Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori
Invité
Invité
dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Jeu 28 Sep - 14:31 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
Ma petite journée d’aujourd’hui, elle était vraiment bizarre. Pas de Ho Chull. Pas de Sae Jin. En plus, avec les derniers entraînements intensifs au Kukkiwon, j’ai vraiment des courbatures partout dans les muscles de mon corps, même les plus insoupçonnés je vous promets. Mais je me sens dénuée de tout et comme je pense plus à rien, ça fait du bien. Pendant une journée au moins et jusqu’à demain, j’ai pas envie de penser à des trucs nuls et qui me rendent triste, anxieuse ou énervée. Je vais juste rentrer au dortoir… je vais terminer mon fichu tableau des molécules de je-sais-pas-quoi parce que de toute façon j’ai ENCORE oublié le nom du cours. Et puis je vais regarder une émission stupide en mangeant des nouilles dans le salon des Sango parce qu’avoir un peu d’activité et d’interaction autour de moi, ça va me faire du bien.
Alors je remonte à ma chambre. Ca fait tout bizarre parce que les garçons ne sont plus là depuis le début du semestre. A part Yoon Woo mon petit clandestin préféré, on est plus que deux dans la chambre avec Woori et je me demande si on ne risque pas de se retrouver séparées le temps que le plan des chambres et la répartition soient totalement revus. « Unnie ! Est-ce que tu as vu mon bouquin de—euh celui de, enfin celui que j’avais ce weekend ? Un gros truc ? Un peu gris et vert ? Pas très joli, qui a l’air super ennuyeux ? » Je vais pas lui dire que je me souviens plus du nom de la matière, je crois qu’elle le sait déjà. Pour ma défense c’est un nouveau cours du semestre avec un nom à rallonge. Même le diminutif j’arrive pas à le retenir, c’est pour dire.
Je fouille un peu partout sur mon étagère en posant mon sac dans un coin. AH ! le voilà. « Qu’est-ce qu’il se passe, pourquoi tu fais cette tête ? » J’ai l’impression d’être accueillie par le parrain sauf que Woori elle est pas italienne et elle a pas de moustache. « Hm ! J’ai acheté un rouge à lèvres ce weekend ! Je voulais te le montrer mais tu n’étais pas là. » Et puis j’ai oublié. Je fouille dans mon sac. « Tu en penses quoi ? » Je l’avais acheté en me disant que Chully l’aimerait bien. Puis je me suis dis que de toute façon il ne verrait sans doute pas la différence. Et puis il s’est fait viré de l’université et j’ai pensé à jeter le gloss rouge EN MÊME TEMPS que mon petit ami.
Ugh. « C’est celui que je porte, t’en penses quoi ? Fais pas cette tête, si t’aimes vraiment pas je le mettrais pas hein… » C’est mon radar en cosmétique Woori, elle est vraiment forte. Mais vu la tête qu’elle fait… j’ai peut-être pas le compas dans l’œil pour ce genre de choses. Je suis sûre que c’est la luminosité du magasin ! Pffff.
Alors je remonte à ma chambre. Ca fait tout bizarre parce que les garçons ne sont plus là depuis le début du semestre. A part Yoon Woo mon petit clandestin préféré, on est plus que deux dans la chambre avec Woori et je me demande si on ne risque pas de se retrouver séparées le temps que le plan des chambres et la répartition soient totalement revus. « Unnie ! Est-ce que tu as vu mon bouquin de—euh celui de, enfin celui que j’avais ce weekend ? Un gros truc ? Un peu gris et vert ? Pas très joli, qui a l’air super ennuyeux ? » Je vais pas lui dire que je me souviens plus du nom de la matière, je crois qu’elle le sait déjà. Pour ma défense c’est un nouveau cours du semestre avec un nom à rallonge. Même le diminutif j’arrive pas à le retenir, c’est pour dire.
Je fouille un peu partout sur mon étagère en posant mon sac dans un coin. AH ! le voilà. « Qu’est-ce qu’il se passe, pourquoi tu fais cette tête ? » J’ai l’impression d’être accueillie par le parrain sauf que Woori elle est pas italienne et elle a pas de moustache. « Hm ! J’ai acheté un rouge à lèvres ce weekend ! Je voulais te le montrer mais tu n’étais pas là. » Et puis j’ai oublié. Je fouille dans mon sac. « Tu en penses quoi ? » Je l’avais acheté en me disant que Chully l’aimerait bien. Puis je me suis dis que de toute façon il ne verrait sans doute pas la différence. Et puis il s’est fait viré de l’université et j’ai pensé à jeter le gloss rouge EN MÊME TEMPS que mon petit ami.
Ugh. « C’est celui que je porte, t’en penses quoi ? Fais pas cette tête, si t’aimes vraiment pas je le mettrais pas hein… » C’est mon radar en cosmétique Woori, elle est vraiment forte. Mais vu la tête qu’elle fait… j’ai peut-être pas le compas dans l’œil pour ce genre de choses. Je suis sûre que c’est la luminosité du magasin ! Pffff.
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Mar 3 Oct - 15:02 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
Wearing. | Suivre une recette n'était pas si dur que ça avait dit Wooyoung, mais forcée de constater que pour Woori, ça l'était. Elle avait demandé à Eun Hye et à son frère un nouveau coup de main culinaire, ou plutôt pâtissier pour le coup. Ce n'était pas la spécialité de son frère, mais il était bien plus doué qu'elle. Alors lorsqu'elle avait eu l'idée de faire un petit gâteau pour sa colocataire, pour l'aider à digérer ce que la jeune maman avait à lui dire, Woori avait directement filé au Nyam Nyam, profitant du fait que son fils étaient encore au jardin d'enfants. Et son gâteau au chocolat et noix de pécan était... Une catastrophe. C'était immangeable. D'ailleurs, Woori était certaine d'avoir vu la patronne du restaurant s'échapper pour aller cracher ce qu'elle avait dans la bouche. Woori avait dû finalement se rendre à l'évidence, son plan était mal barré.
Et tristement, ça la ramena à la montagne d'échecs qu'elle cumulait en ce moment. Elle avait fait le deuil de sa vie amoureuse ratée, ça c'était fait. Mais venait ensuite et surtout son énorme échec aux examens de l'université. Convoquée dans les bureaux de la directrice, deux jours auparavant, l'échange entre Woori et Han Ye Jin avait été assez houleux. A tel point qu'une décision radicale et définitive avait été prise. En y repensant, la jeune maman n'était pas certaine de qui avait pris cette décision... On l'avait très fortement invitée à quitter l'université. Et avec beaucoup de frustration et de colère (envers elle surtout mais aussi envers cette foutue institution) Woori avait accepté cette « invitation », c'est qu'en fait elle n'avait plus le choix. C'était la seconde fois qu'elle était ainsi évincée d'un établissement scolaire, on ne s'y habituait pas. Elle devait donc au plus vite quitter les dortoirs, à commencer par Yoon Woo qui, lui, partirait dès le lendemain chez ses grands-parents, Woori voulait toute fois lui laisser l'occasion de dire au revoir à Mi Ran et aux Sango qui avaient partagé leur secret.
Et donc, elle devait l'apprendre à sa colocataire. Les débuts entre elle et la jeune étudiante n'avaient pas été facile, Woori était longtemps restée méfiante. Pouvait-on lui reprocher ? C'était son instinct de mamanlouve requin après tout. Mais maintenant, elles s'entendaient bien, et elle était redevable à Mi Ran pour tant de choses... Elle n'aurait pas assez d'une vie pour la remercier. Mais surtout, son fils était fortement attaché à l'étudiante, « Min Ran Noona » allait beaucoup lui manquer elle en était certaine. Alors après son échec pâtissier, pour mieux faire passer la nouvelle, elle était repasser par un Tous Les Jours pour acheter un gâteau... Au moins elle ne prenait pas de risque de cette façon, enfin normalement. Elle était ensuite passée reprendre Yoon Woo et ils étaient rentrés.
Le petit garçon jouait tranquillement dans son coin quand Mi Ran les rejoignit dans la chambre. Woori avait beaucoup réfléchit à comment elle annoncerait les choses à sa colocataire mais surtout amie. On pourrait penser qu'elle se compliquait la vie, mais au bout de ces trois ans à partager la même chambre et leurs quotidiens, lui dire qu'elle s'en allait n'était pas si simple. En plus, Woori avait peur d'affronter cette nouvelle vie, même si elle avait longtemps songé à quitté la faculté quelques semaines auparavant, face au fait accomplie elle n'avait plus le choix. Le gâteau posé sur son bureau, elle était perdue dans ses pensées quand sa future ex-colocataire entra dans la pièce, et elle releva vivement la tête. « Ton livre ? » Autant dire qu'elle n'y avait pas vraiment fait attention, et n'eut qu'un silence à lui offrir en retour. Mi Ran lui parlait mais clairement elle avait du mal à l'entendre, pas qu'il y ait du bruit ou que Woori s'en foutait mais elle était un peu soucieuse avec tout ça. Heureusement, sa coloc' parlait bien assez pour qu'elle n'ait pas à répondre de suite.
« Il est assez foncé, pense à mettre une sous-couche de teinte plus claire en dessous. » Bon le maquillage avait dénoué la langue de Woori et l'avait reconnecté à la situation. Sur ce, Yoon Woo abandonna ses jouets pour les rejoindre. « Mi Ran Noona !! Maman a ramené un gâteau pour le goûter ! Tu as faim hein ? » Lorsqu'il s'agissait de manger des sucreries ou des pâtisseries, Yoon Woo avait toujours faim. Ce à quoi Woori ajouta : « Yoon Woo et moi on a un truc à te dire. » Le sourire chaleureux qu'elle affichait se voulait rassurant, parce que c'était une mauvaise nouvelle d'un côté mais c'était aussi une bonne nouvelle alors... Alors Woori se voulait positive comme d'habitude.
Et tristement, ça la ramena à la montagne d'échecs qu'elle cumulait en ce moment. Elle avait fait le deuil de sa vie amoureuse ratée, ça c'était fait. Mais venait ensuite et surtout son énorme échec aux examens de l'université. Convoquée dans les bureaux de la directrice, deux jours auparavant, l'échange entre Woori et Han Ye Jin avait été assez houleux. A tel point qu'une décision radicale et définitive avait été prise. En y repensant, la jeune maman n'était pas certaine de qui avait pris cette décision... On l'avait très fortement invitée à quitter l'université. Et avec beaucoup de frustration et de colère (envers elle surtout mais aussi envers cette foutue institution) Woori avait accepté cette « invitation », c'est qu'en fait elle n'avait plus le choix. C'était la seconde fois qu'elle était ainsi évincée d'un établissement scolaire, on ne s'y habituait pas. Elle devait donc au plus vite quitter les dortoirs, à commencer par Yoon Woo qui, lui, partirait dès le lendemain chez ses grands-parents, Woori voulait toute fois lui laisser l'occasion de dire au revoir à Mi Ran et aux Sango qui avaient partagé leur secret.
Et donc, elle devait l'apprendre à sa colocataire. Les débuts entre elle et la jeune étudiante n'avaient pas été facile, Woori était longtemps restée méfiante. Pouvait-on lui reprocher ? C'était son instinct de maman
Le petit garçon jouait tranquillement dans son coin quand Mi Ran les rejoignit dans la chambre. Woori avait beaucoup réfléchit à comment elle annoncerait les choses à sa colocataire mais surtout amie. On pourrait penser qu'elle se compliquait la vie, mais au bout de ces trois ans à partager la même chambre et leurs quotidiens, lui dire qu'elle s'en allait n'était pas si simple. En plus, Woori avait peur d'affronter cette nouvelle vie, même si elle avait longtemps songé à quitté la faculté quelques semaines auparavant, face au fait accomplie elle n'avait plus le choix. Le gâteau posé sur son bureau, elle était perdue dans ses pensées quand sa future ex-colocataire entra dans la pièce, et elle releva vivement la tête. « Ton livre ? » Autant dire qu'elle n'y avait pas vraiment fait attention, et n'eut qu'un silence à lui offrir en retour. Mi Ran lui parlait mais clairement elle avait du mal à l'entendre, pas qu'il y ait du bruit ou que Woori s'en foutait mais elle était un peu soucieuse avec tout ça. Heureusement, sa coloc' parlait bien assez pour qu'elle n'ait pas à répondre de suite.
« Il est assez foncé, pense à mettre une sous-couche de teinte plus claire en dessous. » Bon le maquillage avait dénoué la langue de Woori et l'avait reconnecté à la situation. Sur ce, Yoon Woo abandonna ses jouets pour les rejoindre. « Mi Ran Noona !! Maman a ramené un gâteau pour le goûter ! Tu as faim hein ? » Lorsqu'il s'agissait de manger des sucreries ou des pâtisseries, Yoon Woo avait toujours faim. Ce à quoi Woori ajouta : « Yoon Woo et moi on a un truc à te dire. » Le sourire chaleureux qu'elle affichait se voulait rassurant, parce que c'était une mauvaise nouvelle d'un côté mais c'était aussi une bonne nouvelle alors... Alors Woori se voulait positive comme d'habitude.
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Lun 9 Oct - 18:00 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
Je fronce les sourcils. « Une sous-couche de teinte plus… attends. » Je grimpe à mon lit et récupère un post-it. Sans ça, je ne m’en souviendrais jamais. Je m’applique à retranscrire exactement ce qu’elle vient de dire, le bouchon de mon stylo glissé entre les lèvres et comme si je prenais vraiment une note de cours de la plus haute importance. Et puis, il y a cette petite voix qui me fait fondre quand je referme mon feutre et que je colle sans ménager ma force le post-it sur un pan de mur au-dessus de mon lit. « Mon petit mollusque ! Je t’avais pas vu. T’es où super héros ?! » J’enchaîne sur les surnoms parce que je sais qu’il aime pas trop quand je l’appelle petit mollusque – ce qui n’a rien d’étonnant. Mais il remballe toujours sa critique quand je lui parle de super héros. Ou de dinosaures. Ou de voitures ! Bon, j’ai essayé de l’appeler mon petit camion une fois mais ce n’était pas un franc succès. En vrai Yoon Woo, je lui parle comme à mon meilleur ami, Sae Jin. Ce qui n’a rien d’anormal vis-à-vis de Yoon Woo. En fait, le plus perturbant, c’est que ce qui marche avec un gamin de cinq ans marche aussi avec mon meilleur ami de vingt et un ans.
A vrai dire j’ai perdu le fil quand j’ai entendu le mot « gâteau » qui quittait ses lèvres avec une adorabilissance sans nom. « Tu me demandes à moi si j’ai faim ? Je vais t’enrouler comme un petit nem dans ta couverture et puis je mangerais même ta part de gâteau ! » Les protestations s’élèvent alors que j’appuie sur sa petite tête pour l’empêcher de m’attraper les jambes dans le but de me mettre au sol. « Ouhlalaaaa. Ma petite ceinture blanche a de l’énergie aujourd’hui. » Et moi je bave déjà devant le gâteau que Woori a posé sur le bureau de la chambre. J’en oublie même jusqu’à mon programme de révisions. Je ne sais déjà plus où j’ai mis mon bouquin en fait, alors que je l’avais dans les mains il y a deux minutes et que… hm. Ça devient vraiment problématique cette histoire de non-mémoire.
Je m’appuie doucement contre le bureau. Le moment où je trouve la force de décoller mon regard du gâteau au chocolat, je reporte instinctivement mon attention sur Woori. Je deviens toute curieuse sur les raisons de cette réunion improvisée. Si je n’étais pas sûre que ce gâteau soit réellement fait pour que j’en goûte une part, j’en suis à présente quasi-certaine vu que j’ai l’impression qu’avec un subterfuge comme celui-ci, c’est ma propre petite maman qui est prête à m’annoncer une grande nouvelle à laquelle je ne m’attends pas. « C’est vrai ?! Avec un gâteau ? » Je décroche si elle m’annonce qu’elle lâche la cosmétologie pour devenir pâtissière chez Tous Les Jours. Mais, même en ayant une mémoire qui flanche, je suis presque totalement sûre que ce n’est pas mon anniversaire. Ni celui de Woori. Et celui de Yoon Woo, il est même déjà passé ! Je ne peux pas m’empêcher un petit mouvement de recul. Non mais elle n’a pas acheté un gâteau pour me l’envoyer en pleine tête… ce n’est pas non plus pour fêter nos résultats aux examens. Je sais à quel point elle n’a pas géré le sien quant à moi… je suis sauve mais je suis loin d’avoir brillé dans tous les cas.
Il n’empêche que je m’attends à quelque chose de chouette. Je la vois si sereine et sûre d’elle. Et Yoon Woo c’est limite s’il danse la Shark-mania avec ses petites mains sur le bureau et ses yeux qui arrivent à peine à hauteur du gâteau. « Tout ça me donne vraiment faim maintenant… mais tu n’avais pas besoin d’acheter un gâteau ! Qu’est-ce que vous avez à me dire ? » J’admets, j’ai vraiment envie de prendre une petite cuillère et de taper dedans en attendant qu’elle me raconte tout ça. Mais Yoon Woo et moi on est sages ! Parce qu’on sait que Maman Ours veille au grain.
A vrai dire j’ai perdu le fil quand j’ai entendu le mot « gâteau » qui quittait ses lèvres avec une adorabilissance sans nom. « Tu me demandes à moi si j’ai faim ? Je vais t’enrouler comme un petit nem dans ta couverture et puis je mangerais même ta part de gâteau ! » Les protestations s’élèvent alors que j’appuie sur sa petite tête pour l’empêcher de m’attraper les jambes dans le but de me mettre au sol. « Ouhlalaaaa. Ma petite ceinture blanche a de l’énergie aujourd’hui. » Et moi je bave déjà devant le gâteau que Woori a posé sur le bureau de la chambre. J’en oublie même jusqu’à mon programme de révisions. Je ne sais déjà plus où j’ai mis mon bouquin en fait, alors que je l’avais dans les mains il y a deux minutes et que… hm. Ça devient vraiment problématique cette histoire de non-mémoire.
Je m’appuie doucement contre le bureau. Le moment où je trouve la force de décoller mon regard du gâteau au chocolat, je reporte instinctivement mon attention sur Woori. Je deviens toute curieuse sur les raisons de cette réunion improvisée. Si je n’étais pas sûre que ce gâteau soit réellement fait pour que j’en goûte une part, j’en suis à présente quasi-certaine vu que j’ai l’impression qu’avec un subterfuge comme celui-ci, c’est ma propre petite maman qui est prête à m’annoncer une grande nouvelle à laquelle je ne m’attends pas. « C’est vrai ?! Avec un gâteau ? » Je décroche si elle m’annonce qu’elle lâche la cosmétologie pour devenir pâtissière chez Tous Les Jours. Mais, même en ayant une mémoire qui flanche, je suis presque totalement sûre que ce n’est pas mon anniversaire. Ni celui de Woori. Et celui de Yoon Woo, il est même déjà passé ! Je ne peux pas m’empêcher un petit mouvement de recul. Non mais elle n’a pas acheté un gâteau pour me l’envoyer en pleine tête… ce n’est pas non plus pour fêter nos résultats aux examens. Je sais à quel point elle n’a pas géré le sien quant à moi… je suis sauve mais je suis loin d’avoir brillé dans tous les cas.
Il n’empêche que je m’attends à quelque chose de chouette. Je la vois si sereine et sûre d’elle. Et Yoon Woo c’est limite s’il danse la Shark-mania avec ses petites mains sur le bureau et ses yeux qui arrivent à peine à hauteur du gâteau. « Tout ça me donne vraiment faim maintenant… mais tu n’avais pas besoin d’acheter un gâteau ! Qu’est-ce que vous avez à me dire ? » J’admets, j’ai vraiment envie de prendre une petite cuillère et de taper dedans en attendant qu’elle me raconte tout ça. Mais Yoon Woo et moi on est sages ! Parce qu’on sait que Maman Ours veille au grain.
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Mer 11 Oct - 19:25 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
Wearing. | Woori regarda sa colocataire prendre note de ce qu'elle venait de dire. Son petit air concentré était adorable, ça lui rappelait celui que Yoon Woo affichait aussi parfois. Elle se demandait comment Mi Ran allait faire sans elle pour tous ces conseils beauté ? Qui allait lui dire le matin quel rouge à lèvres mettre avec sa tenue, et aussi quel far à paupières mettre ? Toutes ces questions qui inquiétaient la jeune femme et qui faisait qu'elle avait le cœur lourd de quitter cette chambre. Ça n'avait pas été facile tous les jours mais ils avaient tous fini par trouver leur petit équilibre. Est-ce que tout n'allait pas se casser le nez une fois partis ? Qui allait donner des surnoms qui faisaient rire et enrager Yoon Woo ? Parce que clairement, Woori n'avait pas autant d'inspiration que Mi Ran.
Ni ses capacités au combat. Woori eut un rire en voyant Yoon Woo taper dans le vide en lui disant de « venir se battre si elle était une vieille méduse ». « Ça va mal finir ça encore... » Et au final ce n'était pas toujours le petit qui se faisait mal, Mi Ran aussi se retrouvait avec des bleus parfois, Yoon Woo payait pas de mine, mais il était rapide. Le petit garçon continua à râler, à plaisanter et à chahuter avec Mi Ran, parce qu'une fois qu'il était lancé, difficile de l'arrêter. « Si tu pouvais fatiguer ta petite ceinture blanche ça serait cool tiens ! » Yoon Woo était excité comme une puce à l'idée d'avoir sa propre chambre bientôt, il ne réalisait pas vraiment tous les changements, il se disait qu'on allait tout déménager, Mi Ran incluse dans les cartons (elle y rentre crème de toute façon).
« Ouais un gâteau, parce que je voulais marquer le coup ! » Pour ne pas dire qu'elle voulait lui faire passer la pilule, c'est qu'avec tous les changements, soit Mi Ran changeait de chambre pour rejoindre d'autres personnes, soit elle se retrouvait toute seule. « Bon t'inquiète, j'ai l'air solennel et tout mais c'est une bonne nouvelle ! » Bon, certes, on l'avait un peu poussée vers la sortie de la fac, mais Woori n'était pas du genre à se laisser abattre et elle allait rebondir. D'ailleurs, regardez-là, elle était en plein rebond. Façon de parler évidemment. « Je vais avoir une chambre rien que pour moi Noona ! » Et comme si de rien n'était. « Moi j'veux une grosse part Maman ! » Et comme rien n'arrivait : « S'il te plaît. »
Woori commença donc par servir un morceau de gâteau à son fils, et presque trop docile pour son bien, il s'assit par terre pour manger la pâtisserie. La jeune femme se tourna vers Mi Ran qui, du coup, la regardait d'un air suspicieux. « Et toi un gros ou un p'tit ? » L'art de reculer pour mieux sauter par Nah Woori. Vu qu'elle n'avait pas de réponse, elle lui mit un morceau par défaut, mais garda l'assiette dans les mains « Bon, comme Yoon Woo a vendu la mèche. » Elle prit appuie sur le bureau pour se la jouer à la cool. « Suite aux examens, et surtout à mes résultats j'ai décidé de pas continuer la fac... Ou plutôt c'est la fac qui a décidé de pas continuer avec moi. » Elle eut une petite grimace en repensant au rendez-vous avec la direction. « Du coup... Je dois être partie à la fin de semaine. Et je compte déposer Yoon Woo chez mes parents demain, pour qu'il ne soit pas dans tout ce rush du déménagement. » Autant tout dire d'un coup. « Tiens ton gâteau. » Finit-elle par lui dire en lui tendant la part qu'elle lui avait coupé quelques minutes auparavant.
Ni ses capacités au combat. Woori eut un rire en voyant Yoon Woo taper dans le vide en lui disant de « venir se battre si elle était une vieille méduse ». « Ça va mal finir ça encore... » Et au final ce n'était pas toujours le petit qui se faisait mal, Mi Ran aussi se retrouvait avec des bleus parfois, Yoon Woo payait pas de mine, mais il était rapide. Le petit garçon continua à râler, à plaisanter et à chahuter avec Mi Ran, parce qu'une fois qu'il était lancé, difficile de l'arrêter. « Si tu pouvais fatiguer ta petite ceinture blanche ça serait cool tiens ! » Yoon Woo était excité comme une puce à l'idée d'avoir sa propre chambre bientôt, il ne réalisait pas vraiment tous les changements, il se disait qu'on allait tout déménager, Mi Ran incluse dans les cartons (elle y rentre crème de toute façon).
« Ouais un gâteau, parce que je voulais marquer le coup ! » Pour ne pas dire qu'elle voulait lui faire passer la pilule, c'est qu'avec tous les changements, soit Mi Ran changeait de chambre pour rejoindre d'autres personnes, soit elle se retrouvait toute seule. « Bon t'inquiète, j'ai l'air solennel et tout mais c'est une bonne nouvelle ! » Bon, certes, on l'avait un peu poussée vers la sortie de la fac, mais Woori n'était pas du genre à se laisser abattre et elle allait rebondir. D'ailleurs, regardez-là, elle était en plein rebond. Façon de parler évidemment. « Je vais avoir une chambre rien que pour moi Noona ! » Et comme si de rien n'était. « Moi j'veux une grosse part Maman ! » Et comme rien n'arrivait : « S'il te plaît. »
Woori commença donc par servir un morceau de gâteau à son fils, et presque trop docile pour son bien, il s'assit par terre pour manger la pâtisserie. La jeune femme se tourna vers Mi Ran qui, du coup, la regardait d'un air suspicieux. « Et toi un gros ou un p'tit ? » L'art de reculer pour mieux sauter par Nah Woori. Vu qu'elle n'avait pas de réponse, elle lui mit un morceau par défaut, mais garda l'assiette dans les mains « Bon, comme Yoon Woo a vendu la mèche. » Elle prit appuie sur le bureau pour se la jouer à la cool. « Suite aux examens, et surtout à mes résultats j'ai décidé de pas continuer la fac... Ou plutôt c'est la fac qui a décidé de pas continuer avec moi. » Elle eut une petite grimace en repensant au rendez-vous avec la direction. « Du coup... Je dois être partie à la fin de semaine. Et je compte déposer Yoon Woo chez mes parents demain, pour qu'il ne soit pas dans tout ce rush du déménagement. » Autant tout dire d'un coup. « Tiens ton gâteau. » Finit-elle par lui dire en lui tendant la part qu'elle lui avait coupé quelques minutes auparavant.
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Mar 17 Oct - 17:18 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
C’était bizarre d’avoir Yoon Woo dans la chambre, au tout début. Il ressemblait rien qu’à une poupée grandeur nature et à part baver sur tout ce qui lui tombait sous la main, c’était un peu comme vouloir un petit frère pendant neuf mois et puis, se rendre compte qu’il était tellement petit qu’il servait pas à grand-chose. « Je suis un grand requin blanc mon p’tit ! Viens te battre si t’arrives à sauter jusque-là ! » Je place ma main tellement haute qu’il arriverait pas à me l’effleurer avant de souffler sa douzième bougie au moins.
Et quand je repense à mes débuts avec Woori, ça me fait tout drôle de me dire qu’au début, entre elle et moi, ça n’avait vraiment, mais vraiment pas matché. Je la comprends mieux maintenant. Je ne mesurais pas les enjeux de ce qu’avoir un enfant dans la chambre générait. Et puis, je m’étais mise à flipper à chaque fois que quelqu’un rôdait autour de la chambre et que la crevette était là, juste derrière la porte, à jouer ou à dormir paisiblement. « Comment ça, une chambre rien que pour toi ? T’as trouvé un appartement ? Avec la jolie fille de l’école, hein ? Notre petit Yoon Woo devient grand ! »
Ok mais je n’avais pas compris la subtilité de l’annonce quand je l’avais sous les yeux. Woori ne réagit pas. Elle ne dément pas, ne rigole pas et ne relève pas. C’est là que je commence à m’inquiéter au point de ne même plus me soucier de ma part de gâteau.
C’est pire que de se prendre une gifle alors que la fête battait tranquillement son plein. « Vous-- vous allez déménager ? Tous les deux ? » J’ai perdu mon sourire. « Attends… attends. Mais ils ont pas le droit de te mettre dehors comme ça ! C’est n’importe quoi ! Ishhh, cette nouvelle politique de l’université à la c-- » Je pince mes lèvres. Yoon Woo est tellement sage depuis qu’il a son gâteau entre les mains que j’ai failli en oublier sa présence.
« Unnie, tu vas vraiment partir ? » Je regarde autour de moi. Ils sont encore là et pourtant, ça me fait déjà un vide. « Tu pourrais demander à passer un nouvel examen ! Ils doivent bien pouvoir te donner une seconde chance, ça existe toujours les secondes chances ! » J’ai posé mon assiette sur le bureau et je semble réfléchir un long moment.
« On a bien caché Yoon Woo ici pendant trois ans. Le temps que tout rentre dans l’ordre, on peut te cacher toi aussi ! » Ouais. J’ai encore du mal à assumer que l’idée émane de moi.
Et quand je repense à mes débuts avec Woori, ça me fait tout drôle de me dire qu’au début, entre elle et moi, ça n’avait vraiment, mais vraiment pas matché. Je la comprends mieux maintenant. Je ne mesurais pas les enjeux de ce qu’avoir un enfant dans la chambre générait. Et puis, je m’étais mise à flipper à chaque fois que quelqu’un rôdait autour de la chambre et que la crevette était là, juste derrière la porte, à jouer ou à dormir paisiblement. « Comment ça, une chambre rien que pour toi ? T’as trouvé un appartement ? Avec la jolie fille de l’école, hein ? Notre petit Yoon Woo devient grand ! »
Ok mais je n’avais pas compris la subtilité de l’annonce quand je l’avais sous les yeux. Woori ne réagit pas. Elle ne dément pas, ne rigole pas et ne relève pas. C’est là que je commence à m’inquiéter au point de ne même plus me soucier de ma part de gâteau.
C’est pire que de se prendre une gifle alors que la fête battait tranquillement son plein. « Vous-- vous allez déménager ? Tous les deux ? » J’ai perdu mon sourire. « Attends… attends. Mais ils ont pas le droit de te mettre dehors comme ça ! C’est n’importe quoi ! Ishhh, cette nouvelle politique de l’université à la c-- » Je pince mes lèvres. Yoon Woo est tellement sage depuis qu’il a son gâteau entre les mains que j’ai failli en oublier sa présence.
« Unnie, tu vas vraiment partir ? » Je regarde autour de moi. Ils sont encore là et pourtant, ça me fait déjà un vide. « Tu pourrais demander à passer un nouvel examen ! Ils doivent bien pouvoir te donner une seconde chance, ça existe toujours les secondes chances ! » J’ai posé mon assiette sur le bureau et je semble réfléchir un long moment.
« On a bien caché Yoon Woo ici pendant trois ans. Le temps que tout rentre dans l’ordre, on peut te cacher toi aussi ! » Ouais. J’ai encore du mal à assumer que l’idée émane de moi.
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Ven 20 Oct - 20:59 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
Wearing. | Il y avait plein de raisons pour lesquelles Woori avait autant peur qu'elle était excitée par cette nouvelle aventure. Bien évidemment, elle était triste de devoir quitter son foyer, l'université et une situation « rangée » pour ce qu'on appelait l'inconnu. Mais elle avait hâte aussi, parce que de toute façon, mettre fin à son parcours universitaire était quelque chose auquel elle pensait depuis un petit moment maintenant. Tristement, se faire virer lui ôtait la nécessité de prendre cette décision pour elle-même. Mais elle regrettait déjà la complicité qu'elle avait avec Mi Ran. Également, elle n'avait jamais été seule avec Yoon Woo. Après son accouchement et jusqu'à son entrée à l'université, elle avait vécu chez ses parents. Ensuite, elle s'était retrouvée dans cette chambre avec Mi Ran, plus récemment Yoon Joon qui avait dû changer de chambrée. Bref, elle n'avait jamais été seule à s'occuper de son fils, elle avait toujours eu un soutien. Woori était comme un petit arbre dont on allait enlever le tuteur (tuteur-Mi Ran), et elle avait peur de pencher, de tomber ou pire de se casser.
Woori regardait sa future ex-colocataire tenir son assiette, mais la fixer avec un regard à la fois surpris et triste. Avec quoi aurait-elle pu mieux faire passer la nouvelle ? Visiblement, le gâteau ne fonctionnait pas. Une peluche ? Du maquillage ? Comme pour fuir la conversation, la jeune maman préférait penser à ça. Mais Mi Ran la ramena bien vite à la réalité. « Non pas de seconde chance. Comme j'ai déjà redoublé ma deuxième année c'est tout pour moi. » Elle haussa les épaules en pinçant les lèvres, essayant de faire que cette moue ressemble à une sorte de sourire. Elle se coupa une petite part de gâteau à son tour, qu'elle garda sur le plateau en carton. Elle joua avec du bout de la fourchette.
« Mais tu vois ! J'crois que c'est pas un hasard que tout arrive en même temps presque. » Elle commença à énumérer sur ses doigts. « Les résultats du test de p-a-t-e-r de Yoon Woo, ma rupture l'année dernière, ma signature de contrat cet été, là mon renvoi. » Elle força un sourire, elle se voulait optimiste, elle l'était, elle avait juste un peu peur. « Tu vois, c'est peut-être pas un hasard tout ça, c'est qu'c'est le moment pour moi d'arrêter de perdre mon temps. » Finalement, elle coupa un petit morceau de sa part qu'elle mit dans sa bouche et le mâchonna d'un air pensif.
Elle recroisa le regard de Mi Ran et poussa un petit soupir. « Tu viendras me voir, y aura une place dans l'appartement pour toi. Et puis Yoon Woo t'invitera à chaque petite fête qu'il organisera. » Elle eut un petit rire, et finalement un silence s'installa, rapidement rompu par Yoon Woo qui se redressa pour demander une seconde part. Elle n'eut pas le cœur de lui dire non, et lui déposa une seconde fine part dans l'assiette. Il s'assit à nouveau non sans narguer Mi Ran au passage comme quoi « moi j'en mange plus que toi euh ! ». Woori eut un petit rire, torturant sa propre part à coup de fourchette sans manger pour autant. « J'ai peur d'me retrouver sans toi. Ça a jamais été que lui et moi, et pourtant il a cinq ans... »
Woori regardait sa future ex-colocataire tenir son assiette, mais la fixer avec un regard à la fois surpris et triste. Avec quoi aurait-elle pu mieux faire passer la nouvelle ? Visiblement, le gâteau ne fonctionnait pas. Une peluche ? Du maquillage ? Comme pour fuir la conversation, la jeune maman préférait penser à ça. Mais Mi Ran la ramena bien vite à la réalité. « Non pas de seconde chance. Comme j'ai déjà redoublé ma deuxième année c'est tout pour moi. » Elle haussa les épaules en pinçant les lèvres, essayant de faire que cette moue ressemble à une sorte de sourire. Elle se coupa une petite part de gâteau à son tour, qu'elle garda sur le plateau en carton. Elle joua avec du bout de la fourchette.
« Mais tu vois ! J'crois que c'est pas un hasard que tout arrive en même temps presque. » Elle commença à énumérer sur ses doigts. « Les résultats du test de p-a-t-e-r de Yoon Woo, ma rupture l'année dernière, ma signature de contrat cet été, là mon renvoi. » Elle força un sourire, elle se voulait optimiste, elle l'était, elle avait juste un peu peur. « Tu vois, c'est peut-être pas un hasard tout ça, c'est qu'c'est le moment pour moi d'arrêter de perdre mon temps. » Finalement, elle coupa un petit morceau de sa part qu'elle mit dans sa bouche et le mâchonna d'un air pensif.
Elle recroisa le regard de Mi Ran et poussa un petit soupir. « Tu viendras me voir, y aura une place dans l'appartement pour toi. Et puis Yoon Woo t'invitera à chaque petite fête qu'il organisera. » Elle eut un petit rire, et finalement un silence s'installa, rapidement rompu par Yoon Woo qui se redressa pour demander une seconde part. Elle n'eut pas le cœur de lui dire non, et lui déposa une seconde fine part dans l'assiette. Il s'assit à nouveau non sans narguer Mi Ran au passage comme quoi « moi j'en mange plus que toi euh ! ». Woori eut un petit rire, torturant sa propre part à coup de fourchette sans manger pour autant. « J'ai peur d'me retrouver sans toi. Ça a jamais été que lui et moi, et pourtant il a cinq ans... »
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Lun 23 Oct - 22:59 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
La nouvelle tombe comme une feuille en automne ; accompagnée de toutes les autres et qui transforment progressivement le paysage en une palette marron-orangée qui rend nostalgique. Mes résultats non plus n’ont pas été franchement brillants. Ho Chull et Sae Jin se sont fait expulser de leurs fraternités pour des faits qui dataient d’avant les vacances. Ils se sont fait virer de l’université une semaine. Woori qui se fait mettre dehors. Les dortoirs qui séparent soudainement les filles des garçons. Et c’est sans parler de tous ces étudiants qui campent à la bibliothèque avec la pressurisation de la rentrée. « Je déteste la nouvelle direction de l’université. »
Dans un sens, je l’admire de faire preuve d’autant d’esprit. Je jette un regard inquiet à Yoonwoo. Une chance que ce petit bout ne sache encore rien de son alphabet et des grandes choses harassantes de la vie. Personne ne se fait virer d’une école maternelle parce qu’il n’a pas réussi à aligner trois gommettes sur une même ligne. Reste que, je ne sais pas où j’en serais si j’avais été à sa place. Sans doute un manque de maturité qui m’empêche de me projeter trop loin. Mais son discours me rassure. Plutôt que de partir défaitiste et quitte à la voir partir, je veux la voir quitter ces lieux en toute confiance et la tête remplie de projets.
Un silence s’écoule alors que je médite tout ça. Le temps qu’il me faut pour procéder l’information et le moment rêver pour Yoonwoo de réclamer un supplément de gâteau en exploitant l’ambiance dramatique. « Euuuuuh, mais qui êtes-vous mon p’tit monsieur ? » Je fronce les sourcils et me penche au-dessus de lui. « AH ! c’est toi mon petit crapaud ? Depuis quand t’as d’la moustache ? » Je tire sur le bout de son nez et lui tend un mouchoir pour essuyer le chocolat.
Je veux pas qu’elle parte. Et je sais que c’est super égoïste mais c’est comme ça. Même si je ne pourrais jamais l’empêcher de partir, personne ne peut non plus m’obliger à être d’accord avec son départ. « Bien sûr que je viendrais ! Jusqu’au jour où j’aurai le droit de recevoir des super cartons d’invitation aux meilleurs goûters du monde, je viendrai ! » Jusqu’au jour où les filles deviendront super-nulles, que je serai grave has-been à ses yeux et puis, quand tout ça sera terminé, il m’appellera « ahjumma… » J’ai besoin d’une part de gâteau.
« Sans moi ? Ah, unnie ! C’est moi qui vais me retrouver sans toi… comment est-ce que je vais faire, hm ? T’es la toute première personne que j’ai connu dans cette chambre. Depuis trois ans ! Et je sais qu’au début c’était pas super cool entre nous mais… t’as toujours été là. » Génial, maintenant je me sens vraiment triste parce que je repense à la petite moi que j’étais en première année, au premier rouge à lèvres que Woori elle m’a donné et de me dire qu’à cette époque-là, Yoonwoo il savait à peine causer ça m’fait tout drôle. « T’es une maman géniale. Et Yoonwoo il t'aime, peu importe les choix que tu décides de faire. Je vois zéro raison pour que ça se passe pas bien et vous allez être super biens dans votre petit chez-vous… » ma sincérité me crève le cœur tellement je réalise à quel point c’est vrai. Alors plutôt que de verser une larme, je préfère faire diversion en haussant la voix d’un ton théâtrale. « Et si Yoonwoo il est pas sage, on échangera et Woori ce sera ma maman à moi ! » Evidemment, fallait s’attendre à ce que le principal intéressé rapplique en protestant dans les jupons de sa mère.
Mais c’est vrai. Quelque part, Woori c’était aussi ma petite maman à moi…
Dans un sens, je l’admire de faire preuve d’autant d’esprit. Je jette un regard inquiet à Yoonwoo. Une chance que ce petit bout ne sache encore rien de son alphabet et des grandes choses harassantes de la vie. Personne ne se fait virer d’une école maternelle parce qu’il n’a pas réussi à aligner trois gommettes sur une même ligne. Reste que, je ne sais pas où j’en serais si j’avais été à sa place. Sans doute un manque de maturité qui m’empêche de me projeter trop loin. Mais son discours me rassure. Plutôt que de partir défaitiste et quitte à la voir partir, je veux la voir quitter ces lieux en toute confiance et la tête remplie de projets.
Un silence s’écoule alors que je médite tout ça. Le temps qu’il me faut pour procéder l’information et le moment rêver pour Yoonwoo de réclamer un supplément de gâteau en exploitant l’ambiance dramatique. « Euuuuuh, mais qui êtes-vous mon p’tit monsieur ? » Je fronce les sourcils et me penche au-dessus de lui. « AH ! c’est toi mon petit crapaud ? Depuis quand t’as d’la moustache ? » Je tire sur le bout de son nez et lui tend un mouchoir pour essuyer le chocolat.
Je veux pas qu’elle parte. Et je sais que c’est super égoïste mais c’est comme ça. Même si je ne pourrais jamais l’empêcher de partir, personne ne peut non plus m’obliger à être d’accord avec son départ. « Bien sûr que je viendrais ! Jusqu’au jour où j’aurai le droit de recevoir des super cartons d’invitation aux meilleurs goûters du monde, je viendrai ! » Jusqu’au jour où les filles deviendront super-nulles, que je serai grave has-been à ses yeux et puis, quand tout ça sera terminé, il m’appellera « ahjumma… » J’ai besoin d’une part de gâteau.
« Sans moi ? Ah, unnie ! C’est moi qui vais me retrouver sans toi… comment est-ce que je vais faire, hm ? T’es la toute première personne que j’ai connu dans cette chambre. Depuis trois ans ! Et je sais qu’au début c’était pas super cool entre nous mais… t’as toujours été là. » Génial, maintenant je me sens vraiment triste parce que je repense à la petite moi que j’étais en première année, au premier rouge à lèvres que Woori elle m’a donné et de me dire qu’à cette époque-là, Yoonwoo il savait à peine causer ça m’fait tout drôle. « T’es une maman géniale. Et Yoonwoo il t'aime, peu importe les choix que tu décides de faire. Je vois zéro raison pour que ça se passe pas bien et vous allez être super biens dans votre petit chez-vous… » ma sincérité me crève le cœur tellement je réalise à quel point c’est vrai. Alors plutôt que de verser une larme, je préfère faire diversion en haussant la voix d’un ton théâtrale. « Et si Yoonwoo il est pas sage, on échangera et Woori ce sera ma maman à moi ! » Evidemment, fallait s’attendre à ce que le principal intéressé rapplique en protestant dans les jupons de sa mère.
Mais c’est vrai. Quelque part, Woori c’était aussi ma petite maman à moi…
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Lun 6 Nov - 17:19 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
Wearing. | Woori aussi dirait bien qu'elle détestait la nouvelle direction. D'ailleurs l'entretient qu'elle avait eu dans les bureaux avait été assez houleux. N'ayant plus vraiment rien à perdre, elle s'était défendue bec et ongles. Peu étaient ceux qui savaient à quel point elle pouvait être virulente, la directrice et ceux dont le bureau était autour le savaient à présent. Mais malgré tout, elle savait qu'en grande partie elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Peut-être pas assez douée ou au final pas assez motivée, ce serait mentir que de dire qu'elle avait fait de son mieux. Même si ce serait facile de se mentir à elle-même (et elle était certaine que Mimi la rejoindrait dans ce mensonge).
Heureusement pour elles deux, Yoon Woo savait s'y prendre pour détendre l'atmosphère et ses petites moustaches étaient craquantes. C'était presque dommage de les voir disparaître. C'était une idée de déguisement ça, un petit Sherlock Woo.
« Tu l'as déjà le droit d'honneur de recevoir des cartons d'invitation ! Les tiens seront VIP hein Yoon Woo ? » Woori avait un grand sourire, alors que son fils la regardait avec des yeux de merlan frit. « Ch'est quoi bi aïe pie ? » En éclatant de rire elle leva les yeux au ciel. « C'est quoi ? Bah c'est Mi Ran. » Si avec ça le gamin arrivait à s'en sortir...
Et heureusement qu'il était là Yoon Woo avec son insouciance et sa frimousse pleine de chocolat. Parce qu'à entendre Mi Ran parler d'elles et de leurs années passées ensemble, Woori se sentait soudain fragile. Face à la menace de sa (encore) colocataire, le petit garçon vint s'accrocher à la jambe de sa mère clamant haut et fort que c'était sa maman à lui (et collant probablement du chocolat sur le pantalon de Woori au passage). « Ah bah si tu veux que je reste ta maman à toi t'as entendu les conditions, faut être sage sinon on échange. » Elle essayait de ne pas rire en parlant parce que Yoon Woo protestait évidemment. Woori n'était pas le genre de mère à ne pas se moquer de son fils et le taquiner lorsqu'elle en avait envie. Et si des fois Mi Ran se liguait avec le petit contre elle, il leur arrivait à toutes les deux de faire ça contre lui. Honteux ? Mais si drôle. « De toute façon moi je suis toujours sage! » Woori croisa le regard de Mi Ran qui semblait aussi perplexe qu'elle. « Mentir c'est ne pas être sage déjà non? » Et Yoon Woo piétina sur place parce qu'il était sage comme petit garçon, il n’arrêtait pas de le dire. Et c'était vrai.
Il retourna bouder face à sa part de chocolat parce que tout ça c'était pas rigolo selon lui. Un sourire amusé et à la fois mélancolique aux lèvres elle regarda à nouveau la jeune femme en face d'elle. « Ça va tellement me manquer tout ça... » Elle soupira doucement. « J'crois que Yoon Woo a pas vraiment compris et il croit que tu viens avec nous aussi. Ça serait bien ! » Elle eut un petit rire. « Ça va être dur lorsqu'il comprendra demain qu'il s'en va... » En attendant il boudait et n'écoutait plus vraiment.
Heureusement pour elles deux, Yoon Woo savait s'y prendre pour détendre l'atmosphère et ses petites moustaches étaient craquantes. C'était presque dommage de les voir disparaître. C'était une idée de déguisement ça, un petit Sherlock Woo.
« Tu l'as déjà le droit d'honneur de recevoir des cartons d'invitation ! Les tiens seront VIP hein Yoon Woo ? » Woori avait un grand sourire, alors que son fils la regardait avec des yeux de merlan frit. « Ch'est quoi bi aïe pie ? » En éclatant de rire elle leva les yeux au ciel. « C'est quoi ? Bah c'est Mi Ran. » Si avec ça le gamin arrivait à s'en sortir...
Et heureusement qu'il était là Yoon Woo avec son insouciance et sa frimousse pleine de chocolat. Parce qu'à entendre Mi Ran parler d'elles et de leurs années passées ensemble, Woori se sentait soudain fragile. Face à la menace de sa (encore) colocataire, le petit garçon vint s'accrocher à la jambe de sa mère clamant haut et fort que c'était sa maman à lui (et collant probablement du chocolat sur le pantalon de Woori au passage). « Ah bah si tu veux que je reste ta maman à toi t'as entendu les conditions, faut être sage sinon on échange. » Elle essayait de ne pas rire en parlant parce que Yoon Woo protestait évidemment. Woori n'était pas le genre de mère à ne pas se moquer de son fils et le taquiner lorsqu'elle en avait envie. Et si des fois Mi Ran se liguait avec le petit contre elle, il leur arrivait à toutes les deux de faire ça contre lui. Honteux ? Mais si drôle. « De toute façon moi je suis toujours sage! » Woori croisa le regard de Mi Ran qui semblait aussi perplexe qu'elle. « Mentir c'est ne pas être sage déjà non? » Et Yoon Woo piétina sur place parce qu'il était sage comme petit garçon, il n’arrêtait pas de le dire. Et c'était vrai.
Il retourna bouder face à sa part de chocolat parce que tout ça c'était pas rigolo selon lui. Un sourire amusé et à la fois mélancolique aux lèvres elle regarda à nouveau la jeune femme en face d'elle. « Ça va tellement me manquer tout ça... » Elle soupira doucement. « J'crois que Yoon Woo a pas vraiment compris et il croit que tu viens avec nous aussi. Ça serait bien ! » Elle eut un petit rire. « Ça va être dur lorsqu'il comprendra demain qu'il s'en va... » En attendant il boudait et n'écoutait plus vraiment.
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Sam 18 Nov - 19:20 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
Les cartons d’invitation VIP venaient mettre du baume à mon petit cœur. Un petit pansement contre une tristesse certaine ; d’ici la fin de la semaine ni l’un ni l’autre ne seraient plus là et je devrais sans doute avoir à faire mes cartons pour quitter la chambre que je ne partage plus qu’avec Joon.
Je mime victoire et grandeur lorsqu’il demande naïvement ce que c’est qu’un « bi aïe pie ». Sa bouille de bébé me fait craquer ; et de me dire que mon accent anglais est à peu près aussi bon que le sien m’amène à me poser quelques questions. « Mais c’est noona… c’est pas une bi aïe pie ! » Je baisse les yeux et juge le petit bonhomme du regard. « Et qu’est-ce que t’en sais que noona c’est pas une bi aïe pie d’abord ? » L’atmosphère est tendue comme un petit pikachu et je l’imite, le deux mains collés à la taille ET SANS JAMAIS cligner des yeux. « T’as perdu. » Bon sang ! « Mais noona. Tu peux être une bi-aïe-pie quand même si tu veux » qu’il me dit en toute amabilité, l’index levé comme si c’était lui le maître du jeu alors qu’il fait même pas un mètre douze et qu’il sait même pas s’essuyer correctement la bouche. ET BIM. « Woah » je m’exclame, les yeux grands ouverts et luttant corps et âme pour ne pas réclamer ma revanche.
Alors il chouine, il braille et il finit par bouder dans son coin parce qu’à nous deux, on s’amuse à le faire tourner en bourrique. Pourtant c’est vrai qu’il est sage. Un vrai petit espion sous-couverture. Un petit requin d’eau douce qui ne s’est jamais fait prendre malgré la promiscuité. L’idée, c’était de lui faire comprendre qu’il ne devait pas faire de bruit sans saper ses émotions. Lui faire comprendre qu’il devait rester discret sans lui faire sentir qu’il était indésirable. Un équilibre fastidieux. Trop souvent périlleux. Mais facilité par le caractère exceptionnel d’un gamin un peu trop merveilleux.
Je le regarde jouer dans son coin. A plonger sa cuillère dans son gâteau comme un crash de Spoon Airlines sur l’un des meilleurs gâteaux de la capitale. Et j’écoute d’une oreille distraite ce que me dit Woori, repensant à tous les bons moments qu’elle et moi avons partagé ces trois dernières années.
J’ai la gorge qui se sert à nouveau et mes yeux qui me picotent. « Tu veux me faire pleurer, hm ?! » Je souffle comme si je trouvais ça agaçant, masquant le manque qu’a déjà commencé à se creuser par une pointe d’humour navrante et menaçante. « Arrête ça ! » Je lui envoie une tape sur le bras avant de pointer mon index à mes jolis yeux brillants. « Tu sais combien de temps ça m’a pris, réaliser ta fichue technique avec le fard à paupières ? Celle pour ouvrir le regard ou je sais plus comment… je t’interdis de me faire pleurer. » Parce qu’à l’image d’une rupture qui n’en est pas tout à fait une, ça me semble juste inconcevable un dortoir sans elle.
Je mime victoire et grandeur lorsqu’il demande naïvement ce que c’est qu’un « bi aïe pie ». Sa bouille de bébé me fait craquer ; et de me dire que mon accent anglais est à peu près aussi bon que le sien m’amène à me poser quelques questions. « Mais c’est noona… c’est pas une bi aïe pie ! » Je baisse les yeux et juge le petit bonhomme du regard. « Et qu’est-ce que t’en sais que noona c’est pas une bi aïe pie d’abord ? » L’atmosphère est tendue comme un petit pikachu et je l’imite, le deux mains collés à la taille ET SANS JAMAIS cligner des yeux. « T’as perdu. » Bon sang ! « Mais noona. Tu peux être une bi-aïe-pie quand même si tu veux » qu’il me dit en toute amabilité, l’index levé comme si c’était lui le maître du jeu alors qu’il fait même pas un mètre douze et qu’il sait même pas s’essuyer correctement la bouche. ET BIM. « Woah » je m’exclame, les yeux grands ouverts et luttant corps et âme pour ne pas réclamer ma revanche.
Alors il chouine, il braille et il finit par bouder dans son coin parce qu’à nous deux, on s’amuse à le faire tourner en bourrique. Pourtant c’est vrai qu’il est sage. Un vrai petit espion sous-couverture. Un petit requin d’eau douce qui ne s’est jamais fait prendre malgré la promiscuité. L’idée, c’était de lui faire comprendre qu’il ne devait pas faire de bruit sans saper ses émotions. Lui faire comprendre qu’il devait rester discret sans lui faire sentir qu’il était indésirable. Un équilibre fastidieux. Trop souvent périlleux. Mais facilité par le caractère exceptionnel d’un gamin un peu trop merveilleux.
Je le regarde jouer dans son coin. A plonger sa cuillère dans son gâteau comme un crash de Spoon Airlines sur l’un des meilleurs gâteaux de la capitale. Et j’écoute d’une oreille distraite ce que me dit Woori, repensant à tous les bons moments qu’elle et moi avons partagé ces trois dernières années.
J’ai la gorge qui se sert à nouveau et mes yeux qui me picotent. « Tu veux me faire pleurer, hm ?! » Je souffle comme si je trouvais ça agaçant, masquant le manque qu’a déjà commencé à se creuser par une pointe d’humour navrante et menaçante. « Arrête ça ! » Je lui envoie une tape sur le bras avant de pointer mon index à mes jolis yeux brillants. « Tu sais combien de temps ça m’a pris, réaliser ta fichue technique avec le fard à paupières ? Celle pour ouvrir le regard ou je sais plus comment… je t’interdis de me faire pleurer. » Parce qu’à l’image d’une rupture qui n’en est pas tout à fait une, ça me semble juste inconcevable un dortoir sans elle.
Invité
Invité
Re: dites à mes amis que je m'en vais ☾ ft. nah woori | Sam 2 Déc - 21:31 Citer EditerSupprimer
Dites à mes amis que je m’en vais, je pars vers de nouveaux pays
Wearing. | Avec qui Yoon Woo allait se chamailler comme ça ? Woori essayait parfois, mais elle n'avait pas la répartie, et pas la bouille qui faisait que son fils prenait autant de plaisir à l'embêter. Et puis les concours d'yeux, Woori n'était pas bonne, elle finissait toujours par se mettre à rire en voyant l'air concentré de son petit garçon, qui finissait par râler parce que « t'essaie pas pour de vrai, maman t'es nulle ! ». Alors sans Mi Ran, avec qui allait-il s'entraîner à ses petits concours de répartie et de regards ? La vie allait être vraiment différente, pas moins intéressante mais définitivement moins colorée... Woori savait que chaque changement était positif, du moins, elle avait toujours essayé de s'en convaincre mais ce n'était pas pour autant que c'était facile.
Yoon Woo était vraiment insouciant, et il mangeait son gâteau comme si de rien n'était, comme si Mi Ran allait les accompagner avec le reste de leurs affaires. Il l'adorait, elle était un peu comme ces peluches qu'il aimait câliner et avec lesquelles il s'inventait des histoires, sauf que Mi Ran l'aidait à inventer ces histoires et à les vivre. Alors forcément, il l'adorait et la séparation allait être difficile lorsqu'il allait réaliser qu'elle allait être semi-définitive. D'ailleurs si elle pouvait, elle aurait bien payé quelqu'un pour le dire à sa place, mais c'était mal barré.
Woori aussi commença à sentir ses yeux brûler, elle qui s'était jurée de ne pas montrer à son fils qu'elle était triste, parce que, évidemment, il calquerait ses émotions sur celles de sa mère. Mais franchement, c'était plus facile à dire qu'à faire. Elle avait juste envie de prendre Mi Ran dans ses bras et de la remercier pour tout, tout en chouinant et reniflant parce que bon sang, elle allait lui manquer, et bon sang, elle avait peur de se retrouver toute seule. Mais elle ne pouvait pas, alors un peu comme sa future ex-colocataire, elle leva la tête pour regarder le ciel, comme si ça allait retenir les larmes. Elle finit par lâcher un rire qui fût déformé par l'angle de son cou. « T'inquiète j'te ferais une retouche si t'es trop fragile. » Elle pouvait parler pour elle tiens !
Finalement, elle baissa enfin la tête. Woori avait encore les yeux brillants, mais la crise était passée (pour l'instant). « Allez pour marquer le coup je propose qu'on... Commande des pizza, et qu'on regarde un bon films... Dans une cabane au milieu de la chambre. » Du genre, deux grandes couvertures tenues par les chaises de bureaux, pas grand-chose mais bien assez pour que l'imagination de Yoon Woo fasse le reste. Elle voulait qu'il se souvienne de sa dernière soirée au dortoir, que les souvenirs ici soient doux jusqu'au bout. Et puis quand bien même ils n'avaient pas vraiment le droit de manger dans les chambres, Woori n'en avait plus rien à foutre. « Oh ouaiiis !! Vas y Noona amène ta couverture !! » Yoon Woo était déjà sur le coup, elle était certaine que si il en avait eu le temps, il serait déjà en train de dessiner des plans. La bouche pleine de chocolat, il se dirigeait déjà vers tout ce qu'il pourrait mettre dans sa cabane, les peluches d'abord.
Yoon Woo était vraiment insouciant, et il mangeait son gâteau comme si de rien n'était, comme si Mi Ran allait les accompagner avec le reste de leurs affaires. Il l'adorait, elle était un peu comme ces peluches qu'il aimait câliner et avec lesquelles il s'inventait des histoires, sauf que Mi Ran l'aidait à inventer ces histoires et à les vivre. Alors forcément, il l'adorait et la séparation allait être difficile lorsqu'il allait réaliser qu'elle allait être semi-définitive. D'ailleurs si elle pouvait, elle aurait bien payé quelqu'un pour le dire à sa place, mais c'était mal barré.
Woori aussi commença à sentir ses yeux brûler, elle qui s'était jurée de ne pas montrer à son fils qu'elle était triste, parce que, évidemment, il calquerait ses émotions sur celles de sa mère. Mais franchement, c'était plus facile à dire qu'à faire. Elle avait juste envie de prendre Mi Ran dans ses bras et de la remercier pour tout, tout en chouinant et reniflant parce que bon sang, elle allait lui manquer, et bon sang, elle avait peur de se retrouver toute seule. Mais elle ne pouvait pas, alors un peu comme sa future ex-colocataire, elle leva la tête pour regarder le ciel, comme si ça allait retenir les larmes. Elle finit par lâcher un rire qui fût déformé par l'angle de son cou. « T'inquiète j'te ferais une retouche si t'es trop fragile. » Elle pouvait parler pour elle tiens !
Finalement, elle baissa enfin la tête. Woori avait encore les yeux brillants, mais la crise était passée (pour l'instant). « Allez pour marquer le coup je propose qu'on... Commande des pizza, et qu'on regarde un bon films... Dans une cabane au milieu de la chambre. » Du genre, deux grandes couvertures tenues par les chaises de bureaux, pas grand-chose mais bien assez pour que l'imagination de Yoon Woo fasse le reste. Elle voulait qu'il se souvienne de sa dernière soirée au dortoir, que les souvenirs ici soient doux jusqu'au bout. Et puis quand bien même ils n'avaient pas vraiment le droit de manger dans les chambres, Woori n'en avait plus rien à foutre. « Oh ouaiiis !! Vas y Noona amène ta couverture !! » Yoon Woo était déjà sur le coup, elle était certaine que si il en avait eu le temps, il serait déjà en train de dessiner des plans. La bouche pleine de chocolat, il se dirigeait déjà vers tout ce qu'il pourrait mettre dans sa cabane, les peluches d'abord.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3