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l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Sam 2 Déc - 13:59 Citer EditerSupprimer
Et l'innocente princesse quémandait l'amour d'un chevalier aux yeux ébènes.
sixte & sejin
Les fleurs poussent et fanent. Le soleil se lève et se couche. Les amoureux s'aiment et s'en vont. Tout semble éphémère, seul la sensation de ton coeur contre le mien semble éternelle. – Son sourire ne pouvait que s'agrandir à l'entente de sa voix grave, elle lui semblait si douce. Dès qu'il parlait, son coeur battait un peu trop vite, un peu trop fort, tant qu'elle avait peur qu'il explose. Elle porta l'une de ses mains à son coeur, légèrement troublée. Ne perdant pourtant toujours pas son sourire. Il aurait voulu la rencontrer plus tôt.. Elle avait toujours eu peur que le monstre en elle ne le fasse fuir. Mais elle savait que son ami avait aussi ses propres démons. Lui qui ne s'était décrit que comme danger et mauvaise graine... Pourtant, entre ses bras, un doux sentiment de quiétude, de sérénité, s'était emparé d'elle. Il avait calmé ses pleurs, fait fuir le monstre noir et sombre qui se cachait dans son coeur.. Elle n'était certainement pas d'accord avec son auto-portrait. Bien qu'elle sentait une certaine pudeur quand il lui exprimait ses sentiments, il n'était sûrement pas ce robot qu'il voulait laisser paraître. Il avait des sentiments. Peut-être les plus beaux de l'univers.
Puis ce fut trop. A l'entente de ses mots, Sixte baissa les yeux, les joues rougies. Personne...non, personne n'avait l'air d'apprécier autant sa présence, sa compagnie que lui. Les yeux voilés de quelques larmes sucrées, les joues colorées d'un tendre rosé, elle releva la tête. Ses yeux croisant alors ceux ébènes de son ami, elle sentit son coeur faire un bond. Arrête, mon coeur va exploser... Mais avant qu'elle ne puisse répondre, il amorça le plus doux des gestes qu'il pouvait avoir envers elle. Un baiser esquimau. Un rire cristallin passa alors ses lèvres rosées. Elle frotta délicatement son nez contre le sien une seconde fois, lui accordant un sourire complice. «Tant que tu veux de moi, je ne disparaîtrais pas. Je t'aime bien trop pour ça.» chuchota-t-elle doucement pour ne pas le brusquer. La jeune femme n'avait que peu de pudeur quand il s'agissait d'exprimer ses sentiments tels que l'affection, l'amour ou encore la tendresse. Elle était comme une enfant, dévastée par les émotions qui la traversaient. Elle avait donc toujours eu besoin de les exprimer sous peur d'imploser. La colère par une furie sans nom, la tristesse par un désespoir terrifiant, la peur par une angoisse épouvantable. Et l'amour par l'admirable et pourtant horrifiant sacrifice de soi. Elle se noyait dans tout l'amour qu'elle ressentait. Mais Sejin ne lui donnait pas l'impression de se noyer. Non...c'était plus calme. Même s'il y avait une tempête dans son coeur, c'était plus doux, moins douloureux. Elle releva leurs mains liées, les délia doucement pour les faire à nouveau s'enlacer dans l'ébauche d'une promesse, son pouce contre le sien, scellant alors un pacte. Elle lui promettait son amour. Elle se promettait à lui. «Je te le promets.» chuchota-t-elle, comme le plus doux des secrets.
Il lui souriait, son coeur ne pouvait s'empêcher de vouloir imploser. Son sourire était bien plus lumineux que le sien. Elle en était certaine. Elle releva sa main vers son visage, laissant l'autre enlacée par la sienne, puis ses doigts effleurèrent avec douceur et légèreté ses lèvres, retraçant son sourire. Elle n'écoutait que d'une oreille distraite, absorbée par ce qu'il venait de lui offrir. «Tu devrais sourire plus souvent tu sais...»
Puis prenant conscience qu'il aurait pu ne pas apprécier cette soudaine proximité, elle cacha sa main coupable derrière elle. Se remémorant ce qu'il lui avait demandé alors qu'elle écoutait à peine, un léger sourire prit place sur son visage. S'il ne souriait pas, elle pourrait sourire pour lui. «Oui! Tu restes avec moi ?» Elle était vraiment heureuse. Il avait effacé rien que par sa présence les quelques jours douloureux qu'elle venait de vivre. Elle les tira hors de la cabine, puis se posa devant les miroirs. Elle avait vraiment une mine affreuse, des sillons s'étant formés sur ses joues après le passage de ses larmes amères et salées. Elle posa tendrement ses lèvres sur la joue de Sejin, mais lâcha avec difficulté et réticence sa main. Peut-être, sûrement qu'il ne voudrait pas lui tenir la main après... « Attends-moi cinq minutes, j'arrive.» lui dit-elle tandis qu'elle le poussait en dehors des toilettes. Une fois qu'il fut dehors, elle prit soin d'effacer toutes traces de ses larmes et de sa tristesses, avec un peu d'eau et de maquillage. Elle recoiffa ses longs cheveux de la couleur du blé. Puis avant de sortir des toilettes, elle se demanda avec un peu d'appréhension et de confusion s'il allait accepter de lui tenir la main à nouveau. Certainement pas... Elle finit alors par sortir, toujours confuse à ce sujet.– Si tu savais combien je t'aime, combien tu es nécessaire à ma vie, tu n'oserais pas t'absenter un seul moment, tu resterais toujours auprès de moi, ton coeur contre mon coeur, ton âme contre mon âme.
Puis ce fut trop. A l'entente de ses mots, Sixte baissa les yeux, les joues rougies. Personne...non, personne n'avait l'air d'apprécier autant sa présence, sa compagnie que lui. Les yeux voilés de quelques larmes sucrées, les joues colorées d'un tendre rosé, elle releva la tête. Ses yeux croisant alors ceux ébènes de son ami, elle sentit son coeur faire un bond. Arrête, mon coeur va exploser... Mais avant qu'elle ne puisse répondre, il amorça le plus doux des gestes qu'il pouvait avoir envers elle. Un baiser esquimau. Un rire cristallin passa alors ses lèvres rosées. Elle frotta délicatement son nez contre le sien une seconde fois, lui accordant un sourire complice. «Tant que tu veux de moi, je ne disparaîtrais pas. Je t'aime bien trop pour ça.» chuchota-t-elle doucement pour ne pas le brusquer. La jeune femme n'avait que peu de pudeur quand il s'agissait d'exprimer ses sentiments tels que l'affection, l'amour ou encore la tendresse. Elle était comme une enfant, dévastée par les émotions qui la traversaient. Elle avait donc toujours eu besoin de les exprimer sous peur d'imploser. La colère par une furie sans nom, la tristesse par un désespoir terrifiant, la peur par une angoisse épouvantable. Et l'amour par l'admirable et pourtant horrifiant sacrifice de soi. Elle se noyait dans tout l'amour qu'elle ressentait. Mais Sejin ne lui donnait pas l'impression de se noyer. Non...c'était plus calme. Même s'il y avait une tempête dans son coeur, c'était plus doux, moins douloureux. Elle releva leurs mains liées, les délia doucement pour les faire à nouveau s'enlacer dans l'ébauche d'une promesse, son pouce contre le sien, scellant alors un pacte. Elle lui promettait son amour. Elle se promettait à lui. «Je te le promets.» chuchota-t-elle, comme le plus doux des secrets.
Il lui souriait, son coeur ne pouvait s'empêcher de vouloir imploser. Son sourire était bien plus lumineux que le sien. Elle en était certaine. Elle releva sa main vers son visage, laissant l'autre enlacée par la sienne, puis ses doigts effleurèrent avec douceur et légèreté ses lèvres, retraçant son sourire. Elle n'écoutait que d'une oreille distraite, absorbée par ce qu'il venait de lui offrir. «Tu devrais sourire plus souvent tu sais...»
Puis prenant conscience qu'il aurait pu ne pas apprécier cette soudaine proximité, elle cacha sa main coupable derrière elle. Se remémorant ce qu'il lui avait demandé alors qu'elle écoutait à peine, un léger sourire prit place sur son visage. S'il ne souriait pas, elle pourrait sourire pour lui. «Oui! Tu restes avec moi ?» Elle était vraiment heureuse. Il avait effacé rien que par sa présence les quelques jours douloureux qu'elle venait de vivre. Elle les tira hors de la cabine, puis se posa devant les miroirs. Elle avait vraiment une mine affreuse, des sillons s'étant formés sur ses joues après le passage de ses larmes amères et salées. Elle posa tendrement ses lèvres sur la joue de Sejin, mais lâcha avec difficulté et réticence sa main. Peut-être, sûrement qu'il ne voudrait pas lui tenir la main après... « Attends-moi cinq minutes, j'arrive.» lui dit-elle tandis qu'elle le poussait en dehors des toilettes. Une fois qu'il fut dehors, elle prit soin d'effacer toutes traces de ses larmes et de sa tristesses, avec un peu d'eau et de maquillage. Elle recoiffa ses longs cheveux de la couleur du blé. Puis avant de sortir des toilettes, elle se demanda avec un peu d'appréhension et de confusion s'il allait accepter de lui tenir la main à nouveau. Certainement pas... Elle finit alors par sortir, toujours confuse à ce sujet.– Si tu savais combien je t'aime, combien tu es nécessaire à ma vie, tu n'oserais pas t'absenter un seul moment, tu resterais toujours auprès de moi, ton coeur contre mon coeur, ton âme contre mon âme.
electric bird.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Dim 3 Déc - 18:36 Citer EditerSupprimer
「 Messages échangés
Confidents qui se sont rencontrés
Réconfort dans des gestes enfin posés... 」
Se Jin & Jeon Sixte
Mon nez frôle le sien et j’aimerais rester ainsi plus longtemps, le rire échappant de ses fines lèvres m’arrachant un sourire léger mais comblé à l’entente de ce si doux son. Ses mots sont du baume sur mon cœur trop solitaire et dans sa voix prononçant des phrases chuchotées, je décèle l’amour qu’elle m’avoue et cela me donne envie de ne rester qu’avec elle et de la voir sourire encore et encore. Elle soulève nos mains liées et je pose mon regard sur celles-ci, parfaitement entrelacées comme si elles avaient été faites pour être ainsi. Elle délie nos doigts pour mieux les relier et je sens que dans la chaleur de nos paumes se pressant à nouveau l’une contre l’autre que je ne pourrais jamais plus la laisser s’éloigner. Elle me le promet alors et mon regard intense et bouleversé par des sentiments forts s’ancre dans le sien pour lui faire passer tout ce que je ressens en ce moment. Je souris, un sourire rare mais un sourire magnifiquement sincère que je ne veux offrir qu’à elle. Mes doigts s’entrelacent avec un peu plus de force avec les siens et je lui demande si elle veut, si elle accepterait de rester encore avec moi, de ne pas me quitter tout de suite. Pourtant je ne la sens pas m’écouter et elle amorce un geste qui me prend au dépourvu et qui force mes joues si froides à prendre une teinte brûlante lorsque ses doigts m’électrocutent en se posant sur mes lèvres soulevées dans un sourire. Le contact est bref mais cela suffit à mon cœur pour exploser dans une série de battements endiablés qui n’avaient jamais retenti ainsi. Elle semble se rendre compte soudainement de ce qu’elle est en train de faire et me prive donc de la chaleur de ses doigts sur mes lèvres en cachant sa main derrière elle.
-Je… Je ne veux sourire que pour toi…
Je ne fais que murmurer ces quelques mots comme elle semble à nouveau se concentrer sur ma question précédente et ses lèvres s’étirent dans un sourire qui m’apaise et qui ose me faire croire qu’elle est heureuse en ce moment. Elle accepte et je hoche la tête, ma paume se pressant contre la sienne pour accepter avec un sourire s’étirant doucement sur mes traits de rester à ses côtés plus longtemps, encore très longtemps. Elle m’attire alors hors de cette cabine où pour la première fois mes yeux se sont ancrés dans les siens et nous amène près des miroirs. Mon regard passe sur la surface réfléchissante pour observer le reflet de la jeune fille, un reflet pur bien que brisé par les larmes et je comprends au regard qu’elle se lance qu’elle va me demander de la laisser un peu. Et c’est ce qu’elle fait mais non sans avoir laissé à mes joues la chance de sentir ses lèvres se poser dessus et bien que je tente de retenir ses doigts, ils s’échappent malgré nous.
Je me retrouve dehors comme elle m’y a poussé et je m’appuie contre le mur pour observer la porte derrière laquelle elle se trouve encore. Mes bras se croisent sur mon torse alors que les minutes passent si lentement maintenant qu’elle s’est éloignée de moi. Je ne veux penser à rien d’autre pour le moment qu’aux sourires qu’elle m’a offert et aux larmes que je ne veux plus voir couler sur ses joues. Mon cœur m’envoie des signes que je ne veux pas complexifier et je ne veux que son regard dans le mien. Elle en met du temps et je me rends compte que pour une fois, je ne suis pas patient. Enfin, elle pousse la porte qui la ramène à moi et je quitte le mur contre lequel j’étais appuyé pour me rapprocher d’elle. Ses yeux me font passer une confusion que je ne comprends pas et je penche légèrement la tête pour l’observer avec beaucoup de tendresse, son visage semblant doux sans les traces de larmes qui lui donnaient cet air si triste. Mon corps se rapproche du sien et mes doigts parcourent son avant-bras pour venir trouver sa main, se glissant contre sa paume pour ensuite s’entrelacer avec les siens pour retrouver la chaleur de sa main contre la mienne.
-Qu’est-ce que tu veux faire ? On peut… aller au restaurant ou dans un bar, si tu préfères… Ou tu veux aller au cinéma ?
J’évite son regard en rougissant dans une timidité qui me correspond plutôt bien auprès d’une fille, auprès de cette fille. Je ne sais pas ce que l’on peut faire comme activité lorsque l’on est deux comme cela, elle et moi, je n’avais jamais pris du temps après mes cours pour quelqu’un, même les quelques jeunes femmes avec qui il m’est arrivé de sortir. Je ne sais pas ce que l’on va faire ce soir mais pour moi, tout ce qui compte est que sa main reste dans la mienne et elle près de moi.
-Je… Je ne veux sourire que pour toi…
Je ne fais que murmurer ces quelques mots comme elle semble à nouveau se concentrer sur ma question précédente et ses lèvres s’étirent dans un sourire qui m’apaise et qui ose me faire croire qu’elle est heureuse en ce moment. Elle accepte et je hoche la tête, ma paume se pressant contre la sienne pour accepter avec un sourire s’étirant doucement sur mes traits de rester à ses côtés plus longtemps, encore très longtemps. Elle m’attire alors hors de cette cabine où pour la première fois mes yeux se sont ancrés dans les siens et nous amène près des miroirs. Mon regard passe sur la surface réfléchissante pour observer le reflet de la jeune fille, un reflet pur bien que brisé par les larmes et je comprends au regard qu’elle se lance qu’elle va me demander de la laisser un peu. Et c’est ce qu’elle fait mais non sans avoir laissé à mes joues la chance de sentir ses lèvres se poser dessus et bien que je tente de retenir ses doigts, ils s’échappent malgré nous.
Je me retrouve dehors comme elle m’y a poussé et je m’appuie contre le mur pour observer la porte derrière laquelle elle se trouve encore. Mes bras se croisent sur mon torse alors que les minutes passent si lentement maintenant qu’elle s’est éloignée de moi. Je ne veux penser à rien d’autre pour le moment qu’aux sourires qu’elle m’a offert et aux larmes que je ne veux plus voir couler sur ses joues. Mon cœur m’envoie des signes que je ne veux pas complexifier et je ne veux que son regard dans le mien. Elle en met du temps et je me rends compte que pour une fois, je ne suis pas patient. Enfin, elle pousse la porte qui la ramène à moi et je quitte le mur contre lequel j’étais appuyé pour me rapprocher d’elle. Ses yeux me font passer une confusion que je ne comprends pas et je penche légèrement la tête pour l’observer avec beaucoup de tendresse, son visage semblant doux sans les traces de larmes qui lui donnaient cet air si triste. Mon corps se rapproche du sien et mes doigts parcourent son avant-bras pour venir trouver sa main, se glissant contre sa paume pour ensuite s’entrelacer avec les siens pour retrouver la chaleur de sa main contre la mienne.
-Qu’est-ce que tu veux faire ? On peut… aller au restaurant ou dans un bar, si tu préfères… Ou tu veux aller au cinéma ?
J’évite son regard en rougissant dans une timidité qui me correspond plutôt bien auprès d’une fille, auprès de cette fille. Je ne sais pas ce que l’on peut faire comme activité lorsque l’on est deux comme cela, elle et moi, je n’avais jamais pris du temps après mes cours pour quelqu’un, même les quelques jeunes femmes avec qui il m’est arrivé de sortir. Je ne sais pas ce que l’on va faire ce soir mais pour moi, tout ce qui compte est que sa main reste dans la mienne et elle près de moi.
L'image abstraite d'un espoir temporel
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Lun 4 Déc - 0:17 Citer EditerSupprimer
Et l'innocente princesse quémandait l'amour d'un chevalier aux yeux ébènes.
sixte & sejin
Et de quelque matière que soit faite nos âmes, d’un accablant amour, d’une affligeante peine et d’un peu de poussière d’étoiles je crois, peu importe, puisque les nôtres se ressemblent et s’assemblent. – Elle le vit se décoller du mur contre lequel il avait dû s’appuyer quelques instants plus tôt. Un sourire fleurit sur ses lèvres. Même s’il ne lui tenait pas la main, il serait là. Ce n’était pas si important, si ? Pourtant, un geste vint mettre fin à sa confusion. Ses doigts parcoururent avec légèreté son avant-bras, avant de venir s’entrecroiser avec les siens, créant alors une douce chaleur au creux de son ventre. Elle serra un peu plus fort, mais toujours avec délicatesse, cette main qui enlaçait avec tendresse la sienne. Il lui tenait la main. Ses joues se teintèrent d’un tendre rosé, tandis que flottait sur ses lèvres l’ébauche d’un sourire. Et c’était tempête dans son cœur et dans sa tête. Une tempête chaude, pleine de douceur, à lui en crever le cœur, et elle ne savait pas, elle ne comprenait pas. Cela était semblable à la joie, pourtant, elle n’avait auparavant jamais eu l’impression que son cœur aller imploser de cette manière. C’était différent. C’était plus tendre. C’était chaud, si chaud à l’intérieur de son cœur qu’elle croyait qu’un feu ardent y régnait à présent. Elle baissa les yeux, incapable de soutenir son regard, le feu se répandant partout dans son corps, au creux de son ventre, sur ses joues, jusqu’à ses mains. Désarmée face à ce sentiment de bien-être, d’amour et d’excitation qui l’étreignait. Elle inspira lentement, tentant de cacher l’état dans lequel elle était. Il lui tenait juste la main. Se rendant finalement compte que ce n’était sûrement rien, les battements de son cœur se calmèrent légèrement. Elle crut rêver les rougeurs s’étalant tendrement sur les joues de son vis-à-vis, et secoua la tête, pourquoi devrait-il rougir d’être avec elle ? Si tu rougis, c’est que tu m’aimes aussi… « Attends, je vais t’emmener dans un endroit secret. Mais tu dois me promettre de n’en parler à personne, et de n’y aller avec personne que moi. » dit-elle, un air mystérieux s’était peint sur son visage. Puis, elle porta un doigt sur ses lèvres, mimant alors le silence. Puis, elle rit doucement, heureuse. Elle l’entraîna hors du campus, impatiente de partager avec lui quelque chose d’important. Tournant à droite, puis à gauche, s’engouffrant dans de petites ruelles, elle entraînait Sejin à sa suite, dodelinant la tête légèrement au son des musiques qui pouvaient résonner dans les rues. Après à peine une dizaine de minutes, ils arrivèrent dans une ruelle un peu étroite, devant un restaurant assez petit. Un « warung ». Le sourire de Sixte ne put que s’agrandir. Elle avait passé son enfance dans ce genre d’endroits à Bali. Ce genre de petits restaurants typiquement balinais. Sur l’enseigne en bois, des lettres dorées étaient incrustées, formant les mots « Batu Bolong », le nom d'une plage populaire de Bali. Ils entrèrent, le carillon de la porte se fit entendre, tandis qu’une voix féminine avec un fort accent les accueillit. Une femme d’une quarantaine d’année se tenait au comptoir où une vitrine colorée était placée. De multiples jus, ainsi que des desserts de toutes les couleurs y étaient savamment disposés. Elle répondit en balinais, avant de s’installer à une table dans un coin avec Sejin. Elle lui sourit, heureuse de l’emmener ici. C’était comme partager un peu de Bali, partager son enfance, et ses secrets de petite fille avec lui. C’était se dévoiler, lui montrer. Elle lui avait déjà parlé du pays où elle avait passé son enfance, elle lui en avait parlé comme d’un paradis lointain, mais maintenant, elle était dans un lieu emblématique, symbolisant et cristallisant une partie de ses souvenirs d’enfant. « J’espère que tu n’es pas déçu » lui dit-elle, une moue se dessinant sur son visage. Elle avait plus que tout peur de décevoir son ami. « On est dans un ‘warung’, un restaurant balinais. J’y viens toujours toute seule, ou seulement avec Koh quand il vient me rendre visite. Alors..je suis contente de venir avec toi aujourd’hui. » lui avoua-t-elle, un léger sourire se fanant sur ses lèvres rosées. Partager, lui montrer son âme, le meilleur de son âme, et lui offrir. C’était tout ce qu’elle désirait. Elle commanda une part de « terang bulan », une crêpe assez huileuse dont la pâte était parfumée à la noix de coco et au pandan, lui donnant alors un aspect vert fluorescent, garnie de chocolat à la demande de la jeune femme, puis deux verres de thé glacé, précisant « peu sucré » pour celui de son ami. Elle avait au fil du temps appris et compris que les coréens, contrairement aux balinais, n’étaient pas friand de sucre, ainsi, contrairement à elle, il n’allait sûrement pas apprécier de voir tout le sucre s’étalant sur le fond d’un verre de thé glacé balinais. « Parcontre, j’espère que tu n’as rien contre le sucre » lui dit-elle dans une grimace alors que la crêpe et les boissons arrivèrent sur la table. Elle constata tout de même avec un certain soulagement, que le thé glacé de son ami contenait moins de sucre que le sien. Elle se saisit d’une des cuillères posées sur la table, découpant alors un bout de la crêpe. Elle porta la cuillère aux lèvres de son ami, puis mimant un « Ah » avec sa bouche, lui fit signe de manger. Un sourire délicieux s’étalant sur ses lèvres. Elle voulait tout lui donner, tout lui donner d’elle. En commençant innocemment et candidement par ses souvenirs les plus doux. – Puis, on s’enlaçait devant ce ciel gris, nuageux. On cherchait la beauté, ou un rayon de soleil dans cette pénombre glaçante. On cherchait quelque chose de beau, là où les gens pensaient qu’il n’y avait rien à trouver. Et dans ton cœur, j’avais trouvé.
electric bird.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Mar 5 Déc - 21:50 Citer EditerSupprimer
「 Messages échangés
Confidents qui se sont rencontrés
Réconfort dans des gestes enfin posés... 」
Se Jin & Jeon Sixte
Ma main à nouveau dans la sienne m’envoie une chaleur qui immédiatement m’apaise et me comble d’un doux bonheur chaud et sucré. Je pourrais encore perdre mon regard dans le sien, ainsi face à elle sans personne d’autre parce que je n’ai en ce moment besoin de personne d’autre. Mes joues chauffent légèrement en envoyant à mon cœur un bien-être délicieux qui ne fait qu’augmenter lorsque mes yeux parcourent son visage qui prend comme le mien une teinte plus rosée. Alors je veux lui proposer des activités, j’essaye maladroitement d’imaginer ce que nous pourrions faire elle et moi ce soir bien que tout peut me plaire tant que sa main reste dans la mienne. Elle me parle d’un lieu qu’elle veut que je garde secret, un lieu que je ne peux réserver que pour elle et moi et un sourire tendre traverse mes traits si souvent fermés.
-Je te le promets, je ne veux plus aller nulle part sans toi…
La fin de ma phrase se meurt dans un murmure terriblement timide. Nous quittons ensemble le campus et mon regard ne quitte pas ses traits rayonnants qui me guident dans la pénombre de la nuit arrivant. Je la trouve si belle, si brillante sous les lumières artificielles empêchant le soir d’engloutir la totalité des ruelles que nous empruntons et mon sourire léger mais toujours réservé ne peut que persister lorsque son visage se balance en rythme avec les notes qui résonnent autour de nous. Nous marchons en silence mais pour une fois, je ne me sens pas oppressé par le malaise, au contraire, je me sens bien, je sens que ce qui est entre nous en ce moment est unique. Je ne me questionne pas davantage, je ne veux pas que cela devienne trop compliqué, je veux simplement passer mon temps à contempler son regard avec sa paume contre la mienne. Je tente de me reprendre un peu lorsque nous arrivons finalement à destination et découvre alors le lieu que pour elle, je dois garder secret. Je ne sors pas beaucoup, même jamais en réalité, ce n’est donc pas étonnant de dire que je ne connais pas ce petit restaurant –il me semble- qui est assez enfoncé dans les ruelles de la ville. Je lis l’enseigne et tente de me rappeler pourquoi ce nom m’est si familier sans avoir le temps de trouver réponse puisque j’entre avec Sixte à l’intérieur du petit endroit reculé. Je découvre une ambiance calme et chaleureuse qui contraste plutôt avec l’extérieur froid et sombre provoqué par la nuit du presqu’hiver. Mon regard parcourt le petit endroit, découvrant les détails colorés qui ajoutent une touche agréable dans l’ambiance du lieu. Je constate que Sixte répond à la salutation de la femme derrière le comptoir dans une autre langue que je ne reconnais pas et je lance un coup d’œil curieux à la jeune femme à mes côtés mais je n’ai pas le temps de lui demander des explications sur l’endroit qu’elle m’attire vers une table pour pouvoir nous installer. Le temps de prendre place, nous nous lâchons la main mais je la reprends très vite en entrelaçant nos mains sur le dessus de la table. Elle me fait part de l’espoir qu’elle a quant à mon arrivée ici et je secoue doucement la tête en ancrant mon regard dans le sien.
-Je ne suis pas déçu du tout, je suis au contraire heureux que tu me fasses découvrir un endroit que tu aimes.
Je ne me suis jamais vu parler aussi souvent mais cela vient uniquement en la présence de la jeune femme. Elle m’explique alors que nous nous trouvons dans un restaurant balinais et je tourne une nouvelle fois mes yeux vers le lieu pour le re-découvrir en sachant qu’il est typique de l’endroit où Sixte a passé son enfance. J’écoute ses paroles et un sourire flatté, un sourire heureux d’avoir la chance d’être amené dans un lieu presque secret et très précieux pour la jeune fille, se dessine une nouvelle fois sur mes traits trop souvent froids et distants, trop souvent tirés par mon sérieux dépassant les limites raisonnables.
-Merci de m’emmener dans un lieu si important pour toi…
Je suis réellement touché qu’elle s’ouvre autant à moi en me faisant venir dans un restaurant où elle ne vient que rarement accompagnée. Je ne la quitte dès lors pas du regard, lui faisant entièrement confiance pour la commande qu’elle prend pour nous deux et pouvant en profiter pour m’imprégner de l’ambiance agréable de l’endroit. Elle me parle de sucre et je me dis vite que les boissons qui vont nous être servie en seront pleines mais je secoue légèrement la tête en ancrant mon regard sombre dans le sien.
-Non, le sucre ne me gêne pas tant que ça.
Je souris sans rien ajouter, gardant cette part silencieuse qui reste ancrée en moi malgré le sourire et le bonheur qui semble émaner de la jeune femme. Les thés glacés se déposent rapidement devant nous et je regarde la crêpe presque verte fluorescente garnie de chocolat se poser devant nous avec une surprise agréable prenant place sur mes traits. Je n’ai pas le temps de prendre ma boisson entre mes mains ou même d’amorcer un geste pour me servir qu’elle tend devant mes lèvres une cuillère contenant un morceau de la crêpe posée entre nous. Je la regarde mimer un « ah » de ses douces lèvres et l’imite lentement en m’avançant vers la cuillère qu’elle me présente pour que celle-ci entre entre mes lèvres et me laisse goûter à ce que l’on nous a servi. Je laisse les saveurs sucrées envahir mes papilles et un sourire vient rapidement soulager mes traits concentrés sur le goût de ce nouvel aliment m’étant jusqu’ici inconnu. J’ancre un regard convaincu à la demoiselle en face de moi et hoche légèrement la tête.
-C’est délicieux, Sixte…
Je lui offre un sourire plus détendu, plus ouvert et prends la cuillère qu’elle tient de ses mains pour à mon tour découper un morceau de crêpe couverte de chocolat fondu et le tendre vers la jeune fille pour qu’elle goûte à son tour à ce délice bien qu’elle l’ait probablement déjà savouré. Je l’observe comme elle mange elle aussi le morceau de sucrerie et un petit sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Je lâche la cuillère et lève ma main pour venir doucement essuyer sa lèvre inférieure de mon pouce avant de ramener celui-ci à mes lèvres pour le débarrasser du chocolat s’y étant déposé. Je rougis en me rendant compte de ce que je viens de faire si naturellement alors que cela n’a rien de normal puisque je viens à peine de rencontrer IRL la jeune femme.
-Je… Désolé mais… Tu avais du chocolat sur…
Je montre mes lèvres pour finir ma phrase sans avoir à parler des siennes et détourne le regard pour le poser sur ma boisson glacée. J’attrape celle-ci comme pour cacher ma nervosité due à ce geste que je n’avais jamais posé avant et ma main s’enroule autour du verre particulièrement froid pour le tendre vers la jeune femme avec un petit sourire timide.
-A… A notre première rencontre…
-Je te le promets, je ne veux plus aller nulle part sans toi…
La fin de ma phrase se meurt dans un murmure terriblement timide. Nous quittons ensemble le campus et mon regard ne quitte pas ses traits rayonnants qui me guident dans la pénombre de la nuit arrivant. Je la trouve si belle, si brillante sous les lumières artificielles empêchant le soir d’engloutir la totalité des ruelles que nous empruntons et mon sourire léger mais toujours réservé ne peut que persister lorsque son visage se balance en rythme avec les notes qui résonnent autour de nous. Nous marchons en silence mais pour une fois, je ne me sens pas oppressé par le malaise, au contraire, je me sens bien, je sens que ce qui est entre nous en ce moment est unique. Je ne me questionne pas davantage, je ne veux pas que cela devienne trop compliqué, je veux simplement passer mon temps à contempler son regard avec sa paume contre la mienne. Je tente de me reprendre un peu lorsque nous arrivons finalement à destination et découvre alors le lieu que pour elle, je dois garder secret. Je ne sors pas beaucoup, même jamais en réalité, ce n’est donc pas étonnant de dire que je ne connais pas ce petit restaurant –il me semble- qui est assez enfoncé dans les ruelles de la ville. Je lis l’enseigne et tente de me rappeler pourquoi ce nom m’est si familier sans avoir le temps de trouver réponse puisque j’entre avec Sixte à l’intérieur du petit endroit reculé. Je découvre une ambiance calme et chaleureuse qui contraste plutôt avec l’extérieur froid et sombre provoqué par la nuit du presqu’hiver. Mon regard parcourt le petit endroit, découvrant les détails colorés qui ajoutent une touche agréable dans l’ambiance du lieu. Je constate que Sixte répond à la salutation de la femme derrière le comptoir dans une autre langue que je ne reconnais pas et je lance un coup d’œil curieux à la jeune femme à mes côtés mais je n’ai pas le temps de lui demander des explications sur l’endroit qu’elle m’attire vers une table pour pouvoir nous installer. Le temps de prendre place, nous nous lâchons la main mais je la reprends très vite en entrelaçant nos mains sur le dessus de la table. Elle me fait part de l’espoir qu’elle a quant à mon arrivée ici et je secoue doucement la tête en ancrant mon regard dans le sien.
-Je ne suis pas déçu du tout, je suis au contraire heureux que tu me fasses découvrir un endroit que tu aimes.
Je ne me suis jamais vu parler aussi souvent mais cela vient uniquement en la présence de la jeune femme. Elle m’explique alors que nous nous trouvons dans un restaurant balinais et je tourne une nouvelle fois mes yeux vers le lieu pour le re-découvrir en sachant qu’il est typique de l’endroit où Sixte a passé son enfance. J’écoute ses paroles et un sourire flatté, un sourire heureux d’avoir la chance d’être amené dans un lieu presque secret et très précieux pour la jeune fille, se dessine une nouvelle fois sur mes traits trop souvent froids et distants, trop souvent tirés par mon sérieux dépassant les limites raisonnables.
-Merci de m’emmener dans un lieu si important pour toi…
Je suis réellement touché qu’elle s’ouvre autant à moi en me faisant venir dans un restaurant où elle ne vient que rarement accompagnée. Je ne la quitte dès lors pas du regard, lui faisant entièrement confiance pour la commande qu’elle prend pour nous deux et pouvant en profiter pour m’imprégner de l’ambiance agréable de l’endroit. Elle me parle de sucre et je me dis vite que les boissons qui vont nous être servie en seront pleines mais je secoue légèrement la tête en ancrant mon regard sombre dans le sien.
-Non, le sucre ne me gêne pas tant que ça.
Je souris sans rien ajouter, gardant cette part silencieuse qui reste ancrée en moi malgré le sourire et le bonheur qui semble émaner de la jeune femme. Les thés glacés se déposent rapidement devant nous et je regarde la crêpe presque verte fluorescente garnie de chocolat se poser devant nous avec une surprise agréable prenant place sur mes traits. Je n’ai pas le temps de prendre ma boisson entre mes mains ou même d’amorcer un geste pour me servir qu’elle tend devant mes lèvres une cuillère contenant un morceau de la crêpe posée entre nous. Je la regarde mimer un « ah » de ses douces lèvres et l’imite lentement en m’avançant vers la cuillère qu’elle me présente pour que celle-ci entre entre mes lèvres et me laisse goûter à ce que l’on nous a servi. Je laisse les saveurs sucrées envahir mes papilles et un sourire vient rapidement soulager mes traits concentrés sur le goût de ce nouvel aliment m’étant jusqu’ici inconnu. J’ancre un regard convaincu à la demoiselle en face de moi et hoche légèrement la tête.
-C’est délicieux, Sixte…
Je lui offre un sourire plus détendu, plus ouvert et prends la cuillère qu’elle tient de ses mains pour à mon tour découper un morceau de crêpe couverte de chocolat fondu et le tendre vers la jeune fille pour qu’elle goûte à son tour à ce délice bien qu’elle l’ait probablement déjà savouré. Je l’observe comme elle mange elle aussi le morceau de sucrerie et un petit sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Je lâche la cuillère et lève ma main pour venir doucement essuyer sa lèvre inférieure de mon pouce avant de ramener celui-ci à mes lèvres pour le débarrasser du chocolat s’y étant déposé. Je rougis en me rendant compte de ce que je viens de faire si naturellement alors que cela n’a rien de normal puisque je viens à peine de rencontrer IRL la jeune femme.
-Je… Désolé mais… Tu avais du chocolat sur…
Je montre mes lèvres pour finir ma phrase sans avoir à parler des siennes et détourne le regard pour le poser sur ma boisson glacée. J’attrape celle-ci comme pour cacher ma nervosité due à ce geste que je n’avais jamais posé avant et ma main s’enroule autour du verre particulièrement froid pour le tendre vers la jeune femme avec un petit sourire timide.
-A… A notre première rencontre…
L'image abstraite d'un espoir temporel
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Mer 14 Fév - 0:08 Citer EditerSupprimer
Et l'innocente princesse quémandait l'amour d'un chevalier aux yeux ébènes.
sixte & sejin
Je demande à Dieu un peu plus de temps. Je veux rester ici pour toujours. Je ne veux pas être séparée de toi. Quand tu es avec moi, quand tu es à mes côtés, la douleur n’existe plus. Peu importe combien le monde me tourmente, ton sourire m’apaise. – Un doux sourire fleurit sur ses lèvres, tandis que ses joues se colorèrent à nouveau d’un joli et tendre rose. Il semblait heureux d’être avec elle. Et son cœur s’enchantait en le voyant sourire. Et des papillons dansèrent au creux de son ventre, c’était dès lors le plus doux sentiment qu’elle n’ait jamais connu. Il lui tendit alors un morceau de crêpe, faisant s’agrandir plus encore le sourire étirant les lèvres rosées de Sixte. Il était doux. Bien trop doux pour son pauvre cœur, pour sa pauvre âme. Dégustant avec délice cette crêpe, se remémorant avec quiétude les doux souvenirs de son enfance. Et c’était aussi doux que du miel, aussi sucré que le parfum d’une tulipe en été. Puis soudain, la main de son ami se trouva bien trop proche d’elle, effleurant alors de son pouce ses lèvres rosées qui s’entrouvrirent à ce contact doux bien qu’éphémère. Un délicieux rouge ardent, incandescent brula alors ses joues, tandis que l’éclat d’une tendresse alors incomprise et insoupçonnée vint voiler ses yeux. Tant et si bien qu’elle ne vit pas les rougeurs qui s’étaient installées sur les joues de Sejin, ni la main légèrement tremblante de nervosité qui tendait son verre vers elle. Elle se saisit malgré tout du sien, et le cogna avec légèreté contre celui de son ami. A toi, à moi, à nous. Le sourire timide qu’il lui offrit sembla faire cogner un peu plus fort son cœur dans sa poitrine, si bien qu’elle porta sa main contre celle-ci, de peur que son cœur ne vienne lui déchirer la poitrine. « A nous… » chuchota-t-elle, intimidée et désemparée face à tout ce qu’elle ressentait. Ses lèvres se posèrent alors sur la paille, sirotant doucement le thé sucré. Ses yeux se fermèrent, laissant alors son cœur évoquer ses jours heureux à Bali, avec ses frères. Et pourtant, malgré le manque qui trouait sa poitrine, la présence de Sejin, et son sourire, oh oui son doux sourire, emplissait son âme d’une douce chaleur. C’était étourdissant, et pourtant si doux. Et elle aurait voulu se rassasier de cette sensation. La vie avait retrouvé ses couleurs, et il lui semblait alors le Paradis.
Elle rouvrit alors les yeux pour tomber dans ceux ébènes de son ami. Ses joues ne purent qu’à nouveau se parer d’un joli rouge vermeil. Elle l’adorait. « Il faudra que tu viennes à Bali avec moi. » souffla-t-elle, incertaine de sa proposition qui pourtant lui semblait si naturelle. Sa tête pencha dangereusement du côté droit, elle était alors en pleine réflexion. Peut-être que c’était une mauvaise idée, peut-être qu’il ne voudrait jamais venir avec elle, l’accompagner, peut-être qu’elle le poussait un peu trop, peut-être qu’elle l’insupportait. Tant de doutes fleurirent alors dans son cœur et sa tête. Pourtant, tout son être ne priait que pour lui.
Elle rouvrit alors les yeux pour tomber dans ceux ébènes de son ami. Ses joues ne purent qu’à nouveau se parer d’un joli rouge vermeil. Elle l’adorait. « Il faudra que tu viennes à Bali avec moi. » souffla-t-elle, incertaine de sa proposition qui pourtant lui semblait si naturelle. Sa tête pencha dangereusement du côté droit, elle était alors en pleine réflexion. Peut-être que c’était une mauvaise idée, peut-être qu’il ne voudrait jamais venir avec elle, l’accompagner, peut-être qu’elle le poussait un peu trop, peut-être qu’elle l’insupportait. Tant de doutes fleurirent alors dans son cœur et sa tête. Pourtant, tout son être ne priait que pour lui.
electric bird.
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Re: l'image abstraite d'un espoir temporel × choi sejin | Dim 25 Fév - 14:00 Citer EditerSupprimer
「 Messages échangés
Confidents qui se sont rencontrés
Réconfort dans des gestes enfin posés... 」
Se Jin & Jeon Sixte
Nos verres se rencontrent et je ne la quitte pas du regard même lorsqu’elle ferme les yeux et je me demande ce qu’elle pense en ce moment. Je ne sais pas ce que je ressens en ce moment, un sentiment étrange de bonheur sur lequel je ne parviens pas à mettre des mots et je ne cesse de l’observer alors que nous goûtons tous les deux aux boissons sucrées que la jeune femme a commandées pour nous. Je ne me doutais pas il y a quelques heures que notre rencontre pouvait se dérouler aussi bien, je craignais tant qu’elle ne m’apprécie pas finalement, que je ne lui plaise pas malgré nos longues conversations virtuelles. Elle ouvre ses yeux et j’y ancre les miens avec une douceur qui ne me ressemble pas d’habitude, les femmes m’ont toujours offerts un sentiment de crainte, comme si elles étaient les seules à pouvoir me faire souffrir et cela est toujours vrai. Que pourrais-je faire si Sixte décidait soudainement que non, finalement, elle ne peut pas m’apprécier à cause de mon passé ? Je pense que j’en serais détruit, cette simple rencontre que nous avons pourtant tous les deux tant attendue a lié mon cœur au sien et j’ai la sensation que je ne pourrais dans l’avenir plus m’éloigner d’elle. Son regard capture le mien et je lui souris timidement en remarquant que ses joues se teintent d’un rouge doux qui se communique immédiatement aux miennes. Elle me propose alors dans une timidité peu sûre d’elle de l’accompagner un jour à Bali à ses côtés et je suis surpris par cette phrase qu’elle vient de prononcer. Elle penche doucement sa tête et mes yeux caressent les traits de son visage alors qu’elle semblait réfléchir intensément. J’aimerais capter son attention et la sortir de ses pensées pour qu’elles se concentrent sur moi et pour cela, j’ose prendre sa main dans la mienne et la serrer doucement.
-Je viendrais avec toi avec plaisir !
Je continue de lui offrir un sourire tendre et passe une main nerveuse dans mes cheveux sombres avant de plonger à nouveau mes yeux dans les siens. Je caresse le dos de sa main avec mon pouce et bois une nouvelle gorgée de la boisson au goût exotique. Je coupe un nouveau morceau de la crêpe et lui tends la fourchette pour qu’elle goûte une nouvelle fois à cette recette qui semble lui rappeler tant de souvenirs. J’aimerais rester dans ce petit endroit plus longtemps, peut-être pour toujours pour que l’on n’ait jamais à se séparer. Elle ne ressent probablement pas la même chose que moi, en tout cas, je ne peux pas espérer que ça soit le cas. Je n’aurais jamais cru qu’une personne rencontrée virtuellement puisse prendre une place si importante dans ma vie et dans mon cœur mais Sixte, sans le vouloir probablement, à réaliser cela.
-Sixte je… Je suis désolé de ne pas avoir été à tes côtés plus tôt… Je sais que tu avais besoin de moi et je n’ai pas été là…
-Je viendrais avec toi avec plaisir !
Je continue de lui offrir un sourire tendre et passe une main nerveuse dans mes cheveux sombres avant de plonger à nouveau mes yeux dans les siens. Je caresse le dos de sa main avec mon pouce et bois une nouvelle gorgée de la boisson au goût exotique. Je coupe un nouveau morceau de la crêpe et lui tends la fourchette pour qu’elle goûte une nouvelle fois à cette recette qui semble lui rappeler tant de souvenirs. J’aimerais rester dans ce petit endroit plus longtemps, peut-être pour toujours pour que l’on n’ait jamais à se séparer. Elle ne ressent probablement pas la même chose que moi, en tout cas, je ne peux pas espérer que ça soit le cas. Je n’aurais jamais cru qu’une personne rencontrée virtuellement puisse prendre une place si importante dans ma vie et dans mon cœur mais Sixte, sans le vouloir probablement, à réaliser cela.
-Sixte je… Je suis désolé de ne pas avoir été à tes côtés plus tôt… Je sais que tu avais besoin de moi et je n’ai pas été là…
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