soulagé de ne pas avoir réellement perdu mon trésor. Je le caressais du bout des doigts repensant à ce baiser qui m’obsédait depuis toutes ces années. Le seul et l’unique. Je vivais trop dans le passé, un passé qui ne faisait que me foutre en l’air. Je sentais son fantôme frapper contre mon âme.
J’aurai voulu m’abandonner, pleurer, laisser mon cœur déborder, mes barrières céder, mes peines déferler. Ne pas juste me contenter de tout supporter. Pourtant je gardais tout en moi, même si ça faisait mal.
Je me redressais en entendant frapper à la porte. Mes colocataires ne prenaient pas la peine de frapper avant d’entrer. Je me levais doucement, posant ma jambe douloureuse sur le sol en second. Torse nu, les cheveux en batailles, mon jogging un peu trop bas sur mes hanches, je ne me préoccupais pas de ma tenue. Je n’étais pas assez réveillé pour y prêter attention. C’était peut-être simplement une erreur. Je me frottais les yeux avant d’ouvrir cette porte et de foutre en l’air le peu d’esprit qu’il me restait.
Damon. Là. Devant moi. Je clignais des yeux plusieurs fois, persuadé que j’étais encore perdu dans ce cauchemar. Sa beauté me fit l’effet d’un coup de fusil en pleine poitrine. Je retombais amoureux même si je n’avais jamais cessé de l’être. Je me pinçais le bras un peu trop fort et gémit légèrement sous la douleur. Ce n’était pas possible. Je tendais le bras pour attraper le sien et le pincer aussi. Son absence m’avait tué à petit feu, un mal être qui m’avais mis à genoux.
Je le fixais la bouche ouverte, sans qu’aucun son ne puisse en sortir. Je m’étais enfermé dans mon mutisme. Le choc avait été un peu trop violent. Je sentais mes yeux devenir humide et je me mordais nerveusement la lèvre pour ne pas laisser parler mes émotions. J’avais envie de hurler, de me jeter dans ses bras, de lui dire qu’il m’avait manqué à en crever. Mais non, je restais là, sans bouger, sans le quitter du regard. J’avais peur de fermer les yeux et qu’il disparaisse à nouveau. Il était mon tout.
« Damon. »
Ce n’était qu’un souffle, un murmure à peine audible, mais prononcer son nom à voix haute était comme une délivrance, un poids qui venait de disparaître. Je restais juste comme un con à dévisager l’homme que j’aimais depuis si longtemps. Je l’aimais d’une douce violence et d’une brutale tendresse.
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 15:56 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Damon était nerveux, dire qu’il agité était un bel euphémisme. Il avait pourtant su garder son calme jusqu’à arriver sur le sol coréen, mais à l’instant où il a foulé les rues de Séoul il s’est senti perdre pied. Tout était soudain beaucoup trop réaliste. Tout lui paraissait à porter de main et il n’était plus sûr de savoir comme s’y prendre. Il ne savait plus si c’était Indiana qui lui manquait ou la quiétude de leur moment. Il ne savait pas s’il faisait tout ça parce qu’il crevait d’envie de revoir le plus jeune ou s’il voulait simplement gagner ce jeu et ne pas être celui qui est laissé derrière. L’idée que le coréen puisse l’avoir quitté après leur baiser avait rendu Damon fou. D’une colère qui avait étonné ses proches. Personne n’avait compris, personne n’a jamais su ce qui l’avait si longtemps tourmenté, pourquoi il semblait si sombre ces derniers mois. Il avait perdu et cette simple idée continuait de le torturer. Il n’admettait aucun non. Celui d’Indiana encore moins, il avait beau essayé de l’oublier, de coucher avec n’importe qui pour se le sortir de la tête, il n’arrivait pas à effacer de sa mémoire la couleur noisette de ses yeux malicieux et timide. Il n’arrivait pas à ne plus penser au goût de ses lèvres, à l’envie qui avait résulté de ce baiser. Il ne sait toujours pas ce qui lui a pris de venir l’embrasser. Damon sait qu’il n’est pas le genre de pédale à s’envoyer en l’air avec un mec, mais avec Indiana ça avait été si différent. Comme une évidence. Il n’avait même pas réfléchit. Il s’était juste … penché. Goûté à ce fruit défendu. Repoussé les limites, encore une fois, non pas comme un jeu, mais comme une envie pressante. Il l’avait désiré. Si fort.
Aujourd’hui encore, malgré le temps qui a passé, il n’arrivait pas à se défaire de cette impression. Ça faisait déjà quelques temps qu’il était sur le sol. Il avait d’abord voulu s’installer, réfléchir correctement avant de se jeter dans la gueule du loup. Il avait observé, préparer le terrain, pour être sûre d’avoir, comme toujours, une longueur d’avance. Damon foule le sol de sa nouvelle fraternité avec un sourire détendu, le paraitre est ce qu’il y a de plus important chez lui. Il est aussi rassuré de voir qu’il peut contenter sur Cecil pour se mettre à l’aise. Il regarde les numéros de chambres. 4, 5, 6 … 7. La chambre numéro 7. La chambre qu’il a demandé à avoir, pour être certains de pouvoir retrouver Indiana. Il avait mis un long moment avant de le retrouver, usant de toutes ces connexions pour réussir à remonter discrètement au garçon. Il lui y en aura donné du mal pour le retrouver, mais il était fier de lui. Il l’avait observé de loin pendant quelques jours, veillant à rester discret. Peut-être l’avait-il prit pour un fantôme ? Ou bien il ne l’avait pas remarqué, pas assez digne d’intérêt pour ça peut-être ? Damon affiche un air assuré en toquant à la porte, l’expression qui se lit sur le visage d’Indiana le fait jubiler intérieurement. Il garde ses lunettes de soleil sur le nez et esquisse un sourire en coin.
Non ce n’était pas juste un jeu … pas quand la vue du garçon torse nu lui fait rater un battement.
Il garde pourtant son sang-froid, détaillant le corps d’Indiana à l’abri derrière ses lunettes. Beaucoup plus musclé et en chair que la dernière fois, et il fallait admettre que ça lui allait divinement bien … Damon le laisse le pincer, toujours amusé des réactions décalé du plus jeune. C’était ça qui faisait le charme d’Indiana. Il fait semblant de grogner de douleur en se frottant le bras. « Tu préfères pas plutôt me mettre un pain ? » Il ricane et entre dans la chambre en collant sur le torse du garçon sa feuille qui indiquait qu’il était désormais son colocataire. « C’est lequel mon lit ? » dit-il avec naturel laissant à peine le temps au plus jeune de se remettre de ses émotions.
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 16:30 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Comment est-ce qu’il avait pu me retrouver. Et puis qui me disait qu’il m’avait vraiment cherché ? Damon n’avait jamais été très fan de la Corée, ce n’était pas assez bien pour lui, pour son égo surdimensionné. Parce que monsieur avait toujours été au-dessus de tout et de tout le monde. Le son de sa voix me fit revenir sur terre rapidement. Elle était grave, suave et elle me faisait toujours autant d’effet. Je sentais les frissons parcourir mon corps entier. Je me disais que c’était parce que la porte était ouverte. C’était plus simple de se voiler la face comme je l’avais toujours fait. Je me raclais la gorge, essayant de reprendre mes esprits pour ne pas lui montrer à quel point sa présence me troublait. Je récupérais la feuille qu’il venait de me donner avec un peu trop de brutalité à mon goût. Je la détaillais rapidement du regard. Il allait partager ma chambre. C’était une blague ?
« Le mien est là. »
Je lui avais parlé instinctivement en anglais. Ma voix était tremblante, presque cassée par le choc. Je pointais du doigt mon lit près de la porte. Il pouvait prendre celui d’à côté s’il voulait. Je n’arrivais pas encore à réaliser qu’il se baladait dans ma chambre avec sa belle gueule de bagarreur. Il dégageait toujours cet aura qui me faisait me sentir tout petit à côté de lui. Son air hautain de gosse de riche n’avait pas non plus disparu, c’était sûrement ce que je préférais chez lui. Damon n’avait pas changé, il était le même, sûr de lui, et prêt à prendre ce qu’il voulait avec ou sans permission. Je croisais mes bras sur mon torse nu. J’étais un peu gêné maintenant qu’il me voit dans cette tenue. Je ne supportais pas mon corps et je ne voulais pas qu’il se rende compte que je n’étais pas devenu un tombeur de ces dames. Je m’affichais souvent aux bras de jolies filles mais c’était juste pour me cacher, pour dissimuler mon homosexualité.
« Hey Jay-Z tu peux retirer tes lunettes de soleil maintenant. »
Il m’avait toujours agacé à jouer les stars. Il était le stéréotype de l’américain parfait. Et ça le rendait extrêmement sexy. J’étais tombé amoureux de chacun de ses défauts.
J’attrapais un pull au bout de mon lit que j’enfilais rapidement. Comme toujours les manches étaient trop longues, je passais mon temps à tirer dessus pour me détendre, et la présence de Damon ne m’apaisait absolument pas. Deux ans sans le voir, deux à essayer de me remettre de son baiser, deux ans de galère intense. Et en quelque secondes il avait défoncé toutes mes barrières et tous mes efforts.
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
Je ne savais pas si j’étais heureux ou en colère de le voir débarquer dans ma vie de façon aussi brutale. Il avait encore joué les égoïstes, sûrement décidé sur un coup de tête. Il était intelligent, il aurait pu rentrer dans n’importe quelle école, les meilleures du pays et il avait choisi de venir étudier en Corée ? Un endroit où il n’y avait pas de bons burgers, ni de belles filles aux formes généreuses. Quelque chose n’allait pas et il finirait par me le dire.
« Le mien est là. »
Je lui avais parlé instinctivement en anglais. Ma voix était tremblante, presque cassée par le choc. Je pointais du doigt mon lit près de la porte. Il pouvait prendre celui d’à côté s’il voulait. Je n’arrivais pas encore à réaliser qu’il se baladait dans ma chambre avec sa belle gueule de bagarreur. Il dégageait toujours cet aura qui me faisait me sentir tout petit à côté de lui. Son air hautain de gosse de riche n’avait pas non plus disparu, c’était sûrement ce que je préférais chez lui. Damon n’avait pas changé, il était le même, sûr de lui, et prêt à prendre ce qu’il voulait avec ou sans permission. Je croisais mes bras sur mon torse nu. J’étais un peu gêné maintenant qu’il me voit dans cette tenue. Je ne supportais pas mon corps et je ne voulais pas qu’il se rende compte que je n’étais pas devenu un tombeur de ces dames. Je m’affichais souvent aux bras de jolies filles mais c’était juste pour me cacher, pour dissimuler mon homosexualité.
« Hey Jay-Z tu peux retirer tes lunettes de soleil maintenant. »
Il m’avait toujours agacé à jouer les stars. Il était le stéréotype de l’américain parfait. Et ça le rendait extrêmement sexy. J’étais tombé amoureux de chacun de ses défauts.
J’attrapais un pull au bout de mon lit que j’enfilais rapidement. Comme toujours les manches étaient trop longues, je passais mon temps à tirer dessus pour me détendre, et la présence de Damon ne m’apaisait absolument pas. Deux ans sans le voir, deux à essayer de me remettre de son baiser, deux ans de galère intense. Et en quelque secondes il avait défoncé toutes mes barrières et tous mes efforts.
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
Je ne savais pas si j’étais heureux ou en colère de le voir débarquer dans ma vie de façon aussi brutale. Il avait encore joué les égoïstes, sûrement décidé sur un coup de tête. Il était intelligent, il aurait pu rentrer dans n’importe quelle école, les meilleures du pays et il avait choisi de venir étudier en Corée ? Un endroit où il n’y avait pas de bons burgers, ni de belles filles aux formes généreuses. Quelque chose n’allait pas et il finirait par me le dire.
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 17:52 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Il jette un coup d’œil au lit du garçon et avise le plus proche. Occupé apparemment, tant pis. « Je prends celui-là. » dit-il sans se soucier de savoir si la personne à qui appartient se lit sera d’accord au nous. Il esquisse un sourire en coin au petit surnom que lui a donné Indiana et retire ses lunettes bien sagement en les jetant sur le bureau le plus proche. Il entreprend déjà de retirer tous les affaires et les draps pour les jeter sur le lit vierge dans un coin de la chambre. « Voilà qui est mieux. » il ne lui aura fallu que quelques tours de bras pour tout virer et se laisser tomber sur le lit en grimaçant. « C’quoi ce lit de merde ? » grogne-t-il dans sa barbe. Il est bien content d’avoir pu s’acheter un appartement rien que pour lui bien qu’il préfère s’amuser à la fraternité. Dans le pire des cas il s’achètera un nouveau lit. Il fait mine d’ignorer le garçon, pas même faussement surpris de le trouver là. Il pousse un soupir d’aise en virant sa paire de sneakers qui tombe au sol. Il ferme les yeux en plaçant ses mains sous sa tête. Il pourrait prendre la peine de répondre au garçon mais Damon décide de reprendre le contrôle de la situation et d’avoir l’ascendant sur le plus jeune.
Ça commençait par une petite guerre des nerfs. D’abord il allait commencer par l’ignorer, puis l’agacer, et finir en beauté pour le rendre dingue avant de peut-être, s’il s’était assez amusé, lui dire la raison de sa venue. Enfin la raison qu’il avait convenu de lui dire et non pas la vérité. Quelle vérité d’ailleurs ? Salut je suis venue jusqu’en Corée après 2 ans parce que t’es partie sans rien dire après que je t’ai embrassé ? Même pour lui ça paraissait totalement taré et bizarre. Ça l’était déjà tellement qu’il n’avait pas spécialement envie qu’Indiana le pense aussi. Faisant mine de se reposer il agite vaguement ses doigts dans les airs avant de lancer au plus jeune. « Tu peux fermer les rideaux, trop de lumière je n’arriverais pas à dormir. Et d’ailleurs … » il se redresse juste assez pour piquer le coussin de Indiana. Il le cale sous sa tête comme si tout ça, ça lui était dû. Il passera ses commentaires sur l’étroitesse de la chambre, même pas aussi grande que son dressing, et se pousse un râle de bien être avant de délicatement ouvrir sa chemise blanche pour laisser voir son torse nu et bronzé d’américain superficiel. Même s’il ne laissait rien paraitre Damon s’amusait comme un petit fou et bien qu’il soit complètement troublé par l’odeur du coussin du plus jeune, il n’en montrait rien.
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 18:27 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Je restais choqué par son attitude d’enfant pourri gâté. C’était le lit de ma colocataire, mais Damon était tellement borné que ce n’était pas la peine d’essayer de lui faire entendre raison, et puis, je n’avais pas envie de me battre avec lui. Pas tout de suite. Il déballait ses affaires comme si sa présence dans cette chambre était tout à fait normale. Il n’était même pas étonné de me voir ici. Je restais debout à le regarder faire alors que ma jambe commençait à ne plus supporter mon poids. Je grimaçais légèrement avant de m’assoir sur mon matelas. Je ne savais pas du tout quoi faire, il me rendait vraiment stupide.
« Faudra faire avec à moins que ton père achète le dortoir et qu’il change tous nos lits. Ça serait sympa. »
Je ne savais pas pourquoi je lui en voulais à ce point-là. J’aurai dû être heureux de le retrouver, mais sa nonchalance m’avait vite calmé. A quoi est ce que je m’attendais hein ? A ce qu’il me prenne dans ses bras ? Qu’il me dise que je lui avais manqué ? Qu’il était venu parce qu’il ne supportait plus mon absence ? Il fallait que j’arrête d’être aussi naïf et que je grandisse un peu. Je n’osais plus trop bouger, je n’avais pas envie de me séparer de lui-même si ce n’était que pour quelques minutes. Comment est-ce que j’avais pu tomber amoureux d’un type aussi lourd et imbu de lui-même ? Je me demandais s’il était sérieux avec ses rideaux. Il me prenait pour qui ? Il m’avait foutu en rogne en quelques secondes et j’avais déjà envie de le tuer.
« Désolé, je suis handicapé, tu te souviens ? »
Est-ce qu’il se souvenait de tous nos moments passés ensemble ? Est-ce qu’il se souvenait m’avoir tenu la main quand la douleur était trop forte que je ne pouvais plus la supporter. Il m’avait vu dans un tel état de faiblesse que j’en avais presque honte. Je restais la bouche ouverte en le voyant me voler mon coussin. Il commençait à dépasser les bornes. Je n’avais même pas eu le réflexe d’essayer de le rattraper, de toute façon, face à lui, je ne faisais pas le poids.
« Fais comme chez toi… »
Je soupirais devant son attitude taquine qui me rendait dingue. Je restais figé en voyant son torse nu, impossible d’en détacher on regard. Pourquoi est-ce qu’il était si beau ? Ce n’était pas juste. J’avais juste envie de glisser ma main sur sa peau bronzée. Je commençais à avoir chaud, et je regrettais d’avoir enfilé ce foutu pull. Je me levais pour atteindre son lit et essayer de récupérer mon oreiller. Je me penchais légèrement sur lui, profitant de sa chemise ouverte pour détailler ses muscles un peu plus en détail. Je posais mes main sur mon coussin prêt à tirer dessus.
« Tu peux arrêter de prendre ce qui n’est pas à toi s’il te plaît ? »
J’étais énervé qu’il ne m’ait toujours pas dit ce qu’il foutait ici. J’étais curieux, un peu trop. Beaucoup trop.
« Faudra faire avec à moins que ton père achète le dortoir et qu’il change tous nos lits. Ça serait sympa. »
Je ne savais pas pourquoi je lui en voulais à ce point-là. J’aurai dû être heureux de le retrouver, mais sa nonchalance m’avait vite calmé. A quoi est ce que je m’attendais hein ? A ce qu’il me prenne dans ses bras ? Qu’il me dise que je lui avais manqué ? Qu’il était venu parce qu’il ne supportait plus mon absence ? Il fallait que j’arrête d’être aussi naïf et que je grandisse un peu. Je n’osais plus trop bouger, je n’avais pas envie de me séparer de lui-même si ce n’était que pour quelques minutes. Comment est-ce que j’avais pu tomber amoureux d’un type aussi lourd et imbu de lui-même ? Je me demandais s’il était sérieux avec ses rideaux. Il me prenait pour qui ? Il m’avait foutu en rogne en quelques secondes et j’avais déjà envie de le tuer.
« Désolé, je suis handicapé, tu te souviens ? »
Est-ce qu’il se souvenait de tous nos moments passés ensemble ? Est-ce qu’il se souvenait m’avoir tenu la main quand la douleur était trop forte que je ne pouvais plus la supporter. Il m’avait vu dans un tel état de faiblesse que j’en avais presque honte. Je restais la bouche ouverte en le voyant me voler mon coussin. Il commençait à dépasser les bornes. Je n’avais même pas eu le réflexe d’essayer de le rattraper, de toute façon, face à lui, je ne faisais pas le poids.
« Fais comme chez toi… »
Je soupirais devant son attitude taquine qui me rendait dingue. Je restais figé en voyant son torse nu, impossible d’en détacher on regard. Pourquoi est-ce qu’il était si beau ? Ce n’était pas juste. J’avais juste envie de glisser ma main sur sa peau bronzée. Je commençais à avoir chaud, et je regrettais d’avoir enfilé ce foutu pull. Je me levais pour atteindre son lit et essayer de récupérer mon oreiller. Je me penchais légèrement sur lui, profitant de sa chemise ouverte pour détailler ses muscles un peu plus en détail. Je posais mes main sur mon coussin prêt à tirer dessus.
« Tu peux arrêter de prendre ce qui n’est pas à toi s’il te plaît ? »
J’étais énervé qu’il ne m’ait toujours pas dit ce qu’il foutait ici. J’étais curieux, un peu trop. Beaucoup trop.
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 18:49 Citer EditerSupprimer
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Il n’a aucune volonté face à Damon, il se plait mais n’agit pas. Il râle mais c’est si faible que Damon sait qu’en forçant très légèrement il pourra avoir ce qu’il veut. Il calculait ses coups comme on joue aux échecs. Il avance quelques coups qui parassent anodin pour lui faire échec et mat sans qu’Indiana ne puisse comprendre ce qui se passait. Il était d’ailleurs plus que douée pour ce jeu, et il l’avait maitrisé depuis tellement d’année qu’il avait fini par réfléchir de la même façon. Toujours prévoir des coups d’avance et berner l’ennemie. Est-ce que seulement Indiana était sa proie ? Toute au plus une proie, un jouet, mais certainement pas quelqu’un qui pouvait le menacer ou avoir un quelconque pouvoir sur lui. Ignorant les piques enfantines du jeune homme, Damon en profite pour se reposer et pousse même le jeu en ronflant légèrement. Qu’importe qu’Indiana ne l’écoute pas, il saurait, de toute évidence lui faire faire ce qu’il veut. Il avait cette autorité naturelle et cette façon de parler qui laissait peu de place au refus. Les gens agissaient le plus souvent à contre cœur et en râlant, parfois même en l’insultant, mais il s’en moquait bien Damon, s’il avait ce qu’il voulait. Il serre légèrement les dents en l’entendant mentionner son handicap. Parce qu’il se revoit couché contre lui à le serrer dans ses bras, laissant Indiana serrer sa main de toute ses forces pour compenser la douleur qui lui procurait sa jambe. Parce qu’il se revoit embrasser sa nuque pour lui faire penser à autre chose, quand Indiana épuisé de douleur se lovait contre lui en cuillère. Parce qu’il se revoit lui masser la jambe pour soulager ses muscles crispés, et qu’il revoit, avec une exactitude douloureuse, chaque instant passé avec lui dans cette chambre d’hôpital.
Indiana est encore plus beau qu’avant, et ce simple fait, celui de le trouver attirant, agace Damon. Il se conforte dans un déni, s’amuse à créer de cette relation un jeu pour lequel il invente les règles. Il se plait à se dire qu’il est juste là pour lui faire comprendre qu’on ne dit pas non à Kim Damon, mais non à quoi, à un baiser ? A des sentiments ? Damon chasse ça bien vite de son esprit et sent soudain Indiana se rapprocher de lui et tenter de lui reprendre le coussin. Damon ouvre subitement les yeux et braque un regard sombre sur le plus jeune avec le visage fermé et sa poigne forte bien que délicate enlacé au poignet d’Indiana pour le retenir dans son geste. « Alors peut-être que tu pourras me rendre ça ? » siffle-t-il tout bas en parlant du bracelet qu’il commence déjà à retirer doucement du poignet d’Indiana. Il se délecte de l’expression qui passe sur le visage du plus jeune et savoure cet instant de pouvant avant d’ajouter de sa voix grave et autoritaire. « Maintenant va fermer le rideau, je veux pouvoir me reposer. » Et comme s’il acceptait de lâcher son poignet qu’à la condition qu’il lui obéisse il le relâche en replaçant correctement le coussin sous sa tête en refermant les yeux dans sa position initiale.
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 20:15 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Le coup du handicap ça fonctionnait presque toujours. Ce n’était pas très correct mais mon adversaire ne l’était pas, je devais me mettre à son niveau. Il était vicieux, il connaissait chacun de mes points faibles. Il était la personne dont j’avais été la plus proche de toute ma vie et j’étais certain qu’il ne le savait pas. Je ne le lui avais jamais dit, j’avais trop peur qu’il le prenne mal et qu’il s’en aille. Ironie du sort ? J’étais celui qui était parti, j’avais tourné les talons parce que j’étais terrifié à l’idée de souffrir à nouveau.
Je sursautais en le voyant ouvrir les yeux, j’avais presque oublié qu’ils étaient si beaux. Son regard me paralysait, j’avais l’impression qu’il pouvait voir à travers mon âme. Je sentais sa main sur mon poignet, beaucoup trop proche de mon bracelet. J’adorais cette façon qu’il avait d’avoir le dessus sur moi, cette douce brutalité. Je commençais à paniquer en le voyant essayer de prendre mon bien le plus précieux. Je tirais d’un coup sec sur mon bras pour qu’il me laisse tranquille, mais il avait beaucoup trop de force. Je ne lâchais pas son regard pour lui faire comprendre que je n’allais pas me laisser faire.
« Tu touches surtout pas à ça ! »
Mon ton était devenu un peu plus grave, je ne pouvais pas me contrôler. Ce n’était qu’un foutu bracelet, mais il représentait tout ce que j’avais et il n’avait pas le droit de me reprendre. J’étais un peu trop penché sur lui et je ne me sentais pas très à l’aise dans cette position. J’allais finir par m’écraser sur lui s’il ne me laissait pas partir. Il n’attendait que ça que je m’énerve et je lui donnais exactement ce qu’il voulait.
« Tu peux prendre mon oreiller, ce que tu veux… Mais ça c’est hors de question. »
C’était le sien à la base, mais il me l’avait donné Il ne pouvait pas revenir là-dessus. Je posais mes fesses sur le rebord de son lit pour ne pas tomber. Je n’allais pas obéir à tous ses ordres, je valais mieux que ça non ? Je méritais mieux que ces retrouvailles bidonnes.
« Si tu veux fermer les rideaux, tu lèves ton petit cul d’abruti et tu le fais toi-même, ça ne me dérange pas de rester assis là. »
Non, j’étais près de lui, il sentait bon et il avait ses doigts posés sur moi. J’avais envie de lui dire beaucoup de choses, mais son attitude me braquait. Je ne savais pas ce qu’il voulait, ce qu’il attendait de moi où même si je comptais encore pour lui. J’avais sûrement trahi ce que je ressentais à son égard avec cette histoire de bracelet. Il m’avait manqué et j’avais vendu la mèche sans le vouloir. Je me disais que c’était un idiot et que ce n’était pas le genre à faire attention à ce genre de détail. Non Damon ne pensait qu’à lui. Il n’en n’avait plus rien à foutre de moi.
Je sursautais en le voyant ouvrir les yeux, j’avais presque oublié qu’ils étaient si beaux. Son regard me paralysait, j’avais l’impression qu’il pouvait voir à travers mon âme. Je sentais sa main sur mon poignet, beaucoup trop proche de mon bracelet. J’adorais cette façon qu’il avait d’avoir le dessus sur moi, cette douce brutalité. Je commençais à paniquer en le voyant essayer de prendre mon bien le plus précieux. Je tirais d’un coup sec sur mon bras pour qu’il me laisse tranquille, mais il avait beaucoup trop de force. Je ne lâchais pas son regard pour lui faire comprendre que je n’allais pas me laisser faire.
« Tu touches surtout pas à ça ! »
Mon ton était devenu un peu plus grave, je ne pouvais pas me contrôler. Ce n’était qu’un foutu bracelet, mais il représentait tout ce que j’avais et il n’avait pas le droit de me reprendre. J’étais un peu trop penché sur lui et je ne me sentais pas très à l’aise dans cette position. J’allais finir par m’écraser sur lui s’il ne me laissait pas partir. Il n’attendait que ça que je m’énerve et je lui donnais exactement ce qu’il voulait.
« Tu peux prendre mon oreiller, ce que tu veux… Mais ça c’est hors de question. »
C’était le sien à la base, mais il me l’avait donné Il ne pouvait pas revenir là-dessus. Je posais mes fesses sur le rebord de son lit pour ne pas tomber. Je n’allais pas obéir à tous ses ordres, je valais mieux que ça non ? Je méritais mieux que ces retrouvailles bidonnes.
« Si tu veux fermer les rideaux, tu lèves ton petit cul d’abruti et tu le fais toi-même, ça ne me dérange pas de rester assis là. »
Non, j’étais près de lui, il sentait bon et il avait ses doigts posés sur moi. J’avais envie de lui dire beaucoup de choses, mais son attitude me braquait. Je ne savais pas ce qu’il voulait, ce qu’il attendait de moi où même si je comptais encore pour lui. J’avais sûrement trahi ce que je ressentais à son égard avec cette histoire de bracelet. Il m’avait manqué et j’avais vendu la mèche sans le vouloir. Je me disais que c’était un idiot et que ce n’était pas le genre à faire attention à ce genre de détail. Non Damon ne pensait qu’à lui. Il n’en n’avait plus rien à foutre de moi.
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 21:28 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Damon le fixe de son regard noir et agacé. Il sait comment agir avec le plus jeune. il est surpris de l’avoir retrouvé avec autant de caractère, à croire qu’il s’est affirmé en deux ans, mais sait pertinemment comment il le fera craqué. C’est bête, mais Damon se persuade que s’il arrive à lui faire fermer ce putain de rideau, il se prouvera à lui-même qu’Indiana est encore assez sous son joug pour craquer pour lui … C’est un nouveau défis qu’il se met en tête et ne se laisse que quelques tentatives de plus pour réussir son coup. Sinon quoi il partirait. Pas seulement de la chambre mais il rentrerait en Amérique. Il ne considérerait pas ça comme un échec mais il aurait sa réponse. Il n’aurait rien à faire ici. Il n’avait pas de temps à perdre avec un fantôme du passé. Il ne desserre pas sa prise et fixe le plus jeune avant de s’asseoir lentement dans le lit. « Bien. » dit-il. Il ne pouvait s’empêcher de noter les points qu’il marquait avec ce bracelet. Une breloque sans grande valeur qu’il avait gagnée pour Indiana. Il se revoit encore marcher vers l’hôpital, son pc sous le bras pour regarde la suite de Teen Wolf. Il se revoit s’arrêter devant cette machine UFO à pince, celle qui est trafiqué pour ne jamais pouvoir attraper l’objet que tu voulais. Il y avait de quoi faire, des peluches, des portes clés, et des bijoux. Il avait repéré le bracelet et ça avait été comme une évidence. C’était ça qu’il voulait. C’était ce bracelet. Parce qu’il voulait qu’Indiana l’ait toujours avec lui.
Il avait passé trente minutes à utiliser toute sa monnaie pour attraper ce foutu bracelet qui finit enfin par tomber dans le bloc. Avec tout ça il était en retard pour son rendez-vous quotidien avec le plus jeune. Il avait couru pour arriver en trombe dans l’hôpital. Il avait toutefois prit le temps de reprendre son souffle pour arriver l’air décontracté dans la chambre. Et quand Indiana lui avait demandé pourquoi il était couvert de sueur, il lui avait simplement répondu qu’il faisait chaud même si la pluie s’est mise à tomber quelques secondes après … Sa crédibilité en avait pris un coup mais il s’en moquait. Le bracelet au poignet il s’était comme à son habitude installé dans le lit pour regarder un épisode. A la fin duquel il avait fini par lui demander s’il aimait bien son bracelet et faisant mine, l’air de rien, il lui fit rouler sur le bras.
Alors il fallait admettre que de le voir à son poignet 2 ans plus tard lui conférait une certaine assurance. Pourtant c’était ce rideau qui ferait foi de son implication pour … sa relation avec Indiana. Damon voulait comprendre, mais Damon était maladroit. Il était bien trop hanté à son éducation et son besoin de pouvoir pour laisser passer certains détails pourtant … futiles. « Je vois … » répète-t-il avant de lâcher le plus jeune, de se lever en boutonnant sa chemise lentement. « Si c’est cet accueil auquel j’ai droit après avoir voyagé aussi longtemps, et que je ne mérite même pas que tu me rendes un simple service, je ne vois pas ce que je fou ici. » Il fait mine de chercher ses chaussures, assurant au plus jeune qu’il allait partir. « Je vais demander à changer de chambre ça sera plus simple pour tout le monde. » Il enfile une chaussure avant d’ajouter « Tu pourras garder ton coussin ET mon bracelet tranquillement comme ça. »
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 21:48 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Est-ce qu’il avait toujours joué comme ça avec mes nerfs ? J’étais vraiment mal en point à l’hôpital, sans lui, je serai sûrement mort. Il avait été celui qui m’avait poussé à manger à nouveau, celui qui m’avait donné envie de me battre, de surmonter toutes les barrières. Parce que je savais qu’avec lui j’étais capable de tout. Pourtant, je ne lui avais jamais tenu tête, parce que je l’admirais. Les choses avaient changé, j’étais peut-être le même gamin amoureux d’une étoile, mais je m’étais endurci. Son absence m’avait poussé à devenir plus dépendant, mes amis également. J’avais pu vivre sans lui, difficilement, mais j’avais pu. Je ne pouvais plus lui laisser cette emprise. Il fallait qu’il comprenne que j’étais quelqu’un à part entière et que je n’étais pas son jouet.
J’avais du mal à croire que toutes ses heures passées ensemble n’avait été qu’un simple passe-temps pour lui. Il aurait pu arrêter de venir, il aurait pu arrêter de prendre soin de moins, mais il n’avait jamais loupé un jour de visite. Jamais. C’était peut-être sa façon de faire taire sa culpabilité. Je n’étais qu’une simple expérience dans sa vie bien remplie.
Je ne le quittais pas du regard, il me faisait paniquer, et je sentais mon cœur s’arracher dans ma poitrine. Pourquoi est-ce qu’il me faisait ça ? Pourquoi est-ce qu’il me torturait encore ? Qu’est-ce que j’avais bien lui faire pour mériter toute cette haine. Il me faisait passer pour le méchant, il avait toujours su retourner ce genre de situation et j’étais bien trop épris de lui pour ne pas tomber dans le panneau. Je me faisais toujours avoir. Encore une fois. Deux ans après. Je ne pouvais plus le laisser s’amuser avec mon cœur, j’allais finir par replonger dans mes travers. Il ne pouvait pas venir et repartir comme ça. Il n’avait pas le droit. Je me relevais doucement et me dirigeais en boitant vers la fenêtre et tirais les rideaux. Je me sentais tellement minable que j’avais envie de chialer.
« Mais qu’est-ce que tu veux à la fin Damon ? Que je sois ton petit chien ? Que je t’obéisse ? Je comprends pas ce que tu fais là. »
J’étais perdu et j’étais bien content que l’obscurité dissimule ma détresse. Ma voix tremblait à nouveau, je n’étais pas capable de cacher mes émotions, pas avec lui. Parce qu’il me faisait trop mal, parce que je n’étais pas capable de le tenir à l’écart de ma vie. Parce qu’il était tout pour moi.
« Pourquoi t’es la putain ? »
Dis le, dis le que t’es là pour moi. C’était ce que j’attendais et je devais être bien con. Je restais près de la fenêtre, épuisé par son arrivée soudaine, par mes souvenirs qui ne cessaient de me hanter, par son odeur qui me donnait envie de me jeter contre lui et de ne plus jamais le lâcher. Est-ce qu’on allait ne plus jamais parler de ce baiser ? Est-ce qu’on allait revenir à cette époque ou son passe temps était de me blesser.
« Si c’est pour me faire du mal c’est réussi. Tu peux pas recommencer Damon. Tu peux pas. »
Je ne pouvais pas me laisser faire. Il allait finir par me tuer.
J’avais du mal à croire que toutes ses heures passées ensemble n’avait été qu’un simple passe-temps pour lui. Il aurait pu arrêter de venir, il aurait pu arrêter de prendre soin de moins, mais il n’avait jamais loupé un jour de visite. Jamais. C’était peut-être sa façon de faire taire sa culpabilité. Je n’étais qu’une simple expérience dans sa vie bien remplie.
Je ne le quittais pas du regard, il me faisait paniquer, et je sentais mon cœur s’arracher dans ma poitrine. Pourquoi est-ce qu’il me faisait ça ? Pourquoi est-ce qu’il me torturait encore ? Qu’est-ce que j’avais bien lui faire pour mériter toute cette haine. Il me faisait passer pour le méchant, il avait toujours su retourner ce genre de situation et j’étais bien trop épris de lui pour ne pas tomber dans le panneau. Je me faisais toujours avoir. Encore une fois. Deux ans après. Je ne pouvais plus le laisser s’amuser avec mon cœur, j’allais finir par replonger dans mes travers. Il ne pouvait pas venir et repartir comme ça. Il n’avait pas le droit. Je me relevais doucement et me dirigeais en boitant vers la fenêtre et tirais les rideaux. Je me sentais tellement minable que j’avais envie de chialer.
« Mais qu’est-ce que tu veux à la fin Damon ? Que je sois ton petit chien ? Que je t’obéisse ? Je comprends pas ce que tu fais là. »
J’étais perdu et j’étais bien content que l’obscurité dissimule ma détresse. Ma voix tremblait à nouveau, je n’étais pas capable de cacher mes émotions, pas avec lui. Parce qu’il me faisait trop mal, parce que je n’étais pas capable de le tenir à l’écart de ma vie. Parce qu’il était tout pour moi.
« Pourquoi t’es la putain ? »
Dis le, dis le que t’es là pour moi. C’était ce que j’attendais et je devais être bien con. Je restais près de la fenêtre, épuisé par son arrivée soudaine, par mes souvenirs qui ne cessaient de me hanter, par son odeur qui me donnait envie de me jeter contre lui et de ne plus jamais le lâcher. Est-ce qu’on allait ne plus jamais parler de ce baiser ? Est-ce qu’on allait revenir à cette époque ou son passe temps était de me blesser.
« Si c’est pour me faire du mal c’est réussi. Tu peux pas recommencer Damon. Tu peux pas. »
Je ne pouvais pas me laisser faire. Il allait finir par me tuer.
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Re: The fox & the wolf [Damon & Indiana] | Mar 22 Aoû - 22:09 Citer EditerSupprimer
The Fox & The Wolf
Damon avait gagné, au moins cette manche. Il pouvait désormais savourer sa victoire en silence. Plongé dans l’obscurité avec Indiana il l’observe plus franchement, à la dérobée. Il notait que le plus jeune n’avait pas envie de le voir partir, il notait aussi que ce bracelet avait plus d’importance pour lui qu’on ne pourrait le soupçonner. Damon savourait sa victoire, affichant un sourire en coin alors qu’il reposait enfin sa chaussure au sol. Il n’avait jamais eu l’intention de partir. Son cœur avait vrillé, rien qu’un peu en le voyant boiter ainsi. Il aurait aimé que sa jambe guérisse, qu’elle ne lui fasse plus autant mal. Il s’était demandé pendant deux ans dans quel état il retrouverait Indi. Il s’était attendu à le voir bien plus mal, il fallait l’avouer, alors une part de lui était fière de le voir aussi fort et pleine de vie, mais une autre part de lui souffrait de le voir toujours aussi mal … Damon le fixe sous ses cils et mordille sa langue pour ne pas répondre trop vite aux questions du plus jeune. Après c’était dans l’attente que la pression se faisait le plus douloureuse, et c’était cette pression qui témoignait de l’ascendance qu’avait Damon sur Indiana. Finalement arrivé à son premier but Damon réalise du chemin qu’il a parcourus pour venir jusqu’ici. Est-ce qu’Indiana à conscience que le plus vieux à traverser le monde pour le rejoindre, qu’il a tout quitté pour reprendre à 0 avec lui ? Qu’il a tout plaqué pour ce gosse abimé ? Damon s’approche d’un pas du plus jeune, puis comble les derniers pas qu’il le séparait du pyo. Il attrape son visage et le relève vers le sien. « Qui a dit que je voulais te faire du mal ? » murmure-t-il tout bas en caressant sa joue. Il fait sombre dans la chambre, pourtant c’est comme s’ils pouvaient se voir clairement, trop clairement. Son regard qui se perd dans celui d’Indiana n’est plus aussi arrogant et imbu qu’il pouvait l’être à son arrivé. Damon s’était radoucit, gagner sa partie l’avait rendu plus docile, plus doux. Il l’attire contre lui doucement et le prend finalement dans ses bras, parce qu’il pourra ne pas se l’avouer, mais ça lui a manqué, et qu’il pourra bien jouer les indifférents, il en crève d’envie depuis l’instant où il a foutu ses pieds dans cette chambre. Il le serre contre lui en nichant son visage contre la nuque d’Indiana. « Je te rappelle que c’est toi qui est partie … » souffle-t-il sans animosité avant de glisser son souffle dans le cou du plus jeune. « Tu m’as manqué à moi … » ajoute-t-il guettant les réactions du plus jeune.
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