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go bo ram (+) half of my heart is in Havana
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go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 21:18 Citer EditerSupprimer
nom : Go, le nom de sa famille adoptive. Il fut un temps où elle s'appelait Jeon. prénom : Bo Ram. âge : 21 ans. date et lieu de naissance : 8 Juin 1996 à Séoul, SK. origines : Coréennes, de ce qu'elle sait. Mais elle s'amuse à faire croire qu'elle a aussi des origines françaises, belges, irlandaises et russes. Oui oui, tout comme sa mère adoptive. nationalité : Coréenne. cursus universitaire : Chimie option cosmétologie, le cruelty-free arrive en Corée du Sud, c'est moi qui vous le dis. métier : Vendeuse à la boutique Lush de Myeongdong. orientation sexuelle : Curieusesexuelle, elle n'a essayé qu'avec des garçons pour l'instant, mais elle serait pas contre pour une expérience avec une fille. classe sociale : Aisée, grâce au café que tiennent ses parents, et aussi grâce à son job étudiante qui lui permet de se faire des petits sous de côté. code du règlement : OK par Mogo. tu veux t'investir ? Elle sera un bébé renard !
8 Juin 1996.
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient. Dans ce cadre presque idyllique est en train de se dérouler un accouchement à l’issue décevante. Quand les sages-femmes veulent alors poser le nourrisson sur la poitrine de sa mère, cette dernière les repousse d’un geste de la main en détournant le visage, un air de dégoût arboré « Je n’en veux pas. » déclare-t-elle. « C’est un accouchement sous X, on ne vous l’a pas dit? » demande-t-elle sèchement à ces jeunes femmes. Non, elles l’ignoraient. Elles venaient de débuter dans le métier, c’était le premier cas qu’elles rencontraient, et quand elles ont regardé le bébé emmitouflé dans cette serviette, le visage à moitié recouvert de sang, elles se sont demandées comment il pouvait exister de telle femme sur Terre. Ce petit nez rond, ces petits cheveux hérissés sur le crâne… C’était une petite fille. Une jolie petite fille silencieuse parce que les bébés issus d’un dénie de grossesse se font le plus discret possible et ce jusqu’au bout, encore plus lorsqu’ils sentent que leur mère ne veut pas d’eux. « Allez, hors de ma vue. Je ne veux rien savoir de ce mioche. » Elle les fait dégager d’un signe de la main. Ce bébé, elle ne veut même pas en entendre parler. Quoi? Vous pensez qu’elle est revenue sur sa décision? Bien sûr que non. Et quand le premier mois de délai accordé à la mère est passé, il a fallu lui trouver un prénom. Bo Ram, c’est le prénom qu’ont choisi ces 3 jeunes sages-femmes pour leur petite protégée. Le 8 Juillet 1996, Bo Ram a été confié au centre social pour enfants nés sous X malgré le grand regret de ces 3 sages-femmes qui l’ont assisté durant sous premier mois de vie. Un foyer où ces enfants grandissent en attendant d’être adopté. Et Bo Ram a longtemps attendu, en cause le fait qu’à l’époque, les garçons étaient préférés aux filles par les couples stériles.
12 Mars 2005
« Encore raté. » soupire cette grosse dame assis face à son bureau, tirant un trait sur le nom de famille du couple qui vient de déposer Bo Ram au foyer. La bambine a les mains dans le dos et la tête baissée, elle sait qu’elle a fait une bêtise, sinon, pourquoi l’auraient-ils ramené ici? « Qu’est-ce que je vais faire de toi, Bo Ram? » La gamine n’ose pas lever la tête pour regarder cette dame, elle sait quel regard elle lui lance. Elle est fatiguée de ne trouver aucune famille d’adoption pour elle, elle est surtout fatiguée que les couples ayant essayé de la garder une semaine viennent toujours la ramener, en plus pour aucune raison apparente. « Tata, (c’est le surnom qu’elle donnait à cette dame) je te jure que j’ai rien fait. » « Ah oui? … Alors pourquoi personne ne veut de toi? » Aoutch, ça fait mal, et d’ailleurs elle n’a pas de réponses à cette question, Bo Ram. « Tu vas retourner dans ta chambre avec tes affaires. Tu connais la sanction, hm? » La sanction elle commence à la connaître, c’est rester enfermée dans sa chambre pendant 24h. Privée du goûter, moment privilégié des gosses, et de l’espace jeu où ils passent toujours de bons moments. Alors, la fille se penche pour attraper sa petite valise quand soudain, une dame, grande blonde, arrive au bureau à ce moment-là. « Tu m’as appelé? » demande-t-elle, avec un accent prononcé, à la directrice de l’établissement. « Oui, il faut raccompagner cette demoiselle à sa chambre. » L’inconnue tourne la tête vers la jeune fille. Elle lui adresse un sourire et lui tend la main pour qu’elle la lui prenne. « Viens. » Et la brunette glisse sa main dans celle de cette dame qu’elle n’avait encore jamais vu auparavant dans l’établissement. « Tu t’appelles comment? » Les voilà parties dans le couloir en direction de la chambre de la petite fille. « Bo Ram. » « Moi c’est Ella. Je suis bénévole ici, je suis arrivée cette semaine, c’est pour ça que tu ne me connais pas. » Bo Ram acquiesce en souriant, regardant ses pieds. « Cette famille ne veut pas de toi? » Alors la jeune fille secoue la tête tandis qu’une grimace déforme son visage. « Non. Et ils n’ont pas dit pourquoi. » Ella a du mal à comprendre ces jeunes couples qui finissent par revenir sur leur décision d’adoption systématiquement. « Je crois que je ne suis pas assez gentille. » Terrible erreur, Ella a sous les yeux la plus merveilleuse des petites filles du foyer. C’est pourquoi elle s’arrête subitement de marcher pour s’accroupir face à elle et lui remettre correctement le col de sa chemise blanche. « Non non non. Ça, je ne veux plus l’entendre. » Bo Ram fronce les sourcils tandis que la dame lui attrape les joues. « Tu es la plus adorable des petites filles que j’ai rencontré jusque là. Ce n’est pas toi qui as un problème, c’est eux. » Elle a envie de la croire quand elle dit ça, mais à chaque fois, on finissait par l’abandonner à nouveau, lui faisant croire alors qu’elle n’était qu’un rejeton de plus dans cette société où les enfants passent en second plan. « Alors pourquoi ils ne veulent pas de moi? » Il n’y a que les paroles d’un gosse qui puissent vous rendre si mal parfois, et vous laisser sans voix. « Parce que ce monde devient fou. » Un silence, durant lequel Bo Ram baisse le regard, ses yeux commençant à s’inonder de larmes. Ella ne peut supporter cette vision, travailler dans ce foyer se révèle plus dur qu’elle ne le pensait. Elle attrape ses bras pour la secouer doucement. « Regarde moi Bo Ram. » Et la bambine lève les yeux pour regarder cette dame. « Il n’y a pas un enfant sur ce monde qui n’appartienne pas à une famille. Qu’elle soit vraiment la sienne ou celle d’adoption, tous les enfants du monde ont une famille. Souvent, quand ils la rencontrent, ils le ressentent immédiatement. Et ils disent « ça, c’est ma famille. C’est la mienne. » parce qu’ils trouvent à leur côté tout ce qui leur manquait jusque là. Tu es jolie, tu es intelligente, tu es gentille… Dis moi pourquoi on ne voudrait pas de toi? » Au moins, elle lui a cloué le bec, et comme elle ne sait pas quoi répondre, Bo Ram hausse les épaules. Elle a raison, c’est quelque chose qui se ressent. Tout comme elle ressent là, à ce moment précis, qu’elle a enfin trouvé sa famille.
20 Décembre 2006
« Tu es officiellement une Go! » cet homme se penche pour déposer un baiser sur son front tandis que Bo Ram arbore un sourire radieux. Il vient de signer les papiers d’adoption, cette fois c’est la bonne. Bo Ram a une famille, une vraie, la sienne. Sa main gauche dans celle de son père adoptif, elle tourne la tête vers la droite pour regarder sa main glissée dans celle de sa mère. Un visage qu’elle ne connaît que trop bien maintenant, puisque c’est grâce à elle que sa vie a changé il y a un an. Ella n’est plus cette bénévole du foyer. Ella est sa mère, désormais. « Bienvenue dans la famille. » déclare cette fille, aussi blonde qu’Ella. Cette fille, elle s’appelle Bo Ni, et à partir de maintenant, elle sera sa grande soeur.
Pour la première fois de sa vie, Bo Ram passera noël dans une famille, dans SA famille. Avec un sapin, des cadeaux et une famille aimante. Bon certes, cette famille se démarque des autres pour leurs idées et leur style de vie, mais Bo Ram est prête à tout pour se sentir aimée et accueillie, elle est prête à s’adapter et à se calquer sur leur style de vie. A devenir une vraie Go.
1er Mars 2011
Elle a bien grandi, Bo Ram, et elle découvre les choses, la vie. Sa soeur Boni fait une tentative de suicide: la jeune fille en est alors profondément choquée. Suite à ça, sa mère et sa soeur partent alors vivre en France, à Saint Pierre de Frugie, un éco village où vivent les grands-parents maternels. Bo Ram reste en France avec son père jusqu’à la fin de son année scolaire, une fois celle-ci terminée, ils s’envolent pour l’hexagone, rejoindre l’autre moitié de leur famille. Sain Pierre de Frugie est un écovillage, oui, où Bo Ram va trouver une vie toute aussi simple et apaisante qui va lui donner envie de construire la sienne sur le même modèle. Ses grands-parents l’adoptent aussitôt, lui apprennent toutes sortes de choses. La vie en France est belle, Bo Ram l’apprécie. Ça lui donne un nouveau souffle et le départ, 2 ans plus tard, va lui arracher le coeur.
5 Juillet 2014
Diplômée du lycée français de Séoul en baccalauréat scientifique avec mention très bien. Avec un tel dossier, les universités se l’arrachent, mais son choix va se porter sur Yonsei. Elle doit alors passer un examen équivalent au suneung pour valider son entrée, tous ses rêves se réalisent ou sont sur le point de se réaliser, mais elle va en réaliser un autre, encore plus fou.
3 Janvier 2015
Bo Ram choisit l’évasion, la liberté. Elle choisit de se laisser emmener ailleurs, loin de la Corée du sud, avec sa soeur Bo Ni. Toutes deux et ce pendant 15 mois vont parcourir tous les continent du globe pour découvrir les richesses de ce monde, les cultures des pays et gagner en connaissance personnelles. L’expérience de sa vie, sans doute celle qui lui a laissé les plus beaux souvenirs de sa vie.
1er Avril 2016
Elle entre à la Yonsei en 1ère année de Chimie option cosmétologie. Elle a son projet professionnel entièrement construit et elle sait parfaitement ce qu’elle doit faire pour y arriver. Une chose est sûre, elle ne laissera rien tomber.
Go Bo Ram
He took me back to East Atlanta, na-na-na
IMAGINATIVE (★★★✰✰) | INTRÉPIDE (★★★✰✰) | POSITIVE (★★★✰✰) | TÊTUE (★★★✰✰) | DÉBROUILLARDE (★★★★★) |
LUNATIQUE (★★★★★) | ALTRUISTE (★★★✰✰) | SARCASTIQUE (★★★✰✰) | SOCIABLE (★★★✰✰) | RANCUNIÈRE (★★★✰✰) |
CULTIVÉE (★★★★✰) | INDÉCISE (★★★✰✰) | HONNÊTE (★★★✰✰) | NERVEUSE (★★★✰✰) | BIENFAISANTE (★★★✰✰) |
Rumour has it... RUMEURS + C'est vrai qu'elle est accroc à beaucoup de substances illicites? (V) ANECDOTES + elle a peur du vide Survole l'avatar, petit coquin. | My character ▲▲▲ Bo Ram est une jeune femme de 21 ans bien dans ses bask. Du haut de ses 1m70, elle arbore toujours un sourire rassurant et attirant, une aura positive, on le sent immédiatement: cette fille est un amour. Un rayon de soleil ambulant qui vous fera voir le bon côté des choses, systématiquement. En quelques mots et avec une telle lucidité, elle saura vous faire prendre conscience des choses, elle peut même ressentir ce que vous ressentez et ainsi, il n’y a pas mieux qu’elle pour vous comprendre. Bobo, c’est quelqu’un qui relativise à chaque coup dur de la vie et qui tend à donner de cette force à ses proches. Elle a un environnement plutôt positif, tout brille et lui réussit, ce qui l’inspire à être plutôt bien dans sa tête et son corps. C’est une bonne vivante et là aussi, c’est assez contagieux, on ne peut pas être ami avec Bo Ram si on est du genre à se laisser aller sur son canapé à manger de la glace et regarder la télé (ah non, mauvais exemple, ça lui arrive des fois quand y'a des séries intéressantes à la télé) mais la déprime, c’est à bannir. En fait, elle a été profondément traumatisée par la tentative de suicide de sa soeur, et depuis ce jour, elle se dit que si elle peut contribuer à la bonne humeur des gens, elle ferait son nécessaire. En sommes, Bo Ram est la bonne copine, bienveillante, qui prendra vos mains et vous regardera droit dans les yeux tout en vous écoutant et en essayant de vous aider de son mieux. Altruiste, parfois trop, qui a une vision de la vie presque idéaliste et qui ne cesse d’être déçue surtout avec l’actualité. Elle oublie presque les 10 premières années de sa vie où elle a été confrontée presque tous les jours à l’horreur de l’Humain, et ça, c’est grâce à sa famille adoptive. Les Go ont tout de la famille idéale qu’elle s’était imaginée, ils lui ont appris bien des choses et c’est grâce à eux si aujourd’hui, Bo Ram est une jeune femme accomplie, qui a trouvé son projet professionnel et qui fait ce qui lui plaît. Épanouie, elle a même eu l’occasion de voyager une paire de fois, c’est pourquoi elle est un véritable puit de connaissances. Elle est passée de la gamine qui ne connaissait rien à part le terrain de jeu du foyer social à une jeune femme qui a parcouru le 3/4 du globe du haut de ses 21 ans et qui a une vision à part de la vie, de la société et du monde. Attachante et tactile, elle peut avoir ce côté koala un peu péguon qui a besoin de se sentir aimée quand elle n’a plus la force de donner tout ça à ses proches. Heureusement, elle est bien accompagnée. Elle aime les câlins et les petites attentions, les surprises, les mots doux… Une jeune femme qui a foi en l’avenir et en l’Humanité. Et qui ne perd pas espoir de voir un jour le monde briller à nouveau. ▼▼▼ Une fille populaire se déplace en bande, toujours accompagnée des mêmes têtes. Pas Bo Ram. Même si elle cultive une certaine popularité grâce à son blog où elle donne beaucoup de conseils beautés, Bo Ram n’est pas quelqu’un de franchement forte pour entretenir les liens malgré elle. Oui, malgré le beau portrait dressé au-dessus et toutes les qualités qu’on lui trouvera, il y a un défaut qui l’emporte sur le reste, c’est son côté lunatique. Et attention, je vous parle pas de la fille qui change d’humeur deux fois dans le mois. Là, je vous parle d’une vraie pathologie qu’elle ne contrôle pas. Le problème avec Bobo c’est qu’elle vous habitue à ses bons côtés mais quand elle dévoile ses sombres facettes, on ne le tolère pas. Ça a été difficile au début avec ses parents adoptifs qui ne comprenaient pas pourquoi du jour au lendemain, ils ne l’entendaient plus rire aux éclats et la trouvaient enfermée dans sa chambre à lire. Dans ses jours sombres, elle ne parle à personne et fait chemin seul. Ça peut durer une journée ou plus, cela dépend, mais à chaque fois, elle frustre. Parce qu’on s’éclate tellement quand elle est bien lunée que dans ces moments là, on ne peut rien faire d’autre que la laisser tranquille. Elle est expéditive, revêche et si on veut lui faire front, on repart souvent dépité, parce qu’elle peut se montrer méchante dans ses paroles, blessante au possible. C’est simple, elle peut vous tuer mentalement en 2 secondes. Et revenir le lendemain comme si de rien n’était. Et là, c’est le clash. Elle peut s’offusquer, ne pas comprendre pourquoi on lui en veut, ou bien s’excuser, et s’excuser encore. Avec ses proches, c’est une question d’habitude. Ils le savent tous: quand elle est comme ça, il faut la laisser tranquille et attendre que ça lui passe. Ceux qui ne le savent pas vous diront tous la même chose: « Go Bo Ram? Je la déteste! C’est quoi cette meuf là? Un jour elle te parle elle rigole avec toi comme si de rien n’était et le lendemain elle te snobe comme si t’existais pas? Moi je supporte pas les gens comme ça. » Voilà la cause du peu d’amis qu’elle peut avoir. Elle peut se faire copine avec une multitude de personnes mais elle peut toutes les perdre dès qu’elle montre ce côté sombre. L’avantage c’est qu’elle sait qu’à ses côtés, elle a les bonnes personnes. Ceux qui n’ont jamais baissé les bras. Elle n’a jamais voulu voir de psy pour ce problème parce qu’elle estime que ce n’est qu’un défaut comme les autres. Pourquoi pas? Pourtant, elle devrait. Ce sont les restes de ce qu’elle a vu et vécu pendant les 10 premières années de sa vie… Tout comme son addiction à la drogue. Bo Ram a un deuxième défaut, c’est sa nervosité. Comme tous ses copains scientifiques qui se lancent dans des études longues et semées d’embuches, c’est leur moyen de relativiser, de lâcher la pression et parfois ça peut aller loin. Overdose, bad trip, elle a une bande de camarades de classe avec qui les soirées finissent souvent mal mais ça ne leur sert pas forcément de leçons. Qui aurait pu croire que ce rayon de soleil qui prend tout positivement peut parfois vriller au point de se poudrer le nez constamment pour décrocher un peu de la réalité? Bo Ram réagit mal au trop plein de stress et elle sait qu’il va falloir travailler sur ça. Mais elle ne veut rien lâcher, elle a un projet professionnel qui lui tient à coeur et qu’elle souhaite réaliser à tout prix. Et elle le fera, qu'importe ce que ça lui coûtera entre temps. |
This is my story
citation de ton choix
Bo Ram en quelques dates.
8 Juin 1996.
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient. Dans ce cadre presque idyllique est en train de se dérouler un accouchement à l’issue décevante. Quand les sages-femmes veulent alors poser le nourrisson sur la poitrine de sa mère, cette dernière les repousse d’un geste de la main en détournant le visage, un air de dégoût arboré « Je n’en veux pas. » déclare-t-elle. « C’est un accouchement sous X, on ne vous l’a pas dit? » demande-t-elle sèchement à ces jeunes femmes. Non, elles l’ignoraient. Elles venaient de débuter dans le métier, c’était le premier cas qu’elles rencontraient, et quand elles ont regardé le bébé emmitouflé dans cette serviette, le visage à moitié recouvert de sang, elles se sont demandées comment il pouvait exister de telle femme sur Terre. Ce petit nez rond, ces petits cheveux hérissés sur le crâne… C’était une petite fille. Une jolie petite fille silencieuse parce que les bébés issus d’un dénie de grossesse se font le plus discret possible et ce jusqu’au bout, encore plus lorsqu’ils sentent que leur mère ne veut pas d’eux. « Allez, hors de ma vue. Je ne veux rien savoir de ce mioche. » Elle les fait dégager d’un signe de la main. Ce bébé, elle ne veut même pas en entendre parler. Quoi? Vous pensez qu’elle est revenue sur sa décision? Bien sûr que non. Et quand le premier mois de délai accordé à la mère est passé, il a fallu lui trouver un prénom. Bo Ram, c’est le prénom qu’ont choisi ces 3 jeunes sages-femmes pour leur petite protégée. Le 8 Juillet 1996, Bo Ram a été confié au centre social pour enfants nés sous X malgré le grand regret de ces 3 sages-femmes qui l’ont assisté durant sous premier mois de vie. Un foyer où ces enfants grandissent en attendant d’être adopté. Et Bo Ram a longtemps attendu, en cause le fait qu’à l’époque, les garçons étaient préférés aux filles par les couples stériles.
12 Mars 2005
« Encore raté. » soupire cette grosse dame assis face à son bureau, tirant un trait sur le nom de famille du couple qui vient de déposer Bo Ram au foyer. La bambine a les mains dans le dos et la tête baissée, elle sait qu’elle a fait une bêtise, sinon, pourquoi l’auraient-ils ramené ici? « Qu’est-ce que je vais faire de toi, Bo Ram? » La gamine n’ose pas lever la tête pour regarder cette dame, elle sait quel regard elle lui lance. Elle est fatiguée de ne trouver aucune famille d’adoption pour elle, elle est surtout fatiguée que les couples ayant essayé de la garder une semaine viennent toujours la ramener, en plus pour aucune raison apparente. « Tata, (c’est le surnom qu’elle donnait à cette dame) je te jure que j’ai rien fait. » « Ah oui? … Alors pourquoi personne ne veut de toi? » Aoutch, ça fait mal, et d’ailleurs elle n’a pas de réponses à cette question, Bo Ram. « Tu vas retourner dans ta chambre avec tes affaires. Tu connais la sanction, hm? » La sanction elle commence à la connaître, c’est rester enfermée dans sa chambre pendant 24h. Privée du goûter, moment privilégié des gosses, et de l’espace jeu où ils passent toujours de bons moments. Alors, la fille se penche pour attraper sa petite valise quand soudain, une dame, grande blonde, arrive au bureau à ce moment-là. « Tu m’as appelé? » demande-t-elle, avec un accent prononcé, à la directrice de l’établissement. « Oui, il faut raccompagner cette demoiselle à sa chambre. » L’inconnue tourne la tête vers la jeune fille. Elle lui adresse un sourire et lui tend la main pour qu’elle la lui prenne. « Viens. » Et la brunette glisse sa main dans celle de cette dame qu’elle n’avait encore jamais vu auparavant dans l’établissement. « Tu t’appelles comment? » Les voilà parties dans le couloir en direction de la chambre de la petite fille. « Bo Ram. » « Moi c’est Ella. Je suis bénévole ici, je suis arrivée cette semaine, c’est pour ça que tu ne me connais pas. » Bo Ram acquiesce en souriant, regardant ses pieds. « Cette famille ne veut pas de toi? » Alors la jeune fille secoue la tête tandis qu’une grimace déforme son visage. « Non. Et ils n’ont pas dit pourquoi. » Ella a du mal à comprendre ces jeunes couples qui finissent par revenir sur leur décision d’adoption systématiquement. « Je crois que je ne suis pas assez gentille. » Terrible erreur, Ella a sous les yeux la plus merveilleuse des petites filles du foyer. C’est pourquoi elle s’arrête subitement de marcher pour s’accroupir face à elle et lui remettre correctement le col de sa chemise blanche. « Non non non. Ça, je ne veux plus l’entendre. » Bo Ram fronce les sourcils tandis que la dame lui attrape les joues. « Tu es la plus adorable des petites filles que j’ai rencontré jusque là. Ce n’est pas toi qui as un problème, c’est eux. » Elle a envie de la croire quand elle dit ça, mais à chaque fois, on finissait par l’abandonner à nouveau, lui faisant croire alors qu’elle n’était qu’un rejeton de plus dans cette société où les enfants passent en second plan. « Alors pourquoi ils ne veulent pas de moi? » Il n’y a que les paroles d’un gosse qui puissent vous rendre si mal parfois, et vous laisser sans voix. « Parce que ce monde devient fou. » Un silence, durant lequel Bo Ram baisse le regard, ses yeux commençant à s’inonder de larmes. Ella ne peut supporter cette vision, travailler dans ce foyer se révèle plus dur qu’elle ne le pensait. Elle attrape ses bras pour la secouer doucement. « Regarde moi Bo Ram. » Et la bambine lève les yeux pour regarder cette dame. « Il n’y a pas un enfant sur ce monde qui n’appartienne pas à une famille. Qu’elle soit vraiment la sienne ou celle d’adoption, tous les enfants du monde ont une famille. Souvent, quand ils la rencontrent, ils le ressentent immédiatement. Et ils disent « ça, c’est ma famille. C’est la mienne. » parce qu’ils trouvent à leur côté tout ce qui leur manquait jusque là. Tu es jolie, tu es intelligente, tu es gentille… Dis moi pourquoi on ne voudrait pas de toi? » Au moins, elle lui a cloué le bec, et comme elle ne sait pas quoi répondre, Bo Ram hausse les épaules. Elle a raison, c’est quelque chose qui se ressent. Tout comme elle ressent là, à ce moment précis, qu’elle a enfin trouvé sa famille.
20 Décembre 2006
« Tu es officiellement une Go! » cet homme se penche pour déposer un baiser sur son front tandis que Bo Ram arbore un sourire radieux. Il vient de signer les papiers d’adoption, cette fois c’est la bonne. Bo Ram a une famille, une vraie, la sienne. Sa main gauche dans celle de son père adoptif, elle tourne la tête vers la droite pour regarder sa main glissée dans celle de sa mère. Un visage qu’elle ne connaît que trop bien maintenant, puisque c’est grâce à elle que sa vie a changé il y a un an. Ella n’est plus cette bénévole du foyer. Ella est sa mère, désormais. « Bienvenue dans la famille. » déclare cette fille, aussi blonde qu’Ella. Cette fille, elle s’appelle Bo Ni, et à partir de maintenant, elle sera sa grande soeur.
Pour la première fois de sa vie, Bo Ram passera noël dans une famille, dans SA famille. Avec un sapin, des cadeaux et une famille aimante. Bon certes, cette famille se démarque des autres pour leurs idées et leur style de vie, mais Bo Ram est prête à tout pour se sentir aimée et accueillie, elle est prête à s’adapter et à se calquer sur leur style de vie. A devenir une vraie Go.
1er Mars 2011
Elle a bien grandi, Bo Ram, et elle découvre les choses, la vie. Sa soeur Boni fait une tentative de suicide: la jeune fille en est alors profondément choquée. Suite à ça, sa mère et sa soeur partent alors vivre en France, à Saint Pierre de Frugie, un éco village où vivent les grands-parents maternels. Bo Ram reste en France avec son père jusqu’à la fin de son année scolaire, une fois celle-ci terminée, ils s’envolent pour l’hexagone, rejoindre l’autre moitié de leur famille. Sain Pierre de Frugie est un écovillage, oui, où Bo Ram va trouver une vie toute aussi simple et apaisante qui va lui donner envie de construire la sienne sur le même modèle. Ses grands-parents l’adoptent aussitôt, lui apprennent toutes sortes de choses. La vie en France est belle, Bo Ram l’apprécie. Ça lui donne un nouveau souffle et le départ, 2 ans plus tard, va lui arracher le coeur.
5 Juillet 2014
Diplômée du lycée français de Séoul en baccalauréat scientifique avec mention très bien. Avec un tel dossier, les universités se l’arrachent, mais son choix va se porter sur Yonsei. Elle doit alors passer un examen équivalent au suneung pour valider son entrée, tous ses rêves se réalisent ou sont sur le point de se réaliser, mais elle va en réaliser un autre, encore plus fou.
3 Janvier 2015
Bo Ram choisit l’évasion, la liberté. Elle choisit de se laisser emmener ailleurs, loin de la Corée du sud, avec sa soeur Bo Ni. Toutes deux et ce pendant 15 mois vont parcourir tous les continent du globe pour découvrir les richesses de ce monde, les cultures des pays et gagner en connaissance personnelles. L’expérience de sa vie, sans doute celle qui lui a laissé les plus beaux souvenirs de sa vie.
1er Avril 2016
Elle entre à la Yonsei en 1ère année de Chimie option cosmétologie. Elle a son projet professionnel entièrement construit et elle sait parfaitement ce qu’elle doit faire pour y arriver. Une chose est sûre, elle ne laissera rien tomber.
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Supprimez le code inutile
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Re: go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 21:19 Citer EditerSupprimer
J'editerais tqt je t'aime
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Re: go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 21:20 Citer EditerSupprimer
Bae t'es belle tmtc je t'aime déjà fort
j'vais prendre soin de toi
j'vais prendre soin de toi
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Re: go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 21:21 Citer EditerSupprimer
Taehyun bouge de là.
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Re: go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 21:33 Citer EditerSupprimer
Excellente date de naissance, c'est celle de JR (à une année près mais hé, il ne peut pas y avoir deux personnes parfaites dans ce monde)
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Re: go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 22:03 Citer EditerSupprimer
t'es canon .
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Noh Eunbi
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Re: go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 22:19 Citer EditerSupprimer
QUE T'ES BELLE
ça va être beau tout ça
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you calm my mind and set my heart on fire, you're that beautiful combination. ☽
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Re: go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 22:29 Citer EditerSupprimer
rewelcome, une vraie beauté
j'ai hâte de lire ta fiche
j'ai hâte de lire ta fiche
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Re: go bo ram (+) half of my heart is in Havana | Dim 29 Oct - 22:45 Citer EditerSupprimer
Une nouvelle Go
Hâte de voir ce que la soeurette nous réserve
Bon courage pour ta fiche
Hâte de voir ce que la soeurette nous réserve
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