Page 1 sur 2 • 1, 2
Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan
Invité
Invité
Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Mer 1 Nov - 17:44 Citer EditerSupprimer
Cause you're hot 'n cold
Feat. Lim Ji Hwan
Tenue Ѻ Le changement de saison se faisait ressentir lorsqu’elle réalisa qu’elle ne pouvait plus sortir sans veste ou sans vêtement long. Le vent était plus frais et le soleil, bien que présent, semblait plus lointain ces derniers jours. Si bien que l’atmosphère était plus déprimant, et qu’un besoin de chocolat bien chaud se faisait ressentir à chaque sortie d’amphithéâtre où le premier accueil était celui de l’air sec et frileux. Après trois heures de cours, la tête remplit de formules chimiques en tout genre, c’est exactement d’une boisson bien chaude dont j’avais grandement besoin. Plutôt que de me diriger vers le dortoir Sango, j’opta pour le chemin opposé tout en me tâtant à choisir entre le Starbucks à la sortir de Yonsei, au café instantané de la cafétéria ou d’un bubble tea à trois pâtés de rue de l’université. Les mains bien enfoncés au fond des poches arrières de mon jean couleur encre de chine, au dernier instant je me décidais d’aller boire une de ses boissons venues de Taïwan. Pour autant, si ce besoin urgent d’un peu de chaleur m’avait assommé quasiment toute la journée, elle disparut aussitôt que je vis apparaitre sur le côté, dans mon champ de vision, une silhouette bien familière. M’approchant de celle-ci, les lèvres pincées par la curiosité, je me mis à rire silencieusement quand mon intuition se confirma. Bingo, c’était bien lui, mon sauveur du samedi soir, ou plutôt d’un samedi soir. Lequel de samedi ? Je n’en étais plus certaine car depuis, je m’amusais à le suivre dès que je le croisais. Me glissant sans faire aucun bruit derrière lui, je pliais mes genoux au creux des siens pour lui faire perdre l’équilibre. « Oy ! Pourquoi cet air coupable sur ton visage ? Tu cherches peut-être à fuir quelqu’un ? », mon bras entoura ses épaules et je tentais de regarder dans la même direction que lui, mais je n’y voyais rien. Du moins, il y avait trop de monde et personne ne semblait se démarquer. « Qu’est-ce que tu fais par ici ? Tu as déjà terminé les cours ? » demandais-je, l’air de rien, bien familièrement alors que notre relation était loin d’être aussi amicale, à mon plus grand dépit, ou à ma plus grande joie. C’était bien plus facile que de l’ennuyer, que de le coller. « Un chewing-gum pour détendre les traits de ton visage, peut-être ? » continuais-je en sortant de ma poche, un paquet que je tendais à mon, ami.
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Mer 1 Nov - 19:03 Citer EditerSupprimer
Je replaçai mes mains dans mes poches en soupirant de soulagement. L’air était froid et je ne rêvais que d’une seule chose : me placer dans un coin chaud, isolé et ne rien faire. Une passion incomprise par le peu d’entourage que j’avais. Comment quelqu’un pouvait-il apprécier la solitude ? Eh bien, honnêtement, elle au moins ne me faisait jamais rien regretter. Avec elle, je ne me demandais pas comment je devais agir, je ne regrettais ni de m’être laissé aller, ni de m’être trop retenu. C’était un juste milieu parfait. Je n’étais tranquille qu’avec moi-même.
Me surprenant dans mes pensées, je sentis des genoux rencontrer les miens afin de me faire tomber. Avant même de comprendre ce qui c’était passé, je m’étais déjà défendu pour ne pas tomber. Mes années de taekwondo me permettait d’être solide, surtout pour des tours aussi puérils. Au moment où je m’apprêtais à tourner la tête pour savoir qui c’était, une voix féminine rompit le silence et je sus de suite de qui il s’agissait. Une jeune femme dont j’ignorais le prénom, que j’avais sauvé un samedi où je traînais dans un quartier mal famé pour frapper des enfoirés. Depuis, je ne faisais que la croiser et si ça l’amusait autant que ça amuserait Na Bae de me frapper, moi ça ne me plaisait pas. Elle était une de ceux qui avaient envie de me faire chier quand ils sentaient mon aura, et peu importe combien elle était reconnaissante du fait que je l’avais sauvée… ça ne justifiait rien. Je dus me retenir pour ne pas la foutre par terre et rejeter tous ses contacts physiques. J’avais au moins un principe : je ne voulais jamais être violent avec les filles. Sans doute une façon de me donner bonne conscience, alors que je l’étais avec ma sœur. « C’est toi que je cherche à fuir, alors fais-moi une faveur et fous-moi la paix. Oublie ce qui s’est passé Samedi et oublie-moi aussi. » Dis-je en la fusillant du regard, après m’être retourné, elle et son chewing-gum tendu. J’ignorai ce qu’elle s’imaginait mais ce n’était sûrement pas la réalité.
Lim Ji Hwan & Huang Wu Qing
Tenue || Je marchai tranquillement sans destination jusqu’à ce que je vois, au loin, une silhouette que je ne connaissais que trop bien. Ancienne camarade de chambre, amie d’enfance et surtout, à mon plus grand malheur, fiancée : Il Na Bae. Si elle a toujours été le genre de personne que je préférais éviter quand une journée se passait bien, c’était encore plus vrai ces derniers temps : en effet, elle était d’une humeur massacrante depuis que son petit frère avait été viré de sa fratrie. Conscient de ça, ce dernier l’évitait dès qu’il le pouvait et donc, pour soulager toute sa frustration, elle s’en prenait à la première personne qu’elle connaissait et en l’occurrence, c’était moi. Quelque chose devait se dégager de moi, une genre d’aura que j’émettais et qui donnait envie à certains de venir me faire chier quand tout ce que je réclamais, c’était la solitude et la tranquillité. Bref, ni une ni deux, dès que je l’aperçue gueuler dans sa moustache au loin, je changeai ma route et je jetai quelques regards derrière moi, douteux de savoir si elle m’avait remarqué. Croyez-moi ou non mais cette femme, elle me sentait à des kilomètres et quand c’était pour me frapper, elle savait que j’étais près d’elle avant que moi-même je ne m’en rende compte et c’était parfaitement énervant. En tout cas, là, elle ne semblait pas m’avoir suivie alors je continuai de marcher, toujours un peu distrait par cette rencontre. Et dire qu’il y a quelques jours seulement, j’ai aidé son petit frère à se cacher… j’aurais dû penser que le livrer à elle, c’était être soulagé de ses cris et de ses coups.
Je replaçai mes mains dans mes poches en soupirant de soulagement. L’air était froid et je ne rêvais que d’une seule chose : me placer dans un coin chaud, isolé et ne rien faire. Une passion incomprise par le peu d’entourage que j’avais. Comment quelqu’un pouvait-il apprécier la solitude ? Eh bien, honnêtement, elle au moins ne me faisait jamais rien regretter. Avec elle, je ne me demandais pas comment je devais agir, je ne regrettais ni de m’être laissé aller, ni de m’être trop retenu. C’était un juste milieu parfait. Je n’étais tranquille qu’avec moi-même.
Me surprenant dans mes pensées, je sentis des genoux rencontrer les miens afin de me faire tomber. Avant même de comprendre ce qui c’était passé, je m’étais déjà défendu pour ne pas tomber. Mes années de taekwondo me permettait d’être solide, surtout pour des tours aussi puérils. Au moment où je m’apprêtais à tourner la tête pour savoir qui c’était, une voix féminine rompit le silence et je sus de suite de qui il s’agissait. Une jeune femme dont j’ignorais le prénom, que j’avais sauvé un samedi où je traînais dans un quartier mal famé pour frapper des enfoirés. Depuis, je ne faisais que la croiser et si ça l’amusait autant que ça amuserait Na Bae de me frapper, moi ça ne me plaisait pas. Elle était une de ceux qui avaient envie de me faire chier quand ils sentaient mon aura, et peu importe combien elle était reconnaissante du fait que je l’avais sauvée… ça ne justifiait rien. Je dus me retenir pour ne pas la foutre par terre et rejeter tous ses contacts physiques. J’avais au moins un principe : je ne voulais jamais être violent avec les filles. Sans doute une façon de me donner bonne conscience, alors que je l’étais avec ma sœur. « C’est toi que je cherche à fuir, alors fais-moi une faveur et fous-moi la paix. Oublie ce qui s’est passé Samedi et oublie-moi aussi. » Dis-je en la fusillant du regard, après m’être retourné, elle et son chewing-gum tendu. J’ignorai ce qu’elle s’imaginait mais ce n’était sûrement pas la réalité.
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Mer 1 Nov - 19:47 Citer EditerSupprimer
Cause you're hot 'n cold
Feat. Lim Ji Hwan
Tenue Ѻ À vrai dire, je m’attendais à un accueil aussi froid que le vent qui se levait présentement pour nous faire trembler jusqu’aux entrailles alors que l’hiver n’avait pas encore pointé le bout de son nez. Un accueil chaleureux de sa part serait vraiment très mauvais signe et je suis sûre que si un tel scénario survenait, je prendrais mes jambes à mon cou. Soit le ciel lui serait tombé sur la tête, soit il aurait une bouteille d’alcool sous le coude, soit il aurait rompu avec sa petite-amie (encore fallait-il que cette heureuse élue existe et qu'elle soit autre chose qu'un personnage virtuel). « Oh, je vais parfaitement bien, c’est gentil à toi de me demander ~ » répondis-je d’une voix enjouée à sa déclaration d’amour, et d’un clin d’œil à ses regards noirs. Je savais pertinemment où il voulait en venir, mais j’avais décidé, dès le début, que je ne comptais pas faire le peu qu’il pouvait attendre de moi, c'est-à-dire l’ignorer. Impossible, surtout au vue des réactions qu’il m’offrais. Peut-être que je devrais fuir sous ses menaces, mais je l’aurais fait si j’étais une fille un peu trop timorée, et surtout si je n’avais pas remarqué cette dualité de personnalité chez lui, chez mon sauveur du samedi soir. « Pourquoi devrais-je oublier ce qui s’est passé samedi ? », question purement rhétorique, je continuais en agitant mon index sous ses yeux, « non, non, non, assume tes responsabilités ! Tu étais loin d’être un lâche ce samedi soir ». Je fis une petite mou, histoire de me moquer davantage de lui, et tromper le public présent qui avait ralenti le pas, de ma petite performance. « Tu étais plutôt bon en plus, t’es vraiment bien foutu », ma main palpa son biceps et je lui assenais un léger coup sur la poitrine, supposée exprimer ma timidité. Enfin, c’était ce que les actrices faisaient dans les dramas, je ne faisais que reproduire presque mécaniquement ce geste. Une esprit alerte et vive aurait pris ses distances, parce que même s’il semblait avoir pour principe de ne pas frapper les filles, de ce que j’avais pu conclure de mes nombreuses interactions avec lui, un esprit ayant un fort instinct de survie aurait préféré se laisser une fenêtre de fuite. Sauf que j’étais tout le contraire. J’attrapais sa main et lui donnais un chewing-gum. « Rooh, détend-toi un peu… tu as les mains froides dis-moi ! ça te dit une boisson chaude ? Je te l’offre ! » Je monologuais quasiment, et même s’il me donnait des réponses, je ne les entendais plus. Si certains avaient une mémoire sélective, j’avais une ouïe sélective : je n’entendais que ce que je voulais entendre de sa part. Encore, si ce n’était que ça, mais je le donnais légèrement en spectacle, mais je doute qu’il se préoccupe de son image, surtout après avoir celui d’un garçon plutôt belliqueux sur le dos. Cette fois , je le laissais répondre. Juste le temps de reprendre mon souffle, disons ça comme ça.
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Mer 1 Nov - 21:22 Citer EditerSupprimer
Lim Ji Hwan & Huang Wu Qing
Tenue || Je soupirai bruyamment en lisant à l’avance qu’elle ne prévoyait pas de juste partir. En même temps, si tel était son projet, elle ne serait même pas venue m’embêter et elle aurait passé son chemin – Dieu combien cette optique me paraissait mieux que ce que je vivais. J’ai cherché à fuir une furie pour en croiser une autre, à croire qu’une force supérieure, telle que le destin, m’oblige à traîner avec des filles enragées. Enfin, plus qu’enragée, celle-ci était surtout très bizarre, collante alors qu’elle n’avait aucune raison de l’être. Si le simple fait de l’avoir aidé ce soir-là était une raison à ses yeux, c’était d’autant plus curieux : il lui avait pourtant précisé que s’il était à cet endroit, c’était pour tabasser des ordures et qu’il l’aurait fait, que ce soit elle ou n’importe qui d’autre. De plus, il préférait qu’elle ne se fasse pas de scénario romantique, il se foutait complètement d’elle. D’une voix enjouée qui me tapait sur le système, elle affirmait qu’elle allait bien et je dus refréner l’envie de lui placer que MOI, ça n’allait pas. Cependant, ça semblait être le cadet de ses soucis et peut-être bien que c’était même son objectif, de me saouler. Je ne voyais que ça. Son clin d’œil m’énerva tout autant que le reste mais je parvenais à rester calme en me disant que, plus je m’énerverais, pire ce sera. Cette fille était un vague mélange de Miu, qui tentait toujours de me provoquer et de Na Bae, qui essayait toujours de me saouler. Sauf qu’elle n’avait la richesse d’aucune de ces deux-là et, surtout, elle n’était ni la fille que j’aimais, ni ma fiancée. En bref, je n’avais aucune raison de la supporter. Aucune raison, si ce n’était les regards qu’elle attirait en laissant des sous-entendus flotter dans ses phrases. Si je partais maintenant, j’aurai la réputation d’un gros enfoiré – réputation que j’avais déjà, mais que je tentais de ne pas empirer afin que ça n’arrive pas aux oreilles de mon père. Je venais d’être classé Major de promo, je continuais dans mon modèle de l’enfant parfait alors s’il apprenait que de telles rumeurs couraient sur moi, il ne me laisserait pas tranquille. Je pris une grande respiration en serrant la mâchoire lorsqu’elle se mit à tripoter mon corps comme si je n’étais qu’un chien qui passait par là et je pris son poignet pour le lui foutre sur le côté. « Tu sais que les habits que tu touches coûtent aussi chers que ce que tu gagneras en dix ans ? » Méprise contre les pauvres que j’avais depuis toujours, mais encore plus quand ces derniers me collaient comme elle le faisait. « Alors ne les tripote pas comme tu le souhaites, tu pourrais les salir. Et ne me touche pas non plus. » De toute évidence, j’aurai pu rajouter l’ordre de ne pas me suivre mais peu importe ce que je dirais, une chose était sûre : elle n’en faisait qu’à sa tête. La preuve, elle me reprenait déjà la main pour insister et me donner son foutu chewing-gum. Peut-être devrais-je surenchérir sur le fait que ma propre existence valait plus que la sienne mais ça ne servait à rien : plus je m’énervais, plus ça l’amusait. « Tu sauras qu’une boisson chaude ne réchauffe pas les mains. » Ça réchauffe la bouche, c’est tout. Ça donne une illusion de chaleur mais ça ne réchauffe pas réellement. « Et j’ai pas besoin que quelqu’un comme toi m’offre quoi que ce soit. » Il ne manquait plus que ça !
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Jeu 2 Nov - 18:57 Citer EditerSupprimer
Cause you're hot 'n cold
Feat. Lim Ji Hwan
Tenue Ѻ Différentes raisons me poussaient à rester, bien qu’elles ne soient pas toutes légitimes et d’une grande sagesse, je me plaisais étrangement à rester, à paraître aussi stupide et qu’effrontée en ignorant la froideur de cet homme des glaces et son humeur polaire. Une façon de jouer comme une autre, avec ses risques et ses moments de tension, et parfois je me surprenais à y trouver un certain plaisir alors que j’avais bien d’autres obligations. S’il le savait, il y avait des chances qu’il me pousse avec entrain à aller y vaquer plutôt que de rester là à l’ennuyer et à danser sur ses nerfs. Mais que faire ? J’avais décidé de faire fonctionner cette boîte à parlotte plutôt que de me précipiter vers la première enseigne qui proposerait une boisson bien chaude et fumante. Avec Ji Hwan, dont je m’étais renseignée au préalable de son identité et dont j’avais pu entendre des échos plus que flatteur, je me montrais butée alors que la plupart du temps, j’étais pragmatique et laissait les choses se faire, sans les forcer. L’ennuyer devait être une passion, un hobby dont il était le seul épicentre. Plus je le poussais et moins il se montrait agréable, mais étrangement ça me faisait mire. Avec lui, plus de peur que de mal s’appliquait bien, bien que le contexte était différent. « Oh vraiment ? Tu crois qu’en dix ans, ils garderont constamment le même valeur ? » demandais-je d’une voix naïve et intriguée, ignorant parfaitement la façon dont sa main m’enserrait le poignet. Je le laissais faire, je préférais m’engager dans un bras de fer mental plutôt que physique avec lui, car je n’avais pas réellement intérêt à cela. « Pourtant je me suis lavée les mains, peut-être pas suffisamment ceci-dit, j’ai poussé une poignée de porte en sortant, il devait peut-être y avoir un reste de quelqu’un d’autre » fis-je en dégageant ma main avec aisance, prenant le soin de l’inspecter de dos et de face histoire de voir, où lui avait vu de l’impureté. Je n’étais pas minutieuse dans ma recherche, juste assez pour le frustrer davantage avec cette nonchalance que j’affichais quant à ses propos agressifs. « J’imagine que ces vêtements aussi luxueux sont-ils ne te couvrent pas aussi bien » marmonnais-je dans ma barbe, mais d’une façon assez audible qu’il puisse m’entendre, sinon, ce n’était pas drôle. Et du coin de l’œil, je regardais son expression pour m’en réjouir. « Mais tu as raison, une boisson chaude ne suffit pas, que suis-je bête ! Autant réchauffer nos corps tout entiers sans discrimination alors. Un sauna, ça te tente ? » J’allais de proposition en proposition, ne me souciant nullement de ce qu’il pouvait dire et ce qu’il me laissait clairement comprendre : ma compagnie n’était pas désirée. Mais je ne l’entendais pas de cette façon, après tout, c’était mon sauveur. Il m’avait sauvé la vie, donc je lui devais une vie. Disons ça comme ça. Et puis, j'avais du temps à tuer, en cette belle journée d'automne.
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Ven 3 Nov - 13:47 Citer EditerSupprimer
Que dirait mon père s’il apprenait que, de plus en plus souvent ici, des pauvres venaient me tourner autour comme le faisaient les abeilles autour du sucre ? Était-ce écrit quelque part sur mon visage que j’étais chaleureux, prêt à devenir ami avec n’importe quelle espèce inférieure à la mienne ? J’en doutais fort. Alors qu’est-ce qui se passait dans la tête de ces gens-là, pour qu’ils mettent en moi l’espoir que je leur parle, que je les apprécie, que je les accepte ? Ne pouvaient-il pas concevoir que je restais dans mon cercle de riches, que j’avais été éduqué avec des valeurs différentes des leurs et que je n’avais, en plus, aucune intention de changer mes habitudes ? Visiblement, pour elle, c’était quelque chose de risible et même la valeur monétaire de ce que je portais ne l’intimidait pas. « Ce qui est sûr, c’est que leur valeur sera toujours plus élevée que ce que tu pourrais réussir à te payer. » Dis-je d’un ton froid, comme je l’avais fait depuis le début de la conversation. Je n’arrivais pas à croire qu’elle puisse être à ce point effrontée, de ne pas comprendre où était sa place par rapport à moi, de ne pas en venir au point où elle allait juste partir, agacée de mes paroles, de mon attitude. Ne pouvait-elle juste pas laisser tomber ou bien pensait-elle que je me fatiguerai avant elle ? Je haussai les sourcils en l’entendant parler de ses mains, de sa propreté comme si elle n’avait pas saisi le sens évident qu’avaient mes mots. « Je me fous de ta vie. » Déclarais-je, sidéré. Pourquoi en venait-elle à me parler de comment mes habits me couvraient ? Ça, je n’en avais aucune idée et je ne voulais même pas chercher à me mettre dans sa tête pour savoir de quoi il s’agissait. Je préférais rester dans le mystère, en finir avec elle et aller n’importe où, ailleurs, seul.
Un sauna ? Un sauna ? Je haussai mes sourcils plus hauts que jamais, choqué par la proposition et la stupidité de cette personne. Se rendait-elle au moins compte de ce qu’elle proposait, du fait qu’elle collait un inconnu qui pourrait l’agresser ? Est-ce que toutes les filles étaient à ce point naïves et est-ce que mes sœurs faisaient ça, aussi, coller un inconnu qui pourrait les mettre en danger à n’importe quel moment ? Si ça arrivait, je préférerais ne pas le voir pour ne pas me mettre hors de moi. « Arrête de faire semblant de ne pas comprendre là où je veux en venir et dégage. »
Lim Ji Hwan & Huang Wu Qing
Tenue || Je ne comprenais absolument pas ce qui se passait dans la tête de cette femme et j’ignorai si elle parvenait à comprendre que moi je pensais d’elle, ce que j’attendais d’elle aussi. Ça m’arrangerait profondément qu’elle comprenne qu’elle n’a rien à faire avec moi, que je n’ai absolument rien à lui dire et rien envie de lui dire, que je n’ai aucune envie de l’écouter et de lui tenir compagnie. Si elle s’ennuyait, elle n’avait qu’à appeler des amis – si elle en avait – ou traîner sur Internet ; regarder des séries ou des films, comme toutes les femmes de son âge feraient. Peut-être était-elle masochiste ou extrêmement stupide pour ne pas savoir que ce que je faisais là, ce n’était pas entretenir la conversation. Bien que souvent, avec certaines personnes, je me montrais horriblement indécis et que mes « non » voulaient parfois dire « oui », là ce n’était pas du tout le cas. Boire une boisson chaude avec elle n’était vraiment pas dans mes plans et il serait temps qu’elle saisisse le sens de mes refus. Ou bien avait-elle à ce point une basse estime d’elle-même pour se laisser marcher dessus ? Dans ce cas-là, la seule chose que je pourrais faire pour elle, ce serait lui donner une adresse d’un bon psychiatre.
Que dirait mon père s’il apprenait que, de plus en plus souvent ici, des pauvres venaient me tourner autour comme le faisaient les abeilles autour du sucre ? Était-ce écrit quelque part sur mon visage que j’étais chaleureux, prêt à devenir ami avec n’importe quelle espèce inférieure à la mienne ? J’en doutais fort. Alors qu’est-ce qui se passait dans la tête de ces gens-là, pour qu’ils mettent en moi l’espoir que je leur parle, que je les apprécie, que je les accepte ? Ne pouvaient-il pas concevoir que je restais dans mon cercle de riches, que j’avais été éduqué avec des valeurs différentes des leurs et que je n’avais, en plus, aucune intention de changer mes habitudes ? Visiblement, pour elle, c’était quelque chose de risible et même la valeur monétaire de ce que je portais ne l’intimidait pas. « Ce qui est sûr, c’est que leur valeur sera toujours plus élevée que ce que tu pourrais réussir à te payer. » Dis-je d’un ton froid, comme je l’avais fait depuis le début de la conversation. Je n’arrivais pas à croire qu’elle puisse être à ce point effrontée, de ne pas comprendre où était sa place par rapport à moi, de ne pas en venir au point où elle allait juste partir, agacée de mes paroles, de mon attitude. Ne pouvait-elle juste pas laisser tomber ou bien pensait-elle que je me fatiguerai avant elle ? Je haussai les sourcils en l’entendant parler de ses mains, de sa propreté comme si elle n’avait pas saisi le sens évident qu’avaient mes mots. « Je me fous de ta vie. » Déclarais-je, sidéré. Pourquoi en venait-elle à me parler de comment mes habits me couvraient ? Ça, je n’en avais aucune idée et je ne voulais même pas chercher à me mettre dans sa tête pour savoir de quoi il s’agissait. Je préférais rester dans le mystère, en finir avec elle et aller n’importe où, ailleurs, seul.
Un sauna ? Un sauna ? Je haussai mes sourcils plus hauts que jamais, choqué par la proposition et la stupidité de cette personne. Se rendait-elle au moins compte de ce qu’elle proposait, du fait qu’elle collait un inconnu qui pourrait l’agresser ? Est-ce que toutes les filles étaient à ce point naïves et est-ce que mes sœurs faisaient ça, aussi, coller un inconnu qui pourrait les mettre en danger à n’importe quel moment ? Si ça arrivait, je préférerais ne pas le voir pour ne pas me mettre hors de moi. « Arrête de faire semblant de ne pas comprendre là où je veux en venir et dégage. »
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Mar 7 Nov - 23:06 Citer EditerSupprimer
Cause you're hot 'n cold
Feat. Lim Ji Hwan
Tenue Ѻ Peu importe ses remarques, la brutalité de ses propos, je restais de glace alors qu’il était de feu, au bord de l’éruption. Il chauffait, il brulait, mais se contenait encore. Peut-être devrais-je me réjouir qu’il n’explose pas, qu’il serre les dents et m’observe, de façon si dépité. Peut-être que je devrais seulement me contenter de ce spectacle, et partir. Mais la curiosité me poussait à aller plus loin, à franchir cette ligne, ou du moins, à tester jusqu’où, il était capable de faire preuve de self-control.
Vu la tournure des évènements, je ne trouverais certainement pas aujourd’hui, l’ombre de sa gentillesse. Mais je me faisais exploratrice, sans sac à dos ni Babouche, simplement armée d’une persistance puisant sa source d’une force inconnue. C’était peut-être là la seule richesse qu’il percevait en moi, un entêtement sans fin et déraisonnable. Ou alors, une simple fontaine de bêtise dont il aimerait couper l’alimentation. Toutes les variations d’interprétation étaient possibles et selon les points de vue, parfaitement légitime tout en étant parfaitement questionnable. « Pourtant, la tienne m’intéresse » répondis-je, la voix chagrine bien que je n’étais point aveugle pour constater que la réciprocité n’était pas la dominante de notre relation. Encore fallait-il que monsieur me considère comme faisant, à minimum, parti de son petit univers où seul l’argent semblait pouvoir lui avoir de l’influence. « Au pire, je peux m’intéresser suffisamment pour deux » murmurais-je, mais d’une voix beaucoup moins audible que la première fois. Je savais pertinemment que je lui tapais dans le système mais c’était bien trop tentant.
Je n’avais absolument rien à perdre et rien que pour le voir changer, ne serait-ce qu’un peu, j’étais prête à me montrer de marbre. Combien de temps fallait-il que je frappe à sa porte, verrouillée sous d’infini épaisseur ? Bonne question. Peut-être devrais-je me réjouir qu’il me reconnaissait, ça aurait été le comble qu’il m’efface, purement et simplement. D’une certaine façon, c’était un signe encourageant. Il n’était pas aussi imperméable qu’il le prétendait. « Je ne fais pas semblant, c’est toi qui ne semble pas comprendre où moi je veux en venir ». Je lui posais simplement l’équation, mais en la lui retournant. Nous étions dans un drôle de compromis. Il ne voulait pas céder et je ne voulais pas non plus me soumettre. Mon regard se fit plus espiègle, un sourire plus sincère se dessinait presque de façon inaperçue sur mes lèvres. Je ne cherchais pas à le vaincre, ni même à le soumettre.
Vu la tournure des évènements, je ne trouverais certainement pas aujourd’hui, l’ombre de sa gentillesse. Mais je me faisais exploratrice, sans sac à dos ni Babouche, simplement armée d’une persistance puisant sa source d’une force inconnue. C’était peut-être là la seule richesse qu’il percevait en moi, un entêtement sans fin et déraisonnable. Ou alors, une simple fontaine de bêtise dont il aimerait couper l’alimentation. Toutes les variations d’interprétation étaient possibles et selon les points de vue, parfaitement légitime tout en étant parfaitement questionnable. « Pourtant, la tienne m’intéresse » répondis-je, la voix chagrine bien que je n’étais point aveugle pour constater que la réciprocité n’était pas la dominante de notre relation. Encore fallait-il que monsieur me considère comme faisant, à minimum, parti de son petit univers où seul l’argent semblait pouvoir lui avoir de l’influence. « Au pire, je peux m’intéresser suffisamment pour deux » murmurais-je, mais d’une voix beaucoup moins audible que la première fois. Je savais pertinemment que je lui tapais dans le système mais c’était bien trop tentant.
Je n’avais absolument rien à perdre et rien que pour le voir changer, ne serait-ce qu’un peu, j’étais prête à me montrer de marbre. Combien de temps fallait-il que je frappe à sa porte, verrouillée sous d’infini épaisseur ? Bonne question. Peut-être devrais-je me réjouir qu’il me reconnaissait, ça aurait été le comble qu’il m’efface, purement et simplement. D’une certaine façon, c’était un signe encourageant. Il n’était pas aussi imperméable qu’il le prétendait. « Je ne fais pas semblant, c’est toi qui ne semble pas comprendre où moi je veux en venir ». Je lui posais simplement l’équation, mais en la lui retournant. Nous étions dans un drôle de compromis. Il ne voulait pas céder et je ne voulais pas non plus me soumettre. Mon regard se fit plus espiègle, un sourire plus sincère se dessinait presque de façon inaperçue sur mes lèvres. Je ne cherchais pas à le vaincre, ni même à le soumettre.
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Mer 8 Nov - 18:49 Citer EditerSupprimer
Je soupirai en l’entendant dire que ma vie l’intéressait. Encore une fois, ça n’était pas partagé et tout ce que j’attendais d’elle, c’était qu’elle change d’avis, qu’elle s’en aille sans en demander plus. « Tu n’as qu’à chercher sur Internet, il doit bien y avoir quelques articles sur ma famille et rapproche-toi de qui tu veux d’autre pour soutirer ce que tu veux, tu n’auras rien venant de moi. » Les pauvres n’ayant aucune fierté, prêts à tout pour soutirer de l’argent et survivre, je ne supportais pas ça. S’ils ne pouvaient pas gagner de l’argent par eux-mêmes, alors ils devraient peut-être songer à demander des aides directement plutôt que sournoisement, car la manipulation était un art réservé aux riches, à mes yeux. Après tout, ils n’avaient pas grandi dans un milieu hypocrite et s’ils pensaient maîtriser ces manières, ils avaient tort : il leur manquait l’aura, il leur manquait la subtilité que nous avions. En bref, il valait mieux pour eux y aller directement et laisser tomber de suite qu’essayer de faire durer et se ridiculiser sans même s’en apercevoir. « Alors ne fais pas semblant d’être intéressée par moi et non pas parce que j’ai, parce que je n’y croirai pas un instant. Tous les pauvres préfèrent l’argent aux personnes. » Et les riches aussi. Mais nous, au moins, nous ne le cachions pas. Nous assumions et nous le faisions discrètement, mais pas trop non plus. En d’autres mots, c’était un monde d’hypocrites, certes, mais nous savions tous que c’était comme ça. Je savais que les gosses de riches qui m’approchaient ne le faisaient pas par amour pour moi, peu importe l’amabilité qu’ils y mettaient.
Je remarquai que son visage se faisait bien moins ouvert qu’avant, sans doute parce qu’elle désirait rester neutre à mes remarques, mais ça ne fonctionnait pas totalement. Personne ne pouvait entièrement masquer ses émotions, même moi j’avais des difficultés dans certaines situations. « Je vois très bien où tu veux en venir, mais je ne compte pas aller dans ton sens. » Mon argent était mieux partout que dans les poches d’une pauvre sans fierté.
Lim Ji Hwan & Huang Wu Qing
Tenue || Intérieurement, la tension montait au fur-et-à-mesure de ses tentatives soit trop naïves, soit trop stupides. À mon avis, c’était un difficile mélange des deux qui la rendait à ce point lourde. Ce n’était pas de l’innocence puisqu’elle avait sans aucun doute conscience de mon état et du fait que je voulais qu’elle s’en aille. Elle faisait exprès, dans le but de m’énerver ou dans un objectif tout autre, peut-être parce qu’elle cherchait à se rapprocher de moi pour mon argent ou bien, parce qu’elle était reconnaissante. Peu importe la raison, ses sentiments n’étaient absolument pas partagés et s’il y avait bien une chose qu’il ne fallait pas faire avec moi pour se rapprocher de moi, c’était me coller comme elle le faisait.
Je soupirai en l’entendant dire que ma vie l’intéressait. Encore une fois, ça n’était pas partagé et tout ce que j’attendais d’elle, c’était qu’elle change d’avis, qu’elle s’en aille sans en demander plus. « Tu n’as qu’à chercher sur Internet, il doit bien y avoir quelques articles sur ma famille et rapproche-toi de qui tu veux d’autre pour soutirer ce que tu veux, tu n’auras rien venant de moi. » Les pauvres n’ayant aucune fierté, prêts à tout pour soutirer de l’argent et survivre, je ne supportais pas ça. S’ils ne pouvaient pas gagner de l’argent par eux-mêmes, alors ils devraient peut-être songer à demander des aides directement plutôt que sournoisement, car la manipulation était un art réservé aux riches, à mes yeux. Après tout, ils n’avaient pas grandi dans un milieu hypocrite et s’ils pensaient maîtriser ces manières, ils avaient tort : il leur manquait l’aura, il leur manquait la subtilité que nous avions. En bref, il valait mieux pour eux y aller directement et laisser tomber de suite qu’essayer de faire durer et se ridiculiser sans même s’en apercevoir. « Alors ne fais pas semblant d’être intéressée par moi et non pas parce que j’ai, parce que je n’y croirai pas un instant. Tous les pauvres préfèrent l’argent aux personnes. » Et les riches aussi. Mais nous, au moins, nous ne le cachions pas. Nous assumions et nous le faisions discrètement, mais pas trop non plus. En d’autres mots, c’était un monde d’hypocrites, certes, mais nous savions tous que c’était comme ça. Je savais que les gosses de riches qui m’approchaient ne le faisaient pas par amour pour moi, peu importe l’amabilité qu’ils y mettaient.
Je remarquai que son visage se faisait bien moins ouvert qu’avant, sans doute parce qu’elle désirait rester neutre à mes remarques, mais ça ne fonctionnait pas totalement. Personne ne pouvait entièrement masquer ses émotions, même moi j’avais des difficultés dans certaines situations. « Je vois très bien où tu veux en venir, mais je ne compte pas aller dans ton sens. » Mon argent était mieux partout que dans les poches d’une pauvre sans fierté.
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Sam 11 Nov - 19:54 Citer EditerSupprimer
Cause you're hot 'n cold
Feat. Lim Ji Hwan
Tenue Ѻ « Sur internet, des articles sur ta famille… » répétais-je, reprenant ses mots en essayant de m’accrocher au fil conducteur de ses pensées. Si mes remarques étaient des flèches, ces dernières étaient tirées sans que je ne puisse distinguer parfaitement ma cible. Je tirais, au hasard, à l’aveuglette, en espérant faire mouche dans cette parfaite obscurité. Ma confiance reposait sur l’impression fine mais tenace qu’il m’avait laissé lors de notre première rencontre. Et soudainement, j’avais le sentiment qu’une de mes flèches l’avaient effleuré. Certainement pas en plein cœur, mais suffisamment à l’égratigner, pour que je puisse en tirer un indice. Aussi faible soit-il. J’eus le déclic lorsque je compris qu’il m’assimilait à ces femmes ayant une réputation peu envieuse pour les autres de croqueuse de diamant. Je comprenais pourquoi, il attachait autant d’importance à me faire remarquer à quel point ses vêtements étaient couteux et que ma fortune ne suffirait pas à le rembourser.
J’avais compris qu’il était riche, ou du moins, la façon dont il marquait une ligne entre lui et les autres, en y mettant comme critère la richesse m’avait laissé supposer qu’il était loin d’être pauvre. Mais je ne pensais pas qu’un instant, il me voyait comme quelqu’un qui n’en avait que pour sa richesse. Qui l’approchait, avec des motivations bien cachées. La seule motivation était la curiosité, rien qui ne puisse être considéré comme un pêché et c’était la seule chose que je pouvais confesser. Mais je n’en étais pas certaine, ainsi je préférais jouer la carte de la prudence. Du moins, c’est ce que je comptais faire jusqu’à ce qu’il me mette les faits sous les yeux. « On t’a menti toute la vie ? » demandais-je, lui offrant cette réplique que j’avais certainement dû entendre dans un de ces dramas. C’était la seule phrase qui me venait à l’esprit. J’étais dubitative face à son accusation, à son jugement. Je ne connaissais absolument pas son histoire et chercher sur internet la postérité de sa famille ne m’intéressait pas, mais pour autant, il avait un grand souci de confiance. À croire que tout ceux qui l’approche ne cherchent ne sont que des créanciers. « Ce n’est pas l’argent qui m’intéresse » répondis-je d’une voix calme, le regardant droit dans les yeux. Je ne cherchais plus à trouver mes mots, ni même à déguiser mes sentiments. « Je te l’ai dit, tout ce qui m’intéresse c’est toi et rien d’autres, qu’importe que tu sois riche ou pauvre. Après tout, ce n’est pas ton argent, ni ta famille qui était là pour moi ce fameux samedi soir. » Sans que je le réalise, mes mains se croisent sur ma poitrine, la déception se devine assez facilement. Mais je ne le quitte pas du regard. Aussi imposant et méchant qu’il soit, il ne m’effrayait pas. J’avais presque de la peine pour lui.
J’avais compris qu’il était riche, ou du moins, la façon dont il marquait une ligne entre lui et les autres, en y mettant comme critère la richesse m’avait laissé supposer qu’il était loin d’être pauvre. Mais je ne pensais pas qu’un instant, il me voyait comme quelqu’un qui n’en avait que pour sa richesse. Qui l’approchait, avec des motivations bien cachées. La seule motivation était la curiosité, rien qui ne puisse être considéré comme un pêché et c’était la seule chose que je pouvais confesser. Mais je n’en étais pas certaine, ainsi je préférais jouer la carte de la prudence. Du moins, c’est ce que je comptais faire jusqu’à ce qu’il me mette les faits sous les yeux. « On t’a menti toute la vie ? » demandais-je, lui offrant cette réplique que j’avais certainement dû entendre dans un de ces dramas. C’était la seule phrase qui me venait à l’esprit. J’étais dubitative face à son accusation, à son jugement. Je ne connaissais absolument pas son histoire et chercher sur internet la postérité de sa famille ne m’intéressait pas, mais pour autant, il avait un grand souci de confiance. À croire que tout ceux qui l’approche ne cherchent ne sont que des créanciers. « Ce n’est pas l’argent qui m’intéresse » répondis-je d’une voix calme, le regardant droit dans les yeux. Je ne cherchais plus à trouver mes mots, ni même à déguiser mes sentiments. « Je te l’ai dit, tout ce qui m’intéresse c’est toi et rien d’autres, qu’importe que tu sois riche ou pauvre. Après tout, ce n’est pas ton argent, ni ta famille qui était là pour moi ce fameux samedi soir. » Sans que je le réalise, mes mains se croisent sur ma poitrine, la déception se devine assez facilement. Mais je ne le quitte pas du regard. Aussi imposant et méchant qu’il soit, il ne m’effrayait pas. J’avais presque de la peine pour lui.
Invité
Invité
Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Dim 12 Nov - 9:59 Citer EditerSupprimer
Elle ne sembla pas comprendre de suite ce que j’avais dit, ou en tout cas elle n’y donna pas un réel sens avant que je ne le formule directement. Mimait-elle de l’ignorer ? Dans ce cas-là, c’était la seule chose qu’elle avait bien joué dans tout son jeu d’actrice. Je la regardai en soupirant. « Tu vois ? Tu es prise la main dans le sac, alors ça ne sert plus à rien de jouer ami-ami avec moi. Va essayer avec quelqu’un d’autre, en échange je ne dirai à personne ton objectif, ça facilitera ton objectif. » À moins qu’elle s’en prenne à des gens de ma famille sans le savoir, ce qui serait d’une coïncidence sans nom.
Je haussai les sourcils à sa question. Peut-être était-ce ses origines de pauvre qui entraînaient une telle ignorance, mais quiconque grandissait dans la haute société était bien entendu au contact d’une hypocrisie constante. Celle des moins riches que nous qui ont besoin de notre aide, celle des pauvres qui ont de l’ambition et enfin, celle que nous avons envers les plus riches que nous pour avoir leur aide. Un cercle d’hypocrisie dans lequel je suis rentré dès mon plus âge, plus tôt encore que mes sœurs. J’ignorais si je pouvais nommer ça une vie de mensonges puisque c’était exactement comme ça qu’était notre société, jamais personne ne tombait dans de tels panneaux. Des trahisons, je n’en avais jamais vécues et je n’en avais jamais causées puisque tout le monde, dans notre cercle, savait que la gentillesse des riches n’étaient que pour les affaires. Je restai parfaitement perplexe lorsque je la vis insister sur le fait qu’elle n’était pas là pour l’argent, mais bien parce que je l’avais sauvée ce samedi-là. Je ne regrettai pas de l’avoir fait, car je m’en serai voulu de laisser une jeune femme seule face à des enfoirés, mais j’aurais préféré tomber sur une personne pas du tout reconnaissante. Ça aurait tout facilité pour moi et pour elle. « Je te l’ai dit. Tu n’as pas à être reconnaissante de ce que j’ai fait ce samedi-soir, oublie juste ce qui s’est passé ce soir-là, remercie le hasard si tu as envie de remercier quelque chose, et passe ton chemin. Je ne suis pas le genre de personnes qui aime sentir la reconnaissance d’une autre. » Au contraire. Je détestais ça parce que ça me montrait que même en essayant de mettre le plus horrible des masques pour rester loin des gens, il y avait toujours des failles. Des failles durant lesquelles j’aidais les autres, durant lesquelles les autres devenaient reconnaissants envers moi.
Lim Ji Hwan & Huang Wu Qing
Tenue || Je restai parfaitement neutre à tout ce qui se passait actuellement à cette scène, si ce n’était l’énervement qui grandissait au fur-et-à-mesure des secondes qui passaient. Je savais très bien me contrôler, du moins dans certaines circonstances, et j’espérai que peu importe combien elle me tapait dans les nerfs, je n’allais pas être violent avec elle. Aussi intéressée soit-elle, aussi pauvre soit-elle et aussi mauvaise manipulatrice soit-elle, elle ne méritait pas d’être frappée et encore moins pas un homme. Je n’avais pas prévu de la frapper de toute façon, mais je le savais, parfois j’étais brusque sans le vouloir – du moins, avec ma sœur. Mais peut-être n’était-ce qu’une question de temps avant que je ne commence à l’être avec toutes les personnes de mon entourage et c’était ce que je craignais le plus. C’était ce qui m’empêchait, peu importe son rang social, de m’approcher d’elle. Elle aurait pu être aussi riche que moi, nous nous en serions tenus à des relations d’intérêt et jamais à quoi que ce soit qui puisse me porter à coeur. Quoi qu’il puisse arriver, c’était mieux pour elle et pour moi qu’on ne soit pas proche, surtout si un jour je devais dépasser les limites. Elle ne serait pas trop blessée et je ne m’en voudrai pas trop. Alors peu importe ses tentatives, que ce soit dans l’objectif d’avoir de l’argent ou non, il lui valait mieux essayer avec d’autres personnes. J’avais toujours agi en me distançant un minimum des gens, encore plus des filles qui me paraissaient trop faibles pour supporter mes débordements – au cas où il y en ait un jour, ce qui n’était jamais arrivé.
Elle ne sembla pas comprendre de suite ce que j’avais dit, ou en tout cas elle n’y donna pas un réel sens avant que je ne le formule directement. Mimait-elle de l’ignorer ? Dans ce cas-là, c’était la seule chose qu’elle avait bien joué dans tout son jeu d’actrice. Je la regardai en soupirant. « Tu vois ? Tu es prise la main dans le sac, alors ça ne sert plus à rien de jouer ami-ami avec moi. Va essayer avec quelqu’un d’autre, en échange je ne dirai à personne ton objectif, ça facilitera ton objectif. » À moins qu’elle s’en prenne à des gens de ma famille sans le savoir, ce qui serait d’une coïncidence sans nom.
Je haussai les sourcils à sa question. Peut-être était-ce ses origines de pauvre qui entraînaient une telle ignorance, mais quiconque grandissait dans la haute société était bien entendu au contact d’une hypocrisie constante. Celle des moins riches que nous qui ont besoin de notre aide, celle des pauvres qui ont de l’ambition et enfin, celle que nous avons envers les plus riches que nous pour avoir leur aide. Un cercle d’hypocrisie dans lequel je suis rentré dès mon plus âge, plus tôt encore que mes sœurs. J’ignorais si je pouvais nommer ça une vie de mensonges puisque c’était exactement comme ça qu’était notre société, jamais personne ne tombait dans de tels panneaux. Des trahisons, je n’en avais jamais vécues et je n’en avais jamais causées puisque tout le monde, dans notre cercle, savait que la gentillesse des riches n’étaient que pour les affaires. Je restai parfaitement perplexe lorsque je la vis insister sur le fait qu’elle n’était pas là pour l’argent, mais bien parce que je l’avais sauvée ce samedi-là. Je ne regrettai pas de l’avoir fait, car je m’en serai voulu de laisser une jeune femme seule face à des enfoirés, mais j’aurais préféré tomber sur une personne pas du tout reconnaissante. Ça aurait tout facilité pour moi et pour elle. « Je te l’ai dit. Tu n’as pas à être reconnaissante de ce que j’ai fait ce samedi-soir, oublie juste ce qui s’est passé ce soir-là, remercie le hasard si tu as envie de remercier quelque chose, et passe ton chemin. Je ne suis pas le genre de personnes qui aime sentir la reconnaissance d’une autre. » Au contraire. Je détestais ça parce que ça me montrait que même en essayant de mettre le plus horrible des masques pour rester loin des gens, il y avait toujours des failles. Des failles durant lesquelles j’aidais les autres, durant lesquelles les autres devenaient reconnaissants envers moi.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2