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Dripping from my nails

Bien sur, Samran a essayé de temps pour y réfléchir et décider qu’il portera plainte si il se trouve qu’il n’a pas d’hémorragie interne fatale. Il était suffisamment en possession de ses moyens pour savoir exactement qui l’avait attaqué, et il ne serait pas compliqué d’identifier les autres.
Ils n’étaient pas des professionnels. Autrement, ils se seraient sans aucun doute couvert le visage avant de s’attaquer à lui. Sans aucun doute espéraient t’il qu’il ne se relève jamais.
Manque de chance, il avait bien l’intention de faire en sorte que ces hommes n’aie pas la chance de mettre les mains sur une autre victime avant un long moment. Bien sur, il sait que ces criminels ne seraient jamais condamnés correctement, car on était en Corée du Sud, évidemment, et que l’homosexualité était encore considérée comme une maladie dont il ne faut au mieux pas parler.

« faudra que tu fasses attention qu’ils s’en prennent pas encore une fois à toi parce que tu as été porté plainte.» Samran acquiesce. Il supposait que sa grand mère ne lui laisserait pas quitter à nouveau la maison avant que ces malades soient arrêtés. Sa grand mère. Il fronça les sourcils et s’humidifia les lèvres pour parler. “Tu pourras...appeler ma grand mère une fois à l’hopital.” Il savait qu’elle lui en voudrait terriblement de ne serait ce que penser à lui cacher une telle chose. Ses parents n’avaient pas besoin de savoir pour le moment. Ils avaient bien assez à faire en Thailande pour venir prendre le premier avion.
Il s’empressa de remercier Eui Geon, qui avait réellement été un de ses seuls amis sur lequel il avait pu compter. Bien sur, il savait qu’il aurait pu appeler Caden, par exemple, mais il ne voulait pas lui causer des ennuis. Eui Geon semblait être le plus capable de gérer cela en gardant la tête froide.

« c’est normal samran. je ne t’aurais pas laissé là-bas dans cet état. » Samran sourit faiblement. Ca il le savait. Il savait que Eui Geon n’était pas le genre d’ami à faire faux bond. « bouge pas je reviens. » Tout se passe rapidement, après ça. Les médecins sont autour de lui, et bêtement, sans doute, il est rassuré. L’odeur de l’hopital lui rappelait sa grand mère et sa protection, et il savait qu’il était entre de bonnes mains. Les infirmières s’occupèrent de lui avec douceur, lui posant des questions, et attendant patiemment ses réponses.
Il faisait de son mieux, malgré la douleur et la fatigue.
Finalement et heureusement, la plupart de ses symptomes étaient du à une petite commotion et au choc. Le gros des blessures étant sa cheville cassée et ses côtes, surveillées comme le lait sur le feu.
Dès que le médecin comprirent ce qui était arrivé, ils se glissèrent hors de la chambre pour contacter la police, laissant Samy seul avec Eui Geon.

« comment tu te sens ? » Samran sourit, et acquiesca doucement. “Mieux...j’ai moins...mal.” Il avala difficilement sa salive, les larmes aux yeux, soudainement. “J’ai...j’ai peur, Eui Geonie.” avoua t’il finalement. “J’ai peur qu’on se moque de moi et qu’ils...qu’ils restent en liberté.”
Il avait peur de quitter cette chambre, en vérité.

   

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tu n’avais jamais eu peur jusqu’à maintenant qu’on vienne tabasser ton ami à cause de ses préférences amoureuses et sexuelles. jusqu’à maintenant, tu avais encore un peu foi en l’humanité et tu te disais que jamais personne ne ferait ce genre de choses. sauf que tu avais surestimé le genre humain. il y avait des cons partout et l’état de samran en était la preuve. tu n’avais qu’une envie c’était retrouvé ces mecs et leur faire leur fête. cependant, tu préférais d’abord t’occuper de ton ami qui n’était pas dans un bon état. les autres pourraient attendre, samran pas sûr. alors, tu l’amènes à l’hôpital le tenant éveillé comme tu l’avais vu faire dans de nombreux films et séries. le jeune homme te parle avec difficulté et tu l’écoutes en hochant la tête alors que tu lui réponds. « j’appellerai ta grand-mère. t’en fais pas. » tu peux bien faire ça pour lui et puis ce n’est rien du tout. vous arrivez enfin devant l’hôpital et tu peux enfin respirer normalement quand tu vois qu’il est pris en charge par une équipe médicale. toi, tu n’as plus qu’à attendre qu’on te laisse entrer pour le voir et lui parler. du coup, pour passer le temps, tu t’empresses d’appeler la grand-mère de samran. tu ne lui dis pas exactement ce qui s’est passé parce que tu n’es pas sûr qu’il en ait parlé avec elle, mais tu lui dis qu’il est à l’hôpital et qu’il a demandé, à ce qu’elle soit prévenue. tu hoches la tête quand elle te dit qu’elle va venir mais qu’il lui faudra un peu de temps vu qu’elle n’est pas habillée pour sortir. t’essaies de la rassurer en l’informant que tu ne bougeras pas et que tu resteras avec lui jusqu’à ce qu’elle arrive. elle te remercie et après quelques secondes, tu mets fin à la conversation et tu attends qu’on te laisse voir ton ami. quand c’est enfin le cas, les médecins posent quelques questions et quand ils comprennent qu’il a été tabassé, ils s’empressent de sortir de la pièce pour alerter la police. t’espères qu’ils feront réellement quelque chose et qu’ils ne diront pas que c’est une histoire sans importance. s’ils font ça, tu es capable de te pointer à chaque fois qu’il sort du boulot, de l’amener et de toujours le suivre à la trace pour arrêter toi-même ces connards. tu n’as pas peur d’eux. on ne s’en prend pas aux personnes auxquelles tu tiens, c’est tout. tu finis par demander au jeune homme comment il se sent et tu hoches la tête à ses mots avant de le crisper légèrement. tu attrapes sa main et tu la serres dans la tienne. « t’en fais pas. ils te croiront. et si c’est pas le cas, le père de jaein, notre vice-président est policier. on est ami avec jaein, il te prendra au sérieux, son père. » tu n’hésiteras pas à utiliser ton amitié avec jaein et le fait que tu connaisses un peu son père pour que la police fasse en sorte que ce soit pas laissé de côté. tu ne le permettrais pas. hors de question que ce crime reste impuni. « le temps que ça se calme, tu as quelqu’un pour te déposer au boulot et venir te chercher ? je voudrais pas qu’ils recommencent en te voyant seul. » tu ne lui dis pas encore que tu pourrais le faire, parce que tu ne veux pas t’imposer si quelqu’un d’autre peut le faire. mais s’il n’a personne, tu le feras avec plaisir et sans soucis. « ah et j’ai appelé ta grand-mère comme tu m’as demandé. elle devrait pas tarder elle m’a dit. elle était pas habillée pour sortir. j’ai pas mentionné le fait que c’était grave ni même la raison pour pas qu’elle s’inquiète. j’espère que j’ai bien fait. » parce que c’est pas le genre de chose qu’on dit au téléphone, mais surtout parce que ça l’aurait plus inquiétée qu’autre chose.

   

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Samran n’aimait pas l’hôpital. C’était un lieu qu’il ne connaissait que trop bien pour y avoir passé plusieurs mois des années auparavant. Et depuis qu’il en était sorti, il avait vicieusement évité d’y remettre les pieds, changeant même de psychologue à un travaillant hors de la ville. Malgré le temps qui avait passé, il reconnaissait quelques visages familiers.
L’infirmière qui lui avait tenu la main au service des grands brulés. Le médecin qu’il avait vu plusieurs fois par semaine pendant toute sa convalescence. Peut être qu’il y en avait d’autre, mais il sombra rapidement dans l’inconscience, cédant à son épuisement avec plaisir.

Ce n’est que bien plus tard qu’il revient à lui, avec un autre médecin se penchant sur lui. C’est une femme, celle ci, elle semblait gentille. Sans aucun doute qu’ils savaient ce qu’il lui était arrivé, et qu’il préfèrerait se trouver en présence d’une femme. Elle lui demande ce qu’il s’est passé, en détail, après avoir vérifié qu’il savait ou et quand il s’était réveillé.

Heureusement, il ne semblait pas avoir de choses graves, si l’air satisfait du médecin était une seule indication. Elle lui proposa d’aller chercher son ami, et quand il accepta, disparu rapidement. Il était surpris que Eui Geon soit resté tout ce temps. Il s’en voulait un peu, car il ne devrait pas l’être. Après tout, c’était dans sa nature, d’être là pour ses amis. « t’en fais pas. ils te croiront. et si c’est pas le cas, le père de jaein, notre vice-président est policier. on est ami avec jaein, il te prendra au sérieux, son père. » Samran n’est que peu convaincu, mais il sait qu’il est en sécurité, alors il se rassure. Il se surprend à désirer plus que tout le contact de Yoon Jae à ses cotés. Yoon Jae a qui il n’avait pas parlé depuis un long moment.

« le temps que ça se calme, tu as quelqu’un pour te déposer au boulot et venir te chercher ? je voudrais pas qu’ils recommencent en te voyant seul. » Samran soupire et secoue la tête. “Je ne sais même pas quand je pourrais y retourner.” Il frissonne, hésitant. “Je n’ai pas envie de mettre le nez dehors.” avoue t’il. Il savait pourtant qu’il y serait obligé, bien sur, à un moment ou un autre.

« ah et j’ai appelé ta grand-mère comme tu m’as demandé. elle devrait pas tarder elle m’a dit. elle était pas habillée pour sortir. j’ai pas mentionné le fait que c’était grave ni même la raison pour pas qu’elle s’inquiète. j’espère que j’ai bien fait. » Samran se mord la lèvre et acquiesce. “Merci. Oh mon dieu, heureusement que tu es là.” Il ferme les yeux et pose sa tête sur ses coussins. “Je pense...je pense que je serais mort si tu n’étais pas intervenu.” souffle t’il. Il lui sourit faiblement merci, grimaçant à la douleur dans sa lèvre. “Merci. Vraiment.” Il rouvre finalement les yeux. “J’espère...que je ne t’ai rien fait rater ? Tu avais peut être des choses de prévues ?”