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Jeong Yong Sun ~ I'm still here
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Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Mer 22 Nov - 16:14 Citer EditerSupprimer
nom : Jeong, une sonorité qui peut se décliner sous différents caractère, ici, celui qui correspond le moins à notre protagoniste : chasteté prénom : Yong Sun, paraitrait qu'il fut le choix de mon père pour rentrer dans les normes, pourtant la vérité désignerait un programme télé comme inspirateur de ce nom qui me fut donné. Dans l'usage, je réponds au nom de Yong, le dragon. âge : 23 ans, et toutes mes dents... à l'exception de cette couronne que vous ne remarquerez pas parmi les autres. La faute à une branche qui n'a pas dédaigner se relever sur mon passage quand j'était adolescent. date et lieu de naissance : 04/04/1994, une date de mauvais augures pour une mère superstitieuse qui y vu un alignement diabolique du chiffre maudit : le 4. origines : sud-coréen, avec probablement quelques gouttes de sang chinois ou japonais dans ma généalogie, mais encore faudrait-il que j'y ai accès. nationalité : sud-coréen, y a pas à tergiverser sur le sujet même si l'originalité n'aurait pas été pour lui déplaire. cursus universitaire : Engagé dans son service militaire, influence du beau-père, dès sa sortie du lycée, il n'a entrepris ses études qu'ensuite. Curieux du monde qui l'entoure, il est actuellement en 4e année d'Ethnologie. métier : En réflexion. orientation sexuelle : Hétérosexuel invétéré à la base, il semblerait qu'un changement ce soit opéré et le voilà à présent Gwakardashiantesexuel classe sociale : la classe moyenne aisée pour ses parents, il bénéficie d'un support financier au besoin, il ne crache pas sur tout ce confort mais veille à épargner son propre argent pour assurer son indépendance. code du règlement : À chacun sa normalité, wesh. tu veux t'investir ? Je suis fidèle qu'à deux choses dans la vie : Chaenah et les Gumis
Jeong Yong Sun
I am a question to the world
P'TIT CON (★★★★✰) | EMMERDEUR (★★★★★) | FARCEUR (★★★★✰) | LÂCHEUR (★★★★✰) | DRAGUEUR (★★★✰✰) |
FIABLE (✰✰✰✰✰) | ÉGOISTE (★★★✰✰) | LOYAL (★✰✰✰✰) | J'MENFOUTISTE (★★★★★) | INDÉPENDANT (★★★★✰) |
Rumour has it... Le cancre ne serait pas si mauvais aux examens, loin de là (V. Foutu panneau d'affichage qui l'a grillé à la dernière rentrée, exhibant ses résultats tout à fait corrects) Survole l'avatar, petit coquin. | My character La première chose à savoir est sans doute que j’ai guère plaisir à parler de ma personne. Rien de bien intéressant, peu de sujets sur lesquels il me plait à m’épandre, nombreux secrets de ma personnalité que j’entends pas divulguer alors je la ferais brève. J’ai ma petite réputation, celle d’un bouffon. Et elle me convient. Je l’ai même forgée. Si j’étais artiste, elle serait probablement ma plus belle création, sauf que la fibre artistique, je ne l’ai pas franchement. Le seul véritable don que la nature m’est accordé – hormis celui qui se révèle dans l’intimité mais pour cela, nous serions obligés de censurer – s’avère sans doute celui d’emmerder le monde. C’est autant un loisir, qu’un sport, une passion, une vocation ! Croyez bien que je ne suis que trop conscient de mon talent pour le laisser être gâcher. Tout au contraire, j’ai à coeur de continuer quotidiennement à l’affuter. Rire à vos dépends est fort amusant. Rien de bien méchant, je ne suis cependant guère doté de compassion ou de sensibilité. Ma vie se rédige au gré de l’hilarité, sans me priver. On me dira sans foi, ni loi, je ne le démentirais pas. Les attaches, les responsabilités, je les réfute. Trop encombrantes, oppressantes, stressantes. Ne soyez pas surpris si en ma compagnie, vous éprouvez souvent le sentiment d’être trahi. Je n’ai aucune parole. J’agis à l’instinct et au service de mon intérêt ou – plus souvent encore – du divertissement. Mes amis le savent, l’humiliation n’est jamais bien loin quand je traine dans les parages. Néanmoins, je suis joueur et avec bien volontiers les revanches, jusqu’à nous entre-piéger, augmentant les degrés progressivement. Je ne me définirais comme ayant le goût du danger ou de l’adrénaline. Je fonce juste toujours tête-bêche. Je ne cherche qu’à m’amuser. À prendre mon pied. Ce qui, malgré ma prédilection pour le jardin secret entre les cuisses des filles, ne se produit pas qu’exclusivement à ces circonstances. J’ai seulement la soif de vivre, de voler au gré du vent, de découvrir voyager. Car derrière le je m’en foutiste notoire, je ne suis pas dénué de rêve d’avenir. Le mien se constitue à travers l’exploration de ce monde, le partage des cultures. Une vie d’aventure, à l’instar du héros préféré de mon enfance Jim Hawkins. Ce cher Indie lui-même ne saura jamais l’égaler, qu’importe jusqu’à combien s’élève son nombre de conquêtes féminines. Néanmoins, le clebard aurait fini par trouver une laisse à son collier. Dire que je me suis assagis serait mentir. De mes activités, je n’ai enrayé que la chasse à la gazelle – et à toute forme d’autre animal, si vous me voyez sur la piste de la cochonne, désormais, ce ne sera plus du sens figuré mais bel et bien… Hortense qui s’est encore tirée pendant que j’avais le dos tourné ! Les mots engagements et responsabilités me font toujours peur – encore plus que les tortues, wesh, don’j judge – cependant, il semblerait que je me sois raisonné à laisser entrer une femme dans mon coeur si longtemps verrouillé. Serial baiseur expérimenté, je me sens dans la peau d’un puceau de l’amour qui s’apprête à faire le grand saut. Ma stupidité n’est qu’en grande partie de façade, bien qu’assurément, quelques de mes neurones ont dû finir par griller à force de les retourner. Mon secret de pas si mauvais élève par un foutu tableau d’affichage a été divulgué. Sur certains, indéniablement, mon image a changé ces derniers mois. Sûrement ai-je moi-même un peu changé dans mon état d’esprit. Mon frère dirait que j’ai grandi, j’ai muri. N’en soyons pas si sûrs ! Peut-être mes frasques sont actuellement un peu moins démentes qu’il fut un temps. Retenez tout de même qu’il vaux mieux se méfier de l’eau qui dort. Je n’en demeure pas moins facétieux et ma spécialité sera toujours de vous attirer des ennuis afin de sauver ma peau s’il le faut, ou simplement de me distraire. La molécule pour éliminer le parasite que je suis n’a pas encore été trouvé, alors, il faudra encore me supporter… |
This is my story
Now you know me and I'm not afraid
And I wanna tell you who I am
And I wanna tell you who I am
Il est commun de dire que lorsqu’on pressent que l’on va mourir, ou lorsqu’on subit un choc violent, nous voyons notre vie défiler. En ce jour, dimanche 26 novembre, 21 h 53, chambre 4.3 de l’aile féminine du dortoir de la fraternité des Gumiho, je crus bien que mon coeur s’arrêtait. Devant mes yeux, je vis ma vie jusqu’à ce jour être passer en revue. Sur mes rétines, un éclair fendit le ciel d’ébène…
La légende raconte qu’à l’instar du monstre de Frankestein, ce fut par une nuit d’orage que je vis le jour. Mais sans doute que le seul tonnerre qui résonnait ce matin là furent en vérité les grognements d’une mère épuisée à expulser un bébé qu’elle aurait souhaité mettre au monde la veille. Sauf que voilà, à croire que ses réticences à mon égard étaient fondées – à moins que tout bébé déjà, j’avais l’instinct de vouloir batailler avec elle – je ne m’étais avéré pressé de quitter son utérus – ou serait-ce là l’origine précoce de mon goût pour les vagins ? – et après plusieurs longues heures de travail tout au long de la nuit, je daignais enfin naitre en ce 04 avril 1994. Authenticité, pointe d’humour ou revanche envers ma génitrice superstitieuse qui l’avait insulté pendant toute la durée de l’accouchement, les infirmières notèrent l’heure précise de 04h04 du matin. Pour cette mère dont je n’étais déjà qu’oiseau de mauvais augures dès avant ma venue au monde, ayant apporté les sombres nuages dans son ciel qu’elle s’illusionnait bleu et dégagé, une telle accumulation du chiffre 4, portant malheur dans le folklore populaire, la confortait dans son idée.
Une mère ne saurait enfanté seule me direz-vous et c’est vrai. La mienne n’était pas si triste à ma naissance parce qu’elle était veuve ou parce que son conjoint l’avait abandonné. Pas encore. Cela ne saurait tarder. De mon père, je ne garde le souvenir que d’une silhouette qui me tourne le dos et s’éloigne. Un homme sans visage car toute trace de lui fut déchirée, piétinée, brûlée… Il semblerait que le seul impérissable souvenir de ses traits qu’il nous ait laissé derrière furent les miens. Son enfant qui lui ressemblait tant. L’intrus de trop débarqué accidentellement dans un couple qui battait de l’aile bien trop intensément pour qu’un nouvel enfant ne puisse le réparer. Tout au contraire. Alors, il était parti. Dans mes souvenirs d’enfants un peu plus grand, je m’identifiais à Jim Hawkins, héros de la Planète aux trésors des studios Disney. Mon préféré, celui que j’aspirais imité car tout comme lui mon père avait disparu sans que je ne comprenne. Franchi le seuil de la maison pour qu’ensuite, jamais il ne revienne. Nous avait-il abandonné ou s’était-il perdu en mer ? L’histoire aurait été belle, mais jamais à ma connaissance il n’avait été marin. Néanmoins de cet individu nappé de mystère, ce qui m’avait été permis d’en savoir, je le tenais de mon grand frère. Alors âgé de trois ans mon ainé, il incarnait ma figure de repère. Malgré son jeune âge d’à peine huit ans, il représentait l’homme de la maison. Celui sur les épaules duquel pesait la responsabilité du petit frère que j’étais, fragile, et d’une mère ayant sombré dans les méandres de la dépression. Frôlant parfois l’hystérie. Les moments les plus doux de cette enfance furent sans doute, les trajets où nous marchions main dans la main, de la maison à l’école, de l’école à la maison. Du calvaire à l’enfer, mais je ne saurais dire lequel était le plus pénible.
Premières années du collège, si sa tendresse ne répondait toujours pas à l’appel, nous remarquions peu à peu que sur le visage de notre mère, un sourire renaissait. Ces prises de médicaments, elle réduisait. Sur notre appartement, le rideau de la fenêtre se tiraient enfin laissant passer la lumière. Elle avait rencontré un homme. Elle avait retrouvé son homme ! Premier amour de sa jeunesse. L’hôtesse de l’air qui avait repris le travail depuis quelques années, malgré un moral miné, par un heureux détour avait croisé le regard de son grand amour. C’est ainsi qu’elle s’est marié. Que mon frère et moi avons écopé d’un beau père, que me ainé caractériserait de bon, tandis qu’instinctivement, je demeurais réfractaire. Ainsi qu’un demi-frère mais rester vivre sur le sol américain, et là encore, je n’en avais que faire. Le seul élément auquel je ne pus rester indifférent dans la constitution de cette nouvelle famille ce fut ce petit habitant sous le nombril de ma mère. Bientôt, notre famille s’agrandissait d’une petite soeur, prunelle des yeux de cette femme chez s’éveillait soudainement un instinct maternel dont j’étais toujours dispensé néanmoins.
A croire qu’elle m’avait changé, car le vulnérable garçon tourmenté par ses camarades décida enfin de se rebeller. Suite à un élan de rage, une nouvelle force, je me découvrais. Peut-être n’étais-je pas fort, mais j’étais vif. Alors, je pris le pli de me bagarrer. Je gagnais en confiance et assurance. Malin et farceur, je ne tardais peu à peu à engranger de la popularité au fil de ma scolarité. Je n’étais encore cependant qu’en passe de devenir ce garçon là lorsqu’un nouvel élève peu ordinaire débarqua dans notre école : Lenny. De prime abord, il n’avait rien de spécial, jusqu’à ce qu’à ce que se révèle aussi Iggy, sa deuxième personnalité. Loin de le trouver repoussant, il m’apparaissait surtout extrêmement amusant. Pour moi, ce fut toujours fun d’avoir un pareil ami. On ne pouvait rêver de meilleur ami que celui-ci. Une amitié qui sans l’ombre d’un doute participa à mon épanouissement. À cette confiance insolente dont je transpirais de plus en plus de tous les pores de ma peau – mais non, je n’ai jamais eu de problèmes de sudation, sinon, comment aurais-je pu séduire tant de filles ? Ah les filles, elles ne tardèrent pas non plus à devenir mon péché mignon et principale cause de ma déconcentration…
La nouvelle ambiance au sein de notre appartement devenu maison ne m’était guère devenu plus supportable. Si souvent, je m’échappais par les biais de mes escapades en ville avec mes amis, cela ne suffisait. L’envie de m’évader me saisissait à la gorge et je n’avais d’autres choix que d’y succomber. Ma première « fugue » remonte à mes 14 ans. Pulsion irrépressible de voir du pays. J’étais curieux et j’aspirais voyages. J’étais toujours ce Jim Hawkins qui rêvait d’aventures, de voguer dans le ciel. De partir en quête de ma propre planète au trésor. Je n’étais pas partie loin, mais ce fut la première d’un rituel persistant : celui de partir sans prévenir. D’aller visiter les provinces au gré de ma volonté, souvent susciter par un besoin de respirer, loin des miens. Et plus tard, je repousserais les frontières de la Corée, de l’Asie. Je parcourais le monde pour en découvrir les richesses culturelles, les originalités, les mystères…
Dans les séries, les scénaristes aiment à nous montrer, les années lycées comme les plus belles de notre vie. Celles où il faut profiter, en omettant souvent de préciser comme les élèves les plus assidus pour se forger un bel avenir, soit disant, croulent sous les devoirs et les cours du soir, ce qui fut bien sûr… pas mon cas ! Oh que non, puisque de toute façon, je n’étais bon à rien. Que j’avais appris de ma mère qu’il n’y avait pas à attendre de quoi que ce soit d’un enfant maudit, pour le coup, je me désolidarisais totalement de mon modèle de dessin animé : je n’aurais certainement pas à coeur de corriger cette déception que j’incarnais ! Tout au contraire, j’allais vivre, pleinement, légèrement, suivre mon propre chemin. Au jour le jour, à faire l’amour, car ouais, lycée rime aussi avec sexualité et croyez bien que mon crayon j’eus tant manier que j’aurais pu aspiré à devenir poète. Sauf que vraisemblablement, la sensibilité artistique me faisait défaut, alors en matière d’art, j’ai préféré me reporter sur la photo. Une façon de conserver traces et souvenirs aussi bien des bons moments que de mes différents voyages. En résumé, le lycée, ce fut le pied !
Détail important du remariage de ma mère, mon beau-père s’avérait désormais être un militaire. D’où peut-être mon tempérament sans doute aussi réfractaire à la discipline. Cependant, je ne fus pas épargné d’en bouffer lorsque mon diplôme sur secondaire obtenu, je pris le bus qui me conduirait sur les routes du service militaire. Tout coréen que j’étais, je devrais bien un jour y passé, alors, à contre coeur, je m’y résignais. Heureusement, ces dix huit mois dans l’armée de terre, je les passerait avec mon frère. Oui, le court mais le plus difficile aussi ! Paraissait-il que peut-être cela me ferait du bien pour mon avenir de prendre un peu de plomb dans la tête – au sens figuré bien évidemment, car au sens propre, la notion d’avenir perdrait toute utilité. Le moins qu’on puisse fut assurément que l’expérience ne s’avéra pas des plus probantes. Surtout, si on prenait le temps de s’arrêter sur ce léger incident où j’avais éclaté le nez d’un type aux allusions graveleuses, homosexuelles un peu trop prononcé. Séquelles de mon enfance, je ne supportais qu’on puisse encore insinuer mes prédispositions à l’homosexualité sous prétexte de mon faciès aux traits toute en finesse !
Autant dire que ce passage à l’armée aboutit à un résultat tout opposé à celui escompter. Trop brimé par cette sévérité, j’entendais profiter deux fois plus de la vie qu’auparavant en débarquant à l’Université ! De prime abord insouciant, je n’étais pas pour autant totalement inconscient. Si j’entamais des études, c’était pour les réussir un minimum et les mener jusqu’au bout. Cependant, je ne souhaitais avoir à porter le poids des espoirs d’autrui, alors, je mentais. Je prétendais n’être qu’un cancre aux desseins sans grandes ambitions. D’ailleurs, je me suis plu pendant plus de trois années à laisser penser que je voulais être paparazzi. La presse à scandale ou les magazines hot, quoi de mieux ? Parti d’un défi, je me suis retrouvé à prétendre être étudiant en journalisme. Alors que… Pas du tout ! Mais raison pour laquelle on pouvait me voir de temps en temps dans les amphithéâtres de cette promotion, avachi à récupérer de ma nuit. Nuit d’ivresse, nuit de folie, de sexe ou de travail. Jusqu’à récemment, j’étais encore host au Ladies Paradise. Je le cachais pour m’assurer que mon frère n’en fasse pas une syncope alors, que je n’y voyais pas de mal. J’ai toujours été doué pour charmer, et le job était bien payé, donc pourquoi s’en priver ? Ce n’était pas mon demi-frère qui en disait le contraire ! Autre nouveauté à mon retour de l’armée, la rencontre en chair et en os du fils de mon beau-père, Tian, à son débarquement en Corée. À croire que tous deux nous étions un peu de la même fibre, le feeling passa aussitôt. Dans sa mentalité, ce peintre expert de la nudité, me ressemblait bien davantage que mon propre frère.
Dans un quotidien fait de loisirs et de plaisir, elle a été conçu lors d’une soirée bien arrosée : la Communauté du Rouleau, induisant de PQ. Un groupe de fêtard qui s’étaient retrouvés accumulés dans les chiottes du boite de nuit, qui ensemble ce sont mis à philosopher sur ce trône où il pouvait parfois être si bon de siéger. De frasques en escapades, de défis en paris, nous n’avions qu’un seul credo : la connerie n’a de limite que l’imagination ! Autant dire que nous avions l’esprit aussi fertile quela bite province du Chungcheong du Sud. Bien qu’au fil du temps, comme accéléré depuis ces derniers mois, notre communauté ce soit quelque éclatée. Que pour des raisons diverses, nos réunions s’espaceraient de plus en plus, notre amitié reste à jamais graver. Quand ensemble, on a été prêt à braver tous les dangers, ça ne s’oublie pas !
Il faiblissait, ce soleil qui resplendissait dans la maison, où je ne mettais plus que très peu les pieds, émancipé. Peut-être que si j’avais été plus présent, je l’aurais vu avant. Mais pouvait-on vraiment me demander que mon attention soit accordée à cette femme qui ne m’en avait jamais témoigné. Trop longtemps, je l’avais regardé de loin. J’avais envier ses câlins qu’elle donnait avec abondance à sa précieuse petite dernière. Les mains douces et aimantes qu’elle posait sur mon frère avec reconnaissance. Le coeur prétendument léger, j’avais fini par m’en détourner. Jusqu’à ce diner, où tous ensemble attablé, elle nous avait annoncé le diagnostic de son cancer aggravé. Je me demandais comment avais-je fait pour ne rien remarquer. Je l’accusais pour cette bombe qu’elle venait de lâcher. Le torrent de sanglot de ma petite soeur, j’engendrais, malgré moi… Son hospitalisation dura plusieurs mois, sans que jusqu’à la fin, elle ne témoigne un peu d’amour pour moi. À mon frère ma petite soeur, elle confiait. En tête à tête, de rester à distance elle me faisait comprendre. Alors, pendant que les autres la visitaient, souvent, dans le couloir, je restais. J’attendais. Des visages, j’observais. Un en particulier me marqua : Ji Hye. J’ai prétendu être celui qui lui montrait la voie vers la liberté, mais au fond, j’avais au moins autant qu’elle besoin de me délivrer. Effectuer un fardeau et pouvoir vivre en toute légèreté. Illusion que lorsqu’on y croit peut devenir réalité.
Printemps 2016, soleil apaisant et chant des oiseaux berçaient ce cimetière où en ce jour, elle fut mise en terre. Enrhumé, au-dessus de sa pierre tombale un éternuement m’échappait. Geste resté gravé comme mal interprété. Enfant trop jeune pour enterrer, sa mère, ma petite soeur m’en voulut terriblement. Mes deux ainés ne furent de trop pour dissiper son erreur, alors que je n’étais même pas certain de vouloir faire un tel effort. Peut-être que ça me convenait qu’on puisse penser que je haïssais. Après tout, n’était-ce pas tout ce qu’elle méritait ? Mais comment aurais-je pu la mépriser au point de cracher sur sa stèle ? Elle restait ma mère. Celle que j’attendais. Celle dont j’espérais toujours après son amour. Espoir qu’elle emportait avec elle. Voeu que jamais, elle n’aura daigner exaucer.
Cet été là, j’entrepris le plus long et le plus éloigné de mes voyages. Presque la totalité de mes économies y passèrent, mais j'avais sérieusement besoin de prendre l’air. Pendant toute la durée de la trêve estivale, je m’envolais vers d’autres contrées, seul, à l’aventure, à la découverte d’autres cultures. Sur le Cambodge et le Vietnam mon dévolu s’était jeté. Une virée qui me fit encore plus de bien que je n’aurais pu l’imaginer. C’était à contre coeur, qu’en Corée, je dus rentrer, loin de me douter, des rencontres qui m’y attendait. Tout d’abord, mon jumeau d’esprit : Ji Sung Wook ou quand deux chasseurs se rencontrent sur le campus. Pourquoi sombrer dans la rivalité quand on peut s’entraider et partager ? Je n’ai jamais été possessif de toute façon. Jusqu’à une certaine fille. Une certaine Gwak : Chaenah. Si je l’avais déjà quelque peu repéré, ce fut bien à partir de cet automne là que nous avons commencé à nous rapprocher. Plus lentement qu’aucune autre fille n’aura réussi à m’infliger sans que je ne sois lassée ! Mais comment, se lasser d’elle ? La soirée d’Halloween organisée par les Gumiho, le feu d’artifices de la Nouvelle Année, notre futur restaurant – à moins que nous options finalement pour le sex-shop, bien plus attrayant –, ses qualités d’infirmières et le délice des Hot Wings… Que de souvenirs que nous sommes seuls à même de comprendre pour les avoir partagés. Cette fille a réussi à prendre place dans mon coeur. Et elle s’enfile, telle du coton au bout de ma tige.
Gwak Chae Nah, celle vers qui j’avais accouru ce soir, en panique. Celle à qui, un morceau de tissu à la main, je la suppliais de me dire qu’il était à elle. Quand bien même ces ficelles m’étaient encore inconnues, il suffisait qu’elle me le dise pour que je la crois. Mais, à mon plus grand désarrois, sa réponse fut négative. J’avais osé espérer au vu de la taille, mais non. Une seule conclusion s’imposait, cette si légère pièce de tissu qui s’était par inadvertance retrouvée au milieu de mon linge à la sortie de la machine à laver, de retour d’un week-end à la maison familiale. Ce string appartenait à ma petite soeur ! En cet instant, je crus mourir…
La légende raconte qu’à l’instar du monstre de Frankestein, ce fut par une nuit d’orage que je vis le jour. Mais sans doute que le seul tonnerre qui résonnait ce matin là furent en vérité les grognements d’une mère épuisée à expulser un bébé qu’elle aurait souhaité mettre au monde la veille. Sauf que voilà, à croire que ses réticences à mon égard étaient fondées – à moins que tout bébé déjà, j’avais l’instinct de vouloir batailler avec elle – je ne m’étais avéré pressé de quitter son utérus – ou serait-ce là l’origine précoce de mon goût pour les vagins ? – et après plusieurs longues heures de travail tout au long de la nuit, je daignais enfin naitre en ce 04 avril 1994. Authenticité, pointe d’humour ou revanche envers ma génitrice superstitieuse qui l’avait insulté pendant toute la durée de l’accouchement, les infirmières notèrent l’heure précise de 04h04 du matin. Pour cette mère dont je n’étais déjà qu’oiseau de mauvais augures dès avant ma venue au monde, ayant apporté les sombres nuages dans son ciel qu’elle s’illusionnait bleu et dégagé, une telle accumulation du chiffre 4, portant malheur dans le folklore populaire, la confortait dans son idée.
Premier jour d’une vie d’un enfant que sa mère n’a jamais su aimer…
Une mère ne saurait enfanté seule me direz-vous et c’est vrai. La mienne n’était pas si triste à ma naissance parce qu’elle était veuve ou parce que son conjoint l’avait abandonné. Pas encore. Cela ne saurait tarder. De mon père, je ne garde le souvenir que d’une silhouette qui me tourne le dos et s’éloigne. Un homme sans visage car toute trace de lui fut déchirée, piétinée, brûlée… Il semblerait que le seul impérissable souvenir de ses traits qu’il nous ait laissé derrière furent les miens. Son enfant qui lui ressemblait tant. L’intrus de trop débarqué accidentellement dans un couple qui battait de l’aile bien trop intensément pour qu’un nouvel enfant ne puisse le réparer. Tout au contraire. Alors, il était parti. Dans mes souvenirs d’enfants un peu plus grand, je m’identifiais à Jim Hawkins, héros de la Planète aux trésors des studios Disney. Mon préféré, celui que j’aspirais imité car tout comme lui mon père avait disparu sans que je ne comprenne. Franchi le seuil de la maison pour qu’ensuite, jamais il ne revienne. Nous avait-il abandonné ou s’était-il perdu en mer ? L’histoire aurait été belle, mais jamais à ma connaissance il n’avait été marin. Néanmoins de cet individu nappé de mystère, ce qui m’avait été permis d’en savoir, je le tenais de mon grand frère. Alors âgé de trois ans mon ainé, il incarnait ma figure de repère. Malgré son jeune âge d’à peine huit ans, il représentait l’homme de la maison. Celui sur les épaules duquel pesait la responsabilité du petit frère que j’étais, fragile, et d’une mère ayant sombré dans les méandres de la dépression. Frôlant parfois l’hystérie. Les moments les plus doux de cette enfance furent sans doute, les trajets où nous marchions main dans la main, de la maison à l’école, de l’école à la maison. Du calvaire à l’enfer, mais je ne saurais dire lequel était le plus pénible.
Enfants malmenés que nous étions à l’école, nous avons dû apprendre à batailler, toujours ensemble contre vents et marées.
Premières années du collège, si sa tendresse ne répondait toujours pas à l’appel, nous remarquions peu à peu que sur le visage de notre mère, un sourire renaissait. Ces prises de médicaments, elle réduisait. Sur notre appartement, le rideau de la fenêtre se tiraient enfin laissant passer la lumière. Elle avait rencontré un homme. Elle avait retrouvé son homme ! Premier amour de sa jeunesse. L’hôtesse de l’air qui avait repris le travail depuis quelques années, malgré un moral miné, par un heureux détour avait croisé le regard de son grand amour. C’est ainsi qu’elle s’est marié. Que mon frère et moi avons écopé d’un beau père, que me ainé caractériserait de bon, tandis qu’instinctivement, je demeurais réfractaire. Ainsi qu’un demi-frère mais rester vivre sur le sol américain, et là encore, je n’en avais que faire. Le seul élément auquel je ne pus rester indifférent dans la constitution de cette nouvelle famille ce fut ce petit habitant sous le nombril de ma mère. Bientôt, notre famille s’agrandissait d’une petite soeur, prunelle des yeux de cette femme chez s’éveillait soudainement un instinct maternel dont j’étais toujours dispensé néanmoins.
Petit garçon fragile et gracile, si de jalousie je brûlais, un nouveau souffle attisait la flamme née avec ce nouvel être.
A croire qu’elle m’avait changé, car le vulnérable garçon tourmenté par ses camarades décida enfin de se rebeller. Suite à un élan de rage, une nouvelle force, je me découvrais. Peut-être n’étais-je pas fort, mais j’étais vif. Alors, je pris le pli de me bagarrer. Je gagnais en confiance et assurance. Malin et farceur, je ne tardais peu à peu à engranger de la popularité au fil de ma scolarité. Je n’étais encore cependant qu’en passe de devenir ce garçon là lorsqu’un nouvel élève peu ordinaire débarqua dans notre école : Lenny. De prime abord, il n’avait rien de spécial, jusqu’à ce qu’à ce que se révèle aussi Iggy, sa deuxième personnalité. Loin de le trouver repoussant, il m’apparaissait surtout extrêmement amusant. Pour moi, ce fut toujours fun d’avoir un pareil ami. On ne pouvait rêver de meilleur ami que celui-ci. Une amitié qui sans l’ombre d’un doute participa à mon épanouissement. À cette confiance insolente dont je transpirais de plus en plus de tous les pores de ma peau – mais non, je n’ai jamais eu de problèmes de sudation, sinon, comment aurais-je pu séduire tant de filles ? Ah les filles, elles ne tardèrent pas non plus à devenir mon péché mignon et principale cause de ma déconcentration…
Le vilain petit canard emmerde les cygnes, culbute les pervenches, et s’envole vers d’autres mares quand il en a marre !
La nouvelle ambiance au sein de notre appartement devenu maison ne m’était guère devenu plus supportable. Si souvent, je m’échappais par les biais de mes escapades en ville avec mes amis, cela ne suffisait. L’envie de m’évader me saisissait à la gorge et je n’avais d’autres choix que d’y succomber. Ma première « fugue » remonte à mes 14 ans. Pulsion irrépressible de voir du pays. J’étais curieux et j’aspirais voyages. J’étais toujours ce Jim Hawkins qui rêvait d’aventures, de voguer dans le ciel. De partir en quête de ma propre planète au trésor. Je n’étais pas partie loin, mais ce fut la première d’un rituel persistant : celui de partir sans prévenir. D’aller visiter les provinces au gré de ma volonté, souvent susciter par un besoin de respirer, loin des miens. Et plus tard, je repousserais les frontières de la Corée, de l’Asie. Je parcourais le monde pour en découvrir les richesses culturelles, les originalités, les mystères…
J’ai connu un vieux cyborg. Il m'a appris que je pouvais choisir moi-même mon cap. C'est ce que je vais faire.
Dans les séries, les scénaristes aiment à nous montrer, les années lycées comme les plus belles de notre vie. Celles où il faut profiter, en omettant souvent de préciser comme les élèves les plus assidus pour se forger un bel avenir, soit disant, croulent sous les devoirs et les cours du soir, ce qui fut bien sûr… pas mon cas ! Oh que non, puisque de toute façon, je n’étais bon à rien. Que j’avais appris de ma mère qu’il n’y avait pas à attendre de quoi que ce soit d’un enfant maudit, pour le coup, je me désolidarisais totalement de mon modèle de dessin animé : je n’aurais certainement pas à coeur de corriger cette déception que j’incarnais ! Tout au contraire, j’allais vivre, pleinement, légèrement, suivre mon propre chemin. Au jour le jour, à faire l’amour, car ouais, lycée rime aussi avec sexualité et croyez bien que mon crayon j’eus tant manier que j’aurais pu aspiré à devenir poète. Sauf que vraisemblablement, la sensibilité artistique me faisait défaut, alors en matière d’art, j’ai préféré me reporter sur la photo. Une façon de conserver traces et souvenirs aussi bien des bons moments que de mes différents voyages. En résumé, le lycée, ce fut le pied !
La récrée est terminée, mon bout ne fut plus le seul à se mettre au garde à vous…
Détail important du remariage de ma mère, mon beau-père s’avérait désormais être un militaire. D’où peut-être mon tempérament sans doute aussi réfractaire à la discipline. Cependant, je ne fus pas épargné d’en bouffer lorsque mon diplôme sur secondaire obtenu, je pris le bus qui me conduirait sur les routes du service militaire. Tout coréen que j’étais, je devrais bien un jour y passé, alors, à contre coeur, je m’y résignais. Heureusement, ces dix huit mois dans l’armée de terre, je les passerait avec mon frère. Oui, le court mais le plus difficile aussi ! Paraissait-il que peut-être cela me ferait du bien pour mon avenir de prendre un peu de plomb dans la tête – au sens figuré bien évidemment, car au sens propre, la notion d’avenir perdrait toute utilité. Le moins qu’on puisse fut assurément que l’expérience ne s’avéra pas des plus probantes. Surtout, si on prenait le temps de s’arrêter sur ce léger incident où j’avais éclaté le nez d’un type aux allusions graveleuses, homosexuelles un peu trop prononcé. Séquelles de mon enfance, je ne supportais qu’on puisse encore insinuer mes prédispositions à l’homosexualité sous prétexte de mon faciès aux traits toute en finesse !
Trop d’autorité, tue l’autorité, à moi la liberté !
Autant dire que ce passage à l’armée aboutit à un résultat tout opposé à celui escompter. Trop brimé par cette sévérité, j’entendais profiter deux fois plus de la vie qu’auparavant en débarquant à l’Université ! De prime abord insouciant, je n’étais pas pour autant totalement inconscient. Si j’entamais des études, c’était pour les réussir un minimum et les mener jusqu’au bout. Cependant, je ne souhaitais avoir à porter le poids des espoirs d’autrui, alors, je mentais. Je prétendais n’être qu’un cancre aux desseins sans grandes ambitions. D’ailleurs, je me suis plu pendant plus de trois années à laisser penser que je voulais être paparazzi. La presse à scandale ou les magazines hot, quoi de mieux ? Parti d’un défi, je me suis retrouvé à prétendre être étudiant en journalisme. Alors que… Pas du tout ! Mais raison pour laquelle on pouvait me voir de temps en temps dans les amphithéâtres de cette promotion, avachi à récupérer de ma nuit. Nuit d’ivresse, nuit de folie, de sexe ou de travail. Jusqu’à récemment, j’étais encore host au Ladies Paradise. Je le cachais pour m’assurer que mon frère n’en fasse pas une syncope alors, que je n’y voyais pas de mal. J’ai toujours été doué pour charmer, et le job était bien payé, donc pourquoi s’en priver ? Ce n’était pas mon demi-frère qui en disait le contraire ! Autre nouveauté à mon retour de l’armée, la rencontre en chair et en os du fils de mon beau-père, Tian, à son débarquement en Corée. À croire que tous deux nous étions un peu de la même fibre, le feeling passa aussitôt. Dans sa mentalité, ce peintre expert de la nudité, me ressemblait bien davantage que mon propre frère.
« Hyungnim, dessine-moi du PQ. »
Dans un quotidien fait de loisirs et de plaisir, elle a été conçu lors d’une soirée bien arrosée : la Communauté du Rouleau, induisant de PQ. Un groupe de fêtard qui s’étaient retrouvés accumulés dans les chiottes du boite de nuit, qui ensemble ce sont mis à philosopher sur ce trône où il pouvait parfois être si bon de siéger. De frasques en escapades, de défis en paris, nous n’avions qu’un seul credo : la connerie n’a de limite que l’imagination ! Autant dire que nous avions l’esprit aussi fertile que
Derrière l’insouciance se cache souvent un coeur qui souffre en silence.
Il faiblissait, ce soleil qui resplendissait dans la maison, où je ne mettais plus que très peu les pieds, émancipé. Peut-être que si j’avais été plus présent, je l’aurais vu avant. Mais pouvait-on vraiment me demander que mon attention soit accordée à cette femme qui ne m’en avait jamais témoigné. Trop longtemps, je l’avais regardé de loin. J’avais envier ses câlins qu’elle donnait avec abondance à sa précieuse petite dernière. Les mains douces et aimantes qu’elle posait sur mon frère avec reconnaissance. Le coeur prétendument léger, j’avais fini par m’en détourner. Jusqu’à ce diner, où tous ensemble attablé, elle nous avait annoncé le diagnostic de son cancer aggravé. Je me demandais comment avais-je fait pour ne rien remarquer. Je l’accusais pour cette bombe qu’elle venait de lâcher. Le torrent de sanglot de ma petite soeur, j’engendrais, malgré moi… Son hospitalisation dura plusieurs mois, sans que jusqu’à la fin, elle ne témoigne un peu d’amour pour moi. À mon frère ma petite soeur, elle confiait. En tête à tête, de rester à distance elle me faisait comprendre. Alors, pendant que les autres la visitaient, souvent, dans le couloir, je restais. J’attendais. Des visages, j’observais. Un en particulier me marqua : Ji Hye. J’ai prétendu être celui qui lui montrait la voie vers la liberté, mais au fond, j’avais au moins autant qu’elle besoin de me délivrer. Effectuer un fardeau et pouvoir vivre en toute légèreté. Illusion que lorsqu’on y croit peut devenir réalité.
Et les rideaux noirs furent tirés devant les carreaux.
Printemps 2016, soleil apaisant et chant des oiseaux berçaient ce cimetière où en ce jour, elle fut mise en terre. Enrhumé, au-dessus de sa pierre tombale un éternuement m’échappait. Geste resté gravé comme mal interprété. Enfant trop jeune pour enterrer, sa mère, ma petite soeur m’en voulut terriblement. Mes deux ainés ne furent de trop pour dissiper son erreur, alors que je n’étais même pas certain de vouloir faire un tel effort. Peut-être que ça me convenait qu’on puisse penser que je haïssais. Après tout, n’était-ce pas tout ce qu’elle méritait ? Mais comment aurais-je pu la mépriser au point de cracher sur sa stèle ? Elle restait ma mère. Celle que j’attendais. Celle dont j’espérais toujours après son amour. Espoir qu’elle emportait avec elle. Voeu que jamais, elle n’aura daigner exaucer.
And if it can’t be erased ? If it doesn’t melt, what do I do ?
Cet été là, j’entrepris le plus long et le plus éloigné de mes voyages. Presque la totalité de mes économies y passèrent, mais j'avais sérieusement besoin de prendre l’air. Pendant toute la durée de la trêve estivale, je m’envolais vers d’autres contrées, seul, à l’aventure, à la découverte d’autres cultures. Sur le Cambodge et le Vietnam mon dévolu s’était jeté. Une virée qui me fit encore plus de bien que je n’aurais pu l’imaginer. C’était à contre coeur, qu’en Corée, je dus rentrer, loin de me douter, des rencontres qui m’y attendait. Tout d’abord, mon jumeau d’esprit : Ji Sung Wook ou quand deux chasseurs se rencontrent sur le campus. Pourquoi sombrer dans la rivalité quand on peut s’entraider et partager ? Je n’ai jamais été possessif de toute façon. Jusqu’à une certaine fille. Une certaine Gwak : Chaenah. Si je l’avais déjà quelque peu repéré, ce fut bien à partir de cet automne là que nous avons commencé à nous rapprocher. Plus lentement qu’aucune autre fille n’aura réussi à m’infliger sans que je ne sois lassée ! Mais comment, se lasser d’elle ? La soirée d’Halloween organisée par les Gumiho, le feu d’artifices de la Nouvelle Année, notre futur restaurant – à moins que nous options finalement pour le sex-shop, bien plus attrayant –, ses qualités d’infirmières et le délice des Hot Wings… Que de souvenirs que nous sommes seuls à même de comprendre pour les avoir partagés. Cette fille a réussi à prendre place dans mon coeur. Et elle s’enfile, telle du coton au bout de ma tige.
« Jim Hawkins a trouvé sa planche solaire pour glisser jusqu’au septième ciel »
Gwak Chae Nah, celle vers qui j’avais accouru ce soir, en panique. Celle à qui, un morceau de tissu à la main, je la suppliais de me dire qu’il était à elle. Quand bien même ces ficelles m’étaient encore inconnues, il suffisait qu’elle me le dise pour que je la crois. Mais, à mon plus grand désarrois, sa réponse fut négative. J’avais osé espérer au vu de la taille, mais non. Une seule conclusion s’imposait, cette si légère pièce de tissu qui s’était par inadvertance retrouvée au milieu de mon linge à la sortie de la machine à laver, de retour d’un week-end à la maison familiale. Ce string appartenait à ma petite soeur ! En cet instant, je crus mourir…
About me
Je suis...
Ruccian
Un coup de sang neuf pour un Yong Sun 2.0
Le lascar reste le même donc la plupart des liens pourront être conservés don't worry (même si maybe vous vous en foutez ) Me voilà dépucelée du reboot
Le lascar reste le même donc la plupart des liens pourront être conservés don't worry (même si maybe vous vous en foutez ) Me voilà dépucelée du reboot
Célébrité prise
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Re: Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Mer 22 Nov - 16:14 Citer EditerSupprimer
TOO MUCH FEELS ADIOS :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry:
BON REBOOT, QUE LA FORCE SOIT AVEC TOI, LOVE U
PIS JVEUX TE VALIDER T'AS PAS LE CHOIX :nabilla: :nabilla: :nabilla: :nabilla:
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I'M WAITING UR BACK FOR RP :tentate: :fabu: :jihoon:
orientation sexuelle : Gwakardashiantesexuel
tu veux t'investir ? Je suis fidèle qu'à deux choses dans la vie : Chaenah et les Gumis
TOO MUCH FEELS ADIOS :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry: :omcry:
BON REBOOT, QUE LA FORCE SOIT AVEC TOI, LOVE U
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I'M WAITING UR BACK FOR RP :tentate: :fabu: :jihoon:
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Re: Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Mer 22 Nov - 16:16 Citer EditerSupprimer
qfsqfqd
J ETAIS PAS PRETE J AI POSTE AVEC N IMPORTE QUI
cela dit : REBIENVENUE PARMI NOUS FUTUR BEAU FRERE OMG MAIS CA VEUT DIRE QUE JE SUIS LA BELLE SOEUR DE CHAENAH PAR ALLIANCE
J ETAIS PAS PRETE J AI POSTE AVEC N IMPORTE QUI
cela dit : REBIENVENUE PARMI NOUS FUTUR BEAU FRERE OMG MAIS CA VEUT DIRE QUE JE SUIS LA BELLE SOEUR DE CHAENAH PAR ALLIANCE
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Re: Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Mer 22 Nov - 16:16 Citer EditerSupprimer
MON PETIT FRÈRE D'AMOUR
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Re: Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Mer 22 Nov - 16:45 Citer EditerSupprimer
cc toi
ça fait quoi d'être dépucelée du rebootage? (je suis encore vierge du reboot alors je suis curieuse )
ça fait quoi d'être dépucelée du rebootage? (je suis encore vierge du reboot alors je suis curieuse )
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Re: Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Mer 22 Nov - 17:58 Citer EditerSupprimer
IL EST PLUS YU .
JSUIS CHOQUEE A VIE LA .
bon reboot .
JSUIS CHOQUEE A VIE LA .
bon reboot .
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Re: Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Mer 22 Nov - 18:38 Citer EditerSupprimer
comment ça il est plus yu :bago:
bon reboot
bon reboot
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Re: Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Mer 22 Nov - 23:14 Citer EditerSupprimer
ruru qui reboot, ça va pleurer des pizzas demain
bon reboot
edit: pleuvoir mdrrrrrrr pas pleurer ptn jlaisse le fail
bon reboot
edit: pleuvoir mdrrrrrrr pas pleurer ptn jlaisse le fail
Invité
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Re: Jeong Yong Sun ~ I'm still here | Jeu 23 Nov - 1:18 Citer EditerSupprimer
j'aurais pas dit mieux, ça va pleurer des pizzas
(dit par la reine des reboot on t'aime rosa )
bon reboot!
Nagao Tadashi a écrit:ruru qui reboot, ça va pleurer des pizzas demain
j'aurais pas dit mieux, ça va pleurer des pizzas
(dit par la reine des reboot on t'aime rosa )
bon reboot!
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