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qui aime bien châtie bien ~ jae sang
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qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Jeu 19 Oct - 11:18
✻✻✻ la sonnerie de fin de tes cours retentit et tu peux enfin sourire allègrement. c’est simplement le début de l’après-midi, mais tu vas enfin pouvoir faire ce dont tu rêves depuis le début de la journée, t’enfermer dans ton atelier photo à la fac pour développer les dernières prises que tu as fait. récemment tu n’as pas eu forcément le temps mais maintenant que tu l’as, tu vas le faire. tu ranges rapidement tes affaires sans réellement faire attention à comment elles sont disposées dans ton sac et tu récupères ton appareil photo argentique. tu le passes autour de ton cou et tu le regardes presque comme si c’était un enfant. mais en même temps c’est quelque chose de précieux pour toi. tu te dépêches donc d’aller vers ton studio et tu t’y enfermes pendant quelques heures et quand tu ressors enfin de cette pièce à la lumière rouge, tu es surprise de voir qu’il est presque seize heure. la plupart des cours sont finis et il n’y a que les plus que les derniers élèves présents dans sur le campus. t’aimes bien cette atmosphère parce que tu t’y sens bien. quand tu es dans cette pièce à plonger les photos dans le liquide et attendre qu’elle se révèle sur le papier glace, t’as le sentiment d’être à ta place, d’être chez toi. la photographie et le dessin sont deux de tes passions que tu as utilisé pour faire tes études. alors, en attendant que les photos sèchent, tu sors ton carnet à croquis et ton crayon et tu te mets à dessiner le ciel et ce que t’y vois. tu restes quelques minutes à tracer tes lignes sur le papier quand tu ressens finalement la faim. tu n’as rien avaler depuis des heures et ça ne te ressemble pas. sauf quand tu passes ton temps dans tes photos ou tes dessins. t’attrapes ton sac pour récupérer les bonbons que tu as mis ce matin et tu découvres avec stupeur qu’ils sont finis. t’as du terminer le paquet dans la journée sans t’en rendre compte. ce serait pas la première fois d’ailleurs. tu pousses un sourire, récupère de l’argent dans ton porte-monnaie et tu sors de la pièce pour te diriger vers l’un des distributeurs de la fac. sauf que t’as pas le temps qu’on te bouscule sans faire exprès. tu te retrouves le cul sur le sol et tu lèves les yeux pour les déposer sur jae sang, un étudiant. tes lèvres se plissent et ton regard se fait noir. « tu peux pas faire attention. » que tu lâches froidement et sèchement. tu t’en veux immédiatement. t’as pas pour habitude d’être désagréable avec les gens. t’es même plutôt sympathique et avenante, mais avec lui, c’est différent. différent parce qu’il te plait et que tu veux pas qu’il te plaise. t’as été trop prise pour une conne quand t’étais plus jeune et tu ne veux pas que ça recommence. alors, tu te protèges comme tu peux, le traitant mal pour ne pas qu’il te déteste. comme ça tu réduis tes chances à zéro avec lui et ça te convient parfaitement. « et sinon, tu vas attendre longtemps comme un idiot au milieu du couloir avant de m’aider ? » tu n’es pas plus gentille dans tes paroles alors que tu plantes à nouveau ton regard dans le sien. tu finis par te lever par toi-même parce qu’il n’est pas assez rapide et que tu as autre chose de prévu. « et bah putain, c’est pas très réactif là-haut. j’avais pas prévu de passer ma soirée assise le cul sur le sol. » c’est une insulte déguisée. t’aurais pu carrément lui dire ce que tu pensais réellement, mais ça n’aurait été que cruel.
love is hard
jaesang & akiko
✻✻✻ la sonnerie de fin de tes cours retentit et tu peux enfin sourire allègrement. c’est simplement le début de l’après-midi, mais tu vas enfin pouvoir faire ce dont tu rêves depuis le début de la journée, t’enfermer dans ton atelier photo à la fac pour développer les dernières prises que tu as fait. récemment tu n’as pas eu forcément le temps mais maintenant que tu l’as, tu vas le faire. tu ranges rapidement tes affaires sans réellement faire attention à comment elles sont disposées dans ton sac et tu récupères ton appareil photo argentique. tu le passes autour de ton cou et tu le regardes presque comme si c’était un enfant. mais en même temps c’est quelque chose de précieux pour toi. tu te dépêches donc d’aller vers ton studio et tu t’y enfermes pendant quelques heures et quand tu ressors enfin de cette pièce à la lumière rouge, tu es surprise de voir qu’il est presque seize heure. la plupart des cours sont finis et il n’y a que les plus que les derniers élèves présents dans sur le campus. t’aimes bien cette atmosphère parce que tu t’y sens bien. quand tu es dans cette pièce à plonger les photos dans le liquide et attendre qu’elle se révèle sur le papier glace, t’as le sentiment d’être à ta place, d’être chez toi. la photographie et le dessin sont deux de tes passions que tu as utilisé pour faire tes études. alors, en attendant que les photos sèchent, tu sors ton carnet à croquis et ton crayon et tu te mets à dessiner le ciel et ce que t’y vois. tu restes quelques minutes à tracer tes lignes sur le papier quand tu ressens finalement la faim. tu n’as rien avaler depuis des heures et ça ne te ressemble pas. sauf quand tu passes ton temps dans tes photos ou tes dessins. t’attrapes ton sac pour récupérer les bonbons que tu as mis ce matin et tu découvres avec stupeur qu’ils sont finis. t’as du terminer le paquet dans la journée sans t’en rendre compte. ce serait pas la première fois d’ailleurs. tu pousses un sourire, récupère de l’argent dans ton porte-monnaie et tu sors de la pièce pour te diriger vers l’un des distributeurs de la fac. sauf que t’as pas le temps qu’on te bouscule sans faire exprès. tu te retrouves le cul sur le sol et tu lèves les yeux pour les déposer sur jae sang, un étudiant. tes lèvres se plissent et ton regard se fait noir. « tu peux pas faire attention. » que tu lâches froidement et sèchement. tu t’en veux immédiatement. t’as pas pour habitude d’être désagréable avec les gens. t’es même plutôt sympathique et avenante, mais avec lui, c’est différent. différent parce qu’il te plait et que tu veux pas qu’il te plaise. t’as été trop prise pour une conne quand t’étais plus jeune et tu ne veux pas que ça recommence. alors, tu te protèges comme tu peux, le traitant mal pour ne pas qu’il te déteste. comme ça tu réduis tes chances à zéro avec lui et ça te convient parfaitement. « et sinon, tu vas attendre longtemps comme un idiot au milieu du couloir avant de m’aider ? » tu n’es pas plus gentille dans tes paroles alors que tu plantes à nouveau ton regard dans le sien. tu finis par te lever par toi-même parce qu’il n’est pas assez rapide et que tu as autre chose de prévu. « et bah putain, c’est pas très réactif là-haut. j’avais pas prévu de passer ma soirée assise le cul sur le sol. » c’est une insulte déguisée. t’aurais pu carrément lui dire ce que tu pensais réellement, mais ça n’aurait été que cruel.© LOYALS.
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Mar 24 Oct - 18:25
✻✻✻ Aujourd'hui, c'était l'une de mes journées les plus longues. Dans ce genre de cas, j'avais juste envie de sécher, mais en fait, je ne pouvais pas. J'avais des heures supplémentaires parce que je m'étais considérablement raté lors de l'examen de niveau proposé par la nouvelle directrice, et depuis... Wah, c'était l'enfer pour moi. Des heures supplémentaires pour me faire acquérir des connaissances que j'étais censé connaître, des corvées, et surtout, le sale quart d'heure que j'avais passé avec la directrice... Pfiou, je n'avais plus le temps de m'amuser désormais ! Je devais au moins avoir la moyenne pour ne plus être catégorisé dans cette foule de mauvais étudiants... Mais bon, en fait, tout le monde savait que je n'étais pas un bon étudiant, alors l'afficher en grand sur ce tableau de notes m'importait peu. Ce qui m'importait le plus, c'était de m'enlever ces heures supplémentaires de mon emploi du temps ! Je voulais du temps pour m'amuser aussi comme je le faisais autrefois, tsk tsk. Je devais en profiter au maximum avant que je ne sois dans le monde du travail, car quand je serais un adulte avec un boulot, je ne m'amuserais plus autant. Donc mon objectif était de m'amuser à fond ! Sauf que ces heures supplémentaires m'y empêchaient, et que je devais donc absolument les supprimer... Je pouvais le faire, je pouvais travailler jusqu'à avoir la moyenne ! Je devais réussir. Avec une détermination comme toujours, je quittai enfin la dernière heure de cours que j'avais. Il était déjà tard, le soleil s'était déjà couché. Là, j'avais juste envie de dormir... Même si je devais encore travailler, hm. Je baillai de fatigue, puis, alors que j'allais quitter le campus, je regardai le bâtiment des arts. Mh, je ne savais pas si Juhyeon avait fini ses cours. Il était dans la même catégorie que moi. Alors peut-être que je pouvais l'attendre pour rentrer ensemble... Oui, c'était ce que j'allais faire. Je rentrai alors dans ce bâtiment que je ne côtoyais que rarement, cherchant où est-ce que Juhyeon pouvait être. Cependant, je ne le trouvai pas, et à la place, je bousculai quelqu'un. Super. J'aurais mis ça de côté si c'était quelqu'un que je ne connaissais pas, mais à la place, c'était une personne que je connaissais. Ça aurait pu être une amie, ç'aurait été bien d'ailleurs, mais ce n'était pas le cas. C'était tout le contraire. Cette fille, je ne l'aimais pas. J'aurais pu devenir ami avec elle, mais elle s'était tout de suite montrée méchante avec moi. Alors je ne voyais pas pourquoi je devrais être gentil, et ce n'était pas comme si elle me plaisait. Donc je m'étais tout de suite renfermé, et ainsi était né ma méprise. Je ne l'aimais pas, et je ne voulais pas la croiser. J'avais oublié que je pouvais risquer de la voir, ici. En fait, j'aurais pu ne pas la croiser du tout, mais vu ma chance... C'était impossible. Une nouvelle fois, elle me lança une réplique froide. Je ne répondis rien, me contentant de lever les yeux au ciel. Comment je pouvais savoir qu'une personne allait sortir ici moi ? A peine quelques secondes plus tard alors que je jurais dans ma tête, elle me lança une deuxième réplique cinglante, suivi d'une autre lorsqu'elle se releva. Si c'était pas une fille, je l'aurais probablement défoncé. Comme Jihwan, tiens. Rien qu'en pensant à lui, je m'énervais tout seul. Je pris alors un ton froid, et la toisai du regard.
« T'es pas handicapée à ce que je sache non ? Tu peux te relever toute seule, t'as deux jambes, t'as deux bras, tu peux le faire toi-même. Regarde, tu n'as pas eu besoin de moi. Et puis, franchement, moi, si un jour je t'aidais, ce serait un miracle. »
Mais bon, je n'avais pas envie de passer ma vie à lui parler. Puis, j'étais surtout venu pour Juhyeon. Alors j'amorçai un mouvement pour partir chercher Juhyeon. Si ça se trouvait, il était déjà parti. Tsk, je lui en voudrais si c'était le cas.
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jaesang & akiko
✻✻✻ Aujourd'hui, c'était l'une de mes journées les plus longues. Dans ce genre de cas, j'avais juste envie de sécher, mais en fait, je ne pouvais pas. J'avais des heures supplémentaires parce que je m'étais considérablement raté lors de l'examen de niveau proposé par la nouvelle directrice, et depuis... Wah, c'était l'enfer pour moi. Des heures supplémentaires pour me faire acquérir des connaissances que j'étais censé connaître, des corvées, et surtout, le sale quart d'heure que j'avais passé avec la directrice... Pfiou, je n'avais plus le temps de m'amuser désormais ! Je devais au moins avoir la moyenne pour ne plus être catégorisé dans cette foule de mauvais étudiants... Mais bon, en fait, tout le monde savait que je n'étais pas un bon étudiant, alors l'afficher en grand sur ce tableau de notes m'importait peu. Ce qui m'importait le plus, c'était de m'enlever ces heures supplémentaires de mon emploi du temps ! Je voulais du temps pour m'amuser aussi comme je le faisais autrefois, tsk tsk. Je devais en profiter au maximum avant que je ne sois dans le monde du travail, car quand je serais un adulte avec un boulot, je ne m'amuserais plus autant. Donc mon objectif était de m'amuser à fond ! Sauf que ces heures supplémentaires m'y empêchaient, et que je devais donc absolument les supprimer... Je pouvais le faire, je pouvais travailler jusqu'à avoir la moyenne ! Je devais réussir. Avec une détermination comme toujours, je quittai enfin la dernière heure de cours que j'avais. Il était déjà tard, le soleil s'était déjà couché. Là, j'avais juste envie de dormir... Même si je devais encore travailler, hm. Je baillai de fatigue, puis, alors que j'allais quitter le campus, je regardai le bâtiment des arts. Mh, je ne savais pas si Juhyeon avait fini ses cours. Il était dans la même catégorie que moi. Alors peut-être que je pouvais l'attendre pour rentrer ensemble... Oui, c'était ce que j'allais faire. Je rentrai alors dans ce bâtiment que je ne côtoyais que rarement, cherchant où est-ce que Juhyeon pouvait être. Cependant, je ne le trouvai pas, et à la place, je bousculai quelqu'un. Super. J'aurais mis ça de côté si c'était quelqu'un que je ne connaissais pas, mais à la place, c'était une personne que je connaissais. Ça aurait pu être une amie, ç'aurait été bien d'ailleurs, mais ce n'était pas le cas. C'était tout le contraire. Cette fille, je ne l'aimais pas. J'aurais pu devenir ami avec elle, mais elle s'était tout de suite montrée méchante avec moi. Alors je ne voyais pas pourquoi je devrais être gentil, et ce n'était pas comme si elle me plaisait. Donc je m'étais tout de suite renfermé, et ainsi était né ma méprise. Je ne l'aimais pas, et je ne voulais pas la croiser. J'avais oublié que je pouvais risquer de la voir, ici. En fait, j'aurais pu ne pas la croiser du tout, mais vu ma chance... C'était impossible. Une nouvelle fois, elle me lança une réplique froide. Je ne répondis rien, me contentant de lever les yeux au ciel. Comment je pouvais savoir qu'une personne allait sortir ici moi ? A peine quelques secondes plus tard alors que je jurais dans ma tête, elle me lança une deuxième réplique cinglante, suivi d'une autre lorsqu'elle se releva. Si c'était pas une fille, je l'aurais probablement défoncé. Comme Jihwan, tiens. Rien qu'en pensant à lui, je m'énervais tout seul. Je pris alors un ton froid, et la toisai du regard.« T'es pas handicapée à ce que je sache non ? Tu peux te relever toute seule, t'as deux jambes, t'as deux bras, tu peux le faire toi-même. Regarde, tu n'as pas eu besoin de moi. Et puis, franchement, moi, si un jour je t'aidais, ce serait un miracle. »
Mais bon, je n'avais pas envie de passer ma vie à lui parler. Puis, j'étais surtout venu pour Juhyeon. Alors j'amorçai un mouvement pour partir chercher Juhyeon. Si ça se trouvait, il était déjà parti. Tsk, je lui en voudrais si c'était le cas.
© LOYALS.
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Mar 31 Oct - 23:34
✻✻✻ le temps passe plus vite quand tu es absorbée par tes deux passions, la photographie et le dessin. tu ne vois jamais les heures qui défilent quand tu es concentrée et c’est ce qui se passe aujourd’hui. tu es restée bien trop longtemps dans cette chambre rouge pour développer tes photos et devant ce carnet pour dessiner le coucher du soleil. tu sais que tu vas devoir rester encore un peu mais tu t’en moques. t’as juste besoin de faire le plein de sucreries. t’ouvres donc ton sac et c’est avec effroi que tu te rends compte que tu es à court de sucre. c’est pas possible. t’as besoin de ta dose. alors, tu sors de l’atelier pour aller en chercher, mais tu te fais bousculer par quelqu’un. quand tu lèves la tête, c’est jae sang qui apparait devant tes yeux et tu rougis presque parce qu’il te plait. oui il te plait, mais t’as jamais su gérer tes crush sur les hommes parce que tu ne sais pas comment réagir, mais aussi parce que tu ne veux pas qu’il t’aime bien. alors tu as tué tes chances avec lui dans l’œuf et ça te va très bien. enfin, t’essaies de te persuader que c’est le cas. ce qui n’est pas forcément vrai. du coup, tu continues sur ta lancée, l’incendiant parce qu’il ne faisait pas attention, puis parce qu’il ne t’aide pas, avant de te lever toute seule et de continuer de débiter des méchancetés. c’est gratuit, sans fondement et tu t’en veux immédiatement. mais c’est pour te protéger. tu ne veux pas le laisser prendre plus de place qu’il n’a dans ton cœur. et ça fonctionne. tu vois bien qu’il ne t’aime pas. ça te brise le cœur, mais c’est pour le mieux. tu ne veux plus t’attacher. hors de question que tu tombes amoureuse encore une fois. jae sang c’est un crush et ça doit rester un crush. du coup, quand il réplique, tu souris mauvaise. tu sais que tu devrais partir et le laisser faire sa vie. mais c’est plus fort que toi. il faut que tu répliques, il faut que tu aies le dernier mot. « mais c’est qu’il mordrait presque le petit requin. » que tu dis, en référence à l’animal emblème de sa fraternité. et tu te postes devant lui à l’entrée de l’atelier. « tu t’es trompé, c’est pas ici le bâtiment des rats de laboratoire. » c’est une petite attaque avant d’amorcer la plus forte. tu culpabilises déjà de te montrer si affreuse avec lui. d’ordinaire, tu n’es pas aussi méchante. jae sang c’est le seul qui fait ressortir ce côté de toi. « et puis franchement, je vois pas ce que tu viens faire ici. t’as ni le cerveau ni la sensibilité nécessaire pour comprendre l’art. tu devrais retourner disséquer tes grenouilles et souris. » et tu plantes ton doigt sur son torse et tu appuies pour le faire reculer. il te domine par sa hauteur, mais toi, tu le domines par ta force. « t’as rien à faire là… casse toi. » tu sais que c’est injuste, que tu n’as pas à contrôler ses actions et qu’il peut être là s’il en a envie. mais c’est plus fort que toi. tu n’arrives pas à être gentille et avenante avec lui. faut toujours que tu sois mesquine et que tu le rabaisses, comme si tu avais un complexe d’infériorité face à lui. si seulement, il connaissait la raison, il te fuirait sûrement, ou te traiterait de folle.
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✻✻✻ le temps passe plus vite quand tu es absorbée par tes deux passions, la photographie et le dessin. tu ne vois jamais les heures qui défilent quand tu es concentrée et c’est ce qui se passe aujourd’hui. tu es restée bien trop longtemps dans cette chambre rouge pour développer tes photos et devant ce carnet pour dessiner le coucher du soleil. tu sais que tu vas devoir rester encore un peu mais tu t’en moques. t’as juste besoin de faire le plein de sucreries. t’ouvres donc ton sac et c’est avec effroi que tu te rends compte que tu es à court de sucre. c’est pas possible. t’as besoin de ta dose. alors, tu sors de l’atelier pour aller en chercher, mais tu te fais bousculer par quelqu’un. quand tu lèves la tête, c’est jae sang qui apparait devant tes yeux et tu rougis presque parce qu’il te plait. oui il te plait, mais t’as jamais su gérer tes crush sur les hommes parce que tu ne sais pas comment réagir, mais aussi parce que tu ne veux pas qu’il t’aime bien. alors tu as tué tes chances avec lui dans l’œuf et ça te va très bien. enfin, t’essaies de te persuader que c’est le cas. ce qui n’est pas forcément vrai. du coup, tu continues sur ta lancée, l’incendiant parce qu’il ne faisait pas attention, puis parce qu’il ne t’aide pas, avant de te lever toute seule et de continuer de débiter des méchancetés. c’est gratuit, sans fondement et tu t’en veux immédiatement. mais c’est pour te protéger. tu ne veux pas le laisser prendre plus de place qu’il n’a dans ton cœur. et ça fonctionne. tu vois bien qu’il ne t’aime pas. ça te brise le cœur, mais c’est pour le mieux. tu ne veux plus t’attacher. hors de question que tu tombes amoureuse encore une fois. jae sang c’est un crush et ça doit rester un crush. du coup, quand il réplique, tu souris mauvaise. tu sais que tu devrais partir et le laisser faire sa vie. mais c’est plus fort que toi. il faut que tu répliques, il faut que tu aies le dernier mot. « mais c’est qu’il mordrait presque le petit requin. » que tu dis, en référence à l’animal emblème de sa fraternité. et tu te postes devant lui à l’entrée de l’atelier. « tu t’es trompé, c’est pas ici le bâtiment des rats de laboratoire. » c’est une petite attaque avant d’amorcer la plus forte. tu culpabilises déjà de te montrer si affreuse avec lui. d’ordinaire, tu n’es pas aussi méchante. jae sang c’est le seul qui fait ressortir ce côté de toi. « et puis franchement, je vois pas ce que tu viens faire ici. t’as ni le cerveau ni la sensibilité nécessaire pour comprendre l’art. tu devrais retourner disséquer tes grenouilles et souris. » et tu plantes ton doigt sur son torse et tu appuies pour le faire reculer. il te domine par sa hauteur, mais toi, tu le domines par ta force. « t’as rien à faire là… casse toi. » tu sais que c’est injuste, que tu n’as pas à contrôler ses actions et qu’il peut être là s’il en a envie. mais c’est plus fort que toi. tu n’arrives pas à être gentille et avenante avec lui. faut toujours que tu sois mesquine et que tu le rabaisses, comme si tu avais un complexe d’infériorité face à lui. si seulement, il connaissait la raison, il te fuirait sûrement, ou te traiterait de folle.© LOYALS.
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Jeu 2 Nov - 0:25
✻✻✻ Si seulement la personne que j'avais bousculé était un(e) inconnu(e) et que ce serait simplement terminé par de vagues excuses, ça m'aurait tellement arrangé. Malheureusement, ce n'était pas le cas, j'étais tombé sur Akiko. Oui, elle. Celle qui ne faisait que me chercher. Quand on me cherchait on me trouvait, forcément. Et même si j'évitais d'être violent avec les filles, parfois, je me disais que si ce n'était pas mal vu pour un mec de frapper une fille, je l'aurais déjà fait. Volontiers, même. Y'avait des fois, j'avais juste envie qu'elle me laisse tranquille, qu'elle fasse sa vie et moi la mienne, point barre. Pourquoi était-elle obligée de me provoquer ? Je m'énervais, et je détestais ce sentiment. Qui l'aimait, en même temps ? Surtout que là, j'étais parti pour être de bonne humeur pour retrouver Juhyeon. Je n'avais pas envie de le voir avec un tronche colérique à cause d'une fille pareille. Après mes répliques, j'avais donc opté pour le choix « faire sa vie et l'ignorer ». C'était la meilleure solution. J'étais donc parti, mais quand je l'entendis parler, je m'arrêtai dans mon chemin. Ok, mon choix était définitivement rompu à partir du moment où elle avait prononcé cette phrase. J'aurais le dernier mot. J'avais envie de la voir à terre et de s'excuser pour toutes les fois où elle m'avait injustement cherché. Pourquoi elle se frottait à un type comme moi, même ? Un jour, elle allait regretter ce qu'elle faisait, et ce jour était aujourd'hui. Je ne répondis rien à sa première réplique, mais quand elle lança sa prochaine pique, je laissai échapper un rire forcé. Les rats de laboratoire ? Est-ce que j'avais porté une blouse depuis que j'étais venu à la Yonsei ? Franchement, non. Ça se voyait qu'elle ne savait pas ce que je faisais, et, franchement, c'était tant mieux ainsi. J'avais pas envie qu'une fille comme elle sache ce que je faisais. Bah, dans tous les cas elle avait dû voir mes résultats à l'examen sur le panneau d'affichage. J'étais pas un élève brillant, alors disséquer des souris ou des grenouilles, très peu pour moi. Et, il fallait vraiment une sensibilité extraordinaire pour comprendre la valeur de l'art abstrait alors... Car peu importe le nombre de fois où je regardais un ramassis de couleurs qui valait des millions d'argent, je ne comprenais pas le sens de la peinture. Et ça, c'était certainement pas parce que je manquais de bon sens : c'était parce que la peinture manquait de bon sens, tout simplement. Je me tournai complètement vers elle, les yeux brûlants de méprise. Ce fut là qu'elle attaqua en me faisant reculer. Me casser ? Ce serait avec joie que je le ferais, mais il fallait que je rejoigne Juhyeon, d'abord.
« Désolé, pour ton plus grand malheur je ne dissèque pas des grenouilles ou des souris, même si j'aurais adoré le faire rien que pour te montrer à quel point le sang et les organes de ces animaux sont fascinants, mais moi, je dissèque juste l'esprit humain. Dommage, j'suis pas un rat de labo. »
A ces mots, par ma grande taille, je me penchai vers elle en prenant un air moqueur. Peu importe si elle voulait que je sois intimidé, je ne le serais jamais. Certainement pas par elle. Puis je me redressai.
« J'ai rien à faire là, ouais, si seulement j'attendais pas pour mon ami. Mais il est pas dans ton atelier où seuls les gens capables de comprendre pourquoi est-ce que des paires de lunettes posées dans un musée sont une œuvre hein, bien sûr, et comme j'ai pas envie de parler plus longtemps à une ordure comme toi, j'vais dégager. »
Je reculai alors de quelques pas. Évidemment, elle n'allait pas me laisser partir comme ça. Je n'avais même pas le temps de me tourner qu'elle disait déjà quelque chose. Quel miracle. Comment est-ce qu'on pouvait être aussi chiante ?
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✻✻✻ Si seulement la personne que j'avais bousculé était un(e) inconnu(e) et que ce serait simplement terminé par de vagues excuses, ça m'aurait tellement arrangé. Malheureusement, ce n'était pas le cas, j'étais tombé sur Akiko. Oui, elle. Celle qui ne faisait que me chercher. Quand on me cherchait on me trouvait, forcément. Et même si j'évitais d'être violent avec les filles, parfois, je me disais que si ce n'était pas mal vu pour un mec de frapper une fille, je l'aurais déjà fait. Volontiers, même. Y'avait des fois, j'avais juste envie qu'elle me laisse tranquille, qu'elle fasse sa vie et moi la mienne, point barre. Pourquoi était-elle obligée de me provoquer ? Je m'énervais, et je détestais ce sentiment. Qui l'aimait, en même temps ? Surtout que là, j'étais parti pour être de bonne humeur pour retrouver Juhyeon. Je n'avais pas envie de le voir avec un tronche colérique à cause d'une fille pareille. Après mes répliques, j'avais donc opté pour le choix « faire sa vie et l'ignorer ». C'était la meilleure solution. J'étais donc parti, mais quand je l'entendis parler, je m'arrêtai dans mon chemin. Ok, mon choix était définitivement rompu à partir du moment où elle avait prononcé cette phrase. J'aurais le dernier mot. J'avais envie de la voir à terre et de s'excuser pour toutes les fois où elle m'avait injustement cherché. Pourquoi elle se frottait à un type comme moi, même ? Un jour, elle allait regretter ce qu'elle faisait, et ce jour était aujourd'hui. Je ne répondis rien à sa première réplique, mais quand elle lança sa prochaine pique, je laissai échapper un rire forcé. Les rats de laboratoire ? Est-ce que j'avais porté une blouse depuis que j'étais venu à la Yonsei ? Franchement, non. Ça se voyait qu'elle ne savait pas ce que je faisais, et, franchement, c'était tant mieux ainsi. J'avais pas envie qu'une fille comme elle sache ce que je faisais. Bah, dans tous les cas elle avait dû voir mes résultats à l'examen sur le panneau d'affichage. J'étais pas un élève brillant, alors disséquer des souris ou des grenouilles, très peu pour moi. Et, il fallait vraiment une sensibilité extraordinaire pour comprendre la valeur de l'art abstrait alors... Car peu importe le nombre de fois où je regardais un ramassis de couleurs qui valait des millions d'argent, je ne comprenais pas le sens de la peinture. Et ça, c'était certainement pas parce que je manquais de bon sens : c'était parce que la peinture manquait de bon sens, tout simplement. Je me tournai complètement vers elle, les yeux brûlants de méprise. Ce fut là qu'elle attaqua en me faisant reculer. Me casser ? Ce serait avec joie que je le ferais, mais il fallait que je rejoigne Juhyeon, d'abord.« Désolé, pour ton plus grand malheur je ne dissèque pas des grenouilles ou des souris, même si j'aurais adoré le faire rien que pour te montrer à quel point le sang et les organes de ces animaux sont fascinants, mais moi, je dissèque juste l'esprit humain. Dommage, j'suis pas un rat de labo. »
A ces mots, par ma grande taille, je me penchai vers elle en prenant un air moqueur. Peu importe si elle voulait que je sois intimidé, je ne le serais jamais. Certainement pas par elle. Puis je me redressai.
« J'ai rien à faire là, ouais, si seulement j'attendais pas pour mon ami. Mais il est pas dans ton atelier où seuls les gens capables de comprendre pourquoi est-ce que des paires de lunettes posées dans un musée sont une œuvre hein, bien sûr, et comme j'ai pas envie de parler plus longtemps à une ordure comme toi, j'vais dégager. »
Je reculai alors de quelques pas. Évidemment, elle n'allait pas me laisser partir comme ça. Je n'avais même pas le temps de me tourner qu'elle disait déjà quelque chose. Quel miracle. Comment est-ce qu'on pouvait être aussi chiante ?
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Ven 10 Nov - 12:55
✻✻✻ t’es pas méchante comme ça d’ordinaire, sauf avec akira. mais lui c’est pas pareil, c’est ton jumeau et c’est votre façon de vous dire que vous vous aimez, parce qu’il est hors de question que tu lui dises de vive voix. t’es pas du genre à mettre des mots sur tes sentiments et encore moins pour dire je t’aime. tu peux très bien dire des choses comme « je tiens à toi, je veux ton bonheur » mais les « je t’aime » et autres « tu me manques » très peu pour toi. tu préfères parler avec tes poings, avec tes mots durs. et c’est ce que tu fais avec jae sang, parce qu’il te plait et que tu ne veux pas qu’il en vienne à t’apprécier. alors, tu te comportes comme une vraie saloperie avec lui, te retenant quand même un peu. tu ne dis pas tout ce que tu as en tête malgré l’envie qui est bien présente. sauf que tu veux pas non plus passer pour une parfaite connasse, même si c’était sûrement le cas. tu t’en voulais énormément, mais tu ne pouvais pas faire autrement malheureusement. c’était plus fort que toi. t’avais ce besoin irrépressible de forger une carapace autour de toi parce que tu ne faisais plus confiance aux hommes. tu pousses un soupir discret alors qu’il répond à tes attaques et un sourire s’affiche sur tes lèvres. « y a que des gens comme toi qui peuvent être intéressés par des dissections que ce soit avec des animaux ou le cerveau humain. » toi les animaux, tu les aimes dans ton assiette. et puis la médecine c’est pas ton truc. c’est plutôt celui de ton jumeau. t’aurais pu le suivre d’ailleurs dans ces études, mais t’as préféré partir dans des études en rapport avec l’art, le dessin et la photographie. des domaines dans lesquels tu excelles et que pour rien au monde tu ne changerais. vous êtes des artistes dans la famille, il n’y a qu’à voir kota et shiro, mais aussi yury et jin hee. ils ont une âme d’artiste tout comme toi et ça te fait plaisir. jae sang te fait sortir de tes pensées, te faisant reculer légèrement alors qu’il se penche sur toi de toute sa taille. il croit qu’il t’impressionne ? parce que ce n’est pas le cas. t’as juste envie de le repousser parce qu’il est trop près de toi, beaucoup trop près. c’est pour ça que tu t’es reculée. parce qu’il était trop près de toi. mais t’as pas le temps de le faire qu’il s’est déjà redressé, rebondissant sur tes paroles. tu lèves les yeux au ciel en ricanant. « c’est sûr que ce genre de choses passent au-dessus de monsieur. » bon, tu ne nies pas qu’il y a des œuvres d’art que tu as du mal toi-même à comprendre. comment peut-on acheter des tableaux avec juste un point dans le centre, ou avec seulement une couleur ? toi t’es plus fervente des œuvres travaillées, recherchées. tu n’es pas spécialement fan de tout ce qui est simpliste. « je savais pas que les idiots avaient des amis… t’es sûr que c’est pas plutôt un ami imaginaire… parce que j’ai du mal à concevoir que quelqu’un comme toi puissent avoir des amis. une poupée gonflable à la limite, mais de vrais gens… laisse-moi rire. » finis-tu en riant mauvaise. tu vas sûrement trop loin encore une fois. mais c’est trop tard maintenant pour revenir en arrière.
love is hard
jaesang & akiko
✻✻✻ t’es pas méchante comme ça d’ordinaire, sauf avec akira. mais lui c’est pas pareil, c’est ton jumeau et c’est votre façon de vous dire que vous vous aimez, parce qu’il est hors de question que tu lui dises de vive voix. t’es pas du genre à mettre des mots sur tes sentiments et encore moins pour dire je t’aime. tu peux très bien dire des choses comme « je tiens à toi, je veux ton bonheur » mais les « je t’aime » et autres « tu me manques » très peu pour toi. tu préfères parler avec tes poings, avec tes mots durs. et c’est ce que tu fais avec jae sang, parce qu’il te plait et que tu ne veux pas qu’il en vienne à t’apprécier. alors, tu te comportes comme une vraie saloperie avec lui, te retenant quand même un peu. tu ne dis pas tout ce que tu as en tête malgré l’envie qui est bien présente. sauf que tu veux pas non plus passer pour une parfaite connasse, même si c’était sûrement le cas. tu t’en voulais énormément, mais tu ne pouvais pas faire autrement malheureusement. c’était plus fort que toi. t’avais ce besoin irrépressible de forger une carapace autour de toi parce que tu ne faisais plus confiance aux hommes. tu pousses un soupir discret alors qu’il répond à tes attaques et un sourire s’affiche sur tes lèvres. « y a que des gens comme toi qui peuvent être intéressés par des dissections que ce soit avec des animaux ou le cerveau humain. » toi les animaux, tu les aimes dans ton assiette. et puis la médecine c’est pas ton truc. c’est plutôt celui de ton jumeau. t’aurais pu le suivre d’ailleurs dans ces études, mais t’as préféré partir dans des études en rapport avec l’art, le dessin et la photographie. des domaines dans lesquels tu excelles et que pour rien au monde tu ne changerais. vous êtes des artistes dans la famille, il n’y a qu’à voir kota et shiro, mais aussi yury et jin hee. ils ont une âme d’artiste tout comme toi et ça te fait plaisir. jae sang te fait sortir de tes pensées, te faisant reculer légèrement alors qu’il se penche sur toi de toute sa taille. il croit qu’il t’impressionne ? parce que ce n’est pas le cas. t’as juste envie de le repousser parce qu’il est trop près de toi, beaucoup trop près. c’est pour ça que tu t’es reculée. parce qu’il était trop près de toi. mais t’as pas le temps de le faire qu’il s’est déjà redressé, rebondissant sur tes paroles. tu lèves les yeux au ciel en ricanant. « c’est sûr que ce genre de choses passent au-dessus de monsieur. » bon, tu ne nies pas qu’il y a des œuvres d’art que tu as du mal toi-même à comprendre. comment peut-on acheter des tableaux avec juste un point dans le centre, ou avec seulement une couleur ? toi t’es plus fervente des œuvres travaillées, recherchées. tu n’es pas spécialement fan de tout ce qui est simpliste. « je savais pas que les idiots avaient des amis… t’es sûr que c’est pas plutôt un ami imaginaire… parce que j’ai du mal à concevoir que quelqu’un comme toi puissent avoir des amis. une poupée gonflable à la limite, mais de vrais gens… laisse-moi rire. » finis-tu en riant mauvaise. tu vas sûrement trop loin encore une fois. mais c’est trop tard maintenant pour revenir en arrière.© LOYALS.
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Sam 11 Nov - 14:25
✻✻✻ Si c'était possible dans le monde de pouvoir tuer quelqu'un sans avoir affaire à des représailles, j'aurais déjà tué deux personnes. De un, l'autre enfoiré, de deux, celle présente devant moi. Je ne lui avais rien demandé, je voulais juste retrouver Juhyeon et passer tranquillement une soirée dans la chambre à glander sans rien faire, et là, elle me gâchait parfaitement la journée. C'était facile de me chercher, c'était très facile de m'irriter. J'étais impulsif et bagarreur, c'était impossible pour moi de ne pas répondre à des provocations. Au final, je finissais toujours par me bagarrer après des provocations, mais comme là, c'était une fille, j'aurais une très mauvaise image si je le faisais. Enfin, en soi, j'avais déjà pas une très bonne image dans l'université. L'empirer ça ne changera rien. Et puis, l'image, je m'en foutais un peu. Je pouvais très bien dire adieu à ma réputation si c'était pour pouvoir la frapper. Pour le moment, on se contentait de parler, mais si jamais on allait plus loin, et si Juhyeon n'était pas là, ça allait empirer pour le pire. Je répondis à ses attaques sur mon cursus dont je me foutais un peu, en fait, parce que je n'y comprenais pas grand chose et que la plupart des sujets ne m'intéressaient pas plus que ça, puis elle sourit avant de répondre. Ce qu'elle venait de faire, c'était quand même de dénigrer tous les médecins du monde. J'étais pas un médecin, et je ne le serais probablement jamais, donc cette attaque ne m'atteignait pas réellement. Mais j'avais cette envie de lui fermer sa gueule, alors je n'avais pas envie de dire que son attaque ne me faisait rien. Au contraire, j'avais envie de lui coudre sa bouche et de la rendre muette.
« Pourtant c'est les gens comme moi qui ont fait les découvertes les plus importantes pour l'humanité. En disséquant les animaux, ils ont compris comment fonctionnait le système humain, et c'est grâce à eux que notre espérance de vie s'est agrandie. Mais l'art, comment l'art peut faire avancer l'humain ? C'est juste un passe-temps, ça a rien d'important pour l'humanité. »
Si Juhyeon m'entendait, il m'aurait déjà étranglé sur place. Mais moi aussi, avec elle, je devenais plus méchant et plus froid. Je disais des propos que je ne pensais pas réellement. Cependant, quand on me provoquait, j'étais obligé de répondre, sincèrement ou non. Mon but, c'était simplement de la soumettre pour qu'elle s'excuse et s'en aille. Il était très simple, et je ne partirais pas d'ici sans l'avoir accompli. Je me penchai vers elle avec un air moqueur avant de balancer une autre réplique. Elle ricana. Je pris un sourire mauvais.
« Je pense que ça passe au-dessus des gens dotés de bon sens, en fait. Il n'y a que les gens attardés qui peuvent trouver un sens à des œuvres pareilles.. un peu comme toi, non ? »
Elle répliqua autre chose. Oh qu'elle serait surprise de voir le nombre d'amis que j'avais ! Et je n'avais même pas besoin de me créer une vie pour savoir que j'avais des amis, contrairement à certaines personnes.
« Les idiots n'ont pas d'amis, exactement. Mais comme j'suis pas un idiot, j'ai des amis, et pas mal, même. J'ai pas besoin de poupée gonflable, j'pense qu'elle te serait plus utile à toi qu'à moi. Après tout, j'ai réellement des gens avec qui passer le temps, je ne m'enferme pas seul dans une pièce pour ça. Ça fait pitié. »
Je la toisai du regard avant de sourire d'un air mesquin. Clairement, je ne pensais pas que les artistes qui s'enfermaient seul dans une pièce pour travailler était misérables, c'était même admirable. Mais cette fille, je pouvais pas la sentir, il fallait que je la blesse coûte que coûte, quitte à dire des choses qui ne me ressemblaient pas. Je me fichais des propos absurdes que je tenais, tant que je pouvais lui fermer sa gueule.
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✻✻✻ Si c'était possible dans le monde de pouvoir tuer quelqu'un sans avoir affaire à des représailles, j'aurais déjà tué deux personnes. De un, l'autre enfoiré, de deux, celle présente devant moi. Je ne lui avais rien demandé, je voulais juste retrouver Juhyeon et passer tranquillement une soirée dans la chambre à glander sans rien faire, et là, elle me gâchait parfaitement la journée. C'était facile de me chercher, c'était très facile de m'irriter. J'étais impulsif et bagarreur, c'était impossible pour moi de ne pas répondre à des provocations. Au final, je finissais toujours par me bagarrer après des provocations, mais comme là, c'était une fille, j'aurais une très mauvaise image si je le faisais. Enfin, en soi, j'avais déjà pas une très bonne image dans l'université. L'empirer ça ne changera rien. Et puis, l'image, je m'en foutais un peu. Je pouvais très bien dire adieu à ma réputation si c'était pour pouvoir la frapper. Pour le moment, on se contentait de parler, mais si jamais on allait plus loin, et si Juhyeon n'était pas là, ça allait empirer pour le pire. Je répondis à ses attaques sur mon cursus dont je me foutais un peu, en fait, parce que je n'y comprenais pas grand chose et que la plupart des sujets ne m'intéressaient pas plus que ça, puis elle sourit avant de répondre. Ce qu'elle venait de faire, c'était quand même de dénigrer tous les médecins du monde. J'étais pas un médecin, et je ne le serais probablement jamais, donc cette attaque ne m'atteignait pas réellement. Mais j'avais cette envie de lui fermer sa gueule, alors je n'avais pas envie de dire que son attaque ne me faisait rien. Au contraire, j'avais envie de lui coudre sa bouche et de la rendre muette.« Pourtant c'est les gens comme moi qui ont fait les découvertes les plus importantes pour l'humanité. En disséquant les animaux, ils ont compris comment fonctionnait le système humain, et c'est grâce à eux que notre espérance de vie s'est agrandie. Mais l'art, comment l'art peut faire avancer l'humain ? C'est juste un passe-temps, ça a rien d'important pour l'humanité. »
Si Juhyeon m'entendait, il m'aurait déjà étranglé sur place. Mais moi aussi, avec elle, je devenais plus méchant et plus froid. Je disais des propos que je ne pensais pas réellement. Cependant, quand on me provoquait, j'étais obligé de répondre, sincèrement ou non. Mon but, c'était simplement de la soumettre pour qu'elle s'excuse et s'en aille. Il était très simple, et je ne partirais pas d'ici sans l'avoir accompli. Je me penchai vers elle avec un air moqueur avant de balancer une autre réplique. Elle ricana. Je pris un sourire mauvais.
« Je pense que ça passe au-dessus des gens dotés de bon sens, en fait. Il n'y a que les gens attardés qui peuvent trouver un sens à des œuvres pareilles.. un peu comme toi, non ? »
Elle répliqua autre chose. Oh qu'elle serait surprise de voir le nombre d'amis que j'avais ! Et je n'avais même pas besoin de me créer une vie pour savoir que j'avais des amis, contrairement à certaines personnes.
« Les idiots n'ont pas d'amis, exactement. Mais comme j'suis pas un idiot, j'ai des amis, et pas mal, même. J'ai pas besoin de poupée gonflable, j'pense qu'elle te serait plus utile à toi qu'à moi. Après tout, j'ai réellement des gens avec qui passer le temps, je ne m'enferme pas seul dans une pièce pour ça. Ça fait pitié. »
Je la toisai du regard avant de sourire d'un air mesquin. Clairement, je ne pensais pas que les artistes qui s'enfermaient seul dans une pièce pour travailler était misérables, c'était même admirable. Mais cette fille, je pouvais pas la sentir, il fallait que je la blesse coûte que coûte, quitte à dire des choses qui ne me ressemblaient pas. Je me fichais des propos absurdes que je tenais, tant que je pouvais lui fermer sa gueule.
© LOYALS.
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Sam 3 Fév - 23:56
✻✻✻ tu vois dans les yeux de jae sang qu’il essaie de se contrôler pour ne pas t’arracher les yeux ou t’étrangler au choix. t’as l’impression qu’il a déjà mis en place une dizaine de scénarios pour te tuer. ou alors, c’est toi qui interprète cette flamme dans ses yeux. tu sais que si les rôles avaient été inversés, si c’était lui qui t’attaquait comme toi tu le faisais actuellement pour lui, tu lui aurais probablement déjà sauté à la gorge sans chercher à comprendre la raison de ses propos si affreux envers toi. et si tu vois qu’il se retient, il ne cherche pas non plus à savoir pourquoi tu es comme ça avec lui. t’as pas de raison logique, juste un crush que tu assumes pas parce que tu ne veux plus de ce genre de sentiments dans ta vie, mais surtout parce qu’il ne s’en rend pas compte. tu crois que tu lui en veux un peu de ne pas voir qu’il te plait. mais en même temps comment pourrait-il le voir alors que tu as ce comportement infect avec lui. vous continuez donc votre échange verbal, et quand jae sang reprend la parole, tu ne peux pas t’empêcher de grimacer légèrement et discrètement. dans un sens il n’a pas tort. les scientifiques ont le mérite de faire avancer la recherche sur les maladies, sur la technologie et toutes sortes de trucs. alors que vous les artistes, vous n’avez rien de tout ça. vous vous contentez de présenter quelque chose et de dire que c’est de l’art. pourtant, tu ne peux pas le laisser avoir raison sur ce point. il est hors de question que tu perdes ce débat, même s’il est déjà perdu depuis bien longtemps. jae sang a raison et tu as tort. tu n’as même pas d’arguments pour contrer ses propos. mais tu essaies quand même. « peut-être, mais nous on offre de l’espoir aux gens, des sourires sur leurs visage. vous les scientifiques, vous passez des années à faire des recherches pour au final ne pas trouver de solution à un problème. alors que nous les artistes, on peut donner le sourire aux gens. certes ça guérit pas des maladies, mais ça leur donne de l’espoir. » t’es pas totalement convaincue parce que tu viens de dire, mais c’est mieux que rien. t’aurais pas voulu le laisser gagner cette manche sans rien dire, alors que dans un sens il avait complètement raison. l’art n’est dans la finalité qu’un passe-temps. ton père te l’avait assez répété avant que tu ne choisisse cette voix. comme akira, il voulait que tu fasses médecine ou droit. quelque chose d’utile à la société. mais toi tu n’aimais pas tout ça. tu avais plus l’âme d’une artiste que celle d’une scientifique ou d’un bureaucrate. tu voulais voyager et voir le monde de tes propres yeux et immortaliser le moment par tes dessins ou tes photos. alors, il était hors de question que tu fasses les études que ton père te demandait de faire. et au final t’avais eu gain de cause puisque tu te tenais devant jae sang dans le bâtiment des arts. d’ailleurs, vous ne sembliez pas vouloir laisser l’autre prendre le dessus et ça en devenait presque ridicule. tu le savais mais tu ne pouvais pas faire autrement. sa remarque te blesse. cependant, tu ne changes pas d’expression. après tout il est en droit de te faire du mal, après toutes les vacheries que tu lui as sorti. tu te retiens cependant de lui rentrer dedans de manière physique. tu t’en voudrais encore plus si tu lui faisais du mal comme ça. « c’est pour ça que ju hyeon, c’est bien ça son prénom ? est en art… parce qu’il est attardé. tu t’entends bien avec les attardés dis moi. » et là tu attaques son ami parce que tu n’as plus rien à dire et parce que tu veux qu’il réalise que ses mots peuvent aussi s’appliquer aux gens dans son entourage. tu reprends et sa réplique ne se fait pas attendre. tu laisses un sourire s’afficher sur tes lèvres alors que tu ne détournes pas le regard. s’il croit t’impressionner parce qu’il est beaucoup plus grand que toi, il se trompe totalement. « tu devrais dire à ton ami ju hyeon qu’il fait pitié lui aussi. je suis sûre qu’il apprécierait. » et tu lèves un sourcil en signe de provocation avant de reprendre. « et t’en fais pas j’ai pas besoin de poupée gonflable. si tu savais tout ce qu’on peut faire dans une chambre noire, avec la lumière rouge. » et tu parles en connaissance de cause. il t’est arrivé une ou deux fois d’avoir des relations avec un homme dans cette pièce parce que tu aimais bien l’atmosphère. « mais je me doute que toi, tu dois pas connaitre. y a que les animaux disséqués qui t’intéresse. » tu lui fais même un clin d’œil en passant ta langue sur tes lèvres de manière sensuelle. votre échange devient carrément puéril et ridicule, mais aucun ne veut céder du terrain à l’autre malheureusement.
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✻✻✻ tu vois dans les yeux de jae sang qu’il essaie de se contrôler pour ne pas t’arracher les yeux ou t’étrangler au choix. t’as l’impression qu’il a déjà mis en place une dizaine de scénarios pour te tuer. ou alors, c’est toi qui interprète cette flamme dans ses yeux. tu sais que si les rôles avaient été inversés, si c’était lui qui t’attaquait comme toi tu le faisais actuellement pour lui, tu lui aurais probablement déjà sauté à la gorge sans chercher à comprendre la raison de ses propos si affreux envers toi. et si tu vois qu’il se retient, il ne cherche pas non plus à savoir pourquoi tu es comme ça avec lui. t’as pas de raison logique, juste un crush que tu assumes pas parce que tu ne veux plus de ce genre de sentiments dans ta vie, mais surtout parce qu’il ne s’en rend pas compte. tu crois que tu lui en veux un peu de ne pas voir qu’il te plait. mais en même temps comment pourrait-il le voir alors que tu as ce comportement infect avec lui. vous continuez donc votre échange verbal, et quand jae sang reprend la parole, tu ne peux pas t’empêcher de grimacer légèrement et discrètement. dans un sens il n’a pas tort. les scientifiques ont le mérite de faire avancer la recherche sur les maladies, sur la technologie et toutes sortes de trucs. alors que vous les artistes, vous n’avez rien de tout ça. vous vous contentez de présenter quelque chose et de dire que c’est de l’art. pourtant, tu ne peux pas le laisser avoir raison sur ce point. il est hors de question que tu perdes ce débat, même s’il est déjà perdu depuis bien longtemps. jae sang a raison et tu as tort. tu n’as même pas d’arguments pour contrer ses propos. mais tu essaies quand même. « peut-être, mais nous on offre de l’espoir aux gens, des sourires sur leurs visage. vous les scientifiques, vous passez des années à faire des recherches pour au final ne pas trouver de solution à un problème. alors que nous les artistes, on peut donner le sourire aux gens. certes ça guérit pas des maladies, mais ça leur donne de l’espoir. » t’es pas totalement convaincue parce que tu viens de dire, mais c’est mieux que rien. t’aurais pas voulu le laisser gagner cette manche sans rien dire, alors que dans un sens il avait complètement raison. l’art n’est dans la finalité qu’un passe-temps. ton père te l’avait assez répété avant que tu ne choisisse cette voix. comme akira, il voulait que tu fasses médecine ou droit. quelque chose d’utile à la société. mais toi tu n’aimais pas tout ça. tu avais plus l’âme d’une artiste que celle d’une scientifique ou d’un bureaucrate. tu voulais voyager et voir le monde de tes propres yeux et immortaliser le moment par tes dessins ou tes photos. alors, il était hors de question que tu fasses les études que ton père te demandait de faire. et au final t’avais eu gain de cause puisque tu te tenais devant jae sang dans le bâtiment des arts. d’ailleurs, vous ne sembliez pas vouloir laisser l’autre prendre le dessus et ça en devenait presque ridicule. tu le savais mais tu ne pouvais pas faire autrement. sa remarque te blesse. cependant, tu ne changes pas d’expression. après tout il est en droit de te faire du mal, après toutes les vacheries que tu lui as sorti. tu te retiens cependant de lui rentrer dedans de manière physique. tu t’en voudrais encore plus si tu lui faisais du mal comme ça. « c’est pour ça que ju hyeon, c’est bien ça son prénom ? est en art… parce qu’il est attardé. tu t’entends bien avec les attardés dis moi. » et là tu attaques son ami parce que tu n’as plus rien à dire et parce que tu veux qu’il réalise que ses mots peuvent aussi s’appliquer aux gens dans son entourage. tu reprends et sa réplique ne se fait pas attendre. tu laisses un sourire s’afficher sur tes lèvres alors que tu ne détournes pas le regard. s’il croit t’impressionner parce qu’il est beaucoup plus grand que toi, il se trompe totalement. « tu devrais dire à ton ami ju hyeon qu’il fait pitié lui aussi. je suis sûre qu’il apprécierait. » et tu lèves un sourcil en signe de provocation avant de reprendre. « et t’en fais pas j’ai pas besoin de poupée gonflable. si tu savais tout ce qu’on peut faire dans une chambre noire, avec la lumière rouge. » et tu parles en connaissance de cause. il t’est arrivé une ou deux fois d’avoir des relations avec un homme dans cette pièce parce que tu aimais bien l’atmosphère. « mais je me doute que toi, tu dois pas connaitre. y a que les animaux disséqués qui t’intéresse. » tu lui fais même un clin d’œil en passant ta langue sur tes lèvres de manière sensuelle. votre échange devient carrément puéril et ridicule, mais aucun ne veut céder du terrain à l’autre malheureusement. © LOYALS.
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Mer 7 Fév - 15:29
✻✻✻ Cette conversation ne menait vraiment à rien. On se comportait exactement comme deux enfants qui voulaient avoir raison et qui n'abandonneraient pas tant que l'autre n'aura pas capitulé. J'admettais totalement que j'agissais comme un gamin, mais je m'en fichais. Après tout, je serais vraiment frustré si je ne lui en mettais pas une, à celle-là. Elle m'énervait, et hors de question de la laisser gagner. Je savais bien que notre discussion aura une fin, et cette fin, ce sera moi qui l'aurais emporté sur elle. Pas question de la laisser faire. Juhyeon pouvait bien attendre. Le sujet actuel, c'était médecine contre art. Honnêtement, c'était pas très intéressant. De un parce que je n'avais rien à voir avec la médecine – mon cursus n'était que des mots sur un papier, au final, vu l'attention particulière que j'attribuais aux cours – de deux parce que je ne détestais pas l'art non plus. Si je ne l'aimais pas, comment aurais-je pu devenir ami avec mon meilleur ami ? Mais bon, face à elle, je ferais tout pour avoir raison, peu importe si elle avait raison ou tort, au final. Ce qui importait, c'était qu'elle soit à court d'arguments. Celui qui gagnait, ce n'était pas celui qui avait raison, mais celui qui arrivait à l'emporter sur l'autre. « Alors, tu veux dire que les scientifiques n'apportent pas d'espoir aux gens ? Hé, quand y'a eu des épidémies, c'était pas des dessins qui faisaient sourire les gens, mais le fait de savoir qu'on pouvait enfin les guérir. Les dessins, ça fait sourire deux minutes, et on retombe immédiatement dans la réalité. C'est la guérison qui les importe. Alors ouais, on galère pendant des années à trouver un antidote, mais au moins on le trouve. Vous, vous ne faîtes que des sourires temporaires. Les gens sont plus rassurés de savoir qu'on a trouvé la solution à une maladie grave plutôt que de savoir qu'un artiste a dessiné une fleur, hein. » Je me sentais un peu mal de lui balancer de tels propos, après tout, c'était pas ce que je pensais. Les histoires qu'ils inventaient ou les œuvres qu'ils peignaient étaient très beaux aussi, et ça n'avait pas moins de valeur que la médecine. Ils faisaient rêver les gens après tout, on pouvait se permettre de se détacher de la dure vérité pendant quelques temps. C'était ce qui était beau dans l'art. Je n'étais pas quelqu'un de très artistique, ni très scientifique non plus, d'ailleurs. Je ne penchais pas d'un côté. Je n'avais rien de spécial, on pouvait le dire. J'aimais le sport, et j'y étais fort, mais à quoi ça pouvait bien me servir sur un CV ? Au final, je n'avais aucun avenir alors qu'au moins, les artistes en avaient un. Ils étaient passionnés par ce qu'ils faisaient, c'était mieux que de ne rien avoir pour soi. Mais je n'avais pas envie de le lui dire, ça, à cette fille. J'avais envie de l'enfoncer autant que je le pouvais pour lui répéter des insultes et des mots pessimistes qui étaient plutôt destinés à moi-même. Après tout, depuis que j'étais né, je n'avais rien accompli. Mon père avait toujours eu raison, j'étais tout simplement inutile, dans la vie. Quand elle se mit à attaquer Juhyeon, c'était clairement la goutte de trop. Je la pris par le col, la menaçant clairement. Au point où j'en étais, me battre avec elle n'était pas un problème. « Tu peux dire ce que tu veux sur moi mais ne t'attaque pas à mes potes. Ils ont rien à voir dans cette histoire. Alors retire immédiatement ce que tu viens de dire. » Si c'était moi, je pouvais le supporter. Mais si elle touchait à Juhyeon, c'était mort pour elle. Je ne me retiendrais absolument pas. Ses sourires et son regard me provoquaient, il n'y avait pas besoin d'être intelligent pour le comprendre. Si elle lançait une réplique de plus sur mon meilleur ami, je le jurais, je la frapperai. Peu importe si c'était mal de frapper une fille ou pas. « Mais j'en ai rien à foutre des animaux. Tu baises pas avec tes toiles, arrête de dire des conneries. Ah... Si tu penses que je suis intéressé par les animaux disséqués, c'est parce que t'es intéressée par tes objets d'étude ? Dégueulasse. » Je grimaçai en la regardant. Je le savais, j'étais vraiment stupide là, mais je voulais absolument la détruire. Elle me cherchait, elle me trouvait.
love is hard
jaesang & akiko
✻✻✻ Cette conversation ne menait vraiment à rien. On se comportait exactement comme deux enfants qui voulaient avoir raison et qui n'abandonneraient pas tant que l'autre n'aura pas capitulé. J'admettais totalement que j'agissais comme un gamin, mais je m'en fichais. Après tout, je serais vraiment frustré si je ne lui en mettais pas une, à celle-là. Elle m'énervait, et hors de question de la laisser gagner. Je savais bien que notre discussion aura une fin, et cette fin, ce sera moi qui l'aurais emporté sur elle. Pas question de la laisser faire. Juhyeon pouvait bien attendre. Le sujet actuel, c'était médecine contre art. Honnêtement, c'était pas très intéressant. De un parce que je n'avais rien à voir avec la médecine – mon cursus n'était que des mots sur un papier, au final, vu l'attention particulière que j'attribuais aux cours – de deux parce que je ne détestais pas l'art non plus. Si je ne l'aimais pas, comment aurais-je pu devenir ami avec mon meilleur ami ? Mais bon, face à elle, je ferais tout pour avoir raison, peu importe si elle avait raison ou tort, au final. Ce qui importait, c'était qu'elle soit à court d'arguments. Celui qui gagnait, ce n'était pas celui qui avait raison, mais celui qui arrivait à l'emporter sur l'autre. « Alors, tu veux dire que les scientifiques n'apportent pas d'espoir aux gens ? Hé, quand y'a eu des épidémies, c'était pas des dessins qui faisaient sourire les gens, mais le fait de savoir qu'on pouvait enfin les guérir. Les dessins, ça fait sourire deux minutes, et on retombe immédiatement dans la réalité. C'est la guérison qui les importe. Alors ouais, on galère pendant des années à trouver un antidote, mais au moins on le trouve. Vous, vous ne faîtes que des sourires temporaires. Les gens sont plus rassurés de savoir qu'on a trouvé la solution à une maladie grave plutôt que de savoir qu'un artiste a dessiné une fleur, hein. » Je me sentais un peu mal de lui balancer de tels propos, après tout, c'était pas ce que je pensais. Les histoires qu'ils inventaient ou les œuvres qu'ils peignaient étaient très beaux aussi, et ça n'avait pas moins de valeur que la médecine. Ils faisaient rêver les gens après tout, on pouvait se permettre de se détacher de la dure vérité pendant quelques temps. C'était ce qui était beau dans l'art. Je n'étais pas quelqu'un de très artistique, ni très scientifique non plus, d'ailleurs. Je ne penchais pas d'un côté. Je n'avais rien de spécial, on pouvait le dire. J'aimais le sport, et j'y étais fort, mais à quoi ça pouvait bien me servir sur un CV ? Au final, je n'avais aucun avenir alors qu'au moins, les artistes en avaient un. Ils étaient passionnés par ce qu'ils faisaient, c'était mieux que de ne rien avoir pour soi. Mais je n'avais pas envie de le lui dire, ça, à cette fille. J'avais envie de l'enfoncer autant que je le pouvais pour lui répéter des insultes et des mots pessimistes qui étaient plutôt destinés à moi-même. Après tout, depuis que j'étais né, je n'avais rien accompli. Mon père avait toujours eu raison, j'étais tout simplement inutile, dans la vie. Quand elle se mit à attaquer Juhyeon, c'était clairement la goutte de trop. Je la pris par le col, la menaçant clairement. Au point où j'en étais, me battre avec elle n'était pas un problème. « Tu peux dire ce que tu veux sur moi mais ne t'attaque pas à mes potes. Ils ont rien à voir dans cette histoire. Alors retire immédiatement ce que tu viens de dire. » Si c'était moi, je pouvais le supporter. Mais si elle touchait à Juhyeon, c'était mort pour elle. Je ne me retiendrais absolument pas. Ses sourires et son regard me provoquaient, il n'y avait pas besoin d'être intelligent pour le comprendre. Si elle lançait une réplique de plus sur mon meilleur ami, je le jurais, je la frapperai. Peu importe si c'était mal de frapper une fille ou pas. « Mais j'en ai rien à foutre des animaux. Tu baises pas avec tes toiles, arrête de dire des conneries. Ah... Si tu penses que je suis intéressé par les animaux disséqués, c'est parce que t'es intéressée par tes objets d'étude ? Dégueulasse. » Je grimaçai en la regardant. Je le savais, j'étais vraiment stupide là, mais je voulais absolument la détruire. Elle me cherchait, elle me trouvait.© LOYALS.
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Lun 5 Mar - 15:42
✻✻✻ votre conversation et la façon dont vous vous comportez est totalement puéril. tu admets que tu y es pour beaucoup. si tu ne ressentais pas ce besoin de l’éloigner le plus possible de toi alors qu’il te plait, tu n’aurais pas l’air si immature. et pourtant, c’est ce que tu es en ce moment. t’es une gamine qui a peur de trop s’accrocher à quelqu’un ou de laisser trop s’approcher de toi. on dirait un animal sauvage qu’il faut prendre le temps d’apprivoiser. sauf que tu es encore pire qu’un animal sauvage parce que tu repousses les gens consciemment et plus fort encore quand ils pourraient avoir une petite place dans ton cœur. et c’est le cas avec jae sang. tu ne veux pas qu’il puisse se frayer un chemin dans ton esprit et encore moins dans ton organe vital. alors, tu agis comme une enfant, à jouer au qui aime bien châtie bien. sauf que lui ne le voit pas de cette façon. tu le ressens à la façon dont il te regarde. il n’a qu’une envie c’est te frapper. sauf que jae sang est trop gentleman pour lever la main sur une fille, malgré le fait que ça le démange. alors que si ça avait été la situation inverse, toi, tu n’aurais pas hésité une seule seconde à lui en foutre une. ça prouve bien que toi-même tu sais que ton comportement est abject et qu’il ne te ressemble pas du tout. et pourtant tu continues, en essayant de démontrer par a+b que les artistes sont mieux à bien des égards que les scientifiques. mais c’est stupide parce que chaque branche, chaque métier apportait son lot de difficultés et d’espoirs donnés aux gens. cependant, tu ne veux pas reculer devant les arguments implacables qu’il te lance. tu serres les dents et les poings parce que tout ce qu’il dit est vrai. vous les artistes vous ne donnez des sourires que quelques secondes alors que les scientifiques arrivent à les guérir, même si ça prend des années. tu le sais qu’il a raison, mais tu ne supportes pas ne pas avoir le dernier mot. alors, tu répliques encore, malgré que tu saches que ça ne sert à rien et que tu t’enfonces encore un peu plus. « d’accord t’as trouvé le remède pour leur maladie, mais personne ne se rappelle de toi. tu es juste un rat de plus dans un laboratoire. alors que les artiste eux sont reconnus. des années après on sait encore qui est van gogh, picasso, rodin, michelangelo… » c’est mince comme argument, très mince et pourtant tu l’utilises parce qu’il est quand même vrai. y a bien des scientifiques qui sont connus et dont on connait les noms, mais c’est souvent plus des gens qui tombent dans l’oubli. tu retrouves ton sourire, que tu avais perdu quelques instants plus tôt à cause de ses mots, quand tu attaques son ami, ju hyeon. tu vois bien que tu as touché un point sensible et tu t’en réjouis légèrement. en même temps, est-ce qu’il pensait réellement que tu allais le laisser t’insulter sans rien dire ? après tout, si jae sang insulte les artistes, il insulte aussi son ami. du coup, tu trouves ça légitime de lui rappeler qu’il a un ami dans cette filière. ton sourire s’agrandit quand il t’attrape par le col. c’est que ça deviendrait enfin intéressant. est-ce qu’il allait enfin oser lever la main sur toi ? tu sais pas, mais un frisson d’excitation parcoure ton corps. t’es prête à te battre toi aussi. c’est que tu serais presque cinglée d’attendre ça avec impatience. « oooh j’ai touché la corde sensible. c’est presque cute que tu défendes ton ami de la sorte. mais dois-je te rappeler que depuis tout à l’heure tu insultes les artistes, c’est donc normal qu’il soit mis dans le même sac que les autres non. on fait tous pitié non ? » et tu souris un peu plus alors que tu poses ta main sur la sienne qui est encore sur ton col avec un regard de défi. vas-y frappe moi, je sais que t’en as envie. et il continue de parler et toi tu ris un peu plus. sérieux, il croit vraiment que tu utilises tes toiles et tes pinceaux pour te faire du bien. c’est ridicule. « je savais pas que t’étais si retardé pour ne pas comprendre ce que je dis… je dis juste que t’es trop intéressé par des animaux morts, à disséquer pour qu’une fille envisage de baser avec toi. ce serait presque triste… presque. » finis-tu en souriant un peu plus alors que ton regard n’a toujours pas changé. tu le regardes toujours avec autant de défi. est-ce qu’il va oser te frapper ? à voir.
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✻✻✻ votre conversation et la façon dont vous vous comportez est totalement puéril. tu admets que tu y es pour beaucoup. si tu ne ressentais pas ce besoin de l’éloigner le plus possible de toi alors qu’il te plait, tu n’aurais pas l’air si immature. et pourtant, c’est ce que tu es en ce moment. t’es une gamine qui a peur de trop s’accrocher à quelqu’un ou de laisser trop s’approcher de toi. on dirait un animal sauvage qu’il faut prendre le temps d’apprivoiser. sauf que tu es encore pire qu’un animal sauvage parce que tu repousses les gens consciemment et plus fort encore quand ils pourraient avoir une petite place dans ton cœur. et c’est le cas avec jae sang. tu ne veux pas qu’il puisse se frayer un chemin dans ton esprit et encore moins dans ton organe vital. alors, tu agis comme une enfant, à jouer au qui aime bien châtie bien. sauf que lui ne le voit pas de cette façon. tu le ressens à la façon dont il te regarde. il n’a qu’une envie c’est te frapper. sauf que jae sang est trop gentleman pour lever la main sur une fille, malgré le fait que ça le démange. alors que si ça avait été la situation inverse, toi, tu n’aurais pas hésité une seule seconde à lui en foutre une. ça prouve bien que toi-même tu sais que ton comportement est abject et qu’il ne te ressemble pas du tout. et pourtant tu continues, en essayant de démontrer par a+b que les artistes sont mieux à bien des égards que les scientifiques. mais c’est stupide parce que chaque branche, chaque métier apportait son lot de difficultés et d’espoirs donnés aux gens. cependant, tu ne veux pas reculer devant les arguments implacables qu’il te lance. tu serres les dents et les poings parce que tout ce qu’il dit est vrai. vous les artistes vous ne donnez des sourires que quelques secondes alors que les scientifiques arrivent à les guérir, même si ça prend des années. tu le sais qu’il a raison, mais tu ne supportes pas ne pas avoir le dernier mot. alors, tu répliques encore, malgré que tu saches que ça ne sert à rien et que tu t’enfonces encore un peu plus. « d’accord t’as trouvé le remède pour leur maladie, mais personne ne se rappelle de toi. tu es juste un rat de plus dans un laboratoire. alors que les artiste eux sont reconnus. des années après on sait encore qui est van gogh, picasso, rodin, michelangelo… » c’est mince comme argument, très mince et pourtant tu l’utilises parce qu’il est quand même vrai. y a bien des scientifiques qui sont connus et dont on connait les noms, mais c’est souvent plus des gens qui tombent dans l’oubli. tu retrouves ton sourire, que tu avais perdu quelques instants plus tôt à cause de ses mots, quand tu attaques son ami, ju hyeon. tu vois bien que tu as touché un point sensible et tu t’en réjouis légèrement. en même temps, est-ce qu’il pensait réellement que tu allais le laisser t’insulter sans rien dire ? après tout, si jae sang insulte les artistes, il insulte aussi son ami. du coup, tu trouves ça légitime de lui rappeler qu’il a un ami dans cette filière. ton sourire s’agrandit quand il t’attrape par le col. c’est que ça deviendrait enfin intéressant. est-ce qu’il allait enfin oser lever la main sur toi ? tu sais pas, mais un frisson d’excitation parcoure ton corps. t’es prête à te battre toi aussi. c’est que tu serais presque cinglée d’attendre ça avec impatience. « oooh j’ai touché la corde sensible. c’est presque cute que tu défendes ton ami de la sorte. mais dois-je te rappeler que depuis tout à l’heure tu insultes les artistes, c’est donc normal qu’il soit mis dans le même sac que les autres non. on fait tous pitié non ? » et tu souris un peu plus alors que tu poses ta main sur la sienne qui est encore sur ton col avec un regard de défi. vas-y frappe moi, je sais que t’en as envie. et il continue de parler et toi tu ris un peu plus. sérieux, il croit vraiment que tu utilises tes toiles et tes pinceaux pour te faire du bien. c’est ridicule. « je savais pas que t’étais si retardé pour ne pas comprendre ce que je dis… je dis juste que t’es trop intéressé par des animaux morts, à disséquer pour qu’une fille envisage de baser avec toi. ce serait presque triste… presque. » finis-tu en souriant un peu plus alors que ton regard n’a toujours pas changé. tu le regardes toujours avec autant de défi. est-ce qu’il va oser te frapper ? à voir.© LOYALS.
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Re: qui aime bien châtie bien ~ jae sang | Dim 11 Mar - 17:40
✻✻✻ Nous avions actuellement une vraie conversation entre muets. Une conversation où on ne s'écoutait pas, où on était juste aveuglés par le fait qu'on voulait juste écraser l'autre. Peu importe les arguments stupides qu'on utilisait, le but, c'était de fermer la gueule de l'autre. Tout ce que j'avais envie de faire là, c'était de prendre une aiguille et un fil pour lui coudre la bouche, pour que plus jamais elle ne puisse utiliser sa bouche pour cracher des âneries. Je lui couperai la langue et lui trancherai ses cordes vocales. Non, encore mieux, je voudrais même la tuer. La tuer, la décapiter, brûler son corps, enfermer ses cendres dans un bocal que je ferai aller sur la lune pour qu'elle ne pollue plus personne. Sérieusement, quand est-ce qu'elle apprendre à la fermer ? J'étais fatigué de cette échange inutile, je n'avais pas que ça à foutre. Si elle n'était pas une fille, je l'aurais déjà assassinée depuis longtemps. Mais mon côté gentleman me disait de ne pas frapper les femmes, même les plus hideuses, alors je ne le faisais pas. Sauf que bientôt, j'allais perdre patience. Pourtant, nous étions à l'université. Le seul que je me permettais de frapper ici, c'était l'autre enculé car je n'avais aucune maîtrise de moi quand j'étais devant lui – il m'énervait beaucoup trop – sinon, je m'étais toujours contrôlé. Je n'étais plus ce monstre qui se battait à tout bout de champ. Cette fille était par contre en train de me provoquer, et quand on me provoquait, on voyait les résultats. J'étais partagé entre ma colère et ma raison. Je ne devais pas la frapper. Je ne devais pas le faire. Quand elle répliqua, je lâchai un rire cynique, amusé par ses arguments les plus pourris les uns que les autres. Je ne pensais pas que les artistes étaient aussi misérables que je ne le disais, mais comme un enfant, je voulais gagner. J'étais totalement puéril, mais, animé par la colère, je n'en avais plus rien à faire. « Einstein, Bohr, Newton, Curie, Copernic, Darwin, Archimède, non, tu connais pas ? Je crois que t'oublies un peu qu'en plus de marquer l'histoire, ils apportent vraiment quelque chose au monde. C'est eux qui ont trouvé comment guérir des gens de maladies graves. Enfin, même s'ils n'ont pas encore trouvé le remède pour des attardés du cerveau comme toi. » Je n'étais clairement pas un scientifique et si elle me demandait plus de détails sur l'un d'entre eux, j'étais mal barré car je ne les connaissais que de nom. J'étais en psychologie où j'étais nul, c'était tout ! A l'instant où elle commença à insulter Juhyeon, je vis rouge. Je l'attrapai par le col, l'ordonnant de retirer ses mots. Évidemment, elle souriait, et elle prenait même ma main pour m'inciter à passer au cap supérieur. Elle semblait bien contente de me voir aussi en colère. Et c'était cette satisfaction qui ne me donnait pas envie de la frapper ni de me mettre en colère contre elle. Je ne voulais pas lui provoquer ce plaisir. « Je dirais plutôt que c'est les gens comme toi qui font pitié. Lui n'a rien à voir avec toi, il laisse les gens tranquille quand ils veulent être tranquille. Toi, tu viens juste me faire chier parce que t'as rien à faire de ta vie, et ça, ça fait pitié. » Je racontais n'importe quoi. Mais à l'instant, nous deux, nous étions en train de dire n'importe quoi. C'était ça qui rendait la situation totalement idiote absurde. On avait l'air de deux enfants qui se battaient pour rien. Nous n'étions clairement pas deux adultes. Et actuellement, c'était pas ce qui nous importait le plus. « Donc tu renies pas que t'es intéressée par tes tableaux et tes pinceaux ? Intéressant, je garde ça en tête. Et je trouve ça drôle que tu dises ça quand la plupart de mecs scientifiques serrent des meufs. C'est pas les geeks artistes qui vont draguer une meuf, en disant qu'ils s'y connaissent en couleurs. Tu savais pas que les scientifiques étaient plus valorisés dans cette société ? Tu me ferais presque de la peine. » Je la lâchai violemment, la méprisant du regard. Je voulais terriblement la frapper, mais je ne devais pas le faire. J'étais un adulte. Je savais me contrôler.
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✻✻✻ Nous avions actuellement une vraie conversation entre muets. Une conversation où on ne s'écoutait pas, où on était juste aveuglés par le fait qu'on voulait juste écraser l'autre. Peu importe les arguments stupides qu'on utilisait, le but, c'était de fermer la gueule de l'autre. Tout ce que j'avais envie de faire là, c'était de prendre une aiguille et un fil pour lui coudre la bouche, pour que plus jamais elle ne puisse utiliser sa bouche pour cracher des âneries. Je lui couperai la langue et lui trancherai ses cordes vocales. Non, encore mieux, je voudrais même la tuer. La tuer, la décapiter, brûler son corps, enfermer ses cendres dans un bocal que je ferai aller sur la lune pour qu'elle ne pollue plus personne. Sérieusement, quand est-ce qu'elle apprendre à la fermer ? J'étais fatigué de cette échange inutile, je n'avais pas que ça à foutre. Si elle n'était pas une fille, je l'aurais déjà assassinée depuis longtemps. Mais mon côté gentleman me disait de ne pas frapper les femmes, même les plus hideuses, alors je ne le faisais pas. Sauf que bientôt, j'allais perdre patience. Pourtant, nous étions à l'université. Le seul que je me permettais de frapper ici, c'était l'autre enculé car je n'avais aucune maîtrise de moi quand j'étais devant lui – il m'énervait beaucoup trop – sinon, je m'étais toujours contrôlé. Je n'étais plus ce monstre qui se battait à tout bout de champ. Cette fille était par contre en train de me provoquer, et quand on me provoquait, on voyait les résultats. J'étais partagé entre ma colère et ma raison. Je ne devais pas la frapper. Je ne devais pas le faire. Quand elle répliqua, je lâchai un rire cynique, amusé par ses arguments les plus pourris les uns que les autres. Je ne pensais pas que les artistes étaient aussi misérables que je ne le disais, mais comme un enfant, je voulais gagner. J'étais totalement puéril, mais, animé par la colère, je n'en avais plus rien à faire. « Einstein, Bohr, Newton, Curie, Copernic, Darwin, Archimède, non, tu connais pas ? Je crois que t'oublies un peu qu'en plus de marquer l'histoire, ils apportent vraiment quelque chose au monde. C'est eux qui ont trouvé comment guérir des gens de maladies graves. Enfin, même s'ils n'ont pas encore trouvé le remède pour des attardés du cerveau comme toi. » Je n'étais clairement pas un scientifique et si elle me demandait plus de détails sur l'un d'entre eux, j'étais mal barré car je ne les connaissais que de nom. J'étais en psychologie où j'étais nul, c'était tout ! A l'instant où elle commença à insulter Juhyeon, je vis rouge. Je l'attrapai par le col, l'ordonnant de retirer ses mots. Évidemment, elle souriait, et elle prenait même ma main pour m'inciter à passer au cap supérieur. Elle semblait bien contente de me voir aussi en colère. Et c'était cette satisfaction qui ne me donnait pas envie de la frapper ni de me mettre en colère contre elle. Je ne voulais pas lui provoquer ce plaisir. « Je dirais plutôt que c'est les gens comme toi qui font pitié. Lui n'a rien à voir avec toi, il laisse les gens tranquille quand ils veulent être tranquille. Toi, tu viens juste me faire chier parce que t'as rien à faire de ta vie, et ça, ça fait pitié. » Je racontais n'importe quoi. Mais à l'instant, nous deux, nous étions en train de dire n'importe quoi. C'était ça qui rendait la situation totalement idiote absurde. On avait l'air de deux enfants qui se battaient pour rien. Nous n'étions clairement pas deux adultes. Et actuellement, c'était pas ce qui nous importait le plus. « Donc tu renies pas que t'es intéressée par tes tableaux et tes pinceaux ? Intéressant, je garde ça en tête. Et je trouve ça drôle que tu dises ça quand la plupart de mecs scientifiques serrent des meufs. C'est pas les geeks artistes qui vont draguer une meuf, en disant qu'ils s'y connaissent en couleurs. Tu savais pas que les scientifiques étaient plus valorisés dans cette société ? Tu me ferais presque de la peine. » Je la lâchai violemment, la méprisant du regard. Je voulais terriblement la frapper, mais je ne devais pas le faire. J'étais un adulte. Je savais me contrôler.© LOYALS.
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