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Love doesn't erase the past, but it makes the future different.
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Sam 11 Nov - 0:41 Citer EditerSupprimer
Love doesn't erase the past, but it makes the future different.
Feat Min Ah
Ha Jun regarde quelques secondes la jeune femme, surpris par le ton employé mais aussi par ses mots. Il peut totalement comprendre le fait qu’elle ait le désir d’avoir son avis, s’inquiétant sûrement de ses désirs aussi, mais elle ne devait pas trop en faire. Du moins pas encore. Il n’est pas encore habitué Ha Jun et il ne sait pas si cela le dérange ou au contraire s’il aime bien. Il a l’impression d’être pris en charge par une autre personne que lui. Lui qui a toujours été très indépendant c’est assez singulier. Il a juste besoin de temps pour assimiler cette inquiétude qu’elle peut avoir pour lui. Il ne voulait pas la frustrer ou même la blesser en agissant ainsi. « Je ne te demande pas de ne plus t’inquiéter mais c’est juste que c’est perturbant pour moi Min Ah. En dehors de ma sœur je ne connais pas grand monde qui s’inquiétait pour moi. J’ai juste besoin de prendre . . . cette habitude. Nous sortons tout juste ensemble, il est normal que je sois . . . perturbé » dit-il finalement, haussant presque le ton, la regardant droit dans les yeux. Mais son visage s’adoucit dans la minute qui suit, esquissant de nouveau un sourire, « enfin qu’importe. J’ai compris et je pense que tu as compris. J’ai envie d’avoir ton avis comme tu as envie d’avoir le mien. Alors ne me dis pas toujours que je peux décider. Nous sommes deux après tout » et pas un comme il a l’habitude de le faire comprendre. Il se sent terriblement stupide à parler ainsi et cela le déplaît fortement, au point qu’il préfère changer de sujet.
Dans l’attraction suivante, Ha Jun ose la questionner sur son choix. Pourquoi lui ? Il se pose souvent la question chaque fois qu’une fille est intéressée par lui. Pourtant, il en fait vibrer plus d’une, plus qu’il ne semble le croire, mais il n’en a juste pas conscience et de toute manière il ne comprendrait pas les raisons d’un tel attachement, d’un tel désir vis-à-vis de sa personne. Mais c’est parce qu’il est encore jeune et même si inconsciemment il joue de son charme, il ne comprend pas qu’on puisse réellement se poser avec lui. Parce qu’elle est bien la seule à le vouloir dans une relation sur le long terme. Il lui donne une petite pichenette, la trouvant terriblement mignonne. « Tu sais qu’il n’y a jamais de fumée sans feu Min Ah. Tu es bien trop pure et innocente . . . Tu ne devrais pas. Un jour on t’écrasera le cœur ». Et peut-être que ce jour-là, ça sera lui qui le fera. « Tu ne devrais pas avoir autant confiance et aussi vite. Peut-être que ce que tu dis est vrai, mais dans le cas contraire . . . ». Il inspire profondément. Dire qu’au début il l’avait approché dans le but d’avoir une autre relation, pensant qu’elle serait passagère, comme toutes les autres. Mais finalement il s’est épris de cette fille et en entendant ses paroles il réalise le pourquoi, du comment. Elle est tellement pure, tellement mignonne, qu’il ne peut se permettre de la blesser. « Tu apprendras progressivement de ce monde. Mais ne t’en fais pas . . . je serai là », encore un moment du moins. Lui, il en sait plus qu’il n’aurait dû.
Dans l’attraction suivante, Ha Jun ose la questionner sur son choix. Pourquoi lui ? Il se pose souvent la question chaque fois qu’une fille est intéressée par lui. Pourtant, il en fait vibrer plus d’une, plus qu’il ne semble le croire, mais il n’en a juste pas conscience et de toute manière il ne comprendrait pas les raisons d’un tel attachement, d’un tel désir vis-à-vis de sa personne. Mais c’est parce qu’il est encore jeune et même si inconsciemment il joue de son charme, il ne comprend pas qu’on puisse réellement se poser avec lui. Parce qu’elle est bien la seule à le vouloir dans une relation sur le long terme. Il lui donne une petite pichenette, la trouvant terriblement mignonne. « Tu sais qu’il n’y a jamais de fumée sans feu Min Ah. Tu es bien trop pure et innocente . . . Tu ne devrais pas. Un jour on t’écrasera le cœur ». Et peut-être que ce jour-là, ça sera lui qui le fera. « Tu ne devrais pas avoir autant confiance et aussi vite. Peut-être que ce que tu dis est vrai, mais dans le cas contraire . . . ». Il inspire profondément. Dire qu’au début il l’avait approché dans le but d’avoir une autre relation, pensant qu’elle serait passagère, comme toutes les autres. Mais finalement il s’est épris de cette fille et en entendant ses paroles il réalise le pourquoi, du comment. Elle est tellement pure, tellement mignonne, qu’il ne peut se permettre de la blesser. « Tu apprendras progressivement de ce monde. Mais ne t’en fais pas . . . je serai là », encore un moment du moins. Lui, il en sait plus qu’il n’aurait dû.
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Sam 11 Nov - 12:15 Citer EditerSupprimer
Love doesn't erase the past but it makes the future different
Je sais bien que je me suis un peu emportée et même si ce que j’avais dit n’était pas agressif, même si mon ton ne l’était pas non plus, peut-être que nous ne nous connaissons pas encore assez pour qu’il le sache. Peut-être qu’il l’avait mal pris, peut-être qu’il m’avait cru en colère, peut-être que j’étais allée trop loin alors qu’on n’est pas en couple depuis très longtemps…
Peut-être que je lui mets une sorte de pression, de lui demander de telles choses soudainement.
Je n’aurais pas dû dire ça, et j’en ai encore plus conscience quand il me répond quelque chose que je savais, mais que j’avais égoïstement ignoré. Je me doute pourtant que c’est un manque d’habitude et ce n’est pas quelque chose que je devrais lui reprocher, gentiment ou non. Je déglutis en entendant sa réponse, je baisse la tête et je murmure un « Désolée » d’une voix honteuse. « Je ne voulais pas dire ça comme ça… bien sûr, prends le temps qu’il te faut pour t’y habituer, je te comprends. »
Bien vite, il change de sujet et après sa question et ma réponse, peut-être un peu trop simpliste ou trop sûre de moi alors qu’en effet, nous ne sortons pas ensemble depuis des années, je me mords la lèvre. Encore une fois, dire que je lui fais confiance n’est pas un moyen de lui mettre la pression. Je n’avais pas dit ça parce que je voulais qu’il soit à la hauteur de ma confiance ou de mes attentes, j’ai dit ça parce que je sais, au fond de moi, que c’est quelqu’un de bien. S’il a fait du mal dans son passé, si c’est ce qui a causé de telles rumeurs, alors je suis persuadée qu’il doit le regretter du plus profond de son être. Je suis persuadée que si un jour, il a été violent ou méchant avec quelqu’un qui ne le méritait pas, il doit avoir des remords bien plus grands que toutes les rumeurs à son propos.
J’écarquille les yeux, un peu surprise par la pichenette – qui n’a pas été douloureuse du tout – et je l’écoute attentivement. Je fais une moue à ses paroles, partagée par plusieurs sentiments. Je suis à la fois désolée de m’être trop emportée si ça l’a mis mal-à-l’aise, embarrassée de m’être un peu trop confiée et aussi, terriblement contente des compliments qu’il me faits, peu importe si pour lui ce sont des choses dangereuses pour moi. Je fais une moue et hausse les épaules. « Ce n’est pas grave si on m’écrase le coeur… c’est quelque chose qui se reconstruit autant qu’on veut. » Ça, je le sais mieux que n’importe qui. La mort de mes parents m’a bien montrée que peu importe combien quelque chose nous fait du mal, le temps et les gens près de nous arrangent toujours les choses. Alors, que je tombe si je dois tomber pour être trop aimable avec les gens… tant que quelqu’un ne me fait pas du mal gratuitement, alors je ne serai pas rancunière. « Si c’est quelqu’un que j’aime qui m’a fait du mal et si c’est quelqu’un qui m’aime aussi qui me fait du mal… ça veut juste dire qu’il y a une raison. Ça veut juste dire qu’il faudra que je m’en remette sans lui en vouloir. Parce que ça veut dire que cette personne l’a sans doute fait contre son grès aussi. Et je sais que toi, si un jour tu me fais du mal – et je ne dis pas par là que tu m’en feras forcément – tu t’en voudras plus que je ne t’en voudrais. Parce que tu es une bonne personne. » Mine de rien, je ne suis pas si naïve… il ne sait pas tout à mon sujet. Il ne sait pas que j’ai perdu mes vrais parents, que j’ai été adoptée, que je suis passée de très pauvre à très riche, avec un seul repère : hyung. Il ne sait pas que la vie, je la connais que trop bien, mais que je l’accepte telle qu’elle. Mais il le saura, et je lui souris quand je l’entends dire qu’il sera là. « Mais rappelle-toi aussi que s’il t’arrive quoi que ce soit… moi aussi, je serai là pour toi. »
Peut-être que je lui mets une sorte de pression, de lui demander de telles choses soudainement.
Je n’aurais pas dû dire ça, et j’en ai encore plus conscience quand il me répond quelque chose que je savais, mais que j’avais égoïstement ignoré. Je me doute pourtant que c’est un manque d’habitude et ce n’est pas quelque chose que je devrais lui reprocher, gentiment ou non. Je déglutis en entendant sa réponse, je baisse la tête et je murmure un « Désolée » d’une voix honteuse. « Je ne voulais pas dire ça comme ça… bien sûr, prends le temps qu’il te faut pour t’y habituer, je te comprends. »
Bien vite, il change de sujet et après sa question et ma réponse, peut-être un peu trop simpliste ou trop sûre de moi alors qu’en effet, nous ne sortons pas ensemble depuis des années, je me mords la lèvre. Encore une fois, dire que je lui fais confiance n’est pas un moyen de lui mettre la pression. Je n’avais pas dit ça parce que je voulais qu’il soit à la hauteur de ma confiance ou de mes attentes, j’ai dit ça parce que je sais, au fond de moi, que c’est quelqu’un de bien. S’il a fait du mal dans son passé, si c’est ce qui a causé de telles rumeurs, alors je suis persuadée qu’il doit le regretter du plus profond de son être. Je suis persuadée que si un jour, il a été violent ou méchant avec quelqu’un qui ne le méritait pas, il doit avoir des remords bien plus grands que toutes les rumeurs à son propos.
J’écarquille les yeux, un peu surprise par la pichenette – qui n’a pas été douloureuse du tout – et je l’écoute attentivement. Je fais une moue à ses paroles, partagée par plusieurs sentiments. Je suis à la fois désolée de m’être trop emportée si ça l’a mis mal-à-l’aise, embarrassée de m’être un peu trop confiée et aussi, terriblement contente des compliments qu’il me faits, peu importe si pour lui ce sont des choses dangereuses pour moi. Je fais une moue et hausse les épaules. « Ce n’est pas grave si on m’écrase le coeur… c’est quelque chose qui se reconstruit autant qu’on veut. » Ça, je le sais mieux que n’importe qui. La mort de mes parents m’a bien montrée que peu importe combien quelque chose nous fait du mal, le temps et les gens près de nous arrangent toujours les choses. Alors, que je tombe si je dois tomber pour être trop aimable avec les gens… tant que quelqu’un ne me fait pas du mal gratuitement, alors je ne serai pas rancunière. « Si c’est quelqu’un que j’aime qui m’a fait du mal et si c’est quelqu’un qui m’aime aussi qui me fait du mal… ça veut juste dire qu’il y a une raison. Ça veut juste dire qu’il faudra que je m’en remette sans lui en vouloir. Parce que ça veut dire que cette personne l’a sans doute fait contre son grès aussi. Et je sais que toi, si un jour tu me fais du mal – et je ne dis pas par là que tu m’en feras forcément – tu t’en voudras plus que je ne t’en voudrais. Parce que tu es une bonne personne. » Mine de rien, je ne suis pas si naïve… il ne sait pas tout à mon sujet. Il ne sait pas que j’ai perdu mes vrais parents, que j’ai été adoptée, que je suis passée de très pauvre à très riche, avec un seul repère : hyung. Il ne sait pas que la vie, je la connais que trop bien, mais que je l’accepte telle qu’elle. Mais il le saura, et je lui souris quand je l’entends dire qu’il sera là. « Mais rappelle-toi aussi que s’il t’arrive quoi que ce soit… moi aussi, je serai là pour toi. »
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Mar 14 Nov - 22:20 Citer EditerSupprimer
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Il se racle la gorge et se contente finalement d’un simple sourire, ne souhaitant pas tergiverser sur le sujet encore bien longtemps. Il sait que les propos de la jeune femme ne sont pas malveillants, bien au contraire, mais il n’a juste pas pour habitude d’entendre des personnes lui dire de telles choses. Il a juste besoin de temps pour s’y adapter, acceptant progressivement qu’on daigne prendre en compte son avis, ses pensées, qu’on pense à lui d’une certaine manière. Il inspire donc profondément, chassant toutes ces pensées néfastes, désireux de profiter de sa présence au lieu de s’en plaindre ou d’engendrer une dispute qui n’a pas lieu d’être. Mais la conversation devient plus profonde et beaucoup plus discutable, puisqu’il se lance sur un terrain miné, autant pour lui que pour elle. Bien sûr inconsciemment il se sent soulagé du fait qu’elle lui fasse confiance et ne le considère pas comme ce que les rumeurs disent de lui. Il a conscience que beaucoup parlent sans savoir, engendrant de mauvaises choses, de mauvaises paroles, le faisant passer pour quelqu’un d’infréquentable. Et il ne s’est jamais plaint de tout ça puisqu’il alimente, au contraire, les rumeurs, mais le fait de savoir qu’elle, elle ne pense pas ainsi, sa petite amie, il se sent content, mais il se sent aussi mal. Il a peur de lui briser le cœur et il le sait, indirectement, qu’il va devoir le faire un jour. C’est une évidence. Une situation certaine. Il fronce des sourcils lorsqu’elle précise que ce n’est pas grave et qu’un cœur ça se recolle. Il ne peut s’empêcher de sourire, la trouvant réellement mignonne et si pure à la fois. Il n’a pas envie de la blesser et craint même de devoir le faire un jour, appréhendant déjà. Il regrette presque d’être son petit ami actuel, sachant pertinemment qu’un jour, il sera aux oubliettes. « Min Ah » murmure t-il, en la regardant droit dans les yeux. Comment une telle fille peut-il se tenir à ses côtés ? Sincèrement ? Il ne la mérite pas, absolument pas. Elle relativise toujours, va toujours voir le bon côté des choses, même si elle en souffre. Si un jour il doit se séparer d’elle pour une quelconque raison, personnelle soit-elle, va-t-il en avoir le courage ? Va-t-il pouvoir lui dire stop, tenter du mieux qu’il peut qu’elle le déteste et l’oublie ? Et s’il n’en est pas capable ? Et s’il ne parvient pas à lui dire adieu ? Son cœur se serre légèrement et dans un élan de compassion et d’affection il vient la prendre dans ses bras, la serrant contre lui, fermant quelques secondes les yeux, ‘’désolé Min Ah’’ pense t-il sans le dire à voix haute. Il la relâche alors, replaçant une mèche rebelle derrière son oreille. « Tu devrais d’endurcir. La vie n’est pas si facile que ça tu sais. Une douleur ne s’oublie pas toujours, quel que soit la raison de l’autre. Et puis parfois, il n’y a pas de raison. Tu ne peux pas excuser tout le monde. La vie n’est pas aussi douce que tu ne l’es Min Ah. Tu l’apprendras rapidement », et il s’en excuse déjà. La vie ne devrait pas être dure pour ce genre de personne, pas pour elle du moins. Elle ne le mérite pas.
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Jeu 16 Nov - 16:32 Citer EditerSupprimer
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Comment la discussion avait-elle tournée vers ce sujet, je n’en avais aucune idée. Peut-être était-ce ma première remarque qui avait déclenché une telle question de la part de Ha Jun, ou bien avait-il toujours eu le désir de la poser sans jamais vraiment oser le faire, sot par crainte de la réponse, soit par crainte de comment je le prendrais. Dans les deux cas, je ne pouvais pas savoir si ma réaction le touchait ou pas. Il avait cette capacité à ne pas forcément montrer ce qu’il avait à l’intérieur de lui mais ça ne faisait pas de lui l’homme dangereux décrit dans les rumeurs. Des personnes qui ne savaient pas comme s’y prendre pour exprimer leurs bonnes intentions et pour montrer leur bonne humeur, il y en avait des milliers sur Terre et chacune d’entre elles étaient méprises pour des psychopathes, des tarés, des pervers. Ha Jun n’était rien de tout ça, si ce n’était quelqu’un qui cachait, pour une raison qui m’était toujours inconnue, ce qu’il ressentait et pensait vraiment. Mais peu à peu, je commençais à décrire ses réactions, à donner un sens à ses gestes et à ses expressions faciales. Je commençais à voir un sourire là où il n’en mettait pas forcément un, par exemple. Peu importait combien lui il avait l’air d’y penser, moi je ne trouvais pas nécessaire de me prendre la tête sur la question : sommes-nous faits l’un pour l’autre. Je ne crois pas qu’il y ait clairement des gens faits les uns pour les autres. Il y a juste des gens qui changent, qui s’adaptent à l’autre, qui se complètent mais qui parfois ne parvenaient pas à se convenir et c’était ça qui les rendait faits l’un pour l’autre. Si nous étions tous parfaitement en accord avec l’autre, un couple serait plat et n’évoluerait jamais. Mes différences avec Ha Jun étaient, à mes yeux, quelque chose de positif pour lui et pour moi et si, dans le futur, ces différences d’entourage, de caractère et d’attitude nous emmenaient à nous séparer, à me briser le coeur, je ne pouvais rien y faire. Je ne voulais pas arrêter maintenant par crainte que ça s’arrête plus tard, par crainte que ce soit plus douloureux plus tard.
Mais tout-de-même, les mots de Ha Jun me firent sourire. Sans doute avait-il la même image de moi que les autres, ce qui était quelque peu normal. J’avais beau me comporter différemment avec lui parce que je tenais vraiment à lui, je restais à ses yeux une fille souriante à qui, sans doute, rien de douloureux n’était jamais arrivé. Mais, bien que ce fut un secret pour tout le monde, j’avais perdu mes parents. Alors la douleur la plus douleur, je la connaissais. Et une rupture amoureuse, quand bien même elle serait douloureuse je n’en doutais pas, ne dépasserait jamais ça. La seule chose qui pouvait me détruire autant que la perte de mes parents, ce serait la perte de mon frère. « Ce n’est pas une question d’oublier la douleur, c’est une question de passer au-dessus de la douleur. De ne pas rester sur le fait que ça fasse mal mais de surpasser la douleur. Rien que de faire ça, ça la diminue amplement. » Et je savais, peut-être même mieux que lui, de quoi je parlais. « Ne t’inquiètes pas pour moi, Ha Jun. » Dis-je en souriant. « Quoi que tu dises, je te fais confiance. Quoi qu’il arrive, je sais tu ne feras jamais quelque chose de douloureux pour le plaisir. Si jamais il arrive un jour où tu essaieras de me faire regretter notre couple, ce jour-là, j’aurai conscience que tu ne l’auras pas fait par plaisir. » Parce que quelque part, je savais de quoi il parlait. Je savais qu’il parlait de notre couple à nous. De comment, nous ensemble, ça pourrait tourner.
Mais tout-de-même, les mots de Ha Jun me firent sourire. Sans doute avait-il la même image de moi que les autres, ce qui était quelque peu normal. J’avais beau me comporter différemment avec lui parce que je tenais vraiment à lui, je restais à ses yeux une fille souriante à qui, sans doute, rien de douloureux n’était jamais arrivé. Mais, bien que ce fut un secret pour tout le monde, j’avais perdu mes parents. Alors la douleur la plus douleur, je la connaissais. Et une rupture amoureuse, quand bien même elle serait douloureuse je n’en doutais pas, ne dépasserait jamais ça. La seule chose qui pouvait me détruire autant que la perte de mes parents, ce serait la perte de mon frère. « Ce n’est pas une question d’oublier la douleur, c’est une question de passer au-dessus de la douleur. De ne pas rester sur le fait que ça fasse mal mais de surpasser la douleur. Rien que de faire ça, ça la diminue amplement. » Et je savais, peut-être même mieux que lui, de quoi je parlais. « Ne t’inquiètes pas pour moi, Ha Jun. » Dis-je en souriant. « Quoi que tu dises, je te fais confiance. Quoi qu’il arrive, je sais tu ne feras jamais quelque chose de douloureux pour le plaisir. Si jamais il arrive un jour où tu essaieras de me faire regretter notre couple, ce jour-là, j’aurai conscience que tu ne l’auras pas fait par plaisir. » Parce que quelque part, je savais de quoi il parlait. Je savais qu’il parlait de notre couple à nous. De comment, nous ensemble, ça pourrait tourner.
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Dim 26 Nov - 13:29 Citer EditerSupprimer
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Elle est tellement naïve, pas dans le sens négatif, bien au contraire, mais elle pense tellement qu’il y a forcément des raisons s’il vient à la blesser et que ça ne sera sûrement pas pour rien, alors que lui, désire qu’elle pense le contraire et il sait pertinemment comment le faire. Il inspire profondément, prenant alors sa main entre ses deux paumes, tapotant légèrement sur celle-ci, le regard fixé sur elles. « Tu ne peux pas toujours trouver des raisons Min Ah . . . », il lève ses yeux vers elle, essayant d’esquisser un sourire, mais trouvant difficilement la force de le faire. « Je veux dire que si des personnes te blessent alors ce sont des personnes idiotes et détestables. Tu n’as pas à leur trouver d’excuse. Elles t’ont blessé, c’est tout ce que tu dois retenir ». Il comprend qu’il faut faire avec la blessure, passer au-delà de cette potentielle douleur, mais ce n’est pas facile, il y a toujours des traces et il en sait quelque chose. Il culpabilise toujours autant à cause de sa sœur. Il se sent toujours coupable de l’avoir rendu si malade, entraînant alors la mort de sa mère, et la colère de son père. Aujourd’hui il surprotège sa sœur et est en perpétuel conflit avec son père. Il sait très bien qu’à cause de tout ça il s’est créé une carapace et qu’il finit toujours par éloigner les personnes proches de lui, par pur égoïsme. C’est pour se protéger lui, alors il n’a pas à être excusé de ses actes. C’est injuste pour les autres. « Tu peux surpasser la douleur Min Ah. C’est une chose et de toute manière il le faut mais pour autant tu ne peux pas pardonne à tout le monde. Ce n’est pas possible. Penses-tu que si un jour on blesse ton frère tu pourras pardonner l’être qui l’aura fait ? Cette douleur sera surmontable, certes, mais sera-t-elle pardonnable ? ». Il hoche négativement de la tête, « moi je ne pense pas. Peut-être que tu penses ainsi aujourd’hui, mais peut-être que demain sera différent. Nous ne sommes à l’abri de rien. Rien du tout ». Il ne veut pas de son pardon, bien au contraire. Il préfère qu’elle le déteste. C’est plus facile pour lui. Ça sera plus facile pour lui. Enfin . . . il n’a pas besoin de penser ainsi, de manière si négative. Ce n’est ni le lieu ni le moment et puis, il doute pouvoir s’éloigner d’elle. Du moins il n’y pense pas. Il a déjà essayé, dès les premiers jours où il a senti qu’il l’appréciait bien plus que d’ordinaire, bien plus qu’il ne l’aurait imaginé, mais c’était déjà trop tard. Il ne se sentait pas capable de faire demi-tour, alors pourra-t-il le faire dans le futur ? Sauf si une raison l’amène à un tel fait, mais pour le moment il en doute. « Ne crois pas à tout ce que je te dis Min Ah. Je reste un homme. Et comme tout homme je peux autant être doux que méchant. Alors n’excuse pas tous mes actes en pensant que . . . Le monde n’est pas fait que de bonnes personnes tu sais ». Les tasses s’arrêtent alors, permettant à Ha Jun de couper court, ou pas, à cette conversation. « Je crois qu’il est l’heure de prendre notre goûter » dit-il avec un grand sourire, la sortant de l’attraction.
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Dim 3 Déc - 12:00 Citer EditerSupprimer
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Je ne m’étais pas attendue à ce qu’il y ait une telle situation entre nous, ce jour-là. Parler aussi sérieusement avec lui, d’une possible séparation déjà, ça m’avait paru impossible – et pourtant si, nous nous retrouvions à déjà parler d’une telle chose. Peut-être sentait-il un poids sur notre relation, peut-être n’était-il pas à l’aise parce qu’il craignait que je lui en veuille – ou ne lui en veuille pas – si un jour nous étions amenés à nous séparer. Oui, sans doute avait-il besoin d’en parler pour calmer ses craintes et donc, je ne rejetais pas le sujet. Malgré tout, je ne voulais pas rentrer tant les détails, je ne voulais pas sincèrement envisager que lui et moi n’allions pas rester longtemps ensemble. S’il fallait être raisonnable et ne pas se promettre qu’on restera toute notre vie ensemble alors que nous n’étions en couple que depuis une courte période, je trouvais quand même que parler déjà de séparation était triste. « Les personnes qui blessent sont souvent, très souvent, elles-mêmes blessées. » Expliquais-je. Étais-je trop gentille de penser ainsi ? Je ne pensais pas. J’avais un tel discours mais j’avais des choses, moi aussi, que je ne tolérerai jamais et j’en voulais à des gens aussi, comme tout le monde. Je n’étais pas cet être parfait qu’il pensait. Je n’étais pas cet être protégé qu’il s’imaginait ; j’avais vécu des périodes horribles et je savais pourquoi je pensais ici. C’était donc normal qu’il me parle ainsi, car il avait une image de moi encore erronée et peut-être, un jour, en aurait-il une plus exacte. Si nous restons en couple longtemps encore, peut-être un jour je parviendrais à lui dire la vérité sur mes parents, cette vérité que nulle ne doit connaître pour ne pas trahir le mensonge de mon frère.
Tout de même, un sourire apparut sur mon visage en l’entendant parler de mon frère. Pour la première fois, quelqu’un me parlait de mon frère en premier ; je n’étais pas celle qui l’avait ramené dans le sujet, c’était lui. Ce simple fait me montrait quelque chose de clair : il pouvait dire ce qu’il voulait, il me comprenait bien, très bien. Il savait ce qui était totalement précieux pour moi, il le savait à un degrés plus élevé qu’une bonne partie de mes amis. « Justement, si quelqu’un fait du mal à mon frère, je serai assez occupée à le haïr pour ne pas que mon frère le fasse ; et si quelqu’un me fait du mal, mon frère le haïra suffisamment pour deux sans que je n’ai à le haïr. », dis-je en souriant. Je tournais la discussion à la dérision, car ça n’était pas aussi simple, bien sûr. Malgré tout, je l’écoutai dire sa dernière phrase et je le regardai droit dans les yeux, comprenant qu’on venait sur la fin de ce sujet-là. Si je devais dire quelque chose, il fallait que je le fasse maintenant ; c’était le timing. Alors, je le regardai droit dans les yeux, le plus sérieusement possible car je l’étais et je lui dis, d’une voix plus faible que ce que j’avais prévu : « Sil te plaît, si tu me fais quoi que ce soit, ne m’oblige pas à te haïr… en venir à te haïr toi, ça me fera plus mal qu’autre chose. » Il ne se rendait peut-être pas compte. Il était pour moi quelqu’un de très important que je ne voulais jamais haïr. Et détester quelqu’un me faisait plus de mal qu’autre chose. La haine rongeait intérieurement la personne qui haïssait, pas la personne qui était haïe. Au final, celui qui déteste est le perdant. Je l’avais compris.
Comme prévu, l’attraction se termina et ce sujet aussi. Je fis un immense sourire en entendant parler de goûter, chassant de ma tête cette discussion difficile. « Oui, c’est l’heure du meilleur moment de la journée ! »
Tout de même, un sourire apparut sur mon visage en l’entendant parler de mon frère. Pour la première fois, quelqu’un me parlait de mon frère en premier ; je n’étais pas celle qui l’avait ramené dans le sujet, c’était lui. Ce simple fait me montrait quelque chose de clair : il pouvait dire ce qu’il voulait, il me comprenait bien, très bien. Il savait ce qui était totalement précieux pour moi, il le savait à un degrés plus élevé qu’une bonne partie de mes amis. « Justement, si quelqu’un fait du mal à mon frère, je serai assez occupée à le haïr pour ne pas que mon frère le fasse ; et si quelqu’un me fait du mal, mon frère le haïra suffisamment pour deux sans que je n’ai à le haïr. », dis-je en souriant. Je tournais la discussion à la dérision, car ça n’était pas aussi simple, bien sûr. Malgré tout, je l’écoutai dire sa dernière phrase et je le regardai droit dans les yeux, comprenant qu’on venait sur la fin de ce sujet-là. Si je devais dire quelque chose, il fallait que je le fasse maintenant ; c’était le timing. Alors, je le regardai droit dans les yeux, le plus sérieusement possible car je l’étais et je lui dis, d’une voix plus faible que ce que j’avais prévu : « Sil te plaît, si tu me fais quoi que ce soit, ne m’oblige pas à te haïr… en venir à te haïr toi, ça me fera plus mal qu’autre chose. » Il ne se rendait peut-être pas compte. Il était pour moi quelqu’un de très important que je ne voulais jamais haïr. Et détester quelqu’un me faisait plus de mal qu’autre chose. La haine rongeait intérieurement la personne qui haïssait, pas la personne qui était haïe. Au final, celui qui déteste est le perdant. Je l’avais compris.
Comme prévu, l’attraction se termina et ce sujet aussi. Je fis un immense sourire en entendant parler de goûter, chassant de ma tête cette discussion difficile. « Oui, c’est l’heure du meilleur moment de la journée ! »
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Dim 10 Déc - 9:38 Citer EditerSupprimer
Love doesn't erase the past, but it makes the future different.
Feat Min Ah
Il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire, son cœur se forçant à ne pas entendre les douces paroles de sa petite amie. Inconsciemment il s’en terriblement de lui faire subir sa présence, de l’obliger à le supporter, lui qui est pourtant d’ordinaire si exécrable. Il réalise à quel point cette fille vaut vraiment bien plus que lui et que jamais elle ne pourra être heureuse avec lui. En tout cas pas aujourd’hui, ni même demain. Il se contente donc de hausser des épaules, son regard s’en allant vers les tasses qui tournent sans fin, comme son esprit. Au fond, il sait qu’elle a raison mais préfère se voiler la face parce que c’est plus facile et surtout moins douloureux. Il ne peut que hocher de la tête lorsque la jeune femme évoque son frère, étant, pour une fois, d’accord avec ses propos. Il sait pertinemment que le jour où sa sœur souffrira à cause d’une personne il sera le premier à haïr cette personne, bien plus que sa sœur, et vice versa. C’est ça d’avoir une relation privilégiée avec sa famille, ou plutôt son frère ou sa sœur. Mais il sait aussi à quel point c’est la faiblesse de la plupart des individus et qu’il est préférable parfois de ne pas toucher à ce bien précieux, au risque d’y rencontrer l’orage. « Je comprends. C’est la même situation avec ma sœur. Je sais que je ne pourrai supporter qu’elle souffre, et ressentirait une haine profonde ». C’est bien pour cette raison qu’il se déteste autant puisqu’il est le premier coupable de ses maux. Du moins, c’est ce qu’il pense. Il ne sait quoi dire lorsque pour conclure Min Ah finit par lui demander de ne pas faire quelque chose qui l’amènerait à le détester, au risque de la blesser davantage. « Bien sûr, ne t’en fais pas » dit-il d’un ton rassurant, sûr de lui, un sourire aux lèvres alors qu’il sait pertinemment qu’il ment. Et que mentir lui fait mal. Il conserve donc naturellement ce sourire pour ne pas insinuer le moindre doute, sortant de l’attraction. Il rigole lorsqu’elle évoque sa joie d’avoir enfin son goûter, ce doutant bien de son désir d’avoir enfin un temps de pause. Il l’entraîne donc vers un petit chalet offrant quelques sucreries et boissons en tout genre. « Dis-moi tout ce que tu souhaites avoir, je me ferai un plaisir de te les offrir. Par contre fais attention à ne pas trop en manger au risque de te vomir dessus. Mais . . . au pire je serai là pour te maintenir », et surtout pour l’aider. Il n’est pas de ceux qui sont répugnés par le vomi, il n’apprécie pas non plus la vue mais s’il faut l’aider alors il l’aidera.
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Sam 16 Déc - 15:22 Citer EditerSupprimer
Love doesn't erase the past but it makes the future different
Le fait qu’il avait une sœur aidait sans doute à notre compréhension mutuelle. Parmi ceux que j’avais rencontré, rares étaient ceux qui comprenaient réellement l’amour qu’on portait à quelqu’un de notre sang, quelqu’un qu’on devait protéger quoi qu’il en coûte et quelqu’un prêt à nous protéger à tous les prix. Alors, ça avait amené tant de malentendus, tant de colères parmi certains de mes ex qui ne comprenaient pas et ne cherchaient pas à comprendre pourquoi je ne cessais de mettre mon frère avant. Or pour la première fois, non seulement je n’étais pas celle qui parlait de lui en premier mais en plus, j’avais le sentiment d’être réellement comprise et c’était rassurant. C’était quelque chose que seul Ha Jun pouvait m’offrir, même s’il ne le savait pas encore. « Oui, c’est exactement ça. » Confirmais-je en souriant.
À ma demande, sa réponse se voulut rassurante mais son timbre de voix me parut presque trop faux par rapport au sérieux que je sentais jusqu’alors dans la discussion. Cependant, j’étais épuisée de parler de ça, de quelque chose de si réaliste mais effrayant alors que nous devions nous amuser aujourd’hui, alors je ne relevai pas et me contentai de faire un grand sourire à sa réponse. « Alors arrêtons-nous là, je ne veux pas parler de quelque chose qui n’arrivera pas, mh ? » Ou si ça arrive, alors faites que du temps passe, suffisamment de temps pour que je puisse enregistrer encore de nombreux souvenirs avec Ha Jun, des souvenirs où nous rions sans nous soucier de ce qui pourrait nous séparer dans le futur. Ce que j’aimais avait tendance à toujours s’échapper et Ha Jun, peut-être, ne serait pas une exception mais je ne voulais pas voir les choses ainsi. Y penser à l’avance ne rendra pas plus simple le moment où ça arrivera.
D’un air enthousiaste, j’acquiesçai à son affirmation. J’étais prête à manger tout et n’importe quoi, j’étais en condition de joie totale, avec lui, dans un tel lieu. Je rigolai à la finalité de sa phrase. « Ça c’est le vrai amour ! Prêt à soutenir l’autre dans une situation aussi horrible et écœurante », rigolais-je. Peut-être était-ce maladroit de parler ainsi après la discussion que nous avions eu mais je n’avais pas réfléchi avant de parler. « Mais ne t’inquiètes pas », m’empressais-je de dire pour enterrer mes précédents mots, « Je ne me ferai pas vomir. Je ne me fais jamais vomir. Pour moi, manger, c’est pour garder de bons goûts et de bons souvenirs de la nourriture… ce que vomir ne me permettra pas de faire, de toute évidence. » Rajoutais-je, sans détailler mes propos davantage. Il avait compris l’idée. Je regardai les sucreries et je montrai du doigt quelques bonbons, comme un sucre d’orge. Ça ne remplissait pas l’estomac mais j’en avais envie. « Déjà, une pomme d’amour et un sucre d’orge ! »
À ma demande, sa réponse se voulut rassurante mais son timbre de voix me parut presque trop faux par rapport au sérieux que je sentais jusqu’alors dans la discussion. Cependant, j’étais épuisée de parler de ça, de quelque chose de si réaliste mais effrayant alors que nous devions nous amuser aujourd’hui, alors je ne relevai pas et me contentai de faire un grand sourire à sa réponse. « Alors arrêtons-nous là, je ne veux pas parler de quelque chose qui n’arrivera pas, mh ? » Ou si ça arrive, alors faites que du temps passe, suffisamment de temps pour que je puisse enregistrer encore de nombreux souvenirs avec Ha Jun, des souvenirs où nous rions sans nous soucier de ce qui pourrait nous séparer dans le futur. Ce que j’aimais avait tendance à toujours s’échapper et Ha Jun, peut-être, ne serait pas une exception mais je ne voulais pas voir les choses ainsi. Y penser à l’avance ne rendra pas plus simple le moment où ça arrivera.
D’un air enthousiaste, j’acquiesçai à son affirmation. J’étais prête à manger tout et n’importe quoi, j’étais en condition de joie totale, avec lui, dans un tel lieu. Je rigolai à la finalité de sa phrase. « Ça c’est le vrai amour ! Prêt à soutenir l’autre dans une situation aussi horrible et écœurante », rigolais-je. Peut-être était-ce maladroit de parler ainsi après la discussion que nous avions eu mais je n’avais pas réfléchi avant de parler. « Mais ne t’inquiètes pas », m’empressais-je de dire pour enterrer mes précédents mots, « Je ne me ferai pas vomir. Je ne me fais jamais vomir. Pour moi, manger, c’est pour garder de bons goûts et de bons souvenirs de la nourriture… ce que vomir ne me permettra pas de faire, de toute évidence. » Rajoutais-je, sans détailler mes propos davantage. Il avait compris l’idée. Je regardai les sucreries et je montrai du doigt quelques bonbons, comme un sucre d’orge. Ça ne remplissait pas l’estomac mais j’en avais envie. « Déjà, une pomme d’amour et un sucre d’orge ! »
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Dim 17 Déc - 14:09 Citer EditerSupprimer
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Feat Min Ah
Il se contente de lui sourire pour confirmer l’arrêt de cette discussion sans fin même si ses derniers mots le percutent de plein fouet, puisque lui pense le contraire et sait que c’est le contraire qui adviendra. Bien sûr il sait pertinemment qu’il n’est pas à l’abri d’un quelconque changement de situation dans le cours de sa vie, il se doute bien qu’elle peut, peut-être, changer ses relations, et rester à ses côtés, puisqu’elle le fait déjà. Lui-même est encore surpris de savoir qu’il se tient encore à ses côtés, ne s’étant pas encore échappé, alors peut-être, qu’au fond de lui, tout au fond, il conserve une lueur d’espoir d’un changement possible dans l’avenir, de jours heureux continuant année après année. Mais ce n’est qu’une infime lueur d’espoir qu’il préfère égarer pour ne pas trop se blesser. Le sujet est donc clos, s’en allant alors vers la nourriture, un domaine bien plus jovial que le précédent. Il arque tout de même un sourcil, esquissant un sourire presque sarcastique. Ils viennent tout juste d’échanger sur un tel sujet mais la jeune femme semble conserver l’idée que c’est le véritable amour, entre elle et lui. Alors, il ne préfère pas relever ses paroles, haussant simplement des épaules, l’air dubitatif. « Est-ce qu’être un couple c’est supporter tous les vomissements de l’autre ? Non merci » dit-il pour plaisanter, essayant de tourner la situation en sa faveur et sur un terrain moins glissant. Il rigole un peu quand il entend les mots innocents de sa petite amie. « Il ne faut jamais dire jamais, au risque que cela arrive. Attention, si je te vois un jour vomir, tu en payeras les conséquences », il pointe son doigt vers elle, l’air presque menaçant. Il la regarde donc choisir ce qu’elle veut prendre, pinçant légèrement son nez quand elle évoque une pomme d’amour. « Les filles de nos jours . . . », il finit quand même par prendre ce qu’elle demande, lui tentant rapidement la pomme d’amour, avec un air quelque peu étrange. « Je crois que vous avez tendance à regarder trop de films ou de dramas. Les pommes d’amour c’est vraiment que dans les films romantiques », et il le sait uniquement parce que sa sœur en regarde aussi et qu’elle a toujours rêvé d’en prendre une en compagnie de son petit ami. A croire que c’est le fantasme de toutes les filles. Pourtant il n’y a rien d’exceptionnel mais peut-être que cela représente quelque chose symboliquement. « J’imagine que tu souhaites qu’on la partage ? » et il ne dit pas ça parce qu’il souhaite en avoir, non, c’est juste parce qu’il veut lui faire plaisir.
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Re: Love doesn't erase the past, but it makes the future different. | Sam 23 Déc - 10:06 Citer EditerSupprimer
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Ce rendez-vous venait de prendre une tinte assez triste. Je lui paraissais peut-être très naïve à cause de mes paroles fantaisistes mais je ne l’étais en réalité pas tant que ça. Quelqu’un qui parlait si rapidement d’une séparation douloureuse et de haine avait sans aucun doute quelque chose à se reprocher. Ça voulait peut-être dire qu’il y pensait, qu’il y réfléchissait un peu trop. Ça voulait peut-être dire qu’il voulait se donner bonne conscience en laissant des indices derrière lui, afin que ça ne soit pas trop surprenant et douloureux. Ça pouvait prendre tant de sens que je ne voulais pas voir ; c’était difficile de faire semblant de ne pas comprendre. C’était difficile de mimer que je me contenterai de sa promesse de ne rien faire pour que je le déteste. Je voulais réellement lui demander pourquoi il parlait de ça, honnêtement. Je voulais savoir ce qui se passait dans sa tête pour qu’au bout de si peu de temps en couple, et alors qu’on s’entendait si bien, il puisse déjà penser à de telles choses. Or, je n’en avais pas le courage. Je préférais rester dans le déni, mimer ne pas comprendre ce qui se passait. Changer de sujet, fuir ça. Si je devais tomber, de toute manière, autant tomber avec de l’élan. Autant tomber en ayant ressenti de bonnes choses juste avant. Alors c’est ce que je prévoyais de faire – vivre comme s’il n’y avait pas de lendemain à ses côtés, car quoi qu’il puisse penser de notre couple et de lui-même, j’étais toujours aussi persuadée qu’il n’était pas quelqu’un de mauvais. Je lui faisais confiance.
Je rigolai lorsqu’il refusa l’idée de supporter les vomis de l’autre. En effet, cette idée ne me plaisait pas non plus. « Mais c’est aussi faire en sorte que l’autre n’est pas à subir beaucoup de vomis ! » Je souris en disant ça. C’était penser à l’autre plus qu’à soi et qu’il le voit ou non, c’était ce qu’il avait fait depuis le début du rendez-vous. « Quelles sont les conséquences ? » Demandais-je avec amusement. Je levai le regard vers lui, un brin sérieuse et surtout, extrêmement curieuse. Comment punir quelqu’un qui se punit lui-même en vomissant ?
À sa remarque sur les filles de nos jours, je haussai les sourcils. À quoi pensait-il exactement ? Je ne savais pas trop à quoi il faisait allusion mais je fus un peu plus éclairée par la suite. Je me mis alors à rire en l’observant s’imaginer tant de scénarios. « Yah, si tu veux manger une pomme d’amour, prends-en toi une ! Qui a dit que je souhaitais partager ma nourriture ? » Je lui tirai la langue. En réalité, je n’avais pas pensé une seule fois à ça mais puisqu’il en avait parlé, j’étais tentée. Je disais simplement ça pour le taquiner – d’autant plus qu’il m’avait payé ça alors ce n’était pas réellement ma nourriture. En souriant, je lui tendis quand même la pomme d’amour qu’il m’avait donnée. « Bon, exceptionnellement, j’accepte que tu en prennes un peu. Après tout, c’est toi qui a payé et c’était mignon comme idée. Je ne suis pas capable de penser à des trucs aussi mignons. » J’étais un garçon manqué sur les bords, alors ce genre d’idées, je n’en avais pas souvent. Pour preuve, je n’y avais vraiment pensé.
Je rigolai lorsqu’il refusa l’idée de supporter les vomis de l’autre. En effet, cette idée ne me plaisait pas non plus. « Mais c’est aussi faire en sorte que l’autre n’est pas à subir beaucoup de vomis ! » Je souris en disant ça. C’était penser à l’autre plus qu’à soi et qu’il le voit ou non, c’était ce qu’il avait fait depuis le début du rendez-vous. « Quelles sont les conséquences ? » Demandais-je avec amusement. Je levai le regard vers lui, un brin sérieuse et surtout, extrêmement curieuse. Comment punir quelqu’un qui se punit lui-même en vomissant ?
À sa remarque sur les filles de nos jours, je haussai les sourcils. À quoi pensait-il exactement ? Je ne savais pas trop à quoi il faisait allusion mais je fus un peu plus éclairée par la suite. Je me mis alors à rire en l’observant s’imaginer tant de scénarios. « Yah, si tu veux manger une pomme d’amour, prends-en toi une ! Qui a dit que je souhaitais partager ma nourriture ? » Je lui tirai la langue. En réalité, je n’avais pas pensé une seule fois à ça mais puisqu’il en avait parlé, j’étais tentée. Je disais simplement ça pour le taquiner – d’autant plus qu’il m’avait payé ça alors ce n’était pas réellement ma nourriture. En souriant, je lui tendis quand même la pomme d’amour qu’il m’avait donnée. « Bon, exceptionnellement, j’accepte que tu en prennes un peu. Après tout, c’est toi qui a payé et c’était mignon comme idée. Je ne suis pas capable de penser à des trucs aussi mignons. » J’étais un garçon manqué sur les bords, alors ce genre d’idées, je n’en avais pas souvent. Pour preuve, je n’y avais vraiment pensé.
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