Page 2 sur 2 • 1, 2
Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout
Invité
Invité
Re: Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout | Mar 16 Jan - 22:33 Citer EditerSupprimer
Son cœur se serre, chaque seconde un peu plus. Il est peiné et hanté par ce supplice qui est de s’en aller. Il ne veut pas paraître trop facile, trop accessible, mais au moment où elle l’attrape, le retenant, il se sent déjà faiblir. Est-ce que tout homme en ce monde aurait supporté toutes ces révélations ? Est-ce que tout homme aurait accueilli avec sourire les paroles de sa bien-aimée ? Est-ce que tout homme aurait pardonné à la seconde où elle le lui aurait demandé ? Peut-être que pour une fois il ne se conforme pas aux autres, ou peut-être que bien au contraire il est comme tous ces hommes, touché dans son orgueil, ses faiblesses résonnant en écho au creux de son âme. Mais, faible qu’il est, il ne peut pas. Il ne peut pas lui tourner le dos. Du moins pas à vie, pas à jamais. Il l’aime bien trop. Ce n’est pas une amourette, ou même un amour de passage, c’est quelque chose d’intense. Qu’il ne peut décrire et qui le détruit, à petit feu. Il se sait bien trop amoureux et c’est sûrement ça qui va le mener à sa perte. L’amour rend idiot et stupide, il est parfois bien trop fort pour pouvoir être supporté. Pour pouvoir continuer. Néanmoins il ne peut se résoudre à lâcher sa main. Cette main qu’il a tenu pendant si longtemps, qui l’a aidé, et changé. C’est grâce à elle qu’il en est là, et malgré les erreurs qu’elle a pu commettre, il sait qu’il ne peut que lui pardonner. Parce que lui aussi sait qu’il a fait des erreurs. Elle n’est pas la seule. Certes le degré n’est pas le même, certes ce ne sont pas les mêmes fautes, mais chacun a été blessé par l’autre. Chacun en garde un amer souvenir. Et puis n’a-t-il pas envie de lui pardonner, surtout en entendant tous ces mots qui lui torturent l’esprit et le cœur. Comment peut-il la laisser ainsi ? Pleurant à chaude larme sans montrer une once de compassion, d’amour ? Il ne peut pas. Son cœur saigne bien plus de la voir souffrir que de souffrir lui-même. Il préfère recevoir qu’en donner. Il ne veut pas non plus qu’elle pense qu’il la pointe du doigt, ce n’est pas le cas. Il ne lui tourne pas le dos parce qu’il la rejette ou pour une toute autre raison proche de celle-ci, il a juste besoin de réfléchir, de penser à toutes ces choses, de se remettre en question. Lui. Pas elle. Parce qu’il se dit que si elle ne lui a pas évoqué toutes ces choses c’est pour une raison, qui est en lui, qui se nie dans sa personnalité. C’est lui le problème, n’est-ce pas ? C’est lui qui la rend si muette ? Alors oui, il a besoin de fuir mais ce n’est pas elle qu’il fuit, mais bien lui qu’il fuit. Ce sentiment d’impuissance et d’incapacité. D’être imparfait pour elle. Et puis, elle a raison. Il n’a jamais approfondi certaines questions, il n’a jamais trop posé de questions, pensant que cela allait simplement venir à lui. Mais parce qu’elle est sa première véritable petite amie. Celle pour qui il a de véritables sentiments. Alors il ne sait pas comment faire, il apprend, mais il apprend parfois mal. Il sait pertinemment qu’il n’est peut-être pas assez curieux, et peut-être pas assez protecteur. Et du temps elle le lui en a donné, alors c’est lui qui est juste bien trop lent. Peut-être qu’il a juste besoin d’y réfléchir, quelques heures, d’un déclic. Peut-être même que cette dispute va lui permettre de mieux avancer, plus rapidement. Et puis même s’il lui en veut de ne pas lui avoir dit toutes ces choses au moins c’est dit. Ce n’est pas caché. Plus du moins. Certes il en a fallu du temps mais elle s’est dévoilée et comme elle vient si bien de le dire peut-être qu’il aurait eu la même réaction au moment t. Il ne sait pas. Il ne sait plus. Et il ne veut pas savoir. Son cœur est juste lourd. Son dernier cri lui brise le cœur. Il n’en demande pas autant, il ne demande même rien. Il ne veut pas qu’elle souffre, parce que lui souffre, et même s’il souffre c’est sa souffrance à elle qui le ronge plus. Mais en même temps . . . il ne veut pas paraître si . . . facile, si faible. Est-ce qu’un homme aurait simplement pardonné ? Se serait-il simplement retourné en prononçant les mots que la femme veut entendre ? Pourquoi est-ce si compliqué ? Pourquoi a-t-il autant envie de se retourner sans paraître trop accessible ? Sans pardonner trop facilement ? Mais en même temps il ne peut se retenir. Parce qu’il l’aime, et qu’encore une fois, l’amour le rend bête. Quoique, est-ce bête de pardonner à sa bien-aimée ses comportements ? Le fait d’avoir tenu secret toutes ces choses de sa vie ? Est-ce même un drame réel ? L’a-t-elle réellement trompé mais d’une forme bien différente de la généralité ? Elle aurait pu faire pire. Mais il y aurait pu y avoir mieux aussi.
Il inspire profondément, et finit, tout de même, par se retourner, déposant ses mains sur les épaules de la jeune femme, sa gorge se nouant, ses yeux reflétant sa profonde tristesse, et ce sentiment d’être perdu. Loin. Bien trop loin. « Je . . . je t’aime aussi Hera. Et ce sentiment ne changera pas. Je veux dire . . . je suis perdu, c’est vrai et je t’en veux pour tout ça mais je m’en veux surtout à moi. Je . . . je ne sais pas comment expliquer, comment formuler toutes ces choses. Je ne sais même plus quoi dire. Mais . . . c’est juste difficile pour moi. Non pas de te pardonner, du moins je ne crois pas, mais de me pardonner moi ». Oui parce qu’encore une fois, c’est sûrement lui le problème et c’est ce qu’il se répète, ou peut être un peu des deux, mais dans tous les cas il est perdu. Juste profondément perdu. Il ne sait pas quoi faire, ni comment agir. Il se sent juste démuni. « Tu n’as pas besoin de faire quoique ce soit Hera. Je n’ai pas besoin de ça. . . . Je souhaiterai juste être ton épaule, sur laquelle tu pourras tout déverser, tout dire. J’aimerai être à ton écoute, que tu me narres ta journée, banale soit-elle. Je veux que tu me dises tout, que tu verbalises, que j’ai le sentiment de partager ta vie, d’être une part de toi où que tu sois. Je veux juste que tu penses à moi chaque fois qu’il se passe quelque chose, même insignifiante. Je veux juste que tu me dises toutes ces choses que tu as maintenu secret. Je veux juste que tu arrêtes d’avoir des secrets. Des secrets qui n’en sont même pas. Il n’y a aucun intérêt à cacher toutes ces choses et si tu penses me prémunir, tu te trompes, car c’est en me cachant tout ça que tu me blesses le plus ». C’est tout ce qu’il souhaite. Des mots. « Et oui j’aurai dû te poser des questions, j’aurai dû être plus curieux, m’intéresser sûrement plus, je pensais juste que ça allait venir. Tout seul. Parce que je ne veux pas non plus être de ceux qui sont particulièrement collants, exigeant chaque petit détail, et préfère te laisser parler. Je ne dis pas que je te laisse être libre, car être libre ça serait te dire que tu peux garder des choses, des secrets, que tu n’es pas obligée de tout me dire même les choses les plus importantes, mais juste . . . », il se tait car il ne sait même pas. Il ne sait plus. Il a juste l’esprit qui s’échauffe, un peu trop. « Je ne fuis pas la difficulté. Pourquoi penses-tu que je la fuis ? La fuir ça aurait de la nier, de faire comme si cela ne me touchait pas. Mais cela me touche Hera. Et ça me touche parce que je t’aime. Comment aurais-tu réagi si tu avais su tout ça ? Aurais-tu simplement sourire en disant être compatissante, en me comprenant, et en me pardonnant, sans rien ajouter d’autre ? » Il s’arrête quelques secondes, baissant son regard, ayant toujours les mains sur ses épaules. « Je t’aime bien trop Hera pour ne pas te pardonner. Je ne peux pas cesser d’être avec toi à cause de tout ça, car ce serait lâche de ma part, et ça serait te tourner le dos pour quelque chose qui ne devrait pas. Je suis juste . . . frustré que tu ne m’en ais pas parlé, et je me sens faible, inutile. Impuissant. C’est ce sentiment qui est le plus oppressant ». Il relève son regard, croisant ceux de la jeune femme, la prenant alors dans ses bras, comme pousser par une énergie violente. « Arrête . . . arrête te croire que je ne vais pas t’aimer pour telle ou telle chose. Arrête de croire que je vais te fuir si jamais j’apprends telle chose. Je veux juste que tu me parles. Que tu me dises les choses. Je ne veux pas que tu les caches Hera. C’est tout ce que je te demande. Parce que ça fait mal. Ces secrets . . . tout ça . . . c’est bien trop douloureux » et il lâche quelques larmes, fermant quelques secondes les yeux, la serrant davantage. « Juste . . . dis moi tout et reste auprès de moi ». Il est idiot. Il le sait. Mais c’est difficile pour lui de la voir ainsi. C’est difficile pour lui de supporter tout ça.
Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout | That's my heart | ☆ Hera & Hyeon ☆ |
Son cœur se serre, chaque seconde un peu plus. Il est peiné et hanté par ce supplice qui est de s’en aller. Il ne veut pas paraître trop facile, trop accessible, mais au moment où elle l’attrape, le retenant, il se sent déjà faiblir. Est-ce que tout homme en ce monde aurait supporté toutes ces révélations ? Est-ce que tout homme aurait accueilli avec sourire les paroles de sa bien-aimée ? Est-ce que tout homme aurait pardonné à la seconde où elle le lui aurait demandé ? Peut-être que pour une fois il ne se conforme pas aux autres, ou peut-être que bien au contraire il est comme tous ces hommes, touché dans son orgueil, ses faiblesses résonnant en écho au creux de son âme. Mais, faible qu’il est, il ne peut pas. Il ne peut pas lui tourner le dos. Du moins pas à vie, pas à jamais. Il l’aime bien trop. Ce n’est pas une amourette, ou même un amour de passage, c’est quelque chose d’intense. Qu’il ne peut décrire et qui le détruit, à petit feu. Il se sait bien trop amoureux et c’est sûrement ça qui va le mener à sa perte. L’amour rend idiot et stupide, il est parfois bien trop fort pour pouvoir être supporté. Pour pouvoir continuer. Néanmoins il ne peut se résoudre à lâcher sa main. Cette main qu’il a tenu pendant si longtemps, qui l’a aidé, et changé. C’est grâce à elle qu’il en est là, et malgré les erreurs qu’elle a pu commettre, il sait qu’il ne peut que lui pardonner. Parce que lui aussi sait qu’il a fait des erreurs. Elle n’est pas la seule. Certes le degré n’est pas le même, certes ce ne sont pas les mêmes fautes, mais chacun a été blessé par l’autre. Chacun en garde un amer souvenir. Et puis n’a-t-il pas envie de lui pardonner, surtout en entendant tous ces mots qui lui torturent l’esprit et le cœur. Comment peut-il la laisser ainsi ? Pleurant à chaude larme sans montrer une once de compassion, d’amour ? Il ne peut pas. Son cœur saigne bien plus de la voir souffrir que de souffrir lui-même. Il préfère recevoir qu’en donner. Il ne veut pas non plus qu’elle pense qu’il la pointe du doigt, ce n’est pas le cas. Il ne lui tourne pas le dos parce qu’il la rejette ou pour une toute autre raison proche de celle-ci, il a juste besoin de réfléchir, de penser à toutes ces choses, de se remettre en question. Lui. Pas elle. Parce qu’il se dit que si elle ne lui a pas évoqué toutes ces choses c’est pour une raison, qui est en lui, qui se nie dans sa personnalité. C’est lui le problème, n’est-ce pas ? C’est lui qui la rend si muette ? Alors oui, il a besoin de fuir mais ce n’est pas elle qu’il fuit, mais bien lui qu’il fuit. Ce sentiment d’impuissance et d’incapacité. D’être imparfait pour elle. Et puis, elle a raison. Il n’a jamais approfondi certaines questions, il n’a jamais trop posé de questions, pensant que cela allait simplement venir à lui. Mais parce qu’elle est sa première véritable petite amie. Celle pour qui il a de véritables sentiments. Alors il ne sait pas comment faire, il apprend, mais il apprend parfois mal. Il sait pertinemment qu’il n’est peut-être pas assez curieux, et peut-être pas assez protecteur. Et du temps elle le lui en a donné, alors c’est lui qui est juste bien trop lent. Peut-être qu’il a juste besoin d’y réfléchir, quelques heures, d’un déclic. Peut-être même que cette dispute va lui permettre de mieux avancer, plus rapidement. Et puis même s’il lui en veut de ne pas lui avoir dit toutes ces choses au moins c’est dit. Ce n’est pas caché. Plus du moins. Certes il en a fallu du temps mais elle s’est dévoilée et comme elle vient si bien de le dire peut-être qu’il aurait eu la même réaction au moment t. Il ne sait pas. Il ne sait plus. Et il ne veut pas savoir. Son cœur est juste lourd. Son dernier cri lui brise le cœur. Il n’en demande pas autant, il ne demande même rien. Il ne veut pas qu’elle souffre, parce que lui souffre, et même s’il souffre c’est sa souffrance à elle qui le ronge plus. Mais en même temps . . . il ne veut pas paraître si . . . facile, si faible. Est-ce qu’un homme aurait simplement pardonné ? Se serait-il simplement retourné en prononçant les mots que la femme veut entendre ? Pourquoi est-ce si compliqué ? Pourquoi a-t-il autant envie de se retourner sans paraître trop accessible ? Sans pardonner trop facilement ? Mais en même temps il ne peut se retenir. Parce qu’il l’aime, et qu’encore une fois, l’amour le rend bête. Quoique, est-ce bête de pardonner à sa bien-aimée ses comportements ? Le fait d’avoir tenu secret toutes ces choses de sa vie ? Est-ce même un drame réel ? L’a-t-elle réellement trompé mais d’une forme bien différente de la généralité ? Elle aurait pu faire pire. Mais il y aurait pu y avoir mieux aussi.
Il inspire profondément, et finit, tout de même, par se retourner, déposant ses mains sur les épaules de la jeune femme, sa gorge se nouant, ses yeux reflétant sa profonde tristesse, et ce sentiment d’être perdu. Loin. Bien trop loin. « Je . . . je t’aime aussi Hera. Et ce sentiment ne changera pas. Je veux dire . . . je suis perdu, c’est vrai et je t’en veux pour tout ça mais je m’en veux surtout à moi. Je . . . je ne sais pas comment expliquer, comment formuler toutes ces choses. Je ne sais même plus quoi dire. Mais . . . c’est juste difficile pour moi. Non pas de te pardonner, du moins je ne crois pas, mais de me pardonner moi ». Oui parce qu’encore une fois, c’est sûrement lui le problème et c’est ce qu’il se répète, ou peut être un peu des deux, mais dans tous les cas il est perdu. Juste profondément perdu. Il ne sait pas quoi faire, ni comment agir. Il se sent juste démuni. « Tu n’as pas besoin de faire quoique ce soit Hera. Je n’ai pas besoin de ça. . . . Je souhaiterai juste être ton épaule, sur laquelle tu pourras tout déverser, tout dire. J’aimerai être à ton écoute, que tu me narres ta journée, banale soit-elle. Je veux que tu me dises tout, que tu verbalises, que j’ai le sentiment de partager ta vie, d’être une part de toi où que tu sois. Je veux juste que tu penses à moi chaque fois qu’il se passe quelque chose, même insignifiante. Je veux juste que tu me dises toutes ces choses que tu as maintenu secret. Je veux juste que tu arrêtes d’avoir des secrets. Des secrets qui n’en sont même pas. Il n’y a aucun intérêt à cacher toutes ces choses et si tu penses me prémunir, tu te trompes, car c’est en me cachant tout ça que tu me blesses le plus ». C’est tout ce qu’il souhaite. Des mots. « Et oui j’aurai dû te poser des questions, j’aurai dû être plus curieux, m’intéresser sûrement plus, je pensais juste que ça allait venir. Tout seul. Parce que je ne veux pas non plus être de ceux qui sont particulièrement collants, exigeant chaque petit détail, et préfère te laisser parler. Je ne dis pas que je te laisse être libre, car être libre ça serait te dire que tu peux garder des choses, des secrets, que tu n’es pas obligée de tout me dire même les choses les plus importantes, mais juste . . . », il se tait car il ne sait même pas. Il ne sait plus. Il a juste l’esprit qui s’échauffe, un peu trop. « Je ne fuis pas la difficulté. Pourquoi penses-tu que je la fuis ? La fuir ça aurait de la nier, de faire comme si cela ne me touchait pas. Mais cela me touche Hera. Et ça me touche parce que je t’aime. Comment aurais-tu réagi si tu avais su tout ça ? Aurais-tu simplement sourire en disant être compatissante, en me comprenant, et en me pardonnant, sans rien ajouter d’autre ? » Il s’arrête quelques secondes, baissant son regard, ayant toujours les mains sur ses épaules. « Je t’aime bien trop Hera pour ne pas te pardonner. Je ne peux pas cesser d’être avec toi à cause de tout ça, car ce serait lâche de ma part, et ça serait te tourner le dos pour quelque chose qui ne devrait pas. Je suis juste . . . frustré que tu ne m’en ais pas parlé, et je me sens faible, inutile. Impuissant. C’est ce sentiment qui est le plus oppressant ». Il relève son regard, croisant ceux de la jeune femme, la prenant alors dans ses bras, comme pousser par une énergie violente. « Arrête . . . arrête te croire que je ne vais pas t’aimer pour telle ou telle chose. Arrête de croire que je vais te fuir si jamais j’apprends telle chose. Je veux juste que tu me parles. Que tu me dises les choses. Je ne veux pas que tu les caches Hera. C’est tout ce que je te demande. Parce que ça fait mal. Ces secrets . . . tout ça . . . c’est bien trop douloureux » et il lâche quelques larmes, fermant quelques secondes les yeux, la serrant davantage. « Juste . . . dis moi tout et reste auprès de moi ». Il est idiot. Il le sait. Mais c’est difficile pour lui de la voir ainsi. C’est difficile pour lui de supporter tout ça.
Invité
Invité
Re: Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout | Jeu 18 Jan - 21:15 Citer EditerSupprimer
Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout | I need your love | ☆ Hyera ☆ |
J’avais tout donné. J’avais trop donné. Violente prise de conscience qui s’abattait brusquement. Alors que l’écho de ma voix résonnait encore, une douche froide me figea au son de mes propres mots. Inhibitrice aux tiens. Tu te retournais. Nos regards se croisaient et pourtant, je ne ressentis rien. Plus rien. La détresse de ton visage ne me désolait plus. Sur ma peau, tes mots glissaient sans parvenir à me toucher. Attentivement, je t’écoutais. Détachée, je décortiquais ta réponse. J’essayais d’en tirer une analyse neutre, dénuée d’émotion. Y parviendrais-je tandis que mon esprit tu embrouillais ? Dans tes propos, tu te confondais. Tantôt dans tes dires, tantôt dans tes gestes, tu te contredisais. Balbutiais-tu dans l’art de mentir ? N’entendais-tu pas toute l’ironie et le contre-sens auquel tu t’adonnais depuis le début de cette soirée ? Depuis bien plus longtemps ? Qui étais-tu vraiment ? Que voulais-tu vraiment ? Entendais-tu ce que tu me demandais ? T’intégrer à ma vie ? Tout te dire ? Te donner, donner, toujours donner pour recevoir quoi ? Rien. Tu attendais de moi ce que tu ne faisais pas. Ce que j’appliquais déjà bien plus que toi. Pourtant, jusqu’à lors, je ne m’en plaignais pas. J’étais heureuse de pouvoir attraper ta main, de te tirer par le bras. Te forcer quelque peu ne me dérangeait. Mais sans doute m’épuisais-je de ton inertie. De ce pas en avant de ta part qui ne venait chez spontanément de toi. Celui que j’impulsais chaque fois. Et si je ne le faisais pas, tu me le reprochais ? Jusqu’à présent, je le supportais. J’aimais autant que je t’aimais mais dorénavant… Comment le pourrais-je avec ce sentiment que tout en toi était faux ? Que tu ne tenais nul engagement que tu prenais. Me promettais mais n’agissait et surtout, tu aurais beau dire, tu ne me soutenais. Pire encore, tu témoignais de tout le contraire que l’envie de le faire. Mes pensées s’égaraient au même rythme de ton discours qui résonnait décousu à mes oreilles. Je retenais seulement qu’il ne me touchait plus. Que je ne te croyais plus. Car tu venais de m’abandonner en me laissant derrière. Parce que si je ne t’avais pas rattrapé, tu partais. Parce que tu avais beau le prononcer même en ton pardon, je ne croyais plus non plus. Avais-tu subitement eu peur de perdre la précieuse poule aux oeufs d’or ? Toute cette mascarade de me supporter, de faire semblant de m’aimer te pesait-elle au point de pleurer ? Était-ce vraiment la réalité ? Je commençais à en douter.
Au final, t’écoutais-je réellement ? Comme si dans mon indifférence soudaine, je m’ennuyais à t’entendre parler. Plus rien ne m’affectait. Même lorsque tu me pris vigoureusement dans tes bras, ni mon corps, ni mes sens ne réagir. Je me laissais faire sans rien ressentir. Immobile, refroidi, le coeur vidé. Quelques questions je te posais néanmoins sur un ton serein. « Partir ne revient-il pas à fuir ? » Tu assurais ne pas l’avoir fait. Plus encore, tu me demandais comment je pouvais dire que tu l’aies fait. Alors que je traduisais ton geste précédent comme une évidence, cette interprétation tu ne partageais. Visiblement, nos conceptions différaient grandement. « T’en aller quand je te demande de m’aider, n’est-ce pas fuir ? » Et tu ne m’abandonnais ? Regardais-tu seulement tes gestes avant de parler ? Allais-tu cesser de te plaindre de ta faiblesse qui t’horripilais mais que tu ne te donnais nullement les moyens de combattre. J’étais lasse. « Évidemment que je n’aurais souri… » te répondis-je néanmoins quant à cette question sur ma réaction si les places avaient été inversées. « Ou peut-être que si, à l’idée de la vengeance que j’abattrais sur celle qui aurait osé. » Personne ne me dérobait ce qui m’appartenais. Personne n’avait le droit d’essayer de voler l’homme que j’aimais. Je ne saurais le tolérer. « J’aurais été furieuse mais ma haine, je la tournerais vers le véritable coupable et pas la victime qui tente difficilement d’avouer l’humiliation qu’elle a subi. » Et je détestais les mots que je prononçais. Victime, si seulement tu me connaissais, tu saurais ô combien cela me coûtait de me qualifier, me rabaisser ainsi. Chose que je ne ferais jamais si je n’essayais d’être pleinement sincère. Même dans l’art de manipuler, je ne froissais ma fierté.
À ta longue tirade, à ton aveu de détresse, mon instinct ne dictait guère plus à te répondre. Tu subirais ce que tu m’imposais. Je me tairais. Je n’en dirais pas plus que je ne le pensais. À ta différence, car en tes paroles, je venais de perdre toute confiance. Le mensonge était un art que je maniais que lorsque je méprisais, et encore, si j’avais raison à me forcer. Cependant, si l’envie de te parler, de te rassurer ne se manifestait, je ne souhaitais pour autant de mentir. Je n’avais juste en toute sincérité, présentement plus rien à te dire. Plus l’envie de te dire. À mon tour, j’avais besoin de réfléchir. Ma froideur néanmoins, je te masquerais. Once de compassion, vestige d’une affection plus qu’ébranlée mais qui ne serait être si rapidement évincée, je m’abstiendrais de t’accabler. Par mes gestes, alors peut-être te mentirais-je. Pourtant mon intention n’était telle. J’aspirais encore seulement à tenir ta main. À te soutenir, toi, dont la fragilité ne me laissait tout de même pas totalement insensible. Pas encore. Mais, je savais. Je comprenais que de ta part, je ne m’attendrais plus à ce tu tiennes la mienne. Dans une allégorie ô combien plus forte et importante que la réalité. Celle que tu gardais, celle que tu voulais était celle d’une jolie poupée trophée. D’une belle femme à aimer, accroché à ton bras pour parader, mais tu aurais beau dire, tout autant que te contredire, tu venais de me le prouver : si je trébuchais, tu me rattraperais. Si je tombais, ma main tu n’attraperais pour me relever. Tu t’en irais pleurer pour cogiter. Sur mon visage tourné à l’opposé de ta vue, un rictus se dessina. Esquisse d’amertume, mon coeur s’était gelé pour se protéger d’une douleur qui ne serait que trop vive. Insoutenable. Alors, pour ne pas l’éprouver, je me détachais de toute sensibilité. À croire que je ne fus pas la seule à transmettre quelque chose à l’autre. Ou plutôt, non, cette faculté, je la possédais également. Il y avait juste longtemps que je n’avais eu besoin d’embaumer mon corps de la sorte. Solution passagère, du moins le pensais-je, pour ne pas donner une suite disproportionnée à cette conversation. J’optais pour le choix de la raison. Celui de rester calme. Celui de ne pas m’enflammer pour te rétorquer dans les pensées qui me venaient. Je tentais la carte de la sagesse, trop consciente du cycle inexorable qui se répétait entre nous : je m’énervais, m’exprimais, tu te désolais, je te rassurais. Et tu me jetais. Que d’ironie, mais mon masque de glace ne saurait être brisé. Cependant, n’y avait-il pas une vérité absolue me concernant ? Que ma colère valait bien mieux que mon inébranlable sang froid ? Que mon feu valait mieux que mon souffle de glace ? Au visage, je l’enverrais pas pour autant. Même le ressentiment, je ne savais plus si je l’éprouvais à présent. Je me sentais juste vide. Une coquille dénuée d’émotion.
Lentement de ton étreinte, je me libérais. Mes gestes demeuraient calmes délicats. Ma voix se fit douce alors que je te demandais : « Nous devrions peut-être y retourner ? Ne crains-tu pas qu’ils se posent des questions dans la salle ? » Il y aurait en tout cas matière à s’en poser face à mon interrogation. N’étais-je pas celle qui habituellement n’en avait que faire de se paraître fastidieux. Celle prête à leur dire d’aller se faire voir s’il le fallait lorsque mon humeur s’avérait telle ? Celle qui de toute façon, pourrait toujours continuer à les regarder de haut, alors, à quoi bon ? Agissais-je alors en considération pour ton propre et seul confort ? T’étais-je encore dévouée à ce point ? Je l’ignorais. Aurais-je encore envie, à partir d’aujourd’hui de te faire toujours passer avant ma propre personne ? Ou bien souhaitais-je simplement mettre fin à cet entretien ? Après l’égocentrique qui fit de toi sa priorité, désormais l’acharnée qui lâchait prise, tu avais réussi semblerait-il, de véritables exploits.
Au final, t’écoutais-je réellement ? Comme si dans mon indifférence soudaine, je m’ennuyais à t’entendre parler. Plus rien ne m’affectait. Même lorsque tu me pris vigoureusement dans tes bras, ni mon corps, ni mes sens ne réagir. Je me laissais faire sans rien ressentir. Immobile, refroidi, le coeur vidé. Quelques questions je te posais néanmoins sur un ton serein. « Partir ne revient-il pas à fuir ? » Tu assurais ne pas l’avoir fait. Plus encore, tu me demandais comment je pouvais dire que tu l’aies fait. Alors que je traduisais ton geste précédent comme une évidence, cette interprétation tu ne partageais. Visiblement, nos conceptions différaient grandement. « T’en aller quand je te demande de m’aider, n’est-ce pas fuir ? » Et tu ne m’abandonnais ? Regardais-tu seulement tes gestes avant de parler ? Allais-tu cesser de te plaindre de ta faiblesse qui t’horripilais mais que tu ne te donnais nullement les moyens de combattre. J’étais lasse. « Évidemment que je n’aurais souri… » te répondis-je néanmoins quant à cette question sur ma réaction si les places avaient été inversées. « Ou peut-être que si, à l’idée de la vengeance que j’abattrais sur celle qui aurait osé. » Personne ne me dérobait ce qui m’appartenais. Personne n’avait le droit d’essayer de voler l’homme que j’aimais. Je ne saurais le tolérer. « J’aurais été furieuse mais ma haine, je la tournerais vers le véritable coupable et pas la victime qui tente difficilement d’avouer l’humiliation qu’elle a subi. » Et je détestais les mots que je prononçais. Victime, si seulement tu me connaissais, tu saurais ô combien cela me coûtait de me qualifier, me rabaisser ainsi. Chose que je ne ferais jamais si je n’essayais d’être pleinement sincère. Même dans l’art de manipuler, je ne froissais ma fierté.
À ta longue tirade, à ton aveu de détresse, mon instinct ne dictait guère plus à te répondre. Tu subirais ce que tu m’imposais. Je me tairais. Je n’en dirais pas plus que je ne le pensais. À ta différence, car en tes paroles, je venais de perdre toute confiance. Le mensonge était un art que je maniais que lorsque je méprisais, et encore, si j’avais raison à me forcer. Cependant, si l’envie de te parler, de te rassurer ne se manifestait, je ne souhaitais pour autant de mentir. Je n’avais juste en toute sincérité, présentement plus rien à te dire. Plus l’envie de te dire. À mon tour, j’avais besoin de réfléchir. Ma froideur néanmoins, je te masquerais. Once de compassion, vestige d’une affection plus qu’ébranlée mais qui ne serait être si rapidement évincée, je m’abstiendrais de t’accabler. Par mes gestes, alors peut-être te mentirais-je. Pourtant mon intention n’était telle. J’aspirais encore seulement à tenir ta main. À te soutenir, toi, dont la fragilité ne me laissait tout de même pas totalement insensible. Pas encore. Mais, je savais. Je comprenais que de ta part, je ne m’attendrais plus à ce tu tiennes la mienne. Dans une allégorie ô combien plus forte et importante que la réalité. Celle que tu gardais, celle que tu voulais était celle d’une jolie poupée trophée. D’une belle femme à aimer, accroché à ton bras pour parader, mais tu aurais beau dire, tout autant que te contredire, tu venais de me le prouver : si je trébuchais, tu me rattraperais. Si je tombais, ma main tu n’attraperais pour me relever. Tu t’en irais pleurer pour cogiter. Sur mon visage tourné à l’opposé de ta vue, un rictus se dessina. Esquisse d’amertume, mon coeur s’était gelé pour se protéger d’une douleur qui ne serait que trop vive. Insoutenable. Alors, pour ne pas l’éprouver, je me détachais de toute sensibilité. À croire que je ne fus pas la seule à transmettre quelque chose à l’autre. Ou plutôt, non, cette faculté, je la possédais également. Il y avait juste longtemps que je n’avais eu besoin d’embaumer mon corps de la sorte. Solution passagère, du moins le pensais-je, pour ne pas donner une suite disproportionnée à cette conversation. J’optais pour le choix de la raison. Celui de rester calme. Celui de ne pas m’enflammer pour te rétorquer dans les pensées qui me venaient. Je tentais la carte de la sagesse, trop consciente du cycle inexorable qui se répétait entre nous : je m’énervais, m’exprimais, tu te désolais, je te rassurais. Et tu me jetais. Que d’ironie, mais mon masque de glace ne saurait être brisé. Cependant, n’y avait-il pas une vérité absolue me concernant ? Que ma colère valait bien mieux que mon inébranlable sang froid ? Que mon feu valait mieux que mon souffle de glace ? Au visage, je l’enverrais pas pour autant. Même le ressentiment, je ne savais plus si je l’éprouvais à présent. Je me sentais juste vide. Une coquille dénuée d’émotion.
Lentement de ton étreinte, je me libérais. Mes gestes demeuraient calmes délicats. Ma voix se fit douce alors que je te demandais : « Nous devrions peut-être y retourner ? Ne crains-tu pas qu’ils se posent des questions dans la salle ? » Il y aurait en tout cas matière à s’en poser face à mon interrogation. N’étais-je pas celle qui habituellement n’en avait que faire de se paraître fastidieux. Celle prête à leur dire d’aller se faire voir s’il le fallait lorsque mon humeur s’avérait telle ? Celle qui de toute façon, pourrait toujours continuer à les regarder de haut, alors, à quoi bon ? Agissais-je alors en considération pour ton propre et seul confort ? T’étais-je encore dévouée à ce point ? Je l’ignorais. Aurais-je encore envie, à partir d’aujourd’hui de te faire toujours passer avant ma propre personne ? Ou bien souhaitais-je simplement mettre fin à cet entretien ? Après l’égocentrique qui fit de toi sa priorité, désormais l’acharnée qui lâchait prise, tu avais réussi semblerait-il, de véritables exploits.
Toi qui malgré tes dires me voudrais poupée de cire,
bientôt, tu serais satisfait,
car en reine de glace à nouveau, tu me transformais.
Derrière le rideau illusoire de l’amour,
le feu de ma haine s’attisait.
Un jour prochain, dans ses flammes, tu danserais.
bientôt, tu serais satisfait,
car en reine de glace à nouveau, tu me transformais.
Derrière le rideau illusoire de l’amour,
le feu de ma haine s’attisait.
Un jour prochain, dans ses flammes, tu danserais.
Invité
Invité
Re: Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout | Dim 21 Jan - 13:49 Citer EditerSupprimer
Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout | That's my heart | ☆ Hera & Hyeon ☆ |
Les mots sifflent comme une gifle, sa question résonnant comme un reproche. Oh alors pour elle fuir veut dire partir, parce que pour elle lui tourner le dos juste quelques secondes c’est s’enfuir ? Parce qu’il n’en a pas le droit ? Parce qu’il ne peut pas juste prendre du recul, avoir besoin de temps, juste de quelques secondes ? Il n’a pas la même conception du mot fuir ou même de la situation. Et cette découverte est brutale, et douloureuse. Il ne veut pas qu’elle pense qu’il ait fui, ou alors peut-être bien que si. Si à ses yeux il est un lâche alors soit, qu’il en soit ainsi. Il n’a pas envie de tergiverser sur ce petit détail parce qu’il a le sentiment qu’elle lui donne l’obligation de faire face à tout ça, sans même pouvoir se retourner, ne serait-ce qu’un instant. Mais de toute manière il est trop tard, il l’a déjà fait. En revenant tout de même. Il n’a tenu que quelques secondes. Pas assez semble t-il ou peut-être trop. « Hera . . . suis-je retourné quand tu m’as demandé de l’aide ? Tu viens de le faire. Et je suis resté, je suis là. N’est-ce pas l’essentiel ? Regarde à quel point je ne peux durer bien longtemps. Regarde à quel point cela me pèse. Je ne veux pas m’éloigner de toi. Ce n’est pas le but et ça ne l’a jamais été ». Pense t-elle qu’il est assez stupide pour arrêter toute leur aventure après ces quelques mots échangés ? Pense t-elle sincèrement qu’il peut rayer tout ça d’un revers de main. Non. Il ne peut pas. Malgré la blessure qui se loge au creux de son âme, il ne peut pas. Veut pas non plus. Il l’aime bien trop, mais il est normal de surmonter des difficultés, de tourner le dos à l’autre même quelques secondes. Juste quelques secondes. Ceci dit elle marque un point sur le fait qu’elle n’est pas réellement la coupable mais bien la victime, du moins si ses paroles sont justes. « Oui et je m’en excuse. C’est juste que parfois . . . l’émotion prend un peu trop le dessus. J’ai réagi trop vite, sans vraiment réfléchir », ce qui est une chose qui arrive très peu souvent, surtout avec lui. Il ne devrait pas lui en vouloir. Pas pour le baiser. Surtout en connaissant cet homme qui l’a embrassé, il sait pertinemment que c’est certainement lui le seul coupable, et juste à imaginer son visage ses doigts se crispent. Et puis même cet autre qui l’a touché, violenté, c’est lui le coupable. Et il s’en prend à la mauvaise personne, mais c’est juste que le fait de l’avoir caché tout ça l’a juste blessé. Parce qu’il se sent idiot, impuissant, et inutile. Mais au fond de lui il sait qu’il y a bien plus. Un plus qu’il ne préfère pas penser. Un plus qu’il préfère oublier. Pour ce soir. Parce que c’est bien trop lourd à porter et parce qu’il n’est pas encore en capacité d’y faire face. Alors, comme pour taire ces méfaits il pose ses lèvres sur son front comme pour y laisser une infime trace, calmant la noirceur de son cœur.
Elle s’éloigne de lui, ayant le vague sentiment d’avoir brisé quelque chose. Que quelque chose avait changé malgré son regard semblable au précédent. Mais il le sent ou le pressent. Quelque chose ne va pas. Mais il n’en dit rien. Pour ne pas changer et parce qu’elle ne lui en laisse pas le choix en proposant d’y retourner. Comme si de rien n’était. Et il était doué pour faire semblant. Pour faire comme si de rien n’était. N’était-il pas ainsi et ce bien avant de l’avoir demandé d’être sa petite amie, gardant ce visage si placide ? Il inspire profondément, recherche une réponse dans les yeux de sa bien-aimée mais finit par n’y voir que de la glace, et un vide complet, serrant son âme et entamant le chemin de l’obscurité. Il est trop tard n’est-ce pas ? Il ne le sait pas encore et ne souhaite pas le savoir mais inconsciemment il le pressent. Son âme le pressent comme elle l’avait pressenti dans le passé. Parce qu’ils sont voués à ça et que pour le moment, et dans le présent ils ne peuvent rien y faire. Encore une fois. « Tu as raison, retournons-y ». Et il prend sa main, une dernière fois, la serrant doucement, suivant son regard, son cœur saignant. Mais que lui arrive-t-il ? Que leur arrive-t-il ? Il balaye cette interrogation d’un revers de main, ne s’attardant pas trop sur la question, avançant vers les invités, vers ce public. Tous les deux portant ce masque factice. Et comme pour se protéger de ce qu’ils vont endurer, comme pour tenter de réparer par un quelconque moyen cette fissure pourtant bien présente, Hyeon s’avance vers ce qui semble être un podium, tenant fermement la main de Hera, pour pouvoir enfin annoncer au grand public ce qu’il s’apprête à faire, à ses côtés. Il donne un petit coup sur le micro, attirant les regards de chacun, les invités étant plongés dans son futur discours. « Bonsoir. Je ne souhaite pas vous déranger dans ce somptueux repas, dont je remercie d’avance notre hôte, mais j’ai une annonce à faire », il approche un peu plus Hera que chacun puisse voir sa main qui tient la sienne. Fermement. « J’ai préféré conserver tout cela secret, du moins jusqu’à maintenant, mais désormais j’ai envie de l’exposer au monde entier car je pense qu’il est grand temps ». Il avale difficilement sa salive, regarde Hera pour essayer de trouver du courage, parce qu’il a peur. Peur des retombés. Peur des conséquences. Peur de tout. « Cette charmante demoiselle qui se tient à mes côtés et moi-même nous allons nous marier ». Il lance ça, comme un boulet de canon, chacun ouvrant en grand leur bouche, restant quelque peu surpris face à cette annonce dont ils ne s’y attendaient pas. Il esquisse un fin sourire en voyant leurs visages si médusés. « Je l’aime et ce depuis un moment. Nous n’avons pas eu le désir d’en informer tout le monde, préférant profiter de notre amour naissant, mais désormais je crois qu’il est bien temps de le faire. Et c’est pour cette raison que j’ai le plaisir de vous annoncer que vous allez être conviés très prochainement à ce mariage ». Les mains commencent alors à applaudir, le cœur de Hyeon se sentant un peu plus léger. Du moins il le croit. Serrant davantage les doigts de sa bien-aimée.
Elle s’éloigne de lui, ayant le vague sentiment d’avoir brisé quelque chose. Que quelque chose avait changé malgré son regard semblable au précédent. Mais il le sent ou le pressent. Quelque chose ne va pas. Mais il n’en dit rien. Pour ne pas changer et parce qu’elle ne lui en laisse pas le choix en proposant d’y retourner. Comme si de rien n’était. Et il était doué pour faire semblant. Pour faire comme si de rien n’était. N’était-il pas ainsi et ce bien avant de l’avoir demandé d’être sa petite amie, gardant ce visage si placide ? Il inspire profondément, recherche une réponse dans les yeux de sa bien-aimée mais finit par n’y voir que de la glace, et un vide complet, serrant son âme et entamant le chemin de l’obscurité. Il est trop tard n’est-ce pas ? Il ne le sait pas encore et ne souhaite pas le savoir mais inconsciemment il le pressent. Son âme le pressent comme elle l’avait pressenti dans le passé. Parce qu’ils sont voués à ça et que pour le moment, et dans le présent ils ne peuvent rien y faire. Encore une fois. « Tu as raison, retournons-y ». Et il prend sa main, une dernière fois, la serrant doucement, suivant son regard, son cœur saignant. Mais que lui arrive-t-il ? Que leur arrive-t-il ? Il balaye cette interrogation d’un revers de main, ne s’attardant pas trop sur la question, avançant vers les invités, vers ce public. Tous les deux portant ce masque factice. Et comme pour se protéger de ce qu’ils vont endurer, comme pour tenter de réparer par un quelconque moyen cette fissure pourtant bien présente, Hyeon s’avance vers ce qui semble être un podium, tenant fermement la main de Hera, pour pouvoir enfin annoncer au grand public ce qu’il s’apprête à faire, à ses côtés. Il donne un petit coup sur le micro, attirant les regards de chacun, les invités étant plongés dans son futur discours. « Bonsoir. Je ne souhaite pas vous déranger dans ce somptueux repas, dont je remercie d’avance notre hôte, mais j’ai une annonce à faire », il approche un peu plus Hera que chacun puisse voir sa main qui tient la sienne. Fermement. « J’ai préféré conserver tout cela secret, du moins jusqu’à maintenant, mais désormais j’ai envie de l’exposer au monde entier car je pense qu’il est grand temps ». Il avale difficilement sa salive, regarde Hera pour essayer de trouver du courage, parce qu’il a peur. Peur des retombés. Peur des conséquences. Peur de tout. « Cette charmante demoiselle qui se tient à mes côtés et moi-même nous allons nous marier ». Il lance ça, comme un boulet de canon, chacun ouvrant en grand leur bouche, restant quelque peu surpris face à cette annonce dont ils ne s’y attendaient pas. Il esquisse un fin sourire en voyant leurs visages si médusés. « Je l’aime et ce depuis un moment. Nous n’avons pas eu le désir d’en informer tout le monde, préférant profiter de notre amour naissant, mais désormais je crois qu’il est bien temps de le faire. Et c’est pour cette raison que j’ai le plaisir de vous annoncer que vous allez être conviés très prochainement à ce mariage ». Les mains commencent alors à applaudir, le cœur de Hyeon se sentant un peu plus léger. Du moins il le croit. Serrant davantage les doigts de sa bien-aimée.
Invité
Invité
Re: Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout | Mer 24 Jan - 11:41 Citer EditerSupprimer
Quand on est aimé on ne doute de rien, quand on aime on doute de tout | I need your love | ☆ Hyera ☆ |
Je fixais, un point dans le vide. Tu te tenais dans mon champs de vision et pourtant, ce n’était comme si je te voyais. Le brouillard était tombé. Il nous enveloppait. De sa vapeur, tes mots, il étouffait. Le son de ta voix à peine m’effleurer. Je ne ressentais. Ou au contraire, éprouvais-je trop alors un bouclier j’avais dressé. Je ne te laissais plus m’atteindre de peur d’être blessée. Que l’origine de ma souffrance, ce soit toi. N’y avait-il pas pire revers que celui de se sentir poignardé par l’être aimé ? Non, je ne voulais subir pareille blessure une seconde fois. Pas de ta main à toi ! Savais-tu ô combien, je t’ai défendu ? Ô combien je me suis battue pour démentir les accusation que sur toi on portait ? Sur ton attrait pour les intérêts ? Combien de fois ai-je dû réfuter leurs jugements ? Parer, contre-attaquer à toutes ses remarques sous-entendant ou clamant explicitement que nous n’étions fait l’un pour l’autre ? Que nous n’avions rien en commun ? À me demander comment je faisais pour ne m’ennuyer ? Pour te croire aussi… Du doigt ma naïveté avait été pointé. Lutter ne m’avait dérangé. Leurs mots m’avaient agacé car ils n’avaient à s’en mêler. Se moquer de l’homme que j’aimais. Conjugaison au passé. Mais aujourd’hui, ma ferveur avait été fissuré. Nos perceptions divergeaient. Nous ne nous comprenions. Ne me prouve pas qu’ils avaient raison…
À t'entendre, mon coeur se pinçait. Je me retenais d’ironiser. Appelais-tu encore cela demander de l’aide ? Non, c’était précédemment que je l’avais fait. Ce moment où tu es parti. Là, je venais de te supplier. Et plus j’y pensais, moins je le supportais. L’amour devait-il être synonyme de trainé dans la boue ? Mes poings se serraient. Ravaler sa fierté était une chose. La laisser piétinée en était une autre. Et si tu me connaissais, tu savais, ô combien je pouvais être fière et orgueilleuse. Pour toi, j’avais changé, mais ma nature ne serait être complètement balayée. Pour remonter du gouffre où tu m’avais laissé tomber – dans lequel tu m’avais poussée ? – j’avais dû me rabaisser plus que jamais je ne l’avais fait. Pour toi, j’étais prête à mille et un effort. À conquérir le monde. Mais pas à ramper. Si près du sol je me rapprochais ce n’était que pour mieux me faire serpent patientant dans l’attente du moment opportun pour mordre sa proie. Tu ne voulais pas devenir de ceux là, n’est-ce pas ? Moi non plus, je ne voulais pas, mais… en ces instants, je me sentais si mal. Mal irrévocable, incurable. Un rejet de tout : de toi, de moi, de nous.
Alors, de retourner à la salle je te proposais. Avant que quelqu’un ne nous cherche. Quelqu’un ne nous remarque. Ne devions-nous pas faire profil bas ? Au moins là-bas, nous pourrions nous éloigner sans avoir à nous justifier. Tu pourrais t’en aller, sous couvert de se cacher à la société. C’était tellement plus confortable ainsi. En chemin, devant un miroir de décoration nous passions. Je m’arrêtais. Mon maquillage je vérifiais qu’il n’eut coulé. Si j’avais dû le retoucher, j’aurais été fort embêté. La porte des toilettes j’aurais dû pousser. Or, j’en étais dans l’incapacité. Traumatisée par ce genre de lieu, mais tu l’ignorais. Et désormais, je ne trouverais ni l’assurance, ni la confiance de te le conter. De la poupée fièrement présentée, je me sentais glisser vers la pestiférée que tu devais te trainer. Alors que tu ne voulais plus de secret, je comprenais qu’au contraire, le nombre à te cacher augmentait. Que dirais-tu si tu savais ? Toi aussi, à la rumeur de ce temps tu croirais ? Tu penserais que je l’aurais cherché ? Que je n’avais eu que ce que je méritais ? La porte s’était refermée. Il y avait des maux que je ne pourrais te confesser. Dans un soupir, ma marche je reprenais…
Cette main que tu tenais, que mollement je te laissais, poupée cassée, je m’attendais à ce qu’à notre arrivée, tu la lâcherais. Mais tu ne le fis. Tu me surpris. Ta prise, tu affirmais. La salle tu traversais pour t’ériger, nous ériger sur l’estrade où tous les regards désormais se tournaient. Le coeur arrêté, comme une horloge dont les aiguilles ne sauraient plus dans quel sens tourner, je te regardais. De mes yeux grands ouverts, je te fixais, interloquée, décontenancée. Quelle mouche t’avait piqué ? Annonce ? Secret ? Que t’apprêtais-tu à prononcer de plus ? Et les mots tombèrent : se marier, amour, mariage. Pourquoi les formulais-tu publiquement maintenant ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi après… La révélation de nos fiançailles, l’annonce de notre mariage, je les reçus comme un coup de massue. Sur toi, mon regard ne se posait. Je n’osais. Mes yeux brillaient, mais ce n’était de joie que des larmes perlaient. J’attendais ce moment depuis si longtemps et pourtant… à présent venu, je ne m’en réjouissais. Je n’y parvenais. Qu’avais-tu à prouver ? Que tu m’aimais ? Que j’étais tienne quoi qu’il advienne ? Mais si tel était le cas, je ne l’entendais dans le sens où fasse à la difficulté, ma main tu ne lâcherais. Plutôt celui où le choix ne m’appartenait plus de rester avec toi. De t’attendre inlassablement quand bien même, mon corps se fanait, mon coeur se cisaillait, et mon âme condamnée à te supplier de ne m’abandonner après m’avoir enfermé. Dans mon coeur, une abysse se creusait. Je suffoquais. Je tombais. Dans un imperceptible vertige, je crus brièvement m’évanouir. Ces applaudissements m’étourdissais. Un avenir se dessinait. Les barreaux d’une cage se dressait, comme un oiseau qu’on retiendrait de force s’il le fallait alors qu’il chantait son envie de s’envoler. Aurais-je voulu qu’il en soit autrement ? Que cette annonce se fasse dans d’autres circonstances ? Prenais-je alors seulement conscience aujourd’hui de ce que cette promesse représentait ? Ce que cet engagement signifiait réellement. Préférerais-je faire un pas en arrière ? Au risque de tomber ? Avais-je seulement besoin de temps pour m’habituer à l’idée ? Où étaient passer mes convictions ? Mon assurance indéfectible que j’avais pour notre amour ? Se serait-elle envolée avec les fragments de ma confiance précédemment brisée ? Je ne savais. Mais indéniablement, le pire était que je ne puisse vivre et graver ce moment comme un fragment de vie en liesse. Si je ne parvenais à définir ce que je ressentais, de la peur ? de l’angoisse ? un poids sous le quel mon coeur croulait ? Ce qui était certain néanmoins, je n’éprouvais pas de joie.
Et j’avais peur pour ma précieuse liberté…
And I've lost who I am, and I can't understand.
Why my heart is so broken, rejecting your love, without,
love gone wrong, lifeless words carry on.
But I know, all I know, is that the end's beginning.
(I'm dying tonight)
À t'entendre, mon coeur se pinçait. Je me retenais d’ironiser. Appelais-tu encore cela demander de l’aide ? Non, c’était précédemment que je l’avais fait. Ce moment où tu es parti. Là, je venais de te supplier. Et plus j’y pensais, moins je le supportais. L’amour devait-il être synonyme de trainé dans la boue ? Mes poings se serraient. Ravaler sa fierté était une chose. La laisser piétinée en était une autre. Et si tu me connaissais, tu savais, ô combien je pouvais être fière et orgueilleuse. Pour toi, j’avais changé, mais ma nature ne serait être complètement balayée. Pour remonter du gouffre où tu m’avais laissé tomber – dans lequel tu m’avais poussée ? – j’avais dû me rabaisser plus que jamais je ne l’avais fait. Pour toi, j’étais prête à mille et un effort. À conquérir le monde. Mais pas à ramper. Si près du sol je me rapprochais ce n’était que pour mieux me faire serpent patientant dans l’attente du moment opportun pour mordre sa proie. Tu ne voulais pas devenir de ceux là, n’est-ce pas ? Moi non plus, je ne voulais pas, mais… en ces instants, je me sentais si mal. Mal irrévocable, incurable. Un rejet de tout : de toi, de moi, de nous.
Je voulus croire que cela allait passer…
Alors, de retourner à la salle je te proposais. Avant que quelqu’un ne nous cherche. Quelqu’un ne nous remarque. Ne devions-nous pas faire profil bas ? Au moins là-bas, nous pourrions nous éloigner sans avoir à nous justifier. Tu pourrais t’en aller, sous couvert de se cacher à la société. C’était tellement plus confortable ainsi. En chemin, devant un miroir de décoration nous passions. Je m’arrêtais. Mon maquillage je vérifiais qu’il n’eut coulé. Si j’avais dû le retoucher, j’aurais été fort embêté. La porte des toilettes j’aurais dû pousser. Or, j’en étais dans l’incapacité. Traumatisée par ce genre de lieu, mais tu l’ignorais. Et désormais, je ne trouverais ni l’assurance, ni la confiance de te le conter. De la poupée fièrement présentée, je me sentais glisser vers la pestiférée que tu devais te trainer. Alors que tu ne voulais plus de secret, je comprenais qu’au contraire, le nombre à te cacher augmentait. Que dirais-tu si tu savais ? Toi aussi, à la rumeur de ce temps tu croirais ? Tu penserais que je l’aurais cherché ? Que je n’avais eu que ce que je méritais ? La porte s’était refermée. Il y avait des maux que je ne pourrais te confesser. Dans un soupir, ma marche je reprenais…
Cette main que tu tenais, que mollement je te laissais, poupée cassée, je m’attendais à ce qu’à notre arrivée, tu la lâcherais. Mais tu ne le fis. Tu me surpris. Ta prise, tu affirmais. La salle tu traversais pour t’ériger, nous ériger sur l’estrade où tous les regards désormais se tournaient. Le coeur arrêté, comme une horloge dont les aiguilles ne sauraient plus dans quel sens tourner, je te regardais. De mes yeux grands ouverts, je te fixais, interloquée, décontenancée. Quelle mouche t’avait piqué ? Annonce ? Secret ? Que t’apprêtais-tu à prononcer de plus ? Et les mots tombèrent : se marier, amour, mariage. Pourquoi les formulais-tu publiquement maintenant ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi après… La révélation de nos fiançailles, l’annonce de notre mariage, je les reçus comme un coup de massue. Sur toi, mon regard ne se posait. Je n’osais. Mes yeux brillaient, mais ce n’était de joie que des larmes perlaient. J’attendais ce moment depuis si longtemps et pourtant… à présent venu, je ne m’en réjouissais. Je n’y parvenais. Qu’avais-tu à prouver ? Que tu m’aimais ? Que j’étais tienne quoi qu’il advienne ? Mais si tel était le cas, je ne l’entendais dans le sens où fasse à la difficulté, ma main tu ne lâcherais. Plutôt celui où le choix ne m’appartenait plus de rester avec toi. De t’attendre inlassablement quand bien même, mon corps se fanait, mon coeur se cisaillait, et mon âme condamnée à te supplier de ne m’abandonner après m’avoir enfermé. Dans mon coeur, une abysse se creusait. Je suffoquais. Je tombais. Dans un imperceptible vertige, je crus brièvement m’évanouir. Ces applaudissements m’étourdissais. Un avenir se dessinait. Les barreaux d’une cage se dressait, comme un oiseau qu’on retiendrait de force s’il le fallait alors qu’il chantait son envie de s’envoler. Aurais-je voulu qu’il en soit autrement ? Que cette annonce se fasse dans d’autres circonstances ? Prenais-je alors seulement conscience aujourd’hui de ce que cette promesse représentait ? Ce que cet engagement signifiait réellement. Préférerais-je faire un pas en arrière ? Au risque de tomber ? Avais-je seulement besoin de temps pour m’habituer à l’idée ? Où étaient passer mes convictions ? Mon assurance indéfectible que j’avais pour notre amour ? Se serait-elle envolée avec les fragments de ma confiance précédemment brisée ? Je ne savais. Mais indéniablement, le pire était que je ne puisse vivre et graver ce moment comme un fragment de vie en liesse. Si je ne parvenais à définir ce que je ressentais, de la peur ? de l’angoisse ? un poids sous le quel mon coeur croulait ? Ce qui était certain néanmoins, je n’éprouvais pas de joie.
And I've lost who I am, and I can't understand.
Why my heart is so broken, rejecting your love, without,
love gone wrong, lifeless words carry on.
But I know, all I know, is that the end's beginning.
(I'm dying tonight)
Page 2 sur 2 • 1, 2