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I'm in deep trouble (ft. jaja)
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Re: I'm in deep trouble (ft. jaja) | Lun 25 Juin - 20:11 Citer EditerSupprimer
I'm in trouble deep.
jasun & malia
t'es compréhensive comme fille, tu l'as toujours été. douce, compréhensive, altruiste. ces gros traits de caractère qui t'ont forcé à garder le silence, tu n'avais pas peur de la réaction de jasun, ce n'est pas max, il est très loin d'être comme lui, tu pensais juste à lui, tu savais que tu allais chambouler sa vie, qu'un simple « je ne t'oblige à rien » ne pourrait pas le soulager. qu'il le veuille ou non, il a ses responsabilités et tu le comprends. et dans ton « malheur », tu parviens à y trouver un peu de bonheur. tu te surprends parfois passer la main sur ton ventre, anxieuse, perdue, mais soulagée que ton bébé n'ait pas ses gênes. qu'il soit d'un autre et pas de n'importe qui. de celui qui t'a sauvé la vie lorsque tu étais au plus bas. ton bébé aura les gênes d'un homme respectable, d'un homme bien. et tu te dois de te rassurer lili. au vue de ta vie, en ce moment. t'es littéralement perdue, et puis, tu as peur. ta vie va changer pour beaucoup de choses, et pas uniquement parce que tu portes un enfant, mais parce que tu seras seule. si tu as pu subir les choses avec max, te taire, continuer d'être son souffre douleur, c'est fini maintenant. tu n'en peux plus, et puis, l'existence de ce bébé te pousse à réagir. jamais tu ne laisserais ton bébé sous le même toit qu'un type pareil. à quoi ça sert de continuer ? tu n'es plus amoureuse, il t'effraie plus qu'autre chose. tu t'attaches, tire sur la corde, mais ça te fait saigner davantage. parfois, lâcher prise est moins douloureux que de forcer, que de continuer de se battre inutilement et là, tu l'as assez fait.
mais tu ne veux pas qu'il y aille, et tu ne peux t'empêcher de lui faire partager ton ressenti. tu sais de quoi il est capable. d'absolument tout. et jasun, tu veux le protéger, tu ne veux pas lui faire subir encore d'autres choses alors qu'il n'a absolument rien demandé, il a su t'aider, te tendre la main lorsque tu commençais à te noyer, t'ouvrir les yeux sur max et sur ce que tu ressens envers lui, du moins, ce que tu ne ressens plus. alors tu crains le pire, non, tu ne veux pas l'envoyer en enfer, même si tu sais qu'il sait se défendre, qu'il n'a pas peur et ça, il n'a pas besoin de te le dire. alors tu n'hésites pas à dévoiler tes craintes comme tu le fais rarement, mais tu lui dis, tu ne veux pas qu'il y passe. on ne sait jamais, il pourrait en arriver là max, même si ça parait gros, t'es même presque déjà sûre que ça ne serait pas la première fois qu'il le ferait. il te laisse parler, et il fait bien, ça te fait du bien aussi. mais malheureusement, tu lui avoues également cette triste réalité, tu n'aurais pas d'autre choix que de partir. pour protéger tout le monde, te protéger toi aussi, et le bébé. tu es peut-être altruiste mais pour le coup, tu vas devoir jouer les égoïste pour ton enfant. tu l'aimes déjà énormément ce bébé, ce qui n'est pas réellement étonnant. tu as toujours eu cette âme de maman sans avoir de bébé et maintenant que tu le portes, ça s'accentue. tu es encore jeune, oui, ce n'était clairement pas dans tes projets, mais tu te fais confiance, tu sauras t'en sortir mais il faut impérativement que tu éloignes max de vous deux. tu n'es pas du genre à te laisser aller, à dramatiser. bien au contraire. tu es toujours celle qui garde les épaules solides, qui est toujours prête à apporter des solutions aux problèmes, à en trouver en étant positive mais cette fois, c'est différent. tu es en position de faiblesse, tu n'aurais jamais pensé un jour te retrouver dans une telle situation, parce qu'en plus de t'inquiéter pour toi, tu t'inquiètes pour jasun et votre bébé. tout ce que tu possèdes en ce moment entre en jeu, absolument tout ce qui t'apporte un peu de bonheur, finalement, tes seules branches où tu peux te poser sereinement. et là, il n'y en a plus une seule de solide. alors oui, tu flanches, t'as peur, tu n'es pas sereine, et jasun le comprend bien. c'est aussi pour ça qu'il s'apprête à te rappeler qu'il est là.
alors lorsque tu sens sa main se poser dans ta nuque, tes yeux retrouvent le chemin de son regard, tu plantes ton regard dans le sien comme si le simple fait de briser ce contact te ferait tomber. tu as besoin de lui, malia, et il le comprend ça aussi, puisqu'il te rassure. t'assurant que rien de tout cela n'arrivera, et ça t'aide. t'en as pas la certitude, lui non plus, mais c'est ce que tu as besoin d'entendre. tu n'as pas besoin de te rajouter ces inquiétudes. max ne te touchera pas, mais surtout, il ne touchera pas au bébé, et tu le crois sur paroles, jasun. tu sais qu'il ne le laisserait pas faire. tu n'as même pas besoin de preuve parce qu'au final, avec tout ce qu'il a fait et fait encore pour toi, les preuves sont là. ton cœur s'apaise peu à peu, tu as envie de prendre une grande respiration, une bouffée d'air frais mais tu te retiens. ton regard reste planté dans le sien, tout comme le sien. il te rassure par ses paroles, mais par ses actes aussi, et il le sait bien. il finit même par te dire de rester sur séoul, sans réellement te laisser le choix. est-ce que c'est vraiment raisonnable ? est-ce qu'il osera faire quoi que ce soit à ton enfant ? est-ce que tu prendrais un risque en restant ici ? pourtant, jasun parvient à te rassurer tellement que tu finis par hocher positivement la tête. encore une fois, il t'assure qu'il ne vous fera rien, et si c'est le cas, il en payera les conséquences, t'as pas envie que ça en arrive là. non pas pour max, mais pour jasun encore une fois. son regard est noir, soutenu quant au tien, il est beaucoup plus fragile, beaucoup moins sûr de lui. il veut que tu lui promettes, il relâche quelque peu la pression sur ta nuque mais rien de plus, tu sais qu'il ne lâchera pas l'affaire, et encore une fois, tu le comprends.
tu renifles discrètement, ta main tremble légèrement mais rien de très visible. une larme coule même le long de ta joue, une larme que tu ne peux retenir, qui a manqué l'appel il y a quelques minutes de ça. « j'te l'promets. » lâches-tu, sans lâcher ton regard du sien. ta voix est fébrile dû à ton état, mais t'es sincère. il te connaît. en prononçant ces mots, tu t'engages à ne pas trahir ta parole. tu as horreur de ça, il t'aide, à toi de l'aider. et comme pour appuyer tes propos, tu précises: « je n'irai pas le voir. » et tu souffles doucement, comme pour évacuer toute cette pression. t'es à la fois soulagée, à la fois tracassée. encore une fois, ça te prouve bien les choses. tu porteras l'enfant d'un homme bien, et cette raison fait gonfler ton cœur. « j'vais pas rentrer à la maison ce soir. » lâches-tu d'une voix plus contenue. si tu as pu lui cacher, encore ce matin, ça sera désormais difficile après ces révélations, après ces aveux et ce qu'il se passe actuellement. tu trouveras un hôtel, peu importe. ta vie commence définitivement à changer. tu baisses légèrement le regard, comme pour récupérer un peu de force avant de prononcer ces mots, le plus sincèrement du monde: « merci... » merci d'avoir été là. merci d'être là. merci de l'avoir sauvé de ses griffes, merci de ne pas l'avoir abandonné lorsqu'elle est venue t'annoncer qu'elle portait votre bébé. de l'avoir écouté. « merci pour tout. » termines-tu, d'une voix plus soulagée. rien n'est fait, mais t'es pas seule. et ces derniers temps, tu l'as beaucoup trop été. tes yeux brillants, fixant les siens d'un regard sincère. d'une fille attachée. d'une fille fragile comme elle l'est rarement. le regard d'une future maman qui veut juste trouver le bon chemin pour donner, à ce bébé, la meilleure vie possible. une future maman célibataire, mais qui sera dans de meilleures conditions grâce à cet homme. un père qui n'en sera jamais un, mais qui sauvera sans aucun doute, la vie de son enfant avant de s’éclipser définitivement.
mais tu ne veux pas qu'il y aille, et tu ne peux t'empêcher de lui faire partager ton ressenti. tu sais de quoi il est capable. d'absolument tout. et jasun, tu veux le protéger, tu ne veux pas lui faire subir encore d'autres choses alors qu'il n'a absolument rien demandé, il a su t'aider, te tendre la main lorsque tu commençais à te noyer, t'ouvrir les yeux sur max et sur ce que tu ressens envers lui, du moins, ce que tu ne ressens plus. alors tu crains le pire, non, tu ne veux pas l'envoyer en enfer, même si tu sais qu'il sait se défendre, qu'il n'a pas peur et ça, il n'a pas besoin de te le dire. alors tu n'hésites pas à dévoiler tes craintes comme tu le fais rarement, mais tu lui dis, tu ne veux pas qu'il y passe. on ne sait jamais, il pourrait en arriver là max, même si ça parait gros, t'es même presque déjà sûre que ça ne serait pas la première fois qu'il le ferait. il te laisse parler, et il fait bien, ça te fait du bien aussi. mais malheureusement, tu lui avoues également cette triste réalité, tu n'aurais pas d'autre choix que de partir. pour protéger tout le monde, te protéger toi aussi, et le bébé. tu es peut-être altruiste mais pour le coup, tu vas devoir jouer les égoïste pour ton enfant. tu l'aimes déjà énormément ce bébé, ce qui n'est pas réellement étonnant. tu as toujours eu cette âme de maman sans avoir de bébé et maintenant que tu le portes, ça s'accentue. tu es encore jeune, oui, ce n'était clairement pas dans tes projets, mais tu te fais confiance, tu sauras t'en sortir mais il faut impérativement que tu éloignes max de vous deux. tu n'es pas du genre à te laisser aller, à dramatiser. bien au contraire. tu es toujours celle qui garde les épaules solides, qui est toujours prête à apporter des solutions aux problèmes, à en trouver en étant positive mais cette fois, c'est différent. tu es en position de faiblesse, tu n'aurais jamais pensé un jour te retrouver dans une telle situation, parce qu'en plus de t'inquiéter pour toi, tu t'inquiètes pour jasun et votre bébé. tout ce que tu possèdes en ce moment entre en jeu, absolument tout ce qui t'apporte un peu de bonheur, finalement, tes seules branches où tu peux te poser sereinement. et là, il n'y en a plus une seule de solide. alors oui, tu flanches, t'as peur, tu n'es pas sereine, et jasun le comprend bien. c'est aussi pour ça qu'il s'apprête à te rappeler qu'il est là.
alors lorsque tu sens sa main se poser dans ta nuque, tes yeux retrouvent le chemin de son regard, tu plantes ton regard dans le sien comme si le simple fait de briser ce contact te ferait tomber. tu as besoin de lui, malia, et il le comprend ça aussi, puisqu'il te rassure. t'assurant que rien de tout cela n'arrivera, et ça t'aide. t'en as pas la certitude, lui non plus, mais c'est ce que tu as besoin d'entendre. tu n'as pas besoin de te rajouter ces inquiétudes. max ne te touchera pas, mais surtout, il ne touchera pas au bébé, et tu le crois sur paroles, jasun. tu sais qu'il ne le laisserait pas faire. tu n'as même pas besoin de preuve parce qu'au final, avec tout ce qu'il a fait et fait encore pour toi, les preuves sont là. ton cœur s'apaise peu à peu, tu as envie de prendre une grande respiration, une bouffée d'air frais mais tu te retiens. ton regard reste planté dans le sien, tout comme le sien. il te rassure par ses paroles, mais par ses actes aussi, et il le sait bien. il finit même par te dire de rester sur séoul, sans réellement te laisser le choix. est-ce que c'est vraiment raisonnable ? est-ce qu'il osera faire quoi que ce soit à ton enfant ? est-ce que tu prendrais un risque en restant ici ? pourtant, jasun parvient à te rassurer tellement que tu finis par hocher positivement la tête. encore une fois, il t'assure qu'il ne vous fera rien, et si c'est le cas, il en payera les conséquences, t'as pas envie que ça en arrive là. non pas pour max, mais pour jasun encore une fois. son regard est noir, soutenu quant au tien, il est beaucoup plus fragile, beaucoup moins sûr de lui. il veut que tu lui promettes, il relâche quelque peu la pression sur ta nuque mais rien de plus, tu sais qu'il ne lâchera pas l'affaire, et encore une fois, tu le comprends.
tu renifles discrètement, ta main tremble légèrement mais rien de très visible. une larme coule même le long de ta joue, une larme que tu ne peux retenir, qui a manqué l'appel il y a quelques minutes de ça. « j'te l'promets. » lâches-tu, sans lâcher ton regard du sien. ta voix est fébrile dû à ton état, mais t'es sincère. il te connaît. en prononçant ces mots, tu t'engages à ne pas trahir ta parole. tu as horreur de ça, il t'aide, à toi de l'aider. et comme pour appuyer tes propos, tu précises: « je n'irai pas le voir. » et tu souffles doucement, comme pour évacuer toute cette pression. t'es à la fois soulagée, à la fois tracassée. encore une fois, ça te prouve bien les choses. tu porteras l'enfant d'un homme bien, et cette raison fait gonfler ton cœur. « j'vais pas rentrer à la maison ce soir. » lâches-tu d'une voix plus contenue. si tu as pu lui cacher, encore ce matin, ça sera désormais difficile après ces révélations, après ces aveux et ce qu'il se passe actuellement. tu trouveras un hôtel, peu importe. ta vie commence définitivement à changer. tu baisses légèrement le regard, comme pour récupérer un peu de force avant de prononcer ces mots, le plus sincèrement du monde: « merci... » merci d'avoir été là. merci d'être là. merci de l'avoir sauvé de ses griffes, merci de ne pas l'avoir abandonné lorsqu'elle est venue t'annoncer qu'elle portait votre bébé. de l'avoir écouté. « merci pour tout. » termines-tu, d'une voix plus soulagée. rien n'est fait, mais t'es pas seule. et ces derniers temps, tu l'as beaucoup trop été. tes yeux brillants, fixant les siens d'un regard sincère. d'une fille attachée. d'une fille fragile comme elle l'est rarement. le regard d'une future maman qui veut juste trouver le bon chemin pour donner, à ce bébé, la meilleure vie possible. une future maman célibataire, mais qui sera dans de meilleures conditions grâce à cet homme. un père qui n'en sera jamais un, mais qui sauvera sans aucun doute, la vie de son enfant avant de s’éclipser définitivement.
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