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frapper à la mauvaise porte (nah woori)
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frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Ven 29 Sep - 22:51 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Une tasse de thé dans les mains, je souffle légèrement sur cette boisson chaude. La nouvelle saison commence à se faire ressentir y compris à l'intérieur. L'air est beaucoup plus frais et pour éviter toute maladie, je fais attention à éviter les mélanges de coup de froid et de coup de chaud. D'ailleurs, en réalisant à quel point le temps avance vite, je suis d'autant plus stressée à l'idée de sortir ma nouvelle collection. Pas forcément inspirée malgré mes balades improvisées en plein milieu de la nuit, je ne compte plus mes tentatives pour changer la donne. Les couleurs, quel sentiment voudrais-je mettre en avant, cela pourrait paraître idiot pour beaucoup mais créer un vêtement n'est pas simplement un hobby. Encore plus quand on doit confectionner soi-même les accessoires. Je n'ai clairement pas intérêt à me tromper surtout que j'ai une clientèle très fidèle. Et, avec les avantages comme les inconvénients d'internet, on peut être facilement être trouvée par tout le monde à l'image de mes concurrents. Et clairement, mon travail est la seule chose qui semble fonctionner dans ma vie actuellement. Tournant de nouveau la page d'un magazine, cette pause n'en est même pas une si on ne prend pas en compte le risque de copier coller sur une grande marque. De toute manière, je n'aurais jamais le matériel, ni le talent pour réaliser de telles prouesses. Quoi que. Je retiens un soupir, fatiguée de mes éternels doutes et de mes changements d'avis. Si j'étais un animal, je serais certainement un chat et ce, à mon plus grand dam. Puis, j'entends la sonnette et je me lève sur le champ. J'ai justement commandé quelques tissus pour me donner une idée, pour trafiquer quelque chose de mes doigts. Affichant un sourire impatient, celui-ci diminue quand j'aperçois ma belle soeur derrière la porte. Si elle s'attendait à voir son frère, je crois qu'elle a tout simplement frappé à la mauvaise porte. " Salut. "
☆☆☆ Beerus
frapper à la mauvaise porte
Une tasse de thé dans les mains, je souffle légèrement sur cette boisson chaude. La nouvelle saison commence à se faire ressentir y compris à l'intérieur. L'air est beaucoup plus frais et pour éviter toute maladie, je fais attention à éviter les mélanges de coup de froid et de coup de chaud. D'ailleurs, en réalisant à quel point le temps avance vite, je suis d'autant plus stressée à l'idée de sortir ma nouvelle collection. Pas forcément inspirée malgré mes balades improvisées en plein milieu de la nuit, je ne compte plus mes tentatives pour changer la donne. Les couleurs, quel sentiment voudrais-je mettre en avant, cela pourrait paraître idiot pour beaucoup mais créer un vêtement n'est pas simplement un hobby. Encore plus quand on doit confectionner soi-même les accessoires. Je n'ai clairement pas intérêt à me tromper surtout que j'ai une clientèle très fidèle. Et, avec les avantages comme les inconvénients d'internet, on peut être facilement être trouvée par tout le monde à l'image de mes concurrents. Et clairement, mon travail est la seule chose qui semble fonctionner dans ma vie actuellement. Tournant de nouveau la page d'un magazine, cette pause n'en est même pas une si on ne prend pas en compte le risque de copier coller sur une grande marque. De toute manière, je n'aurais jamais le matériel, ni le talent pour réaliser de telles prouesses. Quoi que. Je retiens un soupir, fatiguée de mes éternels doutes et de mes changements d'avis. Si j'étais un animal, je serais certainement un chat et ce, à mon plus grand dam. Puis, j'entends la sonnette et je me lève sur le champ. J'ai justement commandé quelques tissus pour me donner une idée, pour trafiquer quelque chose de mes doigts. Affichant un sourire impatient, celui-ci diminue quand j'aperçois ma belle soeur derrière la porte. Si elle s'attendait à voir son frère, je crois qu'elle a tout simplement frappé à la mauvaise porte. " Salut. "
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Mer 4 Oct - 13:44 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Wearing. | Pourquoi Woori n'avait-elle pas été surprise lorsque ses parents lui avait donné les clés du restaurant que son frère avait oublié chez eux. Pas que Wooyoung soit tête en l'air, mais lorsqu'il avait quelque chose à l'esprit, il oubliait un peu le reste. Elle se demandait bien à quoi il pensait lorsqu'il avait oublié le trousseau de clés de l'endroit où il travaillait, ce n'était pas rien quand même. Heureusement pour lui, Woori travaillait de nuit au combini ce soir-là (combini qu'elle envisageait de plus en plus de quitter aussi, d'ailleurs) et avait déposé Yoon Woo chez ses grands-parents juste après l'avoir récupéré au jardin d'enfants. D'un commun accord, Woori récupérait les clés qu'elle allait rendre à son frère qui devait être chez lui comme un couillon à chercher ses clés. Allez, jusque chez Wooyoung n'était pas prévu de base, mais soit, il lui rendait assez souvent service pour qu'elle aussi le fasse sans ronchonner. Elle oublia donc son projet de passer à la boutique dans laquelle elle allait organiser un « meet-up make-up » d'ici quelques semaines. Devant le bâtiment de son frère, elle tapa le code du digicode qu'elle connaissait maintenant par cœur, et dans l'ascenseur, relu le message de son frère. Elle sourit au nombre de smiley qu'il avait utilisé, il devait vraiment se sentir bête. Elle arriva devant la porte de l'appartement, elle s'attendait à voir Wooyoung lui ouvrir, mais ce fût sa femme qu'elle trouva. Le sourire de Woori perdit de sa superbe, les tensions entre les jeunes femmes étaient loin d'être apaisées malgré les années qui avaient filé. « Salut. » Elle fît un petit signe de tête interrogatif de la tête, indiquant l'intérieur. « Oppa est là ? » Elle pourrait se contenter de donner les clés à sa belle-sœur, mais son frère était supposé être là, et aussi, elle n'avait pas envie de laisser passer cette chance de le charrier en menaçant de le balancer à sa patronne. Elle se demandait aussi combien de temps Bora allait la laisser comme une andouille sur le palier, avait-elle perdu ses bonnes manières ?
☆☆☆ Beerus
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Wearing. | Pourquoi Woori n'avait-elle pas été surprise lorsque ses parents lui avait donné les clés du restaurant que son frère avait oublié chez eux. Pas que Wooyoung soit tête en l'air, mais lorsqu'il avait quelque chose à l'esprit, il oubliait un peu le reste. Elle se demandait bien à quoi il pensait lorsqu'il avait oublié le trousseau de clés de l'endroit où il travaillait, ce n'était pas rien quand même. Heureusement pour lui, Woori travaillait de nuit au combini ce soir-là (combini qu'elle envisageait de plus en plus de quitter aussi, d'ailleurs) et avait déposé Yoon Woo chez ses grands-parents juste après l'avoir récupéré au jardin d'enfants. D'un commun accord, Woori récupérait les clés qu'elle allait rendre à son frère qui devait être chez lui comme un couillon à chercher ses clés. Allez, jusque chez Wooyoung n'était pas prévu de base, mais soit, il lui rendait assez souvent service pour qu'elle aussi le fasse sans ronchonner. Elle oublia donc son projet de passer à la boutique dans laquelle elle allait organiser un « meet-up make-up » d'ici quelques semaines. Devant le bâtiment de son frère, elle tapa le code du digicode qu'elle connaissait maintenant par cœur, et dans l'ascenseur, relu le message de son frère. Elle sourit au nombre de smiley qu'il avait utilisé, il devait vraiment se sentir bête. Elle arriva devant la porte de l'appartement, elle s'attendait à voir Wooyoung lui ouvrir, mais ce fût sa femme qu'elle trouva. Le sourire de Woori perdit de sa superbe, les tensions entre les jeunes femmes étaient loin d'être apaisées malgré les années qui avaient filé. « Salut. » Elle fît un petit signe de tête interrogatif de la tête, indiquant l'intérieur. « Oppa est là ? » Elle pourrait se contenter de donner les clés à sa belle-sœur, mais son frère était supposé être là, et aussi, elle n'avait pas envie de laisser passer cette chance de le charrier en menaçant de le balancer à sa patronne. Elle se demandait aussi combien de temps Bora allait la laisser comme une andouille sur le palier, avait-elle perdu ses bonnes manières ?
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Sam 28 Oct - 18:56 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Nah Woori. Face aux traits de son visage, l’excitation que j’ai pu ressentir s’échappe aussitôt. La jeune femme n’est pas ma pire ennemie mais on ne peut pas dire que notre relation soit parfaite. Trop de choses se sont passées entre nous pour que je puisse tourner la page. Il faut dire que j'ai tellement envié la cadette de mon mari que j'ai voulu lui arracher son fils des bras. D’ailleurs, sans m’en rendre compte, mes yeux basculent vers le bas de son corps, pensant y trouver la petite tête de Yoon Woo dépasser. Décidément, à croire que les hommes de nos vies ont décidé de se faire malle aujourd’hui. J’en oublierais presque les politesses mais sa visite me prend au dépourvu. C’est idiot à dire. Mais quand la jeune femme doit arriver, je dois me préparer mentalement à l’entendre parler voire l’écouter. Je décroche complètement. Je ne dis pas qu’elle n’est pas intéressante mais parfois, j’aimerais que tout me réussisse moi aussi. J’aimerais bien que Woo Young rigole autant à mes boutades, j'aimerais bien cajoler un enfant et lui souhaiter la bonne nuit avant de tomber dans les bras de Morphée, à mon tour. Est-ce que je serais capable d’être jalouse d’une relation fraternelle ? Notre idylle est tellement au point mort que je pourrais quémander n’importe quoi. Puis, je relève le menton et prie intérieurement pour que le livreur de tissus nous coupe en pleine discussion. Quoi que… Le mot est fort ! Je finis tout de même par la gratifier d’un sourire. « Non, il n’est pas encore là. » N’aurait-elle pas pu simplement le contacter au lieu de venir sans prévenir ? Fourrant ma main dans la poche de mon jean comme une vieille grincheuse, je recule d’un pas et tire la porte d’entrée vers moi. « Il ne devrait pas tarder. Entre donc. » A m’entendre, on imagine bien l’obligation qui commande mes actes. « J’étais en train de boire un thé. Tu m’accompagnes ? » Je referme la porte derrière moi, mordillant ma lèvre inférieure en voyant mes affaires de travail éparpillées. Je ne compte pas non plus le nombre de ces papiers froissés, preuve d’un agacement et d’une impatience assez importants. « Je devrais peut-être ranger avant qu’il débarque. » Comme si l’état de l’appartement l’intéressait. C'est juste, qu’en tant qu’artiste, c’est toujours frustrant de montrer son manque d’inspiration.
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Nah Woori. Face aux traits de son visage, l’excitation que j’ai pu ressentir s’échappe aussitôt. La jeune femme n’est pas ma pire ennemie mais on ne peut pas dire que notre relation soit parfaite. Trop de choses se sont passées entre nous pour que je puisse tourner la page. Il faut dire que j'ai tellement envié la cadette de mon mari que j'ai voulu lui arracher son fils des bras. D’ailleurs, sans m’en rendre compte, mes yeux basculent vers le bas de son corps, pensant y trouver la petite tête de Yoon Woo dépasser. Décidément, à croire que les hommes de nos vies ont décidé de se faire malle aujourd’hui. J’en oublierais presque les politesses mais sa visite me prend au dépourvu. C’est idiot à dire. Mais quand la jeune femme doit arriver, je dois me préparer mentalement à l’entendre parler voire l’écouter. Je décroche complètement. Je ne dis pas qu’elle n’est pas intéressante mais parfois, j’aimerais que tout me réussisse moi aussi. J’aimerais bien que Woo Young rigole autant à mes boutades, j'aimerais bien cajoler un enfant et lui souhaiter la bonne nuit avant de tomber dans les bras de Morphée, à mon tour. Est-ce que je serais capable d’être jalouse d’une relation fraternelle ? Notre idylle est tellement au point mort que je pourrais quémander n’importe quoi. Puis, je relève le menton et prie intérieurement pour que le livreur de tissus nous coupe en pleine discussion. Quoi que… Le mot est fort ! Je finis tout de même par la gratifier d’un sourire. « Non, il n’est pas encore là. » N’aurait-elle pas pu simplement le contacter au lieu de venir sans prévenir ? Fourrant ma main dans la poche de mon jean comme une vieille grincheuse, je recule d’un pas et tire la porte d’entrée vers moi. « Il ne devrait pas tarder. Entre donc. » A m’entendre, on imagine bien l’obligation qui commande mes actes. « J’étais en train de boire un thé. Tu m’accompagnes ? » Je referme la porte derrière moi, mordillant ma lèvre inférieure en voyant mes affaires de travail éparpillées. Je ne compte pas non plus le nombre de ces papiers froissés, preuve d’un agacement et d’une impatience assez importants. « Je devrais peut-être ranger avant qu’il débarque. » Comme si l’état de l’appartement l’intéressait. C'est juste, qu’en tant qu’artiste, c’est toujours frustrant de montrer son manque d’inspiration.
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Lun 6 Nov - 17:22 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Wearing. | Woori avait bien vu l’expression de sa belle-sœur changer. Attendait-elle quelqu’un ? Wooyoung ? Quelqu’un d’autre ? Allez savoir. Mais définitivement, elle n’attendait pas à trouver la cadette des Nah sur le pas de la porte. Woori aurait pu prévenir il est vrai, mais elle était certaine de trouver son frère chez lui, où était-il encore parti celui-ci ?! Déçue de ne pas le trouver là, elle n’oubliait pas sa mission secrète, lui rendre ses clés, et se moquer de lui. Alors bien que l’entente entre elle et Bo Ra ne soit pas des plus chaleureuse, elle restait cordiale. Elles étaient de la même famille après tout. Elle entra donc dans cette appartement qu’elle connaissait bien, mais moins que son petit garçon. Malgré sa relation avec Bo Ra, elle devait reconnaître qu’ils lui rendaient service très souvent en gardant Yoon Woo, et pour ça, elle leur en était reconnaissante et le serait éternellement. Woori prit place sur une chaise à la table du salon, elle releva le regard vers la jeune femme en face d’elle, réfléchissant un instant à sa question. « Oui je veux bien, merci. » Dit-elle avec un petit sourire aux lèvres. Malgré tout, elle n’était pas un monstre avec elle. Pourtant, peu après son accouchement, lorsqu’elle avait finalement pris la décision de garder et d’assumer Yoon Woo, les échanges qu’elles avaient eu avaient été si virulents. Woori lui avait peut-être trop fait miroiter le fait qu’elle les laisserait l’élever, alors qu’au final, elle-même ignorait encore qu’elle serait sa décision finale. Voyant Bo Ra ranger ce qui était posé sur la table, la jeune maman se pencha un peu plus pour observer ce qui s’y trouver. « Tu travaillais sur quoi ? » S’il y avait bien un sujet sur lequel elles arrivaient à se détendre, ce qui était pour elles le sujet le plus sur probablement, c’était leurs créations. Ce n’était pas le même domaine, mais Woori estimait qu’elles étaient toutes les deux artistes en leur genre. Et oui, elle admirait et appréciait le travail de Bo Ra, il lui arrivait de porter certaines de ses créations et d’en parler sur son blog. Humainement elles ne s’étaient pas trouvés, au moins d’un point de vu de créatrices c’était le cas. « Lorsque je porte tes bagues elles font toujours mouche, on me demande souvent d’où elles viennent. Je vais finir par te réclamer un pourcentage. » Elle afficha un mince sourire pour bien montrer à sa belle-sœur qu’il s’agissait d’une simple plaisanterie, au cas où…
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Wearing. | Woori avait bien vu l’expression de sa belle-sœur changer. Attendait-elle quelqu’un ? Wooyoung ? Quelqu’un d’autre ? Allez savoir. Mais définitivement, elle n’attendait pas à trouver la cadette des Nah sur le pas de la porte. Woori aurait pu prévenir il est vrai, mais elle était certaine de trouver son frère chez lui, où était-il encore parti celui-ci ?! Déçue de ne pas le trouver là, elle n’oubliait pas sa mission secrète, lui rendre ses clés, et se moquer de lui. Alors bien que l’entente entre elle et Bo Ra ne soit pas des plus chaleureuse, elle restait cordiale. Elles étaient de la même famille après tout. Elle entra donc dans cette appartement qu’elle connaissait bien, mais moins que son petit garçon. Malgré sa relation avec Bo Ra, elle devait reconnaître qu’ils lui rendaient service très souvent en gardant Yoon Woo, et pour ça, elle leur en était reconnaissante et le serait éternellement. Woori prit place sur une chaise à la table du salon, elle releva le regard vers la jeune femme en face d’elle, réfléchissant un instant à sa question. « Oui je veux bien, merci. » Dit-elle avec un petit sourire aux lèvres. Malgré tout, elle n’était pas un monstre avec elle. Pourtant, peu après son accouchement, lorsqu’elle avait finalement pris la décision de garder et d’assumer Yoon Woo, les échanges qu’elles avaient eu avaient été si virulents. Woori lui avait peut-être trop fait miroiter le fait qu’elle les laisserait l’élever, alors qu’au final, elle-même ignorait encore qu’elle serait sa décision finale. Voyant Bo Ra ranger ce qui était posé sur la table, la jeune maman se pencha un peu plus pour observer ce qui s’y trouver. « Tu travaillais sur quoi ? » S’il y avait bien un sujet sur lequel elles arrivaient à se détendre, ce qui était pour elles le sujet le plus sur probablement, c’était leurs créations. Ce n’était pas le même domaine, mais Woori estimait qu’elles étaient toutes les deux artistes en leur genre. Et oui, elle admirait et appréciait le travail de Bo Ra, il lui arrivait de porter certaines de ses créations et d’en parler sur son blog. Humainement elles ne s’étaient pas trouvés, au moins d’un point de vu de créatrices c’était le cas. « Lorsque je porte tes bagues elles font toujours mouche, on me demande souvent d’où elles viennent. Je vais finir par te réclamer un pourcentage. » Elle afficha un mince sourire pour bien montrer à sa belle-sœur qu’il s’agissait d’une simple plaisanterie, au cas où…
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Jeu 7 Déc - 12:34 Citer EditerSupprimer
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Un deuxième thé en cours de préparation, je reste debout dans l’attente que l’eau soit suffisamment chaude pour la servir. Si ma relation avec la jeune femme est effectivement particulière, je devrais quand même être contente d’avoir une présence à mes côtés. A force, ce n’est pas toujours agréable d’être seule ici, en train de siroter une boisson devant un mur et devant un bordel sans nom. Les journées sont terriblement longues quand le froid a envahi les rues. Lors des saisons chaudes, j’ai pour habitude d’ouvrir les fenêtres pour entendre les musiques des commerces d’en bas. Une source de bonheur qui m’inspire contrairement aux frissons hivernaux. Retenant un soupir las, je finis par penser à voix haute. Ranger ce foutoir va me demander beaucoup de patience aussi, surtout que j’en profiterai pour trier les brouillons que j’ai pu faire jusqu’à présent. « Pour la nouvelle collection. Mais à ce rythme, elle sera nouvelle dans un siècle. » Si je ne voulais pas faire part de mes déboires à ma belle-sœur, ma frustration est trop grande pour que je puisse la canaliser. « Je voulais quelque chose d’innovant mais à un moment donné, on est forcément confronté à un blocage. » Je ne compte pas baisser les bras. C’est bien la seule chose que je peux assurer malgré mon impatience. Défaut qu’on retrouve uniquement chez moi dans le domaine professionnel. Sinon, ça ferait longtemps que j’aurais confronté Woo Young au sujet… Bref, ce n’est pas le moment d’y penser. « Hé… Si je faisais ça à toutes mes clientes, je n’aurais plus qu’à mettre la clé sous la porte. » Ca serait con de faire ça avec la clé de son propre domicile. Je ricane. « Mais j’y penserai… Un pourcentage de combien ? Comme ça ? » Je fais un petit écart entre mes deux doigts et ricane. Au même moment, le micro-ondes sonne et je peux donc récupérer la boisson chaude. En quelques mouvements, tout est prêt. « Voici ton thé. » Je m’installe à ses côtés devant ma tasse. « Sinon les cours ça va ? » Elle était bonne celle-ci.
☆☆☆ Beerus
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Un deuxième thé en cours de préparation, je reste debout dans l’attente que l’eau soit suffisamment chaude pour la servir. Si ma relation avec la jeune femme est effectivement particulière, je devrais quand même être contente d’avoir une présence à mes côtés. A force, ce n’est pas toujours agréable d’être seule ici, en train de siroter une boisson devant un mur et devant un bordel sans nom. Les journées sont terriblement longues quand le froid a envahi les rues. Lors des saisons chaudes, j’ai pour habitude d’ouvrir les fenêtres pour entendre les musiques des commerces d’en bas. Une source de bonheur qui m’inspire contrairement aux frissons hivernaux. Retenant un soupir las, je finis par penser à voix haute. Ranger ce foutoir va me demander beaucoup de patience aussi, surtout que j’en profiterai pour trier les brouillons que j’ai pu faire jusqu’à présent. « Pour la nouvelle collection. Mais à ce rythme, elle sera nouvelle dans un siècle. » Si je ne voulais pas faire part de mes déboires à ma belle-sœur, ma frustration est trop grande pour que je puisse la canaliser. « Je voulais quelque chose d’innovant mais à un moment donné, on est forcément confronté à un blocage. » Je ne compte pas baisser les bras. C’est bien la seule chose que je peux assurer malgré mon impatience. Défaut qu’on retrouve uniquement chez moi dans le domaine professionnel. Sinon, ça ferait longtemps que j’aurais confronté Woo Young au sujet… Bref, ce n’est pas le moment d’y penser. « Hé… Si je faisais ça à toutes mes clientes, je n’aurais plus qu’à mettre la clé sous la porte. » Ca serait con de faire ça avec la clé de son propre domicile. Je ricane. « Mais j’y penserai… Un pourcentage de combien ? Comme ça ? » Je fais un petit écart entre mes deux doigts et ricane. Au même moment, le micro-ondes sonne et je peux donc récupérer la boisson chaude. En quelques mouvements, tout est prêt. « Voici ton thé. » Je m’installe à ses côtés devant ma tasse. « Sinon les cours ça va ? » Elle était bonne celle-ci.
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Sam 16 Déc - 0:22 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Wearing. | Même si elles ne s'entendaient pas à merveille, chacune avait la politesse et le respect de s'intéresser un minimum à l'autre. Woori savait que si elle faisait cet effort, c'était pour son frère. Parce que Bora et elle s'étaient balancées des propos trop odieux pour que la hache de guerre soit aussi facilement enterrée. Sa belle-sœur avait ses raisons, et Woori avait sa part de responsabilités dans leur relation aussi tendue. Elle lui avait fait miroiter des espoirs puis les avait anéanti en gardant Yoon Woo et en prenant la décision de l'élever seule. C'est à partir de ce moment que les choses étaient devenues orageuses. Et si elles parvenaient à présent à avoir des conversations, et en apparence partageaient des moments de complicité, un rien pouvait rallumer le brasier entre elles. Heureusement, une compréhension de leurs passions respectives leur permettait d'avoir des sujets de conversation, et un début de terrain d'entente. « Difficile de ne pas se répéter ou d'innover sans que quelqu'un n'ait déjà eu l'idée ! » Pour ce qui est du maquillage, c'était moins compliqué, mais Woori se souvenait de ses créations en école de stylisme et de la difficulté de se démarquer. En attendant, la jeune femme reconnaissait le talent de Bora et aimait porter ses créations. C'était au moins quelque chose qu'on ne pouvait pas lui reprocher. « Juste ça ! » Elle lâcha un petit rire en voyant le pourcentage que prévoyait sa belle-sœur. « Quelle radinerie. » Woori exagéra la moue qu'elle affichait, que la jeune femme en face d'elle comprenne bien qu'il s'agissait d'une simple plaisanterie. Elle prit la tasse que lui tendit Bora, laissant le breuvage refroidir un peu avant d'y tremper les lèvres. Surprise par la question de sa belle-sœur, elle se stoppa dans son mouvement. « Oppa ne t'a rien dit ? » Son frère était tête en l'air parfois, mais de là à en oublier cette information... « J'ai échoué à l'examen de niveau, l'université m'a donc gentiment demandé de partir vu que j'avais déjà redoublé... » Elle finit par hausser les épaules. « Je pensais vraiment que Oppa te l'aurait dit, mais j'ai déménagé du coup !" Depuis presque quinze jours, mais elle se gardait de dire ce détail, parce qu'elle se demandait vraiment pourquoi son frère n'avait rien dit à son épouse. « Faudra que vous veniez manger un soir, je vous ferais un tour du propriétaire. » Bien que son appartement ne soit pas immense.
☆☆☆ Beerus
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Wearing. | Même si elles ne s'entendaient pas à merveille, chacune avait la politesse et le respect de s'intéresser un minimum à l'autre. Woori savait que si elle faisait cet effort, c'était pour son frère. Parce que Bora et elle s'étaient balancées des propos trop odieux pour que la hache de guerre soit aussi facilement enterrée. Sa belle-sœur avait ses raisons, et Woori avait sa part de responsabilités dans leur relation aussi tendue. Elle lui avait fait miroiter des espoirs puis les avait anéanti en gardant Yoon Woo et en prenant la décision de l'élever seule. C'est à partir de ce moment que les choses étaient devenues orageuses. Et si elles parvenaient à présent à avoir des conversations, et en apparence partageaient des moments de complicité, un rien pouvait rallumer le brasier entre elles. Heureusement, une compréhension de leurs passions respectives leur permettait d'avoir des sujets de conversation, et un début de terrain d'entente. « Difficile de ne pas se répéter ou d'innover sans que quelqu'un n'ait déjà eu l'idée ! » Pour ce qui est du maquillage, c'était moins compliqué, mais Woori se souvenait de ses créations en école de stylisme et de la difficulté de se démarquer. En attendant, la jeune femme reconnaissait le talent de Bora et aimait porter ses créations. C'était au moins quelque chose qu'on ne pouvait pas lui reprocher. « Juste ça ! » Elle lâcha un petit rire en voyant le pourcentage que prévoyait sa belle-sœur. « Quelle radinerie. » Woori exagéra la moue qu'elle affichait, que la jeune femme en face d'elle comprenne bien qu'il s'agissait d'une simple plaisanterie. Elle prit la tasse que lui tendit Bora, laissant le breuvage refroidir un peu avant d'y tremper les lèvres. Surprise par la question de sa belle-sœur, elle se stoppa dans son mouvement. « Oppa ne t'a rien dit ? » Son frère était tête en l'air parfois, mais de là à en oublier cette information... « J'ai échoué à l'examen de niveau, l'université m'a donc gentiment demandé de partir vu que j'avais déjà redoublé... » Elle finit par hausser les épaules. « Je pensais vraiment que Oppa te l'aurait dit, mais j'ai déménagé du coup !" Depuis presque quinze jours, mais elle se gardait de dire ce détail, parce qu'elle se demandait vraiment pourquoi son frère n'avait rien dit à son épouse. « Faudra que vous veniez manger un soir, je vous ferais un tour du propriétaire. » Bien que son appartement ne soit pas immense.
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Mar 26 Déc - 11:59 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Sa remarque me pousse à soupirer. J'aurais aimé faire les choses différemment. Mes collections fonctionnent bien même si je n'atteins pas encore un mode de vie où l'argent ne serait plus un problème. J'aurais aimé être une exception dans le domaine professionnel que j'aime à défaut de ne plus pouvoir l'être dans ma vie personnelle. Une fatalité que j'aurais aimé transmettre dans mon art, ou du moins, l'art de beaucoup quand on y pense. Je suis certaine pouvoir d'ajouter un petit quelque chose. Toutefois, je ne peux pas non plus prendre trop de risque car défier les tendances actuelles demande un talent sans norme. Pourquoi les gens porteraient-ils de l'or quand l'argent brille de milles feux dans toutes les bijouteries du pays ? L'exemple est un peu bête mais plutôt simple à comprendre. " Si ce n'était pas le cas, les modes seraient peut-être plus diversifiées. " Je finis par hausser les épaules, pas certaine de vouloir continuer sur cette conversation. Par chance, la jeune femme lâche une boutade et me traite de radine. Au moins, le surnom est un peu clément que je l'aurais imaginé. Il faut dire que je dois avoir un million de défauts à ses yeux. L'inverse est également tout à fait envisageable. Difficile d'innover, non ? En attendant, se lancer sur une ligne de vêtements et engager un modèle pour se faire pourraient me pousser à lui demander de l'aide. Mais, en y repensant, travailler en famille est déjà compliqué alors avec elle. On a beau s'entendre sur certains points, je doute avoir besoin de ses services pour un quelconque maquillage. C'est que je suis coquette de nature et je me tiens au courant alors ... Finalement, vient un sujet de conversation autre: les études sans une once de fourberie. Mais non voyons ! Prenant une mine faussement surprise, Woo Young avait eu l'occasion de m'en parler. Très rapidement mais je ne l'ignorais pas non plus. Puis, dans tous les cas, j'ai bien d'autres choses à penser non ? " J'ai peut-être oublié alors... " Je la gratifie d'un léger sourire. " Et tu n'as pas voulu suivre un autre cursus ou c'était juste un non définitif ? Tu aurais peut-être pu t'inscrire ailleurs aussi. " Je secoue la tête: " Ca serait avec plaisir. Qu'est-ce que tu nous concocterais de bon ? " Je rigole légèrement avant de reprendre mon sérieux: " Mais qu'est-ce que tu comptes faire alors ? "
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Sa remarque me pousse à soupirer. J'aurais aimé faire les choses différemment. Mes collections fonctionnent bien même si je n'atteins pas encore un mode de vie où l'argent ne serait plus un problème. J'aurais aimé être une exception dans le domaine professionnel que j'aime à défaut de ne plus pouvoir l'être dans ma vie personnelle. Une fatalité que j'aurais aimé transmettre dans mon art, ou du moins, l'art de beaucoup quand on y pense. Je suis certaine pouvoir d'ajouter un petit quelque chose. Toutefois, je ne peux pas non plus prendre trop de risque car défier les tendances actuelles demande un talent sans norme. Pourquoi les gens porteraient-ils de l'or quand l'argent brille de milles feux dans toutes les bijouteries du pays ? L'exemple est un peu bête mais plutôt simple à comprendre. " Si ce n'était pas le cas, les modes seraient peut-être plus diversifiées. " Je finis par hausser les épaules, pas certaine de vouloir continuer sur cette conversation. Par chance, la jeune femme lâche une boutade et me traite de radine. Au moins, le surnom est un peu clément que je l'aurais imaginé. Il faut dire que je dois avoir un million de défauts à ses yeux. L'inverse est également tout à fait envisageable. Difficile d'innover, non ? En attendant, se lancer sur une ligne de vêtements et engager un modèle pour se faire pourraient me pousser à lui demander de l'aide. Mais, en y repensant, travailler en famille est déjà compliqué alors avec elle. On a beau s'entendre sur certains points, je doute avoir besoin de ses services pour un quelconque maquillage. C'est que je suis coquette de nature et je me tiens au courant alors ... Finalement, vient un sujet de conversation autre: les études sans une once de fourberie. Mais non voyons ! Prenant une mine faussement surprise, Woo Young avait eu l'occasion de m'en parler. Très rapidement mais je ne l'ignorais pas non plus. Puis, dans tous les cas, j'ai bien d'autres choses à penser non ? " J'ai peut-être oublié alors... " Je la gratifie d'un léger sourire. " Et tu n'as pas voulu suivre un autre cursus ou c'était juste un non définitif ? Tu aurais peut-être pu t'inscrire ailleurs aussi. " Je secoue la tête: " Ca serait avec plaisir. Qu'est-ce que tu nous concocterais de bon ? " Je rigole légèrement avant de reprendre mon sérieux: " Mais qu'est-ce que tu comptes faire alors ? "
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Lun 15 Jan - 18:32 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Wearing. | Même si Woori avait conscience des tendances, elle essayait de ne pas les laisser guider ses décisions, que ce soit d'un point de vue maquillage ou vestimentaire. De toute façon, si elle suivait les tendances que leur pays imposait, elle serait passée depuis longtemps sous le bistouri, parce qu'on lui avait bien fait comprendre que son visage ne serait jamais tendance. Tout comme celui de sa belle-sœur, ce n'était pas une critique, elles n'étaient pas appréciées à leurs justes valeurs. Alors la mode et les tendances avaient bon dos, mais à part en tirer une inspiration parfois un début d'idée, mieux valait ne pas trop s'appuyer dessus. « C'est sur ça que tu devrais jouer, le manque de diversité. » Bora y avait sans doute déjà pensé, et puis à bien y songer, c'était plus facile à dire qu'à faire. Mais Woori était convaincue que ce serait par cette réflexion qu'elle pourrait commencer quelque chose. Cela dit, sa belle-sœur ne lui avait jamais demandé conseil, enfin pas depuis la naissance de Yoon Woo. A l'inverse, Woori ne lui demandait aucun conseil non plus, que ce soit pour ses créations ou ses choix de vie. Elle n'avait donc pas demandé conseil à Bora pour prendre sa décision de quitter la fac. Les personnes au courant étaient naturellement son frère (d'où la surprise de Woori quant à la question de Bora), Ha Ni et aussi Su Ah. « Non la fac a été assez claire, comme j'avais déjà redoublé, mes résultats étaient trop mauvais pour une université comme Yonsei. » Elle haussa les épaules, elle avait fait le deuil de sa vie universitaire et était à présent en paix avec son choix. Elle aurait bien essayé de continuer à plaisanter, étant finalement plutôt contente de ce changement de vie. Mais l'air sérieux de Bora l'en empêcha. Elle était certaine de savoir ce qu'il allait venir. « Vivre de mon activité de maquilleuse et blogueuse. » C'était aussi simple que ça, elle voyait là le signe de suivre ses envies et pour le moment, point de vu professionnel, ça la réussissait plutôt bien. « J'ai déjà un contrat pour maquiller un groupe d'idoles, ils devraient débuter bientôt, et une grande marque de cosmétiques me veut pour un partenariat. » Elle ne voulait pas lui en dire plus, parce qu'elle ne voulait pas avoir l'air de se justifier. Bora était la dernière personne devant laquelle elle voulait se justifier. Satisfaite de ses réponses et du chemin que prenait sa vie, elle bu une gorgée de sa boisson l'air de rien. Elle allait demandé à sa belle-sœur les nouvelles pour elle, une simple politesse, mais le regard de la jeune femme face à elle la dérangea un peu. Et au lieu de faire comme si de rien n'était, Woori préféra rebondir. « Qu'est-ce qu'il y a ? » La question à ne pas poser peut-être...
☆☆☆ Beerus
frapper à la mauvaise porte
Wearing. | Même si Woori avait conscience des tendances, elle essayait de ne pas les laisser guider ses décisions, que ce soit d'un point de vue maquillage ou vestimentaire. De toute façon, si elle suivait les tendances que leur pays imposait, elle serait passée depuis longtemps sous le bistouri, parce qu'on lui avait bien fait comprendre que son visage ne serait jamais tendance. Tout comme celui de sa belle-sœur, ce n'était pas une critique, elles n'étaient pas appréciées à leurs justes valeurs. Alors la mode et les tendances avaient bon dos, mais à part en tirer une inspiration parfois un début d'idée, mieux valait ne pas trop s'appuyer dessus. « C'est sur ça que tu devrais jouer, le manque de diversité. » Bora y avait sans doute déjà pensé, et puis à bien y songer, c'était plus facile à dire qu'à faire. Mais Woori était convaincue que ce serait par cette réflexion qu'elle pourrait commencer quelque chose. Cela dit, sa belle-sœur ne lui avait jamais demandé conseil, enfin pas depuis la naissance de Yoon Woo. A l'inverse, Woori ne lui demandait aucun conseil non plus, que ce soit pour ses créations ou ses choix de vie. Elle n'avait donc pas demandé conseil à Bora pour prendre sa décision de quitter la fac. Les personnes au courant étaient naturellement son frère (d'où la surprise de Woori quant à la question de Bora), Ha Ni et aussi Su Ah. « Non la fac a été assez claire, comme j'avais déjà redoublé, mes résultats étaient trop mauvais pour une université comme Yonsei. » Elle haussa les épaules, elle avait fait le deuil de sa vie universitaire et était à présent en paix avec son choix. Elle aurait bien essayé de continuer à plaisanter, étant finalement plutôt contente de ce changement de vie. Mais l'air sérieux de Bora l'en empêcha. Elle était certaine de savoir ce qu'il allait venir. « Vivre de mon activité de maquilleuse et blogueuse. » C'était aussi simple que ça, elle voyait là le signe de suivre ses envies et pour le moment, point de vu professionnel, ça la réussissait plutôt bien. « J'ai déjà un contrat pour maquiller un groupe d'idoles, ils devraient débuter bientôt, et une grande marque de cosmétiques me veut pour un partenariat. » Elle ne voulait pas lui en dire plus, parce qu'elle ne voulait pas avoir l'air de se justifier. Bora était la dernière personne devant laquelle elle voulait se justifier. Satisfaite de ses réponses et du chemin que prenait sa vie, elle bu une gorgée de sa boisson l'air de rien. Elle allait demandé à sa belle-sœur les nouvelles pour elle, une simple politesse, mais le regard de la jeune femme face à elle la dérangea un peu. Et au lieu de faire comme si de rien n'était, Woori préféra rebondir. « Qu'est-ce qu'il y a ? » La question à ne pas poser peut-être...
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Lun 5 Fév - 12:05 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Avoir un tel job demande de nombreux efforts. Si je suis souvent isolée dans notre appartement, j'y trouve pourtant quelques avantages. En effet, la solitude nous permet de nous concentrer, et surtout je suis libre de faire ce que je veux, avec tous les outils que j'ai à disposition ici. Le fait de travailler seule, en totale autonomie, est certainement ce que je préfère. Je peux m'évader à n'importe quel moment, sauf, si je me retrouve en panne d'inspiration. A l'image d'un écrivain devant une feuille vierge, j'observe sans cesse les matières, effleure des essais pour trouver une solution pendant des heures. C'est certainement l'une des plus grandes difficultés. Les artistes le savent, et au fond, cela renforce l'idée que je fais partie de ces derniers. Au fond, il y a toujours un moyen de ressentir une once de fierté si on y réfléchit sérieusement, non ?! En attendant, je ne me vois pas écouter les conseils de Woori. Non pas qu'ils soient mauvais mais disons que je ne parviens pas à l'estimer comme il faut. De plus, cette habitude que je viens d'expliquer pourrait justifier mon comportement plus que le reste.
Vient ensuite le moment où je m'intéresse à la vie de ma belle-soeur. Je deviens celle que beaucoup maudissent, celle qui pose les questions, celle qui fait grincer des dents. C'est ce qu'on appelle la rancune, l'esprit de revanche dans une autre vie, à ce qu'il paraît. Et quand il est question d'avenir, il me paraît normal de faire preuve de sérieux. Je regarde la jeune femme dans l'attente d'une réponse. Au moins, elle aura le mérite d'être honnête. Faut dire que c'est pas spécialement courant chez les Nah. " C'est bien, c'est un bon début. " dis-je dans un ton léger pour dissimuler cette sensation de colère qui me brûle la gorge. Ne ressent-elle pas un quelconque regret au regard de ce choix ?! Ne subit-elle pas une pression extérieure pour avoir arrêté ses études en milieu de route ? Je peux comprendre ses envies. Je serais hypocrite de dire le contraire mais j'ai quand même assuré mes arrières avec mes diplômes. Sans le vouloir (enfin je crois), mon regard sur elle s'intensifie, perdue dans mes pensées noyées dans un soupçon de jalousie. " Hm ? Quoi ? " Non parce que c'est plutôt vaste comme question. " Je ne sais pas. Je trouve que tu racontes ça si facilement. Tu as bien réfléchi ? Tu n'as pas peur que ce choix te porte préjudice plus tard ? " Les décisions hâtées ne font pas forcément bon ménage. " C'est quand même important les études, surtout dans notre pays, ça serait dommage. Ca ne serait pas la première fois d'ailleurs que je te verrais changer d'avis, à ce sujet... " Madame je change d'avis comme on change de chaussettes.
☆☆☆ Beerus
frapper à la mauvaise porte
Avoir un tel job demande de nombreux efforts. Si je suis souvent isolée dans notre appartement, j'y trouve pourtant quelques avantages. En effet, la solitude nous permet de nous concentrer, et surtout je suis libre de faire ce que je veux, avec tous les outils que j'ai à disposition ici. Le fait de travailler seule, en totale autonomie, est certainement ce que je préfère. Je peux m'évader à n'importe quel moment, sauf, si je me retrouve en panne d'inspiration. A l'image d'un écrivain devant une feuille vierge, j'observe sans cesse les matières, effleure des essais pour trouver une solution pendant des heures. C'est certainement l'une des plus grandes difficultés. Les artistes le savent, et au fond, cela renforce l'idée que je fais partie de ces derniers. Au fond, il y a toujours un moyen de ressentir une once de fierté si on y réfléchit sérieusement, non ?! En attendant, je ne me vois pas écouter les conseils de Woori. Non pas qu'ils soient mauvais mais disons que je ne parviens pas à l'estimer comme il faut. De plus, cette habitude que je viens d'expliquer pourrait justifier mon comportement plus que le reste.
Vient ensuite le moment où je m'intéresse à la vie de ma belle-soeur. Je deviens celle que beaucoup maudissent, celle qui pose les questions, celle qui fait grincer des dents. C'est ce qu'on appelle la rancune, l'esprit de revanche dans une autre vie, à ce qu'il paraît. Et quand il est question d'avenir, il me paraît normal de faire preuve de sérieux. Je regarde la jeune femme dans l'attente d'une réponse. Au moins, elle aura le mérite d'être honnête. Faut dire que c'est pas spécialement courant chez les Nah. " C'est bien, c'est un bon début. " dis-je dans un ton léger pour dissimuler cette sensation de colère qui me brûle la gorge. Ne ressent-elle pas un quelconque regret au regard de ce choix ?! Ne subit-elle pas une pression extérieure pour avoir arrêté ses études en milieu de route ? Je peux comprendre ses envies. Je serais hypocrite de dire le contraire mais j'ai quand même assuré mes arrières avec mes diplômes. Sans le vouloir (enfin je crois), mon regard sur elle s'intensifie, perdue dans mes pensées noyées dans un soupçon de jalousie. " Hm ? Quoi ? " Non parce que c'est plutôt vaste comme question. " Je ne sais pas. Je trouve que tu racontes ça si facilement. Tu as bien réfléchi ? Tu n'as pas peur que ce choix te porte préjudice plus tard ? " Les décisions hâtées ne font pas forcément bon ménage. " C'est quand même important les études, surtout dans notre pays, ça serait dommage. Ca ne serait pas la première fois d'ailleurs que je te verrais changer d'avis, à ce sujet... " Madame je change d'avis comme on change de chaussettes.
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Re: frapper à la mauvaise porte (nah woori) | Dim 4 Mar - 21:57 Citer EditerSupprimer
frapper à la mauvaise porte
Wearing. | En parlant de ce qu'il se passait dans sa vie, Woori n'attendait pas que sa belle-sœur approuve ou même la félicite. Elle n'attendait pas grand-chose d'elle. Il faut dire que Bora ne lui ressemblait pas du tout, et qu'elle lui en voulait beaucoup aussi. Mais franchement, l'ex-étudiante n'était pas sans rien, elle avait décroché deux contrats, et son activité de blogueuse était de plus en plus fructueuse. Elle faisait attention à ses dépenses, mais elle n'était pas prise à la gorge à la fin de chaque mois, et Yoon Woo ne manquait de rien. Alors Bora pouvait dire ce qu'elle voulait, elle pouvait lui reprocher ce qu'elle voulait, Woori avait les arguments pour contre-attaquer. C'était triste à dire, mais elle savait qu'en amenant ce sujet, les choses allaient se gâter entre elles, c'était couru d'avance. « Un très bon début même je dirais. » Franchement, elle ne s'en plaignait pas. Elle pourrait bientôt quitter la supérette, ce n'était qu'une question de jours ou de semaines. Mais elle voyait bien que sa belle-sœur n'approuvait pas son choix. Cette façon qu'elle avait de parler avec détachement, pour faire comme si elle n'était pas en colère. A force, Woori maîtrisait bien son caractère, elle ne comptait plus le nombre de fois où leurs conversation devenaient cinglantes, ou tournaient simplement en disputes. « Regretter quoi ? Je n'ai pas eu le choix de quitter la fac, c'est eux qui m'ont foutu dehors. Ce choix je n'l'ai pas fait, on me l'a imposé. Alors plutôt que pleurer dans mon coin et me dire que c'est injuste, j'me suis trouvée du travail. » Elle haussa les épaules, elle faisait exprès de parler avec détachement, parce qu'elle savait que Bora le prendrait encore plus mal. Woori savait que si leur relation était aussi tendue, c'était de sa faute, mais elle aurait aimé que la jeune femme se mette un peu à sa place. La décision qu'elle avait prise de garder Yoon Woo était réfléchie également. « Et puis Yoon Woo a enfin sa propre chambre, il est super content. Et c'est plus facile pour lui d'apprendre à connaître son père, c'était compliqué dans les dortoirs. » Cet ajout était complètement gratuit, mais elle n'avait pas pu s'en empêcher. Comme si elle voulait montrer à Bora que les choses allaient bien, qu'elle gérait la situation avec son fils comme il fallait.
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Wearing. | En parlant de ce qu'il se passait dans sa vie, Woori n'attendait pas que sa belle-sœur approuve ou même la félicite. Elle n'attendait pas grand-chose d'elle. Il faut dire que Bora ne lui ressemblait pas du tout, et qu'elle lui en voulait beaucoup aussi. Mais franchement, l'ex-étudiante n'était pas sans rien, elle avait décroché deux contrats, et son activité de blogueuse était de plus en plus fructueuse. Elle faisait attention à ses dépenses, mais elle n'était pas prise à la gorge à la fin de chaque mois, et Yoon Woo ne manquait de rien. Alors Bora pouvait dire ce qu'elle voulait, elle pouvait lui reprocher ce qu'elle voulait, Woori avait les arguments pour contre-attaquer. C'était triste à dire, mais elle savait qu'en amenant ce sujet, les choses allaient se gâter entre elles, c'était couru d'avance. « Un très bon début même je dirais. » Franchement, elle ne s'en plaignait pas. Elle pourrait bientôt quitter la supérette, ce n'était qu'une question de jours ou de semaines. Mais elle voyait bien que sa belle-sœur n'approuvait pas son choix. Cette façon qu'elle avait de parler avec détachement, pour faire comme si elle n'était pas en colère. A force, Woori maîtrisait bien son caractère, elle ne comptait plus le nombre de fois où leurs conversation devenaient cinglantes, ou tournaient simplement en disputes. « Regretter quoi ? Je n'ai pas eu le choix de quitter la fac, c'est eux qui m'ont foutu dehors. Ce choix je n'l'ai pas fait, on me l'a imposé. Alors plutôt que pleurer dans mon coin et me dire que c'est injuste, j'me suis trouvée du travail. » Elle haussa les épaules, elle faisait exprès de parler avec détachement, parce qu'elle savait que Bora le prendrait encore plus mal. Woori savait que si leur relation était aussi tendue, c'était de sa faute, mais elle aurait aimé que la jeune femme se mette un peu à sa place. La décision qu'elle avait prise de garder Yoon Woo était réfléchie également. « Et puis Yoon Woo a enfin sa propre chambre, il est super content. Et c'est plus facile pour lui d'apprendre à connaître son père, c'était compliqué dans les dortoirs. » Cet ajout était complètement gratuit, mais elle n'avait pas pu s'en empêcher. Comme si elle voulait montrer à Bora que les choses allaient bien, qu'elle gérait la situation avec son fils comme il fallait.
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