Page 2 sur 2 • 1, 2
Gangnam Style ft. Nam Hi
Invité
Invité
Re: Gangnam Style ft. Nam Hi | Ven 10 Nov - 22:02 Citer EditerSupprimer
Gangnam Style
ft. Nam Hi
Lorsque tu évoquais le nom de ton enfant, je me sentis quelque peu sur un terrain glissant car tu abordais là un sujet qui m’était des plus inconnus. L’éducation d’un enfant et les désagréments associés demeuraient pour moi étranger. Je m’abstenais de commentaire ne sachant vraiment de quoi il s’agissait et non pas par volonté de te juger. Tout en parcourant les rayonnages de vêtements sans être véritablement convaincue par mes trouvailles pour le moment, je t’écoutais attentivement, d’autant plus lorsque prononça le nom des Zeus. Je m’apprêtais à rebondir sur le sujet quand tu ajoutas ne pas y être des plus intéressées, ni la mieux renseignée. Puis alors que je semblais mener le sens de la discussion, tu fus l’initiatrice d’une bifurcation. Tu me posas cette question sur un sujet qui avait le don de révéler malgré toute la douceur et la naïveté sentimentale dont je pouvais être dotée, sans forcément beaucoup l’assumer. De roses, mes joues s’étaient pâmées aux souvenirs de notre rencontre. Sourire tendre se nichant au coin de mes lèvres, je te répondais : « C’était il y a bien longtemps, j’avais à peine cinq ans. Ses parents et lui avaient été accueillis en tant qu’amis et artistes chez mes parents, dans notre hôtel de Singapour. » Des invitations comme ma mère en faisait souvent à l’intention de personnalité inscrite dans un rayonnement culturel et artistique renommé. Une histoire d’image et de prestige. « Suite à un incident, nous nous sommes sauvés réciproquement, Hyeon et moi. Nous nous sommes attachés l’un à l’autre et promis en mariage lorsque nous serions plus grand. J’avais fait organisé une véritable petite cérémonie d’échange des voeux pour officialiser notre promesse. » J’en riais avec discrétion et légèreté, me replongeant dans ce temps où je menais mon monde à la baguette et me refusais d’attendre le moindre refus. « Puis, il y a un peu plus d’un an, apprenant que j’étudiais à la Yonsei, il est venu m’inviter à diner et me demander de sortir avec lui. » Un instant de silence, je ponctuais ensuite ma phrase d’une précision : « Sur la demande de ses parents. » Je ne lui disais avec amertume à son égard. Oui, tout avait commencé ainsi entre nous, mais comment pourrais-je le regretter ? Envers ses parents, je me sentais mitigée entre la reconnaissance et une once de fierté offensée, eux qui me considéraient avant tout comme un trophée que leur fils avait décroché.
Invité
Invité
Re: Gangnam Style ft. Nam Hi | Dim 12 Nov - 12:04 Citer EditerSupprimer
Gangnam Style
ft. Nam Hi
Depuis que nous sommes dans la boutique, c'est la première fois que je te parle de Tae Hyun. Encore maintenant, j'ai du mal à me faire à l'idée que mon mensonge a été révélé à cause de mes grands parents adoptifs. Si ils n'avaient pas voulu m'empêcher de voir mon fils, je serai encore une étudiante lambda, la fille invisible qui rougit dès qu'on la regarde de trop. Mais là, je dois garder la tête haute, et je t'envie pour ça. Tes questions nous emmènent sur la boîte où je travaille, je te réponds, t'avouant même que je ne suis pas intéressée par la musique. Mais il me semble avoir vu un membre des Zeus dans les couloirs. Alors que nos mains sont chargés de robes. Je te pose cette question, certainement intime pour toi. Et là, je te vois rougir, sourire. Ta voix est douce et remplit de nostalgie. Tu m'expliques, et je sens mon cœur se serrer, une jolie histoire d'amour qui... Mon regard s'agrandit de surprise. Ses parents? Mais... Sans t'en rendre compte, tu viens de mettre le doigt sur ce que j'ai peur. Je suis sa cousine, et Ji Hwan m'a prit sous son aile. J'ai peur qu'il me vende pour les affaires de la famille, pour un partenariat ou quoi d'autre. Je.. ne sais quoi dire. Alors je te montre mes bras. Je vais essayer tout ça? Ne sois pas trop critique. Maintenant, direction la cabine d'essayage qui est autre. Une pièce avec des fauteuils au centre de la pièce. Une vendeuse nous propose à boire. Je te regarde ne sachant pas que faire ou dire.
Invité
Invité
Re: Gangnam Style ft. Nam Hi | Lun 13 Nov - 12:12 Citer EditerSupprimer
Gangnam Style
ft. Nam Hi
Tandis que je flottais sur mon nuage, à mes mots, tu semblas finir par trébucher sur l’une des marches de ta vie que tu étais en train de grimper. Je te vis filer sous prétexte d’aller essayer. Je t’y accompagnais, te vins en aide face à ton embarras généré par la vendeuse aux consignes qui ne t’étaient coutumières. A contre coeur, un sourire commercial, je décrochais et poliment acceptait l’intention son intention. Je me devais de veiller à mon image d’égérie même si l’envie de l’ignorer ne m’avait pas manqué. « Ne t’en fait, je te jugerais objectivement » te rassurais-je. Bien que mon objectivité synonyme de franchise n’était pas forcément des plus réconfortantes. Ce qui t’irais ou ne t’irais pas, je te le dirais, sans détour. Mon attitude assurée fit d’ailleurs comprendre à la vendeuse qu’elle ne ferait guère que nous importuner et elle jugea préférable de se retirer. Je ne doutais de la qualité de mon coup d’oeil et à sa différence, je n’avais nul intérêt à nous faire acheter si cela ne te convenait. Mais avant m’asseyant dans le salon, je te demandais : « Je t’ai mise mal à l’aise, n’est-ce pas ? » Évidemment que je l’avais remarqué comme ton attitude s’était effacée dès lors que j’avais parlé de la vérité sur les prémices de ma relation actuelle avec Hyeon. Il était vrai que leur usage des stratégies matrimoniales pouvait effrayer, moi-même j’étais totalement réfractaire à de pareilles mentalités car élevée par un père qui jamais ne m’imposerait un mari que je n’aurais pas choisi.
Invité
Invité
Re: Gangnam Style ft. Nam Hi | Lun 13 Nov - 14:17 Citer EditerSupprimer
Gangnam Style
ft. Nam Hi
Je sais que la vie de la haute n'est pas comme celle du peuple. L'amour dans le mariage existe rarement. Et ton explication, m'a ramené sur terre. Pour l'instant, je suis encore la cousine cachée. Mais jusqu'à quand? Les aînés qui ont rejeté ma mère et n'ont jamais voulu me reconnaître comme l'une des leurs peuvent décider. Ji Hwan peut décider de me vendre, surtout que j'ai assez vite comprit que ma situation de mère celibtaire le mettait mal à l'aise. Alors, je fais la seule chose que je peux faire, te fuire pour que tu ne remarques pas mon trouble. Dans la pièce où se situe les cabines, une vendeuse nous propose des rafraîchissements. Je te regarde perdue ne sachant quoi dire ou faire. Et te souris quand tu prends les choses en main. Bien, je n'attends moins que toi. Je te souris troublée de ta confidence. Alors que tu t'installes dans un des fauteuils, j'entre avec la pile de vêtement dans la cabine pour me changer. Ta question me fait me stopper net. Me mordillant la lèvre, je soupire avant d'enfiler une robe tailleur noir et sortie de la cabine. Disons que.. Le reflet du miroir me renvoit une fille, même pas une femme qui a les yeux fuyant, qui a grandie trop vite. j'ai peur qu'ils me vendent. C'est une sorte de prostitution et les autorités ne font rien contre ça. Ils n'ont jamais voulu de moi mais et si, ils me mariaient pour je sais pas quoi? je me retourne vers toi. Ji Hwan oppa, m'apprend à vivre dans les hautes sphères. Cours de danse, de diction, même des cours pour tenir une conversation. Toi, tu m'aides à changer mon apparence. Car la robe ne me va peut être pas mais mon apparence est autre. Je te souris avant de rigoler faiblement. Regarde-moi. Droite, fière. Bientôt je vais me mettre à regarder tout le monde comme si je leur étais supérieur. Mais est-ce qu'ils ne sont pas déjà entrain de penser à me marier? Je suis désolée pour ce que mon oncle et ma tante ont fait. Mon regard sur le sol, mes mains relier devant moi, je me comporte comme un enfant prit en faute que tu serais entrain de gronder, murmurant des excuses. Avant de te regarder, tout en fuyant ton regard. Votre histoire avec Hyeon est jolie, on dirait presque un conte de fée. Et me voilà partie dans mes pensées, après tout n'importe quelles femmes rêvent de rencontrer son prince charmant. Ou son chevalier servant. dis-je en ayant l'image fugace d'un certain capitaine d'une des équipes de foot de l'Université.