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    :: Défouloir :: 2017

Her ♥ #HaRa

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Her ♥ #HaRa | Sam 25 Nov - 21:16
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Her
Makes me faint right away
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« Be careful of the wolves around you
Bastards only care about outer appearance
It feels like I’ve been hit with a hammer
I feel light-headed and dizzy »

Allais-je un jour oublié ?

Ces baisers bien trop addictifs.
Ces caresses qui m’ont réchauffé.
Cette peau soyeuse sous mon touché.
Ce souffle délicat mais attractif.



Encore une fois, c’était en secouant la tête que je chassais ces idées de mon esprit. Je ne pouvais me permettre d’être dans la lune dès mon arrivée, je l’avais d’autant plus compris en voyant l’immensité de l’université où j’allais à présent habité. Bâtiment immense, campus immense, si je n’avais un don pour l’orientation, ma conscience, elle, savait combien j’allais souffrir à tenter de le développer dans le mois à venir. Après l’administration –lieu obligatoire pour tout nouveau qui se respectait-, c’était bien évidemment vers les dortoirs que je me dirigeais. Gumiho m’avaient-ils dit ? Je ne comprenais même pas cette histoire de dortoirs séparés. Etait-ce arrangé selon les cursus ? Les notes ? Ce n’était de toute évidence pas par sexe, à moins qu’il y en avait dont j’ignorais encore l’existence ?

Aussi perdu que n’importe quel étudiant dans une nouvelle école, je ne connaissais pourtant pas cette notion de stress qui pouvait en habiter certains. Néanmoins… Je connaissais très bien cette frustration de tenter de comprendre un plan sans grande information directrice dessus. Nous faisaient-ils passer un test à peine arrivé pour trouver même notre dortoir ? Ceux qui n’arrivaient à leur dortoir avant la nuit étaient recalés ? Si tel était le cas, au moins, j’aurais eu la chance d’être arrivé tôt  pour me laisser un maximum de temps pour comprendre ce charabia. Après avoir tourné, tourné et retourné ce bout de papier dans tous les sens, je mettais enfin la main sur le Nord mais plus important : sur le dortoir où je devais aller. Par ici ? Par-là ? Sud ou Nord ? Je me tournais d’un côté, de l’autre, le doigt face à moi, les yeux rivés vers le plan avant de décider d’aller vers le premier lieu que mon instinct présentait bon. Il n’était jamais bon de suivre mon instinct, je le savais mieux que personne après le nombre d’heures à tenter de faire survivre mes personnages dans les jeux vidéo et pire encore quand il s’agissait d’une course d’orientation. Pourtant, plutôt que de rester sur place encore une heure, je jugeais bon d’avancer. Je n’allais pas mourir de toute façon n’est-ce pas ? L’idée d’un bizutage sur la route m’étonnerait aussi d’ailleurs, cela n’arrivait que dans les films. Même si avouons-le… J’étais bien le genre de personne à savoir m’amuser d’un bizutage dont j’étais victime, violent ou non.

Bercé par le bruit des feuilles qui m’entouraient, un instant je me remémorais notre sortie de la veille. Jethro me manquait déjà, cet animal était si attachant que je bouillais d’impatience de le retrouver. Allais-je d’ailleurs pouvoir te revoir la prochaine fois que j’irais lui rendre visite ? Si je n’espérais pas particulièrement pouvoir passer du temps avec toi, si je ne voulais particulièrement être enthousiaste à l’idée de te revoir, je savais pourtant que je ne pouvais y échapper. Cette nuit avait suffi à me faire comprendre combien je souhaitais te revoir bien que ce besoin n’était encore qu’inconscient. Non accepté par ma personne qui souhaitait posé des barrières pour m’éloigner des autres, si seulement j’avais pu avoir conscience de cette erreur que j’allais faire dans les minutes qui arrivaient.

Enfin, je parvenais à atteindre ce bâtiment sans encombre, comme prévu : pas de bizutage. Mais étrangement : je ne m’étais pas trompé ou perdu. Aurais-je de la chance aujourd’hui ? Je n’y comptais pas trop, je me connaissais assez pour savoir que ce quota était très limité. A peine arrivé, je mettais la main sur un plan du dortoir et une nouvelle quête commença : trouver ma chambre. 4.1… 4.1… Mon index se posait sur le numéro de la chambre et me voilà à essayer de mémoriser le chemin pour y accéder pour ne pas avoir à regarder partout pour trouver un nouveau plan. Plus concentré que je ne l’avais jamais été depuis mon réveil, je me mettais enfin en route vers ce qui allait être mon havre de paix… A condition que je ne tombais pas sur des colocataires horribles. J’avais cru comprendre que les chambres étaient partagées et, si l’idée ne me posait pas de problèmes, les gens qui étaient dedans pourrait en être un si l’harmonie ne se faisait pas comme il le fallait. Mon sac à dos sur l’épaule, je défaisais l’écharpe que j’avais soigneusement enroulée autour de mon cou pendant que mes pas me guidaient à travers ses couloirs inconnus mais qui, bientôt, me seraient familiers. En tout cas… Je l’espérais. Si je mettais la main sur les chambres 4.quelque chose, je ne mettais pas encore la main sur celle que je pensais être la mienne, me permettant de divaguer une nouvelle fois vers ces souvenirs imaginaires qui m’avaient déjà tant troublé depuis que j’avais ouvert les yeux. Enfin, je la voyais : 4.1. Un soupir passait mes lèvres avant que je ne pousse cette porte pour pénétrer à l’intérieur de cette pièce aussi discrètement que possible. Je ne tenais pas à m’attirer les foudres d’un gars qui dormait encore et dont le réveil signifiait la mort assuré.

Si dans un premier temps, aucune présence ne venait se dessiner sur ma rétine, rapidement celle que je voyais me faisait l’effet d’un électrochoc. Mon pied avancé pour faire un pas qu’il ne finira pas, les yeux rivés sur cette silhouette… fine. Et mince. Et bien trop agréable à admirée. De toute évidence : ce n’était pas un homme. Mes yeux s’arrondissaient à cette scène alors que me venait cette question : les chambres étaient-elles mixtes ?! L’odeur de cette chambre était bien trop féminine pour qu’un seul homme ait mis les pieds dedans, tout semblait bien trop… bien trop féminin. Mais plus que sur la pièce, c’était sur toi que mon regard se posait. Comme si ce rêve n’était qu’une préparation à la beauté que tu renvoyais maintenant, il me semblait bien que tu étais bien plus séduisante en vraie que dans ces songes créer de toute pièce. Sous le choc, je n’avais pas encore remarqué le manche de ma valise glissant d’entre mes doigts pour enfin atterrir au sol dans un bruit sec mais bien bruyant. Une nouvelle fois, mon corps sursautait en ta présence et je savais que, si tu ne m’avais peut être pas vu encore, à présent j’étais incapable de repartir discrètement en priant Dieu que je n’allais pas avoir à vivre sous le même toit que toi.
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Re: Her ♥ #HaRa | Dim 26 Nov - 19:22
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Eau qui ruisselait dans un murmure rituel, depuis leur chute du pommeau de douche, ses gouttes glissaient le long de ma peau. Sur mon visage, se délectant de la chair de mes lèvres, dessinant l’arrête de ma mâchoire, rigole en cascade depuis mon menton le long de ma gorge, s’immisçant de toute part, suivant le galbe de chacune de mes formes. Nulle vapeur ne s’en échappait car de sa température froide, je vivifiais mes pores. La buée imprégnée néanmoins les parois, résidus des prémices de cette douche au commencement plus chaud. Procédé habituel auquel je m’adonnais pour me laver, me détendre, penser… Ou à l’instar de ce jour, évincer des pensées que je souhaitais oublier. Sensation d’être souillée… par un rêve ! N’était-ce pas un comble ? Et pourquoi, depuis que j’étais éveillée, celui-ci n’avait de cesse de me hanter ? Mon esprit ne laissait guère d’ordinaire droit de cité aux chimères. Du moins, je tachais de me forger telle personnalité que je prétendais, mais au fond, n’étais-je parfois une bien douce rêveuse ? Cependant, ce songe persistant accroché autant à mes neurones qu’à mes rétines dès lors que sur mes yeux, mes paupières s’abaissaient, n’avait rien de tendre ou doucereux. Il était plutôt… Un frisson me prit. Mes muscles se contractèrent et je repris la friction mousseuse de ma chair comme s’il m’était vital d’effacer les traces d’un touché pourtant factice. Irréel. Bien que mon corps se rappelait encore de tes doigts sur ma peau dès les premiers instants, appartenant à une indéniable réalité. Mes iris dessinaient encore les traits de ton visage parfait… Ma tête s’abaissait. D’entre mes lèvres, un soupir s’échappait tandis que l’eau de la douche je coupais. Que m’arrivait-il pour que je laisse le premier bel inconnu idiot encombrer mes pensées ? A tel point qu’en cette matinée banalisée, il m’avait été impossible de me concentrer. Que ce fut pour mes cours ou l’administration. Par dépit, j’avais opté pour me dépenser. N’y avait-il rien de mieux que l’exercice physique pour évacuer toute forme d’exaspération ou de frustration ? Oui et non, car le sport exaltait aussi les hormones. Or les miennes requéraient vraisemblablement d’être tues afin que pareilles tergiversions de mon imagination dans mon sommeil comme durant la nuit dernière ne se reproduisent.

Dans la salle de bain commune aux filles de la fraternité des gumiho avant d’ouvrir la porte de ma cabine, une élégante culotte en dentelle j’affilais sur ma peau séchée et mon corps d’une serviette j’entourais, le couvrant de ma poitrine à mes fesses. Dortoir paisible, le couloir se révélait vide. J’en fus confortée bien que désormais, il m’était bien plus aisée de m’y mouvoir si légèrement vêtue. La gente masculine en cette aile n’était plus guère invitée. Entre filles, je parvenais davantage à me défaire de ma pudicité. Un profond soulagement de ne plus avoir à partager ma chambre avec trois hommes, et pas des moindres de surcroit. Je savourais encore ce soulagement tandis que je franchissais le seuil de ma pièce à coucher. La porte refermée derrière moi, je ne prenais la peine de la verrouiller. De toute façon, personne n’était assez fou pour me déranger, pénétrer en ce lieu sans y être invité. Seule mes colocataires seraient susceptibles de débarquer mais avec elle, j’avais appris à faire. Je n’angoissais plus à laisser entrevoir quelques bout de chair.

Perdue dans mes pensées que je réussissais cette fois à orienter sur le programme de la suite de ma journée, la conscience de mon environnement me quitta. Dans mon armoire, mes yeux errèrent quelques instants à la recherche des vêtements que je porterais. La prochaine étape serait l’accueil d’un nouveau gumiho dont le nom avait été inscrit quelque part profondément dans ma mémoire et que je m’efforçais de retrouver. Vêtements sélectionnés, je m’en emparais et sur mon lit les déposait. Dos à la porte que j’ignorais s’être ouverte, à terre, je laissais tomber ma serviette. De mes doigts, je me saisissais de mon soutien-gorge, l’enfilant alors, l’agrafant lorsque… Un bruit retentit dans mon dos ! Je sursautais légèrement, dénuée néanmoins de panique car persuadée qu’il ne s’agissait là que d’un retour inopiné de l’une de mes camarades. « Na… » commençais-je à prononcer l’un de leur prénom quand, me retournant, je découvrais un tout autre visage. Visage qui m’était déjà que trop familier: le tien! Je me figeais. Pétrifiée, seule les muscles autour de mes yeux s’écarquillant furent encore capables de mouvement. Instant figé, je me ressaisissais aussi soudainement et m’écriais : « YAAAAH ! » Son émit entre l’effroi, l’indignation et la colère ! De mes bras croisés, j’eus le réflexe de protéger ce corps que trop exhibé à ta vue. Puis, prestement, je m’accroupissais et me redressais après avoir ramasser ma serviette qui servit de barrière à l’intrusion de te yeux. « Dégage de là, sale voyeur ! Obsédé ! » De mon index, je te renvoyais à la porte d’où tu venais. Les doutes prirent d’assaut mon esprit dans un tourbillon de rage évinçant presque la honte et l’embarras provoquée par ma quasi nudité. Nul ne saurait dire qui de la colère ou de la gène dominait dans la teinte pourpre qui avait empli instantanément mes joues, et mon visage tout entier.  « Tu es un stalkeur en vérité ?! » Te rencontrer hier, au domicile de mes grands-parents, puis aujourd’hui, dans ma chambre, à me regarder déshabillée, tu en étais vraiment flippant ! Et je voulais autant disparaitre de ton champ de vision dessiné par la perversion que tu sortes du mien. Dans ma hâte à te chasser, il me fallait quelque chose à te jeter pour te presser de le faire. La première et seule chose que j’avais en main fut ma serviette qui vola donc en boule jusqu’à ta figure. Trop habile pour rater ma cible, mais stupide dans mon empressement et sans perdre un instant, je m’approchais, franchissais la distance pour récupérer ce bien dont j’avais grand besoin. Cependant par la même occasion, je me saisissais de ton poignet, te retenant finalement à l’opposé de mes injonctions. « Reste là plutôt ! Je ne vais pas te laisser t’échapper ! » Mon instinct de présidente reprenait le dessus. Stalkeur mal avisé, tu n’avais pas dû si bien te renseigner à mon sujet pour t’oser à commettre pareil délit. Pour la sécurité des autres filles membres des gumiho, je ne saurais laisser s’enfuir un voyeur ayant pénétré dans notre dortoir et bafoué l’intimité de l’une d’entre nous. Tu allais devoir payer les conséquences de tes actes pernicieux et immoraux ! Mais avant : « Et ferme les yeux ! » Trop peu confiante d’obtenir ton obéissance, dans le même instant, la paume de ma main libre devant tes yeux, je planquais afin d’obstruer ta vue. Celle que tu avais sur mon corps si légèrement vêtu de quelques uns de mes plus beaux sous-vêtements mais qui en aucune façon n’étaient destinés à t’être dévoilés.
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Re: Her ♥ #HaRa | Lun 27 Nov - 3:22
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Par quelle loi mathématique le destin était-il passé pour que la probabilité de tomber sur toi ici fût si grande ? A moins que le père fondateur de cette Terre ne se soit rendu compte qu’il avait passé bien trop de temps à s’ennuyer là-haut au point qu’il décida de rendre ma vie plus compliquée qu’elle n’était prévue initialement ? Changer des variables dans la vie d’une personne n’était jamais bon, ne le savait-il pas ? Je n’étais pas sûr de ressortir vivant de ce changement d’ailleurs mais… Soit. S’il souhaitait me mettre à l’épreuve, il n’aurait pas pu trouver mieux ! Mais avouons tout de même que l’épreuve serait légèrement mieux passée si « option debugging » il avait pu inclure dans mon programme de base. Debout, silencieux et incapable de bouger le moindre petit doigt, j’espérais d’un côté que tu ne te retourne.
Pas maintenant.
Pas encore…

Jamais même ! Laisse-moi donc profiter de la vue que tu m’offrais avec un peu plus d’attention. Laisse-moi me souvenir de cette peau soyeuse que mes doigts avaient pu effleurer la nuit dernière, permet moi de me souvenir de cette douceur dont mes lèvres avaient pu se délectée. Telle une sucrerie défendue, l’envie de goûter à nouveau, et réellement cette fois, ta peau semblait plus puissante qu’à mon réveil. Comme un cadeau précieusement emballé, je ne manquais pas de remarquer la fine dentelle cachant cet épiderme laiteux qui semblait réchauffer la température de la pièce de quelques degrés. Avais-je réellement passé l’après-midi de la veille avec une déesse pareil ? Comment n’avais-je pu le remarquer ?

D’un autre côté, bien profondément caché par cette perversité qui m’habitait et que tu pointerais certainement du doigt si tu me voyais, j’espérais que tu puisses me sortir de cet état avant qu’une personne tierce ne pénètre dans la pièce. Je ne souhaitais rester hébété devant ta beauté indéfiniment mais je n’étais qu’un homme malgré moi. Un homme faible et incapable de s’auto-convaincre de ne pas profiter du spectacle, lui qui était si libre depuis des années, lui qui refusait de trouver un port d’attache. Alors je me permettais l’interdit ; marquant sur ma rétine et dans ma mémoire ce qui, les prochaines nuits, me permettrait de ne pas regretter ma terre natale.

Bref sursaut et voilà qu’après les courbes de cette partie charnue dont je n’étais pas spécialement friand mais sur lequel je ne bronchais jamais à poser mes mains lorsque l’occasion venait à être présent dans mon champ de vision quelque chose qui savait d’avantage m’attirer. Comment osais-tu te présenter devant moi avec un ensemble en dentelle ? Une chose était certaine : ta poitrine semblait bien plus difficile à ignorer ici que dans mes rêves ! Incapable de lever les yeux, il fallut qu’un cri passe tes lèvres pour qu’enfin je sorte de cet état d’hébétude qui m’avait gagné. Je ne savais trop quel genre de regard s’était posé sur ta personne, mais j’étais certain qu’il devait avoir l’air tout sauf bien intelligent. Je devais même avoir l’air d’un idiot absorbé par sa contemplation bien que choqué tout de même. Qui s’attendrait à un accueil pareil d’un autre côté ? Mon regard se détournait enfin de ta personne alors que je cherchais les mots corrects pour m’excuser. Un simple « pardon » ne suffirait certainement pas avec toi, mais me laisserais-tu le temps de m’expliquer ? Je n’en étais sûr et j’avais d’ailleurs raison vu comme tu me sommais de partir la seconde suivante. Toujours troublé, je n’avais même pas remarqué le plan, l’emploi du temps et autres informations qui m’avaient été donné à l’accueil par terre. Quand avaient-ils quitté mes mains ? J’oubliais même ma valise sur le moment avant de me retourner pour la ramasser en constatant que j’avais oublié quelque chose. Ais-je dis que j’étais troublé ? J’étais carrément dans la lune d’un seul coup, et dommage que ce n’était celle qui perturbait mes pensées…

A ton accusation soudaine, j’osais me retourner pour te faire face et t’expliquer. Laisses-moi donc t’expliquer la raison de ma venue soudainement dans ta chambre, à défaut de t’expliquer la raison de mon admiration momentanée pour ta personne. « Non.. C-c’est pas ça. Je » Coupé court en recevant un objet en pleine figure, rapidement l’air semblait se parfumer d’une essence si délicate et féminine que je sentais mon taux de testostérone s’affoler et grimper en flèche la seconde suivante. Devais-je partir ? Je devais partir oui. Et rapidement. Retirant le tissu de mon visage pour respirer quelques bouffées d’air frais, je décidais de te tourner une nouvelle fois le dos pour me mettre en marche vers la sortie. Adieu plan. Adieu valise. Je reviendrais plus tard ! J’avais besoin d’air frais, là, maintenant, quelque chose qui ne sentait pas délicieusement bon au point de me retourner le cerveau. J’avais oublié à quel point les femmes pouvaient utiliser des produits dangereusement agréable à sentir pour un homme, ou en tout cas pour moi. Venais-je de me découvrir une faiblesse ? Après les jolies poitrines, me voilà sensibles aux produits de douches pour femmes… Qu’allais-je devenir ? Surtout si je devais vivre dans cette chambre… Je me maudissais soudainement pour avoir accepté de changer d’université, certain que l’enfer était tout près. Ma main se tendait vers la porte, pressé de partir mais ma course fut stopper par une poigne que je ne devinais que trop facilement la tienne. Allais-tu me frapper comme dans ce rêve ? M’ouvrir la joue sans que je ne sache comment ? Je t’imaginais me sauter dans les bras soudainement mais de toute évidence je risquais plutôt de finir attaché à une chaise, non pas à des fins érotiques mais plutôt scientifiques et complètement déjantées.

Un brin anxieux, j’osais me tourner vers toi de nouveau, la serviette que tu m’avais lancée, fermement tenue en main. « A-attends. Laisse-moi t’expliquer.. » Ma main libre se tendait face à moi pour me protéger mais aussi par désir de calmer la hargne qui t’habitait tandis qu’à plusieurs reprises mon regard semblait attiré par ta poitrine si délicieusement décoré par ce tissu qui la recouvrait. « Je suis pas un stalker.. Je.. » Une nouvelle fois coupé par ta main se posant sur mes yeux, je n’eus d’autres choix que de fermer les paupières comme tu le souhaitais. Je ne savais si tu souhaitais te sauver de mon regard intrusif ou m’embrouiller encore plus mais dans mon esprit, l’image de ton corps si peu vêtu passait en boucle inlassablement. Silencieux un moment, je venais mordre ma lèvre inférieure pour tenter de me concentrer sur ma défense avant d’humecter du bout de mon muscle cette dernière pour commencer celle-ci. « Je suis pas un stalkeur. Je savais même pas que t’étais là… » Soudainement un détail me venait à l’esprit et de ton poignet je m’emparais pour le décaler et planter mes yeux dans les tiens, ou tout du moins essayer.   « Qu’est-ce que tu fais là d’ailleurs ? » J’étais certain que tu habitais dans ce grand domaine que j’avais vu la veille pourtant. Incapable d’imaginer que tu puisses, toi aussi, être étudiante dans cette université, j’étais persuadé soudainement que la personne en tort ce n’était pas moi mais bien toi. Après tout : j’avais suivi le plan à l’entrée, j’étais venu dans la chambre qu’on m’avait donné, alors pourquoi étais-tu ici ? Intéressé mais pas obsédé, comme tu te plaisais à le croire, j’attrapais la serviette à deux mains pour la poser sur toi de nouveau comme je le pouvais avec mon poignet prisonnier de tes doigts, autrement dit : je le faisais mal.  Mais l’intention était là. « J’ai cru que j’allais paniquer pour la première fois de ma vie… » Soufflais-je rapidement une fois tes courbes cachées de nouveau sous ce tissu, de toute évidence soulagé d’avoir, enfin, pu ôter cette tentation de mes yeux. Même si bon, avouons-le… Si mon rythme cardiaque s’était vu grimper de la sorte, ce n’était pas une surprise. J’avais paniqué. Un peu. Juste un peu. Comme n’importe quel homme dans cette situation non ?
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Re: Her ♥ #HaRa | Lun 27 Nov - 19:10
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Quel genre de hasard pouvait être ainsi ? Pourquoi fallait-il qu’en me retournant ce visage que je découvrais fut encore le tien ? Un instant, j’aurais pu douter   être encore un train de rêver. À moins que le terme de cauchemar ne soit plus approprié, et ton air hébété d’obsédé pris sur le fait ne fit que renforcer cette idée ! Pourquoi toi ? Pourquoi alors que je me persuadais que ta présence dans mon sommeil cette nuit n’était que le fruit de notre rencontre l’ayant précédé de quelques heures ? L’égarement de mon imaginaire trouvait justification dans la logique de la mémoire et des déviances endormie qui s’emmêlaientt. Sur l’objet de mes désirs charnels en mal d’être assouvis, ton image n’avait été calqué pour la seule raison que tu incarnais le représentant de la gente masculine que j’avais côtoyer le plus longtemps la veille. Parce que tu m’avais exaspéré. Que par ta faute, toi et ta foutue veste, j’avais écopé de ces coups de tige de noyer dont ma grand-mère était si adepte, héritage de son éducation vieille école. Cette sorcière abusait de ma fierté, profitant du fait que jamais, je n’irais m’en plaindre à mes parents. Je pouvais résister, continuer à la défier, sans jamais ployer. Ou peut-être depuis quelques temps me soumettais-je néanmoins un peu plus, inconsciemment, en prévision de la pilule à faire passer : celle d’obtenir un jour leur approbation vis à vis de mon fiancé.

Dans ma hâte, mon empressement, tous mes gestes, je n’avais pu mesurer. Tout d’abord empressée de te faire dégager, je tenais ensuite davantage à te faire payer pour ta perversité. J’en avais croisé des détraqués dans cette université, mais tu étais bien le premier qui poussait jusqu’à s’aventurer dans le dortoir des filles, à l’affût de l’une d’entre elle sortant de la douche. Dénudée. Étais-je ta cible de prédilection ? Il semblerait à en juger de ta postulation pour promener mon chien la veille. Dire que malgré tout, tu étais parvenu à presque gagner ma confiance. Du moins suffisamment pour que je te choisisse et te souhaite comme employé auprès de Jethro… À quel point avais-je pu me tromper ?! Fut-ce ton beau visage qui avait de la sorte endormie ma vigilance ? Sous tes airs d’idiot ahuri serais-tu un parfait et vil manipulateur ? Maitre menteur, je me rappelais de tes paroles sur mon insouciance à sortir en ta compagnie. Sous une fausse bienveillance, te délectais-tu de me duper ? Être sournois, comme tu devais jubiler à me berner si aisément, au point de te permettre de te dénoncer par un biais détourné. Et je n’y avais vu que du feu…

Ma paume devant tes yeux m’accorda ces quelques instants de réflexion où mon cerveau tournait à très haut débit. Fine analyse aussi rapide qu’aiguisé de la situation. Sur ton poignet, sans doute pouvais-tu sentir ma prise se resserrer. Expression de tout mon mépris, mon dégoût, ma colère à ton égard, car plus encore qu’avoir été souillé de ton regard, dans mes pensées où jusque dans mes songes tu t’étais immiscé, j’avais le sentiment d’avoir été trahie. Naïvement, spontanément et sans que je n’en comprenne l’origine, je t’avais une confiance, certes modérée, mais comme je n’en gratifiais pourtant que peu de personnes. Encore moins rencontrées quelques dizaines de minutes auparavant. J’étais vexée, car je t’avais cru jouet mais découvrais avoir été le tien. Mon intérêt que tu avais attisé, je pensais le comprendre à présent. N’aurait-ce été ton esprit manipulateur que mon instinct avait pressenti sans que ma conscience ne soit capable de le déceler ?

Et puis, dans mon esprit s’imposait tout ce que tu avais pu faire, pu voir… De tes doigts effleurant mes cuisses – un instant, je ne savais plus ce qui relevait du réel ou de la chimère, mais ce touché appartenait bien à la réalité –, et tes yeux lorgnant sur mon corps ainsi dévêtu… Mes ongles s’enfoncèrent dans la chair de ton bras. Quand ma main devant tes yeux, tu chassas, je sursautais. À mes yeux de s’entrouvrirent, rencontrant les tiens, les fusillants ensuite alors que je sifflais dans l’intention de te sommer d’abaisser tes paupières. De ne pas regarder. Ne pas me regarder alors que je t’étais si vulnérablement exposée. Toi qui te perdais en balbutiement jusqu’à présent, tu paraissais soudainement bien plus assuré. Aurais-tu trouvé nouveau mensonge à me conter ? Non et ta question me laissa indubitablement bouche bée. Alors là, j’étais soufflée par ton culot ! Tu osais essayer de détourner, de retourner la situation de la sorte ? Le maitre de l’art perdrait-il tous ses moyens face à l’imprévu ? Pourtant, tu aurais dû t’y attendre à être pris en flagrant délit. Quelle misérable tentative de diversion. Tu me ferais presque pitié à t’empêtrer de la sorte si tu n’avais pas déjà atteint les tréfonds de mon estime. Décidément, mon répit de Sung Wook et Seyun n’aurait pu durer plus longtemps sans qu’un nouveau parasite ne vienne leur faire écho ? Étais-je donc maudite des chambres de dortoirs ?

D’un geste vif et sec, je récupérais ma serviette que tu tentais pitoyablement d’étendre devant ma chair exhibée. De mon menton, je m’aidais pour la coincer et réussir à l’entourer tout autour de ma silhouette, d’une seule main, refusant de te libérer. Un lâche que tu devais être, tu n’aurais laissé passer cette occasion de te sauver, n’était-ce pas ? Mais malheureusement pour toi, cela ne se passerait pas comme ça ! « Paniqué ? » répétais-je dans un souffle cinglante et railleur. Qu’entendais-tu par là ? T’imaginais-tu tirer d’affaire juste parce que j’étais désormais couverte ? Tu te mettais le doigt dans l’oeil ! D’ailleurs, tu mériterais bien un tel châtiment que d’avoir les yeux crevés ! Tes ennuis ne faisaient que commencer et j’aurais à coeur de m’en assurer ! « Ne fais pas l’innocent ! » te répondis-je finalement à ton prétendu étonnement, d’une voix autoritaire. Ta tentative de retour de manivelle serait vaine. Tu faisais fausse route si tu me croyais si facile à désorienter. Hier ne t’avait donné que trop satisfaction. Aujourd’hui, il en serait autrement ! « Je vis ici, alors si tu ne le savais pas comme tu le prétends, qu’est-ce que toi, tu fais là ? » Alors ? Je serais bien curieuse d’entendre ta réponse pour essayer de consolider une parade aussi minable que bancale ! Au mieux, si tu ne m’avais pas suivi, avouerais-tu être venu lorgner sur les filles de ce dortoir ? Prédateur expérimenté, tu avais jeté ton dévolu sur une heure peu fréquentée dans l’espoir de trouver plus aisément une proie à contempler sous toutes les coutures de manière intrusive et subite par la malheureuse ? Si vraiment, je n’étais ta cible alors ton malheur fut effectivement de tomber sur ma personne ! À part d’obscènes attention, je n’entrevoyais aucune raison valable pouvant justifier ta présence en ce lieu…

Je te jaugeais de haut en bas avec bien plus de méfiance, de défiance et de ressentiment que la veille lorsque mon attention arrivée à tes pieds te quitta, happée par ces objets étalés sur le sol. « Att… » Ma voix demeura en suspend. De mes yeux, je parcourais ce bazar qui n’avait lieu d’être. Qui n’était avant ton entrée. Une valise, des dépliants de l’université, de la fraternité… Le doute qui m’avait soudainement assailli se renforça de plus bel. Vers toi, ma tête je redressais. Instinctivement, mes doigts sur ton poignet se relâchèrent sans lui rendre sa pleine liberté non plus. D’un air interrogateur, je te dévisageais. « Quel est ton nom ? » prononçais-je, presque certaine de ta réponse même si j’aurais préféré en cet instant qu’il en soit autrement. Ne me dis que tu es ce nouveau gumiho que je m’apprêtais à accueillir aujourd’hui…
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Re: Her ♥ #HaRa | Mer 29 Nov - 16:32
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Ces couloirs vides... Cette personne que je venais de rencontrer... Était-ce là ce qui avait traverser mon esprit plus tôt? Était-ce là le test ultime de cette fraternité? Survivre à ton courroux plus effrayant que celui d'un dieu et plus mortel que les pires poisons de cette Terre? J'espérais que la vie en ces lieux valait le bizutage que l'on me faisait subir... et dans lequel le secrétariat devait de toute évidence être complice vu comme l'on m'avait jeté dans tes griffes! Avais-tu même été mise au courant avant? Jouais-tu une comédie bien trop rodée encore une fois? Ou étais-tu sincère dans tes accusations? Alors que je me posais toutes ces questions, je sentais ta poigne se serrer sur mon poignet peu à peu. Loin d'être un fruit que tu pouvais pressé à ta guise, rien n'en ressortirait si tu persistais à t'acharner sur cette chair qui n'avait de toute évidence rien demander! D'ailleurs tu ne prenais même pas la peine de me libérer pour remettre cette serviette. Avais-tu peur de me voir partir? Quelle image avais-tu de ma personne pour être méfiante à ce point? Si, par le plus grand des hasards, j'aurais réellement voulu admirer cette peau dénudée, ne pouvais-tu m'imaginer plus malin? Plutôt que de m'amuser à venir, j'aurais de toute évidence placer une caméra en ces lieux. Plutôt que de te choisir toi, j'aurais pris une femme plus à même d'être influencée par mes propos. Téméraire mais pas idiot, jamais de toute mon existance je n'aurais eu l'idée de venir à ta rencontre dans de telles circonstances. Et si j'aimais l'adrénaline, ce n'était en rien le sentiment qui m'habitait à l'heure actuelle. Plus agacé qu'autre chose par ta méfiance, je la comprenais néanmoins tout en sachant que je n'avais aucune défense possible et recevable à tes yeux. Allais-tu même me croire si je te disais être nouveau? Il suffisait que tu n'en aies entendu parler pour qu'un scandale tu fasses en criant au mensonge et à l'absurdité de mes propos.

A tes mots, je savais que tu avais déjà une idée toute faite de ma personne et de ma présence dans cette chambre. Que je ne fasse l'innocent? Le faisais je? J'avouerais dans une honnêteté extrême avoir regarder ton corps, j'en avais profiter de toute évidence, mais jamais cela n'avait été mon but premier! Tout comme je n'avais eu une seule information sur l'endroit où je mettais les pieds, je ne savais ni où elle se trouvait,  ni à quoi elle ressemblait, ni si j'étais seul ou avec quelqu'un. Passant mes lèvres, un soupir venait t'informer de ma résignation. « Je suis pas venu pour te mater.. quand bien même t'es aussi belle qu'un jeu en 8bit.. » Autant dire que je ne savais si c'était un compliment ou non. Méritais-tu un compliment de ma part au vu de ton comportement des plus accusateurs? Mon regard se détournait alors que tu semblais me passer au crible de tes yeux plus transpercents que n'importe quel rayon X. Avais-tu peur que j'eus voler des sous vêtements en plus? Ou essayais-tu d'évaluer mon niveau de dangerosité qui, de tout évidence,  était aussi élevé que la veille? Donc autant dire proche de zéro. « Je cherchais ma chambre. » Avouais je dans un soupir alors que tu semblais avoir fini ta fouille visuelle. D'ailleurs tu semblais enfin remarquer la valise et les dépliants que j'eus laisser tomber par terre dans mon étonnement.

Venais-tu seulement de comprendre? De tous les mâles sur lesquels tu pouvaient passer tes nerfs, je n'étais certainement pas le plus gros prédateur. N'avais-tu compris à mon geste pour te rhabiller que je savais respecter un minimum ta dignité et ta pudeur quand ton corps dénudé ne me surprenait? A moins que tu ne le prennes que comme une vaine tentative de garder la tête froide? Je ne pouvais la garder froide dans une telle situation, je m'y forçais du mieux que je le pouvais mais jamais je n'aurais un sang froid exceptionnel à toute épreuve. Après tout ce temps, tu semblais enfin comprendre que tu n'avais aucune raison de me retenir si fermement mais ta méfiance semblait te pousser à me garder en laisse malgré tout. A moins que tu te plaisais a tenir entre tes doigts une chair masculine? Quand bien même mon poignet semblait quelque peu douloureux après subit le courroux de tes ongles, je me contentais de répondre à ta question sans grand intérêt. « Woo Haneul. » Que pouvais tu faire de mon nom... ce n'était pas comme si tu étais la présidente ou la vice présidente si? « On m'a donné la chambre 4.1 à mon arrivée et je ne compte pas supporter ton corps en sous vêtements tous les jours.. » Je venais tout juste de commencer mes études et je m'imaginais mal subir la fin de ma licence, mon Master et mon doctorat avec toi en guise de colocataire. Tu étais jolie, indéniablement sexy,  terriblement intéressante mais je n'avais nullement l'intention de supporter cela tous les matins. Sans oublier le nombre de fois où cette réaction naturelle tu risquais d'engendrer sans  que je ne puisse y remédier d'une façon ou d'une autre... non clairement, je n'allais pas supporter la vie en communauté avec toi.

D'un geste délicat malgré tout, après mes mots, me voilà à relever le poignet prisonnier pour te le mettre sous le nez. « Je compte pas m'enfuir tu sais? » Étais-je amusé de la situation? Ou agacé? Je ne saurais vraiment répondre, les deux sentiments se mêlant gracieusement dans mon coeur alors que j'espérais que tu me rende enfin ma liberté. « Et je pensais que tu vivais dans la maison avec Jethro. Pourquoi préférer venir en dortoir? » Enfin maison... Le terme était en quelque sorte un doux euphémisme mais tu comprendrais où je voulais en venir tandis que j'espérais que tu ne prenais mes mots en tentative de distraction. Je cherchais à comprendre la raison de ta présence ici, te savoir vivant sous ce toit était bien beau mais inconcevable pour moi qui, depuis le début,  avait préféré la maison familial au studio près de mon ancienne faculté. Plus grand, plus confortable et moins de responsabilités comme le ménage ou devoir faire à manger, tant de choses que j'allais devoir apprendre à gérer dès à present.
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Re: Her ♥ #HaRa | Jeu 30 Nov - 12:23
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La réponse qui franchirait la barrière de tes lèvres, pourtant, temps que tu ne l’aurais pas explicitement formulé, j’espérais après une autre alternative. Même ta phrase précédente, impliquant la conclusion plus qu’évidente, mes oreilles n’avaient daigné relevé. Je préférais, peut-être, encore mieux te savoir sale pervers voyeur que… Que nouveau membre de la fraternité. Pourquoi ? Je ne saurais l’expliquer. Parce que je te détestais ? Pourtant, je ne t’avais jeté en pâture la veille alors qu’il m’aurait été aisé de le faire. Parce que tu m’insupportais ? C’était un fait, mais là encore, je t’avais accordé mes faveurs pour décrocher le poste de promeneur-soigneur attitré de Jethro. Parce que tu t’étais immiscé dans mes pensées jusque dans ce monde gardé par Morphée ? Non, non, non, je secouais brièvement la tête pour chasser ces abominables souvenirs inventés la nuit passée.

Enfin, à ma question, tu répondais, prononçant ce nom qu’à ton insu, je connaissais déjà. À ma propre insu d’ailleurs, car aussitôt que tu l’eus énoncé de vive voix, que plus que quelques caractères sur une feuille de papier, il se forgeait contenance par la sonorité, je crus l’entendre résonner. Un écho qui me renvoyait encore une fois, à ce foutu rêve vraisemblablement décidé à me hanter. Ne l’avais pas prononcé dans mon sommeil ? Pourtant, je l’ignorais tien… J’en concluais alors que toute cette fantaisie relevait bien d’un concours de circonstances. Car tu étais celui que j’avais rencontré la veille, tu étais apparu dans mon rêve. Car ton nom était celui de l’individu que je me préparais à accueillir, il s’était calqué à ton visage dans mon inconscient. Quant à la présence de ce désir, si… fort, il n’était que conséquence d’un cycle hormonal inhérent à mon métabolisme féminin. Point. Les coïncidences s’avéraient juste anormalement nombreuses et il serait fantasque d’y concevoir là quelque manifestation du signe ou signe particulier.

Je demeurais néanmoins, immobile, figée quelques instants, sans doute plus décontenancée qu’hébétée. Pouvais-je espérer être encore un plein cauchemar ? Malheureusement, non, ta stupidité semblait que trop authentique pour ne pas être réelle. Serviette efficacement nouée au-dessus de ma poitrine, du bout des doigts de ma main libre, je pinçais l’arrête de mon nez. T’entendais-tu seulement déblatérer de pareilles inepties ? Connaissais-tu seulement l’université où tu mettais les pieds ? La fraternité ? Etais-tu si négligeant pour ignorer que depuis le mois dernier la mixité avait été proscrite au sein des dortoirs ? Que dès avant j’avais établi ce règlement chez les Gumiho. Ignorais-tu jusqu’au nom de ta présidente ? Il semblerait. Sur tous les points, pour t’imaginer déjà avoir à me côtoyer en sous-vêtements chaque matin, chose que du temps où je partageais ma chambre avec trois représentants du sexe masculin ne se produisait jamais. Cette exception dont tu venais de bénéficier n’était en aucune façon dépendante de ma volonté ! Pour ne me manifester aucun respect non plus. Pour une entrée en matière, décidément tu commençais fort ! « Idiot… » Ce fut le premier mot qui me vint spontanément à l’esprit, dans un souffle désabusé, tandis que je daignais libéré ton poignet conservant la trace de mes doigts.

Puis, face à toi, campée fièrement, je posais une main sur ma hanche. De l’autre, j’énumérais : « Premièrement, ma vie ne te regarde pas. » Le pourquoi du comment j’avais atterri en Corée, à la Yonsei, dans cette fraternité ne te concernait en rien. Tout comme la raison de ma préférence manifeste pour ce lieu de désordre plutôt qu’une vaste et luxueuse demeure bien rangée où je vivrais sous le même toit que mes grands-parents. Nous n’étions pas amis, peut-être m’étais-je laissé aller à la veille à un peu trop de conter à mon sujet, mais à présent, la situation avait changé. « Deuxièmement, si je vivais avec Jethro, pourquoi aurais-je besoin de quelqu’un pour s’en occuper ? » Question réthorique qui n’attendais de réponse de ta part. D’ailleurs, je ne t’en laissais pas le temps avant d’enchainer sur le point suivant : « Troisièmement, les nouveaux doivent passer par le bureau de la présidence à leur arrivée pour commencer. » Ma voix déjà froide déclinait presque en un sifflement entre mes dents, soutenue par l’intensité de mon regard. « Afin qu’on leur montre leur chambre. » De nouveau, je fulminais de plus en plus, me contenant cependant. « Pour éviter notamment qu’un illettré confonde le dortoir des filles et celui des garçons. » Je soupirais. À quel point étais-tu incompétent en coréen ? Pourquoi venir étudier ici si tu maitrisais si peu la langue ? Comment tes parents avaient-ils pu si peu d’inculquer la culture de leurs origines ? Depuis ma plus tendre enfance, j’avais été autant bercé par le chinois, l’anglais et le coréen en faisant mes trois langues natales.  « Ici, ce sont les chambres de filles, » t’envoyais-je sans ménagement la réalité en pleine face. Toi qui indiscutablement était entièrement dans ton tort. « Alors, sors d’ici et va attendre au bur… » Je t’indiquais la porte avec autorité avant de me raviser. « Tu serais capable de te perdre… » soufflais-je en roulant des yeux. Tu me fatiguais déjà. « Sors et attends-moi dans le couloir ! » Au cas où tu escomptais ne pas obéir, je te poussais hors de ma chambre. Prête à te claquer la porte au nez, à nouveau, je retenais mon geste et ajoutais par précaution que l’idée de ne pas sagement m’écouter puisse te traverser l’esprit : « Je t’accompagnerais au bureau, alors ne t’avise pas de bouger de là et d’aller mettre ton nez dans les chambres des autres filles ! » Bien que la plupart devait être en cours, à la bibliothèque ou vaquer à des occupations moins studieuses, sans doute quelques unes dormaient encore, profitaient d’être seule dans leur chambre pour entretenir leur féminité ou autre… Bref, si tu ne voulais pas te faire décapiter, tu n’avais pas intérêt à te promener… Non, décidément, je ne te faisais absolument pas confiance et t’attrapais finalement par le bras pour te ramener dans la chambre. « Mets-toi là et tourne-toi face au mur, » te sommais-je froidement en refermant la porte. « Ainsi, je serais sûre que tu n’ailles pas commettre quelques bizarreries pendant que je me change ! » Mais tu avais vraiment intérêt à garder les yeux rivés sur le mur, si tu ne voulais pas finir "accidentellement" aveuglé à vie !

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Re: Her ♥ #HaRa | Ven 1 Déc - 5:36
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Encore inconscient de ce qui me valait l’honneur de ce mot rabaissant, c’est d’un haussement de sourcil que je répondais, quelque peu étonné que tu puisses te permettre ce genre de réflexion à mon égard. Qu’avais-je dit de si énervant ? J’avouerais ne pas m’être énormément renseigné sur l’université où j’allais mettre les pieds à partir d’aujourd’hui, plus préoccupé par mon déménagement soudain que par les informations la concernant. Après tout, mes enseignants me l’avaient dit : La Yonsei était une des meilleures. En Corée tout du moins puisque mes parents, de leur côtés, avaient bien préférés me savoir proche du reste de la famille plutôt que perdu en Chine si quelques soucis venaient à pointer le bout de leur nez.  Et pourquoi si soudainement ? Car l’année était déjà commencée et je refusais d’avoir à pâtir d’un éventuel souci de communications de validations de semestres entre les deux universités. Je passerais mes partiels à Yonsei comme tous les autres, quitte à me planter un peu la première fois si nécessaire ! Je ne comptais pas subir une année de plus qui, de toute évidence, aurait été inutile même en admettant que je me plantais un peu. Comment pouvais-je passer d’une note parfaite à un médiocre 60 ? C’était inconcevable.  Parce que si certains se contentait d’un 60, à mes yeux, c’était l’équivalent d’un 0. Une bonne note équivalait minimum 80 si le sujet était vraiment difficile, sinon un bon 90 et la moyenne ? Entre 70 et 75. Je n’étais pas particulièrement dur avec moi-même, mes standards étaient juste un peu plus élevés que les autres par habitude. Aurais-je eu des 75 toute ma scolarité que ce serait l’équivalent à mon 100 actuel. Tout n’était qu’une question d’adaptation mentale après tout ! Comme le fait que tu devrais t’habituer à me croiser tous les jours dans les couloirs à présent.

Je ne savais exactement pour quelle raison tu semblais si froide avec moi, à moins que tu ne le fusses avec tout le monde ? Une moue légèrement boudeuse se dessinant sur mes traits, j’écoutais silencieusement ton argumentation divisé en un nombre de points importants mais dont la longueur d’énumération n’était encore clairement définie. Plus clair que la première tu ne pouvais faire et je ne comptais pas interférer avec ta vie, n’aimant pas qu’on se mêle de la mienne je ne pouvais que le comprendre. Quand bien même… A ta place, aurais-je présenté les choses avec plus de délicatesse. Tel un enfant docile face à sa maitresse, je te laissais aller au second point auquel, cette fois, j’aurais aimé répondre. Parce que réponse j’avais à cette question qui, à tes yeux, n’en était pas une vue comme tu la balayais pour ce qui semblait être le dernier et le plus important des trois points cité. Le bureau de la présidence… Est-ce qu’on m’avait parlé de quelque chose dans ce goût-là ? Les lèvres pincées, comprenant soudainement que je n’aurais pas dû m’aventurer en ces lieux si familièrement, je me gardais bien de prononcer le moindre mot. Ma tête se baissait même alors que tu m’affligeais de mon erreur désormais évidente, même si mes yeux restaient sur toi, créant une image de chiot battu sans le vouloir. Je me sentais désolé soudainement. Tu ne devais pas avoir à t’occuper de moi, la personne devant le faire devait être en train d’attendre dans son bureau à l’heure actuelle et qui plus est : tu risquais de lui faire remarquer ô combien je ne m’étais gêné de te regarder. Dans quels ennuis m’étais-je empêtrer en fait ?  Un instant, je venais quand même à me poser la question : qu’elle était cette chambre que je devais rejoindre si ce ne fut celle-ci ? Serais-tu dotée de dons que j’ignorais encore ? Voilà que la réponse tu m’offrais et, dans un coin de mon esprit, je redessinais ce plan… Ce grand plan à l’entrée où j’avais cherché la chambre 4.1…. Sans même regarder s’il y avait une quelconque annotation sur d’éventuels dortoirs différents. Loin d’être illettré comme tu semblais le penser, c’était mon inattention qui avait frappé dans ce cas précis.

Ma lèvre inférieure je venais mordre, souhaitant me punir de cette erreur des plus fatales. On ne saura m’y reprendre ! La prochaine fois, plus avisé qu’un aigle, je saurais faire attention aux détails ! Partout, pas seulement dans les dortoirs, absolument partout ! Amphithéâtre, je regarderais s’il n’y avait pas un point cardinal près de celui-ci, ne voulant atterrir en lettre lorsque cours de développement je cherchais.  Td, je regarderais avec précision le bâtiment, rien ne m’échapperait en sachant maintenant que cette administration s’amusait à mettre exactement les mêmes numéros pour les dortoirs sans penser qu’un nouveau se jetterait sur le premier chiffre venu… Qu’étais-je censé dire ? Que j’étais désolé ? Je l’étais, mais ça ne serait suffisant pour réparer mon erreur n’est-ce pas ? Du mur je me décollais à ton ordre, certain que ce n’était pas le moment d’ouvrir la bouche si je ne souhaitais perdre l’usage de ma langue à tout jamais et quelques pas je commençais vers la porte avant que tu ne m’aide à déguerpir au plus rapidement. Littéralement jeté hors de cette chambre, je me tournais face à toi ensuite. Contre mon palet ma langue venait claquer, mécontent de voir que tu n’avais pas abandonné cette idée. « Je suis pas intéressé ! » annonçais-je rapidement, quelque peu agacé d’avoir à, encore, me répéter. Tous les hommes n’étaient donc que des animaux en chien avide de chair féminine  à tes yeux ? Ou n’était-ce que moi sans même que tu ne me connaisses ? Appuyant mon dos contre le mur, mes bras se croisaient sur mon torse. Ou du moins essayaient car la seconde même où je les levais pour m’installer, tu venais en attraper un pour me tirer dans ta chambre. Que faisais-tu donc au juste ? Etais-je un jouet que tu voulais, jetais pour reprendre après ? « Tu veux quoi ? »

Ma voix montrait que j’en avais marre d’être trimballer ici et là selon ton bon vouloir, surtout après ton courroux auquel je semblais avoir survécu pour le moment. Mais déjà, l’ordre tombait. Face au mur ? Mes yeux se posaient sur le mur puis sur toi, me demandant si tu étais sérieuse. Désirais-tu me voir retourné en enfance, bras au-dessus de la tête en guise de punition pendant que je faisais face à un mur aussi vide que l’univers ?  « Pa… » Ta voix me coupait dans mon élan et je roulais des yeux de façon bien visible pour m’exécuter. « Je suis retourné en primaire… » Ce commentaire m’avait échappé, passant mes lèvres dans un souffle qui se voulait discret mais ô combien révélateur de mon agacement momentané. Combien de fois avais-je fait face à ce mur pour diverses bêtises ? Mon front se posait contre celui-ci, mes yeux se fermaient, empreint à une véritable dépression d’être traité de la sorte. « J’ai pas le droit à la carte du type qui a pas pensé que le numéro des chambres étaient les mêmes pour les dortoirs ? » Ma question s’adressait à toi, bien qu’à présent ce fût au mur que je discutais inévitablement. Mes yeux se rouvraient et, distraitement, mon index et mon majeur se posaient sur le mur. Imitant un bonhomme qui marchait lentement, je tentais de m’occuper comme je le pouvais le temps que tu finisses de t’habiller. « Dis-moi au moins que la personne qu’on va voir après est sympa… » J’avais espoir de ne pas mourir aujourd’hui, mince espoir, mais espoir malgré tout. Un instant, j’osais détourner légèrement les yeux, souhaitant te montrer que j’étais désolé mais aussi, extrêmement désespérer à l’idée de réussir à ne survivre rien qu’une journée ici. Pourtant, rapidement, avant même que tu n’aies à m’y reprendre, je détournais les yeux vers ce mur… Ce magnifique mur, si beau… et si parfait…. et si ennuyant… Un soupir passait mes lèvres avant que je ne me laisse tomber contre, la joue contre celui-ci pour regarder, à l’exact opposé de là où tu te trouvais.
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Re: Her ♥ #HaRa | Ven 1 Déc - 19:32
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Et voilà que je m’adonnais encore un geste que nombres caractériseraient d’insensé. Si je me méfiais tant du loup pourquoi l’invitais-je à entrer pendant que l’agneau se livrait pleinement sous ses yeux ? D’une part, je ne comptais certainement pas m’exhiber derechef à ta vue. Bien que dorénavant, j’ignorais sur quelle partie de mon corps dénudée tu n’avais pas encore lorgné – à l’exception bien évidemment de mon intimité, et forte heureusement ! Si personne ne s’y était encore aventuré ce n’était certaine pas pour que tu sois celui auquel elle sera livrée ! Ainsi, j’exigeais de toi que tu t’adonnes à un face à face avec le mur. Ce à quoi, tu ne manquas pas de soupirer. Une remarque inassumée pour que tu l’énonces de manière si peu audible ? Elle ne m’échappa pour autant. Tu me tendais là une perche trop belle pour que je ne puisse la saisir et d’un coup t’en asséner :  « Les écoliers de primaire savent lire le coréen. » Répartie froide et cinglante, je surveillais que tu t’exécutais bien docilement. Puis, je commençais à m’éloigner, à me retourner vers les vêtements que j’avais sélectionné. Ainsi, d’autre part, si je t’avais fait re rentrer, ce fut pour la simple et bonne raison qu’il était de ma responsabilité de t’encadrer. De te surveiller. D’entre toutes, je préférais être celle qui subirait ta potentielle perversité plutôt qu’une de mes renardes envers lesquelles je me sentais investie du devoir de les protéger. Un soupir m’échappait tandis que je me saisissais, du pantalon en jeans que je porterais. A mon grand damn, tu rejoignais nos rangs. Tu serais  désormais, l’air de rien, l’un de ceux que je considérais comme mes protégés. Quand bien même certains m’avaient amené à plus que les désaimer — et sur cette voie, tu t’étais déjà bien engagée – je résonnais avant tout un intérêt pour la communauté. Me montrer digne de présider cette fraternité, qui pourtant de prime abord, n’avait rien pour me convenir. Et pourtant, ce lieu était devenu mon chez moi, mon point d’ancrage en Corée que je n’avais certainement plus hâte de quitter.

Dos à toi, dos à dos, séparés par les quelques mètres espaçant l’entrée des lits superposés, j’entreprenais de m’habiller. Prestement mais soigneusement, n’omettant pas de te jeter régulièrement quelques clin d’oeil furtifs et méfiants par-dessus mon épaule. Ta quête de plaidoirie me fit rouler des yeux tandis que j’enfilais mon léger pull noir en cachemire épousant délicatement mes formes et ma taille marquée. Plutôt que de l’accepter, j’aurais au moins la générosité de ne pas la relever, t’épargnant ainsi une nouvelle remarque grinçante dont il n’aurait été que trop facile de te fustiger. En revanche, un sourire sur mes lèvres naquit à t’entendre d’inquiéter au sujet de la personne que tu t’apprêtais à rencontrer ? Si je jubilais ? Juste un peu, délicieusement, sournoisement. « Ça dépend… » feignis-je de réfléchir, effectuant quelque pas jusqu’à ma commode. « Si tu tombes sur le vice-président, il est du genre doux et conciliant. » Presque faible, du moins à mes yeux, et je savais pertinemment que Namseon ne serait pas celui à qui tu te présenterais en cette matinée. Néanmoins, il n’était que trop plaisant de laisser espérer que tu puisses avoir cette chance d’échapper aux conséquences de ton erreur. Fatale erreur. « La présidente en revanche… » J’aspirais une bouffée d’air entre mes dents, ne présageant rien de bon. De même que pendant ce temps, je me coiffais. Bien qu’habillée et que tu n’aurais plus rien eu à scruter d’inapproprié, je me satisfaisais de te laisser languir. Le mur et toi sembliez si proches, vous en étiez presque touchant. Qui serais-je pour oser briser un tel instant entre vous ? « Toi qui semble déjà si peu calé en coréen, tu ne dois pas connaitre la légende du Gumiho ? » Pourtant, je le faisais, presque jalouse de votre romance. De mes pas, je t’avais rejoint. T’invitant tacitement à te retourner, quitte à poser une main sur ton épaule afin de te le signaler si besoin était. Joueuse, presque prétendument sulfureuse, d’un pas de plus, je me rapprochais d’un peu plus près. De mon index, la lisère du bas de ton visage, j’effleurais, sourire subtilement carnassier dessiné : « Ce renard à neuf queues qui détient le pouvoir de prendre forme humaine. Une femme de grande beauté qui dévore le foi des hommes qu’elle a pris pour cible… » Arrivé à ton menton, le contact entre ta peau et le bout de mon index se rompit. L’esquisse sur mes lèvres s’adoucit, grain de malice niché au coin de ma bouche. « Il y a des rumeurs qui disent que la présidente en serait une vraie ! » Et mes talons, je tournais, satisfaite de mon petit jeu. Après tout, je n’oubliais que je t’avais nommé jouet. À croire que, pour ton plus grand malheur, tu ravivais cette petite flamme en moi. Celle qui m’insufflais de te taquiner, te torturer.

Je m’en retournais ainsi vers la porte que j’ouvrais derechef. « Allons-y ! » te lançais-je sur un ton soudainement plus enjoué, t’invitant à m’accompagner alors que jusqu’au fameux bureau je te guiderai. Appréhendais-tu ? Espérais-tu ? Ou commençais-tu peut-être à te douter ce que t’attendait, réfutant néanmoins cette possibilité en préférant t’accrocher à toute autre éventualité qui te serait inévitablement plus douce ? Silencieuse, en chemin, j’aurais pu te parler. Quoique tes oreilles me remerciaient certainement de leur épargner quelques nouvelles piques plus ou moins subtiles mais assurément imprégnée de venin. J’aurais aussi pu en profiter pour entamer la visite guider. Cela m’aurait procuré un peu de temps de gagner. Bien que de toi-même, tu connaissais déjà bien suffisant une aile où tu n’avais pas lieu d’aller. Certes, nous n’étions pas au couvent, en vérité, il n’était en aucune façon interdit au garçon d’y pénétrer, à la seule condition que cela se fasse dans le respect. Notion que je n’étais pas certaine qu’on t’eut un jour inculqué. De surcroit, je m’amusais bien trop de ce petit jeu de suspense. T’emmener jusqu’à l’échafaud, baigné dans ton ignorance. Puisque jusqu’à présent, elle ne t’avait dérangé, qu’entre vous, il semblait même exister une forte amitié, tu pouvais bien t’y noyer encore quelques instants sans suffoquer.  

Poignée d’instants qui touchait à sa fin. Face à nous, la porte de la vérité se dressait et bientôt, à toi, elle révèlerait son terrible secret. « Le bureau est ici, » t’annonçais-je à nouveau un peu froidement, parfaitement dans mon rôle de la fille détachée qui néanmoins restait campée sur ta position de te dénoncer. Je te fis signe de toquer. Puis, aussitôt que tu te fus exécuté, je te devançais. Posant ma main sur la poignée que j’abaissais, j’ajoutais soudainement : « Ah ! Et j’oubliais ! À propos de la Présidente, gare à tes yeux ! Elle est aussi belle qu’un jeu 8bits ! » Dans ce même temps, la porte j’avais poussé pour laisser apparaitre à tes yeux cette pièce vide de présence humaine. Les bras croisés devant moi, me tenant juste devant l’entrée à ton côté, je n’étais pas peu fière, ni curieuse de découvrir l’expression sur son visage qui j’espérais se décomposerait. À moins que ma déception ne soit totale si tu ne parvenais à comprendre ce dont il découlait…
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Re: Her ♥ #HaRa | Mar 5 Déc - 6:19
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It feels like I’ve been hit with a hammer
I feel light-headed and dizzy »
Frôlant la dépression, appuyé contre ce mur si familier déjà et pourtant si inconnu à la fois à en juger par le lieu où il habitait. Ce doux mur que je ne reverrais sans doute jamais vu les résidents qu’il couvrait… A croire que notre histoire d’amour était impossible depuis le tout début. Un instant, j’osais espérer que dans un avenir proche, j’avais moyen d’échapper à la mort. J’osais espérer que, de toutes les personnes ici, tu fus la pire sans même savoir que je m’étais jeté droit dans la gueule du loup. Enfin, du renard. A ma question, ce fut un suspens que tu laissais planer, sans doute prenais-tu un malin plaisir à me torturer pour me punir. Etait-ce le cas ? Je ne pouvais que le penser, moi qui aurais fait exactement la même chose si à ta place je m’étais trouvé. Avouons-le, n’est-ce pas là le meilleur amusement que de faire attendre quelqu’un qui stressait sur un sujet qui lui était inconnu ? Si ta voix ne me parvenais pendant un moment, ce fut tes pas qui m’indiquaient où tu te trouvais, faisant alors en sorte de bien cacher mes yeux au cas où l’envie de me tendre un piège te prenait. L’instant d’après, j’eus droit à un espoir. Le vice-président !  Ne pouvais-je le rencontrer ? Lui au moins ne me tuerait pour avoir osé rentrer dans une chambre de fille ! … Sauf si de ton petit copain il s’agissait et dans ce cas c’était bien au fin fond de la fosse que je me trouverais cette nuit. Ou alors s’il s’agissait d’un type aussi coincé que tu semblais l’être ! Où étais-je tombé au juste ? Mais non, tu le disais toi-même : il était doux ! Quoi que je ne savais que penser de cet adjectif, vu ta personnalité même un pitbull serait ainsi ! Finalement, je ne savais que penser de cela et tu venais en rajouter une couche. Mes doigts précédemment sur le mur venaient se perdre dans mes cheveux dans un désespoir des plus visibles mais pas encore le pire. Non, tu le savais toi aussi pas vrai ? Que tu pouvais m’enfoncer encore plus profondément dans cette angoisse stupide de me faire lapider sur la place publique ?

« La présidente en revanche… »
« La présidente… »
« La »


J’étais un homme mort. J’avais commis l’impardonnable en pénétrant dans cette chambre et si, toi-même, avouait que cette renarde était terrible, alors je n’osais imaginer à quel point celle-ci allait me dévorer. Existait-il vraiment une femme pire que toi ? Vraiment ? C’était possible ? A part ma mère, je n’osais imaginer quiconque pire que ta personne ! Pourtant, il semblait en exister une, si bien qu’une légende était associée à elle ? Réellement ? « C’est quoi ? » demandais-je alors avant de me retourner lorsque ta main tu eus posé sur mon épaule. Un instant certain que tu serais capable de me piéger, je couvrais mes yeux de mes doigts pour les écarter lentement ensuite. Tu étais habillé… Au moins, tu ne t’amusais à tendre des pièges à tes confrères renards. A ta place ? J’aurais très certainement sortie la bombe au poivre pour vaporiser les yeux du pauvre bébé renard qui aurait osé baisser les yeux sur cette poitrine offerte volontairement. Test de confiance oblige, que voulez-vous ? A moins que je n’étais qu’un connard fini ? Patiemment, j’attendais que tu daigne m’offrir les contes de cette légende visiblement importante si je souhaitais rester en vie dans les années à venir.

Mes dents se serraient à ton approche, peu confiant quant à ce que tu avais en tête. D’ailleurs tu devais le voir à mes traits quelques peu… tendus soudainement. Pourtant, ton index semblait faire quelques ravages sur mon épiderme, celui-ci se mettant doucement à trembler pendant que tu me racontais ce… cette horreur. Qu’elle horreur, vraiment. Comment une légende pareille pouvait être associée à une femme ?! Mes lèvres s’entrouvraient, imaginant une femme aussi séduisante que charmante joué de ma personne pour... Non, en fait c’était déjà arrivé. Elle n’avait simplement pas mangé mon foi mais mon cœur à ce moment-là. Un soupir passait mes lèvres lorsque j’atteignais cette conclusion, peu sûr de comprendre ce que tu souhaitais me faire comprendre finalement… Etait-elle une croqueuse d’homme sans remord ni culpabilité ? « Je vais pas faire un jour dans ce dortoir je pense. » Soit j’allais mourir, soit j’allais fuir avant !

Dès que tu fusses prête, nous nous mettions en route vers le lieu de ma sentence. Valise à la main, papiers dans l’autre, je me permettais d’enfin lire ce qui était écrit. Non pas sur le document de la fraternité, non, je savais que j’allais y passer de toute façon, mais j’espérais au moins pouvoir survivre aux cours pour le reste du semestre. Silencieux car concentrer, ce n’est que lorsque tu m’ordonnais de frapper que je m’exécutais. Soudainement, mon rythme cardiaque s’intensifiait, marquant l’angoisse que je ressentais. A ton comportement, j’eus la mauvaise sensation que tu étais trop familière avec cette femme. Ma vie dépendait de toi et de ta langue pendue ou non, priant pour que tu omettes la bévue précédente, au moins pour Jethro… De mon regard, je te suppliais silencieusement, priant pour que tu me sauves la mise. Je n’étais pas un mauvais garçon, juste un garçon un peu perdu dans les nuages… En avais-tu conscience ? De toute évidence, je venais d’avoir la réponse : Oui.

Ma supplication se changeait en incompréhension. Aussi belle qu’un jeu 8bits ? C’était pourtant toi que j’avais complimenté de la sorte tout à l’heure, était-elle ta jumelle ? Ou… Non… Non, ce n’était pas possible. Pourtant ce bureau qui s’offrait à présent à moi était vide. Je pouvais regarder à droite, à gauche… derrière toi. Personne. Mes yeux se posaient alors sur toi, t’offrant la possibilité de voir combien j’eus été berné par tes mensonges. J’avais été trahi, utilisé, berné, moi qui te faisais confiance pour me parler de cette personne… Malgré tout, je devais admettre une chose : Tu t’étais décrit à la perfection. Après la peur, après l’incompréhension et après la stupeur, ce fut bien de l’amusement que tu pouvais voir sur mon visage. « Je suis con en fait. » avouais-je haut et fort avant de réprimer un rire sur ma propre personne. Je préférais rire actuellement, certain que j’allais vite faire un craquage de nerf si je prenais cela au sérieux. Employeur et présidente… Présidente et employeur… Bordel ! Si le bon dieu ne s’acharnait contre moi, je ne savais ce qui pouvait être la cause de tant de malheur. « C’est vrai que personne peut être pire que toi en fait, pourquoi j’y ai pas réfléchi… » Question laissée en suspens, j’espérais que tu ne la prennes mal. Ma main gauche se levait pour cacher mon visage pendant que je rigolais une nouvelle fois de moi-même. J’étais si ridicule… « Bon… » Ma tête se redressait vers toi, hésitant à continuer avant de me jeter à l’eau une nouvelle fois. « J’imagine que tu vas me mettre dans la piiire chambre possible maintenant, celle bien loin des salles d’informatiques, où on capte pas le wifi, où y a pas internet et en plus où il fait froid la nuit parce que pas du tout isolée ? » Je m’attendais déjà à ma punition, si celle-ci n’était de me faire dormir à la belle étoile en tout cas… J’osais a moins espérer que tu n’étais pas aussi horrible une fois ton honneur bafoué pour une petite culotte en dentelle bleue marine… Quand même… C’était pas grand-chose… Bleu marine en plus!
(c) DΛNDELION
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Re: Her ♥ #HaRa | Mer 6 Déc - 23:05
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Get Lost
Have you gone crazy ?
Perfect HaRa ❤️

« Just back off I really can’t breathe
Wherever I go, Wherever I am
It’s frightening, The you who follows me »
Le rideau était tombé. Par la lame de la guillotine, ta nuque se faisait trancher. Malgré les déboires que tu représentais, je devais néanmoins te reconnaitre être doté autant du don de m’exaspérer que de me divertir. Petit jouet impétueux qui se jetait tout seul dans mes griffes, j’espérais t’avoir bien fait tourner en bourrique avec ce petit manège qui pourtant te transmettait la vérité entre les lignes. Avais-tu deviné ? Avais-tu garder le silence dans le couloir par peur de prononcer une ineptie de plus ? Par appréhension, mué par l’espoir que la révélation qui se profilait ne soit pas celle que tu soupçonnais de plus en plus au fil de tes pas ? Ou avais-tu été dupé, magistralement leurré par mes mots et mon attitude qui te conduisait à la potence sans que tu ne fasses la moindre résistance ? Aurais-tu eu d’autres alternatives ? Non. Alors au moins, je t’accorderais la jugeote de ne pas avoir mené une lutte vaine. À défaut de celle d’avoir compris comme ton regard ahuri le traduisit. Étais-je si bonne actrice ou toi si crédule et naïf ? Un mélange de tout sans doute.

Écho d’un rire, mes paupières papillonnèrent à t’entendre l’émettre. Craquais-tu déjà nerveusement ou bien reconnaissais-tu ta défaite avec une certaine auto-dérision ? Au son de tes mots, la seconde sembla être la raison. Puisque tu souriais, alors moi aussi, mais bien sûr, une once plus narquoise.  En réponse, je soufflais, roulant des yeux : « Il vaut mieux tard que jamais, » pour que tu t’en rendes compte que oui, tu étais bel et bien un idiot. Une fois tout deux entrés, la porte derrière nous je repoussais. Ta remarque, je ne la reçus aucunement comme une offense. Au contraire, je m’en satisfaisais. Cette image me convenait à merveille. Être une gumiho impitoyable ? Une femme redoutée qu’on se garde bien de provoquer ? De blesser ? J’y aspirais. J’avais toujours été reine grâce à mon statut social, familial. J’avais été victime des jalousies de ce fait. Ici, je n’étais presque plus rien à mon arrivée. Mon image, ma réussite, je l’avais en grande partie forgée. Ta phrase résonnait donc comme un compliment à mes oreilles.

Décidément, tu me confirmais que malgré tout, malgré ta perversion, ta stupidité, ton affligeante inattention, tu savais être… intéressant ? Je me contenterais du terme distrayant pour le moment. Tu posais ta question, exprimais ton appréhension quant à la sanction, tandis que je contournais mon bureau. « Hum… ça pourrait être une idée… » Je feignais d’y réfléchir pendant que de mes doigts, je saisissais quelques documents préalablement préparé et mis en avant sur la surface plane. En un petite petite pile de papiers, je les rassemblais. « Mais… » Mes yeux se relevèrent à nouveau vers toi. Vers ton visage, pour te jauger encore, une fois de plus, toujours aussi critique et septique. « Avec une aussi faible constitution physique, tu ne tiendras jamais le coup. » Tu avais bien l’air d’un type attrapant un rhume au premier courant d’air. Outre le fait, bien évidemment que nous n’avions de telle chambre dans le dortoir, malheureusement.  « Et toute la paperasse pour ton hospitalisation serait à ma charge. » Non, ce n’était pas la culpabilité qui m’empêcherait de le faire si j’en avais la possibilité, seulement un minimum de bon sens. J’avais, comme évoqué la veille dans le parc, des responsabilités. Veiller un bien être des gumiho en faisait partie. Ainsi, j’aurais également à présent à me soucier de toi. La perspective ironique de te couver anima alors ma langue, délectable vengeance préalable au simple fait que dorénavant ta présence régulière me serait inévitable. « Tu auras le droit à un petit cocon où les garçons fragiles peuvent grandir et s’épanouir. » Documents tous rassemblés, sur mes pas je revenais jusqu’à toi. « Tu arriveras à supporter la séparation avec ta maman ? » Fin sourire provocateur, j’éprouvais indéniablement un malin plaisir à te rabaisser. Cependant, rapidement, mon attitude changea pour s’adoucir. Je relevais un sujet que tu avais énoncé sur lequel, je sentais investie du devoir de te renseigner. « Ah ! Par contre, nous n’avons pas le wifi ici ! Internet n’est pas autorisé dans les chambres. » Joli minois surpris que tu ne fus au courant de cette information, je déposais sur toi de grands yeux presque hébétés et embêtés. Bien évidemment, je mentais. Je m’amusais une nouvelle fois à te tourmenter. Puisque tu avais pris soin de mentionner ces points dans ta description des pires conditions de détention possible, je supposais comme ils devaient avoir leur importance pour toi. À croire que les expressions de ton visage qu’elles soient l’étonnement, la stupeur, l’incompréhension, l’incrédulité, le dépit, le désarroi, voire le désespoir étaient toutes si agréables à regarder que je me plaisais à les dessiner. Oui, j’aimais joué avec tes traits, reflet de ce qui se tramait dans ton esprit et ton coeur. « À part ça, voici les documents que tu auras à remplir et à me rapporter le plus rapidement possible. » Je te tendis alors tout ce que j’avais préparé. Rien d’exceptionnel, rien de compliqué, à condition certes de savoir déchiffrer correctement le coréen. Je me doutais un peu que tu pourrais être difficulté, cependant, je n’allais très certainement pas te proposer de t’aider. « Assure-toi que je n’ai pas à te les redemander deux fois. » Ton châtiment n’était pas encore tombé, mais si tu t’avérais doté d’un peu d’instinct, tu comprendrais qu’il valait mieux ne pas négliger mon avertissement. Ne me donne pas davantage matière à te tyranniser, je risquerais de finir par être au cours d’idées… Ou pas. « Je ne me suis pas présentée mais je pense que je ne vais faire que répéter ce que tu sais déjà : Zhang Hera, étudiante en troisième année de médecine, présidente de la fraternité des gumiho et accessoirement, capitaine des CYC. » Présentation rituelle, sans m’épandre dans les détails. Un regard dédaigneux à la suite de mes dernières paroles, j’ajoutais : « Mais il n’y pas à douter que ce n’est pas un club pour toi. » Tu avais reconnu hier que le sport n’appartenait à tes habitudes de vie, en plus du fait que cela se voyait. Néanmoins, tu t’y mettrais. Avec Jethro, tu seras bien forcé de t’y mettre, il ne t’en laissera pas le choix. Finalement, peut-être pour cette raison que sur toi j’avais jeté mon dévolu pour incarner son nouveau jouet. Je savais mon cher compagnon parfaitement à même de te malmener que moi. Même à distance, j’aurais plaisir à vous imaginer ensemble, avec lui et tous les tourments qu’il t’imposerait. « Tu as des questions ? Autres qu’au sujet de ta sentence ? » Un peu de sérieux, j’avais déjà perdu bien assez de temps avec toi. Certes, tu n’échapperais pas à mon courroux mais je savais être patiente pour torturer lentement et longuement. Présentement, il me faudrait encore te montrer ta chambre – puisque tu n’étais pas foutu de t’y rendre tout seul sans te perdre – ainsi qu’une brève visite du dortoir de notre fraternité.  
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