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Hyun Jae • where is the fun in living then?
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Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 0:05 Citer EditerSupprimer
nom : Si elle n'use que rarement de la notoriété de son nom de famille dans sa profession, Noh inspire néanmoins un véritable respect, notamment grâce à la réputation de son père, procureur en chef, connu pour son efficacité et son impitoyabilité. prénom : Troisième enfant d'une famille nombreuse, elle fut la petite surprise de ses parents. Moins stressés, plus joueurs, ces derniers laissèrent faire le destin et refusèrent de connaître le sexe du bébé à venir. Aussi cherchèrent-ils des prénoms mixtes et eurent un coup de foudre pour l'un d'entre eux, à consonance néanmoins résolument masculine. Ainsi fut-elle prénommée Hyun Jae, prénom qui correspondrait tant à sa personnalité qu'à son futur métier. âge : elle a soufflé trente bougies cet automne. date et lieu de naissance : Elle est née dans un hôpital à quelques mètres de la plage, dans la ville de Busan, un soir d'octobre 1987. origines : Dans son sang pulse de lointaines origines chinoises, petites touches historiques dans son histoire familiale coréenne.nationalité : coréenne. Elle ne connaît que les paysages de son pays qu'elle aime profondément. cursus universitaire : Si son père espérait la voir faire du droit à l'image de ses deux frères, Hyun Jae, passionnée et fière de son indépendance, a préféré entrer en école de police à l'âge de dix-neuf ans. . métier : Elle a réalisé très tôt son rêve d'enfant en devenant policière à l'aube de sa vingtaine. Elle est aujourd'hui flic à la criminelle. orientation sexuelle : Même si elle aurait préféré parfois être attiré epar les courbes féminines, elle est résolument hétérosexuelle. Néanmoins, elle ne laisse aucun homme frôler son cœur, car elle n'a aucune envie d'être étouffée comme elle le fut avec ses six frères. Elle préfère les nuits courtes et sans aube, qu'une relation qui l'étrangle et met à mal sa liberté et son indépendance. . classe sociale : Si ses parents sont aisés, elle se considère dans la classe moyenne et se repose sur son salaire plus que sur l'argent familial. code du règlement : ok par fluttershy tu veux t'investir ? citizens
Il m'arrive de te voir dans mes rêves.
Telle que tu étais hier.
Et telle que tu ne seras jamais plus sinon sous mes paupières.
La porte qui s'ouvre, qui claque, qui dévoile. J'ai tourné la tête et mon sourire, fier et joyeux, s'est évanoui, éclaboussé par la peur et le déni. Non. Seules ces trois lettres résonnaient dans un crâne en proie à l'horreur, trois petites lettres qui n'avaient aucun pouvoir sur la réalité. Non. Si elles avaient suffit, ma famille n'aurait pas été brisée cette nuit là. Je n'aurais jamais entendu les hurlements déchirants de ma mère, je n'aurais pas vu mon père s'effondrer, je n'aurais pas senti les larmes rouler sur mes joues pâles. J'aurais préféré que tu choisisses un métier moins dangereux mais … je te soutiens Hyun Jae. A l'infini et au delà. Sa voix soufflait, éthérée et imperceptible, contrairement à celle d'un policier engoncé dans une situation qu'il aurait préféré fuir. « Je suis désolé. » Des mots détachés et froids, presque maladroits. Des mots qui ne ressemblaient à aucun de ceux qu'elle murmurait dans ma mémoire. Je suis assez grande pour rentrer seule ! Puis … j'ai rencontré quelqu'un, je ne serais sans doute pas seule. Tu étais seule. Deux perles transparentes naquirent au coin de deux amandes écarlates puis s'échappèrent pour glisser sur l'épiderme opale. Tu étais seule. Accompagnée par le bruit de tes chaussures claquant l'asphalte, tu as sentit naître l'angoisse dans un cœur contracté sans pouvoir la partager. Emmurée dans le silence, tu as accéléré le pas et tenté d'échapper à celui qui te suivait. Mais il s'est accroché telle une ombre jusqu'à t'atteindre. Tu as hurlé. Je sais que tu as hurlé, dans l'espoir vain d'être entendu. HYUN JAE! Mes jambes se dérobèrent sous mon poids et ma tête cogna brutalement le sol. Les ombres dansèrent sous mes cils battants mais le paysage était trouble et sans forme. « Hyun Jae ! » Le timbre chaud et angoissé de mon frère me parvint transformé et chaque syllabe s'éclaircit pour ressembler à la voix d'une petite sœur que je ne voyais plus. Que je ne verrais plus. Oh tu as hurlé ! Tu as crié à plein poumon alors que l'homme te plaquait contre le sol, tu as prié, supplié. Tu voulais vivre. Revoir les visages de ceux que tu aimais, avoir l'opportunité d'oublier la peur qui te bouffait. Tu voulais survivre. Mais la barre t'a frappée et ta peur s'est muée en regret. Tu étais seule. Et cette solitude que tu avais désiré, dans tes dernières secondes, tu l'as maudite. Nous as tu vu avant de mourir ? Alors que le sang éclaboussait tes lèvres incarnates et ton visage encore enfantin, as tu visualisé les personnes qui comptaient le plus pour toi ? Moi je te vois. Alors que la faiblesse étreint mon corps et que le chagrin bouffe mon cœur, je te vois. « Hong Joo …. » Je tendis la main et effleurais ton visage du bout des doigts. «Hong Joo ... » Je ne m'entends pas alors le peux tu?Si loin, comment peux tu ? Le cri s'arracha à mes poumons, strident et désespéré. « Hong Joo ! »
Les doigts crispés sur l'anse de mon sac à dos, je coulais un regard dans la vitre aux décorations hivernales. Les visages de mon frère aîné et du plus jeune s'y reflétaient, dissimulés derrière une voiture. Ils savaient, pourtant, que je ne supportais plus leurs filatures aussi discrètes qu'un troupeau d'éléphants effrayés. La mâchoire contractée, je plissai les lèvres et me retournai en coulant un regard noir dans leur direction. Mais si Dae Hyun eut la délicatesse de paraître gêné, Oppa, lui, me rejoignit avec la mine sévère de celui qui estimait avoir raison. « Non tu ne dis rien. » me prévint-il en s'immobilisant à côté de moi. « Tu sais très bien que c'est pour ... » « Non. » Mon ton tranchant le prit par surprise et les mots, si familiers, s'évanouirent sur son inférieure. « Ne dis plus que c'est pour mon bien. Je ne suis pas Hong Joo ! » m'énervai-je, la voix fragilisée par un chagrin encore vif et ce malgré les deux années écoulées. « Je suis parfaitement capable de me protéger ! » claquai-je fermement. Je les avais laissé faire pendant des mois, consciente qu'ils y voyaient un moyen de déculpabiliser pour la mort d'une sœur qui avait laissé un vide incommensurable dans chacun de nos cœurs. Mais je saturais. J'étouffais. « Elle disait la même chose. » souffla t-il la voix enrouée. « Elle disait qu'elle était assez grande pour rentrer seule et qu'elle n'était plus une enfant. » « Tu n'es pas le seul à l'avoir perdue ! » Il se raidit et plongea son regard d'ambre dans le mien. « Je regrette chaque jour de ne pas l'avoir accompagnée ce soir là. Je regrette tant et tant que ... » Le poing contre ma poitrine, je la frappais à petits coups répétés. « Tant et tant que je suffoque en permanence. Et ça vous me le renvoyez en pleine gueule en permanence ! Je n'ai pas eu un instant de paix depuis qu'elle est morte ! J'ai l'impression d'être elle. Que vous la voyez à travers moi, que vous me voyez crever à chaque instant et je n'en peux plus ! » Les larmes débordèrent et ruisselèrent. Ivre de rage, j'arrachais mon sac à dos et frappai mon frère sans une once de culpabilité. Puis le poing partit, frappant la mâchoire d'un garçon que j'aimais pourtant plus que tout. « Je suis plus forte que toi et tu le sais. Aussi bien que tu sais que tu ne me suis pas, ne me protège pas pour moi. Tu expies, et vous le faites tous et à mes dépens ! » crachai-je avant de tourner les talons, abruptement pour rentrer à la maison. Au diable les cours, au diable la famille, au diable ce salop qui avait échappé à toutes les règles. Cette histoire nous tuait. Me tuait. Je poussais la porte d'entrée avec une violence mal contenue. « Hyun Jae mais ... » Grimant les marches quatre à quatre, je m'engouffrais dans la salle de bain, en claquai la porte et attrapai la tondeuse. Je n'étais pas une poupée, pas plus que je n'étais un fantôme. Je n'étais pas plus fragile qu'eux, tous autant qu'ils étaient. « Hyun Jae ? » Des coups résonnèrent, doucement, contre le panneau. « Ma chérie réponds ! » La main tremblante, je fixais la jeune fille qui me faisait face dans le miroir. De longs cheveux bruns, des yeux étirés, une bouche pulpeuse et féminine. « Hyun Jae je t'en prie ! » Impulsive, je glissai la tondeuse sur mon crâne. De longues mèches tombèrent, révélant un crâne plus pâle que mes joues écarlate. « Hyun Jae ! » Elles tombèrent une à une, dégringolèrent sur le sol. Et dans le miroir, je ne vis bientôt que le reflet d'une femme brisée au regard d'acier. « Mon dieu, qu'est ce que tu as fait ? » s'exclama ma mère lorsque j'ouvris la porte. « Je me suis libérée. » affirmai-je le menton levé. Libérée … en partie.
Les sirènes retentissaient et rebondissaient tout autour de la voiture, qui filait à toute allure sur l'autoroute. « Bordel, ralenti ! » glapi mon collègue cramponné à son siège. Concentrée sur ma conduite endiablée, je ne pris pas la peine de lui répondre. Je fonçais, les yeux fixés sur la voiture de ce salopard. Slalomant dangereusement entre les automobiles, je me rapprochai de la sienne puis braquai brusquement vers la droite. Pris par surprise, il dérapa et arrêta son engin devant un hôtel minable et perdu de cinq étages. « Il nous échappe ! » beugla mon compagnon. S'il continua à crier, je n'en entendis pas un mot. Déjà sortie et arrachée à mon siège, je courais après le suspect qui s'était engouffré dans l'immeuble. Il n'y eut bientôt plus que l'ombre et le son feutré de mes pas dans l'entrée presque vide. « Où est-il partit ? » demandai-je fermement à l'employé, qui m'indiqua sans difficulté le couloir de gauche. Je m'y engouffrai et, attrapant mon arme, avançai à pas félins. Il n'y régnait aucun bruit, si ce n'est celui de ma respiration mesurée et presque imperceptible. Mes cheveux chatouillaient mes joues et mes tempes, poussés par les mouvements d'un corps calme et tendu. Je l'entendis avant de le voir. La porte, sur laquelle je posais ma main libre, fut brutalement poussée et l'homme bondit, mer percutant de plein fouet. Cramponnée à mon arme, je parvins à ne pas la lâcher malgré sa convoitise et lui envoyai mon coude dans la mâchoire. Un gémissement répondit, en un son exacerbé par le coup violent d'un genoux dans son entrejambe. Il s'effondra et je le plaquai sur le sol, d'un coup dans les omoplates. « Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit » « Salope ! » Je frappai du poing dans sa tête ballante, lui arrachant un nouveau grognement. « tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. » « Je t'emmerde ! » Penchée sur lui, je lui tordis brutalement les bras et les croisais dans son dos, peu perturbée par le flot d'insultes continuel qui souillait ses lèvres. « Vous avez le droit à un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni gratuitement. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition. » termina-je calmement en le relevant d'un geste maîtrisé. Sa litanie dura jusqu'au poste, ou plutôt jusqu'à ce que la semelle pleine de ma chaussure lui atterrisse dans la gueule et ne lui ouvre la tempe. « Je peux savoir pourquoi il est dans cet état ? » demanda mon chef en me coulant un regard en biais. « Qui c'est ... » répondis-je peu traumatisée en retirant mon épais blouson pour m'installer dans mon siège. « Inspecteur Park ? » « Aucune idée chef. » me soutint ce dernier en se plongeant dans l'étude de ses dossiers. Il se pencha alors sur mon bureau. « Inspecteur Noh … » « Je vous ai compris chef. » répondis-je clairement, habituée à ce genre de scènes sans réelle conséquence. « Je ne suis pas certain. » grommela ce dernier en s'éloignant. Un sourire étira mes lèvres pleines et je me tournai vers mon collègue pour lui faire un clin d’œil. Ce dernier, piquant un far, se détourna, dossier sur les genoux.
Noh Hyun Jae
shoot first and ask question afterward
charmeuse (★★★✰✰) | Téméraire (★★★✰✰) | sarcastique (★★★✰✰) | hyperactive (★★★✰✰) | fonceuse (★★★✰✰) |
féministe (★★★★✰) | impulsive (★★★✰✰) | bornée (★★★✰✰) | inconsciente (★★★✰✰) | indépendante (★★★✰✰) |
Rumour has it... Éprise de liberté et d'indépendance depuis son plus jeune âge, elle s'est mis au taekwondo à cinq ans et est aujourd'hui ceinture noir cinquième Dan ( VRAI, un fait qu'elle n'hésite pas à démontrer si sa langue acérée ne suffit pas à décourager les emmerdeurs.) elle est l'unique fille d'une grande famille (FAUX. Elles étaient deux, mais la plus jeune, d'un an sa cadette, a été assassinée à l'âge de quinze ans. Hyun Jae ne s'en est jamais vraiment remise, au point que ce tragique événement a influencé son choix de carrière dans la police criminelle) Surprotégée par ses frères après l'accident, fliquée et suivie par une fratrie parano, elle a craqué à sa majorité et s'est rasé intégralement la tête pour gommer sa féminité et la fragilité qu'ils pensaient lire en elle. (VRAI. Elle a d'ailleurs refusé de laisser repousser ses cheveux tant que ses frères ne comprenaient pas qu'elle ne pouvait pas vivre de cette façon.). Elle se fait appeler par son surnom au boulot. (VRAI. Très à l'aise et de nature autoritaire, elle exige d'être appelée Jae par ses collègues. Un surnom masculin qui en impose avant même sa présence.) Tête en l'air et dissipée, elle n'a jamais été taillée pour les études (FAUX. Dotée d'une mémoire visuelle extraordinaire, elle n'a jamais eu à faire beaucoup d'effort pour réussir intellectuellement. De fait, il est vrai qu'elle était totalement dissipée en classe et n'écoutait que rarement ses professeurs.) Elle fut mariée durant une très brève période. (FAUX. Néanmoins, elle a été fiancée à un procureur pendant deux semaines, au terme desquelles elle a rompu tout engagement en prenant conscience qu'il commençait à l'étouffer. Depuis, elle a blindé son cœur et ne vit que des histoires sexuelles. Il lui arrive d'ailleurs de coucher avec son éphémère fiancée même s'ils ne s'entendent guère sur les autres plans.) Elle est mannequin. (FAUX. Elle a posé lorsqu'elle était rasée pour la cause féministe mais n'a jamais été plus loin. Elle tenait avant tout à devenir flic et non à jouer les poupées devant les objectifs.)Elle est mannequin. (FAUX. Elle a posé lorsqu'elle était rasée pour la cause féministe mais n'a jamais été plus loin. Elle tenait avant tout à devenir flic et non à jouer les poupées devant les objectifs.) Elle aime autant les voitures que les chaussures à talon. (VRAI. Elle voue d'ailleurs un véritable culte aux voitures de sport et économise pour s'en acheter une avec ses propres deniers.) Elle serait allumeuse. (VRAI et FAUX. Elle n'hésite effectivement pas à charmer dans le cadre de son boulot mais elle ne vise que ceux sur lesquels elle enquête. Autrement, elle ne charme jamais pour se retirer sans avoir fait échec au roi.) Survole l'avatar, petit coquin. | My character A l'image du Yin et du Yang, Hyun Jae est un mélange d'obscurité et de lumière. Elle attire comme elle effraie, charme comme elle assassine et souris aussi suavement qu'elle peut poignarder d'une langue acérée. Rarement effrayée, elle est femme à foncer plutôt qu'à reculer, et ce quitte à mettre sa vie en danger. Parce qu'elle lui appartient. Pourtant, et sous le vernis du courage et de l'inconscience, elle dissimule une blessure qui souille parfois ses prunelles sombres d'éclats de chagrin. Sa sœur hante son regard, ses gestes et sa vie. Sa mort a laissé dans son sillage colère et désespoir, qu'elle rejette sur chaque criminel qu'elle arrête. Devenue aussi impitoyable que son père, elle a apprit à fermer son cœur, à geler son empathie et à plonger dans les yeux des accusés sans faillir ou ressentir. De fait, elle sait rester calme et inattaquable de longues heures, pour éprouver la patience de ceux qu'elle interroge, si bien qu'elle n'a pas son pareil pour faire craquer ses proies. La petite fille, depuis longtemps s'est évanouie, effacée par l'horreur et la douleur. Car l'homme, responsable d'une famille brisée, n'a jamais payé. Relâché, il s'est évanouit dans la nature avant de recommencer à tuer. Il est celui qu'elle poursuit. Derrière chaque visage, chaque enquête, elle espère retrouver celui qui lui a prit sa sœur, cette enfant qu'elle avait chérit et adoré. Sa détermination s'est affinée au fil des années, de même que son opiniâtreté, si bien qu'elle ne sait plus abandonner. Passionnée et acharnée, elle ne vit et ne respire que pour son travail. Sa vie personnelle, son intimité ne sont donc que des bulles de saveur, des parenthèses courtes et éphémères qui ne l'éloignent jamais réellement de ce qui compte pour elle. Néanmoins, elle sait les savourer, une à une. Dans ces moments d'accalmie, elle redevient complètement femme. Et la carapace se brise. Le calme laisse la place à l'impulsivité et la rage brûle sa voix et ses humeurs comme un raz de marée inattendue. Différente, elle n'est plus qu'une jeune adulte aux émotions libérées et rebelles, un volcan en éruption qu'elle éteint par la seule force de sa volonté lorsqu'elle remet son uniforme. Toutefois, ce visage aux nuances sauvages réapparaît parfois lorsqu'elle tient tête à ses supérieurs avec la diplomatie de ceux qui affirment et savent qu'ils ont raison, ou encore lorsqu'elle prend la soudaine et brusque décision de jouer les casses cous dans une course poursuite. Aussi est-elle mystérieuse, cette sirène aux cheveux noirs ébènes à la féminité dissimulée sous le masque de l'homme. Femme qu'elle laisse brusquement transparaître lorsqu'elle désire quelque chose et que son regard devient velours et sa voix chant. |
This is my story
I am a free spirit
Telle que tu étais hier.
Et telle que tu ne seras jamais plus sinon sous mes paupières.
La porte qui s'ouvre, qui claque, qui dévoile. J'ai tourné la tête et mon sourire, fier et joyeux, s'est évanoui, éclaboussé par la peur et le déni. Non. Seules ces trois lettres résonnaient dans un crâne en proie à l'horreur, trois petites lettres qui n'avaient aucun pouvoir sur la réalité. Non. Si elles avaient suffit, ma famille n'aurait pas été brisée cette nuit là. Je n'aurais jamais entendu les hurlements déchirants de ma mère, je n'aurais pas vu mon père s'effondrer, je n'aurais pas senti les larmes rouler sur mes joues pâles. J'aurais préféré que tu choisisses un métier moins dangereux mais … je te soutiens Hyun Jae. A l'infini et au delà. Sa voix soufflait, éthérée et imperceptible, contrairement à celle d'un policier engoncé dans une situation qu'il aurait préféré fuir. « Je suis désolé. » Des mots détachés et froids, presque maladroits. Des mots qui ne ressemblaient à aucun de ceux qu'elle murmurait dans ma mémoire. Je suis assez grande pour rentrer seule ! Puis … j'ai rencontré quelqu'un, je ne serais sans doute pas seule. Tu étais seule. Deux perles transparentes naquirent au coin de deux amandes écarlates puis s'échappèrent pour glisser sur l'épiderme opale. Tu étais seule. Accompagnée par le bruit de tes chaussures claquant l'asphalte, tu as sentit naître l'angoisse dans un cœur contracté sans pouvoir la partager. Emmurée dans le silence, tu as accéléré le pas et tenté d'échapper à celui qui te suivait. Mais il s'est accroché telle une ombre jusqu'à t'atteindre. Tu as hurlé. Je sais que tu as hurlé, dans l'espoir vain d'être entendu. HYUN JAE! Mes jambes se dérobèrent sous mon poids et ma tête cogna brutalement le sol. Les ombres dansèrent sous mes cils battants mais le paysage était trouble et sans forme. « Hyun Jae ! » Le timbre chaud et angoissé de mon frère me parvint transformé et chaque syllabe s'éclaircit pour ressembler à la voix d'une petite sœur que je ne voyais plus. Que je ne verrais plus. Oh tu as hurlé ! Tu as crié à plein poumon alors que l'homme te plaquait contre le sol, tu as prié, supplié. Tu voulais vivre. Revoir les visages de ceux que tu aimais, avoir l'opportunité d'oublier la peur qui te bouffait. Tu voulais survivre. Mais la barre t'a frappée et ta peur s'est muée en regret. Tu étais seule. Et cette solitude que tu avais désiré, dans tes dernières secondes, tu l'as maudite. Nous as tu vu avant de mourir ? Alors que le sang éclaboussait tes lèvres incarnates et ton visage encore enfantin, as tu visualisé les personnes qui comptaient le plus pour toi ? Moi je te vois. Alors que la faiblesse étreint mon corps et que le chagrin bouffe mon cœur, je te vois. « Hong Joo …. » Je tendis la main et effleurais ton visage du bout des doigts. «Hong Joo ... » Je ne m'entends pas alors le peux tu?Si loin, comment peux tu ? Le cri s'arracha à mes poumons, strident et désespéré. « Hong Joo ! »
Les doigts crispés sur l'anse de mon sac à dos, je coulais un regard dans la vitre aux décorations hivernales. Les visages de mon frère aîné et du plus jeune s'y reflétaient, dissimulés derrière une voiture. Ils savaient, pourtant, que je ne supportais plus leurs filatures aussi discrètes qu'un troupeau d'éléphants effrayés. La mâchoire contractée, je plissai les lèvres et me retournai en coulant un regard noir dans leur direction. Mais si Dae Hyun eut la délicatesse de paraître gêné, Oppa, lui, me rejoignit avec la mine sévère de celui qui estimait avoir raison. « Non tu ne dis rien. » me prévint-il en s'immobilisant à côté de moi. « Tu sais très bien que c'est pour ... » « Non. » Mon ton tranchant le prit par surprise et les mots, si familiers, s'évanouirent sur son inférieure. « Ne dis plus que c'est pour mon bien. Je ne suis pas Hong Joo ! » m'énervai-je, la voix fragilisée par un chagrin encore vif et ce malgré les deux années écoulées. « Je suis parfaitement capable de me protéger ! » claquai-je fermement. Je les avais laissé faire pendant des mois, consciente qu'ils y voyaient un moyen de déculpabiliser pour la mort d'une sœur qui avait laissé un vide incommensurable dans chacun de nos cœurs. Mais je saturais. J'étouffais. « Elle disait la même chose. » souffla t-il la voix enrouée. « Elle disait qu'elle était assez grande pour rentrer seule et qu'elle n'était plus une enfant. » « Tu n'es pas le seul à l'avoir perdue ! » Il se raidit et plongea son regard d'ambre dans le mien. « Je regrette chaque jour de ne pas l'avoir accompagnée ce soir là. Je regrette tant et tant que ... » Le poing contre ma poitrine, je la frappais à petits coups répétés. « Tant et tant que je suffoque en permanence. Et ça vous me le renvoyez en pleine gueule en permanence ! Je n'ai pas eu un instant de paix depuis qu'elle est morte ! J'ai l'impression d'être elle. Que vous la voyez à travers moi, que vous me voyez crever à chaque instant et je n'en peux plus ! » Les larmes débordèrent et ruisselèrent. Ivre de rage, j'arrachais mon sac à dos et frappai mon frère sans une once de culpabilité. Puis le poing partit, frappant la mâchoire d'un garçon que j'aimais pourtant plus que tout. « Je suis plus forte que toi et tu le sais. Aussi bien que tu sais que tu ne me suis pas, ne me protège pas pour moi. Tu expies, et vous le faites tous et à mes dépens ! » crachai-je avant de tourner les talons, abruptement pour rentrer à la maison. Au diable les cours, au diable la famille, au diable ce salop qui avait échappé à toutes les règles. Cette histoire nous tuait. Me tuait. Je poussais la porte d'entrée avec une violence mal contenue. « Hyun Jae mais ... » Grimant les marches quatre à quatre, je m'engouffrais dans la salle de bain, en claquai la porte et attrapai la tondeuse. Je n'étais pas une poupée, pas plus que je n'étais un fantôme. Je n'étais pas plus fragile qu'eux, tous autant qu'ils étaient. « Hyun Jae ? » Des coups résonnèrent, doucement, contre le panneau. « Ma chérie réponds ! » La main tremblante, je fixais la jeune fille qui me faisait face dans le miroir. De longs cheveux bruns, des yeux étirés, une bouche pulpeuse et féminine. « Hyun Jae je t'en prie ! » Impulsive, je glissai la tondeuse sur mon crâne. De longues mèches tombèrent, révélant un crâne plus pâle que mes joues écarlate. « Hyun Jae ! » Elles tombèrent une à une, dégringolèrent sur le sol. Et dans le miroir, je ne vis bientôt que le reflet d'une femme brisée au regard d'acier. « Mon dieu, qu'est ce que tu as fait ? » s'exclama ma mère lorsque j'ouvris la porte. « Je me suis libérée. » affirmai-je le menton levé. Libérée … en partie.
Les sirènes retentissaient et rebondissaient tout autour de la voiture, qui filait à toute allure sur l'autoroute. « Bordel, ralenti ! » glapi mon collègue cramponné à son siège. Concentrée sur ma conduite endiablée, je ne pris pas la peine de lui répondre. Je fonçais, les yeux fixés sur la voiture de ce salopard. Slalomant dangereusement entre les automobiles, je me rapprochai de la sienne puis braquai brusquement vers la droite. Pris par surprise, il dérapa et arrêta son engin devant un hôtel minable et perdu de cinq étages. « Il nous échappe ! » beugla mon compagnon. S'il continua à crier, je n'en entendis pas un mot. Déjà sortie et arrachée à mon siège, je courais après le suspect qui s'était engouffré dans l'immeuble. Il n'y eut bientôt plus que l'ombre et le son feutré de mes pas dans l'entrée presque vide. « Où est-il partit ? » demandai-je fermement à l'employé, qui m'indiqua sans difficulté le couloir de gauche. Je m'y engouffrai et, attrapant mon arme, avançai à pas félins. Il n'y régnait aucun bruit, si ce n'est celui de ma respiration mesurée et presque imperceptible. Mes cheveux chatouillaient mes joues et mes tempes, poussés par les mouvements d'un corps calme et tendu. Je l'entendis avant de le voir. La porte, sur laquelle je posais ma main libre, fut brutalement poussée et l'homme bondit, mer percutant de plein fouet. Cramponnée à mon arme, je parvins à ne pas la lâcher malgré sa convoitise et lui envoyai mon coude dans la mâchoire. Un gémissement répondit, en un son exacerbé par le coup violent d'un genoux dans son entrejambe. Il s'effondra et je le plaquai sur le sol, d'un coup dans les omoplates. « Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit » « Salope ! » Je frappai du poing dans sa tête ballante, lui arrachant un nouveau grognement. « tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. » « Je t'emmerde ! » Penchée sur lui, je lui tordis brutalement les bras et les croisais dans son dos, peu perturbée par le flot d'insultes continuel qui souillait ses lèvres. « Vous avez le droit à un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni gratuitement. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition. » termina-je calmement en le relevant d'un geste maîtrisé. Sa litanie dura jusqu'au poste, ou plutôt jusqu'à ce que la semelle pleine de ma chaussure lui atterrisse dans la gueule et ne lui ouvre la tempe. « Je peux savoir pourquoi il est dans cet état ? » demanda mon chef en me coulant un regard en biais. « Qui c'est ... » répondis-je peu traumatisée en retirant mon épais blouson pour m'installer dans mon siège. « Inspecteur Park ? » « Aucune idée chef. » me soutint ce dernier en se plongeant dans l'étude de ses dossiers. Il se pencha alors sur mon bureau. « Inspecteur Noh … » « Je vous ai compris chef. » répondis-je clairement, habituée à ce genre de scènes sans réelle conséquence. « Je ne suis pas certain. » grommela ce dernier en s'éloignant. Un sourire étira mes lèvres pleines et je me tournai vers mon collègue pour lui faire un clin d’œil. Ce dernier, piquant un far, se détourna, dossier sur les genoux.
About me
Je suis...
FREYJA
Mystère et boule de gomme.
PV pris
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1330][b]▲[/b][/url][url=http://www.shaketheworld.net/t13543-jun-ji-hyun-noh-hyun-jae]▼[/url] <taken><upper>JUN JI HYUN ( ACTRESS )</upper></taken> ✎ <lower>noh hyun jae</lower>
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Re: Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 0:06 Citer EditerSupprimer
J'avais envie de te faire un message de la folie furieuse, mais le Wook en moi, il hurle qu'il n'a pas envie de faire de démonstration d'amour à une flic qui ne cesse de le foutre en cellule de dégrisement juste pour qu'il se calme
SOIT, bâillonnons-le un instant !
DONC... tu le sais déjà mais.. OMG je suis joie et émotion Merci de la prendre, je t'avoue que j'étais tellement sceptique la première fois que j'ai posté le PV
Je sais qu'avec toi, Wook sera entre de bonnes mains !
jtm fort
Laissons la parole au gentleman qu'est Wook maintenant
TOI ... tu as signé pour l'enfer admires à quel point il est rassurant déjà
Mais juste pour tes beaux yeux, je veux bien me laisser attraper et menotter
J'ai beau être plus jeune, je te promet que tu ne seras pas déçue :heh:
Je t'apporterais tout mon soutien dans ton travail même, ne suis-je pas généreux ?
Et même si on ne va pas beaucoup s'aimer au début (J'ai dit au début les mecs, rangez vos langues )
Le premier qui ose s'approcher risque gros
(et je sais faire autre chose que regarder méchamment )
Et pour toi en revanche ...
T'en a pris plein les mirettes ? ET BAH ATTENDS PARCE QUE CE N'EST QUE LE DÉBUT MADAME, OUI OUI !
Tu as sur les bras un spécimen rare qui va t'en faire baver, je t'ai déjà prévenu un million de fois, mais je recommence, sait-on jamais
En tout cas j'ai hâte de RP avec ma jolie noona
Et je ne doute pas que tu sauras faire retrouver le sourire à Wook
J'avais envie de te faire un message de la folie furieuse, mais le Wook en moi, il hurle qu'il n'a pas envie de faire de démonstration d'amour à une flic qui ne cesse de le foutre en cellule de dégrisement juste pour qu'il se calme
SOIT, bâillonnons-le un instant !
DONC... tu le sais déjà mais.. OMG je suis joie et émotion Merci de la prendre, je t'avoue que j'étais tellement sceptique la première fois que j'ai posté le PV
Je sais qu'avec toi, Wook sera entre de bonnes mains !
jtm fort
Laissons la parole au gentleman qu'est Wook maintenant
TOI ... tu as signé pour l'enfer admires à quel point il est rassurant déjà
Mais juste pour tes beaux yeux, je veux bien me laisser attraper et menotter
- Spoiler:
J'ai beau être plus jeune, je te promet que tu ne seras pas déçue :heh:
Je t'apporterais tout mon soutien dans ton travail même, ne suis-je pas généreux ?
Et même si on ne va pas beaucoup s'aimer au début (J'ai dit au début les mecs, rangez vos langues )
Le premier qui ose s'approcher risque gros
(et je sais faire autre chose que regarder méchamment )
Et pour toi en revanche ...
- Mais d'ici quelques temps ... :
- J'ai pas les mots, alors sorry not sorry, je balance mes feels comme ça ok ?Et peu importe que je remonte sur scène, si j'ai envie de faire ça :
devant tout le monde, je fais
Et je sais aussi faire sans une foule autour
T'en a pris plein les mirettes ? ET BAH ATTENDS PARCE QUE CE N'EST QUE LE DÉBUT MADAME, OUI OUI !
Tu as sur les bras un spécimen rare qui va t'en faire baver, je t'ai déjà prévenu un million de fois, mais je recommence, sait-on jamais
En tout cas j'ai hâte de RP avec ma jolie noona
Et je ne doute pas que tu sauras faire retrouver le sourire à Wook
- Allez hop, finis moi vite cette fiche !!! :
- :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon: :jihoon:
- Et parce que Jun Ji Hyun...:
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Re: Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 0:08 Citer EditerSupprimer
Je repasse avec le bon compte tout à l'heure
Je repasse avec le bon compte tout à l'heure
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Re: Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 0:09 Citer EditerSupprimer
T'ES SUBLIME EN FEMMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!
J'te mange
Ptin, je la trouve tellement belle cette actrice en plus, good choice. De toute façon, t'as toujours eu bon goût
Fiiighting avec ce nouveau perso !
J'te mange
Ptin, je la trouve tellement belle cette actrice en plus, good choice. De toute façon, t'as toujours eu bon goût
Fiiighting avec ce nouveau perso !
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Re: Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 0:22 Citer EditerSupprimer
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Re: Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 0:53 Citer EditerSupprimer
j'ai pas le bon visage non plus :bago:
Ce prénom me semble vaguement familier je me demande bien pourquoi
Ce prénom me semble vaguement familier je me demande bien pourquoi
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Re: Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 9:59 Citer EditerSupprimer
EH MADMOISELLE T'ES SEXY TU SAIS :sunmi:
Passe moi les menottes :heh:
Wook : T'es foutu, Bro, chacun sa :ali:
Passe moi les menottes :heh:
Wook : T'es foutu, Bro, chacun sa :ali:
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Re: Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 11:41 Citer EditerSupprimer
Re coucou si j'ai bien compris
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Re: Hyun Jae • where is the fun in living then? | Lun 2 Oct - 23:20 Citer EditerSupprimer
POUSSEZ VOUS J AI UNE BFF INDIGNE A FOUETTER
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