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Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu]
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Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Lun 6 Nov - 22:20 Citer EditerSupprimer
Shh, it’s okay. I’m right here
Feat Miu
Ha Jun finit de panser la plaie du dit blessé, lançant un regard à son entourage, le regard distant et le visage placide. « J’ai terminé » dit-il simplement, levant les bras pour que ses vis-à-vis puissent constater qu’il a bien fait le travail qui lui a été demandé. Les hommes l’entourant finissent par hocher de la tête et surtout par lever les armes pointées vers lui, lui lançant un regard satisfait, lui balançant le petit sac rempli de quelques billets. Il n’ajoute rien de plus et se contente d’attraper son dû, rangeant ses quelques ustensiles de torture, se levant et s’en allant simplement. C’est devenu un rituel pour lui, quelque chose qui ne le surprend plus et qui ne le touche même plus. Bien sûr toutes ses interventions ne sont pas toujours aussi tendues et il y en a toujours plus facile et plus agréable que d’autres. La première fois il avait été particulièrement surpris, perdant quelques secondes ses moyens, ne sachant plus comment faire, mais au fil du temps il s’était endurci, gardant son calme quel que soit la situation. Et puis désormais il a pris l’habitude d’être mis en danger, d’avoir de nombreuses armes pointées vers lui, parfois même contre sa tempe alors qu’il intervient. Mais malgré tout, chaque fois qu’il sort d’une intervention, il se sent soulagé, et se presse de rentrer chez lui, désireux d’oublier tout ça. Ce monde si obscur et si dangereux. Ce soir il a tout aussi hâte de rentrer. Et alors qu’il lève les yeux pour apercevoir la lune déjà au rendez-vous il se fait brutalement percuter par un homme, puis un second, les deux ne s’excusant même pas. « Aish » dit-il en grimaçant. Il s’apprête à continuer son chemin jusqu’à ce que . . . Il s’arrête, fait un pas en arrière, fronce des sourcils, pousse un soupir et se frotte nerveusement les cheveux. « Et merde ! ». Il ne réfléchit pas plus et se met à courir, cherchant au plus vite un raccourci.
Caché derrière un mur à un croisement, il attend patiemment. Quelques secondes . . . plus que quelques secondes. Quand il aperçoit enfin sa silhouette il attrape brusquement son bras, l’attirant vers lui, la plaquant contre le mur, une main contre son bouche, collé à elle, lui lançant un regard signifiant beaucoup. « Chut ». Il se tourne un peu, vérifiant qu’ils sont bien partis.
Caché derrière un mur à un croisement, il attend patiemment. Quelques secondes . . . plus que quelques secondes. Quand il aperçoit enfin sa silhouette il attrape brusquement son bras, l’attirant vers lui, la plaquant contre le mur, une main contre son bouche, collé à elle, lui lançant un regard signifiant beaucoup. « Chut ». Il se tourne un peu, vérifiant qu’ils sont bien partis.
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Mer 8 Nov - 22:08 Citer EditerSupprimer
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Ha Jun + Miu
Les bruits de pas sur le pavé froid. Je mentirais si je disais que je n’avais pas une vague idée de ce qu’il était en train de se passer. Je rabats ma capuche, la tête baissée et le bras figés le long de mon corps. On dit des rues de la capitale qu’elles sont sûres. C’est vraiment que les gens n’ont aucune idée de ce qu’il se passe vraiment, lorsque la nuit noire engouffre les lumières et le glamour de Séoul. Durant ses heures les plus sombres, Séoul ne brille plus dans le paraître d’une société toujours en quête de perfection. Les nuits de Séoul, ce sont les nuits où la misère cherche à se faire un nom et profite des âmes les plus faibles.
Je sème les deux hommes, le pas agité et les mains tremblantes. Et je me dis que je ne vais vraiment pas bien… de penser qu’[u]ils[/i] m’auraient retrouvé alors que j’ai pris les plus grandes précautions à me protéger, à disparaître de leurs radars et à les éviter. Peut-être bien que dans le fond j’ai une conscience et qu’elle me crie d’arrêter de jouer les dures à cuire…
Une pression exercée sur mon bras m’engouffre dans une ruelle et mon dos qui heurte la brique d’un mur graveleux m’arrache un couinement, davantage lié à la surprise qu’à la douleur. Chut. Je fixe les traits ombrageux d’une silhouette qui ne m’est pas inconnue. Prête à le repousser de toutes mes forces, j’obtempère à la requête, les muscles figés, le sang glacé quand les deux voix explosent de l’autre côté de la ruelle. « Putain de merde ! Elle est passée où ? » Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je fixe l’ombre qui me retient prisonnière en silence, tirant sa main d’un coup sec pour me laisser respirer. J’ai compris. Je ne dirais rien.
Et lorsque les deux hommes semblent partis, je me dégage de son emprise, mes doigts glissant à la racine de mes cheveux. « Et merde. Bordel, je… merde ! J’le savais ! » Avant de me tourner vers lui froidement, appliquée à garder une certaine distance entre lui et moi. « Qu’est-ce que tu fous là. »
Je sème les deux hommes, le pas agité et les mains tremblantes. Et je me dis que je ne vais vraiment pas bien… de penser qu’[u]ils[/i] m’auraient retrouvé alors que j’ai pris les plus grandes précautions à me protéger, à disparaître de leurs radars et à les éviter. Peut-être bien que dans le fond j’ai une conscience et qu’elle me crie d’arrêter de jouer les dures à cuire…
Une pression exercée sur mon bras m’engouffre dans une ruelle et mon dos qui heurte la brique d’un mur graveleux m’arrache un couinement, davantage lié à la surprise qu’à la douleur. Chut. Je fixe les traits ombrageux d’une silhouette qui ne m’est pas inconnue. Prête à le repousser de toutes mes forces, j’obtempère à la requête, les muscles figés, le sang glacé quand les deux voix explosent de l’autre côté de la ruelle. « Putain de merde ! Elle est passée où ? » Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je fixe l’ombre qui me retient prisonnière en silence, tirant sa main d’un coup sec pour me laisser respirer. J’ai compris. Je ne dirais rien.
Et lorsque les deux hommes semblent partis, je me dégage de son emprise, mes doigts glissant à la racine de mes cheveux. « Et merde. Bordel, je… merde ! J’le savais ! » Avant de me tourner vers lui froidement, appliquée à garder une certaine distance entre lui et moi. « Qu’est-ce que tu fous là. »
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Sam 11 Nov - 0:42 Citer EditerSupprimer
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Feat Miu
Il n’avait eu besoin que de quelques secondes pour comprendre l’état de la situation, saisissant alors le danger imminent dans lequel Miu était. Fort heureusement pour elle, il avait été là au bon moment, au bon endroit, lui évitant ainsi un certain arrêt l’hôpital. Il faut dire que Miu n’est pas de celles qui ont des fréquentations pures et saines, bien au contraire. Elle fait partie de ceux qui s’en lissent dans une certaine obscurité, côtoyant les mauvaises personnes, comme lui, mais de manière différente. Il recule donc quand les hommes sont partis et lorsqu’elle l’éloigne de lui, assez brusquement. Il rigole. Toujours la même. « Tu pourrais me remercier au lieu de me demander si violemment ce que je fais ici. Je te rassure je ne suis pas là pour toi. J’étais juste dans les parages au . . . bon moment ». Il lui fait un clin d’œil évocateur, regardant derrière lui, vérifiant les ruelles sombres et vides. « Laisse-moi deviner. Tu t’es encore mise dans une sacrée merde c’est ça ? ». Il n’a pas le temps d’en dire plus que les hommes débarquent au bout de la ruelle, les repérant. Sans même réfléchir, Ha Jun lui prend la main et se met à courir rapidement, quittant aussi vite que possibles l’endroit. Commence alors une course-poursuite, les deux jeunes gens slalomant entre les ruelles, et les obstacles, poursuivis par d’autres individus. Ha Jun repère un immeuble très certainement abandonné et l’attire vers celui-ci, essayant de se cacher au mieux, la forçant à se baisser. Même s’ils ont l’idée de venir ici, l’immeuble est grand, un véritable labyrinthe. Ils ont plus de chance de s’en sortir qu’en continuant à courir. « T’as fait quoi encore » murmure-t-il, pour qu’il saisisse le véritable danger et l’intensité surtout.
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Mer 15 Nov - 0:03 Citer EditerSupprimer
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Ha Jun + Miu
Je le regarde sans saisir l’objet de son amusement. « Excuse-moi si mes réactions ne sont pas à la hauteur de tes attentes, la situation m’fait pas vraiment rire. » Je réponds amèrement et avec une froideur qui ne l’étonnera pas, prête à partir s’il n’avait pas été aussi curieux. « Des gars frustrés, t’en trouves à chaque coin de rue. » Je mens en sachant pertinemment qu’il le sait. Mais d’une chose que je ne comprends pas, c’est la raison de sa question alors qu’il en connaît sans doute mieux que personne la réponse. Parce qu’il sait comment ça fonctionne. Et qu’il sait très bien qu’on ne leur échappe pas.
Peut-être bien qu’on parlait trop fort. Derrière-nous, une voix crie et des pas se précipitent à notre rencontre. Une rencontre que ni lui moi n’avons envie de voir venir et je suis bien obligée d’obtempérer lorsqu’il m’attrape par la main et me tire à sa suite.
Dérapant d’une ruelle à l’autre, je me rattrape à un mur pour éviter de tomber et continue de courir en sachant que si je m’arrête, je joue ma vie. Les genoux râpés d’une chute que je n’ai même pas vu passer, je lâche un cri de douleur étouffé lorsqu’en grimpant le grillage vétuste, seule option qu’il nous restait pour ne pas envisager de se laisser arrêter par un cul-de-sac, une vive douleur déchire mon bras même si je continue à courir.
Hajun se perd dans les dédales d’un vieil immeuble dont le parquet reste poussiéreux et les lumières quasi inexistantes. Mon cœur tape dans ma poitrine, je ralentis et il se calme en même temps que mon souffle qui n’en pouvait plus. « Mais tu peux pas me lâcher, merde ? Qu’est-ce que t’as, qu’est-ce que t’as fait… qu’est-ce que tu crois que j’ai fait, put—aïee… » Je tiens mon bras pour atténuer la douleur alors qu’il est toujours devant moi et cherche à inspecter les alentours.
Ce que je pensais n’être qu’une simple égratignure est en fait une véritable entaille, laissant imaginer comme le grillage est venu agresser ma peau, la cisaillant et ne laissant même plus voir l’ouverture tant le sang coule. Bordel de merde.
Peut-être bien qu’on parlait trop fort. Derrière-nous, une voix crie et des pas se précipitent à notre rencontre. Une rencontre que ni lui moi n’avons envie de voir venir et je suis bien obligée d’obtempérer lorsqu’il m’attrape par la main et me tire à sa suite.
Dérapant d’une ruelle à l’autre, je me rattrape à un mur pour éviter de tomber et continue de courir en sachant que si je m’arrête, je joue ma vie. Les genoux râpés d’une chute que je n’ai même pas vu passer, je lâche un cri de douleur étouffé lorsqu’en grimpant le grillage vétuste, seule option qu’il nous restait pour ne pas envisager de se laisser arrêter par un cul-de-sac, une vive douleur déchire mon bras même si je continue à courir.
Hajun se perd dans les dédales d’un vieil immeuble dont le parquet reste poussiéreux et les lumières quasi inexistantes. Mon cœur tape dans ma poitrine, je ralentis et il se calme en même temps que mon souffle qui n’en pouvait plus. « Mais tu peux pas me lâcher, merde ? Qu’est-ce que t’as, qu’est-ce que t’as fait… qu’est-ce que tu crois que j’ai fait, put—aïee… » Je tiens mon bras pour atténuer la douleur alors qu’il est toujours devant moi et cherche à inspecter les alentours.
Ce que je pensais n’être qu’une simple égratignure est en fait une véritable entaille, laissant imaginer comme le grillage est venu agresser ma peau, la cisaillant et ne laissant même plus voir l’ouverture tant le sang coule. Bordel de merde.
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Dim 26 Nov - 13:33 Citer EditerSupprimer
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Feat Miu
Sourcil arqué, il n’a pas le temps d’ajouter quelque chose en plus, s’apprêtant à lui faire quelques remontrances, puisque Madame se met souvent en danger, qu’il remarque alors sa profonde blessure, qu’elle a sûrement dû se faire lors de leur fameuse course. Il pousse un long soupir, se pinçant le nez. « Heureusement que je suis interne » dit-il pour lui-même, tout en s’adressant indirectement à la jeune femme. Il sait que ce qu’il va lui dire ne va sûrement pas lui plaire et elle risque même de se débattre, désireuse de fuir, mais il ne compte pas vraiment lui laisser le choix. « Je vais te soigner, et pas de non ou autre sottise de ce genre. T’as besoin de soin, c’est tout. Ça risque de s’infecter et je doute que tu ais très envie d’aller à l’hôpital à cette heure-ci. En plus c’est un service gratuit », il préfère ajouter ce détail pour l’appâter davantage. Il regarde de nouveau autour d’eux et voyant la voie libre il la prend par son autre bras, non blessé, l’entraînant de nouveau, mais cette fois-ci vers sa moto. Malheureusement sur le chemin, ils rencontrent de nouveau la route des malfrats, et cette fois-ci à côté. « Merde » siffle-t-il entre ses dents. « Je crois que tu nous as pris notre poisson. Rends-la-nous. On a quelques comptes à régler avec elle et je n’ai pas envie d’utiliser trop mon énergie ce soir ». Ha Jun esquisse un petit sourire, plaçant par réflexe Miu derrière lui. « On va se calmer les gars. Je n’ai pas envie de me salir les mains non plus ce soir, alors vous me la laissez pour ce soir et à la limite vous vous en occuperez une prochaine fois, j’ai des comptes à régler avec cette demoiselle aussi ». Ils se mettent à rire, se regardent, et foncent droit sur eux mais Ha Jun est habitué et maîtrise l’art de se défendre. Il n’hésite pas une seconde et court à son tour sur eux, donnant à l’un des deux un brusque coup de pied. La scène ne dure pas très longtemps puisqu’il parvient à en mettre un au sol, et prenant de l’avance pour leur fuite. De nouveau il entraîne Miu, sans son autorisation, atteignant sa moto et lui refilant rapidement son casque. « Dépêche-toi », les deux autres ne vont sûrement pas tarder à répliquer.
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Dim 3 Déc - 21:00 Citer EditerSupprimer
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Ha Jun + Miu
La question n’est plus de savoir ce dont j’ai envie ou non. Il me tire par le bras et me sort de l’immeuble de force. Et je n’essaye même plus de lui échapper, je fais si peu le poids face à lui que ç’en devient même vexant. « Merde mais, lâche-moi Ha Jun… bordel, j’te jure que je vais me- » il s’arrête brusquement et je lui fonce dedans. Ces types sont encore là, increvables comme la pire des maladies. J’ai pour seul réflexe de dissimuler mon visage dans un coin sombre mais je sais que je ne pourrais les tromper bien longtemps. « Un contentieux ? » Je siffle entre mes dents, moralisatrice et pleine d’amertume, comme j’en ai pris l’habitude.
Là, tout s’enchaîne très vite. Ha Jun se jette sur l’un deux, qu’il envoie jaillir plus loin, vautré au sol par ce coup de pied puissant et bien placé. « DAMMIT » ma voix résonne en écho dans les ruelles sombres. Je tiens mon avant-bras fermement de ma main libre, pansant la plaie à laquelle je m’efforce de ne plus penser alors que le sang froid qui coule me rappelle la douleur.
A peine le temps de cligner les yeux qu’il me file un casque. A nouveau à bout de souffle, je rabaisse la manche épaisse de mon manteau en espérant que ça fasse l’affaire pendant le voyage et clipse le casque sous mon menton. « Il faut les semer » je lui glisse à l’oreille après avoir remonté la visière de mon casque. Je m’accroche au cuir du garçon et le laisse slalomer entre les voitures, jouer avec nos vies comme il joue avec la circulation et faire de la ville son terrain de prédilection. « Grille-moi ce putain de feu rouge si tu veux pas qu’on se fasse butter, » j’ordonne et heureusement pour nous, quelques minutes plus tard nous sommes seuls sur la route.
Je le laisse se garer, sceptique lorsque je dois moi-même descendre et lui rendre son casque. Sans doute parce que je sais qu’à présent, c’est lui qui pourrait disposer de moi comme il l’entend. « T’attends quoi en retour. » Ce n’est même pas une question. Je reste plantée là, la mâchoire serrée à le regarder de façon impassible. Je ne lui fais pas confiance. Pas plus que je ne fais confiance à personne d’autre, d’ailleurs.
Là, tout s’enchaîne très vite. Ha Jun se jette sur l’un deux, qu’il envoie jaillir plus loin, vautré au sol par ce coup de pied puissant et bien placé. « DAMMIT » ma voix résonne en écho dans les ruelles sombres. Je tiens mon avant-bras fermement de ma main libre, pansant la plaie à laquelle je m’efforce de ne plus penser alors que le sang froid qui coule me rappelle la douleur.
A peine le temps de cligner les yeux qu’il me file un casque. A nouveau à bout de souffle, je rabaisse la manche épaisse de mon manteau en espérant que ça fasse l’affaire pendant le voyage et clipse le casque sous mon menton. « Il faut les semer » je lui glisse à l’oreille après avoir remonté la visière de mon casque. Je m’accroche au cuir du garçon et le laisse slalomer entre les voitures, jouer avec nos vies comme il joue avec la circulation et faire de la ville son terrain de prédilection. « Grille-moi ce putain de feu rouge si tu veux pas qu’on se fasse butter, » j’ordonne et heureusement pour nous, quelques minutes plus tard nous sommes seuls sur la route.
Je le laisse se garer, sceptique lorsque je dois moi-même descendre et lui rendre son casque. Sans doute parce que je sais qu’à présent, c’est lui qui pourrait disposer de moi comme il l’entend. « T’attends quoi en retour. » Ce n’est même pas une question. Je reste plantée là, la mâchoire serrée à le regarder de façon impassible. Je ne lui fais pas confiance. Pas plus que je ne fais confiance à personne d’autre, d’ailleurs.
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Dim 10 Déc - 9:37 Citer EditerSupprimer
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Feat Miu
Tout se passe très vite, bien trop pour le jeune homme qui n’a même pas le temps de réaliser quoique ce soit, bousculant déjà les poursuivants, montant aussi vite que possible sur sa moto, aux côtés de la jeune femme. Sur la route il en fait de même, ne réfléchissant pas à la vitesse à laquelle il roule, craignant qu’ils ne puissent les suivre et les retrouver. Le vent claque contre son visage et il est dans l’obligation de plisser légèrement les yeux pour pouvoir apercevoir le chemin, malgré ses yeux déjà très fermés. Il entend la jeune femme qui grommelle derrière lui, lui ordonnant presque d’être un hors la loi. Mais il n’a pas besoin d’elle pour le faire et appuie sur le moteur pour avancer davantage et plus rapidement. Ils arrivent enfin en lieu sûr, ou du moins près de son appartement, permettant ainsi à la jeune femme de s’échapper. Elle reste toutefois à ses côtés, lui refilant son casque, tout en s’exclamant avec ce ton qu’elle emprunte toujours. Il hausse simplement des épaules, sourire aux lèvres. « D’après toi ? J’attends quoi en retour ? ». Il la regarde de haut en bas, répondant sur le même ton et de manière hautaine. Il finit tout de même par relâcher les épaules, apercevant de leur place sa fenêtre. « Je ne te pensais pas si peureuse . . . Mais je ne veux rien en retour, juste que tu acceptes de te faire soigner. Non . . . suis-je bête je ne te demande pas d’accepter, tu dois le faire ». Il insiste fermement, son regard se posant sur sa plaie qui devient de plus en plus désagréable à voir. « Et je te rassure je suis plus intéressé par les hommes que les femmes » dit-il en lui prenant délicatement le poignet, l’entrainant dans son bâtiment.
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Ven 22 Déc - 17:52 Citer EditerSupprimer
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Ha Jun + Miu
Elle reste sceptique et silencieuse. Agacée d'une question qu'elle pose et qu'il lui retourne en réponse, Miu ne bouge pas une seule seconde et son regard déjà peu agréable ne fait que se renforcer, il se durcit à son égard. « Arrête tes conneries t'admettras que les bonnes actions c'est pas ce qui court dans le milieu » et elle ricane de façon bien trop arrogante pour le prendre une seule seconde au sérieux. Il a une gueule d'ange ce serait à s'y méprendre sur ses occupations et ses motivations. « Je ne sais pas pour qui tu travailles et tu me demandes de te suivre et de te faire confiance. Tu pourrais m'appeler complètement stupide si j'le faisais alors tu t'attends à ce que je te confie une blessure ridicule les yeux fermés ? » Elle lui fait mal cette "blessure ridicule". Sa peau entaillée par le grillage qui l'a largement charcutée, elle sent que non seulement le sang coule mais qu'en plus ce n'est pas près de s'arrêter. « Fais c'que t'as à faire alors » elle abandonne simplement sous le coup de la résignation, prête à se dire que plus vite ce sera passé, plus vite elle pourra l'oublier. Autant dire qu'elle ne se sent pas de consulter un médecin conventionnel, encore moins d'aller à l'hôpital et débourser une fortune pour des soins dont elle se serait bien passée. « Pas mes affaires t'emballes pas Roméo. Puis vu tes antécédents pas étonnant que tu te tournes vers les hommes » la langue acerbe, la référence est un tacle gratuit à cette gamine de Kwon que vraiment, elle ne sait pas ce que Ha Jun a bien pu lui trouver. « Je te préviens, t'attends pas à me claquer la facture sous le nez » inutile de lui rappeler qu'elle est fauchée, elle n'en serait de toute façon pas là autrement.
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Ven 22 Déc - 23:44 Citer EditerSupprimer
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Feat Miu
Décidément cette fille a eu du répondant et s’il n’était pas aussi sympathique qu’il ne l’est, parfois, il l’aurait déjà anesthésié pour pouvoir panser sa plaie tranquillement sans qu’elle ne vienne se plaindre, ou même qu’elle tente de lui échapper. C’est une idée intéressante mais il ne préfère pas agir de la sorte car il sait pertinemment que s’il doit un jour recroiser son chemin dans une telle situation elle ne risque pas de lui accorder de nouveau un minimum de confiance. « Je travaille seul si tu veux tout savoir. Je ne dépends de personne, je réclame juste mon argent, c’est tout », il préfère lui donner cette information sans importance qui est véridique. Elle finit donc par lui céder, le soulageant grandement de pouvoir s’occuper de sa plaie. « Merci, c’est trop d’honore », mais il ne préfère pas trop la châtier au risque de la voir fuir de nouveau. Il a déjà assez perdu de temps comme ça. Il l’entraîne donc jusqu’à chez lui, dans son appartement, ne répondant pas immédiatement à la suite de ses propos, préférant se taire pour ne pas qu’elle lui échappe. Il ne prend pas le temps de lui présenter son appartement et lui montre d’un signe de tête le salon pour qu’elle puisse s’y installer tandis que lui s’en va prendre sa trousse de secours. Il revient quelques secondes après, à peine, se pressant par crainte qu’elle lui vole quelque chose ou qu’elle tente de fuir. Il ne peut pas vraiment lui faire confiance, il le sait. « Ok. Ça va être rapide, par contre ça risque de faire mal donc prépare toi à ressentir quelques sensations », mais il sait très bien qu’elle ne va ni le montrer ni le lui dire si elle ressent une quelconque douleur. Il s’active donc pour soigner sa plaie, plaçant le produit sur celle-ci, appuyant juste un peu plus que d’habitude avec le coton, juste parce qu’elle a osé évoquer son ex petite amie, juste parce qu’elle a osé parler de Min Ah alors qu’elle n’a rien à faire là-dedans et que tout ça ne la concerne pas. Il ne supporte pas l’idée qu’on puisse l’évoquer et encore moins qu’on puisse la critiquer. Même si entre eux c’est terminé il reste un bout d’elle en lui. « Je vais te donner quelques compresses. Faudra que tu nettoies souvent ta plaie, sinon elle risque de s’infecter et je ne peux pas toujours être là ».
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Re: Shh, it’s okay. I’m right here [ft. Miu] | Mar 16 Jan - 18:14 Citer EditerSupprimer
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Ha Jun + Miu
Elle reste de glace. « Tu penses que tu ne dépends de personne ? » Gamine un peu trop savante au répondant agaçant. Il ne le savait peut-être pas mais elle aussi s'était faite prendre par l'illusion. Et la réalité l'avait rattrapée. « Tu ne dépends jamais que de toi-même. Et le jour où ils voudront te réclamer des comptes, ce ne seras plus qu'une simple question d'argent. » Elle siffle entre ses dents, la mâchoire serrée et les pupilles dilatées de ne le savoir que trop bien. « C'est pas tes intérêts qui sont en cause. Le jour où tu ne leur serviras plus ils n'auront plus rien à te verser. Mais le jour où ils ne te serviront plus, n'imagine pas que tu seras libre de partir sans avoir aucun compte à leur rendre. Tu devras les leur rendre au double. » Sa voix sombre dans un grave quasi-silencieux. Et elle le suit dans l'appartement sans rien ajouter.
Elle reste seule un court instant, faisant le tour du salon en laissant son regard vide trôner sur les meubles et la décoration, quand bien même ça ne l'intéresse pas. Il revient avec une trousse de secours au moment où elle regardait la photo d'une gamine au grand sourire. Et revint au centre de la pièce, tirant son manteau avec délicatesse. Le sang avait déjà teinté le tissu au niveau de la manche, l'obligeant à faire attention pour s'épargner une douleur supplémentaire. « Fais donc, fais donc... » elle soupire et sert les dents, le regard perdu sur le papier peint inintéressant qu'elle avait en face. Elle le pensait délicat et bon médecin, au final ce n'était qu'un bourrin qui pressait du coton sur sa plaie mais peut-être qu'elle l'avait mérité. « Je comprends pourquoi tu soignes dans les gangs. Avec une pression comme celle-ci, c'est pas n'importe qui, qui devrait tomber entre tes mains. Ou alors je t'ai blessé ? » Sourire futé. Tacle frigide en réponse à son manque de tact. « C'est tout ? » Elle pouvait difficilement croire qu'il en avait déjà fini. « Tu désinfectes et tu appliques un compresse. T'aurais pas un pansement avec des oursons tant qu'on y est ? » Elle regarde son bras avec une certaine aigreur. « J'devrais n'avoir aucun mal à m'en occuper alors. J'ai vu pire. Enfin, j'imagine que je dois te mettre un bon point pour l'effort. » Elle soupire, sarcastique.
Elle reste seule un court instant, faisant le tour du salon en laissant son regard vide trôner sur les meubles et la décoration, quand bien même ça ne l'intéresse pas. Il revient avec une trousse de secours au moment où elle regardait la photo d'une gamine au grand sourire. Et revint au centre de la pièce, tirant son manteau avec délicatesse. Le sang avait déjà teinté le tissu au niveau de la manche, l'obligeant à faire attention pour s'épargner une douleur supplémentaire. « Fais donc, fais donc... » elle soupire et sert les dents, le regard perdu sur le papier peint inintéressant qu'elle avait en face. Elle le pensait délicat et bon médecin, au final ce n'était qu'un bourrin qui pressait du coton sur sa plaie mais peut-être qu'elle l'avait mérité. « Je comprends pourquoi tu soignes dans les gangs. Avec une pression comme celle-ci, c'est pas n'importe qui, qui devrait tomber entre tes mains. Ou alors je t'ai blessé ? » Sourire futé. Tacle frigide en réponse à son manque de tact. « C'est tout ? » Elle pouvait difficilement croire qu'il en avait déjà fini. « Tu désinfectes et tu appliques un compresse. T'aurais pas un pansement avec des oursons tant qu'on y est ? » Elle regarde son bras avec une certaine aigreur. « J'devrais n'avoir aucun mal à m'en occuper alors. J'ai vu pire. Enfin, j'imagine que je dois te mettre un bon point pour l'effort. » Elle soupire, sarcastique.
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