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maester ;
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Re: maester ; | Jeu 19 Oct - 23:37 Citer EditerSupprimer
maester.
minah & jaesoo
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A en croire la question qui suivit son petit listing de traits de caractère, Minah n’avait pas compris où il voulait en venir. Parce que Jaesoo, en retardé social qu’il était, ne pouvait décemment pas avouer qu’il appréciait quelqu’un, comme ça, de but en blanc. C’était peut-être exactement ce pourquoi il préférait mentionner des défauts plutôt que des qualités, ainsi il fallait voir plus loin que le bout de son nez pour comprendre notre jeune Requin. Ben quoi ? S’il y avait bien quelqu’un sur Terre qui aimait les défauts des autres, c’était bien Jaesoo. Assez de tous ces gens à la recherche de la perfection, les défauts faisaient d’une personne qu’elle était unique et intéressante. Par effet de contradiction, au final, le jeune homme transformait les défauts des autres en qualités. Il lança donc un regard de “seriously?” à la jolie demoiselle avant de se résigner. « Nan. J’aime ça, les gens bizarres, lourds et collants. » Désormais, il avait rempli son quota de compliments pour la journée et on ne l’y reprendrait plus. Alors il n’ajouta rien pour justifier ces goûts étranges.
Pour éviter toute gêne, cela dit, il valait mieux se concentrer sur le petit secret qui allait, Jaesoo l’espérait, quitter les lèvres de Minah. Il voulait du croustillant, du juteux, du moelleux. Il voulait quelque chose avec lequel il pourrait la menacer si jamais besoin il y avait. Et puis finalement… Rien. Alors elle était ce genre de fille transparente, qui menait une petite vie dans la légalité la plus parfaite, sans problème de jardin secret, sans avoir peur des rumeurs ? Jaesoo se pinça les lèvres en plissant les yeux. Impossible. Personne n’avait une vie aussi clean. Tout le monde avait des secrets. Alors il était facile de deviner qu’il y avait quelque chose sous ce regard innocent qu’elle ne dirait jamais à un quasi-inconnu. Il pouvait la comprendre. Lui-même ne dirait jamais rien de sa vie en dehors de l’université à une fille dont il venait tout juste d’apprendre le nom. Mais il s’attendait au moins à un petit quelque chose. Comme par exemple, le fait qu’elle ait couché avec l’ex-directeur ou l’un des profs de sport super canons, pourquoi pas. Ça, ça serait génial. Le jeune homme eut un rictus. Non, même ça, elle ne le dirait jamais, c'était sûr.
Il s’apprêtait donc à faire une croix sur son plan machiavélique quand elle avoua un secret inavouable.
Non mais sérieux ?
Ce n’était même pas un secret, ça. « C’est pas avec ça que je vais-- » pouvoir te ridiculiser. Eh oui. Si elle avouait tout de son activité préférée, il en ferait de même pour la sienne. Enfin… Si seulement le pouvait-il. Il se remit à marcher vers la cafétéria en lâchant un petit “pff” exaspéré. Il allait faire un effort, cela dit, parce qu’une fille incapable de sortir un truc plus palpitant que ça ne devait pas être bien méchante. « Laisse tomber. » Il se garda bien de lui dire qu’il partageait quand même l’anecdote. Lui, à vrai dire, ne savait même pas nager. Et c’était le cas de beaucoup plus de personnes qu’on ne pouvait le penser, alors Minah pouvait assumer sans problème. « Je t’envie de n’avoir honte de rien. » Si vraiment elle se fichait bien de ce que les gens pouvaient dire au point de ne jamais rien cacher à personne, elle pouvait être ravie d’être qui elle était.
Finalement, il se rendit compte qu’il prenait peut-être de son temps pour pas grand chose. Il l’avait délogée de la bibliothèque sans même lui demander son avis. Si lui pouvait repousser à plus tard la lutte pour écrire son essai, elle n’en avait peut-être pas la possibilité. « Je suis en train de t’emmener vers la cafet’ là… Alors, t’es libre, finalement ? » Et même si elle avait le temps, qui pouvait dire si elle avait envie de passer du temps avec un type comme lui, qui s’amusait encore à la dégager il y avait de ça dix ou vingt minutes ? Et lui, pourquoi n’avait-il pas forcément envie qu’elle disparaisse du paysage, comme plus tôt dans la journée ? Parce qu’elle était la seule personne qui savait, et que ça faisait du bien de voir ça sous un autre angle. A croire que les paroles de la jeune femme avait déjà porté leurs fruits.
Pour éviter toute gêne, cela dit, il valait mieux se concentrer sur le petit secret qui allait, Jaesoo l’espérait, quitter les lèvres de Minah. Il voulait du croustillant, du juteux, du moelleux. Il voulait quelque chose avec lequel il pourrait la menacer si jamais besoin il y avait. Et puis finalement… Rien. Alors elle était ce genre de fille transparente, qui menait une petite vie dans la légalité la plus parfaite, sans problème de jardin secret, sans avoir peur des rumeurs ? Jaesoo se pinça les lèvres en plissant les yeux. Impossible. Personne n’avait une vie aussi clean. Tout le monde avait des secrets. Alors il était facile de deviner qu’il y avait quelque chose sous ce regard innocent qu’elle ne dirait jamais à un quasi-inconnu. Il pouvait la comprendre. Lui-même ne dirait jamais rien de sa vie en dehors de l’université à une fille dont il venait tout juste d’apprendre le nom. Mais il s’attendait au moins à un petit quelque chose. Comme par exemple, le fait qu’elle ait couché avec l’ex-directeur ou l’un des profs de sport super canons, pourquoi pas. Ça, ça serait génial. Le jeune homme eut un rictus. Non, même ça, elle ne le dirait jamais, c'était sûr.
Il s’apprêtait donc à faire une croix sur son plan machiavélique quand elle avoua un secret inavouable.
Non mais sérieux ?
Ce n’était même pas un secret, ça. « C’est pas avec ça que je vais-- » pouvoir te ridiculiser. Eh oui. Si elle avouait tout de son activité préférée, il en ferait de même pour la sienne. Enfin… Si seulement le pouvait-il. Il se remit à marcher vers la cafétéria en lâchant un petit “pff” exaspéré. Il allait faire un effort, cela dit, parce qu’une fille incapable de sortir un truc plus palpitant que ça ne devait pas être bien méchante. « Laisse tomber. » Il se garda bien de lui dire qu’il partageait quand même l’anecdote. Lui, à vrai dire, ne savait même pas nager. Et c’était le cas de beaucoup plus de personnes qu’on ne pouvait le penser, alors Minah pouvait assumer sans problème. « Je t’envie de n’avoir honte de rien. » Si vraiment elle se fichait bien de ce que les gens pouvaient dire au point de ne jamais rien cacher à personne, elle pouvait être ravie d’être qui elle était.
Finalement, il se rendit compte qu’il prenait peut-être de son temps pour pas grand chose. Il l’avait délogée de la bibliothèque sans même lui demander son avis. Si lui pouvait repousser à plus tard la lutte pour écrire son essai, elle n’en avait peut-être pas la possibilité. « Je suis en train de t’emmener vers la cafet’ là… Alors, t’es libre, finalement ? » Et même si elle avait le temps, qui pouvait dire si elle avait envie de passer du temps avec un type comme lui, qui s’amusait encore à la dégager il y avait de ça dix ou vingt minutes ? Et lui, pourquoi n’avait-il pas forcément envie qu’elle disparaisse du paysage, comme plus tôt dans la journée ? Parce qu’elle était la seule personne qui savait, et que ça faisait du bien de voir ça sous un autre angle. A croire que les paroles de la jeune femme avait déjà porté leurs fruits.
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Re: maester ; | Dim 22 Oct - 21:34 Citer EditerSupprimer
MAESTER
Feat Kwon Jae Soo
Feat Kwon Jae Soo
Hallucinant ! « Mesdames et messieurs, ceci est une annonce-flash pour vous annoncer que le célèbre Kwon Jae Soo, connu pour sa froideur exceptionnelle, vient de complimenter la plus belle des sango - que dis-je, de l’université – Kwon Min Ah ! En effet, plus tôt dans la journée [...] » m’imaginais-je déjà dire devant une caméra, en mode envoyée spéciale. Après tout, c’était quelque chose d’incroyable d’entendre dire dans sa bouche qu’il appréciait quelque chose. Une vingtaine de minutes auparavant, il semblait ne rien aimer d’autre que sa solitude. « Contente que tu m’aimes bien, alors. Je t’aime bien aussi. » Si c’était appeler « sauter vite aux conclusions », alors c’était ce que je faisais. Mais je m’en foutais, parce que j’étais honnête moi : je l’aimais bien. Il avait l’air d’être un bon gars, il écrivait bien et concrètement, il n’avait jamais été si méchant. Juste des paroles froides lancées pour se protéger. Rien d’horrible, j’avais vécu pire. Après… les gens bizarres… Je n’étais pas bizarre ! J’étais hors du commun. Normale, j’étais exceptionnelle. Mais je n’étais pas bizarre ; un peu, peut-être, parfois… bon. D’accord. Si coller les gens qui nous rejetaient, c’était être bizarre, alors je l’étais complètement mais – mais ce mot avait une connotation péjorative que je n’adorais pas.
Après avoir révélé un secret qui me tenait à coeur, je vis sa réaction : il était clairement déçu. Il considérait ça comme quelque chose de ridicule alors qu’à mes yeux, ça ne l’était absolument pas ! C’était clairement honteux de ne pas réussir à nager, quand tout le monde dans mon entourage s’épanouissait plus ou moins dans l’eau. Je n’avais même pas le souvenir d’en avoir parlé clairement à hyung ! Si ça, ça ne prouvait pas combien c’était mon jardin secret. Bon, d’accord, ça n’avait rien d’aussi classe que « j’écris dans mon temps libre » mais ça n’en restait pas moins important.
Je le repris cependant en l’entendant dire que je n’avais honte de rien. Il semblait confondre. « Je n’ai jamais dit que je n’avais honte de rien. J’ai honte de pleins de choses, mais je ne le cache pas, les gens le savent. Par exemple, j’ai honte de la jalousie que je ressens envers les filles qui côtoient de trop près mon frère. Mais ce n’est pas un secret pour autant. » C’était ce que j’appelais assumer ses bons et mauvais côtés. Personnellement, j’assumais mes hontes, même si ça me coûtait. « Bien sûr que j’ai du temps. J’ai toujours du temps pour les gens sympathiques. » Je lui fis un grand sourire. Moi qui ne supportais pas la solitude, j’adorais passer du temps avec les gens - quelque chose qu’il pouvait ne pas comprendre, lui qui semblait tant aimer être seul. Mais j’étais contente qu’il me voit comme quelqu’un avec qui il peut passer du temps et pas comme une écharde qu’il veut s’arracher. Ça change de ce à quoi j’étais habituée avec certains, comme Tae Woo par exemple. « Et j’ai encore plus de temps quand c’est pour bouffer ! » J’accompagnai mes paroles en posant ma main sur mon ventre, qui n’était pas du tout rond mais c’était un geste de mecs affamés. Je savais que ce n’était pas très féminin mais j’avais des côtés garçons manqués que j’assumais aussi.
Après avoir révélé un secret qui me tenait à coeur, je vis sa réaction : il était clairement déçu. Il considérait ça comme quelque chose de ridicule alors qu’à mes yeux, ça ne l’était absolument pas ! C’était clairement honteux de ne pas réussir à nager, quand tout le monde dans mon entourage s’épanouissait plus ou moins dans l’eau. Je n’avais même pas le souvenir d’en avoir parlé clairement à hyung ! Si ça, ça ne prouvait pas combien c’était mon jardin secret. Bon, d’accord, ça n’avait rien d’aussi classe que « j’écris dans mon temps libre » mais ça n’en restait pas moins important.
Je le repris cependant en l’entendant dire que je n’avais honte de rien. Il semblait confondre. « Je n’ai jamais dit que je n’avais honte de rien. J’ai honte de pleins de choses, mais je ne le cache pas, les gens le savent. Par exemple, j’ai honte de la jalousie que je ressens envers les filles qui côtoient de trop près mon frère. Mais ce n’est pas un secret pour autant. » C’était ce que j’appelais assumer ses bons et mauvais côtés. Personnellement, j’assumais mes hontes, même si ça me coûtait. « Bien sûr que j’ai du temps. J’ai toujours du temps pour les gens sympathiques. » Je lui fis un grand sourire. Moi qui ne supportais pas la solitude, j’adorais passer du temps avec les gens - quelque chose qu’il pouvait ne pas comprendre, lui qui semblait tant aimer être seul. Mais j’étais contente qu’il me voit comme quelqu’un avec qui il peut passer du temps et pas comme une écharde qu’il veut s’arracher. Ça change de ce à quoi j’étais habituée avec certains, comme Tae Woo par exemple. « Et j’ai encore plus de temps quand c’est pour bouffer ! » J’accompagnai mes paroles en posant ma main sur mon ventre, qui n’était pas du tout rond mais c’était un geste de mecs affamés. Je savais que ce n’était pas très féminin mais j’avais des côtés garçons manqués que j’assumais aussi.
FRIMELDA
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