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[EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI
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[EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Ven 6 Oct - 19:07 Citer EditerSupprimer
ses doigts pincent le bas de la page qu'il tourne sèchement tout en soupirant, pinçant de nouveau une page qu'il tourne tout aussi nonchalamment. il a la flemme, tout comme il l'a constamment. pourtant ce serait mentir que de dire qu'il n'avait guère les capacités et le talent d'étudier. il n'en avait juste tout bonnement pas envie, pas en ce moment et il n'y avait strictement aucune raison précise à cela. ça venait tout aussi vite que ça s'en allait. des fois il se montrait très studieux d'autre pas le moindre du monde. et cela ressortait de manière flagrante dans ses résultats scolaires. une trentaine de points à l'examen d'entrée, soit vingt point de moins que la moyenne ce qui engendrait cours particuliers, rendez-vous avec la conseillère et ainsi de suite. rien de tels que des restrictions pour le rendre encore plus ingérable. il fait glisser le stylo entre ses doigts, le faisant tourbillonner, son regard fixé sur celui-ci. il ne serait guère productif aujourd'hui ni même demain pour la simple et bonne raison qu'il n'était pas d'humeur à étudier. il était plutôt d'humeur à s'amuser, à faire la fête, boire, fumer et draguer. sauf que cela devenait de plus en plus compliqué de sortir avec les mecs, l'un ayant retrouvé sa délinquante et l'autre bien trop occupé à savourer les douces saveurs des premiers jours. expirant d'agacement, il finit par reposer le stylo dans sa trousse, relevant la tête vers l'horloge de la bibliothèque, son regard n'atteignant jamais celle-ci, préférant venir se poser sur une jeune silhouette familière.
et le voici son divertissement. exactement ce dont il avait besoin pour se changer les idées mais encore mieux pour se re-motiver. s'emparant de ses dossiers et crayons à la va vite, il se dirigeait dans un semblant de naturel vers la jeune étudiante, faisant mine d'avoir le nez plongé dans l'un de ses dossiers avant de ne finir par s'arrêter à sa hauteur. " tiens jiali. " un sourire dessiné sur ses fines lèvres, il salue la demoiselle bien plus sérieuse qu'il ne le serait jamais - et chose qu'il avait finis par assimiler concernant la jeune étudiante. le sérieux primait sur tout et même si cela sous entendait se faire piétiner par des clients impolis et peu courtois. posant ses dossier sur la table, il tire la chaise qui fait face à la jeune asiatique puis y prend place dans un: " ça ne te dérange pas que je m'assois ici ? " question rhétorique puis qu'il était déjà confortablement assis en face de jiali, son regard posé sur elle, un sourire en coin affichait sur son visage. " qu'est-ce que tu étudies aujourd'hui ? tu t'arrêtes jamais entre le starbuck et la fac, comment tu fais? " il est curieux, il la toujours été. disons qu'habituellement il n'avait pas besoin de poser la moindre question, les filles lui fournissaient tous les minimes détails de leur vie et ce même si il ne les avait guère sollicité. et généralement cela finissait par l'agacer suffisamment vite pour qu'il ne prenne guère la peine d'écouter. s'emparant de son stylo, il le fait tourner entre ses doigts avant de ne venir le glisser entre ses lèvres, en mordillant le capuchon. " tu bosses sur quoi ? toi aussi tu t'es tapé une sale note à l'examen ? " il n'était pas dupe, il connaissait d'hors et déjà la réponse. jiali avoir une mauvaise note, noway. elle étudiait sans aucun doute par choix et non par nécessité.
☆☆☆ Beerus
이 모든 건 우연이 아니니까
ses doigts pincent le bas de la page qu'il tourne sèchement tout en soupirant, pinçant de nouveau une page qu'il tourne tout aussi nonchalamment. il a la flemme, tout comme il l'a constamment. pourtant ce serait mentir que de dire qu'il n'avait guère les capacités et le talent d'étudier. il n'en avait juste tout bonnement pas envie, pas en ce moment et il n'y avait strictement aucune raison précise à cela. ça venait tout aussi vite que ça s'en allait. des fois il se montrait très studieux d'autre pas le moindre du monde. et cela ressortait de manière flagrante dans ses résultats scolaires. une trentaine de points à l'examen d'entrée, soit vingt point de moins que la moyenne ce qui engendrait cours particuliers, rendez-vous avec la conseillère et ainsi de suite. rien de tels que des restrictions pour le rendre encore plus ingérable. il fait glisser le stylo entre ses doigts, le faisant tourbillonner, son regard fixé sur celui-ci. il ne serait guère productif aujourd'hui ni même demain pour la simple et bonne raison qu'il n'était pas d'humeur à étudier. il était plutôt d'humeur à s'amuser, à faire la fête, boire, fumer et draguer. sauf que cela devenait de plus en plus compliqué de sortir avec les mecs, l'un ayant retrouvé sa délinquante et l'autre bien trop occupé à savourer les douces saveurs des premiers jours. expirant d'agacement, il finit par reposer le stylo dans sa trousse, relevant la tête vers l'horloge de la bibliothèque, son regard n'atteignant jamais celle-ci, préférant venir se poser sur une jeune silhouette familière.
et le voici son divertissement. exactement ce dont il avait besoin pour se changer les idées mais encore mieux pour se re-motiver. s'emparant de ses dossiers et crayons à la va vite, il se dirigeait dans un semblant de naturel vers la jeune étudiante, faisant mine d'avoir le nez plongé dans l'un de ses dossiers avant de ne finir par s'arrêter à sa hauteur. " tiens jiali. " un sourire dessiné sur ses fines lèvres, il salue la demoiselle bien plus sérieuse qu'il ne le serait jamais - et chose qu'il avait finis par assimiler concernant la jeune étudiante. le sérieux primait sur tout et même si cela sous entendait se faire piétiner par des clients impolis et peu courtois. posant ses dossier sur la table, il tire la chaise qui fait face à la jeune asiatique puis y prend place dans un: " ça ne te dérange pas que je m'assois ici ? " question rhétorique puis qu'il était déjà confortablement assis en face de jiali, son regard posé sur elle, un sourire en coin affichait sur son visage. " qu'est-ce que tu étudies aujourd'hui ? tu t'arrêtes jamais entre le starbuck et la fac, comment tu fais? " il est curieux, il la toujours été. disons qu'habituellement il n'avait pas besoin de poser la moindre question, les filles lui fournissaient tous les minimes détails de leur vie et ce même si il ne les avait guère sollicité. et généralement cela finissait par l'agacer suffisamment vite pour qu'il ne prenne guère la peine d'écouter. s'emparant de son stylo, il le fait tourner entre ses doigts avant de ne venir le glisser entre ses lèvres, en mordillant le capuchon. " tu bosses sur quoi ? toi aussi tu t'es tapé une sale note à l'examen ? " il n'était pas dupe, il connaissait d'hors et déjà la réponse. jiali avoir une mauvaise note, noway. elle étudiait sans aucun doute par choix et non par nécessité.
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Dim 15 Oct - 15:23 Citer EditerSupprimer
이 모든 건 우연이 아니니까
Décidément, ces derniers temps, elle avait franchement l'impression de passer sa vie à la bibliothèque. Si bien que ça faisait déjà 2 soirs qu'elle rentrait en retard chez elle pour dîner tant elle était absorbée par ses cours. Elle n'a pas eu les résultats qu'elle voulait à cet examen, il fallait se rendre à l'évidence, le niveau était haut. Au final, elle n'est pas mal classée non plus mais comme d'habitude, Jia est impitoyable avec elle-même et se place la barre beaucoup trop haute. Alors, c'est décidé: elle va redoubler d'efforts pour espérer finir major de sa promo la prochaine fois. Du coup, elle fournit plus de travail que nécessaire depuis que les résultats sont tombés. Elle révise plus qu'elle ne devrait, si bien que les cours de médecine lui paraissent être un jeu d'enfants. Elle connaît tout par coeur pour l'instant, elle se permet même des exercices d'année supérieure. C'est d'ailleurs ce qu'elle est en train de faire là, à ce moment même. Elle répond à un QCM sur l’anatomie dentaire. Sous son coude droit, se trouve un livre contenant les corrigés, qu’elle a bien sûr pris soin de n’ouvrir qu’une fois son QCM terminé. Elle veut prendre de l’avance Jia, et elle ne regarde même pas l’heure qu’il est tant elle est concentrée sur ce qu’elle fait. Il peut bien lui tomber une étagère de livres sur la tête qu’elle ne sentirait rien.
Elle prend une pause pour lever la tête et regarder autour d’elle. Il y avait une fille face à elle quand elle s’est installée, mais cette fille n’est plus là, elle est partie. Désormais, Jia Li est seule à cette table et ça ne la dérange pas un brin, au contraire, elle préfère ce cas de figure. Elle attrape sa bouteille d’eau pour boire une gorgée, avant de la reposer à ses côtés pour repartir de plus belle dans son QCM. Elle regarde sa montre: elle a encore 20 minutes. Oui, elle se chronomètre même, pour se mettre en condition. Mais même pas 5 minutes après, une voix qu’elle connaît que trop bien la sort de sa concentration. « tiens jiali. » Jie Lun. Elle cesse d’écrire, son crayon quitte sa feuille alors qu’elle redresse légèrement la tête sans pour autant le regarder tout de suite. Un sourire crispé étire ses lèvres, puis elle pose enfin les yeux sur lui alors qu’il est en train de prendre place face à elle. « ça ne te dérange pas que je m'assois ici ? » Elle le regarde faire, tapotant le bout de son crayon sur sa feuille en l’agitant de ses deux doigts. « Pourquoi tu demandes? Tu l’as déjà fait. » c’est vrai, elle ne comprend pas pourquoi il lui demande la permission alors qu’il le fait. Elle pousse un soupir avant de reprendre la parole: « enfin, tu peux rester bien sûr. » Elle repose les yeux sur son QCM. « qu’est-ce que tu étudies aujourd'hui ? tu t'arrêtes jamais entre le starbuck et la fac, comment tu fais? » ses yeux bruns se lèvent vers le chinois face à elle, elle balaye du regard son espace de travail rempli de livres en tout genre. Il vient de parler du starbucks, ça lui rappelle l’altercation qu’ils ont vécu peu de jours avant. « Je m’en sors comme je peux. » répond-elle en haussant les épaules, c’est vrai que le temps commence à lui manquer mais du coup, elle ne se permet presque pas de temps pour les activités qui lui plaisent. Elle jette un oeil à sa montre, et voyant que les aiguilles continuent de tourner, elle repose son regard sur Lun, espérant qu’il ne la dérange pas plus longtemps. Mine de rien, elle veut vraiment terminer ce QCM avant la fin du temps imparti. « tu bosses sur quoi ? toi aussi tu t'es tapé une sale note à l'examen ? » elle plisse les lèvres, il a le don pour parler de sujets qui fâchent. Elle prend sur elle néanmoins, elle inspire un bon coup avant de relever le regard vers lui, sa moue toujours boudeuse. « Disons que j’ai pas eu le résultat que je voulais. Il n’est pas mauvais mais… je visais mieux. » Et elle soupire. « Du coup je suis en train de répondre à un QCM sur l’anatomie dentaire. » Oui parce qu’il ne faut pas oublier qu’elle étudie pour devenir dentiste. Ça se voit qu’elle digère mal son résultat? Évidemment, sinon, elle ne se ferait pas subir un tel châtiment. « Et toi? Tu es venu ici pour travailler sur quoi? » Elle arque un sourcil, elle est quand même étonnée de le voir ici, c’est assez rare pour dire vrai. Du coup, elle en vient elle même à la conclusion que lui, par contre, n’a pas eu de bon résultat à l’examen. « Toi par contre, tu t’es planté. Non? » on peut lire un début de sourire sur ses lèvres, avant qu’une alarme assourdissante ne se fasse entendre. Une alarme inquiétante, qui résonne dans tous les couloirs de la FAC, et y compris dans la bibliothèque. Jia lève les yeux au ciel, les tourne dans tous les sens, elle essaye de comprendre ce qui se passe. « Ceci n’est pas un exercice. » se fait alors entendre la voix d’une femme. Les agitations commencent: les élèves se mettent à ranger leurs affaires, paniqués. « Ceci n’est pas un exercice. » Jia déglutit puis commence elle aussi à ranger ses affaires, baissant le regard vers son interlocuteur. « Il faut partir. Viens! » Or, dans la précipitation, un groupe d’élève bascule sur une bibliothèque remplie de gros livres se trouvant juste derrière Jia. Celle-ci bascule à son tour, heureusement la table l’empêche d’écraser complètement la brunette, mais le mal est fait: Jia est au sol, assommée après avoir pris un vase en porcelaine sur le crâne. Vase qui s’est éclaté en mille morceaux, jonchant le sol avec tous les livres, à côté du corps de Jia Li.
☆☆☆ Beerus
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Décidément, ces derniers temps, elle avait franchement l'impression de passer sa vie à la bibliothèque. Si bien que ça faisait déjà 2 soirs qu'elle rentrait en retard chez elle pour dîner tant elle était absorbée par ses cours. Elle n'a pas eu les résultats qu'elle voulait à cet examen, il fallait se rendre à l'évidence, le niveau était haut. Au final, elle n'est pas mal classée non plus mais comme d'habitude, Jia est impitoyable avec elle-même et se place la barre beaucoup trop haute. Alors, c'est décidé: elle va redoubler d'efforts pour espérer finir major de sa promo la prochaine fois. Du coup, elle fournit plus de travail que nécessaire depuis que les résultats sont tombés. Elle révise plus qu'elle ne devrait, si bien que les cours de médecine lui paraissent être un jeu d'enfants. Elle connaît tout par coeur pour l'instant, elle se permet même des exercices d'année supérieure. C'est d'ailleurs ce qu'elle est en train de faire là, à ce moment même. Elle répond à un QCM sur l’anatomie dentaire. Sous son coude droit, se trouve un livre contenant les corrigés, qu’elle a bien sûr pris soin de n’ouvrir qu’une fois son QCM terminé. Elle veut prendre de l’avance Jia, et elle ne regarde même pas l’heure qu’il est tant elle est concentrée sur ce qu’elle fait. Il peut bien lui tomber une étagère de livres sur la tête qu’elle ne sentirait rien.
Elle prend une pause pour lever la tête et regarder autour d’elle. Il y avait une fille face à elle quand elle s’est installée, mais cette fille n’est plus là, elle est partie. Désormais, Jia Li est seule à cette table et ça ne la dérange pas un brin, au contraire, elle préfère ce cas de figure. Elle attrape sa bouteille d’eau pour boire une gorgée, avant de la reposer à ses côtés pour repartir de plus belle dans son QCM. Elle regarde sa montre: elle a encore 20 minutes. Oui, elle se chronomètre même, pour se mettre en condition. Mais même pas 5 minutes après, une voix qu’elle connaît que trop bien la sort de sa concentration. « tiens jiali. » Jie Lun. Elle cesse d’écrire, son crayon quitte sa feuille alors qu’elle redresse légèrement la tête sans pour autant le regarder tout de suite. Un sourire crispé étire ses lèvres, puis elle pose enfin les yeux sur lui alors qu’il est en train de prendre place face à elle. « ça ne te dérange pas que je m'assois ici ? » Elle le regarde faire, tapotant le bout de son crayon sur sa feuille en l’agitant de ses deux doigts. « Pourquoi tu demandes? Tu l’as déjà fait. » c’est vrai, elle ne comprend pas pourquoi il lui demande la permission alors qu’il le fait. Elle pousse un soupir avant de reprendre la parole: « enfin, tu peux rester bien sûr. » Elle repose les yeux sur son QCM. « qu’est-ce que tu étudies aujourd'hui ? tu t'arrêtes jamais entre le starbuck et la fac, comment tu fais? » ses yeux bruns se lèvent vers le chinois face à elle, elle balaye du regard son espace de travail rempli de livres en tout genre. Il vient de parler du starbucks, ça lui rappelle l’altercation qu’ils ont vécu peu de jours avant. « Je m’en sors comme je peux. » répond-elle en haussant les épaules, c’est vrai que le temps commence à lui manquer mais du coup, elle ne se permet presque pas de temps pour les activités qui lui plaisent. Elle jette un oeil à sa montre, et voyant que les aiguilles continuent de tourner, elle repose son regard sur Lun, espérant qu’il ne la dérange pas plus longtemps. Mine de rien, elle veut vraiment terminer ce QCM avant la fin du temps imparti. « tu bosses sur quoi ? toi aussi tu t'es tapé une sale note à l'examen ? » elle plisse les lèvres, il a le don pour parler de sujets qui fâchent. Elle prend sur elle néanmoins, elle inspire un bon coup avant de relever le regard vers lui, sa moue toujours boudeuse. « Disons que j’ai pas eu le résultat que je voulais. Il n’est pas mauvais mais… je visais mieux. » Et elle soupire. « Du coup je suis en train de répondre à un QCM sur l’anatomie dentaire. » Oui parce qu’il ne faut pas oublier qu’elle étudie pour devenir dentiste. Ça se voit qu’elle digère mal son résultat? Évidemment, sinon, elle ne se ferait pas subir un tel châtiment. « Et toi? Tu es venu ici pour travailler sur quoi? » Elle arque un sourcil, elle est quand même étonnée de le voir ici, c’est assez rare pour dire vrai. Du coup, elle en vient elle même à la conclusion que lui, par contre, n’a pas eu de bon résultat à l’examen. « Toi par contre, tu t’es planté. Non? » on peut lire un début de sourire sur ses lèvres, avant qu’une alarme assourdissante ne se fasse entendre. Une alarme inquiétante, qui résonne dans tous les couloirs de la FAC, et y compris dans la bibliothèque. Jia lève les yeux au ciel, les tourne dans tous les sens, elle essaye de comprendre ce qui se passe. « Ceci n’est pas un exercice. » se fait alors entendre la voix d’une femme. Les agitations commencent: les élèves se mettent à ranger leurs affaires, paniqués. « Ceci n’est pas un exercice. » Jia déglutit puis commence elle aussi à ranger ses affaires, baissant le regard vers son interlocuteur. « Il faut partir. Viens! » Or, dans la précipitation, un groupe d’élève bascule sur une bibliothèque remplie de gros livres se trouvant juste derrière Jia. Celle-ci bascule à son tour, heureusement la table l’empêche d’écraser complètement la brunette, mais le mal est fait: Jia est au sol, assommée après avoir pris un vase en porcelaine sur le crâne. Vase qui s’est éclaté en mille morceaux, jonchant le sol avec tous les livres, à côté du corps de Jia Li.
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Dim 22 Oct - 16:54 Citer EditerSupprimer
이 모든 건 우연이 아니니까
elle l'intriguait, dans tout les sens du terme. beaucoup trop sérieuse, beaucoup trop sage et surement beaucoup trop coincé. il fallait dire qu'elle sortait aisément du lot, la majorité des étudiantes de la yonsei pouvaient certes parfois se montrer sérieuse mais aussi et surtout très ouverte d'esprit. ce que jiali ne semblait guère être. elle faisait d'ailleurs partis du peu d'étudiantes qui semblaient clairement insensible au sourire en coin du jeune homme et dont la présence paraissait déranger voir agacer. elle a du répondant et cela l'amuse, cela l'amuser parcequ'elle ne semble ainsi qu'en sa présence et qu'elle n'adopterait au grand jamais une attitude aussi désinvolte avec l'un des clients du Starbuck. amusant. adossé à sa chaise, il fait de nouveau tourner le crayon entre ses doigts, observant les cahiers de la demoiselle. rien qui ne lui paraissait bien intéressant, jielun avait toujours eu du mal à s'intéresser à autres choses que lui même, les conflits et les femmes. " simple formalité " lâche t-il un léger sourire taquin dessiné sur ses lèvres. soyons clair il n'avait pas posé la question pour avoir une réponse de la jeune femme, puisque, dans tout les cas, il aurait finis par s'asseoir en face de celle-ci. jielun avait du mal à comprendre le pourquoi du comment la jeune femme se montrait aussi studieuse, aussi professionnel et si peu elle même; une étudiante à qui cela ne ferait guère de mal de s'amuser et d'oublier tout les bouquins auxquels elle semblait tant attachée. et quand bien même il ne comprenait pas réellement, cela ne faisait qu'accroître son intérêt et son amusement. rien que la manière qu'elle avait de lui parler la captivait. était-il si agaçant que cela ? " penses à souffler un coup, tu vas finir par t'étouffer à ce rythme " lâche t-il un léger rire s'échappant de ses lèvres. il fallait la regarder, elle était tellement concentré qu'elle en paraissait constiper, détail dont il ne lui ferait guère part par principe mais aussi afin d'éviter de ruiner toutes les chances qu'il pouvait éventuellement avoir avec la jeune prude. " ingénierie civile et comme tu le dis si bien je me suis ramassé. je souffle beaucoup trop comparée à toi. " il lui lance un léger clin d'oeil tout en lui montrant l'un de ses livres mais n'a cependant pas le temps de continuer, une alarme stridente se faisant soudainement entendre.
« Ceci n’est pas un exercice. » ses yeux écarquillés se posent sur la demoiselle, confus alors qu'il se relève automatiquement. « Ceci n’est pas un exercice. » il essaie de comprendre ce qu'il se passe, de comprendre de quelle urgence il s'agit. un feu ? une attaque au sein de l'université, une attaque terroriste. acquiesçant à la jeune femme, il commence à s'emparer d'un de ses livres lorsqu'un groupe visiblement paniqué percute la bibliothèque se trouvant face à lui et derrière la jeune étudiante. laissant tombé son livre, il a tout juste le temps de crier le nom de la jeune demoiselle avant que l'intégralité de la bibliothèque ne se renverse, jielun ayant à peine le temps de se pencher sur la table dans une tentative vaine de pousser la jeune étudiante hors de danger alors que le coin supérieur du meuble percute violemment son crâne, le forcant à fermer les yeux et serrer les dents sous le coup de la douleur, ses genoux s'affaissant au sol alors qu'il porte ses deux mains à sa tête meurtris. son estomac se noue et il a du mal à réaliser ce qui est en train de se produire, un liquide chaud et abondant coulant le long de ses mains avant de ne s'écraser par goutte sur le sol de la bibliothèque dans des petits "plop" qui lui semble soudainement bien trop bruyant. il ne s'est pas exactement combien de temps s'écoule lorsqu'il ose enfin ouvrir les yeux, l'alarme retentissant de plus belle alors que sa vue se révèle floue, une main sur sa tête, l'autre devant ses yeux qu'il secoue nerveusement incapable de discerner le nombre exacte de doigts qu'il possède. " jiali, jiali " finit-il enfin par crier lorsqu'il prend conscience de l'absence de celle-ci. le jeune chinois tente de se relever en vain, pris d'étourdissement c'est donc à quatre pattes et à tâtons qu'il tente de se guider, discernant difficilement une masse inanimé à quelques centimètres de lui. " jiali, tu m'entends, jiali. " “La peur, c'est l'enfant en nous qui panique.” et jielun n'a aucunement envie de contrôler cette peur qui l'anime ni même de refouler l'incompréhension et l'angoisse qui s'est dessiné sur son visage. se rapprochant du corps inanimé de la jeune femme, il s'empare de sa main, tentant naïvement de prendre son pouls, qu'il ne tarda guère à déceler. " jiali réveille toi, allez putain, si tu m'entends sers ma main. " il glisse sa main libre entre les doigts fins de la jeune femme, son autre main pressant la plaie béante qu'il devine être la cause de la douleur qui s'empare au fil et à mesure des minutes de son être. " ya quelqu'un ? on est blessé, on a besoin d'aide. ya quelqu'un ? " hurle t-il du mieux qu'il peut, sa voix masqué par cette alarme vociférante et assourdissante qui n'a de cesse de tourner en bouche. « Ceci n’est pas un exercice. Ceci n’est pas un exercice. »
☆☆☆ Beerus
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elle l'intriguait, dans tout les sens du terme. beaucoup trop sérieuse, beaucoup trop sage et surement beaucoup trop coincé. il fallait dire qu'elle sortait aisément du lot, la majorité des étudiantes de la yonsei pouvaient certes parfois se montrer sérieuse mais aussi et surtout très ouverte d'esprit. ce que jiali ne semblait guère être. elle faisait d'ailleurs partis du peu d'étudiantes qui semblaient clairement insensible au sourire en coin du jeune homme et dont la présence paraissait déranger voir agacer. elle a du répondant et cela l'amuse, cela l'amuser parcequ'elle ne semble ainsi qu'en sa présence et qu'elle n'adopterait au grand jamais une attitude aussi désinvolte avec l'un des clients du Starbuck. amusant. adossé à sa chaise, il fait de nouveau tourner le crayon entre ses doigts, observant les cahiers de la demoiselle. rien qui ne lui paraissait bien intéressant, jielun avait toujours eu du mal à s'intéresser à autres choses que lui même, les conflits et les femmes. " simple formalité " lâche t-il un léger sourire taquin dessiné sur ses lèvres. soyons clair il n'avait pas posé la question pour avoir une réponse de la jeune femme, puisque, dans tout les cas, il aurait finis par s'asseoir en face de celle-ci. jielun avait du mal à comprendre le pourquoi du comment la jeune femme se montrait aussi studieuse, aussi professionnel et si peu elle même; une étudiante à qui cela ne ferait guère de mal de s'amuser et d'oublier tout les bouquins auxquels elle semblait tant attachée. et quand bien même il ne comprenait pas réellement, cela ne faisait qu'accroître son intérêt et son amusement. rien que la manière qu'elle avait de lui parler la captivait. était-il si agaçant que cela ? " penses à souffler un coup, tu vas finir par t'étouffer à ce rythme " lâche t-il un léger rire s'échappant de ses lèvres. il fallait la regarder, elle était tellement concentré qu'elle en paraissait constiper, détail dont il ne lui ferait guère part par principe mais aussi afin d'éviter de ruiner toutes les chances qu'il pouvait éventuellement avoir avec la jeune prude. " ingénierie civile et comme tu le dis si bien je me suis ramassé. je souffle beaucoup trop comparée à toi. " il lui lance un léger clin d'oeil tout en lui montrant l'un de ses livres mais n'a cependant pas le temps de continuer, une alarme stridente se faisant soudainement entendre.
« Ceci n’est pas un exercice. » ses yeux écarquillés se posent sur la demoiselle, confus alors qu'il se relève automatiquement. « Ceci n’est pas un exercice. » il essaie de comprendre ce qu'il se passe, de comprendre de quelle urgence il s'agit. un feu ? une attaque au sein de l'université, une attaque terroriste. acquiesçant à la jeune femme, il commence à s'emparer d'un de ses livres lorsqu'un groupe visiblement paniqué percute la bibliothèque se trouvant face à lui et derrière la jeune étudiante. laissant tombé son livre, il a tout juste le temps de crier le nom de la jeune demoiselle avant que l'intégralité de la bibliothèque ne se renverse, jielun ayant à peine le temps de se pencher sur la table dans une tentative vaine de pousser la jeune étudiante hors de danger alors que le coin supérieur du meuble percute violemment son crâne, le forcant à fermer les yeux et serrer les dents sous le coup de la douleur, ses genoux s'affaissant au sol alors qu'il porte ses deux mains à sa tête meurtris. son estomac se noue et il a du mal à réaliser ce qui est en train de se produire, un liquide chaud et abondant coulant le long de ses mains avant de ne s'écraser par goutte sur le sol de la bibliothèque dans des petits "plop" qui lui semble soudainement bien trop bruyant. il ne s'est pas exactement combien de temps s'écoule lorsqu'il ose enfin ouvrir les yeux, l'alarme retentissant de plus belle alors que sa vue se révèle floue, une main sur sa tête, l'autre devant ses yeux qu'il secoue nerveusement incapable de discerner le nombre exacte de doigts qu'il possède. " jiali, jiali " finit-il enfin par crier lorsqu'il prend conscience de l'absence de celle-ci. le jeune chinois tente de se relever en vain, pris d'étourdissement c'est donc à quatre pattes et à tâtons qu'il tente de se guider, discernant difficilement une masse inanimé à quelques centimètres de lui. " jiali, tu m'entends, jiali. " “La peur, c'est l'enfant en nous qui panique.” et jielun n'a aucunement envie de contrôler cette peur qui l'anime ni même de refouler l'incompréhension et l'angoisse qui s'est dessiné sur son visage. se rapprochant du corps inanimé de la jeune femme, il s'empare de sa main, tentant naïvement de prendre son pouls, qu'il ne tarda guère à déceler. " jiali réveille toi, allez putain, si tu m'entends sers ma main. " il glisse sa main libre entre les doigts fins de la jeune femme, son autre main pressant la plaie béante qu'il devine être la cause de la douleur qui s'empare au fil et à mesure des minutes de son être. " ya quelqu'un ? on est blessé, on a besoin d'aide. ya quelqu'un ? " hurle t-il du mieux qu'il peut, sa voix masqué par cette alarme vociférante et assourdissante qui n'a de cesse de tourner en bouche. « Ceci n’est pas un exercice. Ceci n’est pas un exercice. »
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Mar 24 Oct - 14:35 Citer EditerSupprimer
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« Ceci n’est pas un exercice. » et pendant ce temps là, son corps est allongé au sol, au milieu d’une trentaine de livres tombés eux aussi de la bibliothèque qui se trouvait derrière Lili, tout comme le vase qui servait de décoration et qui l’avait plongé dans ce sommeil. Un sommeil profond, elle n’entendait même plus cette voix crispante qui répétait sans cesse qu’il ne s’agissait pas d’un exercice. Mais de quoi s’agit-il au juste, si ce n’est pas un exercice? Un feu? Une alerte à la bombe? Radioactivité? Missile? Toutes les pistes sont possibles malheureusement, Lili ne sortira pas de cette bibliothèque. Il est bien trop tard pour elle pour se sauver mais elle n’est pas seule. Et elle serait surprise de voir Jie Lun comme ça. Elle serait inquiète, aussi. De voir ce sang couler de son crâne. Le malheur là-dedans, c’est qu’elle ne sent même pas la main du jeune homme se glisser dans la sienne. Le contact lui aurait réchauffé le coeur mais pour l’instant, tout ce à quoi Lun est confronté, c’est le corps de la belle brune inanimé, au sol au milieu de tous ces livres, l’armoire menaçant de faire céder la table qui la retenait. Et heureusement, car grâce à ça, Jia Li n’avait pas fini écrasée sous cette armoire.
« jiali réveille toi, allez putain, si tu m'entends sers ma main. » Non elle ne t’entend pas, elle est trop loin, dans un sommeil trop profond pour t’entendre. Elle n’entend même pas sa voix s’élever dans les airs pour appeler à l’aide mais semble-t-il qu’ils soient seuls maintenant. Tout le monde a pu s’échapper avec un peu de chance mais eux, de la chance, ils n’en ont pas eu et ils se retrouvent livrés à eux-mêmes pour un temps indéterminé. « Ceci n’est pas un exercice. » et cette alarme qui n’arrêtait pas, ça aurait pu la sortir de son sommeil profond mais il n’en est rien. Ce vase lui a vraiment fait mal et il faudra encore un peu de temps avant qu’elle revienne à elle.
10 minutes plus tard.
Ses yeux s’ouvrent doucement, difficilement. Aussitôt qu’elle revient à elle, elle sent cette douleur atroce lui lancer dans la tête. Elle semble étouffer par la poussière des livres et la proximité de l’armoire, toujours basculée, retenue par le bureau où elle se trouvait avec Lun un peu plus tôt. Elle se redresse un peu, les yeux plissés et la vision trouble. Elle tente d’évaluer avec vigilance la distance entre elle et la bibliothèque pour ne pas s’y cogner, mais en se redressant, elle remarque une masse sombre près d’elle, au sol. Elle a encore du mal à discerner les détails mais elle est presque sûre qu’il s’agit de Jie Lun. Et quand elle s’approche doucement, se penchant un peu vers lui pour essayer de dégager les cheveux de son visage, son coeur rate un battement. C’est bel et bien lui. « Lun…? » bégaye-t-elle, prise d’un soudain sentiment de panique. Il est inconscient, ses yeux sont clos et il ne semble plus être là, avec elle. Elle se mord la lèvre à mesure que son coeur s’emballe, mais ce n’est rien comparé au moment où elle entend le bureau craquer. Aussitôt, elle tourne la tête pour regarder l’endroit où la bibliothèque et le bureau se joignent. Les pieds du bureau vont céder d’une minute à l’autre, alors, dans un instinct de survie, elle dégage les livres du milieu en agitant ses mains dans tous les sens. Elle les pousse pour leur libérer un passage de sorte à se lever rapidement de sous cette bibliothèque qui menaçait de les écraser d’un moment à l’autre. On voit dans ses gestes la panique, l’angoisse, la colère et la tristesse qu’ils soient si mal en point tous les deux. Sa tête lui fait encore mal mais la panique prenant le dessus, elle ne sent plus rien, elle est focalisée sur sa mission: qu’ils se sortent de là. Et une fois les livres dégagés, poussés sous le bureau, elle se saisit des avants bras de Jie Lun et le tire progressivement avec elle au sol, pour le dégager avec elle de sous la bibliothèque. Une fois quelques mètres parcourus comme ça, elle s’arrête et reprend son souffle. C’est déconseillé de tels efforts après un traumatisme crânien mais le sien n’a rien d’important comparé à celui du gumiho. Elle baisse la tête pour le regarder et devine l’épais liquide rougeâtre qui émane de son crâne. Elle se redresse aussitôt, l’angoisse monte encore d’un cran. Elle déglutit et regarde autour d’elle, sa tête tourne dans tous les sens à la recherche d’une personne quelconque qui pourrait les aider. « Ya quelqu’un…? » sa petite voix résonne tant les lieux sont vides. « S’il vous plaît!!! » crie-t-elle. Ils sont seuls. Elle panique encore plus, les larmes montent à ses yeux mais elle comprend qu’elle doit agir seul. Elle allonge alors ses jambes au sol et prend délicatement le visage de Lun entre ses mains, lui tournant le cou avec précaution pour voir la plaie qui saigne encore. Elle doit faire vite. « Lun… Accroche toi. » son épouse vient caresser la joue du jeune homme alors que des larmes se mettent à couler sur ses joues. Très vite, elle lève la tête vers ses affaires qui se trouvaient à moitié écrasées sous la bibliothèque. Elle doit y retourner, dans son sac, elle a un foulard propre que sa mère lui avait lavé la veille. C’est tout ce qu’elle a qui pourrait sauver la vie de Lun. Alors elle retire délicatement la tête du chinois. Le sang du gumiho a tâché le jean de la brunette mais ce n’est pas ce qui compte, là. Ce qui compte c’est qu’elle arrive à prendre son foulard à temps avant que la bibliothèque ne s’effondre. Elle approche alors à quatre pattes au sol, hésitante au début. Elle entend encore le bruit qui font les pieds du bureau qui essayent de tenir la bibliothèque mais ils vont céder sous peu. Elle cesse alors de regard avec méfiance la bibliothèque au-dessus d’elle et attrape son sac, coincé sous une chaise. Elle tire, essaye de soulever la chaise mais en la soulevant, elle provoque un déséquilibre qui va faire chuter la bibliothèque d’une seconde à l’autre. Alors ni une ni deux, elle se hisse au sol avec son sac de toutes ses forces, lorsque la bibliothèque s’effondre enfin sur le bureau, le pliant en deux et écrasant tout sur son passage. Elle a eu chaud. Elle pousse un long soupir et se tourne à nouveau vers le corps inanimé de Lun. Elle ouvre son sac et y sort le tissu propre avant de retourner près du chinois. Première chose avant de faire compression sur la plaie: appeler les urgences. Or, elle n’a pas de portable Lili. Elle cherche alors à tâtons sur le jean de son camarade, lorsqu’elle sent son portable dans la poche de droite. Rapidement, elle sort l’appareil et essaye de le déverrouiller mais il faut un code. Heureusement qu’il existe la fonction appel d’urgence. Et c’est rapidement qu’elle peut s’entretenir avec la caserne la plus proche. « J’ai besoin d’une ambulance le plus rapidement possible! » « …. » « Je sais bien, je sais, mais s’il vous plaît, vous devez m’écouter… » « ... » « A la bibliothèque de l’université Yonsei. » « …. » « Un jeune homme d’une vingtaine d’années, traumatisme crânien profond. Il saigne abondamment et il a perdu connaissance. » « … » « Je connais les gestes de premier secours, j'ai besoin juste de savoir que vous allez venir rapidement! » « … » « Merci. » Et elle raccroche, posant le téléphone au sol. Elle attrape aussitôt son foulard et place la tête de Lun sur ses cuisses le temps d’enrouler le foulard autour de son crâne pour faire une compression sur la plaie et stopper le saignement du mieux possible. La médecine lui a appris au moins ça. Elle garde le tissu sur sa plaie et ferme les yeux, penche légèrement la tête vers celle du jeune homme pour lui parler. « Je suis là. » oui elle est là, et heureusement. « Reste avec moi. » le supplie-t-elle presque. Les yeux toujours fermés, elle prend une profonde inspiration: il est temps pour elle de prier jusqu’à l’arrivée des secours.
Faîtes qu’il s’en sorte indemne, qu’ils puissent encore vivre plein de choses ensemble, qu’il puisse l’embêter un nombre incalculable de fois, même si elle l’envoie chier au fond c’est parce qu’elle l’aime bien ce garçon. Faîtes qu’il survive.
☆☆☆ Beerus
이 모든 건 우연이 아니니까
« Ceci n’est pas un exercice. » et pendant ce temps là, son corps est allongé au sol, au milieu d’une trentaine de livres tombés eux aussi de la bibliothèque qui se trouvait derrière Lili, tout comme le vase qui servait de décoration et qui l’avait plongé dans ce sommeil. Un sommeil profond, elle n’entendait même plus cette voix crispante qui répétait sans cesse qu’il ne s’agissait pas d’un exercice. Mais de quoi s’agit-il au juste, si ce n’est pas un exercice? Un feu? Une alerte à la bombe? Radioactivité? Missile? Toutes les pistes sont possibles malheureusement, Lili ne sortira pas de cette bibliothèque. Il est bien trop tard pour elle pour se sauver mais elle n’est pas seule. Et elle serait surprise de voir Jie Lun comme ça. Elle serait inquiète, aussi. De voir ce sang couler de son crâne. Le malheur là-dedans, c’est qu’elle ne sent même pas la main du jeune homme se glisser dans la sienne. Le contact lui aurait réchauffé le coeur mais pour l’instant, tout ce à quoi Lun est confronté, c’est le corps de la belle brune inanimé, au sol au milieu de tous ces livres, l’armoire menaçant de faire céder la table qui la retenait. Et heureusement, car grâce à ça, Jia Li n’avait pas fini écrasée sous cette armoire.
« jiali réveille toi, allez putain, si tu m'entends sers ma main. » Non elle ne t’entend pas, elle est trop loin, dans un sommeil trop profond pour t’entendre. Elle n’entend même pas sa voix s’élever dans les airs pour appeler à l’aide mais semble-t-il qu’ils soient seuls maintenant. Tout le monde a pu s’échapper avec un peu de chance mais eux, de la chance, ils n’en ont pas eu et ils se retrouvent livrés à eux-mêmes pour un temps indéterminé. « Ceci n’est pas un exercice. » et cette alarme qui n’arrêtait pas, ça aurait pu la sortir de son sommeil profond mais il n’en est rien. Ce vase lui a vraiment fait mal et il faudra encore un peu de temps avant qu’elle revienne à elle.
10 minutes plus tard.
Ses yeux s’ouvrent doucement, difficilement. Aussitôt qu’elle revient à elle, elle sent cette douleur atroce lui lancer dans la tête. Elle semble étouffer par la poussière des livres et la proximité de l’armoire, toujours basculée, retenue par le bureau où elle se trouvait avec Lun un peu plus tôt. Elle se redresse un peu, les yeux plissés et la vision trouble. Elle tente d’évaluer avec vigilance la distance entre elle et la bibliothèque pour ne pas s’y cogner, mais en se redressant, elle remarque une masse sombre près d’elle, au sol. Elle a encore du mal à discerner les détails mais elle est presque sûre qu’il s’agit de Jie Lun. Et quand elle s’approche doucement, se penchant un peu vers lui pour essayer de dégager les cheveux de son visage, son coeur rate un battement. C’est bel et bien lui. « Lun…? » bégaye-t-elle, prise d’un soudain sentiment de panique. Il est inconscient, ses yeux sont clos et il ne semble plus être là, avec elle. Elle se mord la lèvre à mesure que son coeur s’emballe, mais ce n’est rien comparé au moment où elle entend le bureau craquer. Aussitôt, elle tourne la tête pour regarder l’endroit où la bibliothèque et le bureau se joignent. Les pieds du bureau vont céder d’une minute à l’autre, alors, dans un instinct de survie, elle dégage les livres du milieu en agitant ses mains dans tous les sens. Elle les pousse pour leur libérer un passage de sorte à se lever rapidement de sous cette bibliothèque qui menaçait de les écraser d’un moment à l’autre. On voit dans ses gestes la panique, l’angoisse, la colère et la tristesse qu’ils soient si mal en point tous les deux. Sa tête lui fait encore mal mais la panique prenant le dessus, elle ne sent plus rien, elle est focalisée sur sa mission: qu’ils se sortent de là. Et une fois les livres dégagés, poussés sous le bureau, elle se saisit des avants bras de Jie Lun et le tire progressivement avec elle au sol, pour le dégager avec elle de sous la bibliothèque. Une fois quelques mètres parcourus comme ça, elle s’arrête et reprend son souffle. C’est déconseillé de tels efforts après un traumatisme crânien mais le sien n’a rien d’important comparé à celui du gumiho. Elle baisse la tête pour le regarder et devine l’épais liquide rougeâtre qui émane de son crâne. Elle se redresse aussitôt, l’angoisse monte encore d’un cran. Elle déglutit et regarde autour d’elle, sa tête tourne dans tous les sens à la recherche d’une personne quelconque qui pourrait les aider. « Ya quelqu’un…? » sa petite voix résonne tant les lieux sont vides. « S’il vous plaît!!! » crie-t-elle. Ils sont seuls. Elle panique encore plus, les larmes montent à ses yeux mais elle comprend qu’elle doit agir seul. Elle allonge alors ses jambes au sol et prend délicatement le visage de Lun entre ses mains, lui tournant le cou avec précaution pour voir la plaie qui saigne encore. Elle doit faire vite. « Lun… Accroche toi. » son épouse vient caresser la joue du jeune homme alors que des larmes se mettent à couler sur ses joues. Très vite, elle lève la tête vers ses affaires qui se trouvaient à moitié écrasées sous la bibliothèque. Elle doit y retourner, dans son sac, elle a un foulard propre que sa mère lui avait lavé la veille. C’est tout ce qu’elle a qui pourrait sauver la vie de Lun. Alors elle retire délicatement la tête du chinois. Le sang du gumiho a tâché le jean de la brunette mais ce n’est pas ce qui compte, là. Ce qui compte c’est qu’elle arrive à prendre son foulard à temps avant que la bibliothèque ne s’effondre. Elle approche alors à quatre pattes au sol, hésitante au début. Elle entend encore le bruit qui font les pieds du bureau qui essayent de tenir la bibliothèque mais ils vont céder sous peu. Elle cesse alors de regard avec méfiance la bibliothèque au-dessus d’elle et attrape son sac, coincé sous une chaise. Elle tire, essaye de soulever la chaise mais en la soulevant, elle provoque un déséquilibre qui va faire chuter la bibliothèque d’une seconde à l’autre. Alors ni une ni deux, elle se hisse au sol avec son sac de toutes ses forces, lorsque la bibliothèque s’effondre enfin sur le bureau, le pliant en deux et écrasant tout sur son passage. Elle a eu chaud. Elle pousse un long soupir et se tourne à nouveau vers le corps inanimé de Lun. Elle ouvre son sac et y sort le tissu propre avant de retourner près du chinois. Première chose avant de faire compression sur la plaie: appeler les urgences. Or, elle n’a pas de portable Lili. Elle cherche alors à tâtons sur le jean de son camarade, lorsqu’elle sent son portable dans la poche de droite. Rapidement, elle sort l’appareil et essaye de le déverrouiller mais il faut un code. Heureusement qu’il existe la fonction appel d’urgence. Et c’est rapidement qu’elle peut s’entretenir avec la caserne la plus proche. « J’ai besoin d’une ambulance le plus rapidement possible! » « …. » « Je sais bien, je sais, mais s’il vous plaît, vous devez m’écouter… » « ... » « A la bibliothèque de l’université Yonsei. » « …. » « Un jeune homme d’une vingtaine d’années, traumatisme crânien profond. Il saigne abondamment et il a perdu connaissance. » « … » « Je connais les gestes de premier secours, j'ai besoin juste de savoir que vous allez venir rapidement! » « … » « Merci. » Et elle raccroche, posant le téléphone au sol. Elle attrape aussitôt son foulard et place la tête de Lun sur ses cuisses le temps d’enrouler le foulard autour de son crâne pour faire une compression sur la plaie et stopper le saignement du mieux possible. La médecine lui a appris au moins ça. Elle garde le tissu sur sa plaie et ferme les yeux, penche légèrement la tête vers celle du jeune homme pour lui parler. « Je suis là. » oui elle est là, et heureusement. « Reste avec moi. » le supplie-t-elle presque. Les yeux toujours fermés, elle prend une profonde inspiration: il est temps pour elle de prier jusqu’à l’arrivée des secours.
Faîtes qu’il s’en sorte indemne, qu’ils puissent encore vivre plein de choses ensemble, qu’il puisse l’embêter un nombre incalculable de fois, même si elle l’envoie chier au fond c’est parce qu’elle l’aime bien ce garçon. Faîtes qu’il survive.
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Jeu 9 Nov - 10:45 Citer EditerSupprimer
이 모든 건 우연이 아니니까
Et cette sirène stridente n'a de cesse de retentir s'insinuant péniblement en lui alors que son pouce caresse la joue de la jeune étudiante inconsciente. il aimerait faire plus, il aimerait la soulever et l'emmener à l'extérieur du bâtiment ou du moins à l'abris, il aimerait aussi crier à l'aide, et s'emparer de son téléphone pour appeler les secours. Mais réfléchir lui est devenus compliqué, il n'arrive pas à se concentrer, à réfléchir et encore moins à comprendre ce qu'il lui arrive. Tout semble soudainement si sibyllin, énigmatique et obscur. Ses sensations s'amoindrissent et en l'espace d'un instant il en perd la sensation de la peau laiteuse de jiali sous ses doigts. il n'est que nuage, flottant de manière hasardeuse, cette sensation de légéreté interrompu par cette douleur inexorable qui viole son être, son esprit. Sa tête semble prête à imploser, sa souffrance s'intensifiant, devenant affligeante, cuisante et odieuse. Et pourtant il n'y a rien qu'il ne puisse faire pour la maîtriser. il est là, victime de son propre corps, immobile et superflu attendant le moment où tout cela finirait par prendre fin. il est incapable de savoir comment cela se finira, il ne voit d'hors et déjà plu, sa vision flou devenant rapidement obscure. ses paupières sont lourdes, il se sent éreinté, excédé et étourdi. tout ce qu'il veut c'est s'endormir, le temps d'un instant, le temps que tout rendre dans l'ordre, juste un instant, une minute.
ses oreilles bourdonnent, il est incapable de distinguer les sons, les bruits ni même les paroles que l'on pourrait lui adressé. il est enfermé dans son propre esprit, immobile, incapable de bouger ni même de comprendre ce qu'il lui arrive. Il est dans un état léthargique, incapable de s'extraire de ce sommeil profond, nombreuses de ses fonctions demeurant belles et bien présentes et fonctionnelles mais tournant au ralentis, rendant ainsi tout mouvement impossible. il essaie pourtant, de se concentrer, de percevoir les sons autour de lui et de se mouvoir mais fait face à une absence totale de réponse musculaire et verbale. il n'y arrive pas, il n'a pas la force. alors il reste immobile partagé entre le désir de sombrer et celui de se focaliser sur la douce voix de jiali qu'il arrive à percevoir faiblement. elle semble tellement paniqué, si inquiète et il ne peut rien y faire. il aimerait lui dire que tout ira bien; qu'il a juste besoin de se reposer un instant, le temps peut-être, que quelqu'un vienne les chercher. les minutes s'écoulent sans que rien ne se passe; il pense le temps d'un instant s'assoupir mais c'est rapidement qu'il est ramené à la dure réalité, une violente migraine s'emparant de lui, son être précédemment immobile se raidissant soudainement alors qu'il se redresse bien trop vite, entrouvrant les yeux juste à temps pour distinguer jiali qu'il évite de justesse avant de ne se vider au sol à quelques centimètres de sa camarade. il vomit, rejetant tout le contenu de son estomac, son bras tendu vers jiali de sorte à la garder à distance. il tousse, portant sa main libre à sa tête, une grimace douloureuse dessiné sur son visage. Putain qu'est-ce qu'il lui arrivait. " Désolé. " réussit-il à peine à articuler. et cette alarme stridente l'atteint de nouveau de plein fouet alors qu'il pose ses deux mains sur sa tête comme si cela pouvait mettre fin à son calvaire. " aaaah silence, silence silence. " hurle t-il sans être capable d'entendre sa propre voix. la sensation d'un liquide chaud et épais le pousse à relâcher son crâne pour placer ses mains devant ses yeux, un cri d'effroi s'échappant d'entre ses fines lèvres lorsqu'il distingue la quantité inquiétante de sang qui recouvre ses mains. " c'est quoi ça? c'est quoi? "
il est pris d'une crise d'angoisse, la survenue brutale d’une sensation de peur intense s'emparant de lui alors qu'il repose ses mains sur sa tête, repliant ses jambes contre son corps, son regard emplis d'effroi venant se poser sur jiali dont il réalise pour la première fois, les blessures. " tu es aussi blessé. que s'est-il passé ? que se passe t-il ? pourquoi je ne me souviens de rien putain pourquoi " il n'arrivait plus à se souvenir de ce qu'il s'était passé entre le moment où il était venus s'asseoir à côté d'elle et le moment présent, il avait cette impression désagréable que ses souvenirs s'effaçaient au fil des minutes, petit à petit jusqu'à ce qu'il ne finisse par être plongé dans le néant. se rapprochant de la jeune étudiante, il lui fait signe de reculer un peu plus de sorte à s'éloigner de son vomi, vision nauséabonde qu'il désire lui épargner. il tient d'ailleurs son visage à distance de celui de la jeune femme, malgrès la douleur et sa vision trouble; il a tout de même conscience qu'il n'est probablement ni beau à voir et encore moins à sentir. Approchant ses doigts fins du visage abîmé de la jeune étudiante, il glisse ceux-ci sur son front où il peut clairement sentir une bosse s'être formé. " tu as mal ? " il se contredisait, pris de vertiges et pourtant si soucieux du bien être de la jeune demoiselle, gêné mais pas suffisament pour l'ignorer. tentant de contrôler sa respiration de sorte à se calmer, il caressait la blessure de la jeune femme du bout des doigts tentant de se concentrer sur elle, de ne pas sombrer de nouveau. il était bien loin du jeune étudiant confiant; arrogant et présomptueux. montrant une facette bien différente de sa personnalité, un être affaiblis, éreinté et impuissant.
☆☆☆ Beerus
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Et cette sirène stridente n'a de cesse de retentir s'insinuant péniblement en lui alors que son pouce caresse la joue de la jeune étudiante inconsciente. il aimerait faire plus, il aimerait la soulever et l'emmener à l'extérieur du bâtiment ou du moins à l'abris, il aimerait aussi crier à l'aide, et s'emparer de son téléphone pour appeler les secours. Mais réfléchir lui est devenus compliqué, il n'arrive pas à se concentrer, à réfléchir et encore moins à comprendre ce qu'il lui arrive. Tout semble soudainement si sibyllin, énigmatique et obscur. Ses sensations s'amoindrissent et en l'espace d'un instant il en perd la sensation de la peau laiteuse de jiali sous ses doigts. il n'est que nuage, flottant de manière hasardeuse, cette sensation de légéreté interrompu par cette douleur inexorable qui viole son être, son esprit. Sa tête semble prête à imploser, sa souffrance s'intensifiant, devenant affligeante, cuisante et odieuse. Et pourtant il n'y a rien qu'il ne puisse faire pour la maîtriser. il est là, victime de son propre corps, immobile et superflu attendant le moment où tout cela finirait par prendre fin. il est incapable de savoir comment cela se finira, il ne voit d'hors et déjà plu, sa vision flou devenant rapidement obscure. ses paupières sont lourdes, il se sent éreinté, excédé et étourdi. tout ce qu'il veut c'est s'endormir, le temps d'un instant, le temps que tout rendre dans l'ordre, juste un instant, une minute.
ses oreilles bourdonnent, il est incapable de distinguer les sons, les bruits ni même les paroles que l'on pourrait lui adressé. il est enfermé dans son propre esprit, immobile, incapable de bouger ni même de comprendre ce qu'il lui arrive. Il est dans un état léthargique, incapable de s'extraire de ce sommeil profond, nombreuses de ses fonctions demeurant belles et bien présentes et fonctionnelles mais tournant au ralentis, rendant ainsi tout mouvement impossible. il essaie pourtant, de se concentrer, de percevoir les sons autour de lui et de se mouvoir mais fait face à une absence totale de réponse musculaire et verbale. il n'y arrive pas, il n'a pas la force. alors il reste immobile partagé entre le désir de sombrer et celui de se focaliser sur la douce voix de jiali qu'il arrive à percevoir faiblement. elle semble tellement paniqué, si inquiète et il ne peut rien y faire. il aimerait lui dire que tout ira bien; qu'il a juste besoin de se reposer un instant, le temps peut-être, que quelqu'un vienne les chercher. les minutes s'écoulent sans que rien ne se passe; il pense le temps d'un instant s'assoupir mais c'est rapidement qu'il est ramené à la dure réalité, une violente migraine s'emparant de lui, son être précédemment immobile se raidissant soudainement alors qu'il se redresse bien trop vite, entrouvrant les yeux juste à temps pour distinguer jiali qu'il évite de justesse avant de ne se vider au sol à quelques centimètres de sa camarade. il vomit, rejetant tout le contenu de son estomac, son bras tendu vers jiali de sorte à la garder à distance. il tousse, portant sa main libre à sa tête, une grimace douloureuse dessiné sur son visage. Putain qu'est-ce qu'il lui arrivait. " Désolé. " réussit-il à peine à articuler. et cette alarme stridente l'atteint de nouveau de plein fouet alors qu'il pose ses deux mains sur sa tête comme si cela pouvait mettre fin à son calvaire. " aaaah silence, silence silence. " hurle t-il sans être capable d'entendre sa propre voix. la sensation d'un liquide chaud et épais le pousse à relâcher son crâne pour placer ses mains devant ses yeux, un cri d'effroi s'échappant d'entre ses fines lèvres lorsqu'il distingue la quantité inquiétante de sang qui recouvre ses mains. " c'est quoi ça? c'est quoi? "
il est pris d'une crise d'angoisse, la survenue brutale d’une sensation de peur intense s'emparant de lui alors qu'il repose ses mains sur sa tête, repliant ses jambes contre son corps, son regard emplis d'effroi venant se poser sur jiali dont il réalise pour la première fois, les blessures. " tu es aussi blessé. que s'est-il passé ? que se passe t-il ? pourquoi je ne me souviens de rien putain pourquoi " il n'arrivait plus à se souvenir de ce qu'il s'était passé entre le moment où il était venus s'asseoir à côté d'elle et le moment présent, il avait cette impression désagréable que ses souvenirs s'effaçaient au fil des minutes, petit à petit jusqu'à ce qu'il ne finisse par être plongé dans le néant. se rapprochant de la jeune étudiante, il lui fait signe de reculer un peu plus de sorte à s'éloigner de son vomi, vision nauséabonde qu'il désire lui épargner. il tient d'ailleurs son visage à distance de celui de la jeune femme, malgrès la douleur et sa vision trouble; il a tout de même conscience qu'il n'est probablement ni beau à voir et encore moins à sentir. Approchant ses doigts fins du visage abîmé de la jeune étudiante, il glisse ceux-ci sur son front où il peut clairement sentir une bosse s'être formé. " tu as mal ? " il se contredisait, pris de vertiges et pourtant si soucieux du bien être de la jeune demoiselle, gêné mais pas suffisament pour l'ignorer. tentant de contrôler sa respiration de sorte à se calmer, il caressait la blessure de la jeune femme du bout des doigts tentant de se concentrer sur elle, de ne pas sombrer de nouveau. il était bien loin du jeune étudiant confiant; arrogant et présomptueux. montrant une facette bien différente de sa personnalité, un être affaiblis, éreinté et impuissant.
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Lun 13 Nov - 18:58 Citer EditerSupprimer
이 모든 건 우연이 아니니까
Elle n’a jamais eu aussi peur, Jia Li. Jamais. Elle n’a jamais senti son coeur battre si fort. et l’angoisse lui écraser la poitrine comme ça. Parce qu’elle sent sur ses mains le sang s’échapper d’une partie du corps qu’elle ne maîtrise pas encore: le cerveau. La boite crânienne. Et pourquoi se retrouve-t-elle avec Jie Lun, à cet instant? Elle est du genre à croire au destin, et elle se dit que si le destin les réunit dans une telle épreuve, ce n’est sûrement pas pour rien. Qu’il y a une suite mais pour le moment, elle doit se concentrer sur l’instant présent. Alors elle le tient contre elle, elle garde cette compresse sur son crâne, ce qui permet au sang de s’échapper beaucoup moins vite, et de faire gagner du temps au jeune homme. C’est tout ce qu’elle sait à vrai dire, elle ne sait pas ce qu’il en sera de lui, s’il sortira totalement indemne de cet accident, et cette alarme qui ne cesse de retentir effraye Jia Li de plus en plus, et lui rappelle combien ils sont seuls dans cette bibliothèque. Tout le monde a su s’échapper, tout le monde, sauf eux. S’il y a un feu, un séisme, un tsunami, ils sont morts. Et à cette pensée, elle lève les yeux au ciel, elle se dit qu’il ne doit y avoir personne qui se soucie d’eux, là, dehors. On lui a sans cesse appris l’altruisme dans la religion, mais elle se rend compte que quand les situations d’urgence où l’altruisme peut sauver se présentent, personne ne sait l’appliquer. Elle seule respecte ces principes de base, ses principes à elle. Si ce n’est pas un feu ni un séisme, ni un tsunami, alors elle espère qu’ils s’en sortiront vivant, et elle espère aussi que les gestes de premier secours vont permettre au jeune homme de bien s’en sortir. Elle espère juste qu’elle a servi à quelque chose à ce moment critique.
Elle voit ses yeux s’ouvrir fébrilement. Il est encore avec elle, il n’est pas totalement parti et ça la fait sourire doucement. Pour un garçon qu’elle n’aime pas en temps normal, là, elle se sent proche de lui. Elle sent qu’ils dépendent l’un de l’autre, qu’ils ne pourront pas s’en sortir si l’un ou l’autre flanche. C’est pour ça qu’il doit rester avec elle et qu’elle doit rester avec lui. Elle ferme alors les yeux, sa main gauche tenant toujours la compresse contre son crâne, elle commence à chuchoter, de la plus discrète des façons. « Dieu qui veut être la vie de tout homme, Dieu qui n'abandonne aucun de tes enfants, accorde à nos frères malades la force de lutter pour guérir : qu'ils découvrent dans leur épreuve combien tu veux être proche d'eux par des frères qui soutiennent leur courage, par l'espérance que tu leur donnes en Jésus Christ. Amen. » et elle la répète plusieurs fois, lorsque soudain, il se redresse vivement. Penché en avant, au sol, il se met à vomir, se vidant sûrement de tout ce qu’il avait dans l’estomac. Elle sait y faire face Jia Li, elle étudie la médecine et ce n’est pas pour rien, elle se sent capable d’affronter ces situations quand elles arrivent, c’est pourquoi elle n’affiche pas de signe de dégoût, elle s’inquiète par contre. Elle sait que s’il en vient à rejeter, c’est que le cas est important. « Désolé. » Elle secoue la tête et empoigne la compresse qu’elle avait utilisé sur son crâne. Elle ne peut plus l’utiliser, celle-ci est pleine de sang. Elle s’occupe alors de déchirer une autre partie de son foulard propre et une fois ça de fait, elle lève les yeux vers Jie Lun qui est en train de se tenir le crâne, hurlant de douleur. Elle se mord la lèvre, ses yeux devant humides. Elle a mal aussi Jia Li, mais elle a encore plus mal de le voir comme ça. Et quand il regarde le sang sur ses mains, il commence à paniquer, chose normale. Elle doit essayer de le calmer, mais ça, c’est pas une mince affaire.
« c'est quoi ça? c'est quoi? » Jia Li s’approche de lui, se trainant sur le sol. Le chinois se recroqueville sur lui même, il commence à trembler, il a froid. Il fait une crise d’angoisse. Elle pose alors doucement le nouveau tissu propre sur la plaie ouverte de son camarade, alors qu’elle vient à nouveau caler sa tête sur sa cuisse, comme précédemment. « C’est un traumatisme crânien. » lui explique-t-elle. « J’ai appelé les secours, ils arrivent, je fais le nécessaire en attendant, n’aie pas peur. » chuchote-t-elle comme pour garder le calme dans la pièce malgré cette alarme stridente. Mais bientôt, elle cesse de retentir, Jia Li a l’impression que ses oreilles bourdonnent encore mais quel bien ça fait de ne plus entendre ce son inquiétant. Pendant un instant, ils échangent un long regard et elle finit par lui sourire, bien que ce soit un sourire forcé, un sourire fait toujours chaud au coeur, rassure un minimum, et elle sait qu’il en a besoin. « Tu es aussi blessé. que s'est-il passé ? que se passe t-il ? pourquoi je ne me souviens de rien putain pourquoi » c’est vrai que dans tout ça, elle a presque oublié sa propre blessure. Une blessure légère comparée à celle de Lun. « Calme toi… » répète-t-elle, la voix basse, et ça a l’air de marcher. Il a l’air de se calmer progressivement, du moins elle espère. Elle a aussi peur que ce soit un signe de relâchement, qu’il soit en train progressivement de la quitter. Elle ne peut rien faire de plus, à part tenir cette compresse et prier. Et le regarder, étudier au moindre détail ses réactions. Doucement, sa main vient passer sur le front de Jia Li, où était visible une bosse importante, ainsi qu’une marque rouge, elle saignait légèrement mais rien de comparable à la blessure de Lun. « tu as mal ? » elle secoue lentement la tête, sans le quitter du regard, un sourire rassurant aux lèvres. « Même pas. » de sa main libre, elle vient attraper une main du chinois, pour entrelacer ses doigts avec les siens. Un geste qui l’aurait faite rougir en temps normal mais qui, là, permettra d’apporter un peu de réconfort au blessé grave. « Je suis plus costaud que tu le penses. » et un nouveau sourire, plus large, se dessine sur ses lèvres. Elle sent la main froide de Lun dans la sienne, elle comprend que chaque minute est désormais comptée. Que si les secours n’arrivent pas toute de suite, il pourrait se retrouver avec des séquelles graves.
Pendant de longues minutes, Jia Li reprend ses prières, chuchotant, les yeux fermés. Sa main ne quitte pas celle de Lun, mais soudain, elle se retrouve surprise par un bruit sourd, la porte de la bibliothèque s’ouvrant brutalement, laissant passer les secours avec un brancard. Un sourire rassuré prend place sur ses lèvres, les hommes prennent vite en charge le chinois, laissant Jia Li se libérer doucement du corps de son camarade. « On s’occupe de lui, ne vous inquiétez pas. » Elle acquiesce plusieurs fois, elle regarde attentivement ce qu’ils lui font. Ils le manient avec précaution mais l’angoisse commence pour la brunette qui se retrouve soudainement ramenée sur Terre par la voix d’un de ces hommes. « Vous êtes blessée vous aussi, venez avec nous. On vous emmène. » Elle acquiesce vivement, récupérant son sac. Mais elle ne veut pas quitter Lun du regard, or, ils se retrouvent séparés de force, les hommes ne perdent pas de temps et poussent le brancard rapidement de sorte à vite atteindre le camion qui attendait dehors, dans la grande cour de la FAC.
☆☆☆ Beerus
이 모든 건 우연이 아니니까
Elle n’a jamais eu aussi peur, Jia Li. Jamais. Elle n’a jamais senti son coeur battre si fort. et l’angoisse lui écraser la poitrine comme ça. Parce qu’elle sent sur ses mains le sang s’échapper d’une partie du corps qu’elle ne maîtrise pas encore: le cerveau. La boite crânienne. Et pourquoi se retrouve-t-elle avec Jie Lun, à cet instant? Elle est du genre à croire au destin, et elle se dit que si le destin les réunit dans une telle épreuve, ce n’est sûrement pas pour rien. Qu’il y a une suite mais pour le moment, elle doit se concentrer sur l’instant présent. Alors elle le tient contre elle, elle garde cette compresse sur son crâne, ce qui permet au sang de s’échapper beaucoup moins vite, et de faire gagner du temps au jeune homme. C’est tout ce qu’elle sait à vrai dire, elle ne sait pas ce qu’il en sera de lui, s’il sortira totalement indemne de cet accident, et cette alarme qui ne cesse de retentir effraye Jia Li de plus en plus, et lui rappelle combien ils sont seuls dans cette bibliothèque. Tout le monde a su s’échapper, tout le monde, sauf eux. S’il y a un feu, un séisme, un tsunami, ils sont morts. Et à cette pensée, elle lève les yeux au ciel, elle se dit qu’il ne doit y avoir personne qui se soucie d’eux, là, dehors. On lui a sans cesse appris l’altruisme dans la religion, mais elle se rend compte que quand les situations d’urgence où l’altruisme peut sauver se présentent, personne ne sait l’appliquer. Elle seule respecte ces principes de base, ses principes à elle. Si ce n’est pas un feu ni un séisme, ni un tsunami, alors elle espère qu’ils s’en sortiront vivant, et elle espère aussi que les gestes de premier secours vont permettre au jeune homme de bien s’en sortir. Elle espère juste qu’elle a servi à quelque chose à ce moment critique.
Elle voit ses yeux s’ouvrir fébrilement. Il est encore avec elle, il n’est pas totalement parti et ça la fait sourire doucement. Pour un garçon qu’elle n’aime pas en temps normal, là, elle se sent proche de lui. Elle sent qu’ils dépendent l’un de l’autre, qu’ils ne pourront pas s’en sortir si l’un ou l’autre flanche. C’est pour ça qu’il doit rester avec elle et qu’elle doit rester avec lui. Elle ferme alors les yeux, sa main gauche tenant toujours la compresse contre son crâne, elle commence à chuchoter, de la plus discrète des façons. « Dieu qui veut être la vie de tout homme, Dieu qui n'abandonne aucun de tes enfants, accorde à nos frères malades la force de lutter pour guérir : qu'ils découvrent dans leur épreuve combien tu veux être proche d'eux par des frères qui soutiennent leur courage, par l'espérance que tu leur donnes en Jésus Christ. Amen. » et elle la répète plusieurs fois, lorsque soudain, il se redresse vivement. Penché en avant, au sol, il se met à vomir, se vidant sûrement de tout ce qu’il avait dans l’estomac. Elle sait y faire face Jia Li, elle étudie la médecine et ce n’est pas pour rien, elle se sent capable d’affronter ces situations quand elles arrivent, c’est pourquoi elle n’affiche pas de signe de dégoût, elle s’inquiète par contre. Elle sait que s’il en vient à rejeter, c’est que le cas est important. « Désolé. » Elle secoue la tête et empoigne la compresse qu’elle avait utilisé sur son crâne. Elle ne peut plus l’utiliser, celle-ci est pleine de sang. Elle s’occupe alors de déchirer une autre partie de son foulard propre et une fois ça de fait, elle lève les yeux vers Jie Lun qui est en train de se tenir le crâne, hurlant de douleur. Elle se mord la lèvre, ses yeux devant humides. Elle a mal aussi Jia Li, mais elle a encore plus mal de le voir comme ça. Et quand il regarde le sang sur ses mains, il commence à paniquer, chose normale. Elle doit essayer de le calmer, mais ça, c’est pas une mince affaire.
« c'est quoi ça? c'est quoi? » Jia Li s’approche de lui, se trainant sur le sol. Le chinois se recroqueville sur lui même, il commence à trembler, il a froid. Il fait une crise d’angoisse. Elle pose alors doucement le nouveau tissu propre sur la plaie ouverte de son camarade, alors qu’elle vient à nouveau caler sa tête sur sa cuisse, comme précédemment. « C’est un traumatisme crânien. » lui explique-t-elle. « J’ai appelé les secours, ils arrivent, je fais le nécessaire en attendant, n’aie pas peur. » chuchote-t-elle comme pour garder le calme dans la pièce malgré cette alarme stridente. Mais bientôt, elle cesse de retentir, Jia Li a l’impression que ses oreilles bourdonnent encore mais quel bien ça fait de ne plus entendre ce son inquiétant. Pendant un instant, ils échangent un long regard et elle finit par lui sourire, bien que ce soit un sourire forcé, un sourire fait toujours chaud au coeur, rassure un minimum, et elle sait qu’il en a besoin. « Tu es aussi blessé. que s'est-il passé ? que se passe t-il ? pourquoi je ne me souviens de rien putain pourquoi » c’est vrai que dans tout ça, elle a presque oublié sa propre blessure. Une blessure légère comparée à celle de Lun. « Calme toi… » répète-t-elle, la voix basse, et ça a l’air de marcher. Il a l’air de se calmer progressivement, du moins elle espère. Elle a aussi peur que ce soit un signe de relâchement, qu’il soit en train progressivement de la quitter. Elle ne peut rien faire de plus, à part tenir cette compresse et prier. Et le regarder, étudier au moindre détail ses réactions. Doucement, sa main vient passer sur le front de Jia Li, où était visible une bosse importante, ainsi qu’une marque rouge, elle saignait légèrement mais rien de comparable à la blessure de Lun. « tu as mal ? » elle secoue lentement la tête, sans le quitter du regard, un sourire rassurant aux lèvres. « Même pas. » de sa main libre, elle vient attraper une main du chinois, pour entrelacer ses doigts avec les siens. Un geste qui l’aurait faite rougir en temps normal mais qui, là, permettra d’apporter un peu de réconfort au blessé grave. « Je suis plus costaud que tu le penses. » et un nouveau sourire, plus large, se dessine sur ses lèvres. Elle sent la main froide de Lun dans la sienne, elle comprend que chaque minute est désormais comptée. Que si les secours n’arrivent pas toute de suite, il pourrait se retrouver avec des séquelles graves.
Pendant de longues minutes, Jia Li reprend ses prières, chuchotant, les yeux fermés. Sa main ne quitte pas celle de Lun, mais soudain, elle se retrouve surprise par un bruit sourd, la porte de la bibliothèque s’ouvrant brutalement, laissant passer les secours avec un brancard. Un sourire rassuré prend place sur ses lèvres, les hommes prennent vite en charge le chinois, laissant Jia Li se libérer doucement du corps de son camarade. « On s’occupe de lui, ne vous inquiétez pas. » Elle acquiesce plusieurs fois, elle regarde attentivement ce qu’ils lui font. Ils le manient avec précaution mais l’angoisse commence pour la brunette qui se retrouve soudainement ramenée sur Terre par la voix d’un de ces hommes. « Vous êtes blessée vous aussi, venez avec nous. On vous emmène. » Elle acquiesce vivement, récupérant son sac. Mais elle ne veut pas quitter Lun du regard, or, ils se retrouvent séparés de force, les hommes ne perdent pas de temps et poussent le brancard rapidement de sorte à vite atteindre le camion qui attendait dehors, dans la grande cour de la FAC.
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Sam 2 Déc - 4:41 Citer EditerSupprimer
이 모든 건 우연이 아니니까
il a l'impression que son esprit s'évapore par moment, cessant de parler, le regard égaré, la respiration lourde. les sensations s'entremêlent entre douleur et néant. il lui arrive, par moment, de ne plus sentir ses orteils ou même d'oublier la douleur, là au niveau de son lobe frontal, mais ça finit toujours pas revenir, ça se décuple jusqu'à ce qu'il ne soit même plus capable d'ouvrir les yeux, ni même de se souvenirs de ce qui l'entoure. la lumière l'éblouie, l'agresse, cela le rendrait presque mauvais, serrant les poings alors qu'il est forcé à ouvrir les yeux. depuis quand ne sont-ils plus seuls ? les questions se succèdent et il a du mal à en comprendre le sens, se contentant de répondre de manière désorienté. " quel est votre nom ? " " lun " " celui de votre amie, comment s'appelle t-elle? " " Jia, jiali " " c'est bien, continuez à parler, vous la connaissez depuis longtemps lun ? " " depuis plus longtemps qu'elle ne me connait. " " intéressant, et comment vous la trouvez votre amie " " jolie, têtue mais jolie et douce, j'aime son sourire. " on le fait parler, on le force à rester éveillé, pour éviter qu'il ne tombe inconscient, pour éviter que son état ne s'aggrave, le temps de le transporter à l'hôpital, le temps de le mettre entre les mains des experts. il grogne lorsque l'on le soulève pour l'allonger sur un brancard, il a mal mais plus encore il ne supporte pas l'idée d'être assisté. les paroles se succèdent mais il finit par ne répondre que par des hochements de tête, il est fatigué, ses paupières se font lourdes. " on reste éveillé on resté éveillé monsieur lun. " il ne devait pas sombrer, pas ainsi pas de la sorte, se redressant un peu trop rapidement sur le brancard, il réalise bien trop tard qu'il est d'hors et déjà dans un ambulance en mouvement, bien loin de la bibliothèque, bien loin de jiali, bien loin de l'université. " où est jiali, où est-elle, comment elle va ? dites moi où elle est ? " on le force à se rallonger, on lui explique de se calmer, qu'il faut qu'il absolument qu'il se relaxe, que la jeune femme se rend elle aussi à l'hôpital et que tout ira bien, tout.
" JIALI ! " réveil en sursaut, une perle de sueur glissant le long de son visage alors que son regard égaré examine les lieux, confus. la blancheur de la pièce l'angoisse, des murs, un carrelage, des rideaux, un lit et des draps blanc, d'une paleur si alarmante, qu'il se sent pris de nausée. glissant ses jambes hors du lit, il réalise rapidement qu'il porte un pyjama, blanc lui aussi, un pyjama d'hopital, ce genre de pyjama dans lequel tu ne porte guère de sous-vêtement, allez savoir pourquoi. faisant tombé ses pieds au sol, il se redresse quelque peu difficilement, s'appuyant au mur le temps de trouver un équilibre. il ne se souvient de rien enfin presque, la bibliothèque et jiali, c'est tout ce qui lui revient à l'esprit. puis plus rien, un trou noir. le silence et l'inconscient. effectuant quelque pas, son premier réflexe est d'aller se positionner devant le grand mirroir vertical de la chambre. ses pas sont lents et instables mais finissent par le guider devant l'objet. " mes cheveux " lâche t-il la bouche entrouverte, le regard désorienté et ses mains se levant lentement pour enfin venir se poser sur l'immense bandage qui lui recouvre la tête et le front. ses cheveux eux, n'étaient pas réellement visible, mais suffisamment pour qu'il réussisse à en conclure que l'on les lui avait coupé, négligemment coupé. jiali. jiali. où est-elle ? ses yeux écarquillés, il semble se souvenir d'avoir aperçu la demoiselle blessé, mal en point, inconsciente. il dégluttit, prit de terreur à l'idée que quelque chose ne soit arrivé à sa jeune collègue. un pas, deux pas et le voici qui s'échappe de sa chambre, se retrouvant néambuleux dans les couloirs bien trop silencieux de cet hôpital qui lui semblait totalement inconnus. il a besoin de savoir, il est obsédé à l'idée de la trouver, de s'assurer qu'elle aille bien. si on l'avait emmené ici, on devait aussi l'avoir emmené dans cet hôpital, cela semblait logique, clair et concis non ? " jiali ? jiali ? JIALI ? " il l'appelle, il hurle presque, traînant des pieds dans ses pseudos chaussons qu'il trouve clairement inconfortable. il se maintient au mur, quelque peu étourdi, un mal de crâne faisait son apparition. quelle heure est-elle, quel jour est-il, où se trouve t-il ? il n'en sait strictement rien, il a beau réfléchir rien ne lui vient, le néant, l'inconnu, l'incapacité de se souvenir.
il divague dans ces couloirs durant de longues minutes, de très longues minutes. si longtemps qu'il finit par ne plus savoir comment retourner vers sa chambre, de quel numéro s'agissait-il déjà ? appuyer contre le mur, la tête posé contre celui-ci, il prend le temps d'inspirer et d'expirer, de se ressaisir. depuis quand n'a t-il eu qu'un contrôle limité de son corps, depuis quand ne s'est-il pas sentis aussi faible. un main se pose sur son épaule le faisant sursauter, alors qu'il se retourne pour faire face à une infirmière. " monsieur vous devez retourner dans votre chambre, je vous accompagne. vous devez absolument vous reposer. " il cligne des yeux, hochant négativement la tête alors qu'il retire abruptement ses mains de celles de l'infirmière. il ne veut pas retourner dans sa chambre, il ne veut aller nulle part si ce n'est l'endroit où se trouve jiali. " non, je dois trouver jiali. Park Jia li. elle est ici n'est-ce pas ? dans quelle chambre ? quel numéro ? je dois absolument la voir, dites moi. " sans s'en rendre compte il s'est mis à " crier " sur l'infirmière, catégorique quant au fait qu'il ne bougerait pas tant qu'il n'aurait pas retrouvé la jeune demoiselle. et dieu sait ce qu'il pouvait être têtu jielun quand il le voulait. You need a stubborn belief in an idea in order to see it realised.
☆☆☆ Beerus
이 모든 건 우연이 아니니까
il a l'impression que son esprit s'évapore par moment, cessant de parler, le regard égaré, la respiration lourde. les sensations s'entremêlent entre douleur et néant. il lui arrive, par moment, de ne plus sentir ses orteils ou même d'oublier la douleur, là au niveau de son lobe frontal, mais ça finit toujours pas revenir, ça se décuple jusqu'à ce qu'il ne soit même plus capable d'ouvrir les yeux, ni même de se souvenirs de ce qui l'entoure. la lumière l'éblouie, l'agresse, cela le rendrait presque mauvais, serrant les poings alors qu'il est forcé à ouvrir les yeux. depuis quand ne sont-ils plus seuls ? les questions se succèdent et il a du mal à en comprendre le sens, se contentant de répondre de manière désorienté. " quel est votre nom ? " " lun " " celui de votre amie, comment s'appelle t-elle? " " Jia, jiali " " c'est bien, continuez à parler, vous la connaissez depuis longtemps lun ? " " depuis plus longtemps qu'elle ne me connait. " " intéressant, et comment vous la trouvez votre amie " " jolie, têtue mais jolie et douce, j'aime son sourire. " on le fait parler, on le force à rester éveillé, pour éviter qu'il ne tombe inconscient, pour éviter que son état ne s'aggrave, le temps de le transporter à l'hôpital, le temps de le mettre entre les mains des experts. il grogne lorsque l'on le soulève pour l'allonger sur un brancard, il a mal mais plus encore il ne supporte pas l'idée d'être assisté. les paroles se succèdent mais il finit par ne répondre que par des hochements de tête, il est fatigué, ses paupières se font lourdes. " on reste éveillé on resté éveillé monsieur lun. " il ne devait pas sombrer, pas ainsi pas de la sorte, se redressant un peu trop rapidement sur le brancard, il réalise bien trop tard qu'il est d'hors et déjà dans un ambulance en mouvement, bien loin de la bibliothèque, bien loin de jiali, bien loin de l'université. " où est jiali, où est-elle, comment elle va ? dites moi où elle est ? " on le force à se rallonger, on lui explique de se calmer, qu'il faut qu'il absolument qu'il se relaxe, que la jeune femme se rend elle aussi à l'hôpital et que tout ira bien, tout.
" JIALI ! " réveil en sursaut, une perle de sueur glissant le long de son visage alors que son regard égaré examine les lieux, confus. la blancheur de la pièce l'angoisse, des murs, un carrelage, des rideaux, un lit et des draps blanc, d'une paleur si alarmante, qu'il se sent pris de nausée. glissant ses jambes hors du lit, il réalise rapidement qu'il porte un pyjama, blanc lui aussi, un pyjama d'hopital, ce genre de pyjama dans lequel tu ne porte guère de sous-vêtement, allez savoir pourquoi. faisant tombé ses pieds au sol, il se redresse quelque peu difficilement, s'appuyant au mur le temps de trouver un équilibre. il ne se souvient de rien enfin presque, la bibliothèque et jiali, c'est tout ce qui lui revient à l'esprit. puis plus rien, un trou noir. le silence et l'inconscient. effectuant quelque pas, son premier réflexe est d'aller se positionner devant le grand mirroir vertical de la chambre. ses pas sont lents et instables mais finissent par le guider devant l'objet. " mes cheveux " lâche t-il la bouche entrouverte, le regard désorienté et ses mains se levant lentement pour enfin venir se poser sur l'immense bandage qui lui recouvre la tête et le front. ses cheveux eux, n'étaient pas réellement visible, mais suffisamment pour qu'il réussisse à en conclure que l'on les lui avait coupé, négligemment coupé. jiali. jiali. où est-elle ? ses yeux écarquillés, il semble se souvenir d'avoir aperçu la demoiselle blessé, mal en point, inconsciente. il dégluttit, prit de terreur à l'idée que quelque chose ne soit arrivé à sa jeune collègue. un pas, deux pas et le voici qui s'échappe de sa chambre, se retrouvant néambuleux dans les couloirs bien trop silencieux de cet hôpital qui lui semblait totalement inconnus. il a besoin de savoir, il est obsédé à l'idée de la trouver, de s'assurer qu'elle aille bien. si on l'avait emmené ici, on devait aussi l'avoir emmené dans cet hôpital, cela semblait logique, clair et concis non ? " jiali ? jiali ? JIALI ? " il l'appelle, il hurle presque, traînant des pieds dans ses pseudos chaussons qu'il trouve clairement inconfortable. il se maintient au mur, quelque peu étourdi, un mal de crâne faisait son apparition. quelle heure est-elle, quel jour est-il, où se trouve t-il ? il n'en sait strictement rien, il a beau réfléchir rien ne lui vient, le néant, l'inconnu, l'incapacité de se souvenir.
il divague dans ces couloirs durant de longues minutes, de très longues minutes. si longtemps qu'il finit par ne plus savoir comment retourner vers sa chambre, de quel numéro s'agissait-il déjà ? appuyer contre le mur, la tête posé contre celui-ci, il prend le temps d'inspirer et d'expirer, de se ressaisir. depuis quand n'a t-il eu qu'un contrôle limité de son corps, depuis quand ne s'est-il pas sentis aussi faible. un main se pose sur son épaule le faisant sursauter, alors qu'il se retourne pour faire face à une infirmière. " monsieur vous devez retourner dans votre chambre, je vous accompagne. vous devez absolument vous reposer. " il cligne des yeux, hochant négativement la tête alors qu'il retire abruptement ses mains de celles de l'infirmière. il ne veut pas retourner dans sa chambre, il ne veut aller nulle part si ce n'est l'endroit où se trouve jiali. " non, je dois trouver jiali. Park Jia li. elle est ici n'est-ce pas ? dans quelle chambre ? quel numéro ? je dois absolument la voir, dites moi. " sans s'en rendre compte il s'est mis à " crier " sur l'infirmière, catégorique quant au fait qu'il ne bougerait pas tant qu'il n'aurait pas retrouvé la jeune demoiselle. et dieu sait ce qu'il pouvait être têtu jielun quand il le voulait. You need a stubborn belief in an idea in order to see it realised.
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Jeu 28 Déc - 13:57 Citer EditerSupprimer
이 모든 건 우연이 아니니까
☆☆☆ Beerus
이 모든 건 우연이 아니니까
Jia Li court de toutes ses forces. Elle aurait voulu garder sa main dans celle de Lun, mais c’est impossible. Les ambulanciers vont bien plus vite qu’elle pour transporter le brancard, et Lili ne le quitte pas des yeux. Non, elle refuse, elle a si peur tout à coup qu’une mauvaise manipulation de son corps provoque un arrêt cardio respiratoire. Elle ne fait confiance à personne. Et soudain, elle s’imagine sans Jie Lun. Elle imagine une vie sans lui, et bizarrement, elle sent son coeur se serrer dans sa poitrine. La peur la prend à la gorge, elle suffoque lorsque les hommes qui l’accompagnaient la font asseoir à l’arrière d’une ambulance tandis que l’autre, où Lun est entré, ferme brutalement ses portes après qu’ils aient essayé de maintenir éveillé le jeune homme. L’angoisse, la peur, tout ce qu’elle a contenu est en train de ressortir et sa respiration se fait saccadée. L’un des hommes essaye de la canaliser, de la calmer du mieux qu’il peut en lui parlant, essayant de capter son attention. Il faut qu’elle pense à autre chose, c’est certain, mais elle est comme qui dirait un peu traumatisée par tout ce qu’elle a vécu en si peu de temps et elle a du mal à se contenir. Elle a même l’impression de sombrer de plus en plus dans la crise d’angoisse. « On l’emmène. » déclare un des ambulanciers, et voilà les deux véhicules qui quittent l’université à toute vitesse, direction l’hôpital.
[…]
Ici, l’ambiance n’est pas plus calme qu’ailleurs. La panique s’est emparée de tous les corps bougeant autour d’elle et un rien pourrait la faire repartir dans une crise d’angoisse sans précédent. Assise dans le couloir, elle ne quitte pas du regard le bloc opératoire où Lun a été conduit. Les minutes lui sont comme des heures, et elle tord ses doigts dans tous les sens, c’est le seul moyen d’évacuer cette angoisse et faire en sorte qu’elle n’envahisse pas son corps comme toute à l’heure. Elle a eu du mal à se calmer, les ambulanciers étaient à deux doigts de lui injecter un calmant mais c’est quand elle a vu la seringue qu’elle s’est aussitôt calmée. Elle doit encore être contrôlée par les docteurs, elle a quand même pris un énorme vase sur la tête qui l’a assommé plusieurs minutes. Mais elle a eu plus de chances que Lun, et le simple fait de penser à lui en si mauvais état lui met les larmes aux yeux. Elle n’en peut plus d’attendre et elle n’a pas envie d’attendre encore des heures comme ça, sans nouvelles. Pourtant, un médecin s’approche enfin d’elle pour l’ausculter. Elle acquiesce simplement et il l’aide à se lever de ce banc pour l’emmener dans une salle de consultation calme et vide. Finalement la fatigue s’emparant d’elle, elle tombe de sommeil sur cette table d’auscultation, et le médecin n’a pas d’autre choix que de la transférer dans une chambre le temps de son réveil.
2 heures plus tard, le réveil se fait en douceur. Elle se sent mieux, moins stressée, moins angoissée mais cela ne dure qu’un temps. Quand elle se rappelle soudain tout ce qui s’est passé, son coeur se met à battre très vite. Des tas de questions lui traversent l’esprit. Quelle heure est-il? Combien de temps a-t-elle dormi? Et où est Lun? Est-ce qu’il est réveillé?
Elle se redresse sur ce lit débarrassé de draps. Ils n’ont laissé que le matelas, sûrement pour des questions d’hygiène. Elle regarde autour d’elle, la respiration légèrement agitée, puis se lève enfin, posant les pieds à terre. A ce moment là, un médecin entre dans la pièce et se retrouve assez surpris de la voir éveillée. Un sourire apparaît sur le visage de l’homme, un sourire confiant. « Comment vous sentez-vous? » Jia Li prend quelques secondes pour répondre. Elle n’a plus mal à la tête, c’est que ça doit aller. « Mieux. » répond-elle. Elle regarde encore autour d’elle. « Qu’est-ce que j’ai, alors…? » Le médecin approche d’elle, tenant en ses mains une planche et une feuille. « Rien de grave, il n’y aucune fracture de la boite crânienne. Simplement un hématome. Vous vous en sortez bien mieux que votre ami. » Aussitôt, ses yeux s’agrandissent. « Jie Lun! » s’exclame-t-elle. « Comment va-t-il?? Est-ce qu’il est réveillé?! » Le médecin acquiesce plusieurs fois avant de regarder sa montre. « Il ne devrait pas tarder à se réveiller. » Jia Li quitte le lit à toute vitesse, passant à côté du médecin. « Mais… Où allez-vous? » « Je veux le voir. » et elle file, essayant de se repérer dans cet hôpital à l’aide des panneaux. Elle prend les escaliers pour monter d’un étage, lorsqu’une voix familière attire son attention. Cette voix qui appelle son nom. Cette voix, c’est celle de Lun. Aussitôt, elle se presse, elle accélère le pas pour se diriger vers la voix. Elle pousse les portes coupe feu qui coupaient ce long couloir en deux et se retrouve face à une infirmière et Lun, appuyé contre le mur. « Jie Lun… » prononce Jia, la voix douce, rassurée de le voir sur pied. Un soulagement de taille puisqu’aussitôt, ses yeux se remplissent de larmes alors qu’elle serre les lèvres. Une main se pose sur sa poitrine: « Dieu merci tu es là. » et elle regarde l’infirmière, le regard soudainement plus glacial. « Je m’occupe de lui, faites moi confiance. » ordonne-t-elle à la dame en blouse blanche. Cette dernière n’insiste pas plus, elle lâche l’épaule de Lun et tourne les talons pour retourner à ses occupations. Sans perdre de temps, Jia Li va vers le jeune homme pour passer son bras sur ses épaules afin de l’aider à tenir debout. « Idiot! Tu devrais être couché. » mais elle lève la tête pour le regarder. Il a un bandage qui lui recouvre tout le crâne, et il a les yeux fatigués. Une vision qui lui fait mal au coeur mais l’important, c’est qu’il soit en vie. Elle ferme alors les yeux et laisse une larme couler sur sa joue, venant appuyer sa tête contre le jeune homme. C’est rare, très rare même que Jia Li réagisse de la sorte. Elle n’est pas des plus tactiles comme fille, elle est même revêche sur les bords mais là, le cas est spécial. Elle a vraiment eu peur pour lui, et de le voir sain et sauf la soulage tellement que tout le stress et l’angoisse accumulés s’échappent. Elle pleure à chaudes larmes, c’est idiot vu comme ça et elle saurait certainement pas comment expliquer ce qui se passe mais elle est simplement heureuse de le voir sur pieds. Elle tient à lui, finalement. Plus qu’elle ne le pensait. Cet idiot, baratineur et dragueur excessif qu’elle ne pouvait pas sentir au début a fini par se faire une place dans son coeur et elle n’aurait jamais cru ça un jour, mais elle est heureuse de le voir. Plus qu’heureuse. « J’ai eu peur. » articule-t-elle entre deux sanglots. « J’avais l’impression de vivre la fin du monde. » Oui, c’est vrai que cette alarme incessante et ces gens qui couraient partout donnaient une impression d’apocalypse. Elle recule finalement son visage, essuyant ses joues trempées à plusieurs reprises.
[…]
Ici, l’ambiance n’est pas plus calme qu’ailleurs. La panique s’est emparée de tous les corps bougeant autour d’elle et un rien pourrait la faire repartir dans une crise d’angoisse sans précédent. Assise dans le couloir, elle ne quitte pas du regard le bloc opératoire où Lun a été conduit. Les minutes lui sont comme des heures, et elle tord ses doigts dans tous les sens, c’est le seul moyen d’évacuer cette angoisse et faire en sorte qu’elle n’envahisse pas son corps comme toute à l’heure. Elle a eu du mal à se calmer, les ambulanciers étaient à deux doigts de lui injecter un calmant mais c’est quand elle a vu la seringue qu’elle s’est aussitôt calmée. Elle doit encore être contrôlée par les docteurs, elle a quand même pris un énorme vase sur la tête qui l’a assommé plusieurs minutes. Mais elle a eu plus de chances que Lun, et le simple fait de penser à lui en si mauvais état lui met les larmes aux yeux. Elle n’en peut plus d’attendre et elle n’a pas envie d’attendre encore des heures comme ça, sans nouvelles. Pourtant, un médecin s’approche enfin d’elle pour l’ausculter. Elle acquiesce simplement et il l’aide à se lever de ce banc pour l’emmener dans une salle de consultation calme et vide. Finalement la fatigue s’emparant d’elle, elle tombe de sommeil sur cette table d’auscultation, et le médecin n’a pas d’autre choix que de la transférer dans une chambre le temps de son réveil.
2 heures plus tard, le réveil se fait en douceur. Elle se sent mieux, moins stressée, moins angoissée mais cela ne dure qu’un temps. Quand elle se rappelle soudain tout ce qui s’est passé, son coeur se met à battre très vite. Des tas de questions lui traversent l’esprit. Quelle heure est-il? Combien de temps a-t-elle dormi? Et où est Lun? Est-ce qu’il est réveillé?
Elle se redresse sur ce lit débarrassé de draps. Ils n’ont laissé que le matelas, sûrement pour des questions d’hygiène. Elle regarde autour d’elle, la respiration légèrement agitée, puis se lève enfin, posant les pieds à terre. A ce moment là, un médecin entre dans la pièce et se retrouve assez surpris de la voir éveillée. Un sourire apparaît sur le visage de l’homme, un sourire confiant. « Comment vous sentez-vous? » Jia Li prend quelques secondes pour répondre. Elle n’a plus mal à la tête, c’est que ça doit aller. « Mieux. » répond-elle. Elle regarde encore autour d’elle. « Qu’est-ce que j’ai, alors…? » Le médecin approche d’elle, tenant en ses mains une planche et une feuille. « Rien de grave, il n’y aucune fracture de la boite crânienne. Simplement un hématome. Vous vous en sortez bien mieux que votre ami. » Aussitôt, ses yeux s’agrandissent. « Jie Lun! » s’exclame-t-elle. « Comment va-t-il?? Est-ce qu’il est réveillé?! » Le médecin acquiesce plusieurs fois avant de regarder sa montre. « Il ne devrait pas tarder à se réveiller. » Jia Li quitte le lit à toute vitesse, passant à côté du médecin. « Mais… Où allez-vous? » « Je veux le voir. » et elle file, essayant de se repérer dans cet hôpital à l’aide des panneaux. Elle prend les escaliers pour monter d’un étage, lorsqu’une voix familière attire son attention. Cette voix qui appelle son nom. Cette voix, c’est celle de Lun. Aussitôt, elle se presse, elle accélère le pas pour se diriger vers la voix. Elle pousse les portes coupe feu qui coupaient ce long couloir en deux et se retrouve face à une infirmière et Lun, appuyé contre le mur. « Jie Lun… » prononce Jia, la voix douce, rassurée de le voir sur pied. Un soulagement de taille puisqu’aussitôt, ses yeux se remplissent de larmes alors qu’elle serre les lèvres. Une main se pose sur sa poitrine: « Dieu merci tu es là. » et elle regarde l’infirmière, le regard soudainement plus glacial. « Je m’occupe de lui, faites moi confiance. » ordonne-t-elle à la dame en blouse blanche. Cette dernière n’insiste pas plus, elle lâche l’épaule de Lun et tourne les talons pour retourner à ses occupations. Sans perdre de temps, Jia Li va vers le jeune homme pour passer son bras sur ses épaules afin de l’aider à tenir debout. « Idiot! Tu devrais être couché. » mais elle lève la tête pour le regarder. Il a un bandage qui lui recouvre tout le crâne, et il a les yeux fatigués. Une vision qui lui fait mal au coeur mais l’important, c’est qu’il soit en vie. Elle ferme alors les yeux et laisse une larme couler sur sa joue, venant appuyer sa tête contre le jeune homme. C’est rare, très rare même que Jia Li réagisse de la sorte. Elle n’est pas des plus tactiles comme fille, elle est même revêche sur les bords mais là, le cas est spécial. Elle a vraiment eu peur pour lui, et de le voir sain et sauf la soulage tellement que tout le stress et l’angoisse accumulés s’échappent. Elle pleure à chaudes larmes, c’est idiot vu comme ça et elle saurait certainement pas comment expliquer ce qui se passe mais elle est simplement heureuse de le voir sur pieds. Elle tient à lui, finalement. Plus qu’elle ne le pensait. Cet idiot, baratineur et dragueur excessif qu’elle ne pouvait pas sentir au début a fini par se faire une place dans son coeur et elle n’aurait jamais cru ça un jour, mais elle est heureuse de le voir. Plus qu’heureuse. « J’ai eu peur. » articule-t-elle entre deux sanglots. « J’avais l’impression de vivre la fin du monde. » Oui, c’est vrai que cette alarme incessante et ces gens qui couraient partout donnaient une impression d’apocalypse. Elle recule finalement son visage, essuyant ses joues trempées à plusieurs reprises.
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Dim 28 Jan - 15:30 Citer EditerSupprimer
이 모든 건 우연이 아니니까
il ferme les yeux le temps d'une fraction de seconde, le temps d'essayer de se calmer, ses lèvres bleutés pincés alors qu'il finit par poser de nouveaux son regard noir corbeaux sur l'infirmière. il a l'impression que le sol sous ses pieds est instable, un bourdonnement aigu irritant ses oreilles alors qu'il reformule une énième fois sa requête. le ton menaçant, grondant. " où est park jia li ? " il n'y avait guère deux mille façons de formuler la chose et cela lui semblait d'une simplicité effarante. rien ni personne ne le ferait changer d'avis. il ne bougerait guère tant qu'il ne saurait où se trouvait la jeune femme. jeune femme dont il se sentait inexplicablement responsable. il s'imaginait l'état dans lequel elle se trouvait, les blessures qui recouvraient son corps, la peur parcourant les doux traits de son visage. expirant lourdement, il porte une main à sa tête, il a l'impression que son cerveau va exploser et en devient incapable de déterminer la raison de sa colère. la douleur, l'attitude de l'infirmière ou bien l'absence de la jeune femme ? son dos vient s'abattre contre le mur blanchâtre du couloir l'empêchant ainsi de ne chuter alors que l'auxiliaire tente difficilement de le maintenir debout. sentiment d'angoisse brutal, il a l'impression imminente qu'il va perdre connaissance, tout ce qui l'entoure semblant se dissiper en un nuage de fumée grisâtre. il manque d'air, il étouffe.
puis il entraperçoit sa voix, d'abord faiblement puis de plus en plus proche, douce et fluette. inspirant une grosse bouffée d'air, il se force à se redresser, les yeux à semi ouvert, le teint pâle. " trouvé ! " se contente t-il de lâcher à semi voix, soulagé. elle se trouvait belle et bien devant lui, debout, son teint rosie témoignant de bien meilleur état de santé que ne l'était le sien. et c'est tout ce dont il avait besoin de savoir. les souvenirs des dernières heures finiraient bien par réapparaître (...) ou non. mais, tout ce qui l'importait c'était de la savoir en vie, et en pleine santé. le reste n'était pas bien important en l'instant présent. un sourire satisfait dessiné sur ses lèvres fatigués il l'observe le sermonner. cela le soulageait encore plus que de la savoir capable de lui faire la morale, cela signifiait que ses blessures n'étaient que légères. " me dis pas que tu t'inquiètes pour moi. " lâche t-il tentant de se montrer taquin mais aussi avec pour espoir d'éviter qu'elle ne s'inquiète encore plus pour lui.
mais ce qu'il contemple, lui fait perdre tout ses moyens, lèvres entrouvertes, les mots lui manquant. la culpabilité le frappe alors de plein fouet, ses bras immobiles le long de son corps, alors qu'il observe silencieusement la jeune étudiante en larmes. interloqué, abasourdis, il accueille doucement la tête de la jeune femme contre son torse, une de ses mains venant se poser sur son dos qu'il tapote tendrement alors que son autre main vient caresser sa chevelure couleur auburn. il se sent déboussolé de par sa réaction et a du mal à l'interpréter comme il le voudrait. le choc post traumatique, il en a bien conscience, alors pourquoi ne peut-il s'empêcher d'espérer que cela soit aussi du à l'inquiétude qu'elle aurait pu avoir à son égard ? inspirant délicatement, il finit par venir plonger son regard dans le sien après qu'elle n'ai légèrement reculé son visage de son torse. les larmes roulent le long de son doux visage et il ne peut refréner ce besoin de venir les essuyer de son pouce. délicatement, tendrement, doucement. il retire ses mains qu'elle n'a de cesse de frotter à son visage puis vient affectueusement assécher ses larmes. " arrêtes, tu vas finir par t'irriter les yeux. " elle est pourtant si jolie, à l'apparence si pure que ce simple geste en viendrait presque à lui paraître déplacé, incorrect. et pourtant, il ne peut s'en empêcher. son regard passant de ses prunelles humidifiés à son petit nez aquilin puis à ses lèvres que les pleurs ont rendus tremblotantes. il ne peut s'empêcher de la trouver atrocement touchante. le genre de fille attachante, voir même troublante. et parceque les lieux n'y sont pas propices, c'est délicatement qu'il rapproche son visage du sien, lentement, de telle sorte qu'il ressent l'air chaud de sa respiration effleurer son visage. et quand bien même il en a envie ce n'est pas sur ses lèvres qu'il viendra déposer ce baiser mais bel et bien sur le front de la jeune asiatique qu'il embrasse en douceur, ses deux mains autour de son visage. " merci jiali " il se sent soulagé, si soulagé qu'il n'en éprouve plus cette atroce migraine qu'il le contrôlait encore il y a de cela une poignée de minutes. reculant rapidement son visage, il finit par tourner la tête. si son attitude soudaine l'embarrassé, il ne le montrait cependant guère reportant son regard sur elle avant de ne venir lui ébouriffer les cheveux. " t'as eu le temps de manger quelque chose au moins ? " comme pour soutenir ses propos, l'estomac du jeune étudiant se mit à grogner alors qu'un sourire gêné se dessinait sur ses lèvres. and tears were words the heart couldn't say.
☆☆☆ Beerus
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il ferme les yeux le temps d'une fraction de seconde, le temps d'essayer de se calmer, ses lèvres bleutés pincés alors qu'il finit par poser de nouveaux son regard noir corbeaux sur l'infirmière. il a l'impression que le sol sous ses pieds est instable, un bourdonnement aigu irritant ses oreilles alors qu'il reformule une énième fois sa requête. le ton menaçant, grondant. " où est park jia li ? " il n'y avait guère deux mille façons de formuler la chose et cela lui semblait d'une simplicité effarante. rien ni personne ne le ferait changer d'avis. il ne bougerait guère tant qu'il ne saurait où se trouvait la jeune femme. jeune femme dont il se sentait inexplicablement responsable. il s'imaginait l'état dans lequel elle se trouvait, les blessures qui recouvraient son corps, la peur parcourant les doux traits de son visage. expirant lourdement, il porte une main à sa tête, il a l'impression que son cerveau va exploser et en devient incapable de déterminer la raison de sa colère. la douleur, l'attitude de l'infirmière ou bien l'absence de la jeune femme ? son dos vient s'abattre contre le mur blanchâtre du couloir l'empêchant ainsi de ne chuter alors que l'auxiliaire tente difficilement de le maintenir debout. sentiment d'angoisse brutal, il a l'impression imminente qu'il va perdre connaissance, tout ce qui l'entoure semblant se dissiper en un nuage de fumée grisâtre. il manque d'air, il étouffe.
puis il entraperçoit sa voix, d'abord faiblement puis de plus en plus proche, douce et fluette. inspirant une grosse bouffée d'air, il se force à se redresser, les yeux à semi ouvert, le teint pâle. " trouvé ! " se contente t-il de lâcher à semi voix, soulagé. elle se trouvait belle et bien devant lui, debout, son teint rosie témoignant de bien meilleur état de santé que ne l'était le sien. et c'est tout ce dont il avait besoin de savoir. les souvenirs des dernières heures finiraient bien par réapparaître (...) ou non. mais, tout ce qui l'importait c'était de la savoir en vie, et en pleine santé. le reste n'était pas bien important en l'instant présent. un sourire satisfait dessiné sur ses lèvres fatigués il l'observe le sermonner. cela le soulageait encore plus que de la savoir capable de lui faire la morale, cela signifiait que ses blessures n'étaient que légères. " me dis pas que tu t'inquiètes pour moi. " lâche t-il tentant de se montrer taquin mais aussi avec pour espoir d'éviter qu'elle ne s'inquiète encore plus pour lui.
mais ce qu'il contemple, lui fait perdre tout ses moyens, lèvres entrouvertes, les mots lui manquant. la culpabilité le frappe alors de plein fouet, ses bras immobiles le long de son corps, alors qu'il observe silencieusement la jeune étudiante en larmes. interloqué, abasourdis, il accueille doucement la tête de la jeune femme contre son torse, une de ses mains venant se poser sur son dos qu'il tapote tendrement alors que son autre main vient caresser sa chevelure couleur auburn. il se sent déboussolé de par sa réaction et a du mal à l'interpréter comme il le voudrait. le choc post traumatique, il en a bien conscience, alors pourquoi ne peut-il s'empêcher d'espérer que cela soit aussi du à l'inquiétude qu'elle aurait pu avoir à son égard ? inspirant délicatement, il finit par venir plonger son regard dans le sien après qu'elle n'ai légèrement reculé son visage de son torse. les larmes roulent le long de son doux visage et il ne peut refréner ce besoin de venir les essuyer de son pouce. délicatement, tendrement, doucement. il retire ses mains qu'elle n'a de cesse de frotter à son visage puis vient affectueusement assécher ses larmes. " arrêtes, tu vas finir par t'irriter les yeux. " elle est pourtant si jolie, à l'apparence si pure que ce simple geste en viendrait presque à lui paraître déplacé, incorrect. et pourtant, il ne peut s'en empêcher. son regard passant de ses prunelles humidifiés à son petit nez aquilin puis à ses lèvres que les pleurs ont rendus tremblotantes. il ne peut s'empêcher de la trouver atrocement touchante. le genre de fille attachante, voir même troublante. et parceque les lieux n'y sont pas propices, c'est délicatement qu'il rapproche son visage du sien, lentement, de telle sorte qu'il ressent l'air chaud de sa respiration effleurer son visage. et quand bien même il en a envie ce n'est pas sur ses lèvres qu'il viendra déposer ce baiser mais bel et bien sur le front de la jeune asiatique qu'il embrasse en douceur, ses deux mains autour de son visage. " merci jiali " il se sent soulagé, si soulagé qu'il n'en éprouve plus cette atroce migraine qu'il le contrôlait encore il y a de cela une poignée de minutes. reculant rapidement son visage, il finit par tourner la tête. si son attitude soudaine l'embarrassé, il ne le montrait cependant guère reportant son regard sur elle avant de ne venir lui ébouriffer les cheveux. " t'as eu le temps de manger quelque chose au moins ? " comme pour soutenir ses propos, l'estomac du jeune étudiant se mit à grogner alors qu'un sourire gêné se dessinait sur ses lèvres. and tears were words the heart couldn't say.
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Re: [EVENT] 이 모든 건 우연이 아니니까 ft JIALI | Mar 30 Jan - 20:10 Citer EditerSupprimer
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☆☆☆ Beerus
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" me dis pas que tu t'inquiètes pour moi." quelle question stupide, s’il n’arborait pas ce vilain bandage autour de la tête elle l’aurait déjà tapé. Bien sûr qu’elle s’inquiétait pour lui, elle a passé les heures le plus longues de sa vie à attendre un signe, des nouvelles rassurantes des médecins. Pourquoi ce poids qui s’envole soudainement? Elle n’a jamais été aussi inquiète. Elle a beau vouloir le fuir lui et son tableau de chasse sans fin, elle finissait toujours par se retrouver avec lui dans les situations délicates. Alors puisque le destin les réunit toujours, autant rester ensemble, autant qu’elle laisse tomber ces murs si hauts que personne ne pouvait les franchir. Avant lui. Elle laisse ses larmes ruisseler, recouvrir ses joues tandis qu’elle commence à les sécher pour ne pas les laisser trop en vue, toujours avec cette même pudeur qui la gagne. Dans un moment d’égarement et complet relâchement, elle laisse sa tête venir s’appuyer contre lui. Comme un appui qui lui fait du bien après toutes ces heures passées dans l’angoisse. Elle a l’impression que ses forces la quittent mais elle se redresse bien vite, et les mains de Lun viennent attraper les siennes pour les dégager de son visage. « arrêtes, tu vas finir par t'irriter les yeux. » Il a raison, elle a déjà l’impression d’être irritée par les manches de son gilet. Ses mains dans celles du jeune homme, elle baisse les yeux pour regarder cette étreinte qui les lie pour quelques secondes seulement. Il finit par les lâcher pour venir les poser des deux côtés de son visage, venant la rapprocher de lui. En temps normal, elle aurait eu peur, elle aurait été sur la défensive mais dans l’émotion, elle se laisse faire. Elle ferme simplement les yeux, laissant Lun venir poser un baiser sur son front recouvert de son éternelle frange. Il lui murmure un « merci jiali » qu’elle accepte avec un sourire doux, rassuré. Elle ne sait pas pourquoi il la remercie exactement, lui sauver la vie était chose naturelle, encore plus pour une étudiante en médecine. Il était hors de question qu’elle le laisse seul. L’idée ne lui a pas une fois traversé l’esprit pour dire vrai.
Il se recule tandis qu’elle ouvre les yeux pour le regarder. Son sourire, aussi mince soit-il, ne quitte pas ses lèvres. Elle est heureuse de le revoir sur pieds. Elle sent sa main glisser dans ses cheveux pour les ébouriffer, geste qui ne la dérange guère puisqu’elle ricane doucement. " t'as eu le temps de manger quelque chose au moins ?" elle secoue la tête. « Non, j’avais pas faim. Et… J’ai dormi aussi. » Elle réfléchit, et lève la tête vers les panneaux indicateurs qui se trouvent juste au-dessus de la double porte. Il y a un restaurant au rez de chaussée de l’hôpital, et un coin cafétéria avec des distributeurs. Jia Li fait donc demi-tour, direction la chambre du chinois. « Je te raccompagne à ta chambre. » dit-elle, avançant au même rythme que lui. « Il faut que tu te reposes, le choc a été important. » Elle parle bien sûr du choc qu’il a reçu à la tête. Elle se rappelle du sang qui coulait de son crâne, une première expérience qui l’a presque effrayé mais elle a su garder le contrôle afin de ne pas faire d’erreurs qui auraient pu couter la vie du chinois. Les deux étudiants approchent de la porte de la chambre où s’était réveillé le jeune homme quelques minutes plus tôt. Jia Li l’ouvre et accède à la chambre, lâchant finalement Lun pour le laisser s’installer sur le lit. Bien qu’elle ait encore un noeud au ventre, elle se dit que manger quelque chose ne serait pas de refus. Elle pose alors doucement sa main sur celle du gumiho, pour le rassurer. « Je vais chercher à manger en bas. Tu veux quelque chose? » Elle doute fortement qu’il ait faim vu son état, en général, les migraines donnent des nausées assez importantes.
La brunette quitte finalement la chambre, direction le rez de chaussée mais d’abord, elle devait récupérer ses affaires et elle n’a aucune idée d’où elles se trouvent. Par logique, elle repart en direction de la chambre où elle s’est réveillée, en espérant les retrouver. Bingo, le médecin qui s’est occupé d’elle, a rangé ses affaires ensemble. Son gilet et son sac. Jia Li les prend et part en trottinant jusqu’à l’ascenseur pour atteindre le bas. C’est un peu plus calme que toute à l’heure, la nuit tombe sur Séoul et les blessés doivent être dans leurs chambres, les proches sont rentrés chez eux. Jia Li va devoir rentrer chez elle aussi, et laisser Lun ici. Elle n’en a pas très envie mais c’est pour ça qu’elle se dépêche d’acheter quelques trucs à manger et à boire avec le peu de pièces qu’il lui reste. Elle finit par regagner l’étage, les mains pleines, et pousse doucement la porte de la chambre, vérifiant qu’il ne se soit pas endormi. Elle lui sourit tendrement et vient s’installer près de lui, posant un à un les en-cas qu’elle a acheté sur la table de chevet. Des sandwichs et des bouteilles d’eau. Mais une fois les mains libérées, elle vient d’abord appuyer son menton sur sa main droite, regardant le jeune homme aux traits fatigués. « On va dire que ça remplace le restaurant qu’on devait faire. » dit-elle, finissant par rire doucement, en parlant des sandwiches qu’elle vient de ramener. Et ce n’est pas un problème pour elle, elle ne veut pas que Lun se force à sortir trop vite juste pour elle alors que son état demande uns longue période de repos.
Il se recule tandis qu’elle ouvre les yeux pour le regarder. Son sourire, aussi mince soit-il, ne quitte pas ses lèvres. Elle est heureuse de le revoir sur pieds. Elle sent sa main glisser dans ses cheveux pour les ébouriffer, geste qui ne la dérange guère puisqu’elle ricane doucement. " t'as eu le temps de manger quelque chose au moins ?" elle secoue la tête. « Non, j’avais pas faim. Et… J’ai dormi aussi. » Elle réfléchit, et lève la tête vers les panneaux indicateurs qui se trouvent juste au-dessus de la double porte. Il y a un restaurant au rez de chaussée de l’hôpital, et un coin cafétéria avec des distributeurs. Jia Li fait donc demi-tour, direction la chambre du chinois. « Je te raccompagne à ta chambre. » dit-elle, avançant au même rythme que lui. « Il faut que tu te reposes, le choc a été important. » Elle parle bien sûr du choc qu’il a reçu à la tête. Elle se rappelle du sang qui coulait de son crâne, une première expérience qui l’a presque effrayé mais elle a su garder le contrôle afin de ne pas faire d’erreurs qui auraient pu couter la vie du chinois. Les deux étudiants approchent de la porte de la chambre où s’était réveillé le jeune homme quelques minutes plus tôt. Jia Li l’ouvre et accède à la chambre, lâchant finalement Lun pour le laisser s’installer sur le lit. Bien qu’elle ait encore un noeud au ventre, elle se dit que manger quelque chose ne serait pas de refus. Elle pose alors doucement sa main sur celle du gumiho, pour le rassurer. « Je vais chercher à manger en bas. Tu veux quelque chose? » Elle doute fortement qu’il ait faim vu son état, en général, les migraines donnent des nausées assez importantes.
La brunette quitte finalement la chambre, direction le rez de chaussée mais d’abord, elle devait récupérer ses affaires et elle n’a aucune idée d’où elles se trouvent. Par logique, elle repart en direction de la chambre où elle s’est réveillée, en espérant les retrouver. Bingo, le médecin qui s’est occupé d’elle, a rangé ses affaires ensemble. Son gilet et son sac. Jia Li les prend et part en trottinant jusqu’à l’ascenseur pour atteindre le bas. C’est un peu plus calme que toute à l’heure, la nuit tombe sur Séoul et les blessés doivent être dans leurs chambres, les proches sont rentrés chez eux. Jia Li va devoir rentrer chez elle aussi, et laisser Lun ici. Elle n’en a pas très envie mais c’est pour ça qu’elle se dépêche d’acheter quelques trucs à manger et à boire avec le peu de pièces qu’il lui reste. Elle finit par regagner l’étage, les mains pleines, et pousse doucement la porte de la chambre, vérifiant qu’il ne se soit pas endormi. Elle lui sourit tendrement et vient s’installer près de lui, posant un à un les en-cas qu’elle a acheté sur la table de chevet. Des sandwichs et des bouteilles d’eau. Mais une fois les mains libérées, elle vient d’abord appuyer son menton sur sa main droite, regardant le jeune homme aux traits fatigués. « On va dire que ça remplace le restaurant qu’on devait faire. » dit-elle, finissant par rire doucement, en parlant des sandwiches qu’elle vient de ramener. Et ce n’est pas un problème pour elle, elle ne veut pas que Lun se force à sortir trop vite juste pour elle alors que son état demande uns longue période de repos.
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