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Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min]
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Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Mar 19 Sep - 21:17 
「 Attente interminable
Retard aussi infernal qu'inquiétant
Une impassibilité difficile à conserver...」
Se Jin & Yong Min
Tic Tac
16.05. Cinq minutes de retard. Je retiens un soupire, me demandant pourquoi mon regard est depuis que 16h a sonné accroché à l'horloge impassible de la cafétéria. Je lève les yeux au ciel, qu'il vienne ou pas, en quoi suis-je concerné de toute façon? Sa présence ne m'est certainement pas indispensable, je suis sûrement mieux seul de toute façon... Je reste pourtant assis dans mon petit coin reclus de la cafétéria, je n'ai pas de choses plus importantes à faire de toute manière. Quoique mon patron m'avait parlé d'une mission conséquente à me donner en charge pour aujourd'hui... Hum, je n'irais pas tout de suite, j'ai envie de me poser un peu et prendre mon temps, j'irais m'enquérir de cette mission plus tard, elle m'attendra bien le temps que- enfin elle m’attendra. La cafétéria n’est jamais très remplie après les cours, c’est pour cela que j’ai pris l’habitude de m’y isoler tous les jours histoire d’être un peu tranquille, en tout cas, c’était mon but d’avant, avant que je ne le rencontre. Depuis, plus moyen de se défaire de cet espèce de pot-de-colle sur patte mais aujourd’hui, sa présence quotidienne fait défaut. Je hausse les épaules mais malgré moi, comme attiré par un aimant, mon regard se colle à la trotteuse continuant inlassablement son chemin.
Tic Tac
16.15. Un quart d’heure maintenant, pourquoi m’amusais-je à calculer ? Ce n’est pas comme si sa présence m’était indispensable après tout. Je soupire, me demandant quels sentiments m’envahissent pour que je fixe l’heure comme si ma vie en dépendait. Je passe une main dans mes cheveux sombres, tic trop habituel, prouvant un sentiment quelconque me noyant mais pour la première fois, je ne sais pas quel sentiment étreint mon cœur. Seuls les murmures de quelques élèves passant dans la cafétéria m’atteignent mais je remarque que rapidement, lorsque ma présence est notée, certains font demi-tour en chuchotant de plus belle. Je ne m’en étonne même plus, les rumeurs courant sur ma personne étant choses communes, m’entourant d’une bien triste popularité que je n’ai jamais souhaité. Me fondre dans la masse de ces étudiants est ce que j’aurais préféré faire mais je me suis rapidement retrouvé de côté, à l’écart et c’est un peu de ma faute, je crois. Mes épaules se soulèvent et je me retrouve seul avec moi-même et le bruit assourdissant de l’horloge.
Tic Tac
16.23. Huit minutes de passées, je remue discrètement sur ma chaise et à présent, mon regard alterne de la porte à l’horloge et de l’horloge à la porte. Que peut bien faire cet imbécile ? Lui qui est d’habitude toujours présent à 16h pour briser cette solitude qui m’entoure, voilà qu’il décide de me laisser enfermer dedans. Je me penche un peu, me redresse, m’appuie sur la table puis finis par me caler contre le dossier de la chaise. Je ne cesse de gigoter et cela interpelle les derniers élèves encore présents qui se retournent avec des regards lourds d’exaspération vers moi. Il suffit que je plonge mon regard dans le sien pour les voir pâlir et se retourner, voir s’en aller. Mon attention peut ensuite se redéposer vers la porte et l’horloge. Au final, il y a deux portes qui mènent à cette cafétéria peu fréquentée. Une tout près de moi et l’autre plus éloignée. Yong Min apparaît toujours de celle la plus près et c’est pourquoi je ne prends pas la peine d’observer l’autre, je perds déjà mon temps à rester ici simplement pour… l’attendre.
Tic Tac
16.30. Je me lève. Il a une demi-heure de retard, ce n’est définitivement pas normal. Je ne suis pas tranquille, et pourtant, je tente tant bien que mal de me calmer mais je sens bien que mes traits sont inhabituellement déformés d’émotions. Je contourne la table et pousse la porte la plus proche de ma table pour regarder si personne n’attends à l’extérieur. Pas un loup, pas une seule empreinte qui pourrait me laisser croire qu’il est passé par là. Mes sourcils se froncent et je retiens de justesse un soupire qui pourrait réellement faire croire que je l’attends de pied ferme. C’est un peu vide, sans ses paroles incessantes dans le but de maintenir une conversation entre nous. Devrais-je lui envoyer un message ? Non, non, il ne faut pas exagérer, je ne vais pas non plus m’inquiéter simplement parce que quelqu’un que j’ai toujours considéré comme inutile n’est pas à mes côtés. J’approche mes doigts de mes lèvres et mordille légèrement ceux-ci. Je m’étais fait à sa compagnie, c’est probablement comme un chat qui s’habitue à la présence d’un chien, sans pour autant l’apprécier. C’est cela, oui, nous ne pouvons pas être plus que chien et chat, après tout. Je pince mes lèvres en cessant de ronger mes ongles pour à nouveau ancrer mon regard sur l’horloge pour ensuite me tourner vers la porte, faisant face à celle-ci avec une impatience et une inquiétude qui m’envahit d’une telle façon que je ne peux plus la repousser.
-Bon sang… Où es-tu passé ?
Murmure énervé entre mes dents tandis que j’espère toujours secrètement que d’une seconde à l’autre, son sourire idiot apparaisse sous mon regard comme si de rien n’était…
16.05. Cinq minutes de retard. Je retiens un soupire, me demandant pourquoi mon regard est depuis que 16h a sonné accroché à l'horloge impassible de la cafétéria. Je lève les yeux au ciel, qu'il vienne ou pas, en quoi suis-je concerné de toute façon? Sa présence ne m'est certainement pas indispensable, je suis sûrement mieux seul de toute façon... Je reste pourtant assis dans mon petit coin reclus de la cafétéria, je n'ai pas de choses plus importantes à faire de toute manière. Quoique mon patron m'avait parlé d'une mission conséquente à me donner en charge pour aujourd'hui... Hum, je n'irais pas tout de suite, j'ai envie de me poser un peu et prendre mon temps, j'irais m'enquérir de cette mission plus tard, elle m'attendra bien le temps que- enfin elle m’attendra. La cafétéria n’est jamais très remplie après les cours, c’est pour cela que j’ai pris l’habitude de m’y isoler tous les jours histoire d’être un peu tranquille, en tout cas, c’était mon but d’avant, avant que je ne le rencontre. Depuis, plus moyen de se défaire de cet espèce de pot-de-colle sur patte mais aujourd’hui, sa présence quotidienne fait défaut. Je hausse les épaules mais malgré moi, comme attiré par un aimant, mon regard se colle à la trotteuse continuant inlassablement son chemin.
Tic Tac
16.15. Un quart d’heure maintenant, pourquoi m’amusais-je à calculer ? Ce n’est pas comme si sa présence m’était indispensable après tout. Je soupire, me demandant quels sentiments m’envahissent pour que je fixe l’heure comme si ma vie en dépendait. Je passe une main dans mes cheveux sombres, tic trop habituel, prouvant un sentiment quelconque me noyant mais pour la première fois, je ne sais pas quel sentiment étreint mon cœur. Seuls les murmures de quelques élèves passant dans la cafétéria m’atteignent mais je remarque que rapidement, lorsque ma présence est notée, certains font demi-tour en chuchotant de plus belle. Je ne m’en étonne même plus, les rumeurs courant sur ma personne étant choses communes, m’entourant d’une bien triste popularité que je n’ai jamais souhaité. Me fondre dans la masse de ces étudiants est ce que j’aurais préféré faire mais je me suis rapidement retrouvé de côté, à l’écart et c’est un peu de ma faute, je crois. Mes épaules se soulèvent et je me retrouve seul avec moi-même et le bruit assourdissant de l’horloge.
Tic Tac
16.23. Huit minutes de passées, je remue discrètement sur ma chaise et à présent, mon regard alterne de la porte à l’horloge et de l’horloge à la porte. Que peut bien faire cet imbécile ? Lui qui est d’habitude toujours présent à 16h pour briser cette solitude qui m’entoure, voilà qu’il décide de me laisser enfermer dedans. Je me penche un peu, me redresse, m’appuie sur la table puis finis par me caler contre le dossier de la chaise. Je ne cesse de gigoter et cela interpelle les derniers élèves encore présents qui se retournent avec des regards lourds d’exaspération vers moi. Il suffit que je plonge mon regard dans le sien pour les voir pâlir et se retourner, voir s’en aller. Mon attention peut ensuite se redéposer vers la porte et l’horloge. Au final, il y a deux portes qui mènent à cette cafétéria peu fréquentée. Une tout près de moi et l’autre plus éloignée. Yong Min apparaît toujours de celle la plus près et c’est pourquoi je ne prends pas la peine d’observer l’autre, je perds déjà mon temps à rester ici simplement pour… l’attendre.
Tic Tac
16.30. Je me lève. Il a une demi-heure de retard, ce n’est définitivement pas normal. Je ne suis pas tranquille, et pourtant, je tente tant bien que mal de me calmer mais je sens bien que mes traits sont inhabituellement déformés d’émotions. Je contourne la table et pousse la porte la plus proche de ma table pour regarder si personne n’attends à l’extérieur. Pas un loup, pas une seule empreinte qui pourrait me laisser croire qu’il est passé par là. Mes sourcils se froncent et je retiens de justesse un soupire qui pourrait réellement faire croire que je l’attends de pied ferme. C’est un peu vide, sans ses paroles incessantes dans le but de maintenir une conversation entre nous. Devrais-je lui envoyer un message ? Non, non, il ne faut pas exagérer, je ne vais pas non plus m’inquiéter simplement parce que quelqu’un que j’ai toujours considéré comme inutile n’est pas à mes côtés. J’approche mes doigts de mes lèvres et mordille légèrement ceux-ci. Je m’étais fait à sa compagnie, c’est probablement comme un chat qui s’habitue à la présence d’un chien, sans pour autant l’apprécier. C’est cela, oui, nous ne pouvons pas être plus que chien et chat, après tout. Je pince mes lèvres en cessant de ronger mes ongles pour à nouveau ancrer mon regard sur l’horloge pour ensuite me tourner vers la porte, faisant face à celle-ci avec une impatience et une inquiétude qui m’envahit d’une telle façon que je ne peux plus la repousser.
-Bon sang… Où es-tu passé ?
Murmure énervé entre mes dents tandis que j’espère toujours secrètement que d’une seconde à l’autre, son sourire idiot apparaisse sous mon regard comme si de rien n’était…
Too late is better than ever
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Mer 20 Sep - 0:09
Too late is better than ever
with/ choi se jin
Sejin. Sejin, c'est le nom de son rendez-vous quotidien. Chaque jour, sans exception, Yongmin le retrouve à la cafétéria à 16h tapante. C'est son habitude. Une habitude qu'il a pris seul. Il impose sa présence à Sejin, ce garçon si mystérieux qui intrigue le jeune boxeur. Il y a bien des rumeurs qui circulent à son sujet, pas des meilleures, pas des plus rassurantes non plus. Pourtant, il ne s'en occupe pas. Après tout, les rumeurs ne sont pas toujours le reflet de la réalité, ou ne sont que des extrapolations. Alors... Yongmin veut le connaître, souhaite devenir son ami. Peut importe les on-dits, peu importe les mises en gardes de ses camarades. Il ne lâchera pas l'affaire. Et pour cela, il le retrouve chaque jour à la cafétéria. Sejin en a fait son havre de paix. Un havre de paix que le futur sociologue brise.
Il est 16h. Cela fait une demi-heure que Yongmin a terminé les cours. Il devrait déjà être à la cafétéria, à ennuyer son ami. Sejin est déjà un ami pour lui. Un ami qui ne reflète pas toujours les rumeurs. Certes froid et distant, il n'en reste pas moins d'une présence agréable. Il devrait déjà être là, et pourtant, Yongmin est loin de l'Université. Aujourd'hui, il aura du retard. Idiot qu'il est, il a oublié son portable dans sa chambre, impossible de le prévenir. Yongmin espère qu'il l'attendra. Il s'en veut un peu. Mais il a eu un contre-temps. Il est parti dans la précipitation. L'un de ses parents a fait une mauvaise chute dans les escalier de sa demeure et s'est cassé le bras. Plus de peur que de mal, mais Yongmin, protecteur et éternel inquiet -concernant ses parents- à voulu aller rendre visite à son père.
Sur le chemin du retour, Yongmin ne cesse de fixer sa montre. 10 minutes, 20 minutes, 30 minutes. Il pince ses lèvres. Il a honte, lui qui n'est que très rarement en retard. Voir jamais. Sejin pourrait se faire une mauvaise image de lui. Enfin, est-ce qu'il s'en soucie même? Peut-être est-il soulagé d'avoir un peu de paix. Qui sait? Peut-être que la présence de Yongmin, à force, l'ennuie, l'exaspère et le met hors de lui, mais n'en dit rien, n'en montre rien par pure politesse? Yongmin se fait tout un tas de film dans son esprit. Peut-être même est-il parti. Il le saura très vite. Il traverse la ville au pas de course. Pour rejoindre l'université, il devait prendre un bus et une rame de métro. L'attente du bus étant trop longue, il muscle ses jambes. Il arrive à Yonsei avec presque une heure de retard. Il est 16h50.
D'habitude, Yongmin arrive par la porte principal, aujourd'hui, la porte de sortie de secours est la plus proche. A bout de souffle, il pousse sur la porte qui s'ouvre dans un long et irritant grincement. Pour la discrétion, on repassera. Penché vers l'avant, main sur les cuisse, il respire à plein poumon, un vrai bœuf. Et son regard balaie la salle. Il est là. Sejin est là, assis sur le même siège. Est-ce qu'il l'a attendu? Il fixe l'autre porte, alors, peut-être? Yongmin sourit à pleine dent et traverse la cafétéria pour arriver par derrière. Il pose ses mains sur les épaules de son ami, et se penche par-dessus une de ses épaules pour lui embrasser la joue, un peu taquin. Il le contourne ensuite. Sa main passe dans ses cheveux, il se décoiffe un peu plus encore et mord sur sa lèvre inférieur.
_ " Désolé... " Il respire profondément, encore un peu essoufflé. " J'ai essayé d'être le moins en retard possible. "
Il est 16h. Cela fait une demi-heure que Yongmin a terminé les cours. Il devrait déjà être à la cafétéria, à ennuyer son ami. Sejin est déjà un ami pour lui. Un ami qui ne reflète pas toujours les rumeurs. Certes froid et distant, il n'en reste pas moins d'une présence agréable. Il devrait déjà être là, et pourtant, Yongmin est loin de l'Université. Aujourd'hui, il aura du retard. Idiot qu'il est, il a oublié son portable dans sa chambre, impossible de le prévenir. Yongmin espère qu'il l'attendra. Il s'en veut un peu. Mais il a eu un contre-temps. Il est parti dans la précipitation. L'un de ses parents a fait une mauvaise chute dans les escalier de sa demeure et s'est cassé le bras. Plus de peur que de mal, mais Yongmin, protecteur et éternel inquiet -concernant ses parents- à voulu aller rendre visite à son père.
Sur le chemin du retour, Yongmin ne cesse de fixer sa montre. 10 minutes, 20 minutes, 30 minutes. Il pince ses lèvres. Il a honte, lui qui n'est que très rarement en retard. Voir jamais. Sejin pourrait se faire une mauvaise image de lui. Enfin, est-ce qu'il s'en soucie même? Peut-être est-il soulagé d'avoir un peu de paix. Qui sait? Peut-être que la présence de Yongmin, à force, l'ennuie, l'exaspère et le met hors de lui, mais n'en dit rien, n'en montre rien par pure politesse? Yongmin se fait tout un tas de film dans son esprit. Peut-être même est-il parti. Il le saura très vite. Il traverse la ville au pas de course. Pour rejoindre l'université, il devait prendre un bus et une rame de métro. L'attente du bus étant trop longue, il muscle ses jambes. Il arrive à Yonsei avec presque une heure de retard. Il est 16h50.
D'habitude, Yongmin arrive par la porte principal, aujourd'hui, la porte de sortie de secours est la plus proche. A bout de souffle, il pousse sur la porte qui s'ouvre dans un long et irritant grincement. Pour la discrétion, on repassera. Penché vers l'avant, main sur les cuisse, il respire à plein poumon, un vrai bœuf. Et son regard balaie la salle. Il est là. Sejin est là, assis sur le même siège. Est-ce qu'il l'a attendu? Il fixe l'autre porte, alors, peut-être? Yongmin sourit à pleine dent et traverse la cafétéria pour arriver par derrière. Il pose ses mains sur les épaules de son ami, et se penche par-dessus une de ses épaules pour lui embrasser la joue, un peu taquin. Il le contourne ensuite. Sa main passe dans ses cheveux, il se décoiffe un peu plus encore et mord sur sa lèvre inférieur.
_ " Désolé... " Il respire profondément, encore un peu essoufflé. " J'ai essayé d'être le moins en retard possible. "
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Mer 20 Sep - 20:12
「 Attente interminable
Retard aussi infernal qu'inquiétant
Une impassibilité difficile à conserver...」
Se Jin & Yong Min
16.45. L’idée qu’il n’arrive jamais s’immisce enfin dans mes pensées bien que j’aie du mal à croire qu’il ne vienne pas, lui qui semblait tenir à notre petit « rendez-vous » quotidien. Je m’assieds à la table où je suis habituellement installé, faisant face à la porte pour avoir le loisir de ne pas quitter celle-ci du regard. Je m’attends à ce qu’il rentre d’un coup, essoufflé de s’être dépêché pour me rejoindre. Je me demande ce qui peut l’empêcher d’être fidèle à sa ponctualité et ne peux m’empêcher, au fond de moi, de m’inquiéter pour lui. Après tout, s’inquiéter ne signifie pas du tout qu’il me manque, ce sont deux termes complètement différents. Je me sens idiot, pourquoi est-ce que je continue à me remettre à question à propos de mes sentiments ? Peut-être parce que je ne me permets pas d’avoir des amis, peut-être parce que je n’en ai jamais eu pour pouvoir me consacrer entièrement aux services que je rends à la famille Rhee. La sociabilité ne connaissait pas ou en tout cas, elle m’évitait comme l’on évite quelqu’un que l’on déteste. Je me confortais dans la distance que j’avais mise entre les autres et moi, presque rassuré quand je les entends parler sur mon sujet à mon passage. Le vilain petit canard d’une famille qui n’est pas la sienne, le loup solitaire évitant toute meute avec un regard méfiant, c’était exactement moi… C’était puisque je me suis rapidement retrouvé attaquer par un autre animal qui n’était visiblement pas du genre à laisser sa proie lui échapper… C’est bien calme sans lui et son sourire idiot qu’il a trop souvent plaqué sur son visage. C’est comme après une tempête, lorsque la tornade est passée et que seul le chaos pesant et vide reste. Je me dis que je devrais partir, 50 minutes de retard, est-ce encore du retard ? Je me permets d’attendre encore un peu, quelques secondes comme s’il allait surgir. L’amitié… Serait-ce vraiment de la sympathie qui se camoufle en inquiétude pour le jeune homme ? C’est trop difficile, trop compliqué, me cacher derrière ma froideur était bien plus simple mais il a fallu que quelqu’un s’intéresse à moi… Je suis plongé dans mon dilemme de rester ou partir et à reconsidérer la façon dont je perçois mon lien avec l’absent quand un bruit de porte s’ouvrant dans un grincement dérangeant me sort de mes pensées. Je lève des yeux peut-être un peu trop remplis d’espoir vers la porte d’entrée non loin de moi pour constater qu’elle est impassiblement close. Personne. Je me mets à inventer des bruits de porte qui s’ouvrent maintenant, il faut vraiment que je me soigne, je ne me reconnais plus. La déception m’envahit, telle une marée de goudron qui remplit mes poumons et me force à soupirer, m’appuyant sur la table sans lâcher cette porte ou plutôt ce mur puisqu’il est décidé à ne pas s’ouvrir sur mon ami- enfin Yong Min.
Je sursaute, surpris par les deux mains qui se posent soudainement sur mes épaules. Une tête que je reconnais très vite se penche par-dessus l’une d’elles pour déposer un baiser qui m’arrache une grimace exaspérée rien que par ce premier geste. Il me contourne et je constate qu’il a les joues rougies par l’effort et qu’il semble essoufflé, comme s’il avait traversé la ville en courant pour me rejoindre. Je souris discrètement à cette vue et probablement parce qu’au fond, je suis content – ou plutôt soulagé- de le voir devant moi. D’un geste, il se décoiffe plus qu’il ne l’était déjà et se mord la lèvre inférieure avant de commencer à s’excuser et ce qui m’intéresse le plus, s’expliquer pour ce retard particulièrement long. Je hausse un sourcil, le moins tard possible ? Mais où était-il donc ? Je lui montre d’un petit signe de tête la chaise en face de la mienne en essuyant ma joue. Il a vraiment l’air d’avoir couru juste pour me rejoindre, juste pour raccourcir le temps de son retard. Je l’observe avec une froideur qui se brise un peu bien que je tente de la maintenant sur mes traits, comme touché par l’attention que ce garçon me porte en semblant me considérer comme son ami. Je me lève silencieusement et avec détachement et me dirige vers la machine à boisson pour y entrer quelques pièces et recevoir en échange une boisson qui, selon mes souvenirs, est sa préférée. Il parle tellement aussi, je crois que je connais la plupart de ses goûts et de sa vue… Je dépose sans rien dire la bouteille devant lui pour bien lui faire comprendre que c’est pour lui parce qu’essoufflé comme il est, il doit mourir de soif et doit aussi s’hydrater. C’est normal, non ? De s’inquiéter pour quelqu’un qui a fait tout pour me voir au plus vite, et puis c’est la moindre des politesses. Je m’appuie sur le dossier de la chaise et hésite une seconde avant de prendre la parole, le voyant se remettre un peu de ses émotions bien qu’il soit toujours affalé sur sa chaise.
-Où étais-tu ? Qu’est-ce qui m’a fait t’attendre si longtemps ?
Je penche la tête et une pointe d’inquiétude brille dans mon regard bien que je tente vainement de l’enfouir avec mes sentiments au fond de mon cœur prenant trop le dessus à mon goût en ce moment. J’attends avec une patiente feinte la réponse à ma question et l’explication de ce retard de 50 minutes.
Je sursaute, surpris par les deux mains qui se posent soudainement sur mes épaules. Une tête que je reconnais très vite se penche par-dessus l’une d’elles pour déposer un baiser qui m’arrache une grimace exaspérée rien que par ce premier geste. Il me contourne et je constate qu’il a les joues rougies par l’effort et qu’il semble essoufflé, comme s’il avait traversé la ville en courant pour me rejoindre. Je souris discrètement à cette vue et probablement parce qu’au fond, je suis content – ou plutôt soulagé- de le voir devant moi. D’un geste, il se décoiffe plus qu’il ne l’était déjà et se mord la lèvre inférieure avant de commencer à s’excuser et ce qui m’intéresse le plus, s’expliquer pour ce retard particulièrement long. Je hausse un sourcil, le moins tard possible ? Mais où était-il donc ? Je lui montre d’un petit signe de tête la chaise en face de la mienne en essuyant ma joue. Il a vraiment l’air d’avoir couru juste pour me rejoindre, juste pour raccourcir le temps de son retard. Je l’observe avec une froideur qui se brise un peu bien que je tente de la maintenant sur mes traits, comme touché par l’attention que ce garçon me porte en semblant me considérer comme son ami. Je me lève silencieusement et avec détachement et me dirige vers la machine à boisson pour y entrer quelques pièces et recevoir en échange une boisson qui, selon mes souvenirs, est sa préférée. Il parle tellement aussi, je crois que je connais la plupart de ses goûts et de sa vue… Je dépose sans rien dire la bouteille devant lui pour bien lui faire comprendre que c’est pour lui parce qu’essoufflé comme il est, il doit mourir de soif et doit aussi s’hydrater. C’est normal, non ? De s’inquiéter pour quelqu’un qui a fait tout pour me voir au plus vite, et puis c’est la moindre des politesses. Je m’appuie sur le dossier de la chaise et hésite une seconde avant de prendre la parole, le voyant se remettre un peu de ses émotions bien qu’il soit toujours affalé sur sa chaise.
-Où étais-tu ? Qu’est-ce qui m’a fait t’attendre si longtemps ?
Je penche la tête et une pointe d’inquiétude brille dans mon regard bien que je tente vainement de l’enfouir avec mes sentiments au fond de mon cœur prenant trop le dessus à mon goût en ce moment. J’attends avec une patiente feinte la réponse à ma question et l’explication de ce retard de 50 minutes.
Too late is better than ever
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Dim 24 Sep - 17:06
Too late is better than ever
with/ choi se jin
S'il avait été un éléphant, de la façon dont il se laisse tomber sur le siège, avec lourdeur, il aurait fait trembler le sol. Exténué, le sportif a l'impression d'avoir des poumons de la taille d'un grain de raisin. Il doit avaler de grandes bouffées d'oxygène pour se remettre de sa course effrénée. Il est toutefois heureux de ne pas avoir couru pour rien, tu n'es pas parti. Peut-être profitais-tu de la paix? Dans tous les cas, il se rattrapera pour son retard. Il ne sait pas encore comment, mais il y réfléchira. Pour l'heure, il se saisit de la bouteille de limonade que tu lui offres. 7Up. Sa boisson préférée. Tu n'as pas oublié! Avec tout ce qu'il peut te raconter, il faut avouer que tu as une bonne mémoire. Une excellente mémoire, même. S'il parle beaucoup, ce n'est pas non plus sans raison. En te racontant des histoires le concernant, il veut te mettre en confiance, espérant qu'à ton tour, tu parlerais un peu de toi. Tu le laisserais apprendre à te connaître d'avantage, plus que par les rumeurs auxquelles il ne fait pas confiance, en tout cas. Bien qu'il ait omis plusieurs détails de sa vie, comme ses parents, son séjour à l'hôpital, et de petits détails sans importances, tu le connais désormais en grande partie. Mais lui, n'en connait pas bien plus à ton sujet. Yongmin ne désespère pas pour autant.
Il manque de s'étouffer. Qu'est-ce qui t'a fait l'attendre si longtemps? L'attendre? Il pose la bouteille à moitié vidée sur la table, et tapote son torse à plusieurs reprises, toussant, il vient de frôler la mort... ou presque. Il exagère. Il essuie ses lèvres d'un revers de la main et sourit à pleine dents. Alors, tu l'as vraiment attendu? Merde, il est content, mais du coup, il s'en veut encore plus. Ses pupilles levées en ta direction, est-ce de l'inquiétude qu'il perçoit dans ton regard? Est-ce même possible que tu t'inquiètes pour le boulet que tu es forcé à traîner? Il a envie d'y croire en tout cas. Cela prouverait que tu as de l'estime pour lui, et avoir l'estime de ses amis l'importe. Tu fais partie de ses amis. Il espère faire partie des tiens, même si il sait que tu en as peu, très peu. Pour lui, ce serait presque honorifique de faire partie de ton entourage quand on sait que tu laisses passer peu de personnes.
Une explication donc. Oui, c'est légitime. Après tout, tu l'as attendu, peut-être t'es-tu fais du soucis pour lui, il n'en a pas encore la certitude, tu as bien le droit de connaître la raison de son retard. Il se dandine sur son siège, passe ses mains dans ses cheveux pour se recoiffer un minimum. Finalement, il pivote sur son siège, pour se tenir en face de toi. " J'étais à l'hôpital. " Commence-t-il. Mais bien vite, il agite les mains devant lui, frénétiquement. " Mais ce n'était pas pour moi, je suis pas blessé, ni rien hein, ne t'en fais pas, j'suis en pleine forme, en parfaite santé, un vrai lièvre avec plein d'énergie. " Etant donné sa vitesse d'élocution, aucun doute sur sa santé physique. C'en est même presque étonnant puisque quelques minutes plus tôt, il respirait comme un bœuf.
D'ailleurs, bœuf, éléphant, lièvre... Yongmin est énormément comparé à un animal, sans mentionner qu'il n'est aussi qu'un louveteau chez les Neugdae. Le loup est l'emblème de la fraternité. Tu lui fais penser à un loup, toi aussi. SeJin, le loup solitaire. Un magnifique loup. Fort et mystérieux. Revenons-en au boxeur. Si le destin fait bien les choses, Yongmin, à sa mort, pourrait bien se réincarner en animal. Hors sujet.
_ " C'est mon père. " Reprend-il, jouant avec des doigts. Il omet de mentionner qu'il en a deux. Il n'a pas honte d'avoir des parents gays, bien au contraire. Mais en taisant ce détail, il les protège, et il se protège aussi. Il n'a pas envie que ses parents soient encore insultés, rabaissés, dénigrés. Alors qu'avant, Yongmin se laissait malmené, aujourd'hui, il n'hésitera pas à frapper quiconque s'en prend à lui ou à ses parents. Fils protecteur. " Il est tombé dans les escaliers et s'est cassé le bras. J'étais tellement inquiet qu'en sortant des cours, je suis directement parti le retrouver. Au final, mis-à-part un bras dans le plâtre et un bleu sur la mâchoire, il est en pleine forme. " C'est dire si Yongmin tient à ses parents comme à la prunelle de ses yeux. Il est arrivé en pleure à l’hôpital. En poussant la porte, il a trouvé ses parents en plein fou-rire. La cause? La mauvaise chute. Papa a loupé la première marche des escaliers comme un idiot. Au final, c'est le blessé qui a rassuré et câliné le louveteau. " Ce crétin, je vais finir par mourir d'une crise cardiaque. " Qu'il marmonne, buvant le reste de sa limonade.
Il manque de s'étouffer. Qu'est-ce qui t'a fait l'attendre si longtemps? L'attendre? Il pose la bouteille à moitié vidée sur la table, et tapote son torse à plusieurs reprises, toussant, il vient de frôler la mort... ou presque. Il exagère. Il essuie ses lèvres d'un revers de la main et sourit à pleine dents. Alors, tu l'as vraiment attendu? Merde, il est content, mais du coup, il s'en veut encore plus. Ses pupilles levées en ta direction, est-ce de l'inquiétude qu'il perçoit dans ton regard? Est-ce même possible que tu t'inquiètes pour le boulet que tu es forcé à traîner? Il a envie d'y croire en tout cas. Cela prouverait que tu as de l'estime pour lui, et avoir l'estime de ses amis l'importe. Tu fais partie de ses amis. Il espère faire partie des tiens, même si il sait que tu en as peu, très peu. Pour lui, ce serait presque honorifique de faire partie de ton entourage quand on sait que tu laisses passer peu de personnes.
Une explication donc. Oui, c'est légitime. Après tout, tu l'as attendu, peut-être t'es-tu fais du soucis pour lui, il n'en a pas encore la certitude, tu as bien le droit de connaître la raison de son retard. Il se dandine sur son siège, passe ses mains dans ses cheveux pour se recoiffer un minimum. Finalement, il pivote sur son siège, pour se tenir en face de toi. " J'étais à l'hôpital. " Commence-t-il. Mais bien vite, il agite les mains devant lui, frénétiquement. " Mais ce n'était pas pour moi, je suis pas blessé, ni rien hein, ne t'en fais pas, j'suis en pleine forme, en parfaite santé, un vrai lièvre avec plein d'énergie. " Etant donné sa vitesse d'élocution, aucun doute sur sa santé physique. C'en est même presque étonnant puisque quelques minutes plus tôt, il respirait comme un bœuf.
D'ailleurs, bœuf, éléphant, lièvre... Yongmin est énormément comparé à un animal, sans mentionner qu'il n'est aussi qu'un louveteau chez les Neugdae. Le loup est l'emblème de la fraternité. Tu lui fais penser à un loup, toi aussi. SeJin, le loup solitaire. Un magnifique loup. Fort et mystérieux. Revenons-en au boxeur. Si le destin fait bien les choses, Yongmin, à sa mort, pourrait bien se réincarner en animal. Hors sujet.
_ " C'est mon père. " Reprend-il, jouant avec des doigts. Il omet de mentionner qu'il en a deux. Il n'a pas honte d'avoir des parents gays, bien au contraire. Mais en taisant ce détail, il les protège, et il se protège aussi. Il n'a pas envie que ses parents soient encore insultés, rabaissés, dénigrés. Alors qu'avant, Yongmin se laissait malmené, aujourd'hui, il n'hésitera pas à frapper quiconque s'en prend à lui ou à ses parents. Fils protecteur. " Il est tombé dans les escaliers et s'est cassé le bras. J'étais tellement inquiet qu'en sortant des cours, je suis directement parti le retrouver. Au final, mis-à-part un bras dans le plâtre et un bleu sur la mâchoire, il est en pleine forme. " C'est dire si Yongmin tient à ses parents comme à la prunelle de ses yeux. Il est arrivé en pleure à l’hôpital. En poussant la porte, il a trouvé ses parents en plein fou-rire. La cause? La mauvaise chute. Papa a loupé la première marche des escaliers comme un idiot. Au final, c'est le blessé qui a rassuré et câliné le louveteau. " Ce crétin, je vais finir par mourir d'une crise cardiaque. " Qu'il marmonne, buvant le reste de sa limonade.
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Sam 30 Sep - 19:11
「 Attente interminable
Retard aussi infernal qu'inquiétant
Une impassibilité difficile à conserver...」
Se Jin & Yong Min
Ma question, bien que posée sur un ton froid qui me caractérise, transmet probablement trop mon inquiétude au personnage en face de moi. Il semble s’étouffer, reposant la bouteille déjà à moitié consommée sur la table pour pouvoir mieux tousser. Je détourne le regard et fixe à nouveau l’horloge ayant à mes yeux repris un cours beaucoup plus paisible et supportable à présent. Je ne voudrais pas m’inquiéter en plus de son état et mon regard ne ferait que me trahir puisque je le sens trouble. Il se remet « de ses émotions » et je me remets à le fixer, m’attendant toujours à avoir cette explication que je pense légitime face à l’attente que j’ai dû subir. Des signes de malaise, comme s’il hésitait de m’avouer ce qui a pu lui prendre autant du temps que d’habitude, il me consacre. Il gigote, passe sa main dans ses cheveux comme pour les replacer suite à sa course. Puis il se remet face et je me redresse, lui portant une attention toute particulière pour ne rater aucun mot qui va sortir de ses lèvres trop souvent souriantes. Sa première phrase à l’effet d’une bombe, elle détruit sans ménagement les épaisses remparts que je continue de construire autour de moi pour me laisser sans défense, sans moyen de retenir les sentiments de noyer mon cœur. Mes traits que je parvenais à maintenir froids se décomposent en une seconde, ne laissant sur mon visage qu’une surprise inquiète que je n’avais jamais ressentie auparavant.
Mais je détourne le regard, je me frapperais presque d’avoir été aussi idiot. Toutes les pensées qui m’ont envahi il y a une seconde, inquiètes à propos de son état de santé, disparaissent à la suite des mots qu’il débite à une vitesse presque affolante. Tu n’es qu’un idiot, Choi Se Jin, comment as-tu pu croire pendant aussi longtemps qu’il n’allait vraiment pas bien ? Après tout, il m’a rejoint en courant, s’il n’était pas en bonne santé, il ne serait probablement pas venu du tout. Je dois vraiment être aveuglé par mon inquiétude pour ce stupide « lièvre » pour ne plus savoir réfléchir… Je laisse un soupire s’échapper de mes lèvres entrouvertes et fusille presque le Neugdae du regard. Il doit l’avoir fait exprès pour voir mes réactions. Je le détesterais presque d’avoir lâché cette bombe sans gants pour que je me fasse des idées qui pourrait faire fondre le mur de glace qui me sert habituellement de visage. Je le fixe sans un mot, laissant plutôt le jeune homme continuer ses explications. Je lui ai posé une question et considère que l’effort est assez remarquable comparé à mes silences habituels. J’écoute la suite à propos de son père et penche légèrement la tête en comprenant mieux pourquoi Yong Min était si épuisé, l’hôpital n’étant pas juste à côté de l’école. Enfin, il m’annonce qu’à part deux blessures, son paternel va bien. Il semble s’être vraiment inquiété pour son père et cela, malgré moi, m’étonne un peu. Il m’avait déjà parlé de ses parents et je n’ai pas manqué de remarquer qu’il tient beaucoup à eux. Je ne peux pas vraiment le comprendre puisque je n’ai jamais revu ma mère et que mon père a été il y a de nombreuses années effacé de ma vie. Je souris tout de même un petit peu, je ne sais pas trop pourquoi –c’est probablement inutile en plus. Pourquoi me sentais-je si apaisé maintenant que je suis au courant de son retard ?
-L’important, c’est qu’il ait bien.
Je dis cela avec un peu de froideur de ma voix alors que, comme mes émotions se calment et que mon inquiétude s’évapore, je redeviens avec un soulagement que je parviens à dissimuler celui que d’habitude je suis. Je passe une main dans mes cheveux en l’observant finir la limonade que je lui ai servi il y a quelques instants. Je m’étonne d’avoir d’ailleurs pris la peine de l’hydrater alors que ça ne m’apporte rien à part de le voir se calmer un peu. Je laisse un soupire s’échapper de mes lèvres et jette un coup d’œil au garçon qui semble tout à fait remis de son épuisement.
-La prochaine fois, préviens-moi pour que j’évite de t’attendre 50 minutes en tournant en rond.
Je lui lance un regard ennuyé, il doit bien se douter que ça ne me ravit pas vraiment d’avoir attendu aussi longtemps mais d’un côté, je ne peux pas vraiment lui en vouloir puisque c’est pour son père. Je me renferme dans mon silence, je ne vais pas m’étendre sur les paroles et de toute façon, il s’y attend. C’est lui qui parle et moi qui écoute, je ne sais toujours pas ce qu’il attend de moi et pourquoi il s’accroche autant mais finalement, je ne peux pas me dire que ça me dérange de l’entendre parler pendant des heures… J’attends alors qu’il reprenne la conversation comme il le fait chaque jour à 16h, enfin, ce sera un peu plus tard aujourd’hui exceptionnellement.
Mais je détourne le regard, je me frapperais presque d’avoir été aussi idiot. Toutes les pensées qui m’ont envahi il y a une seconde, inquiètes à propos de son état de santé, disparaissent à la suite des mots qu’il débite à une vitesse presque affolante. Tu n’es qu’un idiot, Choi Se Jin, comment as-tu pu croire pendant aussi longtemps qu’il n’allait vraiment pas bien ? Après tout, il m’a rejoint en courant, s’il n’était pas en bonne santé, il ne serait probablement pas venu du tout. Je dois vraiment être aveuglé par mon inquiétude pour ce stupide « lièvre » pour ne plus savoir réfléchir… Je laisse un soupire s’échapper de mes lèvres entrouvertes et fusille presque le Neugdae du regard. Il doit l’avoir fait exprès pour voir mes réactions. Je le détesterais presque d’avoir lâché cette bombe sans gants pour que je me fasse des idées qui pourrait faire fondre le mur de glace qui me sert habituellement de visage. Je le fixe sans un mot, laissant plutôt le jeune homme continuer ses explications. Je lui ai posé une question et considère que l’effort est assez remarquable comparé à mes silences habituels. J’écoute la suite à propos de son père et penche légèrement la tête en comprenant mieux pourquoi Yong Min était si épuisé, l’hôpital n’étant pas juste à côté de l’école. Enfin, il m’annonce qu’à part deux blessures, son paternel va bien. Il semble s’être vraiment inquiété pour son père et cela, malgré moi, m’étonne un peu. Il m’avait déjà parlé de ses parents et je n’ai pas manqué de remarquer qu’il tient beaucoup à eux. Je ne peux pas vraiment le comprendre puisque je n’ai jamais revu ma mère et que mon père a été il y a de nombreuses années effacé de ma vie. Je souris tout de même un petit peu, je ne sais pas trop pourquoi –c’est probablement inutile en plus. Pourquoi me sentais-je si apaisé maintenant que je suis au courant de son retard ?
-L’important, c’est qu’il ait bien.
Je dis cela avec un peu de froideur de ma voix alors que, comme mes émotions se calment et que mon inquiétude s’évapore, je redeviens avec un soulagement que je parviens à dissimuler celui que d’habitude je suis. Je passe une main dans mes cheveux en l’observant finir la limonade que je lui ai servi il y a quelques instants. Je m’étonne d’avoir d’ailleurs pris la peine de l’hydrater alors que ça ne m’apporte rien à part de le voir se calmer un peu. Je laisse un soupire s’échapper de mes lèvres et jette un coup d’œil au garçon qui semble tout à fait remis de son épuisement.
-La prochaine fois, préviens-moi pour que j’évite de t’attendre 50 minutes en tournant en rond.
Je lui lance un regard ennuyé, il doit bien se douter que ça ne me ravit pas vraiment d’avoir attendu aussi longtemps mais d’un côté, je ne peux pas vraiment lui en vouloir puisque c’est pour son père. Je me renferme dans mon silence, je ne vais pas m’étendre sur les paroles et de toute façon, il s’y attend. C’est lui qui parle et moi qui écoute, je ne sais toujours pas ce qu’il attend de moi et pourquoi il s’accroche autant mais finalement, je ne peux pas me dire que ça me dérange de l’entendre parler pendant des heures… J’attends alors qu’il reprenne la conversation comme il le fait chaque jour à 16h, enfin, ce sera un peu plus tard aujourd’hui exceptionnellement.
Too late is better than ever
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Sam 30 Sep - 23:33
Too late is better than ever
with/ choi se jin
_ " Mh, je suis rassuré, oui. " Et puis, son père devrait faire un peu plus attention aussi, il ne regarde jamais où il met les pieds, et se précipite toujours, pas étonnant qu'il chute dans les escaliers. Un jour c'est la mort qui le cueillera, et ça, Yongmin n'y est pas préparé. Il ne le sera jamais vraiment de toute façon. Le plus tard serait le mieux, jamais serait même meilleurs, mais ses papas ne sont malheureusement pas immortel. Des fois, Yongmin aimerait vivre dans un monde fantastique, dans un monde où l'immortalité est banal. Parfois, il en rêve la nuit, et le matin arrivé, au réveil, une larme s'échappe, discrètement, quand il se rend compte que rien n'était réel. " Ah ... " Il aurait aimé te prévenir. Vraiment, mais voila, un petit soucis... et de taille... l'en a empêché. " C'est que j'ai oublié mon téléphone dans ma chambre. " Un petit rire nerveux lui échappe. La faute à la précipitation... hum, il a de qui tenir... après son derniers cours, il a déposé ses affaires et changé de veste, oubliant son téléphone dans la poche de son gilet, resté sur le lit. " Et comme je connais pas ton numéro par cœur, je ne pouvais pas utilisé un autre téléphone. " Un peu honteux, il n'aime pas se faire ainsi attendre. Bien que ce ne soit pas désiré. Il se frotte à nouveau la nuque. Se dandine sur son siège. Il n'a pas envie que tu sois en colère. " Je suis désolé si tu t'es inquiété, et désolé de t'avoir fait attendre aussi longtemps. " Il redresse finalement la tête, un léger sourire se dessinant alors sur ses lèvres. " Mais merci de m'avoir attendu. "
Il fouille dans ses poches, super, il a de la monnaie sur lui. Il se redresse, et avance en direction de la machine à friandise. Il rentre le compte juste dans celle-ci, et récupère la barre chocolatée qui tombe dans le bac de récupération. Il en prend un deuxième, qu'il vient te tendre. Mince, il ne sait même pas si tu aimes. C'est du caramel. Lui, il adore, mais il ne connait pas tes goûts. Tu parles très peu, tu ne fais que l'écouter. Alors forcément, tout ce qu'il sait de toi, il pourrait le recopier sur une unique face d'une feuille A4, et il n'est même pas sûr de pouvoir la remplir. Lui qui veut te laisser du temps, c'est qu'inconsciemment, tu joues avec sa patience.
Pourtant, Yongmin ne compte pas changer ses habitudes. Il a des choses à te raconter. D'abord, il déballe sa friandise, et croque dedans, un long fil de caramel s'étirant sur plusieurs centimètres. Il l'aspire comme il le ferait avec des ramens. Gamin, il a un sourire si large qu'il pourrait s'en décrocher la mâchoire. Il est niais parfois, il lui en faut alors peu pour le rendre heureux. " Au fait! T'sais que j'ai failli mourir? " Le voila qu'il recommence, il ne fait même pas exprès, il ne se rend même pas compte qu'il pourrait à nouveau t'inquiéter. " Y a un idiot qu'à renverser une étagère de livres, j'ai finis sous une pile de livre. J'ai bien cru que la vieille de la bibliothèque allait faire un scandale, mais elle a même pas bougé. J'ai trouvé ça bizarre, mais c'est pas plus mal, elle fait peur quand elle est en colère. " Friandise terminé, il passe son index sur ses lèvres. Les voila propres avec, toutefois, un léger goût caramélisé, mais personne n'aura la chance d'y goûter. Mince,
on digresse. " Ah, et aussi, j'ai repris les entrainement intensifs à la boxe. Tu viendras voir un de mes match, un jour? J'suis sûr, tu serais impressionné par ma force. "
Il fouille dans ses poches, super, il a de la monnaie sur lui. Il se redresse, et avance en direction de la machine à friandise. Il rentre le compte juste dans celle-ci, et récupère la barre chocolatée qui tombe dans le bac de récupération. Il en prend un deuxième, qu'il vient te tendre. Mince, il ne sait même pas si tu aimes. C'est du caramel. Lui, il adore, mais il ne connait pas tes goûts. Tu parles très peu, tu ne fais que l'écouter. Alors forcément, tout ce qu'il sait de toi, il pourrait le recopier sur une unique face d'une feuille A4, et il n'est même pas sûr de pouvoir la remplir. Lui qui veut te laisser du temps, c'est qu'inconsciemment, tu joues avec sa patience.
Pourtant, Yongmin ne compte pas changer ses habitudes. Il a des choses à te raconter. D'abord, il déballe sa friandise, et croque dedans, un long fil de caramel s'étirant sur plusieurs centimètres. Il l'aspire comme il le ferait avec des ramens. Gamin, il a un sourire si large qu'il pourrait s'en décrocher la mâchoire. Il est niais parfois, il lui en faut alors peu pour le rendre heureux. " Au fait! T'sais que j'ai failli mourir? " Le voila qu'il recommence, il ne fait même pas exprès, il ne se rend même pas compte qu'il pourrait à nouveau t'inquiéter. " Y a un idiot qu'à renverser une étagère de livres, j'ai finis sous une pile de livre. J'ai bien cru que la vieille de la bibliothèque allait faire un scandale, mais elle a même pas bougé. J'ai trouvé ça bizarre, mais c'est pas plus mal, elle fait peur quand elle est en colère. " Friandise terminé, il passe son index sur ses lèvres. Les voila propres avec, toutefois, un léger goût caramélisé, mais personne n'aura la chance d'y goûter. Mince,
on digresse. " Ah, et aussi, j'ai repris les entrainement intensifs à la boxe. Tu viendras voir un de mes match, un jour? J'suis sûr, tu serais impressionné par ma force. "
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Ven 6 Oct - 14:46
「 Attente interminable
Retard aussi infernal qu'inquiétant
Une impassibilité difficile à conserver...」
Se Jin & Yong Min
Je ne fais que hocher la tête à sa courte phrase, ne sachant pas quoi répondre ou trouvant plutôt qu'une réponse serait inutile à une conversation si peu intéressante. Je me contente alors de lui reprocher de ne pas m'avoir prévenu de son retard avec détachement et froideur même si je laisse échapper malgré moi que je l'ai attendu pendant cinquante minutes en tournant en rond. Je ne laisse rien montrer de ce petit accident, me reprochant qu'aujourd'hui, mes mots franchissent trop vite la barrière de mes lèvres. Je suppose qu'il va encore me balancer des excuses qui ne m'intéressent pas mais je suis plutôt surpris quand il m'annonce qu'il avait oublié son téléphone. Je le dévisage comme si celui-ci voulait dire au jeune homme «Tu es sérieux?». Il rit nerveusement et je ne comprends pas pourquoi une telle réaction, les humains sont définitivement indiscernables et hélas, j'en suis un également bien que je préfère me comparer à un loup. Un loup, c'est bien le cas de le dire mais probablement un robot sous le poil de cette bête. Peut-être est-ce pour cela que je me fais passer pour un Neugdae en étant un Pyo? Hors sujet, j'ai déjà fait le tour de la question et ce n'est pas le moment de perdre du temps à des réflexions futiles. Je soupire et secoue la tête en revenant au sujet, entendant les paroles suivant les premières mais n'arrangeant vraiment pas son cas.
-Et bien étudie-le dorénavant comme ça, tu sauras me contacter même sans ton téléphone.
Je ne lui ferais pas part de ce détail mais de mon côté, j'ai déjà mémorisé les numéros composant le numéro du Neugdae face à moi, on ne sait jamais... Enfin, je ne sais pas quel événement me forcerait à l'appeler mais bon. Il se dandine sur son siège, passe sa main dans sa nuque comme un enfant s'apprêtant à être grondé et cette réaction me fait lever les yeux au ciel, désespéré par son cas. J'écoute ses excuses sans un mot et fais un simple signe de tête pour lui faire comprendre que je ne lui en veux même si mon attitude pourrait prétendre le contraire. Il sait que je suis comme ça au naturel alors il ne devrait pas s'inquiéter de savoir si je lui en veux ou pas. Il me remercie ensuite, mes sourcils se haussent une nouvelle fois, décidément, je ne cesse d'être étonné aujourd'hui! Il faut dire que ce n'est pas dans mes habitudes de voir un étudiant s'essouffler pour venir me retrouver ou encore me remercier parce que je l'ai simplement attendu... Un sourire discret écarte mes lèvres parce que je dois admettre que son attitude me fait plaisir malgré moi. Il se met alors en mouvement et -encore une fois, bon sang- je suis surpris de le voir se lever pour se diriger vers l'un des distributeurs comme je l'ai fait plus tôt. Il entre sa monnaie à deux reprises et je me dis qu'il doit être vraiment affamé pour se servir deux barres chocolatées. Je le suis des yeux, presque pour vérifier qu'il ne va pas se volatiser, s'enfuir ou autre idiotie dans le genre mais rapidement, je me rends compte de quelque chose qui me détourne de mon observation paranoïaque. Il me tend une des deux barres chocolatées qu'il vient d'acheter, comme s'il voulait me l'acheter. Je passe mon regard de la barre à lui et vice-versa sans comprendre et un de mes sourcils se soulèvent alors que je me jauge presque froidement.
-Qu'est-ce qu'il y a? Tu ne sais pas ouvrir un emballage?
Je le regarde ensuite s'installer en face de moi et pivote pour m'installer confortablement sur la chaise. Je sais que maintenant son retard passé, tout va recommencer comme d'habitude et il va me parler de sa vie, de ses journées dont je sais que les détails ne m'échapperont pas. Je pourrais écrire un roman sur lui: «La passionnante vie de Jeon Yong Min», je suis sûr que l'idée lui plairait, désespérant... Il croque sans retenue dans le biscuit chocolaté et le caramel caché à l'intérieur étire un long fil entre la barre et ses lèvres. Je ne réagis pas mais je trouve qu'il ne fait pas son âge, il semble si gamin, un enfant qui s'est perdu et s'est finalement retrouvé dans une université! Il a l'air si épanoui alors qu'il sort de l'hôpital où son père est blessé et qu'en plus, il m'a fait attendre si longtemps sans me prévenir. Aish, il est impossible mais je ne laisse pas cette pensée s'installer sur mes traits puisque déjà, il commence son récit par une phrase qui doit être choisie exprès pour me faire réagir. A l'intérieur, mon cœur se serre, rate presqu'un battement et mes pensées se noient dans un flot de questions, comment? Qui? Est-il blessé? Mais je suis revenu à mes habitudes et ses questions ne franchiront pas mes pensées et ne se transformeront pas en mots audibles. Pas besoin, il va m'expliquer et c'est cette pensée qui me permet de détendre mes épaules et mes muscles. Un sourire écarte légèrement mes lèvres alors que j'imagine la situation qu'il fait de ses mots apparaître devant mes yeux. Étrange en effet que la bibliothécaire n'ait pas réagi, elle est d'habitude la première à s'énerver sur les étudiants qui dérange le calme de feutre installer dans ce lieu. Il faut supposer que ce n'était pas son jour pour s'énerver ou simplement qu'elle se fait vieille. Je lève les yeux au ciel, il doit la connaître énervée pour en avoir peur mais ça ne m'étonne même pas de lui! Je penche la tête et comme je sais qu'il aime parler, je me permets de poser des questions sur son histoire. C'est souvent la seule chose que je fais pendant nos échanges puisque ça me permet de le faire parler de lui et donc de ne pas parler de moi.
-Tu as tout rangé je suppose? Tu ne t'es pas blessé?
Je le lui demande sans grand intérêt mais ce n'est pas différent à mon ton normal et il a toujours pris le soin de répondre à mes questions sans s'intéresser à mon écoute. Je ne le laisse jamais parler dans le vide de toute façon et c'est ce qui lui donne probablement l'envie de chaque fois revenir vers moi. Il finit déjà sa barre et je m'étonne qu'il n'ait pas pris la peine de la savourer davantage. La mienne, enfin celle qu'étrangement, il m'a offerte, est toujours posée devant moi, je n'ose pas vraiment y toucher à vrai dire... Enfin bref, il repart dans ses passionnantes histoires et me raconte qu'il a repris ses entraînements de boxe, en profitant pour m'inviter à constater sa force à l'un de ses match. Je secoue rapidement la tête en posant mon regard froid dans le sien.
-Non très peu pour moi...
Il a l'air déçu, une moue passe sur son visage et je passe une main mal à l'aise dans mes cheveux. Je mens en plus puisque les combats font partie intégrante de ma vie... Je pince mes lèvres, ça m'intéresse de le voir se battre comme il revendique tant sa force mais je ne peux pas m'y résoudre... Je fronce presque les sourcils en me demandant ce qui m'en empêche vraiment et je finis par soupirer légèrement.
-Bon ok, je viendrais te voir une seule fois. Envoie moi une date, une heure et l'adresse...
-Et bien étudie-le dorénavant comme ça, tu sauras me contacter même sans ton téléphone.
Je ne lui ferais pas part de ce détail mais de mon côté, j'ai déjà mémorisé les numéros composant le numéro du Neugdae face à moi, on ne sait jamais... Enfin, je ne sais pas quel événement me forcerait à l'appeler mais bon. Il se dandine sur son siège, passe sa main dans sa nuque comme un enfant s'apprêtant à être grondé et cette réaction me fait lever les yeux au ciel, désespéré par son cas. J'écoute ses excuses sans un mot et fais un simple signe de tête pour lui faire comprendre que je ne lui en veux même si mon attitude pourrait prétendre le contraire. Il sait que je suis comme ça au naturel alors il ne devrait pas s'inquiéter de savoir si je lui en veux ou pas. Il me remercie ensuite, mes sourcils se haussent une nouvelle fois, décidément, je ne cesse d'être étonné aujourd'hui! Il faut dire que ce n'est pas dans mes habitudes de voir un étudiant s'essouffler pour venir me retrouver ou encore me remercier parce que je l'ai simplement attendu... Un sourire discret écarte mes lèvres parce que je dois admettre que son attitude me fait plaisir malgré moi. Il se met alors en mouvement et -encore une fois, bon sang- je suis surpris de le voir se lever pour se diriger vers l'un des distributeurs comme je l'ai fait plus tôt. Il entre sa monnaie à deux reprises et je me dis qu'il doit être vraiment affamé pour se servir deux barres chocolatées. Je le suis des yeux, presque pour vérifier qu'il ne va pas se volatiser, s'enfuir ou autre idiotie dans le genre mais rapidement, je me rends compte de quelque chose qui me détourne de mon observation paranoïaque. Il me tend une des deux barres chocolatées qu'il vient d'acheter, comme s'il voulait me l'acheter. Je passe mon regard de la barre à lui et vice-versa sans comprendre et un de mes sourcils se soulèvent alors que je me jauge presque froidement.
-Qu'est-ce qu'il y a? Tu ne sais pas ouvrir un emballage?
Je le regarde ensuite s'installer en face de moi et pivote pour m'installer confortablement sur la chaise. Je sais que maintenant son retard passé, tout va recommencer comme d'habitude et il va me parler de sa vie, de ses journées dont je sais que les détails ne m'échapperont pas. Je pourrais écrire un roman sur lui: «La passionnante vie de Jeon Yong Min», je suis sûr que l'idée lui plairait, désespérant... Il croque sans retenue dans le biscuit chocolaté et le caramel caché à l'intérieur étire un long fil entre la barre et ses lèvres. Je ne réagis pas mais je trouve qu'il ne fait pas son âge, il semble si gamin, un enfant qui s'est perdu et s'est finalement retrouvé dans une université! Il a l'air si épanoui alors qu'il sort de l'hôpital où son père est blessé et qu'en plus, il m'a fait attendre si longtemps sans me prévenir. Aish, il est impossible mais je ne laisse pas cette pensée s'installer sur mes traits puisque déjà, il commence son récit par une phrase qui doit être choisie exprès pour me faire réagir. A l'intérieur, mon cœur se serre, rate presqu'un battement et mes pensées se noient dans un flot de questions, comment? Qui? Est-il blessé? Mais je suis revenu à mes habitudes et ses questions ne franchiront pas mes pensées et ne se transformeront pas en mots audibles. Pas besoin, il va m'expliquer et c'est cette pensée qui me permet de détendre mes épaules et mes muscles. Un sourire écarte légèrement mes lèvres alors que j'imagine la situation qu'il fait de ses mots apparaître devant mes yeux. Étrange en effet que la bibliothécaire n'ait pas réagi, elle est d'habitude la première à s'énerver sur les étudiants qui dérange le calme de feutre installer dans ce lieu. Il faut supposer que ce n'était pas son jour pour s'énerver ou simplement qu'elle se fait vieille. Je lève les yeux au ciel, il doit la connaître énervée pour en avoir peur mais ça ne m'étonne même pas de lui! Je penche la tête et comme je sais qu'il aime parler, je me permets de poser des questions sur son histoire. C'est souvent la seule chose que je fais pendant nos échanges puisque ça me permet de le faire parler de lui et donc de ne pas parler de moi.
-Tu as tout rangé je suppose? Tu ne t'es pas blessé?
Je le lui demande sans grand intérêt mais ce n'est pas différent à mon ton normal et il a toujours pris le soin de répondre à mes questions sans s'intéresser à mon écoute. Je ne le laisse jamais parler dans le vide de toute façon et c'est ce qui lui donne probablement l'envie de chaque fois revenir vers moi. Il finit déjà sa barre et je m'étonne qu'il n'ait pas pris la peine de la savourer davantage. La mienne, enfin celle qu'étrangement, il m'a offerte, est toujours posée devant moi, je n'ose pas vraiment y toucher à vrai dire... Enfin bref, il repart dans ses passionnantes histoires et me raconte qu'il a repris ses entraînements de boxe, en profitant pour m'inviter à constater sa force à l'un de ses match. Je secoue rapidement la tête en posant mon regard froid dans le sien.
-Non très peu pour moi...
Il a l'air déçu, une moue passe sur son visage et je passe une main mal à l'aise dans mes cheveux. Je mens en plus puisque les combats font partie intégrante de ma vie... Je pince mes lèvres, ça m'intéresse de le voir se battre comme il revendique tant sa force mais je ne peux pas m'y résoudre... Je fronce presque les sourcils en me demandant ce qui m'en empêche vraiment et je finis par soupirer légèrement.
-Bon ok, je viendrais te voir une seule fois. Envoie moi une date, une heure et l'adresse...
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Sam 14 Oct - 3:28
Too late is better than ever
with/ choi se jin
Un bref sourire avait traversé son visage, bien sûr qu'il était capable de déballer ses friandises, il voulait juste t'offrir cette barre de chocolat. Alors, voyant que tu n'étais pas décidé à t'en saisir, il l'avait posée devant toi. Le message serait peut-être plus claire? Surement pas, mais voila, autant Yongmin peut être un grand bavard, autant il peut aussi rester plutôt vague sur ses envies et ses intentions, pensant, en général qu'il a été compris or que ce n'est pas le cas. C'est Yongmin dans toute sa splendeur.
Ainsi, de retour sur son siège et en pleine discutions avec son ami peu éloquent, toi, il avait rapidement terminé sa barre chocolatée. En effet, il ne l'a pas dégustée... ou juste un peu. Il est bien trop gourmand pour prendre son temps quand il mange. C'est un véritable aspirateur. Demandez à Namhi, elle confirmera forcément, elle est le premier témoin de la gourmandise du jeune boxeur. Quel exemple va-t-il donner à son filleul? TaeHyun deviendra aussi ventre sur patte que lui. L'idée le fait même sourire. Yongmin n'est pas un parrain exemplaire pour la peine. Mais soit, nous digressons... encore.
_ " J'ai tout rangé, et Hochull m'a aidé. " Tout rangé, tout rangé... selon le point de vue. Yongmin a simplement remis les livres sur les étagères sans se soucier d'un ordre particulier. Son but étant qu'aucun livre ne soit au sol au moment où la vieille se pointerait... il pensait qu'elle se pointerait. Hochull a du repasser derrière lui. " Il pouvait bien, c'est de sa faute si je me suis retrouvé enterré sous des livres. " Il ne comprend toujours pas comment l'étudiant avait fait pour renverser l'étagère d'ailleurs. L'avait-il escaladé? Pire encore, l'avait-il fait exprès? Impossible vu la frayeur qu'il s'était faite à lui aussi. " Je n'ai rien eu, juste quelques bleus qui ont déjà disparus. " Bien qu'il avait faire croire à Hochull qu'il avait perdu la mémoire... la scène avait été assez drôle d'ailleurs. Au final, plus de peur que de mal.
_ " C'est pour toi... " Qu'il dit, son index pointant la barre de chocolat posée juste devant toi. Tu ne sembles pas vouloir y toucher. Ses intentions n'ont surement pas été claires, comme préciser plus tôt, ou bien n'aimes-tu tout simplement pas le caramel? C'est une possibilité, mais tu ne lui parles pas, même les informations les plus basiques à ton sujet ne passent pas si facilement la barrière de tes lèvres. Parfois il se demande si c'est un mécanismes de défense ou au contraire de protection que tu as mis en place. Cependant, avec le temps, il a compris que ce n'était pas méchant, alors, il ne se vexe pas et continue de te laisser le temps, de ne pas te brusquer. Il sait qu'il a déjà la chance que tu tolères sa présence, tout le monde n'est pas à sa place. Tu fais peur aux autres aussi, mais ce sont des personnes qui s'arrêtent à la première impression sans vraiment creuser plus loin, si du moins, on peut utiliser cette expression avec toi. T'es un sol solide dans lequel il est difficile de creuser. Il faut simplement être patient et persévérant. Yongmin n'est pas patient, mais il a de la persévérance à outrance.
Lui qui était si excité à l'idée que tu viennes voir l'un de ses combats, son sourire se fane lorsque tu refuses. Difficile pour lui de cacher sa déception. Il est comme l'âne à qui l'on refuse la carotte après la lui avoir fait miroité des heures durant. Ses yeux se baissent et il joue avec ses doigts contre ses cuisses, sous la table. Il parait comme un môme, c'est affolant presque. Un long soupir lui échappe. Si tu voulais lui clouer le bec, pour quelques minutes en tout cas, c'est réussi. Le voila silencieux. Mais pour peu de temps, tu finis par céder et accepté, et là, le sourire du boxeur éclaire à nouveau son visage alors qu'il pivote sur son siège, pour se tourner en ta direction. " Tu viendras vraiment? " Ses pupilles brillent de joie. " Super! " Tu ne regretteras pas, il en est sûr. " Je te tiendrai au courant. " Même qu'il t'offriras la place. Il en a toujours quelques unes gratuitement pour les invités. " D'ailleurs, tu fais du sport Sejin? Ou alors t'es dans un club? " En tout cas, tu ne fais pas pas partie du club de Boxe, lui-même y est et ne t'y a jamais vu.
Ainsi, de retour sur son siège et en pleine discutions avec son ami peu éloquent, toi, il avait rapidement terminé sa barre chocolatée. En effet, il ne l'a pas dégustée... ou juste un peu. Il est bien trop gourmand pour prendre son temps quand il mange. C'est un véritable aspirateur. Demandez à Namhi, elle confirmera forcément, elle est le premier témoin de la gourmandise du jeune boxeur. Quel exemple va-t-il donner à son filleul? TaeHyun deviendra aussi ventre sur patte que lui. L'idée le fait même sourire. Yongmin n'est pas un parrain exemplaire pour la peine. Mais soit, nous digressons... encore.
_ " J'ai tout rangé, et Hochull m'a aidé. " Tout rangé, tout rangé... selon le point de vue. Yongmin a simplement remis les livres sur les étagères sans se soucier d'un ordre particulier. Son but étant qu'aucun livre ne soit au sol au moment où la vieille se pointerait... il pensait qu'elle se pointerait. Hochull a du repasser derrière lui. " Il pouvait bien, c'est de sa faute si je me suis retrouvé enterré sous des livres. " Il ne comprend toujours pas comment l'étudiant avait fait pour renverser l'étagère d'ailleurs. L'avait-il escaladé? Pire encore, l'avait-il fait exprès? Impossible vu la frayeur qu'il s'était faite à lui aussi. " Je n'ai rien eu, juste quelques bleus qui ont déjà disparus. " Bien qu'il avait faire croire à Hochull qu'il avait perdu la mémoire... la scène avait été assez drôle d'ailleurs. Au final, plus de peur que de mal.
_ " C'est pour toi... " Qu'il dit, son index pointant la barre de chocolat posée juste devant toi. Tu ne sembles pas vouloir y toucher. Ses intentions n'ont surement pas été claires, comme préciser plus tôt, ou bien n'aimes-tu tout simplement pas le caramel? C'est une possibilité, mais tu ne lui parles pas, même les informations les plus basiques à ton sujet ne passent pas si facilement la barrière de tes lèvres. Parfois il se demande si c'est un mécanismes de défense ou au contraire de protection que tu as mis en place. Cependant, avec le temps, il a compris que ce n'était pas méchant, alors, il ne se vexe pas et continue de te laisser le temps, de ne pas te brusquer. Il sait qu'il a déjà la chance que tu tolères sa présence, tout le monde n'est pas à sa place. Tu fais peur aux autres aussi, mais ce sont des personnes qui s'arrêtent à la première impression sans vraiment creuser plus loin, si du moins, on peut utiliser cette expression avec toi. T'es un sol solide dans lequel il est difficile de creuser. Il faut simplement être patient et persévérant. Yongmin n'est pas patient, mais il a de la persévérance à outrance.
Lui qui était si excité à l'idée que tu viennes voir l'un de ses combats, son sourire se fane lorsque tu refuses. Difficile pour lui de cacher sa déception. Il est comme l'âne à qui l'on refuse la carotte après la lui avoir fait miroité des heures durant. Ses yeux se baissent et il joue avec ses doigts contre ses cuisses, sous la table. Il parait comme un môme, c'est affolant presque. Un long soupir lui échappe. Si tu voulais lui clouer le bec, pour quelques minutes en tout cas, c'est réussi. Le voila silencieux. Mais pour peu de temps, tu finis par céder et accepté, et là, le sourire du boxeur éclaire à nouveau son visage alors qu'il pivote sur son siège, pour se tourner en ta direction. " Tu viendras vraiment? " Ses pupilles brillent de joie. " Super! " Tu ne regretteras pas, il en est sûr. " Je te tiendrai au courant. " Même qu'il t'offriras la place. Il en a toujours quelques unes gratuitement pour les invités. " D'ailleurs, tu fais du sport Sejin? Ou alors t'es dans un club? " En tout cas, tu ne fais pas pas partie du club de Boxe, lui-même y est et ne t'y a jamais vu.
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Dim 22 Oct - 17:20
「 Attente interminable
Retard aussi infernal qu'inquiétant
Une impassibilité difficile à conserver...」
Se Jin & Yong Min
Je l’écoute parler de son aventure à la bibliothèque, posant des questions juste pour le pousser à raconter sa vie plutôt que devoir parler de la mienne. Il fait bien ça, il faut l’avouer, raconter sa vie alors que moi, je me contente de l’écouter. Je hoche la tête sans faire des commentaires, je n’en fais que très rarement et il doit y être habitué. Je ne connais pas le jeune homme dont il parle, « Hochull », il m’en a peut-être déjà parlé une fois, le prénom m’est familier mais aucun visage ne se met dessus. Je l’écoute me dire qu’avec ce garçon, Hochull donc, il a rangé l’étagère mais étrangement, sans le lui dire, je doute un peu qu’il ait réellement pris la peine de ranger convenablement tous ces livres. Encore une fois, je le prive de mes commentaires qui le laisseraient en deviner de trop sur moi, ma personnalité et mes pensées qu’il ne peut pas découvrir. La confiance qu’il me donne n’est, je le crains, pas réciproque mais c’est dans ma « nature » de me méfier des hommes, bien trop dangereux et trop intrusifs dans ma vie. Il m’apprend ensuite qu’il n’a eu que quelques bleus et je peux dès lors calmer l’inquiétude qui serrait mon cœur. Il n’a pas eu de blessures graves, tant mieux. Pas que je m’inquiète pour lui mais bon… Hum, c’est toujours mieux d’éviter d’être blessé…
Il reprend la parole, comme à son habitude, mais cette fois, c’est pour me pointer la barre chocolatée du doigt en m’indiquant que c’est pour moi. Mes yeux s’écarquillent quelques secondes tandis que mon regard d’habitude si froid se pose, confus, sur la barre de chocolat que Yong Min a, il y a une seconde, déposé devant moi. J’entrouvre mes lèvres pour les refermer aussitôt et passer de la barre au jeune homme et du jeune homme à la barre sans vraiment comprendre ce qu’il veut dire par « c’est pour toi ». Je passe une main dans mes cheveux pour me donner contenance mais détourne les yeux en tentant de cacher la confusion dans mes pensées. Pourquoi est-ce qu’il me donnerait une barre de chocolat ? Il veut me demander quelque chose ? Il essaye de se faire pardonner pour son retard ? Mes sourcils se froncent alors que je cherche tant bien que mal une raison plus ou moins logique à ce geste empreint d’une… d’une certaine gentillesse qui, c’est le cas de le dire, me déstabilise. Je secoue légèrement la tête pour me reprendre et reporte un regard qui se veut le plus impassible possible sur le garçon face à moi.
-Pourquoi est-ce que tu m’en as pris une ? Il y a quelque chose que tu dois me dire ? Ou que tu as fait de mal ?
Je penche légèrement ma tête et tente de desceller sur son visage une culpabilité qui m’aiderait à comprendre ce geste qui est à mes yeux complètement illogique. Il m’explique la raison de ce cadeau –parce que pour moi, c’en est un. Je suis un peu confus et ne sais pas comment réagir face à cette action imprévue. On ne m’offre que rarement –pour ne pas dire jamais- quelque chose, que ça passe de la nourriture à un infime cadeau, c’est pourquoi je n’ai jamais fait face à cette situation avant aujourd’hui. Il me parle ensuite d’un match de boxe et ma première réaction est évidemment de refuser catégoriquement la proposition. Son expression de joie habituelle disparaît d’un coup de son visage et je le regarde s’enfermer dans un silence qui me déstabilise –encore bon sang- et qui ne lui ressemble vraiment pas. J’hésite quelques minutes, des minutes qui passent dans un silence très inconfortable et qui me pousse à prendre une décision trop rapide et que je regrette immédiatement après l’avoir prise. Mes mots prononcés, les regrets m’emplissent tandis que lui semble aller tout un coup beaucoup mieux, souriant à nouveau pour se tourner vers moi. Trop tard, c’est évident que je ne peux pas faire demi-tour une fois avoir accepté. Un soupire s’échappe de mes lèvres et j’évite son regard à nouveau brillant.
-Oui, je viendrais…
Il semble rempli de bonheur juste parce que j’ai accepté son invitation et je me fais la remarque que j’ai réellement du mal à comprendre les sentiments qui l’animent. Il m’annonce qu’il me tiendra au courant et je ne fais que –comme à mon habitude- hocher la tête. Une perte de temps, après tout, bien que je sois curieux de voir le niveau du garçon, cela ne m’apportera rien de concret et en y allant, je perdrais donc mon temps. Au pire, je pourrais trouver une solution pour l’éviter. A cette pensée, ma poitrine se compresse comme dans un sentiment de culpabilité que je ne comprends pas et que je chasse donc le plus loin possible de moi avec les pensées en rapport avec l’événement auquel il vient d’être décidé que j’assisterais. Il me pose une question par rapport à moi et je pince les lèvres en trouvant celle-ci stupide et sans grand-sens.
-Je n’ai pas besoin de faire du sport avec…
Je me coupe dans ma phrase et hausse une seconde les sourcils en sachant ce que je viens presque de lui avouer. Mes mâchoires se serrent et je m’en veux d’avoir parlé de moi alors que ce n’est pas la relation qui est censée être entre moi et Yong Min. Je secoue alors légèrement la tête, c’est une catastrophe d’avoir tenté de répondre mais il faut maintenant que je finisse ma phrase, sinon, il pourrait se faire un plaisir de continuer en me pousser à parler.
-Avec mes activités en dehors de l’école. Mais je n’ai pas envie d’en parler.
Je le devance, on ne sait jamais s’il en aurait envie. En parler… Cela ne serait probablement pas du tout bénéfique, personne n’a besoin de savoir ce que je vis quotidiennement, ça n’intéresse que les rumeurs qui ne cessent de se murmurer dans mon dos et il ne manquerait plus qu’elles soient confirmées, ou empirées, par un traître en qui j’aurais été tenté de faire confiance… Je décide alors de le lancer sur un autre sujet, le pousser à de nouveau se contenter de parler de lui et pas de moi.
-Tu fais de la boxe depuis longtemps ? Tu ne m’as souvent parler de ton club…
Il reprend la parole, comme à son habitude, mais cette fois, c’est pour me pointer la barre chocolatée du doigt en m’indiquant que c’est pour moi. Mes yeux s’écarquillent quelques secondes tandis que mon regard d’habitude si froid se pose, confus, sur la barre de chocolat que Yong Min a, il y a une seconde, déposé devant moi. J’entrouvre mes lèvres pour les refermer aussitôt et passer de la barre au jeune homme et du jeune homme à la barre sans vraiment comprendre ce qu’il veut dire par « c’est pour toi ». Je passe une main dans mes cheveux pour me donner contenance mais détourne les yeux en tentant de cacher la confusion dans mes pensées. Pourquoi est-ce qu’il me donnerait une barre de chocolat ? Il veut me demander quelque chose ? Il essaye de se faire pardonner pour son retard ? Mes sourcils se froncent alors que je cherche tant bien que mal une raison plus ou moins logique à ce geste empreint d’une… d’une certaine gentillesse qui, c’est le cas de le dire, me déstabilise. Je secoue légèrement la tête pour me reprendre et reporte un regard qui se veut le plus impassible possible sur le garçon face à moi.
-Pourquoi est-ce que tu m’en as pris une ? Il y a quelque chose que tu dois me dire ? Ou que tu as fait de mal ?
Je penche légèrement ma tête et tente de desceller sur son visage une culpabilité qui m’aiderait à comprendre ce geste qui est à mes yeux complètement illogique. Il m’explique la raison de ce cadeau –parce que pour moi, c’en est un. Je suis un peu confus et ne sais pas comment réagir face à cette action imprévue. On ne m’offre que rarement –pour ne pas dire jamais- quelque chose, que ça passe de la nourriture à un infime cadeau, c’est pourquoi je n’ai jamais fait face à cette situation avant aujourd’hui. Il me parle ensuite d’un match de boxe et ma première réaction est évidemment de refuser catégoriquement la proposition. Son expression de joie habituelle disparaît d’un coup de son visage et je le regarde s’enfermer dans un silence qui me déstabilise –encore bon sang- et qui ne lui ressemble vraiment pas. J’hésite quelques minutes, des minutes qui passent dans un silence très inconfortable et qui me pousse à prendre une décision trop rapide et que je regrette immédiatement après l’avoir prise. Mes mots prononcés, les regrets m’emplissent tandis que lui semble aller tout un coup beaucoup mieux, souriant à nouveau pour se tourner vers moi. Trop tard, c’est évident que je ne peux pas faire demi-tour une fois avoir accepté. Un soupire s’échappe de mes lèvres et j’évite son regard à nouveau brillant.
-Oui, je viendrais…
Il semble rempli de bonheur juste parce que j’ai accepté son invitation et je me fais la remarque que j’ai réellement du mal à comprendre les sentiments qui l’animent. Il m’annonce qu’il me tiendra au courant et je ne fais que –comme à mon habitude- hocher la tête. Une perte de temps, après tout, bien que je sois curieux de voir le niveau du garçon, cela ne m’apportera rien de concret et en y allant, je perdrais donc mon temps. Au pire, je pourrais trouver une solution pour l’éviter. A cette pensée, ma poitrine se compresse comme dans un sentiment de culpabilité que je ne comprends pas et que je chasse donc le plus loin possible de moi avec les pensées en rapport avec l’événement auquel il vient d’être décidé que j’assisterais. Il me pose une question par rapport à moi et je pince les lèvres en trouvant celle-ci stupide et sans grand-sens.
-Je n’ai pas besoin de faire du sport avec…
Je me coupe dans ma phrase et hausse une seconde les sourcils en sachant ce que je viens presque de lui avouer. Mes mâchoires se serrent et je m’en veux d’avoir parlé de moi alors que ce n’est pas la relation qui est censée être entre moi et Yong Min. Je secoue alors légèrement la tête, c’est une catastrophe d’avoir tenté de répondre mais il faut maintenant que je finisse ma phrase, sinon, il pourrait se faire un plaisir de continuer en me pousser à parler.
-Avec mes activités en dehors de l’école. Mais je n’ai pas envie d’en parler.
Je le devance, on ne sait jamais s’il en aurait envie. En parler… Cela ne serait probablement pas du tout bénéfique, personne n’a besoin de savoir ce que je vis quotidiennement, ça n’intéresse que les rumeurs qui ne cessent de se murmurer dans mon dos et il ne manquerait plus qu’elles soient confirmées, ou empirées, par un traître en qui j’aurais été tenté de faire confiance… Je décide alors de le lancer sur un autre sujet, le pousser à de nouveau se contenter de parler de lui et pas de moi.
-Tu fais de la boxe depuis longtemps ? Tu ne m’as souvent parler de ton club…
Too late is better than ever
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Re: Too late is better than ever [Pv Jeon Yong Min] | Ven 27 Oct - 16:27
Too late is better than ever
with/ choi se jin
Ton regard oscille entre Yongmin et le chocolat. Tu sembles perplexe. Et Yongmin se demande ce qui te passe dans la tête. Apres tout, si Yongmin t'as offert cette barre de caramel, ce n'est que par gentillesse. Ce gamin n'attend jamais rien en retour. C'est ainsi qu'il a été élevé. Du moins, jusqu'à ce qu'on l'arrache à sa famille. Mais ce moment de sa vie est encore trop douloureux pour s'étendre dessus. Son visage bascule sur la droite, ainsi, tu penses qu'il souhaite te faire part d'une demande, ou s'excuser? C'est à son tour d'être perplexe. Son visage est interrogatif. Aucune once de honte, aucune trace de culpabilité, juste, de la surprise et de l'interrogation. Pendant quelques secondes, le Neugdae reste donc silencieux. Son esprit bouillonne de mille et une pensées à ton égard. N'as-t-on jamais été gentil avec toi? Avant Yongmin bien entendu. Ne t'as-t-on jamais fais de cadeaux? Offert de nourriture? C'est triste, du moins, pour Yongmin ça l'est. Peut-être que pour toi, c'est d'un banal? Il soupire longuement, son sourire étirant toujours ses lèvres alors qu'il se décide enfin à reprendre la parole. " Non, il n'y a rien. Je voulais juste t'en offrir une. Comme ça. C'est toujours plus cool de partager, non? " Tu es un mystère bon sang. Mais la notion de partage, tu l'as connais, n'est-ce pas? Le boxeur attrape la barre de caramel, si tu ne l'as touche pas, elle va finir par fondre. Alors, il ouvre l'emballage, et tend la friandise, une nouvelle fois, en ta direction. " Manges, tu vas te régaler. "
Dans tous les cas, depuis que tu lui as confirmé ta présence à son prochain match de boxe, Yongmin se sent requinqué pour une raison qui lui est inconnue. Peut-être le fait que quelqu'un d'autre que ses parents viendra le voir? Une raison supplémentaire, pour lui, de donner tout ce qu'il a à ce combat. Il ne faudrait pas que tu sois déçu, bien que Yongmin ait fois en ses compétences. Cependant, il ne connait pas encore son adversaire, tout ce qu'il sait, c'est qu'il n'a jamais combattu contre le boxeur qui sera son adversaire. Il a hâte.
D'ailleurs, le jeune boxeur s'était demandé si tu pratiquais un sport, une discipline quelconque, et donc si tu faisais partie d'un club. Il s'était même tenté à poser la question. Sait-on jamais, peut-être serais-tu enfin décidé à te livrer, ne serait-ce qu'un peu à lui. D'autant que ce n'est rien de vraiment important, selon lui. Que pourrait-il bien te faire? Te harceler à ton club? Ce n'est pas son genre. Il est déjà bien heureux de passer quelques heures en ta compagnie après les cours. Un léger sourire étirait ses lèvres, jusqu'à ce que tu te coupes en pleine phrase. Quelles peuvent être ces activités qui t'empêchent de faire partie d'un club? Mais le voila devancé, si tu ne souhaites pas en parler, il ne va pas te forcer, ce serait la manière la plus efficace de perdre le peu d'éloquence que tu as avec lui, ce serait bien triste. Et tu ne perds pas un instant pour relancer la conversation sur la vie de Yongmin. Comme si tu le poussais à parler de lui plutôt qu'à s'interroger à ton sujet.
_ " Mh? " Si ça fait longtemps qu'il fait de la boxe? Maintenant qu'il y pense, ça fait quelques années. Ce que le temps peut passer vite. Trop vite même. Il se gratte la nuque, il pourrait presque se prendre un coup de vieux. " Ça fait quatre ans. J'ai commencé un peu après mes dix-huit ans. Quand j'ai vu Seungho à la télévision, il m'a redonné de la force et du courage, du coup, j'ai voulu commencé. " Yongmin est fier du chemin qu'il a parcouru jusqu'ici. " Ah, Seungho c'est un boxeur connu sous le nom de "L'enfant maudit" et c'est aussi mon coach. Mais ne retiens pas trop son nom, parce que je compte bien le battre et devenir beaucoup plus fort que lui. C'est mon but ultime. "
Dans tous les cas, depuis que tu lui as confirmé ta présence à son prochain match de boxe, Yongmin se sent requinqué pour une raison qui lui est inconnue. Peut-être le fait que quelqu'un d'autre que ses parents viendra le voir? Une raison supplémentaire, pour lui, de donner tout ce qu'il a à ce combat. Il ne faudrait pas que tu sois déçu, bien que Yongmin ait fois en ses compétences. Cependant, il ne connait pas encore son adversaire, tout ce qu'il sait, c'est qu'il n'a jamais combattu contre le boxeur qui sera son adversaire. Il a hâte.
D'ailleurs, le jeune boxeur s'était demandé si tu pratiquais un sport, une discipline quelconque, et donc si tu faisais partie d'un club. Il s'était même tenté à poser la question. Sait-on jamais, peut-être serais-tu enfin décidé à te livrer, ne serait-ce qu'un peu à lui. D'autant que ce n'est rien de vraiment important, selon lui. Que pourrait-il bien te faire? Te harceler à ton club? Ce n'est pas son genre. Il est déjà bien heureux de passer quelques heures en ta compagnie après les cours. Un léger sourire étirait ses lèvres, jusqu'à ce que tu te coupes en pleine phrase. Quelles peuvent être ces activités qui t'empêchent de faire partie d'un club? Mais le voila devancé, si tu ne souhaites pas en parler, il ne va pas te forcer, ce serait la manière la plus efficace de perdre le peu d'éloquence que tu as avec lui, ce serait bien triste. Et tu ne perds pas un instant pour relancer la conversation sur la vie de Yongmin. Comme si tu le poussais à parler de lui plutôt qu'à s'interroger à ton sujet.
_ " Mh? " Si ça fait longtemps qu'il fait de la boxe? Maintenant qu'il y pense, ça fait quelques années. Ce que le temps peut passer vite. Trop vite même. Il se gratte la nuque, il pourrait presque se prendre un coup de vieux. " Ça fait quatre ans. J'ai commencé un peu après mes dix-huit ans. Quand j'ai vu Seungho à la télévision, il m'a redonné de la force et du courage, du coup, j'ai voulu commencé. " Yongmin est fier du chemin qu'il a parcouru jusqu'ici. " Ah, Seungho c'est un boxeur connu sous le nom de "L'enfant maudit" et c'est aussi mon coach. Mais ne retiens pas trop son nom, parce que je compte bien le battre et devenir beaucoup plus fort que lui. C'est mon but ultime. "
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