il n’avait pas conscience de tous les scénarios que son invitation pourrait faire émerger dans la tête de la jeune femme. et pour une fois, il devait admettre que ces intentions n’étaient guère mal intentionnés. il n’avait ni l’envie ni la force de faire quoique ce soit à sa cadette et ce n’était ni le moment ni le lieux pour se laisser aller à de telles fantaisies. bien entendu cela n’avait rien à voir avec jiali, qui même en blouse se révélait affreusement belle. le jeune chinois n’avait simplement rien d’un chien affamé et quand bien même il enchainait les relations, le jeune homme restait un homme qui avait des principes et faire les choses de manières aussi rapide et irrespectueuse n’avait jusque là jamais été son délire.

« tu ne prendras pas trop de place voyons, t’es épaisse comme un mikado. » se moque t-il gentiment de la jeune étudiante, alors qu’il s’allonge, la tête confortablement posé sur l’oreiller. elle était timide, douce et modeste, cela se voyait aisément qu’elle n’avait pas l’habitude de déroger aux règles et encore moins de dormir avec un homme. ce qui bien qu’admirable restait relativement surprenant pour le jeune homme qui ne semblait connaître qu’une société au faibles moeurs dans laquelle les femmes n’avaient, pour la majorité, que trop peu faire des principes. elle s’installe et il ne peut s’empêcher de l’observer un sourire étirant ses lèvres, amusé par la gêne qui se dessine sur les traits de jiali. il ne se rappelait plus avoir ressentis une quelconque gêne à partager le lit d’une femme, peut-être était-ce parceque sa première fois datait de bien longtemps et qu’il avait finit par s’y faire, par apprécier la chose sans trop réfléchir. « tant mieux, j’ai froid. » lâche t-il alors qu’il vient glisser son bras sous la tête de la jeune femme, la forçant à utiliser son torse comme oreiller. « là je devrais m’endormir plus facilement. » cela était bien plus confortable que de ne cherchait à ne guère se toucher. il ferme les yeux, expire lentement alors que sa main droite caresse les cheveux de la jeune femme, comme pour l’apaiser. il n’y avait rien à craindre, il n’était ni un psychopathe ni un pervers et si la situation la dérangeait vraiment, il irait dormir sur le lit d’appoint ni plus ni moins. « je me sens bien là, je n’ai ni trop chaud ni trop froid. c’est parfait. » souffle t-il délicatement à la question de la jeune femme. il était tellement fatigué qu’il aurait probablement réussis à s’endormir en position assise si il l’avait fallut. déplus la digestion des sandwichs précédemment ingéré ne faisait qu’intensifier ce sentiment de fatigue et de bien être. « et toi tu te sens bien? tu sembles tendue, relaxe toi, on va juste dormir. » il rit légèrement, c’est fou ce qu’on pouvait le percevoir comme un mec constamment en manque en oubliant le fait même que jielun ne prenait guère la première femme qui se présentait et ne le faisait guère dans tous les lieux possibles et inimaginable. rappelons ici qu’à défaut de respectait toutes les femmes qu’il côtoyait, il se respectait lui-même. dans le cas présent, il se sentait reconnaissant de la présence de jiali à ses côtés, elle aurait pu rentrer chez elle, surement l’aurait-elle du et pourtant c’était dans ses bras que la demoiselle s’apprêtait à rejoindre les bras de morphée. « merci jiali. » finit-il par soupirer alors que ses paupières ne se ferment de nouveau, prêt à succomber à la fatigue.