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I'm in deep trouble (ft. jaja)
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I'm in deep trouble (ft. jaja) | Jeu 21 Sep - 22:10 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
Tu restes là, droite devant ton grand miroir, tu observes ton reflet. Le reflet d'une jeune femme perdue, d'une femme qui a perdu son sourire depuis trop longtemps maintenant, d'une jeune femme seule. Oui, tu es littéralement seule. Max était ton seul repère dans cette vie chaotique qu'est la tienne, ton seul repère avant que tout se casse la gueule. Avant qu'il commence à devenir un peu trop violent avec toi, ç'a commencé par des insultes avant d'en venir aux poings. Ouais, tout commençait déjà à t'échapper mais là, tu viens de commettre l'irréparable : tu l'as trompé. Une chose qui va habituellement contre tes principes mais si seulement c'était le souci, là, si seulement ce n'était que ça... Non. tu tournes le visage vers la poubelle de la salle de bain, là où tu avais mis le test de grossesse. Oh, tu t'en es bien vite débarrassé, tu ne voulais pas que Max tombe dessus. Pourquoi ? Tu sauras bien obligé de lui dire, non ? Faudrait-il savoir comment et puis, il faut que tu l'annonces au père, avant, et c'est aujourd'hui que tu as pris la décision de le faire. Non ce n'est pas lui, le père, ce n'est pas Max. Tu prends une profonde inspiration, une dernière, avant de te vêtir de ton long gilet. Ton ventre ne se voit pas, il est impossible de deviner que tu portes cet enfant mais toi tu le sais, tu sais aussi que tu ne peux t'empêcher de toucher ton ventre. Ce n'est peut-être pas un bébé désiré, un bébé qui t'apportera beaucoup de problèmes mais tu n'y penses même pas pour le moment. C'est ton bébé. Tout ce que tu souhaites à cet instant, c'est d'avoir le soutien du père de cet enfant, te sentir moins seule dans ce monde où tout semble te tourner le dos.
Tu l'aperçois, face à sa maison avec cette bande d'amis. Tu pourrais prendre cette excuse pour faire demi-tour, remettre ça à un autre jour mais c'est aujourd'hui que tu dois le faire. Aussi difficile que ça puisse être, difficile oui, tu appréhendes grandement ce moment. Et s'il en avait rien à faire de toi ? Oh, tu ne t'imagines pas le grand amour avec cet homme mais quand même, tu ne couches pas avec n'importe qui, tu voulais y trouver du réconfort et il a su t'en apporter. Saura-t-il le faire cette fois ? T'en sais rien, et t'as peur, Lili. Tu es seule, et effrayée. Effrayée par la tournure que les choses peuvent prendre. Par le chemin que tu devras emprunter. La réaction de Max, la réaction de Jasun, ton futur... ton bébé, votre bébé. Pourtant tu trouves le courage d'avancer, comme d'habitude, tu te montres courageuse. Tu fais ce que tu as à faire, même si c'est difficile, effrayant. Tes pas se font tout de même hésitants mais là, t'es complètement perdue. Tu n'as jamais été aussi peu sereine de toute ton existence et tu détestes ça. « Jasun ? » l'appelles-tu d'une douce voix, cassée par l'appréhension, et la crainte aussi. Mais il faut que tu lui dises, qu'il soit au courant, qu'il t'aide aussi. Tu jettes un rapide regard vers ses amis, qui t'observent eux aussi, se demandant certainement qui tu es. Tu plisses les lèvres dans une moue assez gênée. Gênée oui, sachant pertinemment que tu risques de lui annoncer quelque chose qui lui sciera les jambes. Qu'il risque de perdre très rapidement son sourire. Et en l'observant, là, ce sont des souvenirs de cette nuit qui te reviennent. Tu ne lui lances plus le même regard, maintenant, c'est le père de ton bébé qui se tient là, devant toi. « Je... Je peux te parler une minute ? » demandes-tu, replantant ton regard dans celui de Jasun. Tu serres davantage tes bras contre ta poitrine, précisant même : « En privé. » Tu n'as pas envie de faire une telle révélation devant eux, et tu es certaine qui ne le souhaiterait pas non plus. Et là, tu as besoin de lui. Il est ton dernier espoir.
Tu l'aperçois, face à sa maison avec cette bande d'amis. Tu pourrais prendre cette excuse pour faire demi-tour, remettre ça à un autre jour mais c'est aujourd'hui que tu dois le faire. Aussi difficile que ça puisse être, difficile oui, tu appréhendes grandement ce moment. Et s'il en avait rien à faire de toi ? Oh, tu ne t'imagines pas le grand amour avec cet homme mais quand même, tu ne couches pas avec n'importe qui, tu voulais y trouver du réconfort et il a su t'en apporter. Saura-t-il le faire cette fois ? T'en sais rien, et t'as peur, Lili. Tu es seule, et effrayée. Effrayée par la tournure que les choses peuvent prendre. Par le chemin que tu devras emprunter. La réaction de Max, la réaction de Jasun, ton futur... ton bébé, votre bébé. Pourtant tu trouves le courage d'avancer, comme d'habitude, tu te montres courageuse. Tu fais ce que tu as à faire, même si c'est difficile, effrayant. Tes pas se font tout de même hésitants mais là, t'es complètement perdue. Tu n'as jamais été aussi peu sereine de toute ton existence et tu détestes ça. « Jasun ? » l'appelles-tu d'une douce voix, cassée par l'appréhension, et la crainte aussi. Mais il faut que tu lui dises, qu'il soit au courant, qu'il t'aide aussi. Tu jettes un rapide regard vers ses amis, qui t'observent eux aussi, se demandant certainement qui tu es. Tu plisses les lèvres dans une moue assez gênée. Gênée oui, sachant pertinemment que tu risques de lui annoncer quelque chose qui lui sciera les jambes. Qu'il risque de perdre très rapidement son sourire. Et en l'observant, là, ce sont des souvenirs de cette nuit qui te reviennent. Tu ne lui lances plus le même regard, maintenant, c'est le père de ton bébé qui se tient là, devant toi. « Je... Je peux te parler une minute ? » demandes-tu, replantant ton regard dans celui de Jasun. Tu serres davantage tes bras contre ta poitrine, précisant même : « En privé. » Tu n'as pas envie de faire une telle révélation devant eux, et tu es certaine qui ne le souhaiterait pas non plus. Et là, tu as besoin de lui. Il est ton dernier espoir.
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Ven 22 Sep - 15:16 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
La pluie menace la capitale sud-coréenne en cette fin de journée. Pourtant, il fait plutôt bon, la température n'est pas désagréable pour un mois d'Octobre et les gens se promènent même en gilet ou veste légère. Tenant la cigarette entre ses lèvres, Jasun tire une longue taffe dessus, ses yeux pensifs posés au sol. Autour de lui, les voix de ses potes se font entendre, résonnent en lui comme un bruit auquel il apporte très peu d'importance. C'est un scientifique Jasun, il passe sa vie à compter dans sa tête et là, il compte les mois depuis lesquels il n'est pas allé rendre visite à Sana. En fait, il a bien peur de prendre conscience qu'il n'est allé la voir que deux fois en deux ans, et à chaque fois, c'était pour son anniversaire. Mais qu'est-ce qu'elle en avait à foutre de le voir pour ses anniversaires. Il ne venait pas avec de cadeau parce qu'il avait même pas le droit de passer sa main dans ce foutu trou dans le plexi pour attraper sa main et la serrer. Non, ils n'avaient plus le droit de se toucher, alors pourquoi se voir au final? C'était inutile, et frustrant. Alors il s'habitue, il se force à ne pas penser à tout ça. Elle en a pour 10 ans... Il faut tourner la page. Aller de l'avant. Et ces derniers temps, il a cette fille à ses côtés. Celle qu'il a pas vraiment vu venir. Pourtant elle est là, et elle lui fait du bien. Il sait qu'elle peut être un moyen de tourner la page Sana, elle est cette passerelle qui lui ferait sortir la tête de l'eau et elle peut très bien dégager toutes les autres d'un revers de main.
Il compte, ouais. Mais il pense à elle, aussi. Il se dit que ça fait un moment qu'il ne l'a pas vu, il s'inquiète, c'est bizarre. Ça doit faire longtemps qu'il ne s'est pas inquiété comme ça pour quelqu'un, il n'a pas de messages et il ne préfère pas lui en envoyer, il sait qu'elle a un mec peu commode en plus. Pour lui, ses SMS sont un signe, un feu vert qu'il prend comme autorisation pour échanger quelques mots avec elle dans le dos de son copain. Or, ça fait déjà plusieurs jours qu'elle lui laisse un silence radio. Il déglutit, nerveusement, avant de taper légèrement sur le filtre de sa cigarette pour y faire tomber la cendre au sol. Dans tout ça, il a oublié qu'il doit aller au supermarché chercher du nutella pour les jumeaux et d'autres petites courses pour sa belle-mère. « On bouge? » Jasun tire une nouvelle taffe sur sa cigarette, secouant la tête plusieurs fois. « Non moi j'dois aller faire deux courses pour ma belle-mère. » « Ya une gamine qui arrive. » le coupe presque l'un de ses potes. Aussitôt, il tourne la tête dans la même direction et aperçoit Malia approcher, le pas drôlement hésitant. Ses potes se mettent à rire, ils ne la connaissent pas et vu sa tête, ils doivent penser qu'elle s'est perdue. Jasun tourne la tête vers eux, leur lançant un regard glaçant pour les calmer sur le champ. « Jasun ? » A l'entente de sa voix, le scientifique finit par pivoter la tête vers elle pour la regarder. Dans son cerveau, des tonnes de questions fusent, la première étant bien sûr ce qu'elle fiche ici. Devant chez lui, dans son quartier, en cette fin de journée froide et humide. Il ne la quitte pas des yeux, l'air sérieux et les sourcils légèrement relevés. L'inquiétude prend le dessus, ça le ramène à penser qu'il n'a pas eu de ses nouvelles ces derniers jours, et de la voir aussi défaite, le laisse penser que quelque chose lui est arrivé. Son coeur a tendance à s'emballer dans sa poitrine, mais il reprend le contrôle de la situation, et finit par froncer les sourcils, la questionnant du regard. « Je... Je peux te parler une minute ? » C'est bizarre, il sent quelque chose de mauvais lui arriver en plein dans la figure. S'il se fie à l'air hésitant sur le visage de Malia, il peut déjà comprendre qu'elle a quelque chose de grave à lui annoncer. « En privé. » D'un hochement de tête pour lui répondre, il termine sa cigarette et la jette au sol avant de l'écraser avec sa basket. « J'arrive. » Tandis que ses potes, eux, continuent de la reluquer comme si elle était un vulgaire morceau de viande. Une fois la cigarette écrasée, il s'approche alors d'elle, tournant la tête par-dessus son épaule pour lancer un dernier regard menaçant à ses potes pour leur faire comprendre qu'ils doivent partir. Ils s'exécutent, faut dire qu'ils n'osent pas vraiment rétorquer face à Jasun, ils savent à quel point il peut partir dans des colères folles quand on ne fait pas ce qu'il dit. Et quand il retourne le visage vers Malia, il s'arrête à une distance raisonnable d'elle pour venir attraper doucement son visage entre ses mains. Ses pouces posés sur ses joues, il les caresse doucement, plantant son regard dans le sien. « Ça va pas? » il lève la tête vers le ciel, qui s'assombrit à mesure que les secondes passent. Il sort les clés de sa voiture de la poche de son jean et l'incite à le suivre d'un signe de la tête. « Viens, on va dans ma voiture. Je devais partir faire des courses en plus. » Ouais ça, c'est histoire d'être vraiment seuls, à l'abri des oreilles indiscrètes. Puis, ils sont devant sa maison. Il connaît ses petits frères et soeurs, il sait bien que les jumeaux ont tendance à se mettre à la fenêtre pour écouter parfois ses conversations avec ses potes, alors avec une fille... Ils n'hésiteront sûrement pas. Du coup, il attrape doucement son avant-bras et entame le pas jusqu'à sa voiture, garée plus bas dans la rue. Il s'installe côté conducteur et laisse Malia s'installer côté passager. Une fois les portes fermées, il reprend la parole sans trop tarder. « Comment ça se fait que j'ai pas de nouvelles depuis plusieurs jours? » les sourcils froncés, il la dévisage, avant de démarrer la voiture.
Il compte, ouais. Mais il pense à elle, aussi. Il se dit que ça fait un moment qu'il ne l'a pas vu, il s'inquiète, c'est bizarre. Ça doit faire longtemps qu'il ne s'est pas inquiété comme ça pour quelqu'un, il n'a pas de messages et il ne préfère pas lui en envoyer, il sait qu'elle a un mec peu commode en plus. Pour lui, ses SMS sont un signe, un feu vert qu'il prend comme autorisation pour échanger quelques mots avec elle dans le dos de son copain. Or, ça fait déjà plusieurs jours qu'elle lui laisse un silence radio. Il déglutit, nerveusement, avant de taper légèrement sur le filtre de sa cigarette pour y faire tomber la cendre au sol. Dans tout ça, il a oublié qu'il doit aller au supermarché chercher du nutella pour les jumeaux et d'autres petites courses pour sa belle-mère. « On bouge? » Jasun tire une nouvelle taffe sur sa cigarette, secouant la tête plusieurs fois. « Non moi j'dois aller faire deux courses pour ma belle-mère. » « Ya une gamine qui arrive. » le coupe presque l'un de ses potes. Aussitôt, il tourne la tête dans la même direction et aperçoit Malia approcher, le pas drôlement hésitant. Ses potes se mettent à rire, ils ne la connaissent pas et vu sa tête, ils doivent penser qu'elle s'est perdue. Jasun tourne la tête vers eux, leur lançant un regard glaçant pour les calmer sur le champ. « Jasun ? » A l'entente de sa voix, le scientifique finit par pivoter la tête vers elle pour la regarder. Dans son cerveau, des tonnes de questions fusent, la première étant bien sûr ce qu'elle fiche ici. Devant chez lui, dans son quartier, en cette fin de journée froide et humide. Il ne la quitte pas des yeux, l'air sérieux et les sourcils légèrement relevés. L'inquiétude prend le dessus, ça le ramène à penser qu'il n'a pas eu de ses nouvelles ces derniers jours, et de la voir aussi défaite, le laisse penser que quelque chose lui est arrivé. Son coeur a tendance à s'emballer dans sa poitrine, mais il reprend le contrôle de la situation, et finit par froncer les sourcils, la questionnant du regard. « Je... Je peux te parler une minute ? » C'est bizarre, il sent quelque chose de mauvais lui arriver en plein dans la figure. S'il se fie à l'air hésitant sur le visage de Malia, il peut déjà comprendre qu'elle a quelque chose de grave à lui annoncer. « En privé. » D'un hochement de tête pour lui répondre, il termine sa cigarette et la jette au sol avant de l'écraser avec sa basket. « J'arrive. » Tandis que ses potes, eux, continuent de la reluquer comme si elle était un vulgaire morceau de viande. Une fois la cigarette écrasée, il s'approche alors d'elle, tournant la tête par-dessus son épaule pour lancer un dernier regard menaçant à ses potes pour leur faire comprendre qu'ils doivent partir. Ils s'exécutent, faut dire qu'ils n'osent pas vraiment rétorquer face à Jasun, ils savent à quel point il peut partir dans des colères folles quand on ne fait pas ce qu'il dit. Et quand il retourne le visage vers Malia, il s'arrête à une distance raisonnable d'elle pour venir attraper doucement son visage entre ses mains. Ses pouces posés sur ses joues, il les caresse doucement, plantant son regard dans le sien. « Ça va pas? » il lève la tête vers le ciel, qui s'assombrit à mesure que les secondes passent. Il sort les clés de sa voiture de la poche de son jean et l'incite à le suivre d'un signe de la tête. « Viens, on va dans ma voiture. Je devais partir faire des courses en plus. » Ouais ça, c'est histoire d'être vraiment seuls, à l'abri des oreilles indiscrètes. Puis, ils sont devant sa maison. Il connaît ses petits frères et soeurs, il sait bien que les jumeaux ont tendance à se mettre à la fenêtre pour écouter parfois ses conversations avec ses potes, alors avec une fille... Ils n'hésiteront sûrement pas. Du coup, il attrape doucement son avant-bras et entame le pas jusqu'à sa voiture, garée plus bas dans la rue. Il s'installe côté conducteur et laisse Malia s'installer côté passager. Une fois les portes fermées, il reprend la parole sans trop tarder. « Comment ça se fait que j'ai pas de nouvelles depuis plusieurs jours? » les sourcils froncés, il la dévisage, avant de démarrer la voiture.
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Lun 2 Oct - 18:02 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
Une boule se forme au fond de ta gorge, non, tu ne te sens plus en sécurité. Clairement, tu ne sais pas comment tu vas t'en sortir, comment les choses vont se dérouler et ça te fait peur, Lili. Bien évidemment, ta vie prendra une toute autre tournure, ça te tombe dessus mais tu n'es pas la seule concernée, non, il y a Jasun. Le père de ton enfant. Oui, il sera la première personne au courant et tu trouves ça normal, enfin non, techniquement... Il sera le deuxième à l'apprendre. Tu as été chercher du réconfort dans les bras de Mia, celle qui te comprend le mieux à l'heure actuelle car non, tu n'es pas heureuse avec ton copain. Tu ne l'es plus. Ton avenir avec lui était remis en jeu mais là, ça ne concerne pas uniquement l'avenir de ton couple, ça concerne le tien, et celui de Jasun. Tu crains sa réaction, oui, vous êtes encore jeunes après tout et puis surtout, vous n'êtes pas ensemble mais pourtant, tu as cruellement besoin de lui, de son soutien, plus que tu ne le pensais. Tu ne manges plus, tu n'arrives même plus à fermer l'oeil alors oui, aujourd'hui, tu vas le faire. Tu vas lui dire, ô combien tu es effrayé et peu sereine, ce n'est rien de le dire. Il a le droit de savoir, il a besoin de savoir. Tellement que le voir avec ses amis ne te décourage pas. Tu aurais pu prendre cette excuse pour remettre cette discussion à une autre fois mais tu ne le fais pas, il faut que tu le fasses coûte que coûte.
Fort heureusement, Jasun ne tarde pas à jeter sa cigarette lorsque tu lui demandes si tu peux lui parler, en privé, évidemment. Ce n'est pas une conversation qui regardera ses amis, personne d'autre que vous, d'ailleurs. Un sentiment de soulagement t'envahie lorsqu'il te répond qu'il arrive, ça y est, la machine est lancée et plus de retour en arrière possible. En tout cas, tu ne vas pas te le permettre. Pourtant, tu restes toujours aussi silencieuse, ignorant même les regards de ses amis sur toi. Ta réponse? Un simple hochement de tête. Si seulement il savait... Si seulement. Il est très loin de s'imaginer que tu comptes lui faire une telle annonce, une nouvelle qui bouleversera sa vie à lui aussi. Tu ne lui demanderas rien, pourtant, s'il ne se sent pas de s'occuper de ce bébé tu tenteras de le comprendre. Non, tu veux juste un soutien, savoir que tu n'es pas si seule et la peur qu'il s'enfuit te suit au quotidien. Qu'il vous laisse seuls. Votre bébé et toi. Pourtant, c'est difficile de vivre avec ça. C'est pour cette raison que tu ne pouvais plus continuer de lui cacher ça, en plus, tu as l'impression de lui mentir et ce n'est pas ce que tu veux. Tu te sens à moitié soulagée lorsqu'il vient prendre ton visage entre ses mains, ton regard se plante dans le sien même si, de toutes tes forces, tu te retiens de ne pas éclater en sanglots. Oui tu te sens soulagée, parce que bizarrement, tu ne te sens plus seule et la solitude commence à beaucoup trop te peser ces derniers temps mais... Tu as toujours cette boule au fond de ton ventre, de ta gorge, qui te rappelle qu'il n'est au courant de rien. Qui te dit qu'il sera toujours là lorsque tu lui annonceras ? Tu as l'impression d'être un élément perturbateur, quelque chose qui va chambouler toute sa petite vie et c'est peut-être ce que tu es. Jasun n'était pas un coup d'un soir, tu l'aimes beaucoup. Vous n'êtes peut-être pas amoureux mais tu sais que tu es attaché à lui, sans quoi, tu n'aurais jamais commis l'irréparable... « Ça va pas? » À nouveau, tu te retiens de ne pas relâcher cette pression qui te pèse depuis de longs jours maintenant, non, ça va pas Jasun. Elle a besoin de toi, cruellement besoin de toi. Si tu savais dans quelle merde elle se trouve, à quel point elle est terrifiée...
Tellement que non, tu ne parviens même pas à répondre. Sans doute la boule au fond de ta gorge qui t'empêche de t'exprimer, la crainte aussi. Comment doit-on annoncer ce genre de choses au juste? Et puis, il a bien vu que ça n'allait pas, qu'il y avait quelque chose. Il finit tout de même par sortir ses clés de voiture. « Viens, on va dans ma voiture. Je devais partir faire des courses en plus. » Tu hoches doucement la tête de haut en bas et puis, sans broncher, tu le suis jusqu'à sa voiture alors qu'il t'attrape par le bras. Tu te sens prête à exploser, ce silence en devient si lourd pour toi... Tellement que tu prends une profonde inspiration avant de monter côté passager. « Comment ça se fait que j'ai pas de nouvelles depuis plusieurs jours? » Son regard posé sur toi, le tien, a bien du mal à rester fixe. Tu commences par le regarder pour ensuite, le détourner face à toi. Tu t'éclaircis la gorge, sans trop chercher à cacher ton état, tu te contentes simplement de lui répondre: « Désolé ça... C'était pas mal compliqué pour moi, ces derniers temps. » De toute façon, tu ne vas pas tarder à tout lui avouer alors à quoi bon? Mais au moment où il démarre la voiture, après un court moment d'hésitation, tu viens déposer ta main sur la sienne, cette dernière se trouvant sur le levier de vitesse. Tu n'as pas envie de lui annoncer ça sur la route, qu'il roule alors que tu l'assommeras sans doute avec cette nouvelle mais tu sais que tu ne sauras pas rester silencieuse longtemps. Alors tu l'arrêtes immédiatement. Et après quelques secondes de silence, tu trouves le courage de planter ton regard dans le sien, tes yeux sont humides mais ta voix, elle, se fait étrangement... un peu plus assurée. Comme si le simple fait d'employer ce ton, te donnerait le courage nécessaire pour gérer cette situation. « Je suis enceinte. » C'est dit, c'est fait, mais prononcer ces paroles rend les choses davantage réelles, et tu sens ce coup de poignard te traverser le cœur. C'était certainement ton plus grand rêve d'être maman, et ça l'est toujours mais cette situation est beaucoup trop compliquée pour toi, pour vous. De toute façon, il n'y a pas cent manières de lui annoncer ça. Tu n'es pas du genre à tourner autour du pot non plus, au moins, c'est dit. Mais ce n'est pas la seule chose que tu dois lui dire, oh non... Tu retires doucement ta main de la sienne, baissant les yeux un court instant avant de le regarder à nouveau. « Et... C'est toi le père. » Ton cœur se resserre dans ta poitrine. Ce ne sont que quelques mots qui pourtant, chambouleront sans doute littéralement sa vie.
Fort heureusement, Jasun ne tarde pas à jeter sa cigarette lorsque tu lui demandes si tu peux lui parler, en privé, évidemment. Ce n'est pas une conversation qui regardera ses amis, personne d'autre que vous, d'ailleurs. Un sentiment de soulagement t'envahie lorsqu'il te répond qu'il arrive, ça y est, la machine est lancée et plus de retour en arrière possible. En tout cas, tu ne vas pas te le permettre. Pourtant, tu restes toujours aussi silencieuse, ignorant même les regards de ses amis sur toi. Ta réponse? Un simple hochement de tête. Si seulement il savait... Si seulement. Il est très loin de s'imaginer que tu comptes lui faire une telle annonce, une nouvelle qui bouleversera sa vie à lui aussi. Tu ne lui demanderas rien, pourtant, s'il ne se sent pas de s'occuper de ce bébé tu tenteras de le comprendre. Non, tu veux juste un soutien, savoir que tu n'es pas si seule et la peur qu'il s'enfuit te suit au quotidien. Qu'il vous laisse seuls. Votre bébé et toi. Pourtant, c'est difficile de vivre avec ça. C'est pour cette raison que tu ne pouvais plus continuer de lui cacher ça, en plus, tu as l'impression de lui mentir et ce n'est pas ce que tu veux. Tu te sens à moitié soulagée lorsqu'il vient prendre ton visage entre ses mains, ton regard se plante dans le sien même si, de toutes tes forces, tu te retiens de ne pas éclater en sanglots. Oui tu te sens soulagée, parce que bizarrement, tu ne te sens plus seule et la solitude commence à beaucoup trop te peser ces derniers temps mais... Tu as toujours cette boule au fond de ton ventre, de ta gorge, qui te rappelle qu'il n'est au courant de rien. Qui te dit qu'il sera toujours là lorsque tu lui annonceras ? Tu as l'impression d'être un élément perturbateur, quelque chose qui va chambouler toute sa petite vie et c'est peut-être ce que tu es. Jasun n'était pas un coup d'un soir, tu l'aimes beaucoup. Vous n'êtes peut-être pas amoureux mais tu sais que tu es attaché à lui, sans quoi, tu n'aurais jamais commis l'irréparable... « Ça va pas? » À nouveau, tu te retiens de ne pas relâcher cette pression qui te pèse depuis de longs jours maintenant, non, ça va pas Jasun. Elle a besoin de toi, cruellement besoin de toi. Si tu savais dans quelle merde elle se trouve, à quel point elle est terrifiée...
Tellement que non, tu ne parviens même pas à répondre. Sans doute la boule au fond de ta gorge qui t'empêche de t'exprimer, la crainte aussi. Comment doit-on annoncer ce genre de choses au juste? Et puis, il a bien vu que ça n'allait pas, qu'il y avait quelque chose. Il finit tout de même par sortir ses clés de voiture. « Viens, on va dans ma voiture. Je devais partir faire des courses en plus. » Tu hoches doucement la tête de haut en bas et puis, sans broncher, tu le suis jusqu'à sa voiture alors qu'il t'attrape par le bras. Tu te sens prête à exploser, ce silence en devient si lourd pour toi... Tellement que tu prends une profonde inspiration avant de monter côté passager. « Comment ça se fait que j'ai pas de nouvelles depuis plusieurs jours? » Son regard posé sur toi, le tien, a bien du mal à rester fixe. Tu commences par le regarder pour ensuite, le détourner face à toi. Tu t'éclaircis la gorge, sans trop chercher à cacher ton état, tu te contentes simplement de lui répondre: « Désolé ça... C'était pas mal compliqué pour moi, ces derniers temps. » De toute façon, tu ne vas pas tarder à tout lui avouer alors à quoi bon? Mais au moment où il démarre la voiture, après un court moment d'hésitation, tu viens déposer ta main sur la sienne, cette dernière se trouvant sur le levier de vitesse. Tu n'as pas envie de lui annoncer ça sur la route, qu'il roule alors que tu l'assommeras sans doute avec cette nouvelle mais tu sais que tu ne sauras pas rester silencieuse longtemps. Alors tu l'arrêtes immédiatement. Et après quelques secondes de silence, tu trouves le courage de planter ton regard dans le sien, tes yeux sont humides mais ta voix, elle, se fait étrangement... un peu plus assurée. Comme si le simple fait d'employer ce ton, te donnerait le courage nécessaire pour gérer cette situation. « Je suis enceinte. » C'est dit, c'est fait, mais prononcer ces paroles rend les choses davantage réelles, et tu sens ce coup de poignard te traverser le cœur. C'était certainement ton plus grand rêve d'être maman, et ça l'est toujours mais cette situation est beaucoup trop compliquée pour toi, pour vous. De toute façon, il n'y a pas cent manières de lui annoncer ça. Tu n'es pas du genre à tourner autour du pot non plus, au moins, c'est dit. Mais ce n'est pas la seule chose que tu dois lui dire, oh non... Tu retires doucement ta main de la sienne, baissant les yeux un court instant avant de le regarder à nouveau. « Et... C'est toi le père. » Ton cœur se resserre dans ta poitrine. Ce ne sont que quelques mots qui pourtant, chambouleront sans doute littéralement sa vie.
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Sam 21 Oct - 14:50 Citer EditerSupprimer
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jasun & malia
Si seulement il savait, oui, ce qui l’attendait en rentrant dans cette voiture. Il ne s’en doute pas une seconde de cette annonce, non lui il pense plutôt qui lui est arrivé malheur et honnêtement, aucune des solutions n’est bonne à ses yeux. Il vaut mieux qu’il ne soit rien arrivé à Malia, auquel cas il referait le même carnage qu’il avait fait pour Sana. Alors il ne perd pas de temps, il ne veut pas la faire attendre non plus. Faut dire que ça fait des jours qu’il attend d’avoir de ses nouvelles, maintenant qu’elle a fait le premier pas il ne va pas continuer de discuter avec ses amis alors qu’elle l’attend et semble pressée de lui parler de quelque chose de grave. Il écrase sa cigarette au sol et une fois ses amis partis de l’autre côté pour dégarnir du quartier, Jasun passe ses mains, tâtonnant son jean pour vérifier qu’il avait bien les clés de sa voiture sur lui ainsi que son portefeuille pour pouvoir acheter les quelques courses dont avait besoin sa belle-mère. Il s’installe dans la voiture avec Malia et la première chose qui lui vient, c’est une question importante. Pourquoi il n’a pas eu de ses nouvelles ces derniers temps? Les sourcils froncés, il la regarde sans sourciller, puis démarre enfin le moteur de sa voiture histoire de pouvoir mettre le chauffage parce que mine de rien, il caille en cette période de l’année.
Il règle alors le chauffage, concentré, tandis que Malia lui répond, s’excusant d’ailleurs de ne pas avoir donné signe de vie. Elle dit même que ces derniers jours ont été compliqué pour elle. Il redresse la tête vers elle, ça confirme les idées qu’il se faisait. Les sourcils toujours froncés, il la questionne du regard sans même avoir besoin d’ouvrir la bouche. Et finalement, il pose sa main sur le levier de vitesse pour démarrer et quitter le quartier mais la main froide de Malia se posant sur la sienne l’en empêche. Il baisse les yeux vers leurs mains dans un premier temps, avant de poser enfin les yeux sur elle. Les siens sont larmoyants, il ressent cette peine immense dans son coeur causée par cette vision. Il n’aime pas la voir comme ça et ça commence à l’inquiéter sérieusement. Il se demande ce qui se passe. Alors il ne la quitte pas des yeux, il attend. Il sait qu’elle va lui annoncer quelque chose de plus ou moins important, ça il ne sait pas, mais il sait qu’une annonce va suivre. Et il n’est pas au bout de ses surprises. « Je suis enceinte. »
Pour les premières secondes, Jasun n’affiche pas de réaction particulière. En fait, il a du mal à cerner ses mots qui sont pourtant très simples à comprendre. Son coeur se resserre dans sa poitrine, il comprend cet air grave et ces yeux larmoyants. Mais pourquoi le dit-elle d’un ton si grave? Et pourquoi peut-il deviner une sorte de crainte dans ses yeux? Non, sur le moment, il comprend pourquoi elle avait l’air si paniqué. Elle est enceinte, quoi de plus normal? Elle est jeune, elle se retrouve enceinte d’un gosse qu’elle n’a même pas voulu. Mais Jasun devine que ce n‘est pas tout. Il y a une suite à son annonce et le gumiho la craint, cette suite. Et il a raison. « C'est toi le père. » Il ne la quitte pas du regard, pourtant, son coeur s’agite dans sa poitrine. Les paroles de Malia sont telles un coup de poignard pour lui. C’est un stress sans précédent qui s’empare de lui. Lui aussi, au final, c’est un gamin. Il a beau avoir vécu un nombre incroyable de choses craignos, il n’était pas prêt pour une telle annonce. Non, pas un enfant, c’est impossible. Pas maintenant. Alors après l’avoir regardé un moment, il tourne la tête vers la fenêtre de son côté. Il regarde la rue, le temps maussade qui recouvre Séoul, et pose son poing contre ses lèvres, pensif. Il prend une profonde inspiration avant de fermer les yeux. Il est assailli de pensées, la première qui lui vient étant Sana. Forcément. Elle est en prison à l’heure qu’il est, et lui, il est là, en liberté, à mettre en cloque une fille qui n’a rien demandé en plus de ça. Et s’ils le gardent, il va dire quoi à Sana, quand elle sortira dans 9 ans? « Je te présente mon enfant, il a 9 ans, pendant que tu pourrissais en prison j’ai pas attendu pour refaire ma vie. J’ai fait vite comme tu peux le voir. » Quel genre d’homme amoureux ferait ça à sa douce? Qu’il le veuille ou non elle est en train de moisir en prison la fille qu’il aime et il peut pas. Il peut pas supporter l’idée qu’elle y soit à sa place et qu’en plus, il se permette d’avoir un tel bonheur. Parce qu’un bébé, c’est le bonheur. C’est le plus beau des bonheurs, et bien qu’il ait la ferme intention d’être père de famille plus tard, il ne le veut pas maintenant. Il ne veut pas imiter son père non plus qui a un gosse sur chaque continent si ça se trouve. « C’est pas possible. » sont les premiers mots qui sortent de sa bouche. le dénie. Il tourne la tête vers Malia. « T’es sûre de toi, là? » Est-ce qu’elle est sûre au moins, que c’est lui le père? Est-ce qu’elle n’a pas couché avec un autre entre temps? Bien sûr que non, elle le sait. Elle n’est pas de ces filles qui changent de partenaire tout le temps. « C’est pas ton mec, le père? » Rappelons les faits: elle et Jasun se voient en secret, dans le dos de son mec. Alors, pourquoi ça ne serait pas lui le père? Parce qu’il ne l’a pas touché depuis. Seul Jasun l’a touché. Alors ne cherche pas à te rassurer Jasun. C’est toi le père, un point c’est tout.
La main du brun quitte le levier de vitesse pour venir se poser mollement sur le volant, vite rejointe par la seconde. Et lentement, il se rapproche du volant, il pose son menton sur ses mains et garde le regard rivé sur le capot de sa voiture. Il essaye de réaliser l’annonce qui vient de lui tomber sur la gueule, mais il a du mal. Il est dans la phase de dénie mais bientôt, il va réaliser. Et quand il aura réalisé, les choses risquent d’empirer.
Il règle alors le chauffage, concentré, tandis que Malia lui répond, s’excusant d’ailleurs de ne pas avoir donné signe de vie. Elle dit même que ces derniers jours ont été compliqué pour elle. Il redresse la tête vers elle, ça confirme les idées qu’il se faisait. Les sourcils toujours froncés, il la questionne du regard sans même avoir besoin d’ouvrir la bouche. Et finalement, il pose sa main sur le levier de vitesse pour démarrer et quitter le quartier mais la main froide de Malia se posant sur la sienne l’en empêche. Il baisse les yeux vers leurs mains dans un premier temps, avant de poser enfin les yeux sur elle. Les siens sont larmoyants, il ressent cette peine immense dans son coeur causée par cette vision. Il n’aime pas la voir comme ça et ça commence à l’inquiéter sérieusement. Il se demande ce qui se passe. Alors il ne la quitte pas des yeux, il attend. Il sait qu’elle va lui annoncer quelque chose de plus ou moins important, ça il ne sait pas, mais il sait qu’une annonce va suivre. Et il n’est pas au bout de ses surprises. « Je suis enceinte. »
Pour les premières secondes, Jasun n’affiche pas de réaction particulière. En fait, il a du mal à cerner ses mots qui sont pourtant très simples à comprendre. Son coeur se resserre dans sa poitrine, il comprend cet air grave et ces yeux larmoyants. Mais pourquoi le dit-elle d’un ton si grave? Et pourquoi peut-il deviner une sorte de crainte dans ses yeux? Non, sur le moment, il comprend pourquoi elle avait l’air si paniqué. Elle est enceinte, quoi de plus normal? Elle est jeune, elle se retrouve enceinte d’un gosse qu’elle n’a même pas voulu. Mais Jasun devine que ce n‘est pas tout. Il y a une suite à son annonce et le gumiho la craint, cette suite. Et il a raison. « C'est toi le père. » Il ne la quitte pas du regard, pourtant, son coeur s’agite dans sa poitrine. Les paroles de Malia sont telles un coup de poignard pour lui. C’est un stress sans précédent qui s’empare de lui. Lui aussi, au final, c’est un gamin. Il a beau avoir vécu un nombre incroyable de choses craignos, il n’était pas prêt pour une telle annonce. Non, pas un enfant, c’est impossible. Pas maintenant. Alors après l’avoir regardé un moment, il tourne la tête vers la fenêtre de son côté. Il regarde la rue, le temps maussade qui recouvre Séoul, et pose son poing contre ses lèvres, pensif. Il prend une profonde inspiration avant de fermer les yeux. Il est assailli de pensées, la première qui lui vient étant Sana. Forcément. Elle est en prison à l’heure qu’il est, et lui, il est là, en liberté, à mettre en cloque une fille qui n’a rien demandé en plus de ça. Et s’ils le gardent, il va dire quoi à Sana, quand elle sortira dans 9 ans? « Je te présente mon enfant, il a 9 ans, pendant que tu pourrissais en prison j’ai pas attendu pour refaire ma vie. J’ai fait vite comme tu peux le voir. » Quel genre d’homme amoureux ferait ça à sa douce? Qu’il le veuille ou non elle est en train de moisir en prison la fille qu’il aime et il peut pas. Il peut pas supporter l’idée qu’elle y soit à sa place et qu’en plus, il se permette d’avoir un tel bonheur. Parce qu’un bébé, c’est le bonheur. C’est le plus beau des bonheurs, et bien qu’il ait la ferme intention d’être père de famille plus tard, il ne le veut pas maintenant. Il ne veut pas imiter son père non plus qui a un gosse sur chaque continent si ça se trouve. « C’est pas possible. » sont les premiers mots qui sortent de sa bouche. le dénie. Il tourne la tête vers Malia. « T’es sûre de toi, là? » Est-ce qu’elle est sûre au moins, que c’est lui le père? Est-ce qu’elle n’a pas couché avec un autre entre temps? Bien sûr que non, elle le sait. Elle n’est pas de ces filles qui changent de partenaire tout le temps. « C’est pas ton mec, le père? » Rappelons les faits: elle et Jasun se voient en secret, dans le dos de son mec. Alors, pourquoi ça ne serait pas lui le père? Parce qu’il ne l’a pas touché depuis. Seul Jasun l’a touché. Alors ne cherche pas à te rassurer Jasun. C’est toi le père, un point c’est tout.
La main du brun quitte le levier de vitesse pour venir se poser mollement sur le volant, vite rejointe par la seconde. Et lentement, il se rapproche du volant, il pose son menton sur ses mains et garde le regard rivé sur le capot de sa voiture. Il essaye de réaliser l’annonce qui vient de lui tomber sur la gueule, mais il a du mal. Il est dans la phase de dénie mais bientôt, il va réaliser. Et quand il aura réalisé, les choses risquent d’empirer.
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Sam 18 Nov - 19:36 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
Tu t'es rarement sentie aussi vulnérable. C'est vrai quoi, tu es encore jeune et ta vie commence à prendre un tournant que tu ne sauras maîtriser, parce qu'il y a quelque chose qu'il ne faut pas oublier dans l'histoire: tu es seule. Max ? Ta seule famille. Tu as perdu tes parents alors que tu étais encore toute jeune, tu avais la chance d'avoir ton petit-ami à tes côtés, qui prenait soin de toi tout comme le faisait sa famille. Et puis, sa famille est partie, vous vous êtes retrouvés tous les deux et tu ne sais pas à quel moment tout ça a dérapé mais là, non, tout va mal. Il a changé, tes sentiments pour lui aussi. Comment pourrais-tu encore accorder ta confiance à un homme qui ose lever la main sur toi? Te parler comme un pauvre chien? Ce n'est qu'une question de temps avant que tu le quittes, mais il y a encore un énorme souci: tu es amoureuse. Tu l'étais du moins... Ta déception poussent tes sentiments à disparaître mais Max était pour toi l'homme de ta vie, ton futur, tu le voyais avec lui et tu as bien du mal à faire une croix sur tout ça. Mais tu dois le faire, ouais, tu dois le faire et ça, tu l'avais bien compris, or là, il y a cet imprévu. D'accord, oui c'est vrai, tu as dérapé avec Jasun. Ce n'est pas ton genre d'aller voir ailleurs et tu mettras sans doute du temps à te le pardonner, la violence de ton petit-ami n'est nullement une excuse même si la situation est des plus compliquées mais là, tu es tombé enceinte. De Jasun. Et tu crains de lui annoncer la nouvelle, tu sais que sa vie risque d'être littéralement chamboulé à lui aussi, il est tout de même le père de cet enfant. C'est une autre relation qui vous lie Jasun et toi. Vous n'êtes pas amoureux mais toi, tu es attaché à lui, d'une manière que tu ne saurais expliquer mais tu tiens beaucoup trop à lui, tu risques d'y perdre beaucoup.
Vous étiez deux à le faire, ce bébé, mais tu ne peux t'empêcher de te sentir légèrement coupable. Sans doute parce que c'est toi qui va lui annoncer la nouvelle, toi qui craint le pire. Tu ne veux rien lui imposer mais au fond de toi, tu pries pour qu'il soit présent, qu'il ne te laisse pas seule parce que tu sais que ça te pend au nez, que tu risques de te retrouver seule d'ici peu de temps, sans famille, sans rien ni personne... Enfin, si, il y aura ce bébé. Ouais, tu le sais, Jasun est bien la seule branche à laquelle tu peux t'accrocher. C'est cette raison qui te pousse à déposer ta main sur la sienne, tu ne sais pas, c'est débile. Tu veux l'empêcher de démarrer et en même temps, tenter naïvement de le rassurer avant de lui balancer la bombe, de toute façon, il n'y a pas plusieurs façons de le dire alors tu lui avoues enfin. Tu sens ce nœud au fond de ton ventre prêt à exploser, cette boule au fond de ta gorge qui prend en ampleur. Sans déconner Lili, tu n'as jamais été dans un état pareil mais là, tout t'échappe, tout t'échappe et tu n'y vois aucune échappatoire, aucune solution. Évidemment, tu lui précises aussitôt que c'est lui le père... Ouais, il pourrait croire qu'il s'agit de ton copain même s'il est au courant de votre relation désastreuse, la nouvelle sera bien trop difficile à encaisser et tu peux le concevoir. « C’est pas possible. » Tu baisses les yeux, ton cœur se resserre et tes yeux se ferment comme si tu pouvais, juste le temps de quelques secondes, te protéger de ce monde et de cette vie qui s'annonce chaotique au vue de la tournure que les choses prennent. Tu peines à rouvrir les yeux mais tu le fais, parce que t'es forte Lili, t'as beau traversé cette période difficile, ne pas savoir où tu en seras demain, tu sais que tu affronteras tout ça. Et lorsque tu rouvres les yeux, posant ton regard sur le tableau de bord, tu sens le regard de Jasun se poser sur toi. « T’es sûre de toi, là? » Tu puises le courage tu ne sais où pour le regarder à nouveau, plantant ton regard dans le sien. Tu peux le comprendre, il a du mal à y croire, il est sous le choc mais oui, tu es sûre de toi. « C’est pas ton mec, le père? » Tu prends une profonde et discrète inspiration. Tu as mis du temps à trouver le courage de lui avouer, c'est bien parce que tu étais sûre et certaine de ce que tu t'apprêtais à lui dire. Pourtant, ta voix est coupée par l'émotion, le temps de quelques secondes, plus aucun son ne sort d'entre tes lèvres.
C'est peut-être inconscient ce que tu fais là, tu lui laisses le temps de digérer un peu la nouvelle même si tu sais très bien que quelques minutes ne suffiront pas. Il dépose alors ses mains sur le volant, suivi de son menton avant de poser son regard sur le capot de la voiture, perdu dans ses pensées sans doute, ce que tu peux comprendre toi aussi. Au moins toi, tu as eu plus de temps à digérer tout ça mais malgré tout, tu n'as trouvé aucune solution à cela, ce n'est pas pour rien que tu t'es enfin décidé à lui avouer. De toute façon, tu n'allais pas lui cacher, c'est son bébé, autant que le tien. Il ne réalise toujours pas, mais ça viendra, et c'est ce moment que tu crains réellement. « Oui, Jasun. » reprends-tu, d'un ton qui se veut confiant mais rapidement trahi par ton air inquiet. Oui, tu es sûre de toi, il ne réalise pas et ça tu peux le comprendre c'est pour cette raison que tu lui réponds franchement, peut-être que ça lui permettra de réaliser plus vite bien que ça ne soit sans doute pas la meilleure solution. « Ça fait bien trop longtemps que je ne couche plus avec Max... » lui avoues-tu finalement, le quittant du regard pour le poser sur l'horizon, face à toi. Tu daignes ne pas te perdre dans tes pensées, ta vie est tellement un réel bordel en ce moment... « Et puis, je ne te l'aurais jamais dit avant d'être sûre à 100%. » Ce n'est certainement pas ce qu'il voulait entendre, pas vrai? Mais tu ne peux pas lui mentir, tu te dois de lui dire la vérité, c'est bien pour ça que tu es ici. « Je suis désolé de t'annoncer ça... Comme ça. » Mais comment pouvais-tu lui avouer, au juste? Il n'y aurait jamais eu de bons moments, ça ne change strictement rien à la situation et il fallait bien que tu le fasses mais là, tu sais que tu viens de bouleverser sa vie à lui aussi. Tu te dois de le rassurer, hm? Mais comment peux-tu le rassurer alors que tu n'es pas rassurée toi-même? Et bien c'est très simple, tu passes ton temps à le faire. Les autres avant toi, ç'a toujours été. Alors non, tu n'es pas rassurée, oui tu aimerais entendre certaines choses mais en attendant, tu veux le rassurer lui. « Je te demande rien, tu le sais? » tu tournes à nouveau ton visage dans sa direction, espérant qu'il te regarde afin qu'il puisse y lire la sincérité dans ton regard. Tu abordes même une attitude plus confiante parce que non, tu ne lui demandes strictement rien, tu es prête à élever ce bébé toute seule s'il le faut. Jasun sait très bien que tu ne t'attends pas à fonder une vie de famille avec lui, tu ne fais pas partie de ces filles naïves, il tient à toi oui, mais il n'est pas amoureux et ça, tu le sais, il ne t'a jamais menti à ce propos. « Mais... Il faut tout de même qu'on en discute. » Parce que s'il ne veut plus entendre parler de toi, tu aimerais le savoir tout de suite. « C'est ton bébé, autant que le mien. » C'est votre bébé, son avenir à lui.
Vous étiez deux à le faire, ce bébé, mais tu ne peux t'empêcher de te sentir légèrement coupable. Sans doute parce que c'est toi qui va lui annoncer la nouvelle, toi qui craint le pire. Tu ne veux rien lui imposer mais au fond de toi, tu pries pour qu'il soit présent, qu'il ne te laisse pas seule parce que tu sais que ça te pend au nez, que tu risques de te retrouver seule d'ici peu de temps, sans famille, sans rien ni personne... Enfin, si, il y aura ce bébé. Ouais, tu le sais, Jasun est bien la seule branche à laquelle tu peux t'accrocher. C'est cette raison qui te pousse à déposer ta main sur la sienne, tu ne sais pas, c'est débile. Tu veux l'empêcher de démarrer et en même temps, tenter naïvement de le rassurer avant de lui balancer la bombe, de toute façon, il n'y a pas plusieurs façons de le dire alors tu lui avoues enfin. Tu sens ce nœud au fond de ton ventre prêt à exploser, cette boule au fond de ta gorge qui prend en ampleur. Sans déconner Lili, tu n'as jamais été dans un état pareil mais là, tout t'échappe, tout t'échappe et tu n'y vois aucune échappatoire, aucune solution. Évidemment, tu lui précises aussitôt que c'est lui le père... Ouais, il pourrait croire qu'il s'agit de ton copain même s'il est au courant de votre relation désastreuse, la nouvelle sera bien trop difficile à encaisser et tu peux le concevoir. « C’est pas possible. » Tu baisses les yeux, ton cœur se resserre et tes yeux se ferment comme si tu pouvais, juste le temps de quelques secondes, te protéger de ce monde et de cette vie qui s'annonce chaotique au vue de la tournure que les choses prennent. Tu peines à rouvrir les yeux mais tu le fais, parce que t'es forte Lili, t'as beau traversé cette période difficile, ne pas savoir où tu en seras demain, tu sais que tu affronteras tout ça. Et lorsque tu rouvres les yeux, posant ton regard sur le tableau de bord, tu sens le regard de Jasun se poser sur toi. « T’es sûre de toi, là? » Tu puises le courage tu ne sais où pour le regarder à nouveau, plantant ton regard dans le sien. Tu peux le comprendre, il a du mal à y croire, il est sous le choc mais oui, tu es sûre de toi. « C’est pas ton mec, le père? » Tu prends une profonde et discrète inspiration. Tu as mis du temps à trouver le courage de lui avouer, c'est bien parce que tu étais sûre et certaine de ce que tu t'apprêtais à lui dire. Pourtant, ta voix est coupée par l'émotion, le temps de quelques secondes, plus aucun son ne sort d'entre tes lèvres.
C'est peut-être inconscient ce que tu fais là, tu lui laisses le temps de digérer un peu la nouvelle même si tu sais très bien que quelques minutes ne suffiront pas. Il dépose alors ses mains sur le volant, suivi de son menton avant de poser son regard sur le capot de la voiture, perdu dans ses pensées sans doute, ce que tu peux comprendre toi aussi. Au moins toi, tu as eu plus de temps à digérer tout ça mais malgré tout, tu n'as trouvé aucune solution à cela, ce n'est pas pour rien que tu t'es enfin décidé à lui avouer. De toute façon, tu n'allais pas lui cacher, c'est son bébé, autant que le tien. Il ne réalise toujours pas, mais ça viendra, et c'est ce moment que tu crains réellement. « Oui, Jasun. » reprends-tu, d'un ton qui se veut confiant mais rapidement trahi par ton air inquiet. Oui, tu es sûre de toi, il ne réalise pas et ça tu peux le comprendre c'est pour cette raison que tu lui réponds franchement, peut-être que ça lui permettra de réaliser plus vite bien que ça ne soit sans doute pas la meilleure solution. « Ça fait bien trop longtemps que je ne couche plus avec Max... » lui avoues-tu finalement, le quittant du regard pour le poser sur l'horizon, face à toi. Tu daignes ne pas te perdre dans tes pensées, ta vie est tellement un réel bordel en ce moment... « Et puis, je ne te l'aurais jamais dit avant d'être sûre à 100%. » Ce n'est certainement pas ce qu'il voulait entendre, pas vrai? Mais tu ne peux pas lui mentir, tu te dois de lui dire la vérité, c'est bien pour ça que tu es ici. « Je suis désolé de t'annoncer ça... Comme ça. » Mais comment pouvais-tu lui avouer, au juste? Il n'y aurait jamais eu de bons moments, ça ne change strictement rien à la situation et il fallait bien que tu le fasses mais là, tu sais que tu viens de bouleverser sa vie à lui aussi. Tu te dois de le rassurer, hm? Mais comment peux-tu le rassurer alors que tu n'es pas rassurée toi-même? Et bien c'est très simple, tu passes ton temps à le faire. Les autres avant toi, ç'a toujours été. Alors non, tu n'es pas rassurée, oui tu aimerais entendre certaines choses mais en attendant, tu veux le rassurer lui. « Je te demande rien, tu le sais? » tu tournes à nouveau ton visage dans sa direction, espérant qu'il te regarde afin qu'il puisse y lire la sincérité dans ton regard. Tu abordes même une attitude plus confiante parce que non, tu ne lui demandes strictement rien, tu es prête à élever ce bébé toute seule s'il le faut. Jasun sait très bien que tu ne t'attends pas à fonder une vie de famille avec lui, tu ne fais pas partie de ces filles naïves, il tient à toi oui, mais il n'est pas amoureux et ça, tu le sais, il ne t'a jamais menti à ce propos. « Mais... Il faut tout de même qu'on en discute. » Parce que s'il ne veut plus entendre parler de toi, tu aimerais le savoir tout de suite. « C'est ton bébé, autant que le mien. » C'est votre bébé, son avenir à lui.
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Dim 21 Jan - 15:01 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
Comment pouvait-il réagir après tout? Il est si jeune, elle aussi… Mais d’abord, est-ce qu’il ne fait pas de conclusions trop hâtives? Est-ce que ce bébé n’est pas celui de son ex après tout? Non ça, c’est la culpabilité qui le fait penser comme ça. Il tente de se rassurer, mais il le sait aussi bien qu’elle. Eux deux, ça ne date pas d’hier, ça fait un moment qu’ils se fréquentent secrètement, et si Jasun n’était pas si obsédé par l’image de Sana derrière les barreaux, il se serait barré avec Malia, loin d’ici, avec leur bébé et il aurait tout fait pour être un bon père. Là? C’est au moment le plus sinueux de sa vie que cette nouvelle arrive. Il ne sait même pas ce qu’il veut et qui il est vraiment, alors il panique, il essaye de rejeter l’idée qu’il va avoir des obligations bien plus importantes que celles d’un étudiant. Des priorités autre que se bourrer la gueule tous les week-end et balader ses mains sur les plus beaux culs de Séoul. « Oui, Jasun. » Donc c’est officiel, c’est bien Jasun le père du bébé. La voix de Malia l’a toujours apaisé, pourtant là, aujourd’hui, elle est porteuse d’une mauvaise nouvelle qui a tendance à le stresser. Sa jambe gauche se met à bouger nerveusement alors qu’il regarde encore par la fenêtre.
C’est ce qu’on appelle plonger tête première dans la merde. Là, il est bien dedans et il va s’y noyer si Malia n’avorte pas. « Ça fait bien trop longtemps que je ne couche plus avec Max... » Max, Max… Ce sale connard, pour une fois ça l’aurait arrangé qu’elle couche encore avec lui, même si ça le rend mortellement jaloux. Ça a toujours été délicat avec Malia, il a jamais su comment interpréter leur relation mais il ne se prenait pas vraiment la tête. Aujourd’hui, il va falloir se casser la tête à trouver une solution, qui arrange les deux, mais avant ça, il faut qu’il se calme. « Et puis, je ne te l'aurais jamais dit avant d'être sûre à 100%. » Oui, sur ça, il lui fait confiance, Malia est une fille qui a un minimum la tête sur les épaules, et heureusement d’ailleurs. Jasun n’aurait certainement pas digéré qu’une telle nouvelle lui tombe sur la gueule alors qu’elle est infondée. « Je suis désolé de t'annoncer ça... Comme ça. » Le menton toujours appuyé sur ses mains, il tourne légèrement le regard vers elle, la dévisageant un instant. Il sait qu’elle est sincère quand elle dit ça, et puis, il peut que la comprendre. « Ya pas 36 solutions pour annoncer ça. » déclare-t-il avant de reposer son regard vers l’horizon. Son coeur bat fort, mais ce n’est rien comparé à la vitesse à laquelle défilent les solutions, les idées, les envies… A une vitesse si grande qu’il va en finir fou à ce rythme, il a envie de plein de choses, mais il a peur de quelque chose aussi… Une chose qui l’effraie au point de faire quelque chose de mal. De très mal. Perdre Sana à tout jamais. Est-ce qu’il le supporterait? Sûrement pas, il s’enverrait sûrement en l’air s’il venait à la perdre. Et pourquoi la perdrait-il? A cause de ce bébé. Il a toujours rêvé d’une vie avec celle qui est sa soeur adoptive, il est prêt à attendre sa sortie, mais toute cette attente serait inutile si ce bébé venait au monde…
Quelle horreur. Il ne sait même pas quoi dire, quoi penser. Si bien que ses coudes se posent sur le volant, sa main gauche vient passer sur son front, relevant ses cheveux bruns, le regard perdu. Plus rien n’existe autour de lui, il est perdu dans son monde et la seule issue, c’est trouver une solution. Une seule. Elle ne lui conviendra pas, c’est certain, elle ne conviendra pas à Malia non plus, mais il le faut. « Je te demande rien, tu le sais? » Il se mord l’intérieur de la joue tandis que son regard froid se pose sur Malia, toujours appuyé sur sa main gauche. Il ne sait pas trop s’il peu la croire là-dessus. N’importe quelle femme au cours de ce siècle pourrait réclamer de l’argent au père de son gosse, chose normale. Après tout, si c’est une question d’argent, c’est pas grave, il lui donnera ce qu’elle voudra. « Mais... Il faut tout de même qu'on en discute. » Bien évidemment, il faut qu’ils en discutent et ils vont en discuter, quand le cerveau de Jasun aura fait pause parce que pour l’instant, c’est tout sauf le cas. « C'est ton bébé, autant que le mien. » Il déglutit, le mot bébé avec cet article possessif lui donnent déjà mal à la tête. C’est SON bébé, c’est lui le père, c’est pour ça qu’il se retrouve dans cette voiture à discuter de tout ça avec elle. Sinon, il serait déjà en chemin pour aller faire des courses pour sa belle mère. Son regard se pose à nouveau sur Malia et il décide enfin de se redresser pour s’asseoir au fond de son siège. Un soupir passe ses lèvres et il acquiesce une fois. « Ok. Parlons-en. » déclare-t-il, sans grand enthousiasme et les sourcils froncés alors qu’il baisse la tête pour regarder ses cuisses. « Tu veux faire quoi? » Il tourne la tête pour la fixer. « Tu veux le garder? » Mon Dieu il est réellement en train de demander à une fille enceinte si elle veut garder son bébé? Si elle est là en train d’en parler c’est qu’elle veut le garder, bon sang. Sinon elle serait déjà partie à l’hôpital faire ce qu’il fallait. Il acquiesce alors plusieurs fois, sa logique ayant fait tout le boulot il a compris et anticipé la réponse de la jeune femme. Il pivote le visage vers l’horizon et passe ses mains sur son visage. « Évidemment, tu veux le garder. » déclare-t-il. Il garde ses mains sur son visage un moment avant de les laisser glisser. Son regard noir ancré sur le pare brise, il reste un moment silencieux, avant de déclarer, sans même butter à un mot. « Tu devrais pas. » Et sur ça, il est magnanime. « T’es jeune Malia, putain, pourquoi t’emmerder la vie avec un gosse que je serai même pas capable d’assumer? » elle lui a pourtant bien dit qu'elle ne voudrait rien de lui. Mais même loin de cet enfant, le fait que ce soit le sien pousserait sans cesse Jasun vers lui, il représenterait la plus grande de ses faiblesses.
C’est ce qu’on appelle plonger tête première dans la merde. Là, il est bien dedans et il va s’y noyer si Malia n’avorte pas. « Ça fait bien trop longtemps que je ne couche plus avec Max... » Max, Max… Ce sale connard, pour une fois ça l’aurait arrangé qu’elle couche encore avec lui, même si ça le rend mortellement jaloux. Ça a toujours été délicat avec Malia, il a jamais su comment interpréter leur relation mais il ne se prenait pas vraiment la tête. Aujourd’hui, il va falloir se casser la tête à trouver une solution, qui arrange les deux, mais avant ça, il faut qu’il se calme. « Et puis, je ne te l'aurais jamais dit avant d'être sûre à 100%. » Oui, sur ça, il lui fait confiance, Malia est une fille qui a un minimum la tête sur les épaules, et heureusement d’ailleurs. Jasun n’aurait certainement pas digéré qu’une telle nouvelle lui tombe sur la gueule alors qu’elle est infondée. « Je suis désolé de t'annoncer ça... Comme ça. » Le menton toujours appuyé sur ses mains, il tourne légèrement le regard vers elle, la dévisageant un instant. Il sait qu’elle est sincère quand elle dit ça, et puis, il peut que la comprendre. « Ya pas 36 solutions pour annoncer ça. » déclare-t-il avant de reposer son regard vers l’horizon. Son coeur bat fort, mais ce n’est rien comparé à la vitesse à laquelle défilent les solutions, les idées, les envies… A une vitesse si grande qu’il va en finir fou à ce rythme, il a envie de plein de choses, mais il a peur de quelque chose aussi… Une chose qui l’effraie au point de faire quelque chose de mal. De très mal. Perdre Sana à tout jamais. Est-ce qu’il le supporterait? Sûrement pas, il s’enverrait sûrement en l’air s’il venait à la perdre. Et pourquoi la perdrait-il? A cause de ce bébé. Il a toujours rêvé d’une vie avec celle qui est sa soeur adoptive, il est prêt à attendre sa sortie, mais toute cette attente serait inutile si ce bébé venait au monde…
Quelle horreur. Il ne sait même pas quoi dire, quoi penser. Si bien que ses coudes se posent sur le volant, sa main gauche vient passer sur son front, relevant ses cheveux bruns, le regard perdu. Plus rien n’existe autour de lui, il est perdu dans son monde et la seule issue, c’est trouver une solution. Une seule. Elle ne lui conviendra pas, c’est certain, elle ne conviendra pas à Malia non plus, mais il le faut. « Je te demande rien, tu le sais? » Il se mord l’intérieur de la joue tandis que son regard froid se pose sur Malia, toujours appuyé sur sa main gauche. Il ne sait pas trop s’il peu la croire là-dessus. N’importe quelle femme au cours de ce siècle pourrait réclamer de l’argent au père de son gosse, chose normale. Après tout, si c’est une question d’argent, c’est pas grave, il lui donnera ce qu’elle voudra. « Mais... Il faut tout de même qu'on en discute. » Bien évidemment, il faut qu’ils en discutent et ils vont en discuter, quand le cerveau de Jasun aura fait pause parce que pour l’instant, c’est tout sauf le cas. « C'est ton bébé, autant que le mien. » Il déglutit, le mot bébé avec cet article possessif lui donnent déjà mal à la tête. C’est SON bébé, c’est lui le père, c’est pour ça qu’il se retrouve dans cette voiture à discuter de tout ça avec elle. Sinon, il serait déjà en chemin pour aller faire des courses pour sa belle mère. Son regard se pose à nouveau sur Malia et il décide enfin de se redresser pour s’asseoir au fond de son siège. Un soupir passe ses lèvres et il acquiesce une fois. « Ok. Parlons-en. » déclare-t-il, sans grand enthousiasme et les sourcils froncés alors qu’il baisse la tête pour regarder ses cuisses. « Tu veux faire quoi? » Il tourne la tête pour la fixer. « Tu veux le garder? » Mon Dieu il est réellement en train de demander à une fille enceinte si elle veut garder son bébé? Si elle est là en train d’en parler c’est qu’elle veut le garder, bon sang. Sinon elle serait déjà partie à l’hôpital faire ce qu’il fallait. Il acquiesce alors plusieurs fois, sa logique ayant fait tout le boulot il a compris et anticipé la réponse de la jeune femme. Il pivote le visage vers l’horizon et passe ses mains sur son visage. « Évidemment, tu veux le garder. » déclare-t-il. Il garde ses mains sur son visage un moment avant de les laisser glisser. Son regard noir ancré sur le pare brise, il reste un moment silencieux, avant de déclarer, sans même butter à un mot. « Tu devrais pas. » Et sur ça, il est magnanime. « T’es jeune Malia, putain, pourquoi t’emmerder la vie avec un gosse que je serai même pas capable d’assumer? » elle lui a pourtant bien dit qu'elle ne voudrait rien de lui. Mais même loin de cet enfant, le fait que ce soit le sien pousserait sans cesse Jasun vers lui, il représenterait la plus grande de ses faiblesses.
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Sam 27 Jan - 19:32 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
Tu as juste envie de fuir loin d'ici. Tu n'es pas du genre à fuir tes problèmes, tu les assumes, tu les gères, mais là, tu risques d'y laisser tes ailes. Comment vas-tu te sortir de tout ça ? Tu comptes bel et bien trouvé une solution, tu sais d'ores et déjà que ça va très mal se passer avec Max. S'il ose t'en coller une pour ne pas avoir préparer son dîner comme il le fallait, lorsqu'il saura que tu portes le bébé d'un autre, tu risques de passer un sale quart d'heure. Mais tu n'es même pas effrayé de lui, tu ne l'es pas alors qu'il pourrait très bien te tuer et t'en as conscience, tout ce dont tu as peur, c'est la suite des événements. C'était ton rêve, d'être maman, depuis toute jeune tu veux fonder ta famille mais jamais tu n'aurais pensé que ça serait arrivé dans ces conditions, que ton bébé n'aurait pas de famille. Et puis, tu es jeune aussi, même si tu es mature, tu es certainement beaucoup trop jeune pour être maman mais c'est comme ça, c'était un accident...
Mais tu n'es pas la seule dans cette histoire, pas du tout. Il y a Jasun, c'est votre enfant, malgré que ça soit ton corps, la décision, tu ne peux pas la prendre toute seule. Sans doute parce que tu l'entraînerais avec toi, non, tu ne lui demandes absolument rien à Jasun mais tu peux te mettre à sa place, garder l'enfant serait tout de même l'impliquer dans cette histoire, ça le forcerait à le renier, ou à vivre avec ça sur la conscience. Donc non, la décision, tu ne peux pas la prendre toute seule, tu ne peux pas décider de quoi demain sera fait, ce que tu comptes faire, ce qu'il va se passer, t'es définitivement seule, Lili. Il n'y a que Jasun avec toi, mais cette conversation commence à te faire une peur bleue, tu as peur d'entendre ce que tu ne supporterais pas d'entendre, tu as peur de comprendre que la situation est encore plus compliquée que ce que tu croyais, tu as peur d'entendre que ton avenir est remis en question pour énormément de choses. Et puis, tu t'en veux aussi. C'est idiot mais tu viens le voir, comme ça, lui annonçant une nouvelle qui bouleversera sa vie, tu prends ce poids sur tes épaules, parce que lui cacher n'aurait certainement pas été une bonne idée et tu le sais. Et puis, tu n'as même plus de famille, personne qui pourrait te conseiller, personne qui pourrait te dire que tu t'en sortiras, que tu n'es pas seule. Personne. Tu as beau être mature pour ton âge, tu restes une adolescente, t'es vulnérable et là, tu crains le pire. « Ok. Parlons-en. » dit-il, sans réel goût. Toi aussi tu aurais aimé ne pas avoir cette conversation, tu baisses le visage, quelque peu honteuse mais surtout tracassée par toute cette histoire. Tu as tellement peur, tu sens ton cœur battre à mille à l'heure, lorsque tu y penses. « Tu veux faire quoi? » Tu sens son regard se poser sur toi, alors doucement, tu relèves également ton visage, croisant son regard, tes sourcils froncés de chagrin. « Tu veux le garder? » Tu vas réellement devoir répondre à cette question? Peut-être pense t-il que tu es beaucoup trop jeune, que tu as réfléchi à te faire avorter mais cette solution ne t'a même pas traversé l'esprit. Il en est hors de question. Alors tu baisses le regard, te disant que finalement, ce que tu comptes lui répondre ne va pas lui plaire et te fait davantage peur. Mais il le comprend, il le comprend avant même que tu ouvres la bouche. « Évidemment, tu veux le garder. » Pourquoi tu as cette horrible sensation que tu dois t'excuser? Ce n'est pas normal, tu n'as pas à t'excuser de ne pas vouloir tuer ton bébé, mais la situation te tord le cœur, tu te sens si coupable sur le moment mais tu ne peux pas lui mentir, encore une fois, vous devez parler. Alors tu acquiesces juste, d'un doux mouvement de la tête. Oui, tu veux le garder. Ce silence qui s'installe te pèse énormément, tu as bien envie de souffler pour tenter de laisser échapper cette pression mais tu sais que ça sera inutile, au lieu de ça, tu relèves doucement la tête, passant une main sur ton front avant de regarder à nouveau vers le sol. « Tu devrais pas. » Trois mots qui te font plus mal qu'une claque prise en pleine figure. Tu tournes brusquement ton visage dans sa direction, les sourcils froncés. Tu te doutais qu'il pourrait ne pas aimer cette idée mais l'entendre, c'est une autre histoire, tu affrontes la réalité et puis... Ce n'est même pas le pire. « T’es jeune Malia, putain, pourquoi t’emmerder la vie avec un gosse que je serai même pas capable d’assumer? » Tu fermes les yeux un court instant, laissant échapper un léger soupir. T'y crois pas. T'arrives à la fois à le comprendre mais en même temps, tu n'y parviens pas. Tu ne peux pas faire ça.
Peut-être que tu devrais partir au quart de tour mais pas là, peut-être parce que ta peine se fait trop forte et que tu n'as aucune force. T'as beau être paniquée comme jamais, tu as encore les deux pieds sur terre. « Je sais, Jasun. » reprends-tu, ta voix quelque peu brisée par l'émotion et par ses larmes que tu retiens. « Je sais que même si je ne te demande rien, je t'embarque aussi dans cette histoire. » Et bien oui, tu ne lui en voudras jamais de ne pas assumer cet enfant mais il est au courant, il se lèvera tous les matins en se disant que son enfant se trouve quelque part. Qu'il est le père de ton enfant. Tu regardes à nouveau devant toi, fixant un point comme pour te concentrer. Tu ne dois pas laisser tes émotions te gagner mais tes mains commencent à trembler, tu commences à faiblir. « Mais je peux pas faire ça. » Tes derniers mots, tu les prononces avec difficulté, ta voix te trahie, tu viens même plonger ton visage entre tes mains, essuyant ainsi tes joues humides, t'imaginer dans cette situation te détruit déjà beaucoup trop, tu n'oses même pas imaginer ce que ça donnerait si tu avorterais réellement. Tu renifles, libérant rapidement ton visage pour prendre une grande inspiration. « Écoute je sais pas comment je pourrais faire... » ta voix est quelque peu tremblante, sans doute parce que tu te trouves rarement dans une situation où tu es aussi perdue. Habituellement tu trouves toujours rapidement des solutions, sans paniquer, et voilà que là, tu paniques et que tu n'as aucune solution, tu ne sais pas. « Il va falloir que j'en parle à Max de toute évidence, que je trouve un travail, un logement... J'en sais rien, mais je peux pas me faire avorter. » Tes sourcils froncés, tu le supplierais presque du regard, tu le supplies de te comprendre, c'est idiot et tu te montres sans doute moins altruiste sur ce coup là mais là, tu perds tous tes moyens. « Je m'en remettrais jamais, Jasun, je veux pas vivre avec ça sur la conscience... Je le regretterais toute ma vie. » Les gosses et toi, c'est toute une histoire. Tu n'es pas contre l'avortement, les femmes font ce qu'elles veulent de leur corps après tout mais toi, tu ne peux pas. Tu ne peux pas parce que ce bébé et malgré que tu n'aies pas eu le temps de penser à autre chose qu'au fait que tu devais l'annoncer à Jasun, tu l'aimes. Tu l'aimes cet enfant, parce que c'est le tien, même s'il doit être aussi minuscule qu'une graine. Psychologiquement, tu t'en remettrais jamais. Et oui, c'est pour ça que tu te permets d'être plus égoïste sur ce coup-là, tu ne peux pas te permettre de te détruire la vie. Tu ne sais pas, vous pourriez peut-être trouver une solution? Mf, tu parles... Tu veux le garder et pas lui. Non là, tu ne sais vraiment pas comment vous allez vous en sortir. Tu plisses les lèvres comme si ce simple geste pouvait t'empêcher de verser plus de larmes, t'as pas envie de fondre en larmes mais c'est ce que tu veux faire, là, c'est ce que tu as besoin de faire, tout comme ce besoin grandissant de fuir loin d'ici. Mais ça ne t'aidera pas, alors tu restes forte. Un minimum. Même si tes émotions prennent parfois le dessus... Oui, tu restes forte, comme tu l'as toujours été. Après tout, tu as toujours assumé la conséquence de tes actes.
Mais tu n'es pas la seule dans cette histoire, pas du tout. Il y a Jasun, c'est votre enfant, malgré que ça soit ton corps, la décision, tu ne peux pas la prendre toute seule. Sans doute parce que tu l'entraînerais avec toi, non, tu ne lui demandes absolument rien à Jasun mais tu peux te mettre à sa place, garder l'enfant serait tout de même l'impliquer dans cette histoire, ça le forcerait à le renier, ou à vivre avec ça sur la conscience. Donc non, la décision, tu ne peux pas la prendre toute seule, tu ne peux pas décider de quoi demain sera fait, ce que tu comptes faire, ce qu'il va se passer, t'es définitivement seule, Lili. Il n'y a que Jasun avec toi, mais cette conversation commence à te faire une peur bleue, tu as peur d'entendre ce que tu ne supporterais pas d'entendre, tu as peur de comprendre que la situation est encore plus compliquée que ce que tu croyais, tu as peur d'entendre que ton avenir est remis en question pour énormément de choses. Et puis, tu t'en veux aussi. C'est idiot mais tu viens le voir, comme ça, lui annonçant une nouvelle qui bouleversera sa vie, tu prends ce poids sur tes épaules, parce que lui cacher n'aurait certainement pas été une bonne idée et tu le sais. Et puis, tu n'as même plus de famille, personne qui pourrait te conseiller, personne qui pourrait te dire que tu t'en sortiras, que tu n'es pas seule. Personne. Tu as beau être mature pour ton âge, tu restes une adolescente, t'es vulnérable et là, tu crains le pire. « Ok. Parlons-en. » dit-il, sans réel goût. Toi aussi tu aurais aimé ne pas avoir cette conversation, tu baisses le visage, quelque peu honteuse mais surtout tracassée par toute cette histoire. Tu as tellement peur, tu sens ton cœur battre à mille à l'heure, lorsque tu y penses. « Tu veux faire quoi? » Tu sens son regard se poser sur toi, alors doucement, tu relèves également ton visage, croisant son regard, tes sourcils froncés de chagrin. « Tu veux le garder? » Tu vas réellement devoir répondre à cette question? Peut-être pense t-il que tu es beaucoup trop jeune, que tu as réfléchi à te faire avorter mais cette solution ne t'a même pas traversé l'esprit. Il en est hors de question. Alors tu baisses le regard, te disant que finalement, ce que tu comptes lui répondre ne va pas lui plaire et te fait davantage peur. Mais il le comprend, il le comprend avant même que tu ouvres la bouche. « Évidemment, tu veux le garder. » Pourquoi tu as cette horrible sensation que tu dois t'excuser? Ce n'est pas normal, tu n'as pas à t'excuser de ne pas vouloir tuer ton bébé, mais la situation te tord le cœur, tu te sens si coupable sur le moment mais tu ne peux pas lui mentir, encore une fois, vous devez parler. Alors tu acquiesces juste, d'un doux mouvement de la tête. Oui, tu veux le garder. Ce silence qui s'installe te pèse énormément, tu as bien envie de souffler pour tenter de laisser échapper cette pression mais tu sais que ça sera inutile, au lieu de ça, tu relèves doucement la tête, passant une main sur ton front avant de regarder à nouveau vers le sol. « Tu devrais pas. » Trois mots qui te font plus mal qu'une claque prise en pleine figure. Tu tournes brusquement ton visage dans sa direction, les sourcils froncés. Tu te doutais qu'il pourrait ne pas aimer cette idée mais l'entendre, c'est une autre histoire, tu affrontes la réalité et puis... Ce n'est même pas le pire. « T’es jeune Malia, putain, pourquoi t’emmerder la vie avec un gosse que je serai même pas capable d’assumer? » Tu fermes les yeux un court instant, laissant échapper un léger soupir. T'y crois pas. T'arrives à la fois à le comprendre mais en même temps, tu n'y parviens pas. Tu ne peux pas faire ça.
Peut-être que tu devrais partir au quart de tour mais pas là, peut-être parce que ta peine se fait trop forte et que tu n'as aucune force. T'as beau être paniquée comme jamais, tu as encore les deux pieds sur terre. « Je sais, Jasun. » reprends-tu, ta voix quelque peu brisée par l'émotion et par ses larmes que tu retiens. « Je sais que même si je ne te demande rien, je t'embarque aussi dans cette histoire. » Et bien oui, tu ne lui en voudras jamais de ne pas assumer cet enfant mais il est au courant, il se lèvera tous les matins en se disant que son enfant se trouve quelque part. Qu'il est le père de ton enfant. Tu regardes à nouveau devant toi, fixant un point comme pour te concentrer. Tu ne dois pas laisser tes émotions te gagner mais tes mains commencent à trembler, tu commences à faiblir. « Mais je peux pas faire ça. » Tes derniers mots, tu les prononces avec difficulté, ta voix te trahie, tu viens même plonger ton visage entre tes mains, essuyant ainsi tes joues humides, t'imaginer dans cette situation te détruit déjà beaucoup trop, tu n'oses même pas imaginer ce que ça donnerait si tu avorterais réellement. Tu renifles, libérant rapidement ton visage pour prendre une grande inspiration. « Écoute je sais pas comment je pourrais faire... » ta voix est quelque peu tremblante, sans doute parce que tu te trouves rarement dans une situation où tu es aussi perdue. Habituellement tu trouves toujours rapidement des solutions, sans paniquer, et voilà que là, tu paniques et que tu n'as aucune solution, tu ne sais pas. « Il va falloir que j'en parle à Max de toute évidence, que je trouve un travail, un logement... J'en sais rien, mais je peux pas me faire avorter. » Tes sourcils froncés, tu le supplierais presque du regard, tu le supplies de te comprendre, c'est idiot et tu te montres sans doute moins altruiste sur ce coup là mais là, tu perds tous tes moyens. « Je m'en remettrais jamais, Jasun, je veux pas vivre avec ça sur la conscience... Je le regretterais toute ma vie. » Les gosses et toi, c'est toute une histoire. Tu n'es pas contre l'avortement, les femmes font ce qu'elles veulent de leur corps après tout mais toi, tu ne peux pas. Tu ne peux pas parce que ce bébé et malgré que tu n'aies pas eu le temps de penser à autre chose qu'au fait que tu devais l'annoncer à Jasun, tu l'aimes. Tu l'aimes cet enfant, parce que c'est le tien, même s'il doit être aussi minuscule qu'une graine. Psychologiquement, tu t'en remettrais jamais. Et oui, c'est pour ça que tu te permets d'être plus égoïste sur ce coup-là, tu ne peux pas te permettre de te détruire la vie. Tu ne sais pas, vous pourriez peut-être trouver une solution? Mf, tu parles... Tu veux le garder et pas lui. Non là, tu ne sais vraiment pas comment vous allez vous en sortir. Tu plisses les lèvres comme si ce simple geste pouvait t'empêcher de verser plus de larmes, t'as pas envie de fondre en larmes mais c'est ce que tu veux faire, là, c'est ce que tu as besoin de faire, tout comme ce besoin grandissant de fuir loin d'ici. Mais ça ne t'aidera pas, alors tu restes forte. Un minimum. Même si tes émotions prennent parfois le dessus... Oui, tu restes forte, comme tu l'as toujours été. Après tout, tu as toujours assumé la conséquence de tes actes.
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Sam 17 Mar - 23:21 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
Il est déboussolé, Jasun. Il comprend pas comment ça a pu arriver mais en même temps, si. Il comprend, là, d’un coup. Il se souvient. Cette fois-là, il avait été impatient de lui faire l’amour, si impatient que quand il s’est rendu compte qu’il n’avait pas de protection, il s’est dit « tant pis ». Tant pis, y'a peu de chances pour que ça arrive. Il aurait fallu qu’elle soit dans sa période d’ovulation, et qu’en plus, cette fois là soit la bonne. Donc d’après ses calculs de futur trader, le risque était proche de 0. Loupé. La voilà face à lui en cette fin d’après-midi pluvieuse, dans sa voiture, à lui annoncer qu’elle était enceinte de lui. Au début, c’est le dénie qui prend le dessus, il pense même à lui demander si elle n’était tout simplement pas enceinte de Max, son mec officiel. Mais non, Max ne pose plus un doigt sur elle. Il ne la touche plus. Celui qui lui donne tous ces côtés là d’une relation amoureuse, c’est Jasun, lui et seulement lui et maintenant, il lui a aussi donné ce gros plus qui change tout. Ce bébé. Chose qu’il a du mal à encaisser pour le moment.
Alors oui, il perd un peu patience quand il apprend qu’elle veut le garder, parce qu’il comprend pas pourquoi une fille aussi jolie et jeune, qui peut profiter encore à fond de sa jeunesse, va se coincer avec un gosse. L’avortement arrangerait tout le monde au final, enfin du moins, c’est ce qu’il pensait. Mais visiblement, Malia n’en a pas envie. « Mais je peux pas faire ça. » intrigué, le brun fronce légèrement les sourcils. Maria tremble, plonge son visage entre ses mains et ça lui fait un pincement au coeur. Néanmoins, il a hâte de savoir pourquoi elle ne pourrait pas faire ça. Quelles sont ses raisons? Sont-elles valables? Oui, il a envie de savoir parce qu’il est mêlé malgré lui à tout ça. « Écoute je sais pas comment je pourrais faire... » Le mathématicien pousse un soupir, long, avant de tourner la tête vers la gauche. Il semble indifférent à tout ça mais au fond, son corps pourrait en trembler. Lui qui s’amuse et qui ne pense jamais au pire, qui prend tout à la légère, se retrouve dans une merde inouïe et jusqu’au cou. Il voudrait lui prouver par A + B que c’est une voie sans issus, comme le scientifique qu’il est, qui a réponse à tout avec des preuves irréfutables. Mais Malia est têtue, et n’a pas envie de passer par cette terrible épreuve. Elle est maîtresse de son corps, lui n’a rien à dire, surtout s’il ne compte pas reconnaître l’enfant. « Il va falloir que j'en parle à Max de toute évidence, que je trouve un travail, un logement... J'en sais rien, mais je peux pas me faire avorter. » Les doigts posés sur le haut de son nez, il relève aussitôt la tête et pointe son index vers Malia, le regard noir. Il s’apprête à parler mais il croise ce regard perdu, déboussolé, et ça le coupe dans son élan. « Je m'en remettrais jamais, Jasun, je veux pas vivre avec ça sur la conscience... Je le regretterais toute ma vie. » Il se tait, il la regarde. Sa voix est tremblante, les larmes ne sont pas loin et il se remet immédiatement en question. Il est réputé pour être le plus gros égoïste de sa génération mais, serait-il capable d’aller jusque là? Au point de forcer une fille à avorter alors qu’elle veut le garder? La question ne se pose même pas, bien sûr qu’il en serait capable si c’était une aventure d’un soir, un truc sans importance. Mais là, c’est pas le cas. C’est Malia, quoi. Malia, c’est pas la fille qu’il a tiré une fois pour s’amuser. C’est la fille qu’il voyait en secret, qu’il se permettait d’embrasser sans vouloir aller plus loin parce qu’il sentait que quelque part, il lui appartenait, comme elle lui appartenait. Il ferme alors les yeux une seconde, son index toujours pointé vers elle. Il essaye de rassembler les meilleures pensés, de sorte à ne pas dire de conneries. « Ok, bon… » dit-il, ouvrant à nouveau les yeux. « Je tiens à revenir sur une chose. » Il ne la lâche pas du regard. « Je veux plus que t’ailles voir cette sombre merde qui te sert de mec. T’entends c’que j’te dis? » Il est sec, et il appuie sur chaque mot. « C’est fini toi et lui. Si ce bébé est de moi, alors c’est moi qui irai le lui dire. Mais étant enceinte, il est hors de question que tu prennes ce risque. » Il baisse enfin son doigt sans pour autant la lâcher du regard. Les sourcils légèrement froncés, il finit par baisser les yeux, se remémorant ses propos concernant l’avortement. Elle refuse de le faire? Bien. « La voilà la solution, Malia. » Le coude appuyé sur son fauteuil et tourné vers elle, Jasun passe une main sur son front, relevant ses quelques mèches de cheveux avant de retirer sa main et de reporter son attention sur la jeune femme. « Tu le gardes. J’assure tes arrières en te débarrassant de Max. Mais après ça… » Après ça, quoi? tu disparaîtras de sa vie? Tu feras comme si de rien n’était? Allons Jasun, tu sais bien que tu ne seras pas capable de faire ça. C’est ton sang qui coulera dans les veines de cet enfant. Que tu le veuilles ou non. « … Je sais pas… » lance-t-il, passant une main sur sa bouche et le regard fuyard. « Je voudrais bien te dire ‘démerde toi’ mais… c’est pas rien… Merde. » Il frappe son poing contre le tableau de bord, se remettant face au volant par la même occasion. Un long silence les absorbe, il se contente de regarder vers le bas, pensif, perdu. Puis il tourne la tête une seconde, et voyant la jeune femme dépitée, déboussolée voire même angoissée par les accès de colère du jeune homme, il se redresse et se tourne un peu vers elle. « Viens par là. » il pose une main derrière son dos pour la ramener contre lui. C’est déjà bien, non, une étreinte? De quoi la rassurer, la réchauffer. Lui rappeler que quoiqu’il arrive, elle sera toujours en sécurité avec lui. « Je suis désolé, je voulais pas te faire peur. » et pour la première fois de sa vie, il prendra une décision qui ira contre ses volontés, pour le bien de quelqu’un d’autre.
Alors oui, il perd un peu patience quand il apprend qu’elle veut le garder, parce qu’il comprend pas pourquoi une fille aussi jolie et jeune, qui peut profiter encore à fond de sa jeunesse, va se coincer avec un gosse. L’avortement arrangerait tout le monde au final, enfin du moins, c’est ce qu’il pensait. Mais visiblement, Malia n’en a pas envie. « Mais je peux pas faire ça. » intrigué, le brun fronce légèrement les sourcils. Maria tremble, plonge son visage entre ses mains et ça lui fait un pincement au coeur. Néanmoins, il a hâte de savoir pourquoi elle ne pourrait pas faire ça. Quelles sont ses raisons? Sont-elles valables? Oui, il a envie de savoir parce qu’il est mêlé malgré lui à tout ça. « Écoute je sais pas comment je pourrais faire... » Le mathématicien pousse un soupir, long, avant de tourner la tête vers la gauche. Il semble indifférent à tout ça mais au fond, son corps pourrait en trembler. Lui qui s’amuse et qui ne pense jamais au pire, qui prend tout à la légère, se retrouve dans une merde inouïe et jusqu’au cou. Il voudrait lui prouver par A + B que c’est une voie sans issus, comme le scientifique qu’il est, qui a réponse à tout avec des preuves irréfutables. Mais Malia est têtue, et n’a pas envie de passer par cette terrible épreuve. Elle est maîtresse de son corps, lui n’a rien à dire, surtout s’il ne compte pas reconnaître l’enfant. « Il va falloir que j'en parle à Max de toute évidence, que je trouve un travail, un logement... J'en sais rien, mais je peux pas me faire avorter. » Les doigts posés sur le haut de son nez, il relève aussitôt la tête et pointe son index vers Malia, le regard noir. Il s’apprête à parler mais il croise ce regard perdu, déboussolé, et ça le coupe dans son élan. « Je m'en remettrais jamais, Jasun, je veux pas vivre avec ça sur la conscience... Je le regretterais toute ma vie. » Il se tait, il la regarde. Sa voix est tremblante, les larmes ne sont pas loin et il se remet immédiatement en question. Il est réputé pour être le plus gros égoïste de sa génération mais, serait-il capable d’aller jusque là? Au point de forcer une fille à avorter alors qu’elle veut le garder? La question ne se pose même pas, bien sûr qu’il en serait capable si c’était une aventure d’un soir, un truc sans importance. Mais là, c’est pas le cas. C’est Malia, quoi. Malia, c’est pas la fille qu’il a tiré une fois pour s’amuser. C’est la fille qu’il voyait en secret, qu’il se permettait d’embrasser sans vouloir aller plus loin parce qu’il sentait que quelque part, il lui appartenait, comme elle lui appartenait. Il ferme alors les yeux une seconde, son index toujours pointé vers elle. Il essaye de rassembler les meilleures pensés, de sorte à ne pas dire de conneries. « Ok, bon… » dit-il, ouvrant à nouveau les yeux. « Je tiens à revenir sur une chose. » Il ne la lâche pas du regard. « Je veux plus que t’ailles voir cette sombre merde qui te sert de mec. T’entends c’que j’te dis? » Il est sec, et il appuie sur chaque mot. « C’est fini toi et lui. Si ce bébé est de moi, alors c’est moi qui irai le lui dire. Mais étant enceinte, il est hors de question que tu prennes ce risque. » Il baisse enfin son doigt sans pour autant la lâcher du regard. Les sourcils légèrement froncés, il finit par baisser les yeux, se remémorant ses propos concernant l’avortement. Elle refuse de le faire? Bien. « La voilà la solution, Malia. » Le coude appuyé sur son fauteuil et tourné vers elle, Jasun passe une main sur son front, relevant ses quelques mèches de cheveux avant de retirer sa main et de reporter son attention sur la jeune femme. « Tu le gardes. J’assure tes arrières en te débarrassant de Max. Mais après ça… » Après ça, quoi? tu disparaîtras de sa vie? Tu feras comme si de rien n’était? Allons Jasun, tu sais bien que tu ne seras pas capable de faire ça. C’est ton sang qui coulera dans les veines de cet enfant. Que tu le veuilles ou non. « … Je sais pas… » lance-t-il, passant une main sur sa bouche et le regard fuyard. « Je voudrais bien te dire ‘démerde toi’ mais… c’est pas rien… Merde. » Il frappe son poing contre le tableau de bord, se remettant face au volant par la même occasion. Un long silence les absorbe, il se contente de regarder vers le bas, pensif, perdu. Puis il tourne la tête une seconde, et voyant la jeune femme dépitée, déboussolée voire même angoissée par les accès de colère du jeune homme, il se redresse et se tourne un peu vers elle. « Viens par là. » il pose une main derrière son dos pour la ramener contre lui. C’est déjà bien, non, une étreinte? De quoi la rassurer, la réchauffer. Lui rappeler que quoiqu’il arrive, elle sera toujours en sécurité avec lui. « Je suis désolé, je voulais pas te faire peur. » et pour la première fois de sa vie, il prendra une décision qui ira contre ses volontés, pour le bien de quelqu’un d’autre.
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Mar 1 Mai - 19:05 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
Ce n'est pas rien ce que tu lui annonces, c'est même tout le contraire. Pourtant, tu ne pouvais pas lui cacher. Premièrement parce qu'il s'agit de Jasun, deuxièmement parce qu'il s'agit de votre bébé, le tien oui, mais le sien aussi. Un bout de lui, et un bout de toi. Une décision que tu ne pourrais prendre seule, pour ta conscience, tu n'es pas comme ça. Et troisièmement, peut-être parce que tu ne veux pas être seule. On te connaît extrêmement mature pour ton âge, tu sais parfaitement gérer ta vie, tu sais être forte, Malia, mais là... Tout est chamboulé. Tu es si perdue, si apeurée, que tu ne te reconnais même plus. Ta vie changera, peu importe ce qu'il se passe, ta vie changera définitivement et tu le sais. Étrangement, ces responsabilités ne te font pas peur, ce bébé ne t'effraie pas mais qu'est-ce que ça veut dire ? Tu penses à Max. Tu ne l'aimes plus, depuis bien longtemps, tes sentiments pour lui se sont essoufflés mais ça fait des années que tu étais avec lui, ton avenir, tu le voyais à ses côtés. Il est ta seule et unique grande histoire d'amour pourtant, tout va se finir. Tout va se terminer, parce que votre relation a changé, tes sentiments aussi, et maintenant, il y a ce bébé. Oh non, toi, tu n'es pas ce genre de filles à aller voir ailleurs, à tromper ton petit copain et surtout pas Max mais il t'a détruit. Moralement, physiquement, tu n'es plus la même, tu as perdu une certaine confiance en toi, confiance que tu retrouvais dans les bras de Jasun. Alors oui, votre relation peut sembler assez étrange mais tu sais que tu as besoin de lui, que tu as tenu grâce à lui. Et maintenant, tu es tombé enceinte. Tu es tombé enceinte de Jasun. Là, à l'intérieur de toi, il y a votre bébé. À vous deux. Et tu ne sais pas quoi faire, tout ce que tu sais, c'est que tu lui imposes une situation qui ne lui conviendra pas, et ça te brise le cœur.
Il y a une chose dont tu es certaine : tu n'avorteras pas. Tu ne peux pas faire ça, tu t'en voudrais toute ta vie, tu es presque sûre de ne jamais pouvoir t'en remettre. Tu aimes les enfants, tu as toujours rêvé d'être maman malgré ton très jeune âge, alors l'avortement... Tu ne veux même pas y penser, et tu fais part de ces ressentis à Jasun. Ça serait sans doute plus simple si tu l'acceptais, plus simple pour lui et ça te désole de ne pas pouvoir, mais tu ne peux vraiment pas, non. Tu ne peux pas faire ça. En refusant, tu forces comme qui dirait Jasun à assumer ce bébé ou du moins, à vivre en sachant qu'il a son enfant, quelque part dans ce pays. T'en as conscience, et si ce n'était pas trop te demander, tu ferais sans doute ce qu'il te demanderait, mais là, ça serait comme te tirer une balle dans le pied. Tu penses à Jasun, peut-être même un peu trop, c'est dans ta nature de faire passer le bien-être des autres, et penser au tien ensuite mais cette fois, c'est différent. C'est beaucoup trop important. Tu as cette boule au fond de ton ventre qui ne cesse de grandir. T'es dans une impasse, mêlé à ça cette crainte et le fait que tu sois littéralement perdue, comme si tu ne trouvais aucune issue pour vous sortir de là. Jasun reprend finalement la parole, alors que toi, tu cherches toujours cette issue qui pourrait, pour le coup, vous sauvez la vie. « Je tiens à revenir sur une chose. » Tu tournes ton doux visage dans sa direction, tes joues encore humides de ces larmes que tu as précédemment versées. Tu attends juste de savoir sur quoi il veut réellement revenir. « Je veux plus que t’ailles voir cette sombre merde qui te sert de mec. T’entends c’que j’te dis? » Tu baisses le regard un moment. Bien-sûr qu'il est au courant de tout, de tout ce qu'il te fait vivre. Tu t'es confié à lui, c'est pour cette raison que Jasun est si important... Différent. Pourtant, tu ne réponds rien sur le moment, tes mots restent bloqués dans ta gorge. « C’est fini toi et lui. Si ce bébé est de moi, alors c’est moi qui irai le lui dire. Mais étant enceinte, il est hors de question que tu prennes ce risque. » Il est dangereux, il le sait mieux que personne. De toute façon, Max, tu n'as plus l'impression de le connaître. Il a osé lever la main sur toi, chose que tu pensais totalement improbable venant de lui, il t'a blessé, des mots blessants, des gestes blessants. Comment réagira t-il lorsqu'il apprendra que tu portes le bébé d'un autre ? Pour le coup, après tout ça, tu t'attends à tout... Pourtant, tu ne trouves toujours pas le courage de répondre. Un court silence s'installe, un silence qui se veut acquiesçant. « La voilà la solution, Malia. » À nouveau, tu cherches son regard, tes yeux pétillants, vidés de tout espoir pendant quelques instants. « Tu le gardes. J’assure tes arrières en te débarrassant de Max. Mais après ça… » Tu sais très bien ce qu'il va te dire. Tu mentirais, si tu disais que ça ne te faisait rien mais tu as été sincère quand tu lui as dis que tu acceptais sa décision. S'il ne voulait pas le reconnaître, c'était son choix, tu ne lui en voudras jamais pour ça. « … Je sais pas… Je voudrais bien te dire ‘démerde toi’ mais… c’est pas rien… Merde. » Il commence à te fuir du regard, mais sa phrase, il l'a termine de manière un peu trop colérique. Tapant contre le tableau de bord. Tu as ce sursaut qu'on peut facilement expliquer: un geste que tu aurais pu gérer, habituellement, mais plus maintenant. Max t'a détruit, oui, tu ne te reconnais plus. Tu crains le moindre geste violent, même lorsqu'il ne t'es pas destiné. Et cette déstabilisation que tu ressens ne t'aide en rien, ton coeur se resserre aussitôt, cette boule au ventre est prête à exploser. Pendant un court instant, tu ne sais même pas si tu retrouveras le courage de reprendre la parole, tes mots restent bloqués, comme si cette boule au ventre les aspirait.
« Viens par là. » Tu reposes ton regard sur lui, il se tourne vers toi, sa voix se fait plus douce et très rapidement, il te prend dans ses bras. Il te serre contre lui. Geste présent pour te rassurer. « Je suis désolé, je voulais pas te faire peur. » Tu fermes doucement les yeux, laissant une nouvelle larme se frayer un chemin le long de ta joue. Son étreinte te fait du bien, t'en avais tellement besoin, plus que tu ne l'imagines. Tu as envie de t'excuser une nouvelle fois, de chambouler sa vie. T'as envie de t'excuser pour tout ça, même si ce n'est pas réellement de ta faute. Tu ne sais juste pas quoi faire, et ça te rend folle. « Merci, Jasun.. » Ces paroles, prononcées dans un souffle, expulsant ce sentiment de soulagement. Merci pour quoi? D'être là, de ne pas avoir réagi comme les autres auraient pu réagir. Sa réaction est normale, après tout, tu viens de lui annoncer quelque chose de chamboulant, qui remet tout en question. Tu resserres quelque peu ton étreinte, parce que t'as besoin de lui, tu espères par ce biais, qu'il effacera cette solitude que tu as beaucoup trop ressenti ces derniers temps. « J'ai... J'ai pas envie que tu y ailles. » Tu reviens sur ses précédentes paroles, lorsqu'il t'a parlé de tout dire à Max. Tu sais que Jasun n'a peur de rien ni personne, mais toi, tu as vu Max dans ses pires états. Le pire ne t'étonnerait même pas. Tu finis par t'écarter de lui, plantant ton regard dans le sien, il pourra sûrement y lire ta peur, parce que oui, t'es pas confiante à l'idée qu'il se retrouve avec lui. « Il.. pourrait te tuer. » Tu aimerais tellement exagérée mais ce n'est pas le cas. Tu ne comptes même plus le nombre de fois où tu pensais qu'il n'allait pas s'arrêter en levant la main sur toi. Tu sais qu'il traîne dans certaines histoires, tu ne serais même pas étonnée d'apprendre qu'il ait déjà été jusque là. T'as si peur de lui, de sa réaction, tu la crains plus que tu crains ce tournant que prend ta vie. « Je vais devoir partir. » lâches-tu, baissant le regard. Tu acceptes juste la réalité, tu n'as pas le choix, il va falloir que tu fuis. « Sinon il me retrouvera, il te retrouvera, ça sera jamais terminé. Il faut que je m'en aille. » Rapidement, tu viens essuyer ces nouvelles larmes qui coulent. Tu ne sais même pas où est-ce que tu peux aller, où est-ce que tu vas te retrouver, avec ton bébé, tu ne sais même pas si Jasun te suivra ou non. Rien, tu sais rien... Mais au moins, pour le moment, tu n'es pas seule. Grâce à lui. « Il pourrait s'en prendre au bébé. » Oui, tu penses déjà à ce bébé, comme une maman. Parce que t'es une maman sans enfant, du moins, tu l'étais avant ces dernières semaines...
Il y a une chose dont tu es certaine : tu n'avorteras pas. Tu ne peux pas faire ça, tu t'en voudrais toute ta vie, tu es presque sûre de ne jamais pouvoir t'en remettre. Tu aimes les enfants, tu as toujours rêvé d'être maman malgré ton très jeune âge, alors l'avortement... Tu ne veux même pas y penser, et tu fais part de ces ressentis à Jasun. Ça serait sans doute plus simple si tu l'acceptais, plus simple pour lui et ça te désole de ne pas pouvoir, mais tu ne peux vraiment pas, non. Tu ne peux pas faire ça. En refusant, tu forces comme qui dirait Jasun à assumer ce bébé ou du moins, à vivre en sachant qu'il a son enfant, quelque part dans ce pays. T'en as conscience, et si ce n'était pas trop te demander, tu ferais sans doute ce qu'il te demanderait, mais là, ça serait comme te tirer une balle dans le pied. Tu penses à Jasun, peut-être même un peu trop, c'est dans ta nature de faire passer le bien-être des autres, et penser au tien ensuite mais cette fois, c'est différent. C'est beaucoup trop important. Tu as cette boule au fond de ton ventre qui ne cesse de grandir. T'es dans une impasse, mêlé à ça cette crainte et le fait que tu sois littéralement perdue, comme si tu ne trouvais aucune issue pour vous sortir de là. Jasun reprend finalement la parole, alors que toi, tu cherches toujours cette issue qui pourrait, pour le coup, vous sauvez la vie. « Je tiens à revenir sur une chose. » Tu tournes ton doux visage dans sa direction, tes joues encore humides de ces larmes que tu as précédemment versées. Tu attends juste de savoir sur quoi il veut réellement revenir. « Je veux plus que t’ailles voir cette sombre merde qui te sert de mec. T’entends c’que j’te dis? » Tu baisses le regard un moment. Bien-sûr qu'il est au courant de tout, de tout ce qu'il te fait vivre. Tu t'es confié à lui, c'est pour cette raison que Jasun est si important... Différent. Pourtant, tu ne réponds rien sur le moment, tes mots restent bloqués dans ta gorge. « C’est fini toi et lui. Si ce bébé est de moi, alors c’est moi qui irai le lui dire. Mais étant enceinte, il est hors de question que tu prennes ce risque. » Il est dangereux, il le sait mieux que personne. De toute façon, Max, tu n'as plus l'impression de le connaître. Il a osé lever la main sur toi, chose que tu pensais totalement improbable venant de lui, il t'a blessé, des mots blessants, des gestes blessants. Comment réagira t-il lorsqu'il apprendra que tu portes le bébé d'un autre ? Pour le coup, après tout ça, tu t'attends à tout... Pourtant, tu ne trouves toujours pas le courage de répondre. Un court silence s'installe, un silence qui se veut acquiesçant. « La voilà la solution, Malia. » À nouveau, tu cherches son regard, tes yeux pétillants, vidés de tout espoir pendant quelques instants. « Tu le gardes. J’assure tes arrières en te débarrassant de Max. Mais après ça… » Tu sais très bien ce qu'il va te dire. Tu mentirais, si tu disais que ça ne te faisait rien mais tu as été sincère quand tu lui as dis que tu acceptais sa décision. S'il ne voulait pas le reconnaître, c'était son choix, tu ne lui en voudras jamais pour ça. « … Je sais pas… Je voudrais bien te dire ‘démerde toi’ mais… c’est pas rien… Merde. » Il commence à te fuir du regard, mais sa phrase, il l'a termine de manière un peu trop colérique. Tapant contre le tableau de bord. Tu as ce sursaut qu'on peut facilement expliquer: un geste que tu aurais pu gérer, habituellement, mais plus maintenant. Max t'a détruit, oui, tu ne te reconnais plus. Tu crains le moindre geste violent, même lorsqu'il ne t'es pas destiné. Et cette déstabilisation que tu ressens ne t'aide en rien, ton coeur se resserre aussitôt, cette boule au ventre est prête à exploser. Pendant un court instant, tu ne sais même pas si tu retrouveras le courage de reprendre la parole, tes mots restent bloqués, comme si cette boule au ventre les aspirait.
« Viens par là. » Tu reposes ton regard sur lui, il se tourne vers toi, sa voix se fait plus douce et très rapidement, il te prend dans ses bras. Il te serre contre lui. Geste présent pour te rassurer. « Je suis désolé, je voulais pas te faire peur. » Tu fermes doucement les yeux, laissant une nouvelle larme se frayer un chemin le long de ta joue. Son étreinte te fait du bien, t'en avais tellement besoin, plus que tu ne l'imagines. Tu as envie de t'excuser une nouvelle fois, de chambouler sa vie. T'as envie de t'excuser pour tout ça, même si ce n'est pas réellement de ta faute. Tu ne sais juste pas quoi faire, et ça te rend folle. « Merci, Jasun.. » Ces paroles, prononcées dans un souffle, expulsant ce sentiment de soulagement. Merci pour quoi? D'être là, de ne pas avoir réagi comme les autres auraient pu réagir. Sa réaction est normale, après tout, tu viens de lui annoncer quelque chose de chamboulant, qui remet tout en question. Tu resserres quelque peu ton étreinte, parce que t'as besoin de lui, tu espères par ce biais, qu'il effacera cette solitude que tu as beaucoup trop ressenti ces derniers temps. « J'ai... J'ai pas envie que tu y ailles. » Tu reviens sur ses précédentes paroles, lorsqu'il t'a parlé de tout dire à Max. Tu sais que Jasun n'a peur de rien ni personne, mais toi, tu as vu Max dans ses pires états. Le pire ne t'étonnerait même pas. Tu finis par t'écarter de lui, plantant ton regard dans le sien, il pourra sûrement y lire ta peur, parce que oui, t'es pas confiante à l'idée qu'il se retrouve avec lui. « Il.. pourrait te tuer. » Tu aimerais tellement exagérée mais ce n'est pas le cas. Tu ne comptes même plus le nombre de fois où tu pensais qu'il n'allait pas s'arrêter en levant la main sur toi. Tu sais qu'il traîne dans certaines histoires, tu ne serais même pas étonnée d'apprendre qu'il ait déjà été jusque là. T'as si peur de lui, de sa réaction, tu la crains plus que tu crains ce tournant que prend ta vie. « Je vais devoir partir. » lâches-tu, baissant le regard. Tu acceptes juste la réalité, tu n'as pas le choix, il va falloir que tu fuis. « Sinon il me retrouvera, il te retrouvera, ça sera jamais terminé. Il faut que je m'en aille. » Rapidement, tu viens essuyer ces nouvelles larmes qui coulent. Tu ne sais même pas où est-ce que tu peux aller, où est-ce que tu vas te retrouver, avec ton bébé, tu ne sais même pas si Jasun te suivra ou non. Rien, tu sais rien... Mais au moins, pour le moment, tu n'es pas seule. Grâce à lui. « Il pourrait s'en prendre au bébé. » Oui, tu penses déjà à ce bébé, comme une maman. Parce que t'es une maman sans enfant, du moins, tu l'étais avant ces dernières semaines...
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Mar 5 Juin - 23:34 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
Oh non, il est hors de question que tu laisses Malia s’en charger. Tu as déjà vécu des choses similaires avec Sana, tu l’as vu pleurer, souffrir en silence, cachée derrière des sourires qui n’en étaient pas réellement. Un masque de fille heureuse et épanouie, heureuse de prendre son envol un peu trop tôt. Et tu l’as regretté. T’as regretté de n’avoir rien vu et tu t’es promis que tu ne laisserais plus jamais un homme sur cette Terre poser la main sur une des filles qui compte le plus pour toi. Aujourd’hui, tu as face à toi cette fille, arrivée de nulle part, qui t’est tombée dessus comme la foudre égarée d’un orage. LE truc brutal, soudain, inattendu. Incompréhensible alors que tu te disais que tu passerais les 10 ans à venir à être fermé comme un mur. Voilà pourquoi c’est assez incompréhensible. Parce que tu te pensais assez prêt à affronter tous ces beaux yeux et ne pas céder pour eux.
Mais en fait. T’en es capable. C’est pas que t’as été faible. C’est elle qui a été forte. Qui a réussi à te calmer, à te faire redescendre de ton piédestal. Toi qui te pensais si fort et capable de faire chemin seul au final, Malia a réussi à te prouver que tu ne pouvais passer 10 ans seul, sans parler, sans trouver un refuge. Qu’on le veuille ou non, il s’est passé quelque chose entre vous et je ne parle pas seulement d’un partage de draps. Ya eu plus que ça. Tu le sais. Tu ne l’aurais jamais laissé revenir et tu te ne serais jamais permis de lui envoyer des messages non plus. Parce qu’elle t’a touché dans le coeur, ni plus ni moins. Elle a percé là où c’était déjà difficile d’avoir accès, mais elle, elle y est arrivée. Sa douceur, ses sourires, son rire communicatif et sa force de faire face à un espèce de bâtard qui la cognait pour imposer ses règles. Quand t’y repenses…. Ya trop de femmes qui souffrent de ça sur Terre. T’es pas Hercules, tu pourrais rien faire pour les sauver mais si tu peux, à chaque fois que t’en croise une, rendre sa vie meilleure, alors tu le ferais. Oh c’est vrai, t’es pas connu pour être le mec le plus altruiste qui existe mais pour ça, t’en fais ta cause. Ça fait deux, maintenant, hein Jasun? Deux femmes. Deux femmes avec qui tu vis quelque chose d’incroyable, les deux seules femmes que tu pourrais mettre à part dans ta vie. Et les deux qui souffrent, ou ont souffert, des mêmes maux.
Tu la prends contre toi parce que tu viens de frapper le tableau de bord. Qu’est-ce que tu peux être con des fois, tu fais pas exprès. T’es mature, mais ça dépend les situations, quand ta colère prend le dessus tu peux être le pire des fils de pute et sans regrets. Tu tiens entre tes bras cette fille fragile, mais les yeux rivés sur la fenêtre face à toi, tu revois les images de cette nuit où tu as été un monstre. Où tu as rendu un homme handicapé à vie et où tu as entraîné la mort d’un autre. Et pourtant, tu n’as pas ressenti une seule fois le regret, le remord. Tu n’as jamais regretté la mort de Jae. Au contraire, tu t’en réjouis encore aujourd’hui. Mais t’as l’impression qu’un fossé se creuse entre toi et elle, tu sais, genre la belle et la bête. Est-ce que… C’est sensé, tout ça? Tout ce qui se passe? Est-ce qu’elle va pas se foutre en l’air en se rapprochant de toi? Est-ce que tu vas pas l’achever? Tu fermes les yeux, tu la laisses se resserrer contre toi parce que tu sais qu’elle en a besoin autant que toi. Vous avez besoin l’un de l’autre. Et c’est maintenant que vous devez vous soutenir. Maintenant, ou jamais.
Elle ne veut pas que tu y ailles, c’est ce qu’elle dit. Tu rouvres les yeux et fronces les sourcils, avant de la laisser s’écarter. Tu appuies ton coude sur ton siège et la regardes fixement, toujours confus. Quand elle reprend la parole, elle te confie sa crainte. Que tu te fasses tuer. Ne sait-elle pas le carnage que tu as réalisé il y a 2 ans rien qu’avec tes poings? A cette pensée, tu portes ton regard sur eux alors que tu les serres, tes phalanges ressortant. Tu as gardé des cicatrices de ce soir-là, et tu les regardes un sourcil arqué. Tu ne penses pas que Max pourra quelque chose contre toi si tu t’armes de colère. Mais pour ça, il devra faire quelque chose. Pas grand chose cela dit mais pour l’instant, c’est à toi de jouer. C’est toi l’homme dans cette situation, tu ne peux pas parler de couple mais c’est tout comme. Tu restes silencieux à ses paroles. En fait, elle enchaîne. Elle dit qu’elle doit partir. Tu reposes tes yeux noirs sur elle, aucune expression apparente sur ton visage. T’attends qu’elle t’explique pourquoi elle dit ça. Qu’est-ce qui la pousse à dire une telle chose? Tu fronces légèrement les sourcils. Bien sûr qu’elle a peur pour elle, peur pour toi. Pour vous deux. Vous trois. Mais tu voudrais la rassurer, lui dire que tant qu’elle est avec toi, les choses iront bien. Et tu y crois à ça. T’y crois fermement. Tu sais que tu ne laisserais rien lui arriver. Leur arriver. Plus maintenant que tu es mêlé. C’est ton sang aussi, c’est un peu de toi, un peu d’elle, c’est un être humain en devenir.
Ton être humain. Et si c’est sûr qu’il est de toi, alors tu t’assureras que les 9 mois qu’il passera dans le ventre de sa mère seront les meilleurs possibles. Ensuite? Tu t’enfuiras. Tu resteras dans l’ombre, tu ne le reconnaîtras pas. Mais tu sais déjà qu’il sera heureux et comblé avec une mère comme Malia. Il n’aura pas besoin d’un père comme toi. Au final, tu ne voulais pas ressembler à ton propre père mais tu es pire que lui. Tu n’es pas infidèle, tu es simplement un connard. Un fils de pute qui ne se rend pas compte des risques qu’il prend et du mal qu’il sème. Alors, quand elle dit qu’il pourrait s’en prendre au bébé, tes yeux se baissent machinalement vers son ventre. Ton coude quitte le siège et ta main vient alors se glisser sur sa nuque, pour la forcer à te regarder. « Hey. » lances-tu, d’un ton qui se veut ferme. « Ça n’arrivera pas. T’entends ça? » Tu marques une pause, pause durant laquelle tu ne quittes jamais son regard. « Moi vivant, il ne touchera ni à toi, ni au bébé. Compris? » Tu la soutiens du regard. T’es unanime sur ça. Tu la rapproches un peu plus de toi. « Alors tu restes à Séoul, parce que je dois garder un oeil sur toi. » Tu la regardes encore un moment, et tu resserres légèrement ton emprise sur sa nuque. T’as un message important à lui faire passer et t’as besoin qu’elle le comprenne. « Et s’il parvient par je ne sais quel moyen à te faire du mal… Alors il sera plus là pour assister à son procès. » Parce que tu l’auras réduit en poussière avant. C’est aussi simple que ça. Tu n’as plus peur de la mort, et de la provoquer. T’as vu un poignard traverser la poitrine d’un gars 8 fois sous tes yeux. Il est mort sur toi, il a poussé son dernier souffle sur toi, il s’est vidé de ton sang sur toi. Alors ce Max, t’en fais ton affaire. « Mais j’ai besoin que tu me promettes que tu n’iras pas le voir. » Tu relâches un peu la pression sur sa nuque. Pour autant, ton regard sombre n’a pas quitté le sien. Tu ne comptes pas le faire, pas tant qu’elle ne te l’aura pas promis. « Promet le moi. »
Mais en fait. T’en es capable. C’est pas que t’as été faible. C’est elle qui a été forte. Qui a réussi à te calmer, à te faire redescendre de ton piédestal. Toi qui te pensais si fort et capable de faire chemin seul au final, Malia a réussi à te prouver que tu ne pouvais passer 10 ans seul, sans parler, sans trouver un refuge. Qu’on le veuille ou non, il s’est passé quelque chose entre vous et je ne parle pas seulement d’un partage de draps. Ya eu plus que ça. Tu le sais. Tu ne l’aurais jamais laissé revenir et tu te ne serais jamais permis de lui envoyer des messages non plus. Parce qu’elle t’a touché dans le coeur, ni plus ni moins. Elle a percé là où c’était déjà difficile d’avoir accès, mais elle, elle y est arrivée. Sa douceur, ses sourires, son rire communicatif et sa force de faire face à un espèce de bâtard qui la cognait pour imposer ses règles. Quand t’y repenses…. Ya trop de femmes qui souffrent de ça sur Terre. T’es pas Hercules, tu pourrais rien faire pour les sauver mais si tu peux, à chaque fois que t’en croise une, rendre sa vie meilleure, alors tu le ferais. Oh c’est vrai, t’es pas connu pour être le mec le plus altruiste qui existe mais pour ça, t’en fais ta cause. Ça fait deux, maintenant, hein Jasun? Deux femmes. Deux femmes avec qui tu vis quelque chose d’incroyable, les deux seules femmes que tu pourrais mettre à part dans ta vie. Et les deux qui souffrent, ou ont souffert, des mêmes maux.
Tu la prends contre toi parce que tu viens de frapper le tableau de bord. Qu’est-ce que tu peux être con des fois, tu fais pas exprès. T’es mature, mais ça dépend les situations, quand ta colère prend le dessus tu peux être le pire des fils de pute et sans regrets. Tu tiens entre tes bras cette fille fragile, mais les yeux rivés sur la fenêtre face à toi, tu revois les images de cette nuit où tu as été un monstre. Où tu as rendu un homme handicapé à vie et où tu as entraîné la mort d’un autre. Et pourtant, tu n’as pas ressenti une seule fois le regret, le remord. Tu n’as jamais regretté la mort de Jae. Au contraire, tu t’en réjouis encore aujourd’hui. Mais t’as l’impression qu’un fossé se creuse entre toi et elle, tu sais, genre la belle et la bête. Est-ce que… C’est sensé, tout ça? Tout ce qui se passe? Est-ce qu’elle va pas se foutre en l’air en se rapprochant de toi? Est-ce que tu vas pas l’achever? Tu fermes les yeux, tu la laisses se resserrer contre toi parce que tu sais qu’elle en a besoin autant que toi. Vous avez besoin l’un de l’autre. Et c’est maintenant que vous devez vous soutenir. Maintenant, ou jamais.
Elle ne veut pas que tu y ailles, c’est ce qu’elle dit. Tu rouvres les yeux et fronces les sourcils, avant de la laisser s’écarter. Tu appuies ton coude sur ton siège et la regardes fixement, toujours confus. Quand elle reprend la parole, elle te confie sa crainte. Que tu te fasses tuer. Ne sait-elle pas le carnage que tu as réalisé il y a 2 ans rien qu’avec tes poings? A cette pensée, tu portes ton regard sur eux alors que tu les serres, tes phalanges ressortant. Tu as gardé des cicatrices de ce soir-là, et tu les regardes un sourcil arqué. Tu ne penses pas que Max pourra quelque chose contre toi si tu t’armes de colère. Mais pour ça, il devra faire quelque chose. Pas grand chose cela dit mais pour l’instant, c’est à toi de jouer. C’est toi l’homme dans cette situation, tu ne peux pas parler de couple mais c’est tout comme. Tu restes silencieux à ses paroles. En fait, elle enchaîne. Elle dit qu’elle doit partir. Tu reposes tes yeux noirs sur elle, aucune expression apparente sur ton visage. T’attends qu’elle t’explique pourquoi elle dit ça. Qu’est-ce qui la pousse à dire une telle chose? Tu fronces légèrement les sourcils. Bien sûr qu’elle a peur pour elle, peur pour toi. Pour vous deux. Vous trois. Mais tu voudrais la rassurer, lui dire que tant qu’elle est avec toi, les choses iront bien. Et tu y crois à ça. T’y crois fermement. Tu sais que tu ne laisserais rien lui arriver. Leur arriver. Plus maintenant que tu es mêlé. C’est ton sang aussi, c’est un peu de toi, un peu d’elle, c’est un être humain en devenir.
Ton être humain. Et si c’est sûr qu’il est de toi, alors tu t’assureras que les 9 mois qu’il passera dans le ventre de sa mère seront les meilleurs possibles. Ensuite? Tu t’enfuiras. Tu resteras dans l’ombre, tu ne le reconnaîtras pas. Mais tu sais déjà qu’il sera heureux et comblé avec une mère comme Malia. Il n’aura pas besoin d’un père comme toi. Au final, tu ne voulais pas ressembler à ton propre père mais tu es pire que lui. Tu n’es pas infidèle, tu es simplement un connard. Un fils de pute qui ne se rend pas compte des risques qu’il prend et du mal qu’il sème. Alors, quand elle dit qu’il pourrait s’en prendre au bébé, tes yeux se baissent machinalement vers son ventre. Ton coude quitte le siège et ta main vient alors se glisser sur sa nuque, pour la forcer à te regarder. « Hey. » lances-tu, d’un ton qui se veut ferme. « Ça n’arrivera pas. T’entends ça? » Tu marques une pause, pause durant laquelle tu ne quittes jamais son regard. « Moi vivant, il ne touchera ni à toi, ni au bébé. Compris? » Tu la soutiens du regard. T’es unanime sur ça. Tu la rapproches un peu plus de toi. « Alors tu restes à Séoul, parce que je dois garder un oeil sur toi. » Tu la regardes encore un moment, et tu resserres légèrement ton emprise sur sa nuque. T’as un message important à lui faire passer et t’as besoin qu’elle le comprenne. « Et s’il parvient par je ne sais quel moyen à te faire du mal… Alors il sera plus là pour assister à son procès. » Parce que tu l’auras réduit en poussière avant. C’est aussi simple que ça. Tu n’as plus peur de la mort, et de la provoquer. T’as vu un poignard traverser la poitrine d’un gars 8 fois sous tes yeux. Il est mort sur toi, il a poussé son dernier souffle sur toi, il s’est vidé de ton sang sur toi. Alors ce Max, t’en fais ton affaire. « Mais j’ai besoin que tu me promettes que tu n’iras pas le voir. » Tu relâches un peu la pression sur sa nuque. Pour autant, ton regard sombre n’a pas quitté le sien. Tu ne comptes pas le faire, pas tant qu’elle ne te l’aura pas promis. « Promet le moi. »
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