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Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket

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Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 17:55
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Pil Siwon
They can't be themselves without being anxious
Nom : Pil Prénom(s) : Siwon Surnom(s) : Aucun Âge : 20 ans Date et lieu de naissance :  17 février à Séoul Origines : Coréen pur souche Nationalité : Coréen Cursus universitaire : La tête dans les étoiles, il étudie l'astrophysique quand il n'a pas le nez levé vers le ciel Métier : Etudiant, il ne travaille pas pour ne pas que ses ailes de liberté lui soient arrachées. Orientation sexuelle : Boramsexuel Classe sociale : L'argent ne fait pas son bonheur, ce proverbe lui colle à la peau comme s'il l'avait lui-même inventé. Tu veux t'investir dans une fraternité ? Evidemment  :cute:
IDENTITY CARD
Il parait que...
Je l'ai entendu dire un jour qu'il avait vécu dans un bidonville, il n'avait pas l'air gêné de le dire, il en avait presque l'air fier!
On dit qu'il a passé sa vie à l'hôpital parce qu'il a enchaîné maladie sur maladie...
Il a l'air libre comme l'air, comme si c'était impossible de l'attraper...
Il aurait eu toutes les merdes du monde, il aurait même été abandonné par ses parents et livré à lui-même super jeune!  
Il aurait déjà mendié, ça serait pour ça qu'il déteste les plus riches!
Apparemment, il est déjà allé en prison parce qu'il avait volé une famille de riche et que ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait...  
Il aurait joué au basket à du haut niveau mais il a arrêté pour je-ne-sais-quelle raison...
Dis nous qui tu es !
FROID + COURAGEUX + PARESSEUX + INDEPENDANT + FIER + MATURE + VOLEUR + COOL + RANCUNIER
Ailes de la liberté ancrées dans son dos
Animal sauvage indomptable, il ne suit que ses pensées et ses idées, les paroles des « autorités » ne l’important pas du tout. Il se laisse porter par ses idées, comme les feuilles d’automne suivant le vent en se détachant de leur arbre. Cela fait bien longtemps que Siwon n’est plus accroché à son arbre et qu’il profite pleinement du vent l’emportant là où il le souhaite, là où il en a envie. Il est comme ça et ça ne changera probablement pas. La liberté va avec son indépendance et il aime imaginer qu’elle n’a aucune limite, parce qu’il ne veut pas de limites dans ce qu’il veut entreprendre, si jamais il trouve la motivation de le faire…

Un oiseau que l’on ne peut pas attraper mais aussi un paresseux dans l’âme
Travailler… Idée qui ne lui plaît clairement pas malgré les capacités qu’il ne peut pas nier avoir. Un feignant qui préférerait ne rien faire de ses journées plutôt que de prendre son temps pour étudier, pour réussir brillamment. Pourtant, il a un rêve, un rêve qu’il poursuit en battant de ses ailes ne suivant jamais les droits chemins, un rêve qui l’emmènera plus haut, plus loin que la terre ferme qui l’emprisonne encore trop à son goût. Devenir astronaute est l’un de ses grands projets, même si cela semble démesuré vu là d’où il vient, il est confiant et pense avoir autant de chances que les riches. Enfin si un jour il se les donne… Pour le moment, il profite de chaque instant pour faire ce que son cœur lui ordonne et profiter sans se ralentir de choses comme les études aussi passionnantes soient-elles.

Un phénix fier aux allures de petit pigeon
Il n’a rien mais possède tout ce qu’il souhaite. Il a été consumé par la maladie mais ce n’était que pour mieux renaître de ses cendres, pour mieux se dresser, fier comme un paon et le regard plus mature qu’auparavant. Il n’a l’air de rien dans ses fringues de basses gammes, ses cheveux pas toujours bien coiffés et son air fatigué imprégnant souvent ses traits. Il a souffert plus qu’il ne le mérite mais ça l’a endurci, ça a fait naître en lui un sentiment de fierté par rapport à ce qu’il est, ce qu’il deviendra. Il n’est pauvre que pour être plus riche dans son cœur, il ne ressemble à un pigeon que pour que l’oiseau de feu en lui puisse continuer de croître.

Popularité étonnante mais solitude profonde
Est-ce la situation financière qui doit définir votre popularité ? Cela n’a jamais été le cas pour Siwon. Parce que Siwon est un diminutif de la traduction coréenne de cool et que cool, c’est un mot qui définit le personnage à la perfection. Il arrive à l’école les mains dans les poches, un sourire posé et tranquille sur les lèvres et cela attire, au-delà de ses tenues parfois à la limite de l’acceptable. Il connaît trop bien les problèmes que la vie peut vous foutre sur le chemin sans prévenir et c’est pour cela qu’il ne peut pas rester sans rien faire quand quelqu’un, même s’il ne le connaît pas, à des emmerdes. Alors on peut compter sur lui, on le connaît bien pour ça.
Mais il ne faut pas creuser trop loin, il ne faut pas chercher à voir ce qu’il cache dans son cœur. Parce que c’est froid, parce que s’en approcher, tenter de caresser son cœur, c’est synonyme de risquer d’être à son tour glacer. Une famille disparue, une grande sœur à laquelle il a été arraché, des amis auxquels il s’est attaché pour mieux être déchiré par leur absence. Maintenant, Siwon est effrayé des amitiés qu’il pourrait se faire, des amitiés trop fortes et trop profondes comme celles qu’il a connues par le passé, il a peur de s’y agripper et se retrouver une nouvelle fois seul. Les amitiés superficielles, il les connaît à présent, il a beau être là pour ceux qui l’entourent à l’école, il reste chez lui ce côté froid que tout le monde sent mais dont personne ne parle…

Mémoire infaillible permettant une rancune sans faille
La vie ne lui a pas fait de cadeaux, cela n’est pas nouveau pour lui mais il y a quelque chose qui l’a toujours dérangé dans ce fait. Lui a souffert, lui a mendié, lui a vécu dans un bidonville… Un bidonville situé juste à côté d’un quartier riche, trop brillant, trop écœurant aux yeux du garçon qui ne connaît que la pauvreté. De nombreuses personnes, hautaines, fières et égoïstes lui sont passées devant, tantôt l’ignorant, tantôt lui lançant un regard plein d’un mépris qu’il n’oubliera jamais. Cette classe se croyant trop supérieure pour aider les autres, cette classe de riches, de bourgeois bien habillés, cette classe qu’il a appris au fil des années à détester, à mépriser comme elle l’a méprisé. Il ne les a jamais envié, il ne les enviera jamais mais il ressent un dégoût éternel de savoir que la vie les a épargné des problèmes alors qu’il a tout ramassé. Une fois qu’on lui fait du mal, il n’oublie rien et il ne pardonne jamais ou très difficilement…

Un rêveur aux yeux plongés dans le ciel mais qui n’hésiterait pas à voler les étoiles…
Quand la nuit tombait sur le bidonville, le garçon sortait, il dormait parfois à l’extérieur malgré le froid, malgré la santé qu’il a toujours eu fragile. Rien n’est plus beau que la pénombre de la nuit parfois éclairée par les points brillants si loin de lui mais l’illuminant tout de même. Parfois, il tendait la main, couché sur un coin d’herbe sale, et il emprisonnait l’un des astres dans sa paume. S’il le pouvait, il volerait chacune des étoiles se reflétant dans son regard pour les garder jour et nuit près de lui.
Mais en attendant le jour où il se mêlerait à l’espace gigantesque pour s’approcher de ces boules de chaleur lumineuses, il doit survivre et pour survivre, il a appris à voler comme il voudrait capturer les étoiles. Quand l’argent manque, quand la faim le dévore, quand il n’y a pas d’autres solutions, lui en a toujours une. Il vole les riches, il vole leur nourriture, leurs objets qui à ses yeux ne sont bons qu’à être revendu. Cela n’arrive pas souvent, le moins souvent, en dernier recours, mais quand il est amené à le faire, il se permet de se venger de la classe qu’il déteste tant par la même occasion. Il leur vole ce qui brille, il vole les étoiles des riches pour patienter de voler celles qui illuminent le ciel…

Ferveur croyant en lui-même et en la cruelle humanité
Dieu ? Religion ? Pire, destin ? Laissez-le rire de tout cela, ces foutaises que les « bons samaritains » des rues lui ont servies lorsqu’il mendiait. Discours sans queue ni tête, sans réalité assez prouvée pour que le garçon y prête attention. Les Dieux des croyants n’existent que dans leurs têtes pour Siwon, ils ne sont qu’un moyen de se rassurer, de se dire lorsque tout va mal que ça ira mieux « grâce à Dieu, grâce au destin ». Rien n’arrive si on ne fait rien pour que ça aille mieux. C’est ce que pense Siwon. Les humains se font du mal à eux-mêmes puis ils prient pour qu’une entité supérieure daigne de les aider et cela est pitoyable aux yeux du garçon.
Il a confiance ne lui-même, en ses capacités de passer au-dessus des problèmes qui continueront de lui barrer la route. Au fond de lui, pourtant, une petite étoile a commencé à briller, une pointe d’espoir, de croyances aux miracles, à un miracle qu’il n’attendait pas au moment où il allait le moins bien. Peut-être que parfois, l’on est récompensé de son courage par quelque chose, un petit miracle qu’une étoile nous envoie pour nous permettre d’avancer encore un peu… C’est ce que Siwon a commencé à penser après sa guérison mais ce n’est pas pour autant qu’une quelconque religion ou un certain destin arrivera à attirer sérieusement son attention.

Chaque jour, il voit les auras des autres se décolorer. Lui est déjà terne mais il aidera les autres à rester eux-mêmes sans avoir à briller sous l’argent et l’or. Il tentera de se colorer à nouveau et construira une fusée pour s’envoler dans les étoiles…
Leïla
Je suis de retour avec un autre scénario  :cute: Je me suis déjà présentée dans ma fiche avec le premier scénario que j'ai pris, celui de Se Jin  :han:  Je craque vraiment sur les scénarios de ce forum, je vais finir par les prendre tous  :cute:
Sinon, je suis toujours passionnée par l'écriture, j'habite toujours en Belgique, j'ai maintenant 18 ans et je me réjouis d'avance de rp sur ce forum avec Siwon  :han:
Beaucoup de câlins pour vous  :06:  :06:

Si ton personnage est un pv, remplis celui-ci :
Code:
<taken>Choi Hansol (Vernon – Seventeen)</taken>  ⇝ [url=http://www.shaketheworld.net/u1367]Pil Siwon[/url] ⋮ [url=http://www.shaketheworld.net/t14848-choi-han-sol-vernon-seventeen-au-choix]✦[/url]

ps; supprimez le code inutile.


It's my life...
I'm building the rocket of my life

Les moments où l’on se retrouve un peu seul sont souvent ceux qui nous conduisent vers nos plus lointains souvenirs. Ces ruelles que l’on prend sans y faire attention nous murmurent dans un silence ce que, parfois, l’on souhaiterait oublier. Ce genre d’instants n’arrivent que rarement, il faut être seul, il faut avoir envie de se lever et d’entreprendre ce chemin si compliqué, si sinueux et douloureux pour certains. Certains comme moi. Marcher n’est qu’un moyen comme un autre pour se rappeler, la mort lorsqu’elle est trop proche en est un aussi, je le sais d’expérience. Le temps est idéal pour souffrir, pour se demander comment l’on en est arrivé et revoir devant nos yeux tous les souvenirs remontant à la plus tendre enfance. Un souffle de fumée se glisse hors de mes lèvres et dedans, je peux y lire les premières lignes de mon histoire aussi gelée que le temps dans lequel j’évolue sans y faire attention…

Je pourrais presque entendre les premiers cris que j’ai dû pousser, je pourrais presque voir les traits plissés que j’ai eus, nouveau-né, lorsque ma mère biologique m’a pour la première fois serré contre elle. L’innocence n’a pas assez duré, l’innocence m’a été arrachée sans que je ne le sache, sans que je sois assez grand pour la sentir s’éloigner de moi avec mes parents. Peut-on, à à peine quelques mois, se rappeler d’une telle douleur apportée par la perte de ses parents ? Non. Mais elle m’a poursuivie jusqu’à aujourd’hui pour peser mes épaules déjà affaissées par les premiers souvenirs apparaissant dans mes pensées.

Les visages de mes parents passent ensuite, balayant les premières pensées apportées par les vents de l’hiver s’annonçant. Abandon pour accueil, solitude pour nouvelle famille, naissance pour souffrir. Enfance déjà si peu naïve, gâchée par la pensée d’un abandon parce que « je n’étais pas assez bien ». Pourquoi ? Cette question s’échappe malgré moi dans un murmure accueilli par un silence encore plus lourd que celui dans lequel je me promenais.

Un sourire est forcé de passer sur mes lèvres avec les premiers souvenirs visuels que j’ai eu enfant. Une petite sœur, fille biologique de mes parents adoptifs. Un petit rayon de soleil qui transperce les nuages noirs de l’hiver sombre dans lequel je semble être né. Une petite que j’ai dès le début considéré comme faisant réellement partie de ma famille, comme si nos sangs pourtant différents nous liaient tout de même. Des années de répit, des années effaçant presque le début catastrophique de ma vie. Un petit bonheur dans une petite bulle d’une famille liée, dans une plus grande bulle d’amitiés nées au sein d’une petite école, être heureux ne m’a pas été retiré, j’ai eu une chance que je n’oublierais pas malgré les souvenirs bien flous de cette période qui me donne toujours chaud au cœur.

J’oublie momentanément le froid m’entourant dans cette ruelle plus éclairée mais déjà, mes pas prennent un tournant qui n’aurait jamais dû exister et qui fait apparaître devant mes yeux les visages tristes et les traits tirés de mes parents.  Un déménagement qui changera une vie qui aurait pu se dérouler avec plus de moments de bonheur, moins de problèmes. Mais la vie est une salope et elle n’a fait que me jouer des tours, encore et encore alors que je souhaitais juste être heureux. Mes yeux se voilent d’une tristesse qui n’apparaît que dans ce genre de moments où je me retrouve seul et confronté à mes souvenirs. Je lève mes yeux, mon visage caressé par le souffle froid de l’hiver, et fixe le ciel qui ne m’apportera ce soir aucun réconfort, comme étouffé par les nuages gris d’un temps que je ne peux que détester.

Les moments difficiles ne faisaient que commencer… Je trébuche sur une pierre apparue sur mon chemin et me rattrape de justesse. Cette chute ratée me rappelle le premier vol que j’ai entrepris, mes côtes marquées et celle de ma petite sœur me forçant à réagir sans que cela ne soit positif. Une petite fille ayant un sachet rempli de nourriture fumante, contrastant avec le souffle froid qui gerçait nos lèvres même lorsque nous étions dans notre maison pitoyable. Je n’aimais pas l’enfant qui marchait devant moi avec un sourire empli de bonheur tandis que la gamine de 8 ans que j’étais censé protéger, que je voulais protéger, se plaignait encore une fois d’avoir fait. Je me souviens d’avoir arraché le sachet des mains trop parfaites de la petite fille de riche et de m’être enfui en manquant de trébucher, me rattrapant pour me permettre d’échapper au père en costard mécontent que sa précieuse fille ait été ainsi brusquée. Un sourire fier se dessine sur mes lèvres alors que je me souviens que ce jour-là, nous avions bien mangé alors que cela n’arrivait que rarement.

Le froid n’est plus qu’une mauvaise impression, un sentiment extérieur qui ne change pas ce qui brûle en moi : le bonheur d’être libre. Cette liberté, je l’ai acquise jeune et c’est la seule chose que j’ai toujours voulu conserver encore plus que ma propre vie. Sommes-nous malheureux sans argent ? J’ai appris à vivre pauvre, à survivre pauvre et cela a fini par être mon bonheur. Je sens mon cœur se réchauffer des bons moments vécus pendant cette période pourtant si difficile, cette période où j’ai mendié, volé, où j’ai affreusement maigri mais où j’ai vécu comme les gosses de riches ne vivront jamais. Il ne me fallait pas de terrain de basket parfaitement aménagé pour devenir le joueur passionné que j’étais, un panier tombant presque du mur abîmé et un ballon presque crevé me suffisait amplement.

Mes yeux tombent sur les bâtiments qui m’entourent, des bâtiments bien construits, trop propres, trop pompeux. Je grimace en sachant que j’ai changé de quartier, que je suis dans les rues que j’ai parcouru qu’il pleuve, vente, neige ou qu’il fasse mourant de chaud dans l’espoir de recevoir de quoi payer ne serait-ce que du pain à ma famille. Mais les riches sont égoïstes et c’est pour cela que je suis trop dégoûté pour rester plus longtemps dans ces rues dont l’atmosphère suffit à faire comprendre que la richesse ne manque pas ici et pourrit dans chaque appartement, chaque matériau construisant les bâtiments. Je les ai longtemps côtoyés pour leur voler leur nourriture et gagner leur mépris mais je n’ai jamais souhaité être comme eux…

Je m’apprête à quitter le quartier de Gangnam quand je jette un coup d’œil derrière moi, repensant à un nouvel événement qui a bouleversé ma petite vie difficile mais dans laquelle j’étais confortablement installé. Une sœur, un abandon qui n’était qu’une idée m’ayant pourtant longtemps retiré une confiance en moi qui n’aurait pas été de refus, une famille perdue dans un accident de voiture dont la vie m’a privée égoïstement. Il ne me restait qu’une grande sœur, une fille qui vivait dans le quartier que je parcourais en pestant silencieusement sur chaque passant qui m’ignorait et me méprisait. Elle venait de là et je n’allais peut-être jamais la rencontrer. Elle me manquait et je la détestais en même temps. Je voulais l’effacer de mes pensées et pourtant en voir le visage au moins une fois.

Mais la vie ne me laissait pas de répit, elle ne m’en a jamais laissé, préférant m’étouffer dans des problèmes qui m’empêchait de devenir celui que je voulais tant être : un homme libre de pensée et d’actions. Un mal qui ne venait pas de l’extérieur, un mal qui venait de mon propre corps, un mal que la vie a mis en moi pour mieux me tuer, pour m’achever dans des souffrances imprévues. Les espoirs de devenir un basketteur professionnel, rentrer dans une équipe qui me permettrait de vivre d’un sport qui me faisait oublier les problèmes trop nombreux d’une vie comme la mienne, étaient réduit à néant par une maladie imprévue.

Mes pas ne savent plus où me guider et je m’arrête, m’appuyant contre un mur aussi froid que mon corps à cette époque. C’était la déchirure totale et cela devait m’arriver à moi, ce problème en plus devait s’écrouler sur mon corps affaibli pour me briser davantage. J’ai quitté ma famille pour être isolé dans un hôpital pour être soigné du lierre étouffant mon corps de l’intérieur. Je me sens mal en repensant à cette période de quelques mois qui m’a semblé durer des années. Ma poitrine se compresse et je manque d’air, forcé de me laisser glisser contre le mur abîmant mes vêtements de basse qualité. Je plonge mon regard dans le mur noir en face de moi et dessus se projette cette période de ma vie et la mort qui à ce moment se reflétait dans mon regard sans aucun espoir, sans vie. Comme au cinéma, je suis plongé dans ma propre histoire, ma propre solitude de ces mois, de chaque seconde qui était peut-être la dernière.

J’avais souvent imaginé les pires choses qui pouvaient m’arriver mais la maladie n’avait jamais effleuré mon esprit. C’était comme si l’hiver, au lieu de tomber sur la ville, m’était tombé dessus, emplissant mon corps d’une neige qui semblait ne jamais pouvoir fondre. Seul dans cette rue, entouré d’un silence aussi profond que la douleur qui n’est maintenant plus qu’un mauvais souvenir dans mon esprit, je revis ce qui m’est arrivé. Trois ans déjà… J’ai la sensation que c’était hier. Qu’est-ce que j’ai fait pour survivre ? Un sourire naît sur mon visage rougis par le froid piquant, ma guérison relève du miracle et cela, seules les personnes qui l’ont vécu comme moi peuvent le dire aussi. Je lève mes yeux vers le ciel et ceux-ci se mettent à briller. Une petite partie du ciel se dégage, une lueur d’espoir inattendue dans cette pénombre trop profonde, des étoiles qui se devinent, l’une qui passe en une fraction de seconde, une étoile filante…

« Regarde Siwon, une étoile filante ! Il faut faire un vœu... »

Encore un souvenir, je me souviendrais toujours de cette phrase, de cet espoir désespéré qui m’avait empli quand j’avais fermé les yeux en ne souhaitant que de rester encore un peu en vie. Et l’étoile filante a exaucé mon souhait, elle m’a offert un miracle, une guérison que je n’espérais plus, en laquelle je ne croyais plus. Je ferme les yeux en me laissant être empli de cette sensation de vie et de liberté que j’aime goûter chaque jour. Je me sens de suite beaucoup mieux, comme si un poids s’était soulevé de ma poitrine à l’idée que je sois finalement guéri de cette maladie qui a clairement mis pause à ma vie pendant des mois et des mois.

Mes pieds me guident à nouveau, je ne suis plus dans les quartiers riches, je ne suis plus dans le bidonville, je ne sais pas comment mon inconscient peut me guider ainsi au fil de ma vie qui défile devant mes yeux comme avant que la mort ne nous cueille. Je m’arrête devant le centre social. C’est là que ma rémission a été complète, là que l’étoile filante éclairant mon regard m’a apporté un miracle. Je me rappelle que j’y ai vécu après mon long séjour à l’hôpital, laissant ma famille adoptive au bidonville. Encore une fois arraché aux gens auxquelles j’étais attaché parce que l’endroit où ils vivaient n’était pas « sain » pour moi. Une pointe au cœur me détourne de ce lieu et je recommence à marcher. Je n’y suis pas resté longtemps, je ne m’attarderais pas longtemps devant.

A présent, j’ai laissé tous mes problèmes derrière moi. Je marche d’un pas plus sûr, d’un pas qui sait où il va, qui sait qui il est, qui se sent plus libre et plus confiant qu’au début de la promenade. Je sais où je vais en sachant pourquoi et je me sens pousser des ailes comme lorsque j’ai quitté le centre pour mon nouvel endroit de vie. Les étoiles me guidaient. Je souris d’un air ironique, cette phrase me semblant bien niaise mais sonnant étrangement vraie. Je savais que mon but serait de me rapprocher des étoiles et que même si étudier n’était pas ce que je préférais, j’avais tout de même envie d’essayer.

Je m’arrête finalement devant le campus, là d’où j’ai démarré, là où je reviens, là où je vis avec tous ces souvenirs derrière moi. Il est tard comme je passe les murs pour retourner dans ma chambre. Mon cœur bat, mes pensées sont libres et je n’ai cure de ceux qui tenteront de me faire rentrer dans un droit chemin qui ne m’intéresse pas. Je jette un coup d’œil derrière moi, comme pour vérifier que tout est bien derrière moi et que je peux continuer d’avancer sans rien oublier de ce que la vie m’a fait subir. J’ai une pensée pour ma sœur, ma grande sœur que j’ai enfin retrouvée dans un contexte qui ne cesse de me faire sourire. Elle fait partie de ce récent passé plus brillant que le sombre qui restera, je l’espère, un simple souvenir. Je suis tout aussi pauvre mais je suis d’autant plus léger et libre de profiter de ce qui m’intéresse vraiment. Je fume une cigarette en levant mon nez vers le ciel, plongeant mon regard dans les étoiles une dernière fois avant de me coucher. Putain de vie ouais…
Et j’ai que 20 ans…
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 18:00
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OMG VERNON ALLEZ CEST BON MA SOIREE EST REFAITE FJDSDKQLFMDSJQFKLSDQMJ
JE SUIS HEUREUSE ♥️
CHEZ LES PYO EN PLUS ? :plz: fdkfmsjdqklfsd ♥️
rebienvenu ma belle bon courage pour t a fiche :han:
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 18:05
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OMG OMG OMG JE T'AIME VOILA :faint: :faint: :heart:.
après les exo chez les pyos, on va avoir tout seventeen :mdr: :hot:.
et puis après que sejin fasse chier euigeon, maintenant c'est siwon qui va faire chier sungjoo :mdr:. jpp de nos liens :faint:.

re :heart: :heart:.

EDIT :

T'AS MIS UN GIF DE TRAUMA :bed2: :bed2:
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 18:06
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Meme pas on me prévient ni rien :oo: je suis outrée
En tout cas merci d’avoir pris le scénario du petit frère :han: je vais te couvrir d’amour tkt pas :han: :plz:
Bonne chance pour ta fiche, hésite pas si t’as des questions :heart:
P.S: ptn que t’es beau, sang de mon sang feels feels
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 18:16
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ohalala VERNOONN :love:
excellent choix ! et REBIENVENUE à toi !!!
ton gif de fiche me tue :oo:
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 18:25
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:hot:  :hot:  :hot:  :hot:  :hot:  :hot:
décidément, que des beautés dans cette famille :plz: vernon... :han: :han:
re-bienvenue à la maison :heart: troooop contente que tu prennes le scénario de ma mia :cry: même si ça risque d'être un peu compliqué pour nous au début :oo: (je vais pas te voler ta soeur, promis :06:) bon courage pour ta fichette... beau-frère :perv:
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 18:28
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KFBGJFDBSGJHSBDFHJGFSHDJGBFSD
DKFJBGSDJKGBJKDFBG
DFSGKJDFBGKSJDFBGKDFBJKBG
VERNON Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket  1174020843 Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket  1174020843 Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket  1174020843
ptn jpp que de beauté jvais mourir :faint: :faint:
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 18:48
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Rebienvenue :heart:
Bon courage pour ta fiche :06:
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 20:21
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vernoooooooooooon  :hot:  :han:  :aah:  :moe:  :yiha:  :love:  :hug:  :blink:  :sunmi: #feels #lookcommentonestbeaux #jtmdeja:
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | Ven 10 Nov - 20:31
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rebienvenue :cute: :cute:
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Re: Pil Siwon ↑↑ I'm building a rocket | 
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