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don't recall ~ hyun soo
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don't recall ~ hyun soo | Sam 16 Sep - 18:15
✻✻✻ tu lèves une main pour te protéger du soleil, naviguant dans les rues de séoul, ne cherchant rien de particulier. tu découvrais, ha young. séoul, c'était tellement différent de ton île. ici tout était plus grand. tu avais hâte de trouver de nouveaux repères ici. de nouveaux endroits à visiter, où venir quand tu avais besoin de prendre l'air, de te reposer. tu remets la lanière de ton sac en place, un sourire naissant sur tes lèvres en passant devant les vitrines des boutiques, des cafés. tu notais certains noms dans ta tête, que tu n'oublierais pas de donner à tae woong pour avoir son avis. il était ici depuis bien plus longtemps que toi alors c'était presque certain qu'il connaisse des tas de bonnes adresses. en attendant tu voulais découvrir par toi-même, faire ta présélection en quelque sorte. en tournant au coin d'une rue, tu finis par repérer une devanture un peu plus loin. curieuse, tu te rapproches suffisamment pour comprendre pourquoi ça avait attiré ton regard. une librairie. tu observes le bâtiment, levant les yeux pour voir les fenêtres des étages supérieurs. il semblait ancien, et étonnamment c'était ça qui avait attiré le plus ton attention, parce que tu aimais l'atmosphère qui s'en dégageait. remettant une mèche de cheveux derrière ton oreille, tu pousses la porte de la librairie. tout de suite tu es accueillie par l'odeur si particulière des ouvrages, entassés ici et là dans la pièce. tu sens déjà tes yeux pétiller en voyant tout ce qui s'offrait à toi. tu avais beau être une grande fan de tout ce qui était jeux vidéos, animes et mangas, parfois un bon livre était tout aussi bien pour toi. tu laisses tes doigts parcourir les livres qui te passaient sous la main, ta tête légèrement penchée comme pour lire plus facilement les titres. il y avait pas mal de livres étrangers, tu reconnaissais de l'anglais que tu pratiquais couramment grâce à tes nombreuses heures passées derrière tes écrans. tu finis par repérer un titre qui te plait, un livre de shakespeare. tu avais étudié quelques uns de ses livres en cours, mais ils étaient tous en coréen. tu attrapes l'ouvrage, feuilletant les pages avec curiosité, ça serait intéressant de le lire dans sa langue d'origine. plongée dans tes observations, tu ne sens pas qu'on s'approchait de toi, pas jusqu'à ce que l'ombre de la personne ne t'empêche de lire correctement. tu relèves les yeux, prête à envoyer balader celui ou celle qui venait te déranger mais les mots moururent sur tes lèvres. tu te figes complètement, incapable de faire le moindre mouvement, paralysée par un sentiment que tu aurais voulu oublier. c'était impossible. « hyun soo... » tu souffles, incrédule. tes yeux cherchant déjà une porte de sortie, tu sens l'inquiétude montée à grande vitesse. qu'est-ce qu'il faisait ici ? comment il t'avait retrouvé ? des dizaines de questions qui te traversaient l'esprit alors que tu restais plantée là. comme une proie devant un fauve, sachant déjà que la fin était proche. tu laisses échapper un soupir nerveux, détournant les yeux, priant pour que ce ne soit qu'un mauvais rêve. tes mains commençaient déjà à trembler, les marques du passé presque effacées mais pourtant toujours présentes dans ton coeur, laissant juste une blessure profonde derrière elles.
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hyun soo & ha young
✻✻✻ tu lèves une main pour te protéger du soleil, naviguant dans les rues de séoul, ne cherchant rien de particulier. tu découvrais, ha young. séoul, c'était tellement différent de ton île. ici tout était plus grand. tu avais hâte de trouver de nouveaux repères ici. de nouveaux endroits à visiter, où venir quand tu avais besoin de prendre l'air, de te reposer. tu remets la lanière de ton sac en place, un sourire naissant sur tes lèvres en passant devant les vitrines des boutiques, des cafés. tu notais certains noms dans ta tête, que tu n'oublierais pas de donner à tae woong pour avoir son avis. il était ici depuis bien plus longtemps que toi alors c'était presque certain qu'il connaisse des tas de bonnes adresses. en attendant tu voulais découvrir par toi-même, faire ta présélection en quelque sorte. en tournant au coin d'une rue, tu finis par repérer une devanture un peu plus loin. curieuse, tu te rapproches suffisamment pour comprendre pourquoi ça avait attiré ton regard. une librairie. tu observes le bâtiment, levant les yeux pour voir les fenêtres des étages supérieurs. il semblait ancien, et étonnamment c'était ça qui avait attiré le plus ton attention, parce que tu aimais l'atmosphère qui s'en dégageait. remettant une mèche de cheveux derrière ton oreille, tu pousses la porte de la librairie. tout de suite tu es accueillie par l'odeur si particulière des ouvrages, entassés ici et là dans la pièce. tu sens déjà tes yeux pétiller en voyant tout ce qui s'offrait à toi. tu avais beau être une grande fan de tout ce qui était jeux vidéos, animes et mangas, parfois un bon livre était tout aussi bien pour toi. tu laisses tes doigts parcourir les livres qui te passaient sous la main, ta tête légèrement penchée comme pour lire plus facilement les titres. il y avait pas mal de livres étrangers, tu reconnaissais de l'anglais que tu pratiquais couramment grâce à tes nombreuses heures passées derrière tes écrans. tu finis par repérer un titre qui te plait, un livre de shakespeare. tu avais étudié quelques uns de ses livres en cours, mais ils étaient tous en coréen. tu attrapes l'ouvrage, feuilletant les pages avec curiosité, ça serait intéressant de le lire dans sa langue d'origine. plongée dans tes observations, tu ne sens pas qu'on s'approchait de toi, pas jusqu'à ce que l'ombre de la personne ne t'empêche de lire correctement. tu relèves les yeux, prête à envoyer balader celui ou celle qui venait te déranger mais les mots moururent sur tes lèvres. tu te figes complètement, incapable de faire le moindre mouvement, paralysée par un sentiment que tu aurais voulu oublier. c'était impossible. « hyun soo... » tu souffles, incrédule. tes yeux cherchant déjà une porte de sortie, tu sens l'inquiétude montée à grande vitesse. qu'est-ce qu'il faisait ici ? comment il t'avait retrouvé ? des dizaines de questions qui te traversaient l'esprit alors que tu restais plantée là. comme une proie devant un fauve, sachant déjà que la fin était proche. tu laisses échapper un soupir nerveux, détournant les yeux, priant pour que ce ne soit qu'un mauvais rêve. tes mains commençaient déjà à trembler, les marques du passé presque effacées mais pourtant toujours présentes dans ton coeur, laissant juste une blessure profonde derrière elles.© LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Dim 17 Sep - 16:24
✻✻✻ Tu aimerais tomber sur elle par hasard. Ce serait comme si le destin vous le destin vous réunissait, comme si tout est fait pour que vous vous retrouviez. Mais le sort, lui non plus, n’est pas de ton côté. Tu entames alors des recherches. Tu fouilles chacun des dossiers de l’ordinateur qu’elle a laissés, tu épluches tous les carnets et tous les papiers sur lesquels elle a griffonné. Mais elle devait se douter que cela serait ce que tu ferais car, malgré tous tes efforts, aucun des indices que tu as rassemblés ne te met sur sa piste. Tu enchaînes alors les appels aux amis en commun ; au détour de conversations forcées, entre deux silences gênés, tu tentes de leur soutirer des informations qui pourraient leur échapper. Ce n’est cependant pas assez. Après plusieurs semaines, tu décides de t’en remettre à ton instinct ; tu prends un aller simple pour Séoul. Au fond de toi, tu espères fausse route. Car si c’est bien pour la capitale que Ha Young s’est envolée, alors tu sais pertinemment qui elle est venue y retrouver. A cette seule idée, tu sens la jalousie t’étouffer. Mais l’envie de la retrouver finit par l’emporter. Tu te rends dans les bureaux de l’université où son meilleur ami Tae Woong est scolarisé. La secrétaire refuse initialement de te divulguer ses coordonnées ; quelques sourires enjôleurs suffisent à la faire obtempérer. Dès que tu obtiens l’adresse de ce gamin que tu as toujours envié, tu sens que la traque touche à sa fin. Tu te dis une dernière fois que tu as peut-être tort, mais lorsque tu vois Ha Young sortir du café que l’on t’a indiqué, c’est à peine si tu es surpris.
Tu as toujours su qu’elle te trahirait. C’est pour cela que tu te méfiais, c’est pour cela que tu as fait tout ce que tu as fait. Bien sûr, tu éprouves des regrets. Mais maintenant que tu as la preuve que tes craintes étaient justifiées, ils pèsent un peu moins sur ta conscience. T’as envie d’aller la confronter et de lui dire « Tu vois, j’avais raison. Tu vois, je suis pas le seul qui a merdé. » Mais ce jour-là, tu restes dans ta voiture. Car, après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid.Pendant plusieurs jours, tu ronges ton frein. Tu restes là, à l’observer au loin. Tu vois comme elle découvre la ville avec des yeux émerveillés, comme elle ignore tes appels et continue son chemin sans jamais se retourner. Elle agit comme si de rien n’était – comme si elle t’avait oublié. Chacun de ses pas légers remue le couteau dans la plaie. T’as mal, tellement mal. Ce qui te tue le plus, c’est son sourire – ce beau sourire qu’elle offre au premier venu, alors que toi, jusque-là, tu ne te souvenais plus que du regard triste et effrayé qu’elle avait quand elle te voyait. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle est si heureuse sans toi ?
La question point dans ton esprit et se met bientôt à hanter tes nuits. Il faut que tu obtiennes une réponse. C’est pourquoi tu te décides enfin à l’approcher. Elle est encore tellement dans son monde qu’elle ne s’aperçoit pas immédiatement ta présence. Tu te tiens pourtant tout contre elle. Ces derniers temps, elle te fait te sentir tellement invisible et insignifiant. Tu voudrais la saisir par les épaules et la forcer à faire attention à toi. Tu n’en as néanmoins pas le temps car la voilà qui lève enfin les yeux de son bouquin… Tu ne sais pas à quelle réaction tu t’attendais. A un semblant de joie, à un « tu m’as manqué », voire même à un baiser ? Dans tous les cas, tu n’as rien de tout cela. L’air serein qu’elle arbore depuis des jours disparaît soudain, tout son corps se tend. Tu n’as pourtant rien fait. Elle agit comme si tu étais un monstre alors que c’est elle qui t’a quitté et blessé. Cela te met hors de toi. Mais au lieu d’exploser, tu veux lui montrer qu’elle se trompe et que tu sais te maîtriser. Ainsi, comme si de rien n’était, tu esquisses un pas en avant et te hisses sur la pointe des pieds afin d’attraper un livre sur une étagère en hauteur. L’espace de quelques secondes, Ha Young se retrouve emprisonnée entre ton corps et les rayonnages. Vous êtes si proches que tout l’air que tu respires porte son parfum. Cela te fait un tel bien de le retrouver que tu pourrais presque tout de suite la pardonner. Cependant, alors que tu veux tendrement caresser sa joue, il te semble qu’elle tente d’esquiver. Les sourcils froncés, tu remplaces l’exemplaire de Roméo et Juliettequ’elle tient entre ses mains par une copie d’Othello, et les mots doux que tu allais lui glisser se font doucereux : « Je pense que ce sera une lecture plus adaptée à la situation. » Les librairies ont toujours un peu été votre lieu à vous. L’un de premiers rendez-vous a eu lieu dans l’une. Tu te souviens encore de l’histoire que, cette fois-là, Ha Young t’avait lu à haute voix. Au « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. », vous vous étiez embrassé. Comment étiez-vous passés du conte de fées aux tragédies shakespeariennes ? Tu t’en sais rien ; tout ce que tu veux, c’est revenir quelques pages en arrière. « Tu n’as pas grand-chose en commun avec une amante contrariée ; de ce que je sais, t’as épousé l’homme que tu aimais. » Tu cherches son regard dans l’espoir qu’elle confirme ce que tu viens d’affirmer. Mais ses yeux ne cessent de se détourner. Du bout des doigts, tu te saisis de son menton. Ce contact t’électrise ; il t’a tellement manqué. Tu en veux plus. De ton autre main, tu te saisis donc de la sienne. Celle-ci est si blanche, si nue. Comme pour l’habiller, tu y déposes un baiser et sors de ta poche l’anneau d’or qu’en partant, elle a laissé sur sa table de nuit. « Je crois que tu l'as oublié...»
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✻✻✻ Tu aimerais tomber sur elle par hasard. Ce serait comme si le destin vous le destin vous réunissait, comme si tout est fait pour que vous vous retrouviez. Mais le sort, lui non plus, n’est pas de ton côté. Tu entames alors des recherches. Tu fouilles chacun des dossiers de l’ordinateur qu’elle a laissés, tu épluches tous les carnets et tous les papiers sur lesquels elle a griffonné. Mais elle devait se douter que cela serait ce que tu ferais car, malgré tous tes efforts, aucun des indices que tu as rassemblés ne te met sur sa piste. Tu enchaînes alors les appels aux amis en commun ; au détour de conversations forcées, entre deux silences gênés, tu tentes de leur soutirer des informations qui pourraient leur échapper. Ce n’est cependant pas assez. Après plusieurs semaines, tu décides de t’en remettre à ton instinct ; tu prends un aller simple pour Séoul. Au fond de toi, tu espères fausse route. Car si c’est bien pour la capitale que Ha Young s’est envolée, alors tu sais pertinemment qui elle est venue y retrouver. A cette seule idée, tu sens la jalousie t’étouffer. Mais l’envie de la retrouver finit par l’emporter. Tu te rends dans les bureaux de l’université où son meilleur ami Tae Woong est scolarisé. La secrétaire refuse initialement de te divulguer ses coordonnées ; quelques sourires enjôleurs suffisent à la faire obtempérer. Dès que tu obtiens l’adresse de ce gamin que tu as toujours envié, tu sens que la traque touche à sa fin. Tu te dis une dernière fois que tu as peut-être tort, mais lorsque tu vois Ha Young sortir du café que l’on t’a indiqué, c’est à peine si tu es surpris.Tu as toujours su qu’elle te trahirait. C’est pour cela que tu te méfiais, c’est pour cela que tu as fait tout ce que tu as fait. Bien sûr, tu éprouves des regrets. Mais maintenant que tu as la preuve que tes craintes étaient justifiées, ils pèsent un peu moins sur ta conscience. T’as envie d’aller la confronter et de lui dire « Tu vois, j’avais raison. Tu vois, je suis pas le seul qui a merdé. » Mais ce jour-là, tu restes dans ta voiture. Car, après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid.Pendant plusieurs jours, tu ronges ton frein. Tu restes là, à l’observer au loin. Tu vois comme elle découvre la ville avec des yeux émerveillés, comme elle ignore tes appels et continue son chemin sans jamais se retourner. Elle agit comme si de rien n’était – comme si elle t’avait oublié. Chacun de ses pas légers remue le couteau dans la plaie. T’as mal, tellement mal. Ce qui te tue le plus, c’est son sourire – ce beau sourire qu’elle offre au premier venu, alors que toi, jusque-là, tu ne te souvenais plus que du regard triste et effrayé qu’elle avait quand elle te voyait. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle est si heureuse sans toi ?
La question point dans ton esprit et se met bientôt à hanter tes nuits. Il faut que tu obtiennes une réponse. C’est pourquoi tu te décides enfin à l’approcher. Elle est encore tellement dans son monde qu’elle ne s’aperçoit pas immédiatement ta présence. Tu te tiens pourtant tout contre elle. Ces derniers temps, elle te fait te sentir tellement invisible et insignifiant. Tu voudrais la saisir par les épaules et la forcer à faire attention à toi. Tu n’en as néanmoins pas le temps car la voilà qui lève enfin les yeux de son bouquin… Tu ne sais pas à quelle réaction tu t’attendais. A un semblant de joie, à un « tu m’as manqué », voire même à un baiser ? Dans tous les cas, tu n’as rien de tout cela. L’air serein qu’elle arbore depuis des jours disparaît soudain, tout son corps se tend. Tu n’as pourtant rien fait. Elle agit comme si tu étais un monstre alors que c’est elle qui t’a quitté et blessé. Cela te met hors de toi. Mais au lieu d’exploser, tu veux lui montrer qu’elle se trompe et que tu sais te maîtriser. Ainsi, comme si de rien n’était, tu esquisses un pas en avant et te hisses sur la pointe des pieds afin d’attraper un livre sur une étagère en hauteur. L’espace de quelques secondes, Ha Young se retrouve emprisonnée entre ton corps et les rayonnages. Vous êtes si proches que tout l’air que tu respires porte son parfum. Cela te fait un tel bien de le retrouver que tu pourrais presque tout de suite la pardonner. Cependant, alors que tu veux tendrement caresser sa joue, il te semble qu’elle tente d’esquiver. Les sourcils froncés, tu remplaces l’exemplaire de Roméo et Juliettequ’elle tient entre ses mains par une copie d’Othello, et les mots doux que tu allais lui glisser se font doucereux : « Je pense que ce sera une lecture plus adaptée à la situation. » Les librairies ont toujours un peu été votre lieu à vous. L’un de premiers rendez-vous a eu lieu dans l’une. Tu te souviens encore de l’histoire que, cette fois-là, Ha Young t’avait lu à haute voix. Au « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. », vous vous étiez embrassé. Comment étiez-vous passés du conte de fées aux tragédies shakespeariennes ? Tu t’en sais rien ; tout ce que tu veux, c’est revenir quelques pages en arrière. « Tu n’as pas grand-chose en commun avec une amante contrariée ; de ce que je sais, t’as épousé l’homme que tu aimais. » Tu cherches son regard dans l’espoir qu’elle confirme ce que tu viens d’affirmer. Mais ses yeux ne cessent de se détourner. Du bout des doigts, tu te saisis de son menton. Ce contact t’électrise ; il t’a tellement manqué. Tu en veux plus. De ton autre main, tu te saisis donc de la sienne. Celle-ci est si blanche, si nue. Comme pour l’habiller, tu y déposes un baiser et sors de ta poche l’anneau d’or qu’en partant, elle a laissé sur sa table de nuit. « Je crois que tu l'as oublié...»
© LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Dim 17 Sep - 18:59
✻✻✻ depuis ton arrivée à séoul, tu retrouvais ta passion, ta bonne humeur. tu n'avais plus ce sentiment pesant sur les épaules, l'obligation de tout faire correctement, l'impression de te sentir vide. tu retrouvais ce qui te rendait vivante, te concentrant à nouveau sur ce que tu aimais. le dessin, tu ne comptais pas tous ceux que tu avais réalisé depuis ton premier jour ici, l'inspiration revenant comme un oiseau lors du printemps. la vie dans les rues, leurs lumières, tout ça faisait que tu t'y sentais bien. il n'y avait plus cette peur, parce que tu avais l'impression que plus rien ne pouvait t'arriver. tu avais retrouvé tae woong, et seul ça comptait plus que le reste. en le revoyant, tu te rendais compte à quel point il t'avait manqué. tout était tellement différent, il n'y avait plus des centaines de kilomètres entre vous, ni des écrans. tu souris doucement en songeant à lui, ton coeur ratant un battement. tu l'avais enfin à tes côtés, juste le savoir te faisait te sentir en sécurité. ta balade dans séoul qui te conduit jusqu'à une petite librairie de la partie nord de la ville, tu admires le bâtiment pendant un instant avant d'en pousser la porte. tes pas qui te mènent vers une section de livres étrangers, ton regard curieux qui cherche un ouvrage à acheter. tu laisses tes pensées aller et venir, tu ne réfléchissais pas, laissant ton coeur décider. pendant trop longtemps tu avais fait tout ce qu'une autre personne voulait, décidait pour toi, maintenant tu ne souhaitais plus te prendre la tête. tes doigts qui s'arrêtent finalement sur un texte de shakespeare, tu traces la couverture doucement, appréciant la sensation. il y avait quelque chose dans les livres anciens qui t'avait toujours attiré. les pages que tu tournes, tes yeux parcourant les lignes, t'imprégnant de l'ambiance, de son histoire. un amour tragique qui sonne familier, même si vos expériences étaient bien différentes. tu n'étais pas morte à la fin du récit, même si ton coeur n'était plus d'un amas de bouts brisés par une douleur sourde. un amour aussi fort que le leur, tu y aspirais, tu l'avais eu et tu l'avais perdu. par des circonstances stupides, des jalousies qui se sont misent entre vous, des doutes qui se sont insinués sans jamais disparaître. un mouvement qui attire ton attention, les yeux que tu poses sur le nouveau venu, l'impression de sombrer une fois de plus. tu sens tes muscles se figer, ton coeur bondissant dans ta poitrine. le sentiment d'une douche froide, te ramenant à la réalité, à ces dernières années. comme si tu ne pouvais y échapper. tu ne bouges plus, figée sur place alors que hyun soo se rapproche de toi. à peine quelques centimètres vous séparant, ton regard ne quittant pas le moindre fait de ses gestes. vous étiez si proches que tu pouvais voir tous les détails de son visage, que tu avais tant aimé. ses yeux qui t'attiraient par un sentiment si particulier, une émotion que lui seul pouvait te laisser entrevoir. il tend le bras pour attraper un livre derrière toi, tes yeux qui s'écarquillent quand il remplace le livre que tu tiens entre tes mains. tu prends une profonde inspiration, baissant les yeux vers l'ouvrage. othello. pendant un instant tu es perdue, ha young, tu ne comprends pas pourquoi il a choisi ce livre précisément. hyun soo murmure quelques mots, son ton ne faisant qu'accroître ce sentiment de confusion. il t'avait prise par surprise, tu te serais attendue à ce qu'il hurle, qu'il te lance des reproches, comme avant. tu n'étais plus habituée à ce hyun soo. le doux, celui que tu aimais. tu ne savais pas à quoi t'attendre, et ça rendait les choses plus difficiles à analyser. tes pensées qui se mélangent, alors que sa phrase commence à prendre du sens. tu connais l'histoire, tu sais quoi ça parle, tu le sais bien trop. « et de ce dont je me souviens, ça ne s'est pas bien terminé pour elle. » tu ne peux te retenir de lâcher, la voix tremblante. hyun soo cherche ton regard, mais tu l'évites, tu ne veux pas te retrouver à nouveau emprisonnée dans le sien, parce que tu savais que tu ne pourrais pas résister. c'était un risque que tu refusais de prendre. ses doigts qui viennent effleurer ton menton, tu sens les frissons parcourir ton corps à son contact. ton visage qu'il tourne vers les siens, tu le laisses faire alors qu'il attrape de sa main libre la tienne. un baiser qu'il dépose sur elle, tu cesses de respirer, le regardant sortir un anneau que tu reconnaîtrais entre milles. ses mots qui enfoncent une épine dans ton coeur, une larme qui coule le long de ta joue. « je... » tu balbuties, te mordant la lèvre. « je peux pas hyun soo, je suis désolée. »
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✻✻✻ depuis ton arrivée à séoul, tu retrouvais ta passion, ta bonne humeur. tu n'avais plus ce sentiment pesant sur les épaules, l'obligation de tout faire correctement, l'impression de te sentir vide. tu retrouvais ce qui te rendait vivante, te concentrant à nouveau sur ce que tu aimais. le dessin, tu ne comptais pas tous ceux que tu avais réalisé depuis ton premier jour ici, l'inspiration revenant comme un oiseau lors du printemps. la vie dans les rues, leurs lumières, tout ça faisait que tu t'y sentais bien. il n'y avait plus cette peur, parce que tu avais l'impression que plus rien ne pouvait t'arriver. tu avais retrouvé tae woong, et seul ça comptait plus que le reste. en le revoyant, tu te rendais compte à quel point il t'avait manqué. tout était tellement différent, il n'y avait plus des centaines de kilomètres entre vous, ni des écrans. tu souris doucement en songeant à lui, ton coeur ratant un battement. tu l'avais enfin à tes côtés, juste le savoir te faisait te sentir en sécurité. ta balade dans séoul qui te conduit jusqu'à une petite librairie de la partie nord de la ville, tu admires le bâtiment pendant un instant avant d'en pousser la porte. tes pas qui te mènent vers une section de livres étrangers, ton regard curieux qui cherche un ouvrage à acheter. tu laisses tes pensées aller et venir, tu ne réfléchissais pas, laissant ton coeur décider. pendant trop longtemps tu avais fait tout ce qu'une autre personne voulait, décidait pour toi, maintenant tu ne souhaitais plus te prendre la tête. tes doigts qui s'arrêtent finalement sur un texte de shakespeare, tu traces la couverture doucement, appréciant la sensation. il y avait quelque chose dans les livres anciens qui t'avait toujours attiré. les pages que tu tournes, tes yeux parcourant les lignes, t'imprégnant de l'ambiance, de son histoire. un amour tragique qui sonne familier, même si vos expériences étaient bien différentes. tu n'étais pas morte à la fin du récit, même si ton coeur n'était plus d'un amas de bouts brisés par une douleur sourde. un amour aussi fort que le leur, tu y aspirais, tu l'avais eu et tu l'avais perdu. par des circonstances stupides, des jalousies qui se sont misent entre vous, des doutes qui se sont insinués sans jamais disparaître. un mouvement qui attire ton attention, les yeux que tu poses sur le nouveau venu, l'impression de sombrer une fois de plus. tu sens tes muscles se figer, ton coeur bondissant dans ta poitrine. le sentiment d'une douche froide, te ramenant à la réalité, à ces dernières années. comme si tu ne pouvais y échapper. tu ne bouges plus, figée sur place alors que hyun soo se rapproche de toi. à peine quelques centimètres vous séparant, ton regard ne quittant pas le moindre fait de ses gestes. vous étiez si proches que tu pouvais voir tous les détails de son visage, que tu avais tant aimé. ses yeux qui t'attiraient par un sentiment si particulier, une émotion que lui seul pouvait te laisser entrevoir. il tend le bras pour attraper un livre derrière toi, tes yeux qui s'écarquillent quand il remplace le livre que tu tiens entre tes mains. tu prends une profonde inspiration, baissant les yeux vers l'ouvrage. othello. pendant un instant tu es perdue, ha young, tu ne comprends pas pourquoi il a choisi ce livre précisément. hyun soo murmure quelques mots, son ton ne faisant qu'accroître ce sentiment de confusion. il t'avait prise par surprise, tu te serais attendue à ce qu'il hurle, qu'il te lance des reproches, comme avant. tu n'étais plus habituée à ce hyun soo. le doux, celui que tu aimais. tu ne savais pas à quoi t'attendre, et ça rendait les choses plus difficiles à analyser. tes pensées qui se mélangent, alors que sa phrase commence à prendre du sens. tu connais l'histoire, tu sais quoi ça parle, tu le sais bien trop. « et de ce dont je me souviens, ça ne s'est pas bien terminé pour elle. » tu ne peux te retenir de lâcher, la voix tremblante. hyun soo cherche ton regard, mais tu l'évites, tu ne veux pas te retrouver à nouveau emprisonnée dans le sien, parce que tu savais que tu ne pourrais pas résister. c'était un risque que tu refusais de prendre. ses doigts qui viennent effleurer ton menton, tu sens les frissons parcourir ton corps à son contact. ton visage qu'il tourne vers les siens, tu le laisses faire alors qu'il attrape de sa main libre la tienne. un baiser qu'il dépose sur elle, tu cesses de respirer, le regardant sortir un anneau que tu reconnaîtrais entre milles. ses mots qui enfoncent une épine dans ton coeur, une larme qui coule le long de ta joue. « je... » tu balbuties, te mordant la lèvre. « je peux pas hyun soo, je suis désolée. »© LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Lun 18 Sep - 8:03
✻✻✻ Tu regardes les larmes de Ha Young couler. Elles brillent. On dirait des échardes de verre. C’est presque comme si tu les sentais lacérer ton cœur. Du revers de les, tu en essuies quelques-unes. Mais il en naît des nouvelles. Est-ce toi qui lui causes tant de peine ? Tu as pourtant toujours essayé de la combler. Ne voit-elle donc pas tous les efforts que tu as faits ? « Qu’est-ce qui est si difficile ? Tu n’as rien à faire. Après tout, c’est à ton mari de te passer la bague au doigt. » Joignant le geste à la parole, tu fais glisser l'anneau le long de son annulaire. Cela te rappelle le jour de votre mariage. Vous n’étiez alors que des gamins. Vous n’aviez rien, c’était à peine si vous pouviez payer le loyer du minuscule appartement dans lequel vous aviez emménagé. Depuis ce temps, vous avez parcouru bien du chemin. Tu es désormais un homme installé ; grâce au travail de toutes ces années, tu as pu t’offrir une maison, ouvrir ton propre restaurant. Tout cela, c’est pour vous que tu l’as fait. Pour elle. Mais ce ne doit pas être assez. Avec Ha Young, tu as l’impression que ce n’est jamais assez. Quoi que tu fasses, elle ne cesse de t’échapper. Cependant, tu n’es pas du genre à abandonner. « Il suffit de suivre la pièce que tu lisais. Tandis que les lèvres de la sainte restent immobiles, le pèlerin vient recueillir le fruit de ses prières : un baiser. » Les vers que tu cites ne sont qu’un prétexte, une manière de détourner son attention tandis que tu penches pour arracher cette preuve d’amour qu’elle tarde à te donner. Tes lèvres touchent les siennes. Tu ne retrouves plus le goût fruité d’autrefois. Depuis maintenant plusieurs, tu ne recueilles plus que le sel de ses pleurs. Tu t’y es habitué. Ce jour-là, il te paraît même un peu plus doux que de coutume. Même lui, il t’avait manqué : « Ha Young-ah… » Ton front pressé contre le sien, tu murmures son prénom. Ta voix est tendre, mais ta poigne se fait de plus en plus ferme. Tes mains se sont emparées de sa taille, tes doigts s’enfoncent dans ses flancs. Tu ne veux pas la laisser t’échapper. Il faut qu’elle reste afin de comprendre qu’elle n’aurait pas dû te quitter, afin de prendre là mesure de tout ce à quoi elle a failli renoncer. « Je suis venu pour toi. T’es partie sans me laisser me faire pardonner. Mais je te promets que je vais tout arranger. » Ce sont des mots que tu as déjà maintes fois prononcés. Tu te dis encore que, là, c’est différent. Vous êtes dans une nouvelle ville, à l’aube d’une nouvelle vie. « Ha Young. S’il te plaît… » Tu ne l’a jamais implorée. Mais tu veux lui faire comprendre que tu vas changer, lui donner l’impression que tu as même déjà changé. Tout est bon pour la garder à tes côtés.
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✻✻✻ Tu regardes les larmes de Ha Young couler. Elles brillent. On dirait des échardes de verre. C’est presque comme si tu les sentais lacérer ton cœur. Du revers de les, tu en essuies quelques-unes. Mais il en naît des nouvelles. Est-ce toi qui lui causes tant de peine ? Tu as pourtant toujours essayé de la combler. Ne voit-elle donc pas tous les efforts que tu as faits ? « Qu’est-ce qui est si difficile ? Tu n’as rien à faire. Après tout, c’est à ton mari de te passer la bague au doigt. » Joignant le geste à la parole, tu fais glisser l'anneau le long de son annulaire. Cela te rappelle le jour de votre mariage. Vous n’étiez alors que des gamins. Vous n’aviez rien, c’était à peine si vous pouviez payer le loyer du minuscule appartement dans lequel vous aviez emménagé. Depuis ce temps, vous avez parcouru bien du chemin. Tu es désormais un homme installé ; grâce au travail de toutes ces années, tu as pu t’offrir une maison, ouvrir ton propre restaurant. Tout cela, c’est pour vous que tu l’as fait. Pour elle. Mais ce ne doit pas être assez. Avec Ha Young, tu as l’impression que ce n’est jamais assez. Quoi que tu fasses, elle ne cesse de t’échapper. Cependant, tu n’es pas du genre à abandonner. « Il suffit de suivre la pièce que tu lisais. Tandis que les lèvres de la sainte restent immobiles, le pèlerin vient recueillir le fruit de ses prières : un baiser. » Les vers que tu cites ne sont qu’un prétexte, une manière de détourner son attention tandis que tu penches pour arracher cette preuve d’amour qu’elle tarde à te donner. Tes lèvres touchent les siennes. Tu ne retrouves plus le goût fruité d’autrefois. Depuis maintenant plusieurs, tu ne recueilles plus que le sel de ses pleurs. Tu t’y es habitué. Ce jour-là, il te paraît même un peu plus doux que de coutume. Même lui, il t’avait manqué : « Ha Young-ah… » Ton front pressé contre le sien, tu murmures son prénom. Ta voix est tendre, mais ta poigne se fait de plus en plus ferme. Tes mains se sont emparées de sa taille, tes doigts s’enfoncent dans ses flancs. Tu ne veux pas la laisser t’échapper. Il faut qu’elle reste afin de comprendre qu’elle n’aurait pas dû te quitter, afin de prendre là mesure de tout ce à quoi elle a failli renoncer. « Je suis venu pour toi. T’es partie sans me laisser me faire pardonner. Mais je te promets que je vais tout arranger. » Ce sont des mots que tu as déjà maintes fois prononcés. Tu te dis encore que, là, c’est différent. Vous êtes dans une nouvelle ville, à l’aube d’une nouvelle vie. « Ha Young. S’il te plaît… » Tu ne l’a jamais implorée. Mais tu veux lui faire comprendre que tu vas changer, lui donner l’impression que tu as même déjà changé. Tout est bon pour la garder à tes côtés.© LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Mar 19 Sep - 19:28
✻✻✻ tu retiens un mouvement de recul quand hyun soo lève ses mains vers toi, la peur te paralysant. c'était comme si tu étais de nouveau à jeju, vivant dans ces angoisses qu'il fasse quelque chose. et même si là il paraissait calm à l'extérieur, tu pouvais la voir, cette tornade derrière ses pupilles. il t'en voulait, tout comme toi tu lui en voulais pour tout ce que tu avais vécu par sa faute. il s'était laissé dominé par la pression, l'envie de faire mieux que sa famille et les médisances des uns et des autres. parce que vous étiez trop jeunes, vous ne saviez pas, et que la fidélité c'était impossible quand le mari travaillait autant. l'amertume remonte à la surface quand tu songes aux doutes de hyun soo, à ses insinuations quand il t'en avait parlé. c'était ce soir-là qu'il t'avait battue pour la première fois, à cause de rumeurs infondées. tu le regardes sortir ton alliance sans bouger, laissant juste les larmes coulées sur ta joue. ses mots te font lâcher un soupir amer, il ne comprenait pas. non, il ne voulait pas comprendre, parce que ça lui semblait si impossible que tu veuilles partir. pourtant tu ne réagis pas quand il fait glisser l'anneau sur ton doigt, tes yeux qui se pose sur le métal brillant, une nostalgie soudaine t'envahissant. tu repensais aux moments heureux que vous aviez eu, à ces espoirs, ces rêves. ça semblait si loin à présent. ton coeur était bien trop meurtri par des coups à répétitions, des nuits passées à sécher tes larmes, à soigner tes blessures. tu serres les dents, pinçant les lèvres pour ne former qu'une fine ligne. tu avais envie de hurler, d'exploser. trop de mauvais souvenirs qui menaçaient d'éclater alors que hyun soo continuait toujours son numéro. tu aurais aimé le penser sincère, que tout irais mieux. mais depuis ta conversation avec tae woong, tu te rendais compte que ce qu'il se passait maintenant, c'était inévitable. tu aurais dû y mettre fin il y a des mois, des années. « tu ne comprends pas. » tu murmures, suffisamment fort pour qu'il t'entende mais pas assez pour attirer l'attention des autres clients. tu replantes ton regard « je ne veux pas. » tu pèses chacun de tes mots, pour la première fois lui tenant tête, refusant de céder. le sujet qui revient sur la pièce, hyun soo citant des vers qui autrefois t'auraient fait chavirer, ton coeur gonflant dans ta poitrine face à une telle déclaration. et quand il se penche vers toi, posant ses lèvres sur les lèvres, tu te figes. tes yeux papillonnent, se fermant par réflexe plus que par envie. il y a encore quelques mois, ses caresses et ses baisers auraient suffi à te calmer. ton prénom qu'il prononce, doucement, presque fragilement. tu sens une nouvelle vague d'émotion te heurter, alors que son emprise se fait plus forte. ça t'arrache une grimace silencieuse, ton pouls s'emballant. « h-hyun soo... » tu gémis, l'inquiétude perçant dans ta voix, tu baisses ton visage, sentant de nouvelles larmes couler. « arrêtes tu me fais mal. » tu jettes un coup d'oeil, espérant attirer l'attention mais non, vous étiez comme cachés dans un monde parallèle, comme si personne ne pouvait venir à ton secours. une nouvelle promesse, une nouvelle fois tu entends les mots qu'il t'a si souvent dit, sans les tenir. la lame qui s'enfonce un peu plus, t'arrachant un sanglot. « non... » tu sanglotes. « je veux pas te croire, pas après tout ça. » tu t'éloignes de lui autant que tu peux dans le petit espace qu'il te laisse. tes mains qui viennent dégager ses bras dans un mouvement brutal, tu y mets tout ta force pour le faire reculer, laissant des années de colère, de peine sortir. « tu m'as promis ça des centaines de fois, encore et encore. des promesses aussi vite oubliées dès que tu avais besoin de te défouler ! » tu siffles, percutant son regard. « si tu savais combien de fois j'ai voulu que tu m'achèves, au moins je n'aurais plus souffert par ta faute. »
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hyun soo & ha young
✻✻✻ tu retiens un mouvement de recul quand hyun soo lève ses mains vers toi, la peur te paralysant. c'était comme si tu étais de nouveau à jeju, vivant dans ces angoisses qu'il fasse quelque chose. et même si là il paraissait calm à l'extérieur, tu pouvais la voir, cette tornade derrière ses pupilles. il t'en voulait, tout comme toi tu lui en voulais pour tout ce que tu avais vécu par sa faute. il s'était laissé dominé par la pression, l'envie de faire mieux que sa famille et les médisances des uns et des autres. parce que vous étiez trop jeunes, vous ne saviez pas, et que la fidélité c'était impossible quand le mari travaillait autant. l'amertume remonte à la surface quand tu songes aux doutes de hyun soo, à ses insinuations quand il t'en avait parlé. c'était ce soir-là qu'il t'avait battue pour la première fois, à cause de rumeurs infondées. tu le regardes sortir ton alliance sans bouger, laissant juste les larmes coulées sur ta joue. ses mots te font lâcher un soupir amer, il ne comprenait pas. non, il ne voulait pas comprendre, parce que ça lui semblait si impossible que tu veuilles partir. pourtant tu ne réagis pas quand il fait glisser l'anneau sur ton doigt, tes yeux qui se pose sur le métal brillant, une nostalgie soudaine t'envahissant. tu repensais aux moments heureux que vous aviez eu, à ces espoirs, ces rêves. ça semblait si loin à présent. ton coeur était bien trop meurtri par des coups à répétitions, des nuits passées à sécher tes larmes, à soigner tes blessures. tu serres les dents, pinçant les lèvres pour ne former qu'une fine ligne. tu avais envie de hurler, d'exploser. trop de mauvais souvenirs qui menaçaient d'éclater alors que hyun soo continuait toujours son numéro. tu aurais aimé le penser sincère, que tout irais mieux. mais depuis ta conversation avec tae woong, tu te rendais compte que ce qu'il se passait maintenant, c'était inévitable. tu aurais dû y mettre fin il y a des mois, des années. « tu ne comprends pas. » tu murmures, suffisamment fort pour qu'il t'entende mais pas assez pour attirer l'attention des autres clients. tu replantes ton regard « je ne veux pas. » tu pèses chacun de tes mots, pour la première fois lui tenant tête, refusant de céder. le sujet qui revient sur la pièce, hyun soo citant des vers qui autrefois t'auraient fait chavirer, ton coeur gonflant dans ta poitrine face à une telle déclaration. et quand il se penche vers toi, posant ses lèvres sur les lèvres, tu te figes. tes yeux papillonnent, se fermant par réflexe plus que par envie. il y a encore quelques mois, ses caresses et ses baisers auraient suffi à te calmer. ton prénom qu'il prononce, doucement, presque fragilement. tu sens une nouvelle vague d'émotion te heurter, alors que son emprise se fait plus forte. ça t'arrache une grimace silencieuse, ton pouls s'emballant. « h-hyun soo... » tu gémis, l'inquiétude perçant dans ta voix, tu baisses ton visage, sentant de nouvelles larmes couler. « arrêtes tu me fais mal. » tu jettes un coup d'oeil, espérant attirer l'attention mais non, vous étiez comme cachés dans un monde parallèle, comme si personne ne pouvait venir à ton secours. une nouvelle promesse, une nouvelle fois tu entends les mots qu'il t'a si souvent dit, sans les tenir. la lame qui s'enfonce un peu plus, t'arrachant un sanglot. « non... » tu sanglotes. « je veux pas te croire, pas après tout ça. » tu t'éloignes de lui autant que tu peux dans le petit espace qu'il te laisse. tes mains qui viennent dégager ses bras dans un mouvement brutal, tu y mets tout ta force pour le faire reculer, laissant des années de colère, de peine sortir. « tu m'as promis ça des centaines de fois, encore et encore. des promesses aussi vite oubliées dès que tu avais besoin de te défouler ! » tu siffles, percutant son regard. « si tu savais combien de fois j'ai voulu que tu m'achèves, au moins je n'aurais plus souffert par ta faute. »© LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Mer 27 Sep - 16:36
✻✻✻ « Non… ? » Trois lettres, un mot. Et ton cœur qui vole en mille éclats. Véritable bombe à retardement, ta rage ne demandait qu’à exploser. Les refus répétés que t’oppose Ha Young finissent par mettre le feu aux poudres. Ton poing se serre et vient s’écraser contre le bois de la bibliothèque à laquelle la jeune femme est adossée. Quelques livres tombent ; le fracas attire sur vous l’attention de quelques passants. Mais tu t’en fous. Qu’ils regardent, qu’ils jugent. Tu n’es pas le seul coupable dans cette affaire. « Tu pouvais dire « non » il y a cinq ans. Mais ce n’est pas ce que tu as fais. Au lieu de cela, tu as juré de m’aimer. Dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie. Pour le pire et le meilleur. » Tu te souviens. Tu te souviens de sa robe blanche et de son sourire radieux, de la couronne de pivoines qu’elle portait dans ses cheveux et de ses joues qui rosissaient. Ç’a été le plus beau de ta vie. Il s’agissait d’un nouveau chapitre qui s’ouvrait, et vous n’étiez qu’une page blanche sur laquelle une jolie histoire devait s’écrire. À un moment, le stylo a ripé. Vous vous êtes dit des choses qu’il faudrait raturer. Et maintenant, Ha Young veut tout arracher et tout jeter. Tandis que tu luttes pour vous deux, elle ne songe qu’à abandonner. Les cinq années qui viennent de s’écouler ne signifient-elles donc rien pour elle ? Tout n’est pas aussi noir qu’elle le dépeint. Elle n’évoque pas vos promenades le long de la plage, ni les dimanches après-midi passés à lire dans le canapé. Les rires que vous avez partagés, les baisers que vous avez échangés… même si cela n’efface pas les moments difficiles, cela devrait tout de même compter. « D’accord, on a sans doute connu le pire. Cela ne veut pas dire que l’on ne pourra pas retrouver le meilleur. » Tu ne prétends pas que votre mariage est parfait. Les cris de votre dernière dispute résonnent encore à tes oreilles. Ils t’assourdissent et t’étourdissent. Mais tu ne sais même plus ce qui a tout déclenché. Tu n’es pas certain d’avoir envie de le savoir. Cet homme en colère, ce n’est pas vraiment toi. Tu ne voulais pas. Tu as commis une erreur et tu souhaiterais la réparer. Mais Ha Young, si prompte à oublier le reste de votre histoire, refuse de passer l’éponge. Cette mémoire sélective te met hors de toi. On dirait que tout prétexte est bon à prendre pour ne plus t’aimer. « Pourquoi avoir prononcé des vœux que tu n’allais pas honorer ? Tu me reproches les promesses que je n’ai pas tenues. Mais sois honnête. Qui, de nous deux, s’est dédit en premier ? » Tu refuses de porter l’entière responsabilité de ce qui n’a pas marché. Dans cette relation, vous étiez deux. Mais tu as souvent eu l’impression d’être le seul à t’impliquer. Tu as beaucoup sacrifié pour fonder le foyer parfait. Peu importe le travail que cela signifiait, tu voulais pouvoir réaliser tous les les rêves que vous aviez. Mais à chaque pas en avant que vous esquissiez, Ha Young semblait hésiter. Elle te répondait d’un air distrait, perdue dans son monde à elle. Ce manque d’intérêt, tu as essayé de le compenser en t’investissant encore davantage dans l’avenir qui vous attendait, en formulant toujours plus de projets. Puis tu as compris que ce vide auquel tu te heurtais, tu n’arriverais jamais à le combler. « Je sais pourquoi tu es venue ici : tu voulais le retrouver. Lui. Encore et toujours, lui. » Tu ne dis pas son nom. A quoi bon ? Il a toujours plané au dessus de vos conversations, tel un fantôme que l’on n’avait pas invoqué et qu’il était impossible de chasser. Autant Ha Young n’éprouve aucun mal à tirer trait sur les moments heureux que vous aviez partagés, autant, lui, elle n’a jamais réussi à l’oublier. Tu as beau eu être celui qui était présent à ses côtés, ç’a a toujours été à l’absent qu’elle songeait. « Tu vois ? Tu n’as pas le droit de m’en vouloir. C’est toi qui m’as trahi. »
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✻✻✻ « Non… ? » Trois lettres, un mot. Et ton cœur qui vole en mille éclats. Véritable bombe à retardement, ta rage ne demandait qu’à exploser. Les refus répétés que t’oppose Ha Young finissent par mettre le feu aux poudres. Ton poing se serre et vient s’écraser contre le bois de la bibliothèque à laquelle la jeune femme est adossée. Quelques livres tombent ; le fracas attire sur vous l’attention de quelques passants. Mais tu t’en fous. Qu’ils regardent, qu’ils jugent. Tu n’es pas le seul coupable dans cette affaire. « Tu pouvais dire « non » il y a cinq ans. Mais ce n’est pas ce que tu as fais. Au lieu de cela, tu as juré de m’aimer. Dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie. Pour le pire et le meilleur. » Tu te souviens. Tu te souviens de sa robe blanche et de son sourire radieux, de la couronne de pivoines qu’elle portait dans ses cheveux et de ses joues qui rosissaient. Ç’a été le plus beau de ta vie. Il s’agissait d’un nouveau chapitre qui s’ouvrait, et vous n’étiez qu’une page blanche sur laquelle une jolie histoire devait s’écrire. À un moment, le stylo a ripé. Vous vous êtes dit des choses qu’il faudrait raturer. Et maintenant, Ha Young veut tout arracher et tout jeter. Tandis que tu luttes pour vous deux, elle ne songe qu’à abandonner. Les cinq années qui viennent de s’écouler ne signifient-elles donc rien pour elle ? Tout n’est pas aussi noir qu’elle le dépeint. Elle n’évoque pas vos promenades le long de la plage, ni les dimanches après-midi passés à lire dans le canapé. Les rires que vous avez partagés, les baisers que vous avez échangés… même si cela n’efface pas les moments difficiles, cela devrait tout de même compter. « D’accord, on a sans doute connu le pire. Cela ne veut pas dire que l’on ne pourra pas retrouver le meilleur. » Tu ne prétends pas que votre mariage est parfait. Les cris de votre dernière dispute résonnent encore à tes oreilles. Ils t’assourdissent et t’étourdissent. Mais tu ne sais même plus ce qui a tout déclenché. Tu n’es pas certain d’avoir envie de le savoir. Cet homme en colère, ce n’est pas vraiment toi. Tu ne voulais pas. Tu as commis une erreur et tu souhaiterais la réparer. Mais Ha Young, si prompte à oublier le reste de votre histoire, refuse de passer l’éponge. Cette mémoire sélective te met hors de toi. On dirait que tout prétexte est bon à prendre pour ne plus t’aimer. « Pourquoi avoir prononcé des vœux que tu n’allais pas honorer ? Tu me reproches les promesses que je n’ai pas tenues. Mais sois honnête. Qui, de nous deux, s’est dédit en premier ? » Tu refuses de porter l’entière responsabilité de ce qui n’a pas marché. Dans cette relation, vous étiez deux. Mais tu as souvent eu l’impression d’être le seul à t’impliquer. Tu as beaucoup sacrifié pour fonder le foyer parfait. Peu importe le travail que cela signifiait, tu voulais pouvoir réaliser tous les les rêves que vous aviez. Mais à chaque pas en avant que vous esquissiez, Ha Young semblait hésiter. Elle te répondait d’un air distrait, perdue dans son monde à elle. Ce manque d’intérêt, tu as essayé de le compenser en t’investissant encore davantage dans l’avenir qui vous attendait, en formulant toujours plus de projets. Puis tu as compris que ce vide auquel tu te heurtais, tu n’arriverais jamais à le combler. « Je sais pourquoi tu es venue ici : tu voulais le retrouver. Lui. Encore et toujours, lui. » Tu ne dis pas son nom. A quoi bon ? Il a toujours plané au dessus de vos conversations, tel un fantôme que l’on n’avait pas invoqué et qu’il était impossible de chasser. Autant Ha Young n’éprouve aucun mal à tirer trait sur les moments heureux que vous aviez partagés, autant, lui, elle n’a jamais réussi à l’oublier. Tu as beau eu être celui qui était présent à ses côtés, ç’a a toujours été à l’absent qu’elle songeait. « Tu vois ? Tu n’as pas le droit de m’en vouloir. C’est toi qui m’as trahi. »© LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Mer 27 Sep - 20:52
✻✻✻ tu n'arrivais pas à y croire, qu'il ose venir ici, croyant qu'il pouvait débarquer comme s'il était toujours en terrain conquis. ces derniers mois tu avais beaucoup réfléchi, tu avais tout remis à zéro lors de ces rares moments où il te laissait toute seule, plongée dans tes pensées, dans les tourments qui t'habitaient, menaçant de t'entraîner avec eux. tu ne pouvais plus vivre de cette façon, et puis maintenant, si tes doutes se confirmaient, si tu attendais vraiment un bébé, tu ne voulais pas de cette vie pour lui. ton emportement semble enfin avoir raison de la façade que hyun soo affichait, de ce calme feint pour laisser entrevoir la colère derrière ses pupilles. tu fermes les yeux, laissant échapper une exclamation craintive quand son poing s'abat contre le bois derrière toi, tu te recroquevilles autant que tu le peux, même si hyun soo te tenait encore plaqué contre le meuble. ses mots te transpercent le coeur encore une fois, comme si le couteau qu'il y avait déjà planté n'était pas assez. tu sens de nouvelles larmes coulées. il ne veut pas comprendre, il ne pense qu'à lui dans cette histoire, il ne veut pas voir que toi, ça te fait souffrir. tu ne disais pas que lui non plus ne souffrait pas, mais il ne pouvait pas te retenir alors que la seule chose qui vous attendait c'était la fin. « parce que pour toi, ça ce n'est rien ? hyun soo, je t'aime tu sais, je t'ai tellement aimé mais... » tu laisses échapper un nouveau sanglot, essuyant les larmes avec le revers de ta main dans un geste sec. tu ne voulais pas lui montrer à quel point ça te touchait. tu n'avais jamais imaginé que les choses tourneraient ainsi. quand tu lui avais dit oui, tu rayonnais de bonheur, persuadée que c'était le bon, le prince charmant. tu garderais toujours ces moments de bonheur avec toi, mais tout avait volé en éclat depuis longtemps. « regarde nous ! ce n'est pas réel, ça ne l'est plus. » tu souffles alors qu'il s'adresse de nouveau à toi. tu retiens un rire blasé, ne laissant entrevoir que l'irritation dans ton regard. « le meilleur c'était quand tout allait bien, c'était avant que tu ne décides de me prendre pour ton sac de boxe. » tu siffles, la colère perçant dans ta voix autant que la souffrance accumulée ces deux dernières années. depuis le premier soir où il avait levé la main sur toi. « deux ans hyun soo. pendant deux ans j'ai dû mentir à mes parents, à tout le monde en prétendant que tout allait bien. tu peux peut-être vivre avec ça, mais je suis à bout. » tu ne prétendais pas ne pas avoir de tords dans le désastre qu'est devenu votre couple, mais tu n'étais certainement pas celle qui avait le plus de fautes à pardonner. ton regard se remplit à nouveau de larmes, laissant encore et encore des traces invisibles sur tes joues. tu t'en fichais que les gens autour de vous puisse vous voir, vous entendre. tu avais des comptes à régler avec lui, et tu voulais lui montrer qu'il n'avait plus ce pouvoir sur toi. « c'est toi hyun soo... tu étais censé m'aimer, me protéger... » tu murmures, traçant du bout des doigts sa joue, geste que tu avais fait tant de fois auparavant, mais jamais avec une telle tristesse dans le coeur. « comment tu peux appeler ça de l'amour ? » tu questionnes, faisant référence à ses coups, à ses mots blessants, à ses attitudes. c'était tout ça qui avait fini par détruire ce que tu ressentais pour lui, l'espoir que tu avais qu'il change, envolés, disparaissant un peu plus après chaque dispute. tu baisses les yeux, lâchant un long soupir, ça ne vous mènerait à rien. il n'avait pas voulu t'écouter à jeju, qu'est-ce qui te faisait croire que ça changerait ici ? tu voulais le retrouver. lui. encore et toujours, lui. tu fronces les sourcils, sachant très bien de qui il voulait parler. tu savais depuis longtemps que ça le travaillait, combien de fois il t'avais posé des questions sur tes relations avec tae woong, si il y avait ou avait eu quelque chose. tu avais beau le rassurer, ses doutes n'avaient jamais disparu. était-ce pour cela qu'il avait cru si facilement les bonnes femmes qui disaient que tu l'avais trompé ? ton coeur rate un battement, tes retrouvailles avec le jeune homme te venant en mémoire. à la joie que tu avais ressenti, cette sécurité, et ces émotions que lui seul pouvait te faire vivre. tu avais aimé hyun soo, mais ce n'était rien comparé au lien que tu avais avec tae woong. « laisse tae en dehors de ça, il n'a rien à voir dans cette histoire. » tu craches, sentant le rouge te monter aux joues. tu refusais de le laisser parler de lui de cette façon. tae woong n'aurait rien fait qui puisse te faire du mal, et à une époque ton couple était tout pour toi. jamais il n'aurait pris le risque de te blesser. « on ne parle pas de lui mais de toi hyun soo. ne lui reproche pas ce que tu as toi-même fait ! » tes mains tremblent mais plus pour les mêmes raisons, tu es furieuse. mais la goutte qui fait déborder le vase, c'est cette accusation. c'était comme une énième gifle. « il ne s'est rien passé avec tae woong. » au fond de toi, tu commençais à te dire que cela aurait peut-être été mieux. « ne me demande pas de choisir entre lui et toi, hyun soo. » tu reposes tes yeux sur lui. « tu serais vraiment déçu de ma réponse. »
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✻✻✻ tu n'arrivais pas à y croire, qu'il ose venir ici, croyant qu'il pouvait débarquer comme s'il était toujours en terrain conquis. ces derniers mois tu avais beaucoup réfléchi, tu avais tout remis à zéro lors de ces rares moments où il te laissait toute seule, plongée dans tes pensées, dans les tourments qui t'habitaient, menaçant de t'entraîner avec eux. tu ne pouvais plus vivre de cette façon, et puis maintenant, si tes doutes se confirmaient, si tu attendais vraiment un bébé, tu ne voulais pas de cette vie pour lui. ton emportement semble enfin avoir raison de la façade que hyun soo affichait, de ce calme feint pour laisser entrevoir la colère derrière ses pupilles. tu fermes les yeux, laissant échapper une exclamation craintive quand son poing s'abat contre le bois derrière toi, tu te recroquevilles autant que tu le peux, même si hyun soo te tenait encore plaqué contre le meuble. ses mots te transpercent le coeur encore une fois, comme si le couteau qu'il y avait déjà planté n'était pas assez. tu sens de nouvelles larmes coulées. il ne veut pas comprendre, il ne pense qu'à lui dans cette histoire, il ne veut pas voir que toi, ça te fait souffrir. tu ne disais pas que lui non plus ne souffrait pas, mais il ne pouvait pas te retenir alors que la seule chose qui vous attendait c'était la fin. « parce que pour toi, ça ce n'est rien ? hyun soo, je t'aime tu sais, je t'ai tellement aimé mais... » tu laisses échapper un nouveau sanglot, essuyant les larmes avec le revers de ta main dans un geste sec. tu ne voulais pas lui montrer à quel point ça te touchait. tu n'avais jamais imaginé que les choses tourneraient ainsi. quand tu lui avais dit oui, tu rayonnais de bonheur, persuadée que c'était le bon, le prince charmant. tu garderais toujours ces moments de bonheur avec toi, mais tout avait volé en éclat depuis longtemps. « regarde nous ! ce n'est pas réel, ça ne l'est plus. » tu souffles alors qu'il s'adresse de nouveau à toi. tu retiens un rire blasé, ne laissant entrevoir que l'irritation dans ton regard. « le meilleur c'était quand tout allait bien, c'était avant que tu ne décides de me prendre pour ton sac de boxe. » tu siffles, la colère perçant dans ta voix autant que la souffrance accumulée ces deux dernières années. depuis le premier soir où il avait levé la main sur toi. « deux ans hyun soo. pendant deux ans j'ai dû mentir à mes parents, à tout le monde en prétendant que tout allait bien. tu peux peut-être vivre avec ça, mais je suis à bout. » tu ne prétendais pas ne pas avoir de tords dans le désastre qu'est devenu votre couple, mais tu n'étais certainement pas celle qui avait le plus de fautes à pardonner. ton regard se remplit à nouveau de larmes, laissant encore et encore des traces invisibles sur tes joues. tu t'en fichais que les gens autour de vous puisse vous voir, vous entendre. tu avais des comptes à régler avec lui, et tu voulais lui montrer qu'il n'avait plus ce pouvoir sur toi. « c'est toi hyun soo... tu étais censé m'aimer, me protéger... » tu murmures, traçant du bout des doigts sa joue, geste que tu avais fait tant de fois auparavant, mais jamais avec une telle tristesse dans le coeur. « comment tu peux appeler ça de l'amour ? » tu questionnes, faisant référence à ses coups, à ses mots blessants, à ses attitudes. c'était tout ça qui avait fini par détruire ce que tu ressentais pour lui, l'espoir que tu avais qu'il change, envolés, disparaissant un peu plus après chaque dispute. tu baisses les yeux, lâchant un long soupir, ça ne vous mènerait à rien. il n'avait pas voulu t'écouter à jeju, qu'est-ce qui te faisait croire que ça changerait ici ? tu voulais le retrouver. lui. encore et toujours, lui. tu fronces les sourcils, sachant très bien de qui il voulait parler. tu savais depuis longtemps que ça le travaillait, combien de fois il t'avais posé des questions sur tes relations avec tae woong, si il y avait ou avait eu quelque chose. tu avais beau le rassurer, ses doutes n'avaient jamais disparu. était-ce pour cela qu'il avait cru si facilement les bonnes femmes qui disaient que tu l'avais trompé ? ton coeur rate un battement, tes retrouvailles avec le jeune homme te venant en mémoire. à la joie que tu avais ressenti, cette sécurité, et ces émotions que lui seul pouvait te faire vivre. tu avais aimé hyun soo, mais ce n'était rien comparé au lien que tu avais avec tae woong. « laisse tae en dehors de ça, il n'a rien à voir dans cette histoire. » tu craches, sentant le rouge te monter aux joues. tu refusais de le laisser parler de lui de cette façon. tae woong n'aurait rien fait qui puisse te faire du mal, et à une époque ton couple était tout pour toi. jamais il n'aurait pris le risque de te blesser. « on ne parle pas de lui mais de toi hyun soo. ne lui reproche pas ce que tu as toi-même fait ! » tes mains tremblent mais plus pour les mêmes raisons, tu es furieuse. mais la goutte qui fait déborder le vase, c'est cette accusation. c'était comme une énième gifle. « il ne s'est rien passé avec tae woong. » au fond de toi, tu commençais à te dire que cela aurait peut-être été mieux. « ne me demande pas de choisir entre lui et toi, hyun soo. » tu reposes tes yeux sur lui. « tu serais vraiment déçu de ma réponse. » © LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Ven 29 Sep - 20:14
✻✻✻ L’aplomb avec lequel Ha Young te répond te surprend, mais ne te déplaît pas. Tu le préfères à ses silences lourds de chagrin et à ses regards pleins de reproches muets. Là, tu n’as pas à interpréter la mélancolie que tu lis dans le fond de ses yeux ; tu ne dois pas te torturer l’esprit, ni échafauder mille et une théories. Cette fois, tout est dit. Même si c’est brutal, même si cela fait mal. « Ton choix, Ha Young, il est fait depuis le début. » La jeune femme met enfin des mots sur ce qu’elle ressent, mais elle tarde à avouer ce qu’elle te cache depuis des années. Comme à son habitude, elle contourne le sujet, affirme que le problème n’est pas où tu le crois. Elle semble tellement sûre d’elle que tu te dis qu’elle se ment peut-être même à elle-même. Mais tu refuses de poursuivre ce jeu de dupes. Il est temps qu’elle affronte la vérité. « Dans notre histoire, il n’a jamais été question que de toi et moi. J’aurais voulu être celui qui occupe chacune de tes pensées. Je l’aurais voulu plus que tout. Mais au détour de tes souvenirs d’enfance, au coin des dessins que tu griffonnes sur tes carnets, dans tes rêves les plus secrets… Qui apparaît ? » Evoquer tous ces moments où la jalousie t’a étouffé te coûte, mais tu tiens à ce que Ha Young s’assoit avec toi sur le banc des accusés. En prouvant sa culpabilité, tu penses pouvoir alléger le poids qui pèse sur ta conscience. Celui-ci s’est fait encore plus lourd à porter quand la jeune femme t’a présenté ses poignets meurtris. Chaque cicatrice qui barre sa peau, c’est toi qui la lui a infligée. Là, ce sont tes doigts qui l’ont griffée. Ailleurs, une des cigarettes que tu fumais l’a brûlée. Tu n’as pas d’autre choix que de reconnaître combien tu l’as blessée. Mais ce n’était pas elle que tes coups visaient. « Est-ce que tu sais ce que c'est que de se battre contre une ombre ? Donner des coups de poings dans le vide, ça m’a fatigué. Je n’aurais pas dû m’en prendre à toi alors que c’est à lui que j’en voulais. Mais il était tellement présent dans ton esprit qu’à un moment donné, j’ai cru que c’était lui que je touchais à travers toi. » Alors que tu commences à te justifier, tu tires sur les manches de Ha Young. Tu ne veux plus voir ces erreurs du passé, mais le tissu de son vêtement est trop court. Alors tu refermes tes propres mains autour de ces traces rouges, utilisant tes paumes larges pour les masquer. « Je me disais qu’à chaque baiser que je t’arrachais, je le chassais ; qu’à chaque fois que je te faisais pleurer, c’était enfin à moi que tu songeais. » Au fond de toi, tu as conscience que rien ne peut effacer ce que tu as fait. D’ailleurs, ç’a toujours été le but que tu recherchais : la marquer à tout jamais, la faire tienne pour l’éternité. Quelque part, tu as eu ce que tu voulais. Tu demandes même si tu aurais réellement pu faire autrement. « Si je n’avais pas brûlé toutes les esquisses où son visage figurait et t’avais seulement demandé de ne regardé que moi - si, au lieu de t’étreindre alors que tu te débattais, je t’avais juste suppliée de rester à mes côtés… Est-ce que tu l’aurais fait ? » Alors que tu oses poser cette question qui te taraude depuis la première fois que tu as dérapé, tu relèves les yeux vers son visage et plonges ton regard dans le sien. Ce faisant, tu veux autant montrer ta sincérité que tu veux tester la sienne. C’est ta manière de la mettre au défi d’assumer cette décision qu’elle a prise bien avant de te rencontrer. « Car si c’est le cas, alors je peux le faire maintenant. Si je me suis trompé, alors je peux tout rectifier. Dis-le moi, et je changerai. »
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hyun soo & ha young
✻✻✻ L’aplomb avec lequel Ha Young te répond te surprend, mais ne te déplaît pas. Tu le préfères à ses silences lourds de chagrin et à ses regards pleins de reproches muets. Là, tu n’as pas à interpréter la mélancolie que tu lis dans le fond de ses yeux ; tu ne dois pas te torturer l’esprit, ni échafauder mille et une théories. Cette fois, tout est dit. Même si c’est brutal, même si cela fait mal. « Ton choix, Ha Young, il est fait depuis le début. » La jeune femme met enfin des mots sur ce qu’elle ressent, mais elle tarde à avouer ce qu’elle te cache depuis des années. Comme à son habitude, elle contourne le sujet, affirme que le problème n’est pas où tu le crois. Elle semble tellement sûre d’elle que tu te dis qu’elle se ment peut-être même à elle-même. Mais tu refuses de poursuivre ce jeu de dupes. Il est temps qu’elle affronte la vérité. « Dans notre histoire, il n’a jamais été question que de toi et moi. J’aurais voulu être celui qui occupe chacune de tes pensées. Je l’aurais voulu plus que tout. Mais au détour de tes souvenirs d’enfance, au coin des dessins que tu griffonnes sur tes carnets, dans tes rêves les plus secrets… Qui apparaît ? » Evoquer tous ces moments où la jalousie t’a étouffé te coûte, mais tu tiens à ce que Ha Young s’assoit avec toi sur le banc des accusés. En prouvant sa culpabilité, tu penses pouvoir alléger le poids qui pèse sur ta conscience. Celui-ci s’est fait encore plus lourd à porter quand la jeune femme t’a présenté ses poignets meurtris. Chaque cicatrice qui barre sa peau, c’est toi qui la lui a infligée. Là, ce sont tes doigts qui l’ont griffée. Ailleurs, une des cigarettes que tu fumais l’a brûlée. Tu n’as pas d’autre choix que de reconnaître combien tu l’as blessée. Mais ce n’était pas elle que tes coups visaient. « Est-ce que tu sais ce que c'est que de se battre contre une ombre ? Donner des coups de poings dans le vide, ça m’a fatigué. Je n’aurais pas dû m’en prendre à toi alors que c’est à lui que j’en voulais. Mais il était tellement présent dans ton esprit qu’à un moment donné, j’ai cru que c’était lui que je touchais à travers toi. » Alors que tu commences à te justifier, tu tires sur les manches de Ha Young. Tu ne veux plus voir ces erreurs du passé, mais le tissu de son vêtement est trop court. Alors tu refermes tes propres mains autour de ces traces rouges, utilisant tes paumes larges pour les masquer. « Je me disais qu’à chaque baiser que je t’arrachais, je le chassais ; qu’à chaque fois que je te faisais pleurer, c’était enfin à moi que tu songeais. » Au fond de toi, tu as conscience que rien ne peut effacer ce que tu as fait. D’ailleurs, ç’a toujours été le but que tu recherchais : la marquer à tout jamais, la faire tienne pour l’éternité. Quelque part, tu as eu ce que tu voulais. Tu demandes même si tu aurais réellement pu faire autrement. « Si je n’avais pas brûlé toutes les esquisses où son visage figurait et t’avais seulement demandé de ne regardé que moi - si, au lieu de t’étreindre alors que tu te débattais, je t’avais juste suppliée de rester à mes côtés… Est-ce que tu l’aurais fait ? » Alors que tu oses poser cette question qui te taraude depuis la première fois que tu as dérapé, tu relèves les yeux vers son visage et plonges ton regard dans le sien. Ce faisant, tu veux autant montrer ta sincérité que tu veux tester la sienne. C’est ta manière de la mettre au défi d’assumer cette décision qu’elle a prise bien avant de te rencontrer. « Car si c’est le cas, alors je peux le faire maintenant. Si je me suis trompé, alors je peux tout rectifier. Dis-le moi, et je changerai. » © LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Sam 7 Oct - 19:24
✻✻✻ tu te retenais de hurler, de faire une scène alors que vous étiez dans un lieu public où ce genre de conversations en devrait pas arriver. tu avais honte, de le voir agir de la sorte, tout rejeter la faute sur toi, comme si tu avais commis un crime ultime, alors que jusqu'à peu, tu étais restée malgré tout ce qui était arrivé. pour la première fois, tu t'énerves vraiment, parce que tu ne supportes plus ses accusations, ses reproches. il avait cru des rumeurs qu'on lui avait sorti, parce qu'on vous jugeait trop jeunes, trop naïfs. depuis longtemps tu aurais dû y mettre un terme, pour ta santé physique comme mentale. vous accrochez à un passé qui n'avait plus lieu d'être, ça ne ferait qu'empirer les choses une fois de plus. il n'y avait rien qui pourrait vous sauver, c'était voué à l'échec. tes yeux que tu plisses quand il te répond, tu aimerais bien voir quelles excuses encore il va sortir pour justifier tout ce qu'il avait pu te faire subir depuis tout ce temps. tu ne comprends pas comment il peut être aussi borné dans ses idées, il ne pense qu'à lui. ça a toujours été ça en fait. lui, lui et encore lui. mais au détour de tes souvenirs d’enfance, au coin des dessins que tu griffonnes sur tes carnets, dans tes rêves les plus secrets… qui apparaît ? tu restes silencieuse pendant quelques secondes, le temps de vraiment comprendre ses paroles. qu'est-ce qu'il essayait d'insinuer exactement ? tu sens ton sang ne faire qu'un tour dans tes veines alors que le rouge te monte une fois de plus aux joues. « j-je... » tu t'arrêtes, la gorge serrée. tu ne savais pas pourquoi tu t'emballais ainsi, ce n'était pas comme s'il avait raison, n'est-ce pas ? mais alors que tu cherchais quoi lui dire, que ce n'était que ses craintes qui parlaient, cette fameuse question continuait de faire son chemin dans ton coeur. et quand elle arriva à destination, ce ne fut pas le visage de l'homme qui te faisait face qui apparaissait. mais celui familier d'un garçon que tu connaissais depuis presque toute ta vie. tu te racles la gorge en détournant les yeux, le rouge de tes joues empirant, tu ne savais plus même si c'était de la colère ou de l'embarras. « ne sois pas parano, hyun soo. » tu finis par répondre à demi voix, presque plus pour toi-même que pour lui. ton esprit tournait à cent à l'heure, analysant la situation. pourquoi il se comportait ainsi ? qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à commettre l'impensable ? et puis ce fut comme un déclic, une lumière s'allumant dans ton esprit. ton regard qui retrouve le sien, se remplissant une fois de plus de larmes. « t'as raison... » tu souffles, laissant tes épaules retomber, alors qu'une nouvelle vague d'émotions arrivait vers toi avec la force d'un tsunami. « c'est bien ça que tu veux entendre non ? que tout ce que tu craignais était vrai, que tu n'aurais jamais dû me faire confiance... » tu trembles une fois de plus, comprenant son comportement pour la toute première fois. « parce que c'est bien ce que ta mère a fait n'est-ce pas ? avoir un amant et partir avec lui. » tu lâches enfin, des milliers de questions dans le regard. « mais je ne suis pas ta mère, hyun soo. je suis ta femme. tu aurais dû avoir confiance en moi. » tu ne fais presque pas attention à ce qu'il te dit, alors qu'il déverse sa colère contre la cause principale de cette situation, sa peur que tu le laisses, que tu l'abandonnes parce que tu voulais être avec tae woong. mais n'était-ce pas ce que tu avais fait dès que tu avais décidé de partir ? il était la seule personne à laquelle tu te raccrochais, comme depuis toujours. la colère qui revient quand il parle de tes dessins, ceux que tu avais fait de ton meilleur ami. comme une tempête écrasant tout sur son passage, ton regard s'assombrit, hyun soo avait osé brûler tes esquisses, alors que tu mettais tout ton coeur dans ta passion. ça aussi il ne pouvait pas le comprendre, trop enfermé dans son monde. est-ce que tu l’aurais fait ? tu gardes le silence, alors que son regard viens percuter le tien. tu ne sais pas, tu ne le sauras peut-être jamais. pour ton coeur blessé, les coups que tu as reçu, ce n'était plus possible. tu ne pouvais pas. hyun soo abaisse ses barrières, et pourtant, tu gardes les tiennes bien hautes, comme si tu doutais de sa sincérité. tu l'avais aimé hyun soo, mais celui qui te faisait face, c'était un parfait étranger. ce n'était pas l'homme que tu avais épousé. tu prends une profonde inspiration, sentant une nouvelle larme coulée le long de ta joue. « ce que je veux hyun soo, c'est un divorce. » tu murmures, d'une manière presque inaudible, pour qu'il soit le seul à l'entendre. « je n'ai plus la force de me battre pour un mariage qui est mort depuis trop longtemps. »
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hyun soo & ha young
✻✻✻ tu te retenais de hurler, de faire une scène alors que vous étiez dans un lieu public où ce genre de conversations en devrait pas arriver. tu avais honte, de le voir agir de la sorte, tout rejeter la faute sur toi, comme si tu avais commis un crime ultime, alors que jusqu'à peu, tu étais restée malgré tout ce qui était arrivé. pour la première fois, tu t'énerves vraiment, parce que tu ne supportes plus ses accusations, ses reproches. il avait cru des rumeurs qu'on lui avait sorti, parce qu'on vous jugeait trop jeunes, trop naïfs. depuis longtemps tu aurais dû y mettre un terme, pour ta santé physique comme mentale. vous accrochez à un passé qui n'avait plus lieu d'être, ça ne ferait qu'empirer les choses une fois de plus. il n'y avait rien qui pourrait vous sauver, c'était voué à l'échec. tes yeux que tu plisses quand il te répond, tu aimerais bien voir quelles excuses encore il va sortir pour justifier tout ce qu'il avait pu te faire subir depuis tout ce temps. tu ne comprends pas comment il peut être aussi borné dans ses idées, il ne pense qu'à lui. ça a toujours été ça en fait. lui, lui et encore lui. mais au détour de tes souvenirs d’enfance, au coin des dessins que tu griffonnes sur tes carnets, dans tes rêves les plus secrets… qui apparaît ? tu restes silencieuse pendant quelques secondes, le temps de vraiment comprendre ses paroles. qu'est-ce qu'il essayait d'insinuer exactement ? tu sens ton sang ne faire qu'un tour dans tes veines alors que le rouge te monte une fois de plus aux joues. « j-je... » tu t'arrêtes, la gorge serrée. tu ne savais pas pourquoi tu t'emballais ainsi, ce n'était pas comme s'il avait raison, n'est-ce pas ? mais alors que tu cherchais quoi lui dire, que ce n'était que ses craintes qui parlaient, cette fameuse question continuait de faire son chemin dans ton coeur. et quand elle arriva à destination, ce ne fut pas le visage de l'homme qui te faisait face qui apparaissait. mais celui familier d'un garçon que tu connaissais depuis presque toute ta vie. tu te racles la gorge en détournant les yeux, le rouge de tes joues empirant, tu ne savais plus même si c'était de la colère ou de l'embarras. « ne sois pas parano, hyun soo. » tu finis par répondre à demi voix, presque plus pour toi-même que pour lui. ton esprit tournait à cent à l'heure, analysant la situation. pourquoi il se comportait ainsi ? qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à commettre l'impensable ? et puis ce fut comme un déclic, une lumière s'allumant dans ton esprit. ton regard qui retrouve le sien, se remplissant une fois de plus de larmes. « t'as raison... » tu souffles, laissant tes épaules retomber, alors qu'une nouvelle vague d'émotions arrivait vers toi avec la force d'un tsunami. « c'est bien ça que tu veux entendre non ? que tout ce que tu craignais était vrai, que tu n'aurais jamais dû me faire confiance... » tu trembles une fois de plus, comprenant son comportement pour la toute première fois. « parce que c'est bien ce que ta mère a fait n'est-ce pas ? avoir un amant et partir avec lui. » tu lâches enfin, des milliers de questions dans le regard. « mais je ne suis pas ta mère, hyun soo. je suis ta femme. tu aurais dû avoir confiance en moi. » tu ne fais presque pas attention à ce qu'il te dit, alors qu'il déverse sa colère contre la cause principale de cette situation, sa peur que tu le laisses, que tu l'abandonnes parce que tu voulais être avec tae woong. mais n'était-ce pas ce que tu avais fait dès que tu avais décidé de partir ? il était la seule personne à laquelle tu te raccrochais, comme depuis toujours. la colère qui revient quand il parle de tes dessins, ceux que tu avais fait de ton meilleur ami. comme une tempête écrasant tout sur son passage, ton regard s'assombrit, hyun soo avait osé brûler tes esquisses, alors que tu mettais tout ton coeur dans ta passion. ça aussi il ne pouvait pas le comprendre, trop enfermé dans son monde. est-ce que tu l’aurais fait ? tu gardes le silence, alors que son regard viens percuter le tien. tu ne sais pas, tu ne le sauras peut-être jamais. pour ton coeur blessé, les coups que tu as reçu, ce n'était plus possible. tu ne pouvais pas. hyun soo abaisse ses barrières, et pourtant, tu gardes les tiennes bien hautes, comme si tu doutais de sa sincérité. tu l'avais aimé hyun soo, mais celui qui te faisait face, c'était un parfait étranger. ce n'était pas l'homme que tu avais épousé. tu prends une profonde inspiration, sentant une nouvelle larme coulée le long de ta joue. « ce que je veux hyun soo, c'est un divorce. » tu murmures, d'une manière presque inaudible, pour qu'il soit le seul à l'entendre. « je n'ai plus la force de me battre pour un mariage qui est mort depuis trop longtemps. » © LOYALS.
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Re: don't recall ~ hyun soo | Dim 8 Oct - 19:34
✻✻✻ A nouveau, ton poing se ferme ; la colère le propulse dans les airs. Mais cette fois, c’est le visage de Ha Young que tu vises. Tu n’y peux rien, tu veux la faire taire. Ses reproches sont venus au bout de ta patience. Puisque les mots et les caresses n’ont pas su la raisonner, quel intérêt y a-t-il à encore faire des efforts ? Tu n’en vois plus aucun. Cependant, alors que les phalanges de tes doigts repliés frôlent déjà la peau de ses pommettes, ta main s’arrête quelques millimètres avant l’impact. Une force invisible te retient ; c’est comme un ultime soubresaut de votre amour en train d’agoniser. Dans un dernier râle, il te demande de ne pas lui porter le coup final. Tu refuses de croire que tout est fini, mais si votre couple est effectivement condamné, alors il mérite une meilleure mort que celle-ci. Ton bras retombe le long de ton flanc tandis que, secouant vigoureusement la tête, tu refuses l’auto-destruction et décides de lutter. Même s’il est de plus en plus vain d’espérer pouvoir sauver quelque chose de votre histoire, tu n’abandonneras jamais. « Je m’en fous que tu sois fatiguée. Il va falloir garder les armes parce que, pour le divorce, tu peux toujours rêver. Je ne te laisserai pas me quitter. » Joignant le geste à la parole, tu te saisis de la main de Ha Young et tu la tires vers toi afin de pouvoir chuchoter à son oreille. Tu veux qu’elle puisse sentir son souffle sur ta peau, tu veux qu’elle ait l’impression que, quoiqu’elle fasse, elle ne pourra jamais s’éloigner. Tu seras toujours là, à une respiration d’elle, à l’épier et à la surveiller. « T’as raison. Ma mère m’a abandonné. Et j’ai déjà vu ma famille se décomposer. Une fois, ça m’a suffi. Je compte pas revivre cela. » Si Ha Young t’avait porté un dixième de l’attention que tu lui vouais, vous n’en seriez sans doute pas là. Tu as du mal à croire qu’elle ne comprenne que maintenant les peurs qui t’avaient toujours agitées. Certes, tu ne t’es jamais ouvert à sujet car tu n’éprouvais pas le besoin de remuer le couteau dans la plaie. Mais depuis le début, tout ce que tu souhaitais, c’était être aimé - inconditionnellement et totalement, sans réserve ni limite. Même à cet instant, cela semblait lui échapper. « Par ailleurs, je t’ai jamais demandé de la remplacer. Je voulais justement que tu sois ma femme. Que ma femme. Mais il a fallu que tu restes aussi la meilleure amie de l’autre abruti. T’étais aussi l’enfant qui avait peur de grandir, la rêveuse qui avait son monde à elle. Rester à mes côtés et fonder une famille avec moi, ça t’a jamais suffi. Je t’ai jamais suffi. » Pourquoi est-ce que tu dois tout lui dire ? Pourquoi est-ce que tu dois la supplier ? Cela blesse ta fierté. C’est pourquoi tu reprends, beaucoup plus féroce et menaçant. « T’aurais dû apprendre à te contenter de moi, Ha Young. Parce que maintenant, tu vas tout perdre. T’as pas réussi à être heureuse avec moi ? Dans ce cas je t’interdis de l’être, sans moi. »
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✻✻✻ A nouveau, ton poing se ferme ; la colère le propulse dans les airs. Mais cette fois, c’est le visage de Ha Young que tu vises. Tu n’y peux rien, tu veux la faire taire. Ses reproches sont venus au bout de ta patience. Puisque les mots et les caresses n’ont pas su la raisonner, quel intérêt y a-t-il à encore faire des efforts ? Tu n’en vois plus aucun. Cependant, alors que les phalanges de tes doigts repliés frôlent déjà la peau de ses pommettes, ta main s’arrête quelques millimètres avant l’impact. Une force invisible te retient ; c’est comme un ultime soubresaut de votre amour en train d’agoniser. Dans un dernier râle, il te demande de ne pas lui porter le coup final. Tu refuses de croire que tout est fini, mais si votre couple est effectivement condamné, alors il mérite une meilleure mort que celle-ci. Ton bras retombe le long de ton flanc tandis que, secouant vigoureusement la tête, tu refuses l’auto-destruction et décides de lutter. Même s’il est de plus en plus vain d’espérer pouvoir sauver quelque chose de votre histoire, tu n’abandonneras jamais. « Je m’en fous que tu sois fatiguée. Il va falloir garder les armes parce que, pour le divorce, tu peux toujours rêver. Je ne te laisserai pas me quitter. » Joignant le geste à la parole, tu te saisis de la main de Ha Young et tu la tires vers toi afin de pouvoir chuchoter à son oreille. Tu veux qu’elle puisse sentir son souffle sur ta peau, tu veux qu’elle ait l’impression que, quoiqu’elle fasse, elle ne pourra jamais s’éloigner. Tu seras toujours là, à une respiration d’elle, à l’épier et à la surveiller. « T’as raison. Ma mère m’a abandonné. Et j’ai déjà vu ma famille se décomposer. Une fois, ça m’a suffi. Je compte pas revivre cela. » Si Ha Young t’avait porté un dixième de l’attention que tu lui vouais, vous n’en seriez sans doute pas là. Tu as du mal à croire qu’elle ne comprenne que maintenant les peurs qui t’avaient toujours agitées. Certes, tu ne t’es jamais ouvert à sujet car tu n’éprouvais pas le besoin de remuer le couteau dans la plaie. Mais depuis le début, tout ce que tu souhaitais, c’était être aimé - inconditionnellement et totalement, sans réserve ni limite. Même à cet instant, cela semblait lui échapper. « Par ailleurs, je t’ai jamais demandé de la remplacer. Je voulais justement que tu sois ma femme. Que ma femme. Mais il a fallu que tu restes aussi la meilleure amie de l’autre abruti. T’étais aussi l’enfant qui avait peur de grandir, la rêveuse qui avait son monde à elle. Rester à mes côtés et fonder une famille avec moi, ça t’a jamais suffi. Je t’ai jamais suffi. » Pourquoi est-ce que tu dois tout lui dire ? Pourquoi est-ce que tu dois la supplier ? Cela blesse ta fierté. C’est pourquoi tu reprends, beaucoup plus féroce et menaçant. « T’aurais dû apprendre à te contenter de moi, Ha Young. Parce que maintenant, tu vas tout perdre. T’as pas réussi à être heureuse avec moi ? Dans ce cas je t’interdis de l’être, sans moi. » © LOYALS.
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