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Danley Edwens ▬ The best is yet to come !
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Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:38 Citer EditerSupprimer
nom : Danley, ne cherchez pas de signification, il s'agit uniquement d'un nom typiquement américain hérité de mon père. prénom : Edwens, rien ne sonnait mieux aux oreilles de ma douce mère qu'un prénom original. Cherchant à lier les origines de son époux aux siennes, me voilà donc avec un prénom porté par peu de chanceux. âge : Trente ans, mais je suis de ceux qui pensent que l'âge n'est qu'un nombre. date et lieu de naissance : Le 08/10/1987 à Jacmel, en Haïti. C'est d'ailleurs sans doute cette Île considérée comme une capitale culturelle qui m'a guidé vers une vocation bien particulière, une passion qui a investit bien d'autres artistes avant moi. origines : Haïtiennes et Américaines, S'il a fallut ajouté une nouvelle patrie à mon identité, je conserve jalousement celle dont je suis, encore aujourd'hui, fier. nationalité : Américaine, les routes de terres et les plages ont été témoins de mes premiers pas, alors que la ville de Columbia en Caroline du Sud m'a vu grandir et évoluer. cursus universitaire : L'art de la peinture par le biais de la University of South Carolina. métier : Je gagne ma vie en peignant, des contours dessinés au fusain j'applique une touche de couleur. D'un coup de pinceau je pigmente et je fais vivre selon mes envies, selon mon imagination. Si certains préfèrent les natures mortes, je suis partisan d'un décor plus vivant. orientation sexuelle : Je suis avant tout fidèle à mon chevalet, et ce que je peins est le garant de mon intérêt pour des hanches à la peau lactée, une poitrine aussi douce que généreuse, des yeux de biche teintés d'une lueur fiévreuse et de lèvres pulpeuses caressées par le souffle chaud d'une nymphe débarrassée de sa pudicité. classe sociale : Si quelques fois les mois sont durs, je parviens toujours à payer mon loyer ! code du règlement : Ok par iMked tu veux t'investir ? Hélas, les années de liberté sont derrière moi, je suis aujourd'hui un citoyen actif et qui paie même ses impôts ! Admirez ma dévotion !
« Lâches ce crayon veux-tu ! Nous sommes passés à autre chose Edwens, cesses donc de faire ta tête de mule ! » Sans même me demander mon accord, elle m'arracha mon bien le plus précieux. Ce n'était qu'un crayon pourtant, à la mine usée et au corps mâché, mais il ne me quittait jamais. À l'âge où les amis imaginaires disparaissent au profit de jeux plus réels, je m'acharnais encore et toujours sur ces feuilles blanches que je voulais remplir. Des gribouillages d'enfant disait-on, et pourtant... Ils n'avaient pas compris que ces courbes et ces lignes droites détermineraient l'avenir de l'enfant chahuteur et indiscipliné que j'étais. Accoudé à ma table en bois, je regardais mes camarades jouer en toute liberté dans la cours d'une école de fortune dressée en plein centre d'une ville aux allures de village de vacance. Ma punition pour ne pas avoir été attentif, rester enfermé à contempler ce tableau pittoresque de la vie à l'extérieure. Elle me semblait loin et pourtant si près. Leurs cris me parvenaient étouffés par les minces cloisons de ma prison, mais je n'y prêtais pas attention, trop occupé à noyé mon regard des ombres et des couleurs qui balayaient paresseusement le décor de mon île natale. « Edwens ? » Le silence fut interrompu par mon bourreau, l'institutrice qui avait jugé nécessaire de m'imposer la solitude. « J'écouterais la prochaine fois... » marmonnai-je. La tête penchée sur une table aussi inintéressante que dénuée d'intérêt, je relevais finalement mes prunelles sombres en direction de celle qui avait interrompu le fil de mes pensées. Mais elle n'était pas seule. Qu'avais-je bien pu faire pour mériter la visite d'un homme à la taille impressionnante ? Étrangement, il ne me faisait pas peur, il exhalait un calme presque inhumain. « Est-ce que tu connais M. Emerson, Edwens ? » M. Emerson ? Je ne lui répondis que par le silence et une tête balancée de gauche à droite. Il me rendait muet, sa présence, son aura, et davantage lorsqu'il s'avança vers moi pour approcher son visage de celui d'un bambin récalcitrant à l'enseignement qui lui était imposé. « Tu ne me connais pas, mais on m'a beaucoup parlé de toi ! » Je déglutis à son annonce. Pas de peur, mais d'une tension inconnue et hypnotique. Je savais, j'ignorais comment, mais j'avais compris que cet homme serait mon salut et mon mentor, je savais qu'il ne venait pas pour me punir, mais au contraire qu'il m'aiderait à comprendre pourquoi ce crayon avait tant d'importance. « On m’a dit que tu n’étais pas assez attentif en classe… pour quelle raison ? » « Ça ne m’intéresse pas ! » affirmai-je. Les mots avaient été lâché sans même que je ne cherche à les retenir. Ce n’était que la pure et simple vérité… ma vérité. « Je vois. On m’a dit aussi que tu dessinais beaucoup, est-ce que tu peux me montrer ? » J’hochais la tête, sortant les quelques dessins que j’avais pu sauver des griffes de la femme qui me les enlevais, et sous son regard agacé, je les lui tendais. Le papier glissa de mes doigts pour atterrir entre ses mains abîmées, et il glissa les yeux sur les gribouillages auxquels je tenais. Aucun mot ne passa la barrière de chair que j’attendais de voir frémir, que ce soit sous la colère, la déception, la joie ou l’incompréhension, elles restèrent closes. Le temps parut s’interrompre, il était suspendu à un moment que je n’étais même pas sûr de comprendre. Puis vint la délivrance. « Eh bien, jeune Edwens, je pense qu’il faudra nous revoir ! » Je n’eus rien de plus, qu’un simple sourire, qu’une tape sur l’épaule et un clin d’œil en guise d’au revoir. Et une fois de plus, j’opinais du chef avant de voir sa large silhouette disparaître derrière les murs décrépis de la salle de classe. Ce fut cette rencontre, ce visage aux traits tirés qui marqua le début d’une vocation que l’on tentait pourtant de refréner : la peinture.
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« ED ! » Mon nom résonna avec force dans le couloir. « Chuuuuuut ! Bon sang mais on ne t'a jamais appris à parler moins fort ? » Je le gratifiais d'une tape à l'arrière de sa nuque avant d'arpenter de nouveau les couloirs du lycée avec mon meilleur ami. « Bon on s'incruste où aujourd'hui ? » « Bonne question, tu as choisi hier, je suppose que c'est à mon tour non ? » Je lui offrais mon plus beau sourire et piquais un sprint avant de lui laisser le temps de réfléchir. « SI TU CROIS QUE TON SOURIRE FONCTIONNE SUR MOI... » Le rire éclata, résonnant contre les murs du bâtiment, avant que je ne décide de m'arrêter. « Tu marques un point ! » Si j'étais connu pour faire rougir facilement, je l'étais aussi pour être presque inaccessible. Elle me faisait bien rire, cette image de l'artiste torturé. Mais dans un lycée dédié à l'art, n'avions-nous pas tous la même image ? Si certains en jouaient, je décidais de l'ignorer, n'étant intéressé que par la douceur du bois vernis de mes pinceaux et la toile rugueuse sur laquelle je couchais mes idées et mon imagination. En réalité, j'étais perdu. Si l'art était pour moi une révélation, j'en attendais encore les raisons qui me pousseraient à continuer. Je ne trouvais la motivation dans aucun des sujets déterminés par une éducation américaine bien loin des couleurs et de la joie de vivre de mon enfance. Tout me semblait terne, presque sans vie et c'est dans l'optique de trouver un nouveau souffle que régulièrement, j'embarquais Missha dans des missions de plus en plus suicidaire. Nous infiltrions les cours du soir tenus par des artistes de renommée quelques fois, les amateurs s'y pressaient aussi pour acquérir une maîtrise différente. « Ils font quoi ce soir tu penses ? » « On le saura bien assez tôt non ?! » Le plus silencieusement du monde, nous nous glissions dans la pièce où les peintres s'alignaient, attendant que leur sujet d'étude ne soit dévoilé, et derrière l'une des toiles inoccupée, je me cachais. À quoi servaient nos escapades ? À nous évader ! Fuir la routine et le désintérêt latent pour des cours qui me semblaient au moins aussi mornes que tout ce qui les entourait. J'y découvrais ce qui n'était réservé qu'à l'élite, et ce soir-là ne fit pas exception. Vêtue d'un unique peignoir, elle s'avança pour finalement laisser tomber le tissu sur le sol. Si Missha étouffait sa surprise sous une quinte de toux en détournant le regard, je ne quittais pas des yeux la femme qui vint s’asseoir avec grâce sur son perchoir. « On est dans la merde si on nous voit ! » J'ignorais les plaintes de mon meilleur ami, fasciné par ce qui pourtant aurait dû me sembler... gênant ? Je ne me fiais plus qu'à mon instinct, attrapant le fusain posé devant moi. D'une main j'attrapais la toile quand de l'autre je faisais glisser le crayon avec une assurance qui m'étonnais moi-même. Sans prendre le temps de réfléchir, sans même me poser de question, ignorant les regards furieux de Missha, je vins reporter les courbes graciles d'un corps dénudé. Si le temps m'avait semblé s'arrêter, comme lorsque j'étais petit, il continuait néanmoins sa course folle jusqu'à ce que les quelques participants ne commencent à remuer sur leurs chaises. Je fus tiré de ma transe par un ami inquiet d'être découvert et exaspéré de n'avoir pas pu me déloger plus tôt. Et comme nous étions arrivés, le plus silencieusement du monde, mais déçu. Je m'en voulais d'avoir dû abandonner ce dessin incomplet pour conserver le droit d'étudier dans une école qui ne m'offrait pas ce dont j'avais envie. Elle était là ma révélation, mais elle ne fut qu'une bulle, le temps d'une soirée. Je la gardais jalousement, jusqu'à être sûr, jusqu'à être en mesure de réclamer ce qui faisait rougir les plus pudiques.
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J'avais beau fermer les yeux, me concentrer très fort sur l'artiste qui nous dispensait de ses conseils les plus précieux, je me revoyais vagabonder dans les rues marquées de tradition et de modernisme. Je me revoyais entourer d'amis que je m'étais fait lors d'un échange qui avait été la troisième révélation de ma vie : je n'appartenais pas aux États-Unis. Le verdict était lourd, empreint de conséquences qui ne tomberaient pas que sur moi, mais sur une famille qui peinait déjà à joindre les deux bouts. Mais l'idée germait malgré tout. L'homme à la barbe abondante mis fin à son discours et nous assomma d'une dernière salve d'information apparemment capitale pour réussir avec brio des examens qui me se mariaient à la perfection dans un décor bien trop studieux. Était-ce ça la vie d'un artiste ? Rester assis, écouter des retraités passionnés nous noyer sur les histoires de leurs plus belles années pour se prétendre peintre ? Était-il si important ce diplôme ? Je quittais l'amphithéâtre pour regagner ma modeste demeure, laissant mon esprit rejouer cette soirée et ce voyage dans ma mémoire comme si je les avais vécus la veille. Je savais, depuis que j'avais quitté mon Jacmel natal, que je n'étais pas à ma place dans les rues de Columbia. J'avais beau évoluer comme n'importe quel américain lambda, je ne m'y étais jamais senti chez moi. Aussi lorsque je poussais le battant d'une maison dans laquelle résonnait la vie, je savais que ma décision était prise. « Manman... » Je l'entendais s'affairer dans le salon, et je l'y rejoignais après avoir balancé un sac aussi lourd que le choix qui pesait sur mes épaules. La fatigue se lisait sur son visage pourtant souriant, mais je craignais de devoir lui infliger la peine d'une séparation dont elle ne se doutait pas. Il me fallut rassembler un courage immense pour faire face à la femme qui menait d'une main de maître une maison et une vie plus que remplie. Je choisissais les mots, adoucissant une décision pourtant brutale, et contre toute attente, celle qui m'avait toujours encouragé quand à mon choix d'étude fit marche arrière. « C'est ridicule Eddy, tu t'en rends bien compte ? Je t'ai laissé faire ce que tu voulais, mais là tu vas trop loin ! » Ses mots lacérèrent un cœur conscient qu'un tel changement n'était pas à prendre à la légère. « Et tu vas faire quoi là-bas ? Rien de plus qu'ici ! Soit raisonnable, on a déjà quitté Haïti, tu ne veux pas encore partir à l'aventure ! Tu dois trouver un travail convenable ! » Son ton était sans appel, et je me rendais compte qu'elle n'y croyait pas. À ses yeux, l'art n'était qu'un loisir, et si pour assouvir ma passion je voulais partir, elle veillerait à ce que je me contente de suivre une autre voie. Son masque tombait un peu plus sous ses paroles tranchantes et définitives. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot.
Il ne me fallut qu'une nuit pour entrevoir un avenir que j'estimais déjà mort ici. Je rassemblais mes affaires le plus calmement du monde, récupérant au passage les maigres économies que j'avais pu accumuler. Je fis glisser le sac sur mon dos, me dirigeais vers la cuisine pour y laisser un mot. Une simple note sur laquelle j'expliquais, que mon destin m'appelait ailleurs, et que s'il fallait pour cela abandonner tout, j'étais prêt à prendre le risque. Dans l'obscurité de la nuit, je quittais mon domicile, guidé par mon instinct, je décidais d'assumer mes choix, quoiqu'il arrive.
Danley Edwens
Easy come, easy go...
Déterminé (★★★★★) | Arrogant (★★★✰✰) | Curieux (★★★★✰) | Borné (★★★★✰) | Décontracté (★★★✰✰) |
Fantasque (★★★✰✰) | Créatif (★★★★★) | Insouciant (★★★★★) | Autodidacte (★★★★✰) | Désordonné (★★★✰✰) |
Détendu (★★★★✰) | Joueur (★★★✰✰) | Intrépide (★★★★✰) | Rebelle (★★★✰✰) | Spontané (★★★★★) |
Rumour has it... Il n'a jamais eu son diplôme (V, il a bien suivi un cursus en art, mais les sujets ne lui convenaient pas, et il a préféré tout abandonner pour se consacrer à sa passion) Survole l'avatar, petit coquin. | My character Loin du cliché qui voudrait qu'un artiste ne trouve son inspiration que dans le calme et la sérénité, je puise mes ressources dans l'agitation et l'effervescence. D'une ville active, de rencontres fortuites, de la vie tout simplement. J'accroche à mes lèvres un sourire pleinement satisfait d'un choix de vie qui s'est imposé de lui-même, et pourtant désapprouvé de beaucoup. Je me moque des regards et des ragots, je ne suis qu'un étranger dans une ville bien loin de mes origines. Mais si je ne porte pas d'attention particulière aux mots, je me nourris en revanche des visages qui croisent ma route, des couleurs qui ornent les rues, des parfums qui laissent dans leur passage des effluves aux milles et unes fragrances. Si le mal du pays et de ma terre natale me gagne quelques fois, je m'en défais en arpentant les rues d'un Séoul d'antan. Je me perds dans ce mélange de modernité et de tradition, d'une ancienne vie qui subsiste encore et toujours tranchant avec un décor quelque fois futuriste. J'ai abandonné une vie, des amis et une famille, séduit par les charmes du pays du matin calme. Si je voue un culte aux courbes féminines, ne vous y méprenez pas, je ne pose mon regard et n'utilise mon pinceau que pour celles en qui je vois un réel intérêt artistique. Nulle ne saurait s'imposer si je ne lui ai pas accordé un peu de mon temps. Marqué par une détermination sans faille, je ne fuis pas devant les difficultés et les défis, je préfère ainsi relever mes manches que de me contenter d'une situation trop confortable. Le conformisme... très peu pour moi. De l'aquarelle à la peinture, en passant par le fusain, je me laisse porté par l'impulsion d'un moment et d'une envie, refusant m'enfermer dans une routine qui causerait sans doute la mort d'une inspiration que je cherche sans cesse à étoffer. C'est dans les lieux les plus insolites que je glane des nouvelles idées et de nouveaux modèles. Et si quelques-unes ont réussi à me toucher de par leur âme et leur aura à la chaleur diffuse, je recherche encore celle qui saura lever la malédiction d'un peintre contraint à laisser ses œuvres frappées d'un anonymat involontaire. La rébellion marque chacun de mes actes, et je suis prêt à risquer ma "liberté" pour me laisser guider par l'instinct. Coucher sur la toile l'éphémère d'un lieu, d'un moment, d'une personne. Jamais je ne ploie devant les interdictions et les obligations, et c'est pour cette raison que je ne signe jamais du même nom. Si derrière mon sourire je cache une sociabilité accrue, je ne m'attache réellement que rarement à ces rencontres que je sais et que je veux passagères, tout simplement parce qu'un jour, je crains de abandonner ce pays d'adoption pour devoir retourner à la vie morne et au quotidien rythmé par un pays que j'estime manquer de couleur. |
This is my story
Just the way you are
Part One : Discovery
Part Two : Journey
« ED ! » Mon nom résonna avec force dans le couloir. « Chuuuuuut ! Bon sang mais on ne t'a jamais appris à parler moins fort ? » Je le gratifiais d'une tape à l'arrière de sa nuque avant d'arpenter de nouveau les couloirs du lycée avec mon meilleur ami. « Bon on s'incruste où aujourd'hui ? » « Bonne question, tu as choisi hier, je suppose que c'est à mon tour non ? » Je lui offrais mon plus beau sourire et piquais un sprint avant de lui laisser le temps de réfléchir. « SI TU CROIS QUE TON SOURIRE FONCTIONNE SUR MOI... » Le rire éclata, résonnant contre les murs du bâtiment, avant que je ne décide de m'arrêter. « Tu marques un point ! » Si j'étais connu pour faire rougir facilement, je l'étais aussi pour être presque inaccessible. Elle me faisait bien rire, cette image de l'artiste torturé. Mais dans un lycée dédié à l'art, n'avions-nous pas tous la même image ? Si certains en jouaient, je décidais de l'ignorer, n'étant intéressé que par la douceur du bois vernis de mes pinceaux et la toile rugueuse sur laquelle je couchais mes idées et mon imagination. En réalité, j'étais perdu. Si l'art était pour moi une révélation, j'en attendais encore les raisons qui me pousseraient à continuer. Je ne trouvais la motivation dans aucun des sujets déterminés par une éducation américaine bien loin des couleurs et de la joie de vivre de mon enfance. Tout me semblait terne, presque sans vie et c'est dans l'optique de trouver un nouveau souffle que régulièrement, j'embarquais Missha dans des missions de plus en plus suicidaire. Nous infiltrions les cours du soir tenus par des artistes de renommée quelques fois, les amateurs s'y pressaient aussi pour acquérir une maîtrise différente. « Ils font quoi ce soir tu penses ? » « On le saura bien assez tôt non ?! » Le plus silencieusement du monde, nous nous glissions dans la pièce où les peintres s'alignaient, attendant que leur sujet d'étude ne soit dévoilé, et derrière l'une des toiles inoccupée, je me cachais. À quoi servaient nos escapades ? À nous évader ! Fuir la routine et le désintérêt latent pour des cours qui me semblaient au moins aussi mornes que tout ce qui les entourait. J'y découvrais ce qui n'était réservé qu'à l'élite, et ce soir-là ne fit pas exception. Vêtue d'un unique peignoir, elle s'avança pour finalement laisser tomber le tissu sur le sol. Si Missha étouffait sa surprise sous une quinte de toux en détournant le regard, je ne quittais pas des yeux la femme qui vint s’asseoir avec grâce sur son perchoir. « On est dans la merde si on nous voit ! » J'ignorais les plaintes de mon meilleur ami, fasciné par ce qui pourtant aurait dû me sembler... gênant ? Je ne me fiais plus qu'à mon instinct, attrapant le fusain posé devant moi. D'une main j'attrapais la toile quand de l'autre je faisais glisser le crayon avec une assurance qui m'étonnais moi-même. Sans prendre le temps de réfléchir, sans même me poser de question, ignorant les regards furieux de Missha, je vins reporter les courbes graciles d'un corps dénudé. Si le temps m'avait semblé s'arrêter, comme lorsque j'étais petit, il continuait néanmoins sa course folle jusqu'à ce que les quelques participants ne commencent à remuer sur leurs chaises. Je fus tiré de ma transe par un ami inquiet d'être découvert et exaspéré de n'avoir pas pu me déloger plus tôt. Et comme nous étions arrivés, le plus silencieusement du monde, mais déçu. Je m'en voulais d'avoir dû abandonner ce dessin incomplet pour conserver le droit d'étudier dans une école qui ne m'offrait pas ce dont j'avais envie. Elle était là ma révélation, mais elle ne fut qu'une bulle, le temps d'une soirée. Je la gardais jalousement, jusqu'à être sûr, jusqu'à être en mesure de réclamer ce qui faisait rougir les plus pudiques.
Part Three : Be free
J'avais beau fermer les yeux, me concentrer très fort sur l'artiste qui nous dispensait de ses conseils les plus précieux, je me revoyais vagabonder dans les rues marquées de tradition et de modernisme. Je me revoyais entourer d'amis que je m'étais fait lors d'un échange qui avait été la troisième révélation de ma vie : je n'appartenais pas aux États-Unis. Le verdict était lourd, empreint de conséquences qui ne tomberaient pas que sur moi, mais sur une famille qui peinait déjà à joindre les deux bouts. Mais l'idée germait malgré tout. L'homme à la barbe abondante mis fin à son discours et nous assomma d'une dernière salve d'information apparemment capitale pour réussir avec brio des examens qui me se mariaient à la perfection dans un décor bien trop studieux. Était-ce ça la vie d'un artiste ? Rester assis, écouter des retraités passionnés nous noyer sur les histoires de leurs plus belles années pour se prétendre peintre ? Était-il si important ce diplôme ? Je quittais l'amphithéâtre pour regagner ma modeste demeure, laissant mon esprit rejouer cette soirée et ce voyage dans ma mémoire comme si je les avais vécus la veille. Je savais, depuis que j'avais quitté mon Jacmel natal, que je n'étais pas à ma place dans les rues de Columbia. J'avais beau évoluer comme n'importe quel américain lambda, je ne m'y étais jamais senti chez moi. Aussi lorsque je poussais le battant d'une maison dans laquelle résonnait la vie, je savais que ma décision était prise. « Manman... » Je l'entendais s'affairer dans le salon, et je l'y rejoignais après avoir balancé un sac aussi lourd que le choix qui pesait sur mes épaules. La fatigue se lisait sur son visage pourtant souriant, mais je craignais de devoir lui infliger la peine d'une séparation dont elle ne se doutait pas. Il me fallut rassembler un courage immense pour faire face à la femme qui menait d'une main de maître une maison et une vie plus que remplie. Je choisissais les mots, adoucissant une décision pourtant brutale, et contre toute attente, celle qui m'avait toujours encouragé quand à mon choix d'étude fit marche arrière. « C'est ridicule Eddy, tu t'en rends bien compte ? Je t'ai laissé faire ce que tu voulais, mais là tu vas trop loin ! » Ses mots lacérèrent un cœur conscient qu'un tel changement n'était pas à prendre à la légère. « Et tu vas faire quoi là-bas ? Rien de plus qu'ici ! Soit raisonnable, on a déjà quitté Haïti, tu ne veux pas encore partir à l'aventure ! Tu dois trouver un travail convenable ! » Son ton était sans appel, et je me rendais compte qu'elle n'y croyait pas. À ses yeux, l'art n'était qu'un loisir, et si pour assouvir ma passion je voulais partir, elle veillerait à ce que je me contente de suivre une autre voie. Son masque tombait un peu plus sous ses paroles tranchantes et définitives. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot.
Il ne me fallut qu'une nuit pour entrevoir un avenir que j'estimais déjà mort ici. Je rassemblais mes affaires le plus calmement du monde, récupérant au passage les maigres économies que j'avais pu accumuler. Je fis glisser le sac sur mon dos, me dirigeais vers la cuisine pour y laisser un mot. Une simple note sur laquelle j'expliquais, que mon destin m'appelait ailleurs, et que s'il fallait pour cela abandonner tout, j'étais prêt à prendre le risque. Dans l'obscurité de la nuit, je quittais mon domicile, guidé par mon instinct, je décidais d'assumer mes choix, quoiqu'il arrive.
About me
L'avatar parle de lui même non ?
Nouveau bébé approuvé, validé et tamponner sur la fesse droite par blondie boulet
Je suis...
Guess who's back again ?! :sunmi:
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Célébrité prise
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1317][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>Hernandez Peter Gene (Bruno Mars)</upper></taken> ✎ <lower>Danley Edwens</lower>
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:38 Citer EditerSupprimer
MOI
J EDITE APRES
EDIT :
COUCOUUUUUUUUUU MICHIONNE J ADORE TA SURPRISE OKAY ?
BRUNOS MARS JPP IL FAIT LE TAQUIN AVEC SON SOURIRE LA IL ESSAYE DE ME CHARMER OH (c'est deja fais mais chuuuuut ) il va toutes les faire tomber à ses pieds je suis sure
JPP OKAY ? ATTENDS MOI TA DOUCE SERA BIENTOT LA POUR TE JOUER DE MAUVAIS TOURS MAIS SURTOUT POUR TE FAIRE REVER ET TOURNER LA TETE :bang: :bang: :bang: :bang: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :fransouag: :fransouag: :fransouag: :sunah: :sunah: :sunah: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :heh:
JTM AMUSES TOI BIEN AVEC LUI MA BELLE ET COURAGE POUR TA FICHE JE SENS QUE JE VAIS ME REGALER EN LA LISANT : :inu: :inu: :crazy: :tentate: :tentate:
J EDITE APRES
EDIT :
COUCOUUUUUUUUUU MICHIONNE J ADORE TA SURPRISE OKAY ?
BRUNOS MARS JPP IL FAIT LE TAQUIN AVEC SON SOURIRE LA IL ESSAYE DE ME CHARMER OH (c'est deja fais mais chuuuuut ) il va toutes les faire tomber à ses pieds je suis sure
JPP OKAY ? ATTENDS MOI TA DOUCE SERA BIENTOT LA POUR TE JOUER DE MAUVAIS TOURS MAIS SURTOUT POUR TE FAIRE REVER ET TOURNER LA TETE :bang: :bang: :bang: :bang: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :fransouag: :fransouag: :fransouag: :sunah: :sunah: :sunah: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :heh:
JTM AMUSES TOI BIEN AVEC LUI MA BELLE ET COURAGE POUR TA FICHE JE SENS QUE JE VAIS ME REGALER EN LA LISANT : :inu: :inu: :crazy: :tentate: :tentate:
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:40 Citer EditerSupprimer
salut beau goss
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:41 Citer EditerSupprimer
COUCOUUU C EST ENCORE MOI
T ES BEAU JE TE LE DIRAIS JAMAIS ASSEZ
T ES BEAU JE TE LE DIRAIS JAMAIS ASSEZ
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:42 Citer EditerSupprimer
salut on m'a dit que t'etais la donc je suis passé voir a quoi tu ressemblais
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:43 Citer EditerSupprimer
un nouvel étranger
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:43 Citer EditerSupprimer
le coeur d'un artistique, il n'y a rien de plus beau
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:44 Citer EditerSupprimer
tiens t'en cas faire je viendrais te demander un lien avec lin aussi
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:45 Citer EditerSupprimer
bijour c'est encore la thuginu
JE SUIS TROP D EMOTION
JE SUIS TROP D EMOTION
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Re: Danley Edwens ▬ The best is yet to come ! | Sam 9 Sep - 20:45 Citer EditerSupprimer
salut mon pote, tu veux un patisserie ?
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