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l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin
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l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Ven 29 Sep 2017 - 22:31 Citer EditerSupprimer
Et l'innocente princesse quémandait l'amour d'un chevalier aux yeux ébènes.
sixte & sejin
Et elle te serait fidèle, parce que mieux vaut perdre la vie, que te perdre, parce que même ses larmes ont le goût de toi. – Elle était encore sur le campus, venant à peine de terminer un cours sur l’art baroque. Elle s’était réfugiée dans les toilettes. Elle manquait d’air, elle avait besoin de respirer, rien n’allait. Cela faisait deux semaines qu’elle n’avait vu aucun de ses frères. Aucun. Elle allait craquer, se briser sous le coup de l’émotion, de cet effroyable abandon. Elle ne pouvait plus respirer, elle suffoquait, elle avait besoin d’une bouffée d’air frais. Pourquoi tout semblait si flou et si douloureux ? Pourquoi un simple battement de cœur lui semblait si lancinant, si térébrant ? Sa gorge lui brûlait, son cœur menaçait d’exploser, ses doux yeux lui piquaient, des perles rondes et cristallines coulaient sur ses joues opalines. Son cœur hurlait, son cœur s’époumonait. Elle paniquait. Puis, peu à peu, la tempête, l’ouragan s’estompa, s’allégea. Son cœur se contenta, se rassasia momentanément, simplement d’un message de SeJin. SeJin, son confident, son bienveillant. Huit ans, huit ans d’une amitié filtrée. Mais Sixte ne semblait plus pouvoir s’en satisfaire, son cœur n’était plus rassasié, plus satisfait. Il lui fallait SeJin en vrai. Parce qu’il lui plaquait un sourire sur son visage si triste, parce qu’il lui décrochait toujours un sourire, parce qu’il emplissait d’étoiles le ciel nuageux de ses yeux. Parce qu’il l’aimait, malgré toutes ses fissures, toutes ses fêlures. Il lui avait offert une galaxie entière sans le savoir, sans s’en rendre compte. Le monstre caché dans son cœur n’arrivait plus à étancher sa soif d’aimer, d’être aimé, par le simple fait que SeJin existait. Il le lui fallait en vrai. Il avait besoin de l’engloutir, de le manger, dans son entier. Sixte tentait de le convaincre depuis deux mois, de se voir, en vrai, pour pouvoir goûter aux mots si doucereux, si délicieux de son ami. Mais voilà, il refusait, toujours et encore, déchaînant les caprices et les colères de Sixte. Il provoquait son monstre d’amour. Et elle ne pouvait le supporter. « SeJin, j’ai besoin de toi..Aide-moi. 14 :30 envoyé » Et elle priait, qu’il réponde, qu’il l’aide, qu’il l’aime. Parce qu’elle avait cruellement besoin d’amour, le monstre, son monstre d’amour qu’elle ne pouvait plus contenir, plus supporter était entrain de se déchaîner, créant des torrents de larmes sur ses joues rosées, provoquant un ouragan de sentiments dans son cœur, éveillant peu à peu un autre monstre, caché dans un recoin sombre. Elle avait terriblement, tristement besoin de lui, qu’il rallume en elle les étoiles, qu’il calme les ouragans, qu’il apaise les torrents. Sans lui, Sixte allait s’effondrer. – Et putain, je t’en supplie, aime-moi, aime-moi, étouffe-moi de toi.
electric bird.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Sam 30 Sep 2017 - 23:56 Citer EditerSupprimer
「 Messages échangés
Confidents sans se rencontrer
Détresse et réconfort sans vraiment parler...」
Se Jin & Jeon Sixte
Le cours se termine, j’en serais presque soulagé. Une tâche parmi les mille autres que je dois remplir pour m’améliorer dans mon travail. Un soupire s’échappe de mes lèvres alors que je sors de l’immense salle de classe trop bruyante à mon goût. Je m’enferme dans mon silence, m’entoure de ce velours de solitude confortable et m’éloigne de la troupe d’étudiants s’empressant de quitter le campus. Je m’isole, loin du cours que j’ai suivi avec un intérêt qui est étonnement presqu’inexistant, prenant pour une fois le temps de rentrer, de rester dans les couloirs vides d’étudiants. Mes pas sont les seules bruits résonnant entre les murs du bâtiment et j’ai, comme une habitude, le geste de sortir mon téléphone en sachant exactement dans quel but je le fais. Sixte, jeune fille dont les yeux n’ont jamais croisé les miens, dont les mots ne me sont parvenus que par messages… Huit ans, déjà, c’est presqu’incroyable, impossible mais c’est pourtant ce qu’il se passe entre nous, c’est l’amitié virtuelle que je supporte sans difficulté contrairement à elle.
« Hey ! Tu vas bien ? J’espère que ta journée se passe bien. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles » Envoyé, 14h27
Message innocent, peu personnel mais je sais que je n’ai pas besoin d’en dire plus pour qu’elle se confie à moi comme je me suis confié à elle. Je sais que ce n’est pas facile pour elle en ce moment et je m’en inquiète sans pour autant être vraiment là pour elle. Elle semble vouloir me rencontrer, ancrer son regard dans le mien, avoir mon soutien physique, différent des messages que je lui envoie pourtant tous les jours sans faute et être là pour elle. Depuis huit ans, elle se contentait de ce contact virtuel mais cela fait deux mois qu’elle me presse d’arranger une rencontre que je me permets cependant de refuser. La rencontrer changerait probablement toutes mes réactions et je ne veux pas que cela change entre nous. Je pense à tout cela en avançant un peu au hasard dans les couloirs des bâtiments de l’université quand la vibration de mon téléphone m’en extrait. Rapidement, je parcours les quelques mots qu’elle m’a répondu et un voile d’inquiétude se dépose sur mes traits. Mes doigts se crispent sur le petit appareil sur lequel sont toujours inscrits impassiblement les mots de Sixte. Je sens mon cœur s’arrêter mais tente de reprendre mon calme pour pouvoir lui répondre avec toute mon attention.
« Je suis là, Sixte. Ne t’inquiète pas, je suis là, je le serais toujours pour toi. Qu’est-ce qu’il se passe ? Je suis là maintenant, respire, tout va bien. Je t’aime, tu le sais, tu n’as pas à t’inquiéter, je suis là pour toi. Envoyé, 14h31
Je me répète, je ne suis peut-être pas très convaincant ou rassurant mais surtout maladroit mais elle me connais mais elle a l’habitude et c’est ma façon de montrer que je suis là, que je m’inquiète pour elle malgré les écrans qui nous sépare et que si elle a besoin de moi, elle n’a qu’à demander et j’apparais –enfin, façon de dire. Je suis pendu à la conversation que nous venons de commencer, immobile au milieu du couloir, j’attends sa réponse sans aucune patience, mes doigts tremblant presque au-dessus de mon téléphone.
« Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? » Envoyé, 15h33
Maintenant j’attends, voulant à tout prix aider cette jeune fille qui compte si particulièrement à mes yeux et que je ne serais jamais capable de laisser dans la détresse.
« Hey ! Tu vas bien ? J’espère que ta journée se passe bien. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles » Envoyé, 14h27
Message innocent, peu personnel mais je sais que je n’ai pas besoin d’en dire plus pour qu’elle se confie à moi comme je me suis confié à elle. Je sais que ce n’est pas facile pour elle en ce moment et je m’en inquiète sans pour autant être vraiment là pour elle. Elle semble vouloir me rencontrer, ancrer son regard dans le mien, avoir mon soutien physique, différent des messages que je lui envoie pourtant tous les jours sans faute et être là pour elle. Depuis huit ans, elle se contentait de ce contact virtuel mais cela fait deux mois qu’elle me presse d’arranger une rencontre que je me permets cependant de refuser. La rencontrer changerait probablement toutes mes réactions et je ne veux pas que cela change entre nous. Je pense à tout cela en avançant un peu au hasard dans les couloirs des bâtiments de l’université quand la vibration de mon téléphone m’en extrait. Rapidement, je parcours les quelques mots qu’elle m’a répondu et un voile d’inquiétude se dépose sur mes traits. Mes doigts se crispent sur le petit appareil sur lequel sont toujours inscrits impassiblement les mots de Sixte. Je sens mon cœur s’arrêter mais tente de reprendre mon calme pour pouvoir lui répondre avec toute mon attention.
« Je suis là, Sixte. Ne t’inquiète pas, je suis là, je le serais toujours pour toi. Qu’est-ce qu’il se passe ? Je suis là maintenant, respire, tout va bien. Je t’aime, tu le sais, tu n’as pas à t’inquiéter, je suis là pour toi. Envoyé, 14h31
Je me répète, je ne suis peut-être pas très convaincant ou rassurant mais surtout maladroit mais elle me connais mais elle a l’habitude et c’est ma façon de montrer que je suis là, que je m’inquiète pour elle malgré les écrans qui nous sépare et que si elle a besoin de moi, elle n’a qu’à demander et j’apparais –enfin, façon de dire. Je suis pendu à la conversation que nous venons de commencer, immobile au milieu du couloir, j’attends sa réponse sans aucune patience, mes doigts tremblant presque au-dessus de mon téléphone.
« Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? » Envoyé, 15h33
Maintenant j’attends, voulant à tout prix aider cette jeune fille qui compte si particulièrement à mes yeux et que je ne serais jamais capable de laisser dans la détresse.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Mar 3 Oct 2017 - 21:27 Citer EditerSupprimer
Et l'innocente princesse quémandait l'amour d'un chevalier aux yeux ébènes.
sixte & sejin
On ne répare pas les gens brisés, cassés. Ils ont en eux un monstre qu’on ne peut apaiser. Ce genre de monstres mortels, ce genre de monstres qui déciment, ce genre de monstres qui épuisent. Non, on ne répare pas les gens brisés, cassés, on ne peut pas. On ne sait pas. Et il n’y a que la mort qui soulage, qui plonge les monstres dans un sommeil satisfait, inanimé. – Il avait l’air de l’aimer. Simplement l’air. C’était terrible, son monstre rugissait, et elle ne pouvait faire autrement que de silencieusement pleurer. L’amour lui semblait un simple courant d’air, quelque chose après lequel elle courait. Un fantôme qu’elle apercevait sans pouvoir le toucher. Elle pleurait, ses joues rosées humides, le souffle court et le cœur lourd. Elle s’était cachée dans les toilettes, espérant que personne ne vienne. Priant pour que personne ne la trouve ainsi, le cœur lourd, si lourd que tout autour s’écroulait. Si personne ne venait, alors personne ne saurait. Et alors, elle pourrait continuer éternellement de pleurer, s’arrêtant seulement pour se déchirer sous la lourdeur de son cœur. Les messages de SeJin lui semblèrent comme une bouffée d’air, comme pour apaiser un instant, rien qu’un léger instant, la noirceur heurtant son cœur. « Viens..Viens me chercher s’il-te-plaît. 14 :34 envoyé » C’était une supplique, lancinante, déchirante, étouffante et pourtant d’un calme effrayant. Son cœur s’arrêtait, dévoré. C’était sombre, bien trop sombre, et seul le claquement de ses larmes résonnait. Elle ne respirait. Elle ne pouvait pas respirer. Elle s’étouffait, tentant vainement de dissimuler son monstre d’amour, son monstre, si coléreux, si douloureux. Elle voulait l’étouffer, le lapider, avant qu’il ne continue de l’empoisonner. Un gémissement plaintif passa ses lèvres rosées, pour le tuer, elle devait se ruiner. Elle devrait se ruiner. C’était éreintant, épuisant. « Crève putain, crève et laisse-moi. » murmura-t-elle. C’était âpre, laissant un goût âcre. « Viens, ou il va me tuer. Pitié. 14 :36 envoyé » « Il », ce démon, de monstre d’amour l’habitant. Ce monstre un peu sombre, un peu brumeux. Mais si mortel. Il l’empoisonnait. Elle ne se souvenait plus depuis quand, depuis combien de temps il hantait son existence. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, il avait toujours été là. Nourrissant, provoquant en elle la haine. Rendant son cœur ombrageux et terne. Ses yeux étaient mélancoliques et nostalgiques. Et son monstre, si haineux, dévorait tout sur son passage, blessant, torturant. Elle le détestait. Illa hantait. A peine éveillé, il croquait, avalait sans se soucier, avec une telle animosité, tout l’amour qu’il pouvait trouver. Il la consumait, annihilait toute sa bonté. Elle se mourrait. Mais SeJin allait venir la sauver, il devait venir la sauver. – Prends- moi dans tes bras, juste prends moi dans tes bras, et recolle tous les morceaux de moi, de mon cœur, que le monde entier s’est amusé à briser.
electric bird.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Mer 4 Oct 2017 - 22:18 Citer EditerSupprimer
「 Messages échangés
Confidents sans se rencontrer
Détresse et réconfort sans vraiment parler...」
Se Jin & Jeon Sixte
Mes yeux ne quittent pas l’écran, je suis suspendu à la conversation que nous venons de commencer, planté au milieu du couloir vide et inintéressant comparé à ce qu’elle vient de me dire. Je m’inquiète, je sais que j’ai de bonnes raisons de m’en faire parce qu’en ce moment, où qu’elle soit, elle ne va pas bien et cela me rend malade. Mon sac à dos quitte mon épaule et je le balance sur l’appui de fenêtre sans même y prêter une attention, mon pouce empêchant l’écran de se verrouiller et de me priver de la lecture des prochains messages qu’elle va m’envoyer. Un message apparaît, une demande qui provoque un court arrêt de mes battements de cœur et qui me fait soupirer d’inquiétude comme de réflexion. Je ne peux pas, je le lui ai déjà dit. Je ne veux pas que l’on se rencontre, j’ai peur de ne pas être celui qu’elle attend que je suis et de voir dans son regard une déception amère. Mes yeux se baladant autour de moi finissent par parcourir une nouvelle fois cet appel au secours, cet appel à l’aide qui me met évidemment dans tous mes états. Je commence plusieurs messages mais les efface, ne trouvant pas les mots pour refuser de lui apporter ma présence comme aide, ma présence physique. Je sens de l’autre côté de nos écrans qu’elle souffre et cette pensée me noie dans un sentiment de douleur à la limite du supportable. Je passe une main dans mes cheveux et m’appuie contre le mur en réfléchissant à toute vitesse aux actions que je vais décider de poser maintenant.
La peur de la décevoir est si grande, elle m’étreint depuis 8 ans maintenant, ces 8 ans durant lesquels nous parlons ensemble par l’intermédiaire d’un téléphone. Mais c’était différent, maintenant, parce que ça fait huit ans qu’elle me connaît et que l’on se dit tout, que nous n’avons aucun secret l’un pour l’autre. Elle veut me voir, elle veut que je sois devant elle en ce moment et que je la réconforte autrement qu’avec des mots tapés sur un clavier. Je sais que je ne devrais pas hésiter mais pourtant… pourtant… C’est comme si je ne pouvais pas m’y résoudre, comme si cette rencontre soudaine me rendait nerveux, comme si me retrouver face à elle changerait tout ce que nous avons construit jusqu’ici.
Encore un message, une supplication qui assèche ma gorge et glace mes pensées. Pitié, je l’entendrais presque murmurer ce mot sans jamais avoir entendu sa voix. Je m’appuie de tout mon poids sur le bêton froid et tout à coup, c’est une évidence, c’est comme si toutes mes hésitations précédentes n’avaient jamais eues lieu. Elles n’ont plus raison d’être, je ne devrais même plus me dire que je peux la laisser seule maintenant, je ne peux pas la laisser seule. J’attrape mon sac et le replace sur mon épaule avant de taper quelques mots sur mon téléphone et appuyer en tremblant légèrement sur la touche « Envoyer »…
« Où es-tu ? » Envoyé, 14h37
Je me mets en route pour sortir de mon bâtiment de cours dans lequel je me doute qu’elle n’est pas, connaissant son option, et me retrouve en quelques secondes dans la cour en attente de son message pour la rejoindre au plus vite, la rejoindre tant que j’en ai le courage, la rejoindre tant que je ne me dégonfle pas. Sa réponse tarde et ne fait que grandir mon inquiétude qui me dévore de l’intérieur. Elle me répond et je pousse un soupir de soulagement avant de taper une courte réponse et de me mettre en route vers là où elle se trouve.
« J’arrive Sixte, ne bouge pas. Envoyé, 14h43
La peur de la décevoir est si grande, elle m’étreint depuis 8 ans maintenant, ces 8 ans durant lesquels nous parlons ensemble par l’intermédiaire d’un téléphone. Mais c’était différent, maintenant, parce que ça fait huit ans qu’elle me connaît et que l’on se dit tout, que nous n’avons aucun secret l’un pour l’autre. Elle veut me voir, elle veut que je sois devant elle en ce moment et que je la réconforte autrement qu’avec des mots tapés sur un clavier. Je sais que je ne devrais pas hésiter mais pourtant… pourtant… C’est comme si je ne pouvais pas m’y résoudre, comme si cette rencontre soudaine me rendait nerveux, comme si me retrouver face à elle changerait tout ce que nous avons construit jusqu’ici.
Encore un message, une supplication qui assèche ma gorge et glace mes pensées. Pitié, je l’entendrais presque murmurer ce mot sans jamais avoir entendu sa voix. Je m’appuie de tout mon poids sur le bêton froid et tout à coup, c’est une évidence, c’est comme si toutes mes hésitations précédentes n’avaient jamais eues lieu. Elles n’ont plus raison d’être, je ne devrais même plus me dire que je peux la laisser seule maintenant, je ne peux pas la laisser seule. J’attrape mon sac et le replace sur mon épaule avant de taper quelques mots sur mon téléphone et appuyer en tremblant légèrement sur la touche « Envoyer »…
« Où es-tu ? » Envoyé, 14h37
Je me mets en route pour sortir de mon bâtiment de cours dans lequel je me doute qu’elle n’est pas, connaissant son option, et me retrouve en quelques secondes dans la cour en attente de son message pour la rejoindre au plus vite, la rejoindre tant que j’en ai le courage, la rejoindre tant que je ne me dégonfle pas. Sa réponse tarde et ne fait que grandir mon inquiétude qui me dévore de l’intérieur. Elle me répond et je pousse un soupir de soulagement avant de taper une courte réponse et de me mettre en route vers là où elle se trouve.
« J’arrive Sixte, ne bouge pas. Envoyé, 14h43
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Ven 6 Oct 2017 - 6:01 Citer EditerSupprimer
Et l'innocente princesse quémandait l'amour d'un chevalier aux yeux ébènes.
sixte & sejin
Le truc avec l’amour, c’est qu’on donne tout ce qu’on a, alors quand on perd la personne, on se perd avec…On se fuit soi-même, on assume pas la douleur, on n’ose même plus prier le Seigneur pour laisser la douleur partir, c’est nous qui partons. C’est notre être tout entier qui s’enfuit. – Elle se sentait disparaître. Elle sentait cette surface d’elle disparaître. Son sourire s’envolait. Tout ce qui faisait d’elle cette petite fille parfaite partait. Cette facette d’elle que personne ne voyait se dévoilait peu à peu. Et elle pleurait, elle pleurait. Ses joues rosées humides, ses lèvres entrouvertes laissant passer de faibles gémissements plaintifs. C’était si douloureux. Et derrière son masque de petite fille parfaite se cachait une jeune fille au cœur brisé, meurtri. Et personne ne devait, personne n’avait le droit de voir ses fêlures, sous peine de fuir, de la laisser et partir. Elle faisait peur avec toutes ses fissures. Après tout, qui voulait une poupée cassée ? Personne ne voulait d’une poupée fissurée. Elle se sentait cassée. Koh lui avait tant répété, elle était fêlée, brisée, cassée. Elle n’était plus entière. Mais l’avait-elle été un jour ? Elle n’en avait pas le souvenir. Laissez-moi mourir, périr. Elle veut être Antigone, mourir dans cette gloire, mourir par amour, mourir pour cesser d’haïr. SeJin était cette flamme, cet espoir qui s’épuisait jour après jour, sans jamais disparaitre, sans jamais fuir. Il était toujours resté. Il ne la laisserait pas périr..n’est-ce-pas ? « Dans les toilettes du deuxième étage du bâtiment H. 14 :40 envoyé » Il n’avait jamais fui. Il n’était jamais parti. Mais peut-être était-ce finalement assez ? Peut-être voulait-il disparaître sans elle, lui aussi ? Elle ne savait plus quoi penser, après tout, ne finissait-elle pas par tous les épuiser ? Il semblait si fatigué de tenter vainement de réparer, recoller son âme si cassée, si fêlée. Même elle, elle s’épuisait. Ses longs cheveux blonds retombaient sur ses épaules dans une tempête épouvantable, son maquillage s’étalait sur son visage pâle. Affreuse. Aussi hideuse qu’à l’intérieur. Aussi épouvantable que sa douloureuse âme. Cela semblait comme un tourbillon, tous ceux qu’elle aimait partaient, sans se retourner, de peur d’apercevoir son abominable visage. Son vrai visage. Pourtant, il arrivait, il l’avait dit. Il viendrait, il serait là, pour cacher ses fêlures, pour doucement soigner les plaies soudainement mises à vif. Il effacerait ses larmes, n’est-ce-pas ? Puis, elle entendit la porte des toilettes s’ouvrir, son souffle se coupa brusquement, paralysée par la peur que quelqu’un ne découvre son hideux secret. Alors, elle ferma les yeux, puis la porte de la cabine s’ouvrit à son tour. Elle rouvrit les yeux, paniquée. Puis ses yeux humides rencontrèrent dans un coup de tonnerre, des yeux ébènes. – Tu as croisé mon regard une seconde, mais c’était assez pour faire l’effet d’une bombe. Comme si un explosif d’amour venait de me torpiller l’âme. C’était l’effet de ton regard sur moi.
electric bird.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Ven 6 Oct 2017 - 16:22 Citer EditerSupprimer
「 Messages échangés
Confidents sans se rencontrer
Détresse et réconfort sans vraiment parler...」
Se Jin & Jeon Sixte
Les toilettes, évidemment… Je pince les lèvres, gêné de devoir la rejoindre dans un endroit où je ne suis pas autorisé à aller normalement. Enfin, je ferais exception puisque ce qu’il se passe est particulièrement important. Je me mets en route, rentrant dans le bâtiment qu’elle m’a indiqué par message en tentant d’ignorer la boule grandissant dans ma poitrine au fur et à mesure que mes pas se rapprochent d’elle. Les couloirs sont vides et mes pas résonnent, pressé par le temps, pressé de la retrouver même si je ne peux pas m’empêcher d’être nerveux. Je monte les escaliers deux par deux pour qu’ils m’amènent jusqu’au deuxième étage. Là, c’est plus fort que moi, mais je suspends ma course sans pour autant être épuisé. Je sais que maintenant, elle m’attend et que je devrais me dépêcher mais… Comme d’habitude, je me mets dans tous mes états à l’idée de retrouver la jeune fille, c’est bien pour cela que je ne cessais de repousser la rencontre bien qu’elle semble la vouloir depuis deux mois. Je passe une main dans mes cheveux comme pour tenter de remettre de l’ordre dedans puis m’avance dans le couloir en tentant de reprendre mon calme habituellement. Il n’y a personne autour des toilettes et je ne vais pas m’en plaindre, n’appréciant pas l’idée que quelqu’un me surprenne à pénétrer dans les toilettes des jeunes femmes. Je prends une grande inspiration en plantant mon regard dans la porte en bois et finis par me décider à pousser celle-ci, ayant l’impression que je crains plus cela que les dangers auxquels je suis confronté quotidiennement.
C’est évidemment la première fois que j’entre dans les toilettes des filles mais je tente de ne pas trop m’attarder sur ce fait, étant soulagé de constater que la pièce est vide, enfin presque. Toutes les cabines sont grandes ouvertes sauf une. Je devine en gardant mes yeux fixés sur celle-ci que c’est derrière la porte que la jeune fille se trouve et qu’elle a besoin de moi. J’entendrais presque mes battements de cœur battre contre mes tympans mais il faut que je le fasse, je ne pourrais pas toujours repousser notre rencontre… Je ne l’entends pas respirer malgré le silence pesant qui règne mais je suppose qu’elle retient sa respiration, elle ne sait pas que c’est moi. En deux pas, je suis devant la cabine et je pousse doucement la porte pour en découvrir le contenu. J’ancre mon regard dans le sien quand celui-ci se lève vers moi. Son maquillage s’est répandu sur son visage rougi par les larmes qui continue de parsemé ses joues et à cette vision, mon cœur s’arrête dans ma poitrine. Je me mets à sa hauteur, m’accroupissant à côté d’elle en laissant la porte de la cabine se refermer sur nous. Elle souffre, la lueur dans ses yeux tristes et ses traits fissurés me sont insupportables et dès cette première rencontre, je sais que je déteste la voir souffrir. Je ne détache pas mon regard du sien, le soutenant avec toute la tendresse enfouie au fond de moi. Depuis huit ans, nous nous connaissons et je pense que c’est ce qui me permet de ne pas être trop tendu. Ma main, hésitante, se soulève et se dépose sur sa joue pour laisser mon pouce essuyer les larmes perlant encore au coin de ses yeux. Je l’ai toujours aidée depuis que ses problèmes la hantent mais jamais, je n’ai pu poser de gestes sur mes mots réconfortants et j’ai l’impression que c’est le jour où elle en a le plus besoin. Je reste gêné de montrer pour la première fois mes traits à Sixte mais je dois pour le moment passer au-dessus de cela pour lui venir en aide. Mes doigts posés sur son visage glissent pour se déposer dans son dos et l’attirer contre mon torse avec beaucoup de douceur et de précaution un peu maladroite, comme un petit garçon tenant une poupée de porcelaine. Mes bras entourent ses épaules et je la serre –pas trop fort pour ne pas l’étouffer- contre moi en me disant que c’est la première fois que je prends une jeune fille dans mes bras.
-Ca va aller maintenant, je suis là…
Je crois être moins doué pour parler que pour écrire et je me sens un peu désolé pour elle en espérant toutefois qu’elle ne sera pas trop déçue et que ma présence à ses côtés la contentera…
C’est évidemment la première fois que j’entre dans les toilettes des filles mais je tente de ne pas trop m’attarder sur ce fait, étant soulagé de constater que la pièce est vide, enfin presque. Toutes les cabines sont grandes ouvertes sauf une. Je devine en gardant mes yeux fixés sur celle-ci que c’est derrière la porte que la jeune fille se trouve et qu’elle a besoin de moi. J’entendrais presque mes battements de cœur battre contre mes tympans mais il faut que je le fasse, je ne pourrais pas toujours repousser notre rencontre… Je ne l’entends pas respirer malgré le silence pesant qui règne mais je suppose qu’elle retient sa respiration, elle ne sait pas que c’est moi. En deux pas, je suis devant la cabine et je pousse doucement la porte pour en découvrir le contenu. J’ancre mon regard dans le sien quand celui-ci se lève vers moi. Son maquillage s’est répandu sur son visage rougi par les larmes qui continue de parsemé ses joues et à cette vision, mon cœur s’arrête dans ma poitrine. Je me mets à sa hauteur, m’accroupissant à côté d’elle en laissant la porte de la cabine se refermer sur nous. Elle souffre, la lueur dans ses yeux tristes et ses traits fissurés me sont insupportables et dès cette première rencontre, je sais que je déteste la voir souffrir. Je ne détache pas mon regard du sien, le soutenant avec toute la tendresse enfouie au fond de moi. Depuis huit ans, nous nous connaissons et je pense que c’est ce qui me permet de ne pas être trop tendu. Ma main, hésitante, se soulève et se dépose sur sa joue pour laisser mon pouce essuyer les larmes perlant encore au coin de ses yeux. Je l’ai toujours aidée depuis que ses problèmes la hantent mais jamais, je n’ai pu poser de gestes sur mes mots réconfortants et j’ai l’impression que c’est le jour où elle en a le plus besoin. Je reste gêné de montrer pour la première fois mes traits à Sixte mais je dois pour le moment passer au-dessus de cela pour lui venir en aide. Mes doigts posés sur son visage glissent pour se déposer dans son dos et l’attirer contre mon torse avec beaucoup de douceur et de précaution un peu maladroite, comme un petit garçon tenant une poupée de porcelaine. Mes bras entourent ses épaules et je la serre –pas trop fort pour ne pas l’étouffer- contre moi en me disant que c’est la première fois que je prends une jeune fille dans mes bras.
-Ca va aller maintenant, je suis là…
Je crois être moins doué pour parler que pour écrire et je me sens un peu désolé pour elle en espérant toutefois qu’elle ne sera pas trop déçue et que ma présence à ses côtés la contentera…
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Dim 15 Oct 2017 - 19:53 Citer EditerSupprimer
Et l'innocente princesse quémandait l'amour d'un chevalier aux yeux ébènes.
sixte & sejin
Le contact de sa main sur sa joue brûlante lui fit fermer les yeux un instant, son geste semblait comme un parfum de tulipes et d’été. Elle pouvait respirer. Elle devait respirer. Il l’aime, alors elle doit respirer. Il l’aime. Son corps chaud contre son corps froid. Tremblante, elle accrocha ses fins bras autour de son buste, plongeant sa tête dans le creux de son cou. Et elle s’accrochait à lui, incapable de respirer autrement. Si elle le lâchait, elle mourrait. S’il la lâchait, elle se fracasserait, comme une poupée de porcelaine, comme un miroir étalant ses éclats de verre. Son cœur battait vite, un peu trop fort. Mais peu importe, il était là. Il était là. Elle acquiesça pour toute réponse à son murmure. Les larmes continuaient de dévaler ses joues rosies par le torrent de sentiment qui s’écoulait. Et si elle pouvait, son cœur exploserait pour lui, de lui. Elle s’accrochait, quitte à l’écorcher. Et elle culpabilisait, elle culpabilisait tellement, de lui faire du mal pour se faire du bien. Mais c’était comme ça, c’était elle. C’était ce qu’elle était. Un monstre sous un visage d’ange, un monstre si sombre, à faire fuir tout le monde. Et blottie contre lui, elle pleurait, elle entendait distinctement et très clairement son âme se noyer dans les tonnes de larmes versées, sans pour autant pouvoir s’arrêtait. Après tout, il l’aimait, alors elle pouvait. Mais elle savait, mieux que quiconque, que personne, que quand ses bras partiraient, quand la chaleur de son corps contre le sien se dissiperait, elle allait se briser. Elle ne se sentait pas capable d’être sans lui, pas aujourd’hui. Mais, n’allait-il pas prendre peur ? Fuir ? Elle paniquait un peu plus, un peu fort. Ses larmes redoublèrent d’intensité. Il allait finir par la quitter, par l’abandonner. Comme tout le monde. Et c’était si effrayant qu’elle voulait seulement se noyer, couler pour ne pas ressentir la chute, le moment où elle tomberait ailleurs que dans ses bras si chaleureux, si affectueux. Elle était comme un brouillon d’amour, une esquisse d’Aphrodite jamais terminée, une œuvre d’amour inachevée. Et elle n’était qu’entrelacement, enchevêtrement, mélange de sentiments. Confondant alors les émotions et les sensations. À la fois heureuse et malheureuse, sans pour autant n’être vraiment. « Aime-moi.. » gémit-elle, perdue et incertaine.– J’ai vu en toi l’évidence, cette douce sensation ; l’impression de t’aimer puis de mourir l’instant d’après. Alors, ne me quitte pas, ne m’abandonne pas, s’il-te-plaît.
electric bird.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Dim 22 Oct 2017 - 17:43 Citer EditerSupprimer
「 Messages échangés
Confidents qui se sont rencontrés
Réconfort dans des gestes enfin posés... 」
Se Jin & Jeon Sixte
Ses bras se posent sur mon torse, son corps tremblant se blottit contre le mien et tout ce que je peux faire, tout ce que je suis –si impuissant- capable de faire est de la garder contre moi. Mes bras entourant ses frêles épaules lui permettent une étreinte qu’elle souhaitait probablement. Sa tête se dépose dans mon cou et malgré moi, je frissonne, très peu habitué à ce genre de contact qui ne m’avait auparavant jamais frôlé. Son visage laissant échapper des larmes ne semblant pas vouloir s’arrêter respire contre ma peau contrastant avec la sienne par sa chaleur. Dans mes bras maladroits, mes mains perdues dans ce qu’elles doivent faire, je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas comment faire pour l’empêcher de se briser contre mon torse et de ne laisser au creux de mes bras que les morceaux de porcelaine de cette poupée fendue de toute part. Si seulement je savais comment la recoller, comment boucher les trous béants qui me laissent entrevoir le vide effrayant qu’elle contient. Ses sanglots, au lieu de s’atténuer, redoublent d’efforts et, mon front barré de rides inquiètes, je réfléchis à toute vitesse à une solution sans pour autant en trouver. Les problèmes qui surgissent habituellement sur mon chemin sont tout à fait différents de ceux qui gâchent son paysage, c’est pour cela que je n’ai aucune idée de comment les détruire, comment la laisser être baignée d’un soleil qu’elle mériterait tellement. Ses mots, gémissants, parviennent à mes oreilles et me forcent à clore mes yeux voilés d’une inquiétude et d’une confusion plus puissante que tout ce que j’ai pu ressentir auparavant. Je la serre alors un peu plus, avec une douceur que je n’ose pas intensifier, et dépose mon visage sur son épaule. Est-ce comme cela que l’on fait un câlin ? J’en ai si souvent vu sans jamais en recevoir que parmi toutes les émotions qui nous envahissent en ce moment, ce geste qui m’est inconnu n’arrange rien. Ma main se place sur ses cheveux et caresse ceux-ci lentement pour calmer les sanglots qui font frémir tout son corps. Je me souviens d’avoir vu une maman consoler son enfant de cette façon mais me demande si cela est vraiment utile ou pas. Des mots se coincent alors dans ma gorge, des mots que jamais je n’avais prononcé avant aujourd’hui, des mots qui déforment mes lèvres et ma voix mais qui, du fond de mon cœur, sont sincères plus que moi-même.
-Je… Je t’aime Sixte… Je te le promets…
Mes paupières se soulèvent et, la serrant toujours contre moi, j’observe ce qu’il m’est possible de voir de la jeune femme. Mon regard se perd dans sa chevelure décoiffée par les larmes qui doivent couler depuis déjà un long moment et parcourt les longues mèches qui la composent. Je ne souhaite à présent plus qu’une chose, ne veux et ne demande que cela : la fin de ses problèmes, la disparition de ses larmes sur son visage. Je ne souhaite que de prendre dans mes bras une poupée ayant retrouvé son éclat et sa splendeur, je ne souhaite que réparer celle qui se brise en ce moment contre moi qui ne suit qu’impuissance.
-Ne pleure plus. Je serais toujours là alors tu n’as plus à pleurer.
Promesse prononcée d’une voix forte, sûre d’elle, d’une voix aussi remplie d’émotions qu’elle n’est décidée. Une promesse qui, je n’en doute pas une seconde, est sincère et j’espère qu’elle y croira autant que moi, j’y crois.
-Je… Je t’aime Sixte… Je te le promets…
Mes paupières se soulèvent et, la serrant toujours contre moi, j’observe ce qu’il m’est possible de voir de la jeune femme. Mon regard se perd dans sa chevelure décoiffée par les larmes qui doivent couler depuis déjà un long moment et parcourt les longues mèches qui la composent. Je ne souhaite à présent plus qu’une chose, ne veux et ne demande que cela : la fin de ses problèmes, la disparition de ses larmes sur son visage. Je ne souhaite que de prendre dans mes bras une poupée ayant retrouvé son éclat et sa splendeur, je ne souhaite que réparer celle qui se brise en ce moment contre moi qui ne suit qu’impuissance.
-Ne pleure plus. Je serais toujours là alors tu n’as plus à pleurer.
Promesse prononcée d’une voix forte, sûre d’elle, d’une voix aussi remplie d’émotions qu’elle n’est décidée. Une promesse qui, je n’en doute pas une seconde, est sincère et j’espère qu’elle y croira autant que moi, j’y crois.
L'image abstraite d'un espoir temporel
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Dim 26 Nov 2017 - 16:47 Citer EditerSupprimer
Et l'innocente princesse quémandait l'amour d'un chevalier aux yeux ébènes.
sixte & sejin
Après avoir attendu, que quelqu’un arrive, que quelqu’un la répare, dans un soupir, sans espoir. Et au final, oui peut-être qu’au final, les cœurs brisés, ça se répare. Peut-être qu’avec un peu de poussières d’étoiles et d’espoir, il recollerait tous les morceaux de son cœur brisé. – Sa main dans ses cheveux blonds. Un sourire se fana sur ses lèvres rosées. C’était terriblement bon de le sentir contre elle. De sentir sa présence. Il n’était plus seulement cette personne loin. Il était réel. « Je t’aime ». Un bond explosa son cœur. Les larmes cessèrent de couler. Elle fermait les yeux pour mieux sentir, pour mieux apprivoiser ses mots si doux. Ils avaient le goût du miel, l’odeur de l’été. C’était doux. Si doux. Et la fermeté dans sa voix suffit à la calmer. Il l’aimait. Réellement. Sans mentir, sans se cacher. Il l’aimait. Et la fermeté de sa voix lui faisait alors espérer l’éternité. La possibilité qu’il puisse cesser de l’aimer s’effaça, s’évapora. Le son exquis de sa voix résonnait encore dans sa tête tandis qu’il la priait de cesser de pleurer. « Je ne pleure plus. » chuchota-t-elle, comme un secret. S’écartant alors doucement, un sourire éclatant s’était imprimé sur ses lèvres. Ce sourire qu’elle voulait lui donner, qu’elle voulait partager avec lui. Elle voulait lui offrir ce qu’il y avait de meilleur en elle. Peu importe à quel point elle pouvait être mauvaise, il y avait une petite partie, un effluve de bonté. Ce petit bout d’elle, elle lui offrait volontiers. Parce qu’il l’aimait. Parce qu’il ne l’avait pas abandonné. Il n’avait pas reculé. Il aurait pu fuir. Il aurait pu ne pas venir la voir. Elle savait à quel point il était réticent. Pourtant, il était là, devant elle, le regard inquiet. Il était venu, il avait accouru tel un chevalier pour la sauver du démon qui hantait son âme. Un léger soupir passa ses lèvres rosées. Elle essuyait ses joues pleines de larmes. Elle ne devait pas être très jolie à voir. Une moue se dessina sur son visage enfantin. Elle se sentait désolée. Elle l’avait pris en otage, le forçant à venir. Il avait sûrement autre chose à faire que venir à son secours. « Excuse-moi. » Elle se pinçait les lèvres, penaude. Elle ne voulait pas qu’il la déteste après lui avoir fait une scène. Elle agrippa avec légèreté l’une de ses mains et la caressa distraitement. « Je t’ai forcé. » Elle le savait. Si elle n’avait pas paniqué, si…Elle eût presque à nouveau envie de pleurer. Mais le regard doux, tendre et délicat de Sejin lui fit oublier l’envie d’à nouveau fondre en larmes. « Merci d’être venu me voir. » Un sourire délicat s’afficha à nouveau sur ses tendres lèvres. Puis elle approcha son visage du sien, collant avec une certaine pudeur, le bout de son nez contre le sien, et le frottant avec douceur. Un baiser esquimau. Son sourire devint presque lumineux. L’innocence de l’enfance semblait se refléter sur son visage. Elle avait une réelle addiction pour ces petits gestes, ces tendres contacts. Cela avait toujours fait s’illuminer son âme. Cela avait toujours repoussé cette partie noire. Et bien qu’elle sache que son ami n’y était pas habitué, elle ne pouvait s’en empêcher. Elle voulait être tendre avec lui. Elle n’avait jamais pu l’être autrement que par des mots, cela l’avait toujours terriblement frustrée de n’avoir jamais pu prendre son ami dans ses bras quand il lui dévoilait des parties de lui-même. Mais à présent, elle pouvait le toucher, le serrer contre elle. Et lui offrir le meilleur d’elle-même. – Sa voix avait une résonance particulière en moi. Je ne doutais plus de rien, avec lui tout était si sûr. Je n’avais plus peur de tomber puisqu’il était là pour me faire sourire, pour me consoler.
electric bird.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Sam 2 Déc 2017 - 1:41 Citer EditerSupprimer
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Confidents qui se sont rencontrés
Réconfort dans des gestes enfin posés... 」
Se Jin & Jeon Sixte
Je l’étreins alors, je la serre contre mon torse aussi fort qu’un enfant étreint sa peluche mais aussi tendrement que si elle était une poupée de porcelaine. Mes mots font écho dans mon cœur et se glissent jusqu’à ce qu’ils atteignent le sien comme une promesse se liant entre nous, aussi forte qu’une chaîne. Je le lui avais déjà dit mais jamais soufflé en la serrant dans mes bras et cela est plus difficile mais bien plus sincère que dans nos messages. Mes mains sur son corps se soulevant au rythme de sa respiration ne veulent plus la quitter et je la prie de cesser de pleurer, détestant plus que tout savoir que même contre moi, ses larmes ne cessent de pleurer. Elle me confie qu’elle ne pleure plus et un sourire qui n’apparaît que grâce à elle sur mes traits se glisse sur mes lèvres. J’aimerais la garder encore au creux de mes bras musclés, mes bras qui ne veulent cesser, maintenant qu’ils y ont goûté, de serrer son corps avec tout l’amour que je ressens pour elle. Mais elle s’éloigne et mon regard peut se déposer sur ses traits qui me sourient, qui sont illuminés pour m’éclairer d’une douceur qui ne peut que me faire sourire à mon tour. Mes yeux dans les siens sont inquiets malgré le sourire unique qu’elle m’offre à moi et rien qu’à moi et je ne la quitte pas une seconde du regard comme elle essuie les larmes perdues salissant ses joues de poupée. La moue qui secoue son être m’inquiète davantage et comme je veux m’enquérir de la raison de celle-ci, elle me surprend dans des mots qui n’ont pas de raison d’être. Ses excuses ne sont et ne seront jamais utiles quand elle est avec moi, elle n’aura jamais rien à se faire pardonner quand je la prends dans mes bras et que mes yeux caressent son visage. Je secoue déjà la tête et ma main prise dans la sienne entrelace nos doigts ensemble pour presser nos paumes l’une contre l’autre, je ne veux pas qu’elle s’imagine que je lui en veuille, encore moins pour m’avoir soi-disant forcé. Mon regard tendre s’ancre dans le sien, je me fais douceur, je me fais amour juste pour elle, juste pour que ses yeux capturent les miens emplis de ces sentiments et ne me laissant pas le temps de répondre, elle me remercie et mon cœur s’accélère à ces simples mots.
Puis mes joues se font rouges, elle rapproche son visage du mien, elle rapproche son regard emprisonnant le mien, ses joues semblant si douces et ses lèvres si… Nos nez se touchent et tout mon être vibre à ce contact que je n’avais jamais vécu auparavant alors qu’elle frotte son nez délicat contre le mien. Je suis surpris par ce geste, déstabilisé mais en même temps si enivré par celui-ci d’une douceur qui ne me donne qu’envie qu’elle le réitère encore. Son sourire lumineux éclaire mon cœur si inquiet par rapport à cette rencontre mais j’en oublie tout, j’en oublie ma maladresse, j’en oublie ma timidité, je veux juste rester là et je veux qu’elle le sache même si mes mots sortant pour une fois de mes lèvres et non de mes textes sont toujours si hésitants.
-Ne t’excuse pas. J’aurais toujours dû être à tes côtés, je regrette maintenant de ne pas avoir accepté de te rencontrer plus tôt.
Mes mots résonnent dans cette voix grave qui me déplait, je craignais tant que mon physique l’effraie, que ce que je suis, ce qu’elle sait que je suis –c’est-à-dire un simple homme de main dangereux pour ses ennemis- lui donne envie de me fuir. Mais elle a pleuré dans mes bras, elle s’est calmée dans ceux-ci et m’a offert des sourires qui me font rougir affreusement fort. Je me redresse tout en la gardant près de moi, de peur qu’elle ne veuille déjà trop s’éloigner, s’en aller. Je passe mon bras autour de sa taille pour lui permettre de se remettre sur pieds plus facilement, mon autre main toujours glissée dans la sienne.
-Je ne veux plus jamais te quitter maintenant que j’ai goûté à ta présence… Accepte-moi à tes côtés…
Mon regard se posant dans le sien s’inquiète de sa réponse, de peur qu’elle me rejette, qu’elle se rappelle qui je suis et ce que j’ai fait. Je me rapproche d’elle en sachant que ce que je fais est un effort considérable pour moi, parce que je n’ai jamais osé avoir de tels contacts avec une femme même celles qui ont pris mon cœur pour mieux le briser. Ma main dans la sienne, ma main autour de sa taille, la chaleur de son sourire, tout cela est nouveau mais délicieux et mon nez frôlant le sien dans une douceur semblable à ce qu’elle m’a offert il y a un instant me comble d’un simple bonheur mais un bonheur précieux. Un baiser esquimau, je pense que cela porte ce nom et c’est un mot que déjà, j’aime pour pouvoir l’offrir à la jeune femme. Mon regard noir et profond s’ancre dans le sien si doux et je lui offre un sourire si rare.
-Est-ce que… tu veux rester avec moi pour la fin de la journée ?
Puis mes joues se font rouges, elle rapproche son visage du mien, elle rapproche son regard emprisonnant le mien, ses joues semblant si douces et ses lèvres si… Nos nez se touchent et tout mon être vibre à ce contact que je n’avais jamais vécu auparavant alors qu’elle frotte son nez délicat contre le mien. Je suis surpris par ce geste, déstabilisé mais en même temps si enivré par celui-ci d’une douceur qui ne me donne qu’envie qu’elle le réitère encore. Son sourire lumineux éclaire mon cœur si inquiet par rapport à cette rencontre mais j’en oublie tout, j’en oublie ma maladresse, j’en oublie ma timidité, je veux juste rester là et je veux qu’elle le sache même si mes mots sortant pour une fois de mes lèvres et non de mes textes sont toujours si hésitants.
-Ne t’excuse pas. J’aurais toujours dû être à tes côtés, je regrette maintenant de ne pas avoir accepté de te rencontrer plus tôt.
Mes mots résonnent dans cette voix grave qui me déplait, je craignais tant que mon physique l’effraie, que ce que je suis, ce qu’elle sait que je suis –c’est-à-dire un simple homme de main dangereux pour ses ennemis- lui donne envie de me fuir. Mais elle a pleuré dans mes bras, elle s’est calmée dans ceux-ci et m’a offert des sourires qui me font rougir affreusement fort. Je me redresse tout en la gardant près de moi, de peur qu’elle ne veuille déjà trop s’éloigner, s’en aller. Je passe mon bras autour de sa taille pour lui permettre de se remettre sur pieds plus facilement, mon autre main toujours glissée dans la sienne.
-Je ne veux plus jamais te quitter maintenant que j’ai goûté à ta présence… Accepte-moi à tes côtés…
Mon regard se posant dans le sien s’inquiète de sa réponse, de peur qu’elle me rejette, qu’elle se rappelle qui je suis et ce que j’ai fait. Je me rapproche d’elle en sachant que ce que je fais est un effort considérable pour moi, parce que je n’ai jamais osé avoir de tels contacts avec une femme même celles qui ont pris mon cœur pour mieux le briser. Ma main dans la sienne, ma main autour de sa taille, la chaleur de son sourire, tout cela est nouveau mais délicieux et mon nez frôlant le sien dans une douceur semblable à ce qu’elle m’a offert il y a un instant me comble d’un simple bonheur mais un bonheur précieux. Un baiser esquimau, je pense que cela porte ce nom et c’est un mot que déjà, j’aime pour pouvoir l’offrir à la jeune femme. Mon regard noir et profond s’ancre dans le sien si doux et je lui offre un sourire si rare.
-Est-ce que… tu veux rester avec moi pour la fin de la journée ?
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