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Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan
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Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Sam 18 Nov 2017 - 22:39 Citer EditerSupprimer
Cause you're hot 'n cold
Feat. Lim Ji Hwan
Tenue Ѻ Si toute les pièces d’un grand puzzle dénommé Lim Ji Hwan, commençait à s’assembler et ressembler à quelque chose. Il semblait toutefois demeurer un point noir, comme une obsession de sa part de vouloir marquer à tout une ligne rouge, une frontière entre lui et les autres, et présentement entre lui et moi. Et puis, il mettait à un point d’honneur à déformer, en ma défaveur, mes propres propos. Cette façon de raisonner ne faisait que ressortir cette habitude en lui, de ne se fier qu’à ses stéréotypes, idées préconçues sans chercher à savoir si elles étaient vraies ou fausses. Et c’était en quelques sortes, intéressant, et parce que je n’attendais pas quelque chose de sa part en particulier, le fait qu’il s’entête et parte au quart de tour n’était pas si dérangeant que cela. « Justement, je pense qu’il y a un malentendu, et il semblerait même que tu ne souhaites entendre que ce que tu as envie de voir » répondis-je d’une façon calme avec un sourire légèrement amusé sur le coin des lèvres. Très faible, histoire de ne pas le vexer, histoire qu’il ne continue pas à persister dans cette croyance fausse et indument justifiée. Peut-être que je m’exprimais de façon pas assez clair, mais mes mots étaient simples et clairs. C’était son esprit à lui, qui compliquait et faisait des distorsions des plus étranges. Il déformait tellement les choses que je me demandais comment désemmêlée ce sac à nœud qu’il avait dans le crâne. « Tu parles de mon objectif, mais il n’en est rien… Je viens, sans scénario ou arrières pensées. Mais dois-je comprendre, que c’est peut-être ton cas ? Que tu ne t’approches de quelqu’un qu’avec ce genre de pensée ? » Je m’étais finalement décidée de le piquer, peut-être, et même très certainement, il n’infirmera pas mes propos. Après tout, s’il me reprochait une chose, ou interprétait de façon négative mes propos, c’était bien parce qu’il n’avait pas la conscience tranquille. Pourquoi voir le mal là où il n’est pas ? Il semblait prendre un soin particulier à me faire comprendre que ce qui nous séparait, était l’état de nos richesses et qu’ainsi, par défaut, je me devais presque convoiter ce qu’il possédait. Et dieu comme il se trompait, les apparences étaient trompeuses et peut-être la mienne davantage. Mais je ne glissais pas un mot dessus.
Pour autant, il semblait saisir mes propos précédents, lorsque j’insistais avec une attention particulière, sur le fait que mes intentions étaient, pour une fois, pures et dénués d’arrières pensées. « Je remercierais le hasard si je n’avais pas de visage à poser sur la personne qui m’a sauvé. Mais parce qu’on s’est croisée une deuxième fois, ici, n’est-ce pas non plus un heureux hasard ? Après tout, tu n’étais qu’un simple passant, mais de tous les passants de cette nuit, il a fallu que ce soit toi et pas un autre. Toi qui fréquente cette école. Toi, qui fait partie de la même fratie que moi ». Des coïncidences, c’est le destin qui choisissait de les créer ou parfois, l’homme pouvait les forcer. Mais dans notre situation, ce n’était pas volontaire. La reconnaissance était certes une choses, la curiosité qui m’avait frappé du fait de ces hasards en était une autre, mais je ne voulais pas m’en démordre. « Que faire, parce que je ne réussirais pas à faire comme si de rien n’était. Tu détestes la reconnaissance, mais la gratitude est une force naturelle. Et quand bien même tu voudrais la dompter pour la faire cesser, ça n’arrêtera pas, d’une simple volonté. »
Pour autant, il semblait saisir mes propos précédents, lorsque j’insistais avec une attention particulière, sur le fait que mes intentions étaient, pour une fois, pures et dénués d’arrières pensées. « Je remercierais le hasard si je n’avais pas de visage à poser sur la personne qui m’a sauvé. Mais parce qu’on s’est croisée une deuxième fois, ici, n’est-ce pas non plus un heureux hasard ? Après tout, tu n’étais qu’un simple passant, mais de tous les passants de cette nuit, il a fallu que ce soit toi et pas un autre. Toi qui fréquente cette école. Toi, qui fait partie de la même fratie que moi ». Des coïncidences, c’est le destin qui choisissait de les créer ou parfois, l’homme pouvait les forcer. Mais dans notre situation, ce n’était pas volontaire. La reconnaissance était certes une choses, la curiosité qui m’avait frappé du fait de ces hasards en était une autre, mais je ne voulais pas m’en démordre. « Que faire, parce que je ne réussirais pas à faire comme si de rien n’était. Tu détestes la reconnaissance, mais la gratitude est une force naturelle. Et quand bien même tu voudrais la dompter pour la faire cesser, ça n’arrêtera pas, d’une simple volonté. »
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Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Jeu 23 Nov 2017 - 10:03 Citer EditerSupprimer
Je soupirai face à tout ce champs lexical de joie, de hasard, de destin même. Que des croyances inutiles dont les pauvres avaient besoin pour mettre un peu de piquant dans leur routine ennuyante. « Je ne crois pas au hasard. Et si tu veux tant que ça me montrer ta reconnaissance, je vais te donner un moyen très efficace de le faire : n’apparais plus jamais devant mes yeux, ne parle jamais de ce qui s’est passé ce samedi-là et reste aussi loin que tu peux de moi, de mon quotidien. Montre-moi ta gratitude en faisant ça, alors là je voudrai bien croire que tes intentions sont si innocentes. Parce qu’il n’y a que ça qui me ferait plaisir de ta part, que ça qui me servirait à quelque chose. »
Lim Ji Hwan & Huang Wu Qing
Tenue || J’ignorais si sur mes affaires, il y avait un parfum qui attirait les pauvres, comme le sucre qui attirait les abeilles mais une chose était certaine : ces derniers jours, les pauvres pullulaient autour de moi et semblaient me voir comme un pilier stable auquel ils pouvaient s’accrocher sans qu’il ne s’effondre, et ce malgré les nombreuses failles menaçantes sur la pierre. Je pouvais, autant que je le voulais, les prévenir qu’ils se mettaient tout seuls en danger, ils s’en fichaient. Peut-être que la pauvreté entraînait les personnes à être téméraires (ou stupides) mais c’était insupportable d’avoir affaire à de telles têtes de mule. Ne pouvaient-ils juste pas écouter les avertissements, partir tant qu’il en était encore temps, avant que le pilier ne tombe réellement et qu’ils regrettent ? J’étais peut-être doué pour me retenir mais je ne l’étais pas non plus tant que ça ; je craquais sans me contrôler, parfois, et ça finissait toujours très mal quand ça arrivait. Si des simples mots comme ceux de « pauvre » les vexaient, alors pourquoi s’efforcer à tourner autour de quelqu’un qui pourrait faire bien pire ? Avaient-ils été éduqués au masochisme depuis leur plus grand âge ? En tout cas, elle, c’était le cas, pire que les autres même. « Je n’ai en aucun cas le désir d’éclaircir un malentendu qui te concerne. Laisse-le malentendu tel qu’il est et profites-en pour partir. » Pourquoi se sentait-elle obligée de me montrer ce que je ne voulais pas voir ? Pour qui se prenaient les pauvre, au juste, pour se permettre de faire ça ? Pensaient-il être plus forts que moi, plus forts que ceux qui m’entourent ? Qu’est-ce qui se passait dans leur tête pour se prendre pour des justiciers, pour se croire plus qu’ils ne sont, pour penser qu’ils ont le droit de s’immiscer dans ma vie, de perturber ma façon de vivre ? Comment pouvaient-il avoir, ne serait-ce qu’un seul espoir, de m’atteindre ? Je haussai les sourcils, cette fois-ci bien décidé à en finir avec elle. « Je ne m’approche que de ceux qui ont un intérêt pour moi, pour mon entreprise ou pour ma famille. Je ne m’approche des autres que quand il y a quelque chose à y gagner. Alors tu sais quoi, soyons plus clairs encore ; peu importe ta motivation, je m’en fous. Que tu viennes innocemment autour de moi ou remplie d’idées stupides, ça ne change rien : tu n’as ni l’argent pour être d’une quelconque aide à mon entreprise, ni les liens pour être utile à ma famille. Tu ne me sers à rien, me rapprocher de toi ne sert à rien et je n’en ai aucune envie. Je n’en ai aucune envie et quoi qu’il arrive, ça ne changera pas, alors fous-toi bien ça dans ta tête : trouve-toi une utilité et reviens me voir le jour où tu serviras à quelque chose. Les objets inutiles, personne ne les achète. »
Je soupirai face à tout ce champs lexical de joie, de hasard, de destin même. Que des croyances inutiles dont les pauvres avaient besoin pour mettre un peu de piquant dans leur routine ennuyante. « Je ne crois pas au hasard. Et si tu veux tant que ça me montrer ta reconnaissance, je vais te donner un moyen très efficace de le faire : n’apparais plus jamais devant mes yeux, ne parle jamais de ce qui s’est passé ce samedi-là et reste aussi loin que tu peux de moi, de mon quotidien. Montre-moi ta gratitude en faisant ça, alors là je voudrai bien croire que tes intentions sont si innocentes. Parce qu’il n’y a que ça qui me ferait plaisir de ta part, que ça qui me servirait à quelque chose. »
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Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Ven 19 Jan 2018 - 17:34 Citer EditerSupprimer
Cause you're hot 'n cold
Feat. Lim Ji Hwan
Tenue Ѻ Borné, et l’adjectif semblait infiniment faible pour décrire la personnalité butée de celui que j’avais devant moi. Son étroitesse d’esprit et son incapacité à se remettre en question, un jour, finira par lui jouer un mauvais tour. Et le jour où cela pourrait arriver, étrangement, alors que je voulais m’occuper le moins possible de la vie des autres pour ne pas perdre de vue mon objectif, je souhaitai être là. S’il pouvait composer, alors il verrait que les choses ne seraient pas aussi compliquées et exaspérantes. Son côté têtu alimentait ma curiosité, mon envie de simplement l’ennuyer davantage. Je n’avais rien à perdre, et lui, non plus en soi, si ce n’était du temps et de la patience. « Je ne compte pas profiter pour partir, pourquoi le devrais-je alors que tu es là ? C’est bien pour toi, que je reste » Ce n’était pas la soif de justice qui me poussait à lui barrer la route, et le voir s’époumoner à me dire de dégager. Je ne prétendais pas non plus disposer d’un quelconque droit sur lui pour le planter ici. En vérité, c’était simplement des choses qui arrivait : vouloir éclaircir tout malentendu, chercher un semblant d’équité non pas pour montrer à la personne son tort mais commencer juste une amitié. Ce n’était pas non plus comme si je cherchais à tout prix d’en faire mon ami, mais d’une certaine façon, je n’arrivais pas à me résoudre de faire demi-tour. Le froid me brûlait les joues, le bout de mes doigts, mais qu’importe. À l’intérieur, je brulais. « Tu ne t’approches que de ceux qui ont intérêt pour ton entreprise ou ta famille, que si tu as quelque chose à y gagner. Mais qu’en est-il de toi ? Tu n’existes qu’au travers de cette entité appelée société et famille dans ce cas ? » Quelle triste vie, mais d’un autre côté, je me trouvais soudainement hypocrite, à lui dire une telle chose alors qu’en vérité, ma vie et la sienne n’était pas si différente. La raison de ma présence ici, en Corée ? Ne se résumait qu’autour d’une personne. Mes décision, inhibées par un simple objectif. Je mesure l’intérêt que j’avais, ce qu’on pouvait m’apporter. Je n’étais pas différente de lui, mais la seule différence ? C’était que je ne me vantais pas de ce fait. Un secret, à jamais enfoui. « Une utilité ? Hmm. Je ne m’étais jamais posée la question », murmurais-je, pensive soudainement. De quelle façon mon père me voyait-il ? Je me posais la question, comme à chaque fois que je prenais du recul sur mon existence. Sa fille ? Son enfant ? Son héritier ? Ou simplement sa poupée, son automate qui ne faisait qu’exaucer chacun de ses vœux ? Un sourire médusé m’échappa. Cette question me tourmentait, mais personne n’était capable d’y répondre. Je préférais croire, à tous ces mensonges. Encore plus longtemps. « Si tu ne crois pas au hasard, alors j’imagine que c’était l’œuvre d’une chose, que de faire en sorte, que nos chemins se croisent », à ces mots, je pointais le ciel. Je ne croyais pas en ces choses, mais parce que la logique ne pouvait répondre, la solution restait le mystique. Séoul était immense, elle habitait 9,86 millions de personnes, et pourtant, il a fallu que de toute ces personnes, il me sauve, et que de toute les personnes, on se retrouve à la Yonsei, et que de tous les étudiants, je le vois en sortant d’un cours. Si ce n’était pas le hasard, alors quelqu’un avait planifié les choses, une force de la nature. « Que faire ? Je n’ai pas envie de passer mon chemin, juste parce que je croise le tien. Je préfère te saluer et engager, une simple conversation avec toi. » plutôt que tourner autour de pot, comme je l’avais fait depuis un moment, je préférais cette fois opter pour la franchise et l’honnêteté. Nos points de vue divergeaient. Si je ne le croisais pas, tant mieux, mais si je le voyais, je ne comptais pas lui tourner le dos. Je n’avais rien qui me forçait, à agir de la sorte. Aucune bonne raison.
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Re: Cause you're hot 'n cold ✿ Lim Ji Hwan | Sam 20 Jan 2018 - 16:40 Citer EditerSupprimer
Je soupirai bruyamment en l’entendant surenchérir sur une quelconque force supérieure qui nous aurait amené à nous croiser une nouvelle fois. « Tu imagines ce que tu veux, mais tu l’imagines seule. Je m’en fous que tu me vois comme une preuve du destin ou je ne sais quelque connerie, à mes yeux tu n’es rien d’autre qu’une plaie. Et si tu veux me saluer quand tu me croises, tu fais ce que tu veux mais je ne te répondrai pas. Si tu ne veux pas juste passer ton chemin, grand bien te fasse mais moi, je vais passer le mien. C’est tout. » Elle finira bien par se lasser seule de se prendre des vents.
Lim Ji Hwan & Huang Wu Qing
Tenue || Je ne comprenais pas ce que je faisais encore ici, en train de me justifier inutilement sur mon attitude et mon refus de bien m’entendre avec elle. Mes mots avaient pourtant été clairs, du début jusqu’à la fin, sans parler de mon attitude. Elle n’avait aucune raison de coller ainsi quelqu’un qui la rejetait, vraiment aucune. À moins, bien sûr, qu’elle soit désespérée d’avoir des amis à un point vraiment élevé ou bien qu’elle n’est plus aucune fierté pour obtenir de l’argent. C’était quand même bien triste d’en arriver à de telles choses mais ce n’était pas la première que je voyais agir ainsi. Ce n’était sans doute pas la dernière non plus, à mon plus grand regret. Les gens comme ça, je ne les appréciais pas, pas du tout. « Justement, ne reste pas, va t-en. Va trouver quelqu’un d’autre qui restera pour toi, ce n’est pas mon cas et ça ne le sera jamais, qu’est-ce que tu ne comprends pas ? » Je perdais vraiment patience. Je savais endurer les choses silencieusement mais je ne voyais aucune raison de le faire dans ces circonstances. Pourquoi est-ce que je devrais m’obliger à rester un minimum agréable avec une fille qui mimait ne rien comprendre à ce que je disais ? C’était certain qu’elle savait ce que je disais, je ne pouvais pas être plus clair, sauf si je me mettais à la traiter violemment, ce qui n’était pas dans mes plans peu importe combien je devais perdre le contrôle. « Oui, je n’existe pour les autres que par rapport à mon intérêt et ça ne regarde que moi. C’est mon choix de vie, c’est mon chemin, c’est ma vie et je n’ai jamais demandé à personne de me plaindre ou de me changer, et ce n’est sans doute pas à toi que je le ferai. Je m’en fous de ce que tu penses de comment je pense, de comment je vis et de mes fréquentations. Je m’en fous de tout ce que tu peux bien penser de moi alors je t’en supplie, fais en sorte que ce soit réciproque et barre-toi. » Ces derniers temps, il y avait trop de monde qui me plaignait et c’était la chose que j’aimais le moins. Pour qui se prenaient-ils, riches ou pauvres, à me plaindre dans mes relations avec les autres ? Je ne leur avais jamais rien demandé d’autre que de s’éloigner de moi. Et qu’une pauvre, en plus, se permette de juger comment je vivais me mettait réellement en colère. Tellement que je ne sentais même plus le froid de dehors, il ne restait plus que l’envie de la faire dégager définitivement au plus vite. « Et ne te pose surtout pas la question de ton utilité, ne te la pose même pas, tu n’en as pas. Ou en tout cas, rien que je ne recherche, sinon j’aurais été capable de venir vers toi tout seul pour me servir de toi. Si tu as compris ça, va t-en. » Pour la énième fois, je lui demandais de partir et je me doutais, quelque part, que ça n’allait toujours pas arriver.
Je soupirai bruyamment en l’entendant surenchérir sur une quelconque force supérieure qui nous aurait amené à nous croiser une nouvelle fois. « Tu imagines ce que tu veux, mais tu l’imagines seule. Je m’en fous que tu me vois comme une preuve du destin ou je ne sais quelque connerie, à mes yeux tu n’es rien d’autre qu’une plaie. Et si tu veux me saluer quand tu me croises, tu fais ce que tu veux mais je ne te répondrai pas. Si tu ne veux pas juste passer ton chemin, grand bien te fasse mais moi, je vais passer le mien. C’est tout. » Elle finira bien par se lasser seule de se prendre des vents.
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