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Only lovers left alive #knacky
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Only lovers left alive #knacky | Lun 6 Nov - 20:28 Citer EditerSupprimer
Only lovers left alive
Observant le coffre un peu trop remplit, je pousse un long soupir et éponge mon front avec ma manche. C’est pas comme si c’était lourd tout ça ou vraiment chiant, mais c’est tellement de logistique pour faire vraiment bien marcher ce week-end et être sûr qu’elle ne manque de rie. Lui avoir demandé de prendre simplement des vêtements et des affaires de toilettes sous-entendait bien que je me chargerai du reste et entre nous, ça n’a rien à voir avec un week-end entre potes. Attrapant mon téléphone, je regarde la liste sur mon mémo et ronchonne un peu. « Alors…. La tente c’est bon, le sac de couchage aussi, les oreillers, les quatre glacières de bouffe, les bouteilles d’eau et jus de fruits, les mocchis et les biscuits plus les laits à la fraise pour elle, les plaids pour le soir… Merde, le réchaud. » Je tourne sur moi-même. « Putain, il est où ce con et… Ah ! J’ai pas fait mon sac ! » Claquant le coffre, je me facepalme en passant avant de foncer à la maison pour faire mon sac en vitesse (et oublier mon gel douche en passant et le dentifrice, mais pas la brosse à dents et les capotes, par réflexes.) Puis, je pars dans le garage à la recherche de ce foutu réchaud. Trente minutes plus tard, me voilà prêt et pars enfin pour la ramasser sur le bord de la route (Bouahahah). Lorsqu’elle grimpe, je l’embrasse puis démarre et lui donne un lait à la fraise et une playlist faite pour l’occasion avec des chansons de manga, animés, même de pokémon. On s’en fout, c’est pour nous. « Prête à vivre une grande aventure ? » Je souris et tends le bras vers l’arrière pour lui donner un dernier cadeau, un sac-à-dos Rondoudou. « Dedans, il y a de quoi te soigner, une boussole, le plan du festival, les numéros en cas d’urgence, dont celui d’un ami qui bosse dans le staff là-bas, des laits à la fraise, des pockys, une fiche méthode pour utiliser la boussole, un plan du festival et surtout, une photo de moi torse-nu pour que tu penses à moi et pour dissuader les mecs qui te tournent autour. C’est à utiliser en cas d’urgence AU CAS où, on se perdre, je ne sais pas comment, mais en vrai, tu auras interdiction de t’éloigner de moi ma Nana-chan. » ça paraît enfantin ce que je fais, mais en vrai, j’ai jamais autant pris soin de quelqu’un….
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Re: Only lovers left alive #knacky | Mer 8 Nov - 22:42 Citer EditerSupprimer
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Je garde les bras croisés contre ma poitrine et regarde mon hibou en peluche rose. « J’ai dit non. Ce weekend, c’est juste Nicky et moi. Et puis d’abord, c’est une tente pour deux et les peluches sont même pas autorisées alors n’insiste pas ! » Je la retourne face contre mon lit et prend mon sac sur une épaule, sautillant joyeusement dans le couloir de mon immeuble, trépignant d’impatience dans l’ascenseur. J’ouvre la malle, je tasse un peu ce qu’il y a dedans en faisant un signe que tout va bien dans le rétroviseur central et je referme la malle. Quand je grimpe dans la voiture, je plante un bisou sur les lèvres de mon petit-ami avant même de penser à mettre ma ceinture de sécurité. « Une aventure grande comment ? Comme ça ? » Mon lait à la fraise dans une main, j’ouvre un peu mes bras. « Ou alors, grande comme ça ? » Je les ouvre un peu plus et un Rondoudou sauvage saute sur mes genoux. Kyaaaaaa ! il est trop mignon ! Je passe en revue tout ce qu’il y a dedans en même temps que Nicky. Je déballe la boussole et son mode d’emploi qui est même traduit en japonais. Pendant qu’il m’explique le fonctionnement du rondoudou-de-survie, je décolle un pansement Rilakkuma que je colle bien à plat sur ma cuisse en tendant les jambes devant moi. Puis je le décolle à nouveau en fronçant les sourcils, un petit « aïe » ponctuant l’action barbare et trouve la bonne idée de recoller le pansement sur le volant de la voiture – au moment où il termine son discours. « Je vais nulle part, moi. » Je frotte le bout de mon nez contre sa joue et rougis quand je trouve sa photo. Mais je croyais que c’était pour de rire moi… « Je suis sûre qu’on voudra me voler mon sac à cause de ça… je vais devoir la cacher. » Et la garder. Rien que pour moi. Il est beau et en plus il est adorable. Je me sens comme une princesse mais surtout, je me sens un peu nulle de ne rien avoir apporté, même si j’avais l’obligation obligatoire de ne rien apporter – à part mes affaires et moi-même. Je m’en fiche, j’ai quand même fait des brownies ultra-chocolat (…même si j’ai un peu peur qu’ils soient tout broyés avec tout ce que j’ai tassé dans mon sac.) J’agite mes pieds sous le compartiment réservé à la boîte à gant et tend le bras, une paille plantée dans ma brique de lait. « Tu en veux ? » J’ai hâte. On en a parlé tous les deux. Et il y a tellement de choses qu’on doit faire tous les deux que je veux qu’on arrive vite, qu’on commence vite et que ça ne se termine jamais, jamais, JAMAIS. Il est parfait pour moi Nicky. Trop parfait pour moi…
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Re: Only lovers left alive #knacky | Dim 12 Nov - 12:56 Citer EditerSupprimer
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« Une aventure grande comment ? Comme ça ? » J’allais ouvrir la bouche, mais elle ouvre un peu plus ses bras, me forçant à esquiver son geste pour être sûr de ne pas m’en prendre une dans le nez. « Ou alors, grande comme ça ? » Et pour la faire taire, je sors le super-rondoudou-de-survie et lui colle dans les bras afin qu’elle se concentre sur ça et rien d’autre. Enfin si. Sur moi et ma voix sensuelle. Mes yeux observent la route, mais elle aussi qui s’amuse à se coller un pansement sur la peau et qui finit par avoir mal en le décollant. J’ai tellement envie de me facepalmer en la voyant faire et en même temps, je trouve ça bien trop mignon. Lorsqu’elle le colle sur le volant, je fronce un peu le nez, pas certain que mon paternel apprécie le truc. « Je vais nulle part, moi. » « J’espère bien ! » Et j’aurai tellement aimé voir sa tête lorsqu’elle a vu ma photo. Mais je ne peux pas me concentrer totalement sur elle. Non, j’ai pas envie de nous envoyer dans le décor. « Je suis sûre qu’on voudra me voler mon sac à cause de ça… je vais devoir la cacher. » « C’est vrai qu’il a la classe ton sac de survie entre Rondoudou et moi. » Un rire m’échappe tandis que je nous lance sur une autoroute. « Tu en veux ? » Lorsqu’elle envoie sa brique vers moi, j’en bois un peu, pas vraiment fan. « Y’en a au chocolat dans la boite à gants, tu m’en prépares un ? » Et puis nous voilà lancés sur la route à chanter des génériques en japonais et anglais, des musiques, à se tortiller, à la regarder dormir une demi-heure. A faire une pause pipi pour elle et sandwich pour moi. Et au bout de 6h, on arrive enfin à l’endroit voulu, pas loin de la mer, avec des montagnes dans notre dos. La Corée, elle a des paysages tellement géniaux quand on y pense. Voiture garée, je sors de là avec elle pour nous dégourdir avant de la tirer vers moi pour l’embrasser longuement tout en la tenant dans mes bras. Et là, c’est le moment le moins drôle : L’installation du camp. Mais autant que ce soit fait maintenant plutôt que de devoir tout gérer à deux heures du matin. Baillant un coup à la fin, j’en profite pour l’embrasser encore un coup, mettre mon sweat, mes caterpillars beiges et ce qu’il me faut dans mes poches du jeans. « Prête ? » Je vérifie sa tenue, son rondoudou sur son dos et sa main dans la mienne avant de nous lancer à l’assaut du festival. Best week-end ever.
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Re: Only lovers left alive #knacky | Dim 19 Nov - 21:16 Citer EditerSupprimer
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C’est vrai qu’à force de boire des laits à la fraise, il m’a bien fallu une pause pipi et j’ai vraiment fait la tête quand j’ai vu les toilettes qui m’attendaient. Jamais j’aurais dû en boire autant. Je n’avais pas quitté mon sac rose. Je l’emmenais partout, j’avais décidé qu’il serait mon plus fidèle compagnon du weekend. Zut. Je voudrais pas avoir à choisir entre lui et mon petit-ami, ce serait trop cruel. Je l’empêche de manger en glissant mes bras autour de sa taille, la joue collée contre son torse parce que je n’étais pas encore très bien réveillée de ma sieste. Et je l’entends qui grogne parce que je l’ai éloigné de son sandwich mais eh, « je suis mieux qu’une tranche de speck, d’accord. » Et puis je lui en prends même une bouchée avant de remonter en voiture. Parce que même si je n’ai pas faim, j’aime bien sa bouille quand on lui retire un peu de SA nourriture.
Le problème reste… que moi, j’ai jamais installé un campement de toute ma vie ! Même une cabane sous les couvertures j’ai jamais réussi à la faire tenir. Je lui ai raconté ! Une fois, Yiming a même cru que j’étais morte parce que la pile de DVD que j’avais mise près de mon oreiller s’était écroulée sur ma tête et que je bougeais plus. (En vrai je boudais honteusement en espérant que personne ne me retrouve jamais.) « Tope-là ! » je lui dis toute fière en le voyant s’étirer. Main levée, il me tire plutôt à lui pour m’étreindre et m’embrasser. Je me sens un peu bête et je gronde. Puis je me sens toute douce et je finis par rigoler en frottant mon nez contre le sien. « Prête ! » Il épingle les quatre coins de mon pull ; je fais pareil avec le sien. Il resserre les sangles de mon Roudoudou ; j’en profite pour glisser discrètement un sachet de Pocky au thé vert dans sa poche.
Et je glisse ma main dans la sienne en direction du festival.
Sauf que je lui échappe en moins de cinq minutes quand je repère un grand terrain à la pelouse quasi-parfaite. « WOAH ! » je glisse mes doigts dans le grillage, le nez collé dessus. « Tu devrais leur montrer à tous, qui c’est le meilleur ! » Je balance ma tête de gauche à droite en chantonnant. C’est lui le meilleur.
Ou alors c’est mon Rondoudou et j’ai des chances de gagner s’il est d’accord pour endormir tous les adversaires sur le terrain ! Hihi.
Le problème reste… que moi, j’ai jamais installé un campement de toute ma vie ! Même une cabane sous les couvertures j’ai jamais réussi à la faire tenir. Je lui ai raconté ! Une fois, Yiming a même cru que j’étais morte parce que la pile de DVD que j’avais mise près de mon oreiller s’était écroulée sur ma tête et que je bougeais plus. (En vrai je boudais honteusement en espérant que personne ne me retrouve jamais.) « Tope-là ! » je lui dis toute fière en le voyant s’étirer. Main levée, il me tire plutôt à lui pour m’étreindre et m’embrasser. Je me sens un peu bête et je gronde. Puis je me sens toute douce et je finis par rigoler en frottant mon nez contre le sien. « Prête ! » Il épingle les quatre coins de mon pull ; je fais pareil avec le sien. Il resserre les sangles de mon Roudoudou ; j’en profite pour glisser discrètement un sachet de Pocky au thé vert dans sa poche.
Et je glisse ma main dans la sienne en direction du festival.
Sauf que je lui échappe en moins de cinq minutes quand je repère un grand terrain à la pelouse quasi-parfaite. « WOAH ! » je glisse mes doigts dans le grillage, le nez collé dessus. « Tu devrais leur montrer à tous, qui c’est le meilleur ! » Je balance ma tête de gauche à droite en chantonnant. C’est lui le meilleur.
Ou alors c’est mon Rondoudou et j’ai des chances de gagner s’il est d’accord pour endormir tous les adversaires sur le terrain ! Hihi.
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Re: Only lovers left alive #knacky | Mar 5 Déc - 19:24 Citer EditerSupprimer
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« WOAH Tu devrais leur montrer à tous, qui c’est le meilleur ! » Mon dieu…. J’étais en train de tourner à 360° sur moi-même afin de la trouver en remarquant qu’elle avait disparu. Une main sur mon cœur, c’est elle que je fixe longuement, encore loin d’elle, puis le terrain. Nana… Toi aussi je t’ai bluffé avec ça hein ? Toi non plus, tu ne vois pas comme j’ai envie de gerber avant chaque match parce que ça ne me plaît plus, mais que ça voudrait dire quitter la seule chose pour laquelle j’ai un minimum de talent. Hey Nana, au fond, je t’ai beaucoup menti hein…
Me rendre compte de ça me rend triste et je continue de la regarder alors qu’elle se hisse sur la pointe des pieds comme une petite ballerine. Elle est mignonne mais tout ce moment me renvoie dans mes bas-fonds. Quand elle comprendra, quand elle saura, elle partira. Elle aura raison. Je ne la blâmerait pas, mais je me dis de plus en plus que je la retiendrai.
Un faux sourire naît sur mon visage. Un de ceux qui l’ont trompé depuis tellement de temps. Un de ceux qui trompent trop de monde en réalité. « Pas besoin de leurs montrer, mon charisme le fera pour moi. » Et j’avance, récupère sa main et nous remets en route afin de ne pas m’attarder ici.
Le festival n’est pas vraiment intéressant à décrire en soi. Je n’arriverai pas me souvenir de tout, ses sourires me hantent. Nous avons ri, dansé. Je l’ai porté sur mes épaules pour qu’elle puisse dominer la foule et voir tout mieux que tout le monde. On a mangé. Je l’ai accompagné partout afin de ne pas la perdre. Nous avons fait une bataille avec des poudres colorées. Elle a peint des choses sur ma peau, j’ai écrit sur la sienne dans un sourire sans doute nigaud. Je lançais des regards fiers et réprobateurs aux dudes qui s’approchaient trop d’elle ou la regardaient avec insistance. J’ai taclé une bitch lui ayant dit des saloperies par derrière. C’était intense comme journée, mais dans ma tête, c’est son visage heureux que je vois. J’en oublie la musique et les autres. J’en oublie le monde autour.
De retour à notre camp, je lui prends la main et enferme nos affaires à l’abri avant de prendre des serviettes, de quoi se changer et lui tenir la main tout en lui faisant signe de se taire. Non, pas de questions. Suis-moi tout simplement.
Après une dizaine de minutes de marche dans l’obscurité, je trouve les sources chaudes et pars vers une libre, un peu plus haute dans la montagne avant de me déshabiller devant elle, gardant un boxer, et entrant vite dans l’eau pour ne pas avoir à supporter le froid mordant de l’automne. « Viens… » Je tends alors ma main vers elle, nerveux pour beaucoup trop de raisons.
Me rendre compte de ça me rend triste et je continue de la regarder alors qu’elle se hisse sur la pointe des pieds comme une petite ballerine. Elle est mignonne mais tout ce moment me renvoie dans mes bas-fonds. Quand elle comprendra, quand elle saura, elle partira. Elle aura raison. Je ne la blâmerait pas, mais je me dis de plus en plus que je la retiendrai.
Un faux sourire naît sur mon visage. Un de ceux qui l’ont trompé depuis tellement de temps. Un de ceux qui trompent trop de monde en réalité. « Pas besoin de leurs montrer, mon charisme le fera pour moi. » Et j’avance, récupère sa main et nous remets en route afin de ne pas m’attarder ici.
Le festival n’est pas vraiment intéressant à décrire en soi. Je n’arriverai pas me souvenir de tout, ses sourires me hantent. Nous avons ri, dansé. Je l’ai porté sur mes épaules pour qu’elle puisse dominer la foule et voir tout mieux que tout le monde. On a mangé. Je l’ai accompagné partout afin de ne pas la perdre. Nous avons fait une bataille avec des poudres colorées. Elle a peint des choses sur ma peau, j’ai écrit sur la sienne dans un sourire sans doute nigaud. Je lançais des regards fiers et réprobateurs aux dudes qui s’approchaient trop d’elle ou la regardaient avec insistance. J’ai taclé une bitch lui ayant dit des saloperies par derrière. C’était intense comme journée, mais dans ma tête, c’est son visage heureux que je vois. J’en oublie la musique et les autres. J’en oublie le monde autour.
De retour à notre camp, je lui prends la main et enferme nos affaires à l’abri avant de prendre des serviettes, de quoi se changer et lui tenir la main tout en lui faisant signe de se taire. Non, pas de questions. Suis-moi tout simplement.
Après une dizaine de minutes de marche dans l’obscurité, je trouve les sources chaudes et pars vers une libre, un peu plus haute dans la montagne avant de me déshabiller devant elle, gardant un boxer, et entrant vite dans l’eau pour ne pas avoir à supporter le froid mordant de l’automne. « Viens… » Je tends alors ma main vers elle, nerveux pour beaucoup trop de raisons.
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Re: Only lovers left alive #knacky | Sam 9 Déc - 23:20 Citer EditerSupprimer
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Je lui avais pourtant promis que je resterai dans les parages mais ma main ne faisait que de glisser dans la sienne et j'avais fini par m'échapper. Et je lui parlais comme s'il était à côté de moi et qu'il m'avait suivi. Je n'avais plus que mon Rondoudou pour seule compagnie quand il est revenu pour m'attraper la main et me tirer un peu plus loin. « Hé ! mais si, mais si ! » Je savais bien qu'il ne m'écouterait pas, dès qu'il avait quelque chose en tête il n'écoutait que lui de toute façon. Mais je le trouvais terriblement mignon quand il boudait. Même s'il disait qu'il ne boudait pas. Et qu'il disait qu'il n'était pas juste « mignon ».
Il l'était.
Et je défendais son honneur en jetant des regards terrifiants aux joueurs amateurs sur le terrain. Aura menaçante à l'œil de lynx. Je les pointais du doigt en pensant ne pas me faire prendre quand le regard de l'un d'eux tomba sur moi. Oups. « Attends-moi... » Mes bras se faufilent à la taille de mon petit-ami et je le serrai fort. Un peu comme si j'étais son sac-à-dos de secours à lui.
Et puis, c'était la meilleure des journées. Mieux que la première fois où il m'a embrassé. Mieux que toutes les glaces qu'on a partagées. Mieux que toutes les fois où je n'ai pas fini un film en m'endormant bercée contre son épaule. « Tu vas attraper froid » et sans m'écouter il avait retiré son tee-shirt pour que je dessine sur son dos. Souriant et laissant sur sa peau la trace de mes lèvres dans sa nuque. Mise en garde silencieuse et timide qu'il n'appartenait qu'à moi.
J'avais renversé mon gobelet en me trémoussant, habile comme un pingouin sur la musique. Essayé de faire tenir une bouteille d'eau en équilibre sur le haut de son crâne lorsqu'il me portait sur ses épaules. Et glissé mes bras sous son pull quand il faisait un petit peu froid à cause du vent.
Gardant le silence en montagne, il nous emmène jusqu'à une source chaude à l'écart. La nuit tombe et les poudres colorées se reflètent à la lumière de la lune sur nos peaux. Le cadre est magique et mon coeur rate un battement lorsqu'il retire son tee-shirt et plie ses affaires sur le côté. J'ai l'impression que les choses vont trop vite, mon pieds bute contre un caillou et je tangue dangereuse en l'arrière, attrapant sa main avec un rougissement que je ne peux pas lui cacher.
Les choses ne vont pas trop vite.
Je le regarde et je remarque que quelque chose a changé dans son regard. Doucement, ma main quitte la sienne et j'acquiesce en inspirant profondément. « Tu » ne regardes pas. Je m'arrête, les doigts hésitants à l'ourlet de mon tee-shirt. Pourquoi est-ce qu'il ne devrait pas. Un mois pour mes lèvres. Six mois pour mon corps. Je l'aime et il m'aime comme je suis. Les choses ne vont pas trop vite. C'est moi qui vais trop lentement. « D'accord. » Je tire sur mon jean et relève mon haut. Je n'avais rien prévu qui soit plus sexy, rien prévu de ce qu'il était en train de se passer.
Un vent frais souffle sur ma peau. Nicky est tellement beau et je suis si timide. Parfois, je me demande simplement ce qu'il peut bien trouver à une fille comme moi. Toutes ces filles qui le regardent ont tellement plus que je me sens perdue au-milieu d'elles. Pourtant, il est là pour moi. Pourquoi ?
A nouveau, je glisse ma main dans la sienne et l'eau chaude caresse ma peau froide. « Tu as de la couleur partout... » et mes dessins qui ne s'effacent pas. Je souris en passant ma main mouillée contre son épaule et sur son torse. Avant de me rendre compte de mon geste et que mon bras ne se crispe dans les airs, hésitante sur chacun de mes mouvements. Pardon je voudrais le lui dire mais pour la première fois, j'ai l'impression que je n'ai pas à m'excuser.
Alors je baisse les yeux. La nuit sera sûrement mon seul atout ce soir. A cacher le rose à mes jours. Mes bras se refermant sur ma poitrine dans la seule crainte de ne jamais être assez bien pour lui.
Il l'était.
Et je défendais son honneur en jetant des regards terrifiants aux joueurs amateurs sur le terrain. Aura menaçante à l'œil de lynx. Je les pointais du doigt en pensant ne pas me faire prendre quand le regard de l'un d'eux tomba sur moi. Oups. « Attends-moi... » Mes bras se faufilent à la taille de mon petit-ami et je le serrai fort. Un peu comme si j'étais son sac-à-dos de secours à lui.
Et puis, c'était la meilleure des journées. Mieux que la première fois où il m'a embrassé. Mieux que toutes les glaces qu'on a partagées. Mieux que toutes les fois où je n'ai pas fini un film en m'endormant bercée contre son épaule. « Tu vas attraper froid » et sans m'écouter il avait retiré son tee-shirt pour que je dessine sur son dos. Souriant et laissant sur sa peau la trace de mes lèvres dans sa nuque. Mise en garde silencieuse et timide qu'il n'appartenait qu'à moi.
J'avais renversé mon gobelet en me trémoussant, habile comme un pingouin sur la musique. Essayé de faire tenir une bouteille d'eau en équilibre sur le haut de son crâne lorsqu'il me portait sur ses épaules. Et glissé mes bras sous son pull quand il faisait un petit peu froid à cause du vent.
Gardant le silence en montagne, il nous emmène jusqu'à une source chaude à l'écart. La nuit tombe et les poudres colorées se reflètent à la lumière de la lune sur nos peaux. Le cadre est magique et mon coeur rate un battement lorsqu'il retire son tee-shirt et plie ses affaires sur le côté. J'ai l'impression que les choses vont trop vite, mon pieds bute contre un caillou et je tangue dangereuse en l'arrière, attrapant sa main avec un rougissement que je ne peux pas lui cacher.
Les choses ne vont pas trop vite.
Je le regarde et je remarque que quelque chose a changé dans son regard. Doucement, ma main quitte la sienne et j'acquiesce en inspirant profondément. « Tu » ne regardes pas. Je m'arrête, les doigts hésitants à l'ourlet de mon tee-shirt. Pourquoi est-ce qu'il ne devrait pas. Un mois pour mes lèvres. Six mois pour mon corps. Je l'aime et il m'aime comme je suis. Les choses ne vont pas trop vite. C'est moi qui vais trop lentement. « D'accord. » Je tire sur mon jean et relève mon haut. Je n'avais rien prévu qui soit plus sexy, rien prévu de ce qu'il était en train de se passer.
Un vent frais souffle sur ma peau. Nicky est tellement beau et je suis si timide. Parfois, je me demande simplement ce qu'il peut bien trouver à une fille comme moi. Toutes ces filles qui le regardent ont tellement plus que je me sens perdue au-milieu d'elles. Pourtant, il est là pour moi. Pourquoi ?
A nouveau, je glisse ma main dans la sienne et l'eau chaude caresse ma peau froide. « Tu as de la couleur partout... » et mes dessins qui ne s'effacent pas. Je souris en passant ma main mouillée contre son épaule et sur son torse. Avant de me rendre compte de mon geste et que mon bras ne se crispe dans les airs, hésitante sur chacun de mes mouvements. Pardon je voudrais le lui dire mais pour la première fois, j'ai l'impression que je n'ai pas à m'excuser.
Alors je baisse les yeux. La nuit sera sûrement mon seul atout ce soir. A cacher le rose à mes jours. Mes bras se refermant sur ma poitrine dans la seule crainte de ne jamais être assez bien pour lui.
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Re: Only lovers left alive #knacky | Dim 10 Déc - 11:25 Citer EditerSupprimer
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Elle prend ma main, entre dans l’eau et je regarde son visage longuement, oubliant son corps pour la première fois de ma vie. C’est d’une ironie sans fin. Il est là son corps. Il est là à portée de mains, pourtant, tout ce que je vois, c’est son regard. Je nous entraîne au centre de la source, là où elle aura moins pieds. Là où l’on pourra nager. Je l’entraîne avec moi et je continue de la regarder pendant qu’elle caresse mon épaule, mon torse, me faisant intensément frissonner. Sa main s’arrête, elle cache sa poitrine, et j’ai l’impression qu’elle a peur de moi, de mes gestes et de ce qui pourrait se passer. Alors je réfléchis. Je ne veux pas qu’elle ait peur, je ne veux pas qu’elle se sente prise au piège à cause de moi. « Bouge pas. » je souris et retourne vers le bord afin d’attraper mon téléphone et fouiner dedans jusqu’à trouver ce que je veux. Un album se lance, berçant la nuit et je reviens vers elle. Cette fois-ci, je tends mes deux mains vers elle pour qu’elle puisse les saisir. « Danse avec moi Nana… » Et lorsqu’elle se tient à mes paumes, je la prends contre moi, une main sur sa taille, l’autre entrelaçant nos doigts. Ma tête se pose sur la sienne et je bouge dans l’eau comme si l’on dansait sur une piste comme deux nigauds un peu maladroits. « Aishiteru…. » Il sort de nulle-part. Il sort comme ça, il sort d’une façon que je pensais impossible. Il sort et me fait presque mal. Moi. Aimer quelqu’un et l’avouer… Moi… La tenant fermement, je finis par me reculer un peu pour la regarder dans les yeux et déposer ma main sur sa joue avant de venir l’embrasser amoureusement pour l’empêcher de me répondre de parler. Puis, lentement, je dépose ma joue contre sa tempe. « Tu mérites mieux que moi Nana… » Je ne peux pas. Je… Pour la première fois de ma vie, je me prends mes mensonges à la face. Quel type d’homme je serai si ce soir, je prenais sa virginité après lui avoir autant menti ? Et si elle l’apprenait… ? Je deviendrai un homme qu’elle ne pourrait pas aimer et cette perspective me fait bien plus de mal que ce que je pourrai m’avouer. « Nana… » J’attrape ses épaules pour la reculer doucement et la regarder si tristement. « Nana… Je suis tombé amoureux de toi… amoureux de la vraie version de toi. Amoureux de tout ce que tu ne m’as jamais caché… Je suis tombé pour toute l’authenticité que tu m’as envoyée à la figure depuis des mois. Mais toi Nana… Qu’est-ce que tu pourrais aimer chez moi… ? J'ai cette impression d'avoir été si peu vrai… Et si tu me disais que tu m’aimes ce soir, alors je me dirai que tu aimes une illusion. » Larmes aux yeux, je fixe l’eau, puis sa peau qui frissonne. « Je t’ai trompé… Jusqu’en septembre au moins. Je t’ai trompé parce que jusque là, le sexe était trop important. Je le faisais parce que je l’avais toujours fait. Je le faisais parce que c’était… ma routine. Et que je pensais ne pas pouvoir m’en passer. Et un soir… J’ai pensé à toi dans un bar et toutes les autres femmes sont devenues fades. » Si fades. Si ordinaires. Elles n’avaient pas une sucette en bouche, elles n’avaient pas de chaussettes togépi, elles n’avaient pas cette bouille de hamster si belle. « Je déteste le sport Nana. » Je souris pour ravaler mes larmes. « Je déteste la fac, je déteste leurs équipes. J’en viens à avoir envie de vomir avant chaque match, chaque entraînement. Mais voir ton sourire quand tu viens me supporter, ta fierté…. Ça m’aidait à continuer. Je vaux rien… à part pour ça. Je vaux rien… Et même avec toi… Je ne vaux pas… tout le bien que tu penses de moi. » Et lentement, je la lâche sans oser la regarder. « Je ne… peux plus… te mentir. » Je veux plus. Pour la première fois de ma vie. « Je ne veux plus te mentir. »
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Re: Only lovers left alive #knacky | Mar 12 Déc - 22:48 Citer EditerSupprimer
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La musique berçait nos pas maladroits et je posais ma joue contre son torse. J’étais si petite à côté de lui. Si minuscule encore que j’atteignais à peine son épaule mais je m’en fichais, parce que je sentais son cœur battre un peu plus vite à chaque pas qu’il prenait. Et ce son-là, c’était la plus jolie de toutes les mélodies. Aishiteru je le lui avais dit cent fois, mille fois, tout le temps. En l’embrassant devant un film. En buvant un lait à la fraise les fesses posées sur le comptoir de sa cuisine. Sa patience à me réclamer les choses que je n’étais pas prête à lui donner, je la lui réciproquais chaque fois que mes mots d’amour n’étaient pas suivis des siens. Parce que je savais ce qu’il ressentait et que je m’en fichais, qu’il me le dise ou pas.
Mais si j’avais su à quel point ces quelques mots étaient délicieux lorsqu’on les recevait. Ils étaient presque aussi beaux que lorsque je les lui disais. I Love You et mon cœur battait si fort, que je me sentais comme une petite fille qui recevait sa première invitation de la Saint-Valentin.
Je levai la tête pour le regarder mais il s’éloigna. Mes mains glissaient sur ses épaules, mes paumes se refermant sur le vide. Tout était si parfait alors pourquoi est-ce qu’il s’éloigne de moi… ? Mon sourire se fane et d’un coup, j’ai un peu froid parce qu’il n’est plus là. Je ne contrôle pas l’inquiétude sur mon visage. Mes joues rebondies suivent le mouvement de mes lèvres soucieuses. Je fronce les sourcils et mes yeux brillent de ne plus rien y comprendre… « mais, Ni-kun… » je me dis qu’il est si triste de m’aimer et ça me fait mal au cœur. Et je n’y comprends rien à son discours, à ses je t’aime qui prennent leur sens, à ces je t’aime qui n’ont pas de sens.
Mon cœur se brise. En mille morceaux, minuscules à la lame tranchante. Il est là, je le sens qui se fissure et ça me fait atrocement mal. Je compte les mois qui s’écoulent de mai à septembre. J’imagine ces filles qui l’embrassaient avant moi. En même temps que moi. Leurs lèvres sur les siennes alors que je pensais être la seule et son lipstick parfumé qui plaisait à tant d’autres.
J’entends des mots que je refuse de croire. Je l’écoute parler et je refuse de le croire.
Je n’arrive plus à le regarder sans me sentir salie. A moitié dévêtue sous ses yeux et tout ce qui me semblait si parfait, maintenant, ça a l’air parfaitement ridicule. C’est moi qui suis ridicule d’avoir pu penser que pour une fois, j’allais plaire à quelqu’un et que je ne serais pas la seule impliquée dans une relation à deux.
Visage baissé, je fixe l’eau d’un air absent. Je me sens nulle. D'y avoir cru, bêtement. Et de retomber violemment. « Merci » mes lèvres tremblent, rejoignant le bord de la source en reniflant. Quelques égratignures apparaissent sur mes jambes, maladroite et désorientée, des larmes silencieuses roulant sur mes joues sans qu’il puisse les voir. Et puis je récupère mes vêtements sans oser me tourner vers lui. « Quand je t’aimais au tout début… notre baiser, c’était un faux ? » Je chuchote. « Quand tu me disais que j’étais jolie, c’était pour de faux aussi ? » Je retiens la serviette tout contre moi avant que ma voix ne craque « pourquoi t’as voulu sortir avec moi alors… » et je repense à ces cinq mois pendant lesquels pensant à lui sans arrêt, pas une seule seconde lui ne pensait pas à moi.
Mais si j’avais su à quel point ces quelques mots étaient délicieux lorsqu’on les recevait. Ils étaient presque aussi beaux que lorsque je les lui disais. I Love You et mon cœur battait si fort, que je me sentais comme une petite fille qui recevait sa première invitation de la Saint-Valentin.
Je levai la tête pour le regarder mais il s’éloigna. Mes mains glissaient sur ses épaules, mes paumes se refermant sur le vide. Tout était si parfait alors pourquoi est-ce qu’il s’éloigne de moi… ? Mon sourire se fane et d’un coup, j’ai un peu froid parce qu’il n’est plus là. Je ne contrôle pas l’inquiétude sur mon visage. Mes joues rebondies suivent le mouvement de mes lèvres soucieuses. Je fronce les sourcils et mes yeux brillent de ne plus rien y comprendre… « mais, Ni-kun… » je me dis qu’il est si triste de m’aimer et ça me fait mal au cœur. Et je n’y comprends rien à son discours, à ses je t’aime qui prennent leur sens, à ces je t’aime qui n’ont pas de sens.
Mon cœur se brise. En mille morceaux, minuscules à la lame tranchante. Il est là, je le sens qui se fissure et ça me fait atrocement mal. Je compte les mois qui s’écoulent de mai à septembre. J’imagine ces filles qui l’embrassaient avant moi. En même temps que moi. Leurs lèvres sur les siennes alors que je pensais être la seule et son lipstick parfumé qui plaisait à tant d’autres.
J’entends des mots que je refuse de croire. Je l’écoute parler et je refuse de le croire.
Je n’arrive plus à le regarder sans me sentir salie. A moitié dévêtue sous ses yeux et tout ce qui me semblait si parfait, maintenant, ça a l’air parfaitement ridicule. C’est moi qui suis ridicule d’avoir pu penser que pour une fois, j’allais plaire à quelqu’un et que je ne serais pas la seule impliquée dans une relation à deux.
Visage baissé, je fixe l’eau d’un air absent. Je me sens nulle. D'y avoir cru, bêtement. Et de retomber violemment. « Merci » mes lèvres tremblent, rejoignant le bord de la source en reniflant. Quelques égratignures apparaissent sur mes jambes, maladroite et désorientée, des larmes silencieuses roulant sur mes joues sans qu’il puisse les voir. Et puis je récupère mes vêtements sans oser me tourner vers lui. « Quand je t’aimais au tout début… notre baiser, c’était un faux ? » Je chuchote. « Quand tu me disais que j’étais jolie, c’était pour de faux aussi ? » Je retiens la serviette tout contre moi avant que ma voix ne craque « pourquoi t’as voulu sortir avec moi alors… » et je repense à ces cinq mois pendant lesquels pensant à lui sans arrêt, pas une seule seconde lui ne pensait pas à moi.
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Re: Only lovers left alive #knacky | Mer 13 Déc - 9:25 Citer EditerSupprimer
Only lovers left alive
Je la regarde s’éloigner de moi pour aller prendre une serviette et se cacher contre celle-ci. Et là, cette vision d’elle qui s’en va… me dire que je suis en train de la perdre, je crois que c’est la première fois que j’expérimente un truc aussi douloureux. Pars pas Nana… J’ai jamais su être un mec bien mais t’es la seule pour qui je veux le devenir. Pars pas toi aussi. « Quand je t’aimais au tout début… notre baiser, c’était un faux ? Quand tu me disais que j’étais jolie, c’était pour de faux aussi ?» Sa voix craque et je baisse la tête en serrant les poings.
« Pourquoi t’as voulu sortir avec moi alors… » « Je pensais te séduire.... te séduire dans tous les sens. Te séduire en me disant que ça allait être facile. Je sais que pour toi... non. Je savais que pour toi tout allait être un souvenir mémorable. Alors que pour moi c'était une routine. Faire pleurer les filles aussi. Je m'en fichais. Je n'étais qu'un abruti. Mais... Nana... si tu savais comme tu m'as changé. Je ne peux pas effacer ce que j'ai fait... mais ce soir. Ce soir quand je t'ai dit... quand je te l'ai enfin dit... Je le pensais vraiment. Et Nana... » Je suis tellement désolé. « Nana... Je me souviens de chaque moment avec toi... ils m'ont marqué. C'est pour ça que t'as réussi à me changer et me faire comprendre que toi... toi je ne voulais pas te briser. Je sais. Je le fais là. Je... le fais. Mais j'avais besoin d'être honnête avec toi. Je voulais... Je voudrai que tu aimes... le salaud qui a changé pour toi. »
Dans son dos, je me sens fébrile et interdit. J’ai ce putain de sentiment qui me dit que plus je parle, plus je m’enfonce… Nana… J’t’en prie. Regarde-moi. « Le monde aime les jolies choses. C’est injuste. Mais le monde aime les jolies choses et comme tous, je les aime aussi. Les femmes étaient des jolies choses. Des jolis trophées qui contentaient mon égo. Parce que j’étais superficiel. Et plus je passais du temps avec toi, plus je le comprenais ce truc… Vous n’êtes pas des choses. Tu n’es pas une chose. C’est vrai Nana… C’est pas ta beauté qui m’a fait me tourner vers toi, mais le challenge que ton innocence renvoyait. Mais j’suis vite tombé pour toi et tes sourires et ton visage et tes chaussettes pikachu… » C’est pas suffisant, je sais. « Gomen-ne… Nana-chan. » Je sors aussi pour me sécher et remettre mes vêtements, une boule dans le ventre. J’veux pas la perdre… Mais je sais pas comment arranger les choses. J’ai jamais été aussi vulnérable de ma vie.
« Pourquoi t’as voulu sortir avec moi alors… » « Je pensais te séduire.... te séduire dans tous les sens. Te séduire en me disant que ça allait être facile. Je sais que pour toi... non. Je savais que pour toi tout allait être un souvenir mémorable. Alors que pour moi c'était une routine. Faire pleurer les filles aussi. Je m'en fichais. Je n'étais qu'un abruti. Mais... Nana... si tu savais comme tu m'as changé. Je ne peux pas effacer ce que j'ai fait... mais ce soir. Ce soir quand je t'ai dit... quand je te l'ai enfin dit... Je le pensais vraiment. Et Nana... » Je suis tellement désolé. « Nana... Je me souviens de chaque moment avec toi... ils m'ont marqué. C'est pour ça que t'as réussi à me changer et me faire comprendre que toi... toi je ne voulais pas te briser. Je sais. Je le fais là. Je... le fais. Mais j'avais besoin d'être honnête avec toi. Je voulais... Je voudrai que tu aimes... le salaud qui a changé pour toi. »
Dans son dos, je me sens fébrile et interdit. J’ai ce putain de sentiment qui me dit que plus je parle, plus je m’enfonce… Nana… J’t’en prie. Regarde-moi. « Le monde aime les jolies choses. C’est injuste. Mais le monde aime les jolies choses et comme tous, je les aime aussi. Les femmes étaient des jolies choses. Des jolis trophées qui contentaient mon égo. Parce que j’étais superficiel. Et plus je passais du temps avec toi, plus je le comprenais ce truc… Vous n’êtes pas des choses. Tu n’es pas une chose. C’est vrai Nana… C’est pas ta beauté qui m’a fait me tourner vers toi, mais le challenge que ton innocence renvoyait. Mais j’suis vite tombé pour toi et tes sourires et ton visage et tes chaussettes pikachu… » C’est pas suffisant, je sais. « Gomen-ne… Nana-chan. » Je sors aussi pour me sécher et remettre mes vêtements, une boule dans le ventre. J’veux pas la perdre… Mais je sais pas comment arranger les choses. J’ai jamais été aussi vulnérable de ma vie.
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Re: Only lovers left alive #knacky | Sam 16 Déc - 0:17 Citer EditerSupprimer
Only lovers left alive
Ses mots lui font si mal. Ils secouent son petit corps, lui tirent des balles en plein cœur et la rendent encore plus vulnérable. Sa serviette collée à elle, ses jambes tremblent et elle renifle, entre deux sanglots qu’elle ne parvient juste pas à étouffer.
Sa main glisse sur sa joue. Elle essuie des larmes qui ne font rien d’autre que de couler. Pour une fois qu’elle pensait avoir trouvé la bonne personne. Ce garçon qui l’aimait même si elle posait trop de questions, qu’elle était parfois trop maladroite et que ses joues s’enflammaient au moindre compliment, parfois même le plus innocent de ses regards. Il l’avait protégé de sa naïveté et avait tracé des traits d’amour à l’encre sur sa peau. Elle gardait les couleurs de la plus fabuleuse des journées à ses cheveux et l’amertume de la plus triste des soirées, ses larmes glissant à ses lèvres avec un goût d’eau salé, accrochant quelques cheveux à son visage et tâchant ses plus beaux souvenirs du sceau de l’infidélité.
Elle l’entend sortir de l’eau et son premier réflexe est de s’éloigner en serrant contre elle ses affaires qu’elle se fiche complètement de tremper. Elle n’était pas assez jolie, Nana. Elle ne faisait pas partie de ces jolies choses auxquelles on pense lorsqu’on les voit, et parce qu’elle avait pu croire le contraire, sa gorge se serra et ses yeux se fermèrent sur un torrent de larmes silencieuses.
« Ce n’est pas moi la mauvaise personne si je refuse de te pardonner, pas vrai ? Ce n’est pas moi qui ai tout gâché… est-ce que c’est moi ? J’aurais voulu être une jolie chose pour que tu puisses t'en contenter… » ses lèvres tremblent et le vent se lève sur sa peau si pâle. Il n’avait pas le droit de lui demander de l’aimer et il n’avait pas le droit de lui demander de le pardonner. Elle aurait tant voulu pourtant… mais son visage oscillait péniblement de gauche à droite, ponctuant son discours de tout ce qu’elle ne voulait pas l’entendre. Lui dire comme il lui avait menti et comme il s’était servi d’elle. Et lui laisser penser qu’elle était sa petite-amie alors qu’il en avait tant d’autres qui le contentaient bien mieux qu’elle. « Pourquoi t’es pas parti… tu savais ce que tu faisais ? Et tu savais que ça me ferait du mal… pourquoi t’as continué… pourquoi t’as pas fait comme tous les autres et que t’es pas parti en me laissant avant que je tombe vraiment amoureuse de toi ? » Elle a la gorge qui se serre de l’entendre souffler son prénom comme lui seul sait le faire. Nana-chan. « Ne t’approche pas… s’il te plait… » sa voix flanche, les épaules secouées par des spasmes fébriles qu’elle ne parvenait pas à contrôler.
Elle s’éloigne Nana, parce qu’elle a été suffisamment humiliée.
Elle récupère ses affaires et sans lui laisser savoir ô combien ses yeux sont rougis, d’avoir trop pleuré pour lui, elle enfile son tee-shirt un peu trop léger pour une nuit d’automne et s’éloigne sans vraiment réaliser ce qu’il vient de se passer.
Sa main glisse sur sa joue. Elle essuie des larmes qui ne font rien d’autre que de couler. Pour une fois qu’elle pensait avoir trouvé la bonne personne. Ce garçon qui l’aimait même si elle posait trop de questions, qu’elle était parfois trop maladroite et que ses joues s’enflammaient au moindre compliment, parfois même le plus innocent de ses regards. Il l’avait protégé de sa naïveté et avait tracé des traits d’amour à l’encre sur sa peau. Elle gardait les couleurs de la plus fabuleuse des journées à ses cheveux et l’amertume de la plus triste des soirées, ses larmes glissant à ses lèvres avec un goût d’eau salé, accrochant quelques cheveux à son visage et tâchant ses plus beaux souvenirs du sceau de l’infidélité.
Elle l’entend sortir de l’eau et son premier réflexe est de s’éloigner en serrant contre elle ses affaires qu’elle se fiche complètement de tremper. Elle n’était pas assez jolie, Nana. Elle ne faisait pas partie de ces jolies choses auxquelles on pense lorsqu’on les voit, et parce qu’elle avait pu croire le contraire, sa gorge se serra et ses yeux se fermèrent sur un torrent de larmes silencieuses.
« Ce n’est pas moi la mauvaise personne si je refuse de te pardonner, pas vrai ? Ce n’est pas moi qui ai tout gâché… est-ce que c’est moi ? J’aurais voulu être une jolie chose pour que tu puisses t'en contenter… » ses lèvres tremblent et le vent se lève sur sa peau si pâle. Il n’avait pas le droit de lui demander de l’aimer et il n’avait pas le droit de lui demander de le pardonner. Elle aurait tant voulu pourtant… mais son visage oscillait péniblement de gauche à droite, ponctuant son discours de tout ce qu’elle ne voulait pas l’entendre. Lui dire comme il lui avait menti et comme il s’était servi d’elle. Et lui laisser penser qu’elle était sa petite-amie alors qu’il en avait tant d’autres qui le contentaient bien mieux qu’elle. « Pourquoi t’es pas parti… tu savais ce que tu faisais ? Et tu savais que ça me ferait du mal… pourquoi t’as continué… pourquoi t’as pas fait comme tous les autres et que t’es pas parti en me laissant avant que je tombe vraiment amoureuse de toi ? » Elle a la gorge qui se serre de l’entendre souffler son prénom comme lui seul sait le faire. Nana-chan. « Ne t’approche pas… s’il te plait… » sa voix flanche, les épaules secouées par des spasmes fébriles qu’elle ne parvenait pas à contrôler.
Elle s’éloigne Nana, parce qu’elle a été suffisamment humiliée.
Elle récupère ses affaires et sans lui laisser savoir ô combien ses yeux sont rougis, d’avoir trop pleuré pour lui, elle enfile son tee-shirt un peu trop léger pour une nuit d’automne et s’éloigne sans vraiment réaliser ce qu’il vient de se passer.
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