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Her ♥ #HaRa
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Re: Her ♥ #HaRa | Jeu 7 Déc - 5:54 Citer EditerSupprimer
« Be careful of the wolves around you
Bastards only care about outer appearance
It feels like I’ve been hit with a hammer
I feel light-headed and dizzy »
Her
Makes me faint right away
Makes me faint right away
Perfect HaRa
« Be careful of the wolves around you
Bastards only care about outer appearance
It feels like I’ve been hit with a hammer
I feel light-headed and dizzy »
Incapable de me remettre de cette entourloupe qui, pourtant, pouvait avoir été évité bien avant si le nom de la présidente j’avais demandé. Mieux encore : si j’avais lu ce papier sur la fraternité que l’on m’avait fourni à mon arrivée. Ton nom était dessus n’est-ce pas ? Pendant que mes mains dépliaient ce papier travaillé soigneusement pour les nouveaux arrivants, je venais à préparer le terrain de ma sentence pour avoir osé énerver cet esprit Gumiho, cette renarde qui allait me dévorer d’une seconde à l’autre. Mes pupilles posées sur toi un instant je venais abaisser vers le papier, cherchant ce nom que je connaissais déjà. « Zhang Hera. » Evidemment, ton nom figurait bel et bien derrière ce poste de présidente. Comment ai-je pu être aussi idiot ? L’arête de mon nez je venais prendre entre mes doigts avant de redresser la tête à ta négation sans suite. Mais ? Mais quoi ? Avais-tu un semblant de cœur qui faisait que cet esprit vengeur ne voulait me torturer ? M’accorderais-tu un semblant d’innocence pour l’affront que j’avais fait plus tôt ? Un maigre espoir naissait dans mes pupilles avant de comprendre que, non, ce n’était pas par compréhension ou sympathie. Etais-je un enfant ? Me voyais-tu comme une chose fragile ? Ton cœur risquait de faire des bonds par la suite alors : je n’étais pas du genre à aimer la sécurité. Combien de fois allais-tu devoir rendre des comptes sur mon état de santé ? Combien de fois allais-tu me demander de me calmer sur les bêtises qui pouvaient porter atteinte à ma vie et, par conséquent, t’amener à devoir remplir la paperasse d’hôpital ? Tu risquais de me haïr, mais pour une raison tout autre que celle que tu croyais. « Je suis jamais tombé malade depuis le collège si ça peut te rassurer. » Que cela t’étonne ou non, mon système immunitaire était assez performant pour survivre à la vie en extérieur. Man vs Wild. En avais-tu déjà entendu parler ? Mais allez savoir qui du « man » ou du « wild » j’avais été au lycée. Sans doute avais-je commencé par l’un avant de finir par l’autre…
Tes pas t’amenaient à revenir vers moi alors que j’arquais un sourcil en voyant les papiers que tu tenais en main, curieux et en même temps loin d’être impatient de voir leur contenu. « Ne me dites pas que j’allais devoir me taper tout ça à remplir… » Étais la supplication qui se répétait dans mon esprit jusqu’à tes mots. Cherchais-tu à me provoquer ? M’énervé ? A moins que ce soit ma fierté que tu souhaitais brisée en t’exprimant de la sorte face à moi ? Le bout de ma langue passait sur ma lèvre, quelque peu amer avant de décider que pour te faire comprendre que tu t’aventurais en terrain dangereux, il fallait te mettre face à un mur. Un mur qui te ferait réfléchir à deux fois avant de parler sans doute, en tout cas je l’espérais. « La séparation s’est faite y a un moment déjà, t’arrives trop tard, mais c’est gentil de t’en soucier. » Loin d’être vrai, ma mère étant toujours de ce monde, je n’en restais pas moins agacé de te voir si hautaine avec moi. Loin d’arriver à me briser, tu ne faisais que lancer des jeux ici et là, à savoir qui de nous deux tiendrait le plus longtemps. Qui tiendrait tête à l’autre le plus longtemps ? Un sourcil arqué, je secouais la tête négativement, un vague sourire aux lèvres. « Celui-là tu m’auras pas, j’ai demandé avant s’il y avait internet ou le wifi dans les chambres. » Chance manquée, tes mots n’auraient plus autant d’impact sur ma personne qu’auparavant. Ne savais-tu pas qu’à crier au loup en vain constamment plus personne ne te croyais par la suite ? En tout cas, j’osais espérer ne plus y croire, certain que tu arriverais toujours plus ou moins à me berner sur certains sujets. Malheureusement…
Enfin, de ces papiers, tu annonçais ma sentence. Dormir au clair de lune était plus sympathique que ce que tu venais de me dire, en avais-tu conscience ? Lentement, perdant toute trace de force dans mon regard, je prenais les papiers en question entre mes doigts. Voilà bien une chose que je détestais faire. Aurais-tu annoncé que j’étais condamné au couloir de la mort que mon expression aurait été la même ! Tu venais de me jeter en Enfer… Surtout que tout était en Coréen ! Rien que sur la première page, je ne comprenais pas certains mots. Espérais-tu vraiment avoir ce document dans les jours à venir ? Remplit correctement qui plus est ? Croyais-tu en Dieu pour espérer un miracle du genre ? Si c’était le cas, ne pourrais-tu avoir une pensée pour moi qui allait passer une nuit entière de traduction de ces documents ? Les yeux baissés vers l’encre traîtresse, je n’écoutais plus que d’une oreille ce que tu disais, je ne portais plus d’importance à ce regard que tu m’accordais. Ma vie s’était arrêtée au moment où tu m’avais remis ces papiers. Devais-je envoyé les documents à mes parents pour qu’ils les traduisent ? Ou à mon frère ? Ma tante ? « Je sais même pas ce que c’est.. » soufflais-je lorsque tu certifiais que les CYC n’étaient pas un club pour moi. Je n’avais de toute façon pas le temps pour aller dans un club, quand bien même tu ne devais le savoir et que tu risquais de ne jamais le savoir de toute ta vie. Néanmoins, je devais me reprendre, certain que l’opportunité de poser des questions sans t’importuné devait être rare. Sans oublier le fait que jamais je ne viendrais de moi-même te voir pour demander quelque chose, non pas parce que j’étais fier ou quoi, parce que c’était toi. Parce que je risquais de finir avec le nez contre le mur encore une fois ou avec une lampe à la place du cerveau tant tu m’auras cru pervers. « Je considère ça comme étant ma sentence. » annonçais-je sèchement en secouant ce foutu tas de papiers que tu m’avais remis. « Est-ce qu’on peut se jeter du haut du toit si notre présidente nous prend pour un pervers de première ? » Loin d’être sérieux pour cette première question, la première partie de la question était pour le moins intéressant en soi. Les bâtiments semblaient assez haut pour du saut à l’élastique, le béton faisait une bonne matière pour susciter l’adrénaline… Non vraiment, j’allais devoir essayer. « Sinon, plus sérieusement. Y a un couvre-feu ? L’alcool dans les chambres c’est autorisé ? Le petit déjeuner, c'est où ? Y a une heure en particulier ? Douche commune ou perso ? Ramener des filles dans le dortoir mec ? Promis, je ferais en sorte d’être discret. Faire des vidéos ? » Un instant je m’arrêtais pour réfléchir avant de comprendre que cette suite de question… Portait à confusion. « Enfin, pas des vidéos avec les filles, des vidéos à part ! » Ou comment encore plus passer pour un pervers, surtout si tu n’avais pas lié les deux ensemble de base… « Je suis con putain… » Soufflais-je doucement pour moi-même alors que mon majeur et mon pouce se posaient de part et d’autre de mon crâne, rencontrant mes tempes. Je soupirais avant de claquer des doigts en ayant une nouvelle question, oui, encore. « On peut recevoir des colis ici ? Genre.. Des gros, gros colis, pas juste des petits… » Un bon gros colis avec pleins de conneries dedans en provenance direct de je ne savais quel pays en somme. Tu devais voir le genre non ? Certainement pas… « Pourquoi y a autant de dortoirs ? » Un garçon, un fille, était-ce trop dur pour l’université qui devait vraiment se prendre la tête avec pleins de dortoirs différents ? « On est pas forcé de participer à des activités au moins ? » Non parce que je me souvenais encore de l’événement organisé par mon ancienne promo et auquel on devait forcément participer si on ne voulait pas voir nos crédits sautés. Autant dire que celle-ci n’avait jamais été aussi bondée étrangement… « Y a du monde dans ma chambre ou je suis tout seul d’ailleurs ? » Regrettais-tu de m’avoir demandé si j’avais des questions ?
Tes pas t’amenaient à revenir vers moi alors que j’arquais un sourcil en voyant les papiers que tu tenais en main, curieux et en même temps loin d’être impatient de voir leur contenu. « Ne me dites pas que j’allais devoir me taper tout ça à remplir… » Étais la supplication qui se répétait dans mon esprit jusqu’à tes mots. Cherchais-tu à me provoquer ? M’énervé ? A moins que ce soit ma fierté que tu souhaitais brisée en t’exprimant de la sorte face à moi ? Le bout de ma langue passait sur ma lèvre, quelque peu amer avant de décider que pour te faire comprendre que tu t’aventurais en terrain dangereux, il fallait te mettre face à un mur. Un mur qui te ferait réfléchir à deux fois avant de parler sans doute, en tout cas je l’espérais. « La séparation s’est faite y a un moment déjà, t’arrives trop tard, mais c’est gentil de t’en soucier. » Loin d’être vrai, ma mère étant toujours de ce monde, je n’en restais pas moins agacé de te voir si hautaine avec moi. Loin d’arriver à me briser, tu ne faisais que lancer des jeux ici et là, à savoir qui de nous deux tiendrait le plus longtemps. Qui tiendrait tête à l’autre le plus longtemps ? Un sourcil arqué, je secouais la tête négativement, un vague sourire aux lèvres. « Celui-là tu m’auras pas, j’ai demandé avant s’il y avait internet ou le wifi dans les chambres. » Chance manquée, tes mots n’auraient plus autant d’impact sur ma personne qu’auparavant. Ne savais-tu pas qu’à crier au loup en vain constamment plus personne ne te croyais par la suite ? En tout cas, j’osais espérer ne plus y croire, certain que tu arriverais toujours plus ou moins à me berner sur certains sujets. Malheureusement…
Enfin, de ces papiers, tu annonçais ma sentence. Dormir au clair de lune était plus sympathique que ce que tu venais de me dire, en avais-tu conscience ? Lentement, perdant toute trace de force dans mon regard, je prenais les papiers en question entre mes doigts. Voilà bien une chose que je détestais faire. Aurais-tu annoncé que j’étais condamné au couloir de la mort que mon expression aurait été la même ! Tu venais de me jeter en Enfer… Surtout que tout était en Coréen ! Rien que sur la première page, je ne comprenais pas certains mots. Espérais-tu vraiment avoir ce document dans les jours à venir ? Remplit correctement qui plus est ? Croyais-tu en Dieu pour espérer un miracle du genre ? Si c’était le cas, ne pourrais-tu avoir une pensée pour moi qui allait passer une nuit entière de traduction de ces documents ? Les yeux baissés vers l’encre traîtresse, je n’écoutais plus que d’une oreille ce que tu disais, je ne portais plus d’importance à ce regard que tu m’accordais. Ma vie s’était arrêtée au moment où tu m’avais remis ces papiers. Devais-je envoyé les documents à mes parents pour qu’ils les traduisent ? Ou à mon frère ? Ma tante ? « Je sais même pas ce que c’est.. » soufflais-je lorsque tu certifiais que les CYC n’étaient pas un club pour moi. Je n’avais de toute façon pas le temps pour aller dans un club, quand bien même tu ne devais le savoir et que tu risquais de ne jamais le savoir de toute ta vie. Néanmoins, je devais me reprendre, certain que l’opportunité de poser des questions sans t’importuné devait être rare. Sans oublier le fait que jamais je ne viendrais de moi-même te voir pour demander quelque chose, non pas parce que j’étais fier ou quoi, parce que c’était toi. Parce que je risquais de finir avec le nez contre le mur encore une fois ou avec une lampe à la place du cerveau tant tu m’auras cru pervers. « Je considère ça comme étant ma sentence. » annonçais-je sèchement en secouant ce foutu tas de papiers que tu m’avais remis. « Est-ce qu’on peut se jeter du haut du toit si notre présidente nous prend pour un pervers de première ? » Loin d’être sérieux pour cette première question, la première partie de la question était pour le moins intéressant en soi. Les bâtiments semblaient assez haut pour du saut à l’élastique, le béton faisait une bonne matière pour susciter l’adrénaline… Non vraiment, j’allais devoir essayer. « Sinon, plus sérieusement. Y a un couvre-feu ? L’alcool dans les chambres c’est autorisé ? Le petit déjeuner, c'est où ? Y a une heure en particulier ? Douche commune ou perso ? Ramener des filles dans le dortoir mec ? Promis, je ferais en sorte d’être discret. Faire des vidéos ? » Un instant je m’arrêtais pour réfléchir avant de comprendre que cette suite de question… Portait à confusion. « Enfin, pas des vidéos avec les filles, des vidéos à part ! » Ou comment encore plus passer pour un pervers, surtout si tu n’avais pas lié les deux ensemble de base… « Je suis con putain… » Soufflais-je doucement pour moi-même alors que mon majeur et mon pouce se posaient de part et d’autre de mon crâne, rencontrant mes tempes. Je soupirais avant de claquer des doigts en ayant une nouvelle question, oui, encore. « On peut recevoir des colis ici ? Genre.. Des gros, gros colis, pas juste des petits… » Un bon gros colis avec pleins de conneries dedans en provenance direct de je ne savais quel pays en somme. Tu devais voir le genre non ? Certainement pas… « Pourquoi y a autant de dortoirs ? » Un garçon, un fille, était-ce trop dur pour l’université qui devait vraiment se prendre la tête avec pleins de dortoirs différents ? « On est pas forcé de participer à des activités au moins ? » Non parce que je me souvenais encore de l’événement organisé par mon ancienne promo et auquel on devait forcément participer si on ne voulait pas voir nos crédits sautés. Autant dire que celle-ci n’avait jamais été aussi bondée étrangement… « Y a du monde dans ma chambre ou je suis tout seul d’ailleurs ? » Regrettais-tu de m’avoir demandé si j’avais des questions ?
(c) DΛNDELION
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Re: Her ♥ #HaRa | Ven 8 Déc - 14:19 Citer EditerSupprimer
Get Lost
Have you gone crazy ?
Have you gone crazy ?
Perfect HaRa
« Just back off I really can’t breathe
Wherever I go, Wherever I am
It’s frightening, The you who follows me »
Wherever I go, Wherever I am
It’s frightening, The you who follows me »
Évidemment que tu ne savais ce que signifiait les initiales que j’avais énoncé, pas plus que tu n’aurais su si j’avais employé les termes directement. « Le contraire aurait été étonnant… » Savais-tu seulement le nom de cette fraternité ? Je penserais presque tu aurais pu te rendre chez les sango sans même le remarquer. Ton unique priorité dans la vie avait semblé être le wifi. Claironnant si fièrement de détenir une seule information, t’illusionnais-tu aussi de m’avoir berner avec ta fausse froideur visant à me mettre mal à l’aise ? « Et toi non plus, sache que tu m’auras pas, je connais un minimum ton dossier. » Alors, si tu cherchais à sous-entendre que ta mère était décédée, ton mensonge ne saurait avoir effet. La composition familiale basique et les métiers exercés par les parents faisaient partie des éléments les plus récurrents dans les dossiers d’inscriptions administratifs liés à la scolarité.
Si je regrettais de t’avoir demandé si tu souhaitais davantage de renseignements ou avais besoin d’être éclairé sur certains points ? Oui, un peu, cependant, mon accoutumance aux tâches fastidieuses qu’impliquaient mes responsabilités, ne saurait être ébranlée si aisément. Même avec ton débit d’inepties par moment. Tu n’imaginais certainement pas le nombres d’idioties que j’avais pu être fuser dans bouche des gumis. Tu n’étais pas le plus désespérant. Bien que tu n’en étais pas moins affligeant et agaçant. Pourquoi me sentis-je si irritée à t’imaginer vers défiler les filles dans ta chambre ? Parce que tu enfonçais le clou quant à ton image de pervers révulsant ? Probablement. « Tu en as des questions pour quelqu’un qui n’a pas pris le temps de se renseigner un minimum sur sa fraternité, » ne manquais-je pas de te faire remarquer une fois que tu semblas ne plus en avoir à débiter. « C’est une habitude d’attendre qu’on te donne tout les réponses sans le moindre effort ? » Tu arrivais ici, les mains dans les poches, persuadé que n’avais pas besoin de te fouler puisque de toute façon, il y aurait un président pour t’informer de tout et de rien ? Jusqu’aux éléments les plus stupides et insignifiants de ton questionnement ? N’était-ce pas toi hier qui avait semblé me juger telle une princesse habituée à tout recevoir sur un plateau d’argent ? N’était-ce pas ironique qu’un être garçon se prétendant charmant soit aussi pédant ? « Néanmoins, je vais te répondre en chemin, nous avons déjà bien assez perdu de temps. » Quoique tu puisses penser de mes manières de poupée trop gâtée, j’avais l’âme professionnelle et responsable. Je te traiterais comme la charge que tu représentais.
Ainsi, je te fis sortir du bureau, renfermant la porte derrière nous, puis j’ouvris la marche le long du couloir en direction des pièces de vie principales. « Pour le toit, c’est inutile, ils ne seront jamais assez haut pour que tu te tues donc, nous n’aurions rien à gagner ni toi, ni moi. » Te planquer dans un hôpital ne suffirait pour m’échapper si tu te contentais de te blesser. Voire, nous pourrions être amené à nous y croiser. Pour notre plus grand déplaisir réciproque. Enfin, non. Tu n’égalerais jamais le niveau de Seyun. J’espérais bien que personne ne pourrait jamais être pire que lui. À la seule pensée effleurée de ce souvenir, je me sentis brièvement frissonner. Je la chassais et me raccrochais au fil de notre conversation. « Tu n’es ici ni à la maternelle ni dans un établissement religieux. » Bien que je n’y eus répondu de suite que leur nombre fut assez impressionnants, j’avais bien entendu enregistrer le moindre de tes mots. « Un couvre-feu ? Je crois que tu n’as vraiment pas idées de ce qu’est la fraternité des gumiho. » Au fond, tes questions étaient presque amusantes et tellement révélatrice qui tu n’avais pas la moindre idée de l’endroit où tu avais mis les pieds. Avais-tu, à mon instar, été envoyé ici contre ton gré pour tant en ignorer au sujet de la communauté que tu étais censé avoir choisi d’intégrer ? Quoique, moi-même, je me jugeais plus éclairée à leur sujet à mon arrivée, pour mon plus grand regret. Au passage, je t’ouvrais une porte pour te présenter la bibliothèque, bien que septique quant à ton usage de ce lieu. « J’ose espérer que tu connais le nom de notre sponsor ? » Une réponse négative serait le comble et je ne pris d’ailleurs le temps de l’entendre. Que tu le saches ou non, il figurait de manière bien assez visible sur les documents que tu tenais entre tes mains. « L’entretien de ta chambre est à ta charge alors libre à toi de la salir avec boisson ou nourriture, de picoler comme un ivrogne à partir du moment que tu ne déranges pas tes colocataires potentiels, » t’expliquais-je tout en continuant cette visite aussi brève qu’efficace consistant essentiellement à dévoiler à tes yeux les lieux de vie dont tu disposerais ici. « La vie en communauté implique un minimum de respect. » Un élément sur lequel, je ne manquais et ne manquerais pas encore d’insister car primordial à mes yeux. Tu ne saurais trop tarder de te rendre compte à quel point les gumiho rimaient avec liberté, quand ce n’était pas carrément déjantés, mais le respect mutuel minimum incarnait bien la seule valeur à leur inculquer. À leur façon, car l’hygiène par exemple n’était pas forcément la priorité dans le dortoir des garçons. Au quotidien, notre fraternité ne sentait ni l’amour ni la rose, mais au fond, nous étions un bloc solidaire.
Nous traversions ensuite la plus vaste pièce du dortoir qui servait de salon principalement ou de grand foutoir comme il pourrait être renommé aux heures de pointes. C’était sur ces canapés que se livraient les redoutables batailles du programme télé tant que je ne m’emmêlais pour trancher. « Pour les petits-déjeuners… » Je poussais une porte et la franchissais pour pénétrer dans la pièce voisine. « La cuisine est ici, après tu manges bien où tu as envie. Et comme tout le monde ici, tu es un grand garçon, tu te gères pour te faire à manger, à l’heure que tu veux. Quant aux frigos et placards, chacun doit participer pour les remplir. Tu peux aussi avoir quelques réserves qui te sont propres, au quel cas pense à les étiquetés, mais ça n’empêchera pas certains d’y toucher. » Oui, la notion de respect avait bien des limites aussi particulière que tout le reste qui constituait la mentalité gumiho. Tu aurais tout à loisir de le découvrir dans les jours à venir.
Sans nous attarder, nous repassions par le salon, puis aboutissions à l’extérieur, sur une passerelle couverte dans un style architectural traditionnel coréen à l’instar des autres bâtiments. Tu pouvais voir la cour intérieure ainsi qu’un aperçu de notre élégant jardin bordant un côté de la fraternité. « Les douches sont communes, enfin, dans la limite de la non mixité. Notre fraternité se composent de trois bâtiments avec une cour intérieure. Ici nous sommes dans le bâtiment principal où se trouvent tous les lieux de vie communs. Cette passerelle nous mène dans le bâtiment du dortoir des garçons, vous y avez vos douches. Et précédemment… » Ma voix se fit plus grinçante, tandis que je te désignais le bâtiment jumeaux à l’opposé de celui où nous nous rendions. « Tu es entré dans l’aile du dortoir des filles où il ne t’es permis de te promener sans y avoir été invité et encore moins d’avoir les yeux qui se perdent là où le respect ne le tolère. » L’abolition de la mixité nous avait permis de vivre de manière un peu plus décomplexée parmi les filles. Du moins, celles qui faisaient preuve d’un minimum de pudeur, ce qui n’était certainement pas le cas de toute. « Quant à ramener des filles dans ta chambre… » Plus encore que grinçante, ma voix d’un naturel froid et directif se fit véritablement glacial. En cet instant, je te haïssais. « Tu ne feras qu’un étudiant obsédé de plus, » balayais-je sèchement ce sujet auquel je n’avais eu nullement l’intention de répondre mais dont j’avais ressenti le besoin de souligner néanmoins. Comme pour appuyer sur la plaie. Mais laquelle ? « Donc temps que tes vidéos ne portent ni atteinte à la bonne morale, ni à la pudeur, au risque d’attirer des ennuis à notre fraternité – ce que je te ferais payer vraiment très cher –, et n’importune pas tes colocataires, libre à toi. » Nous étions à présent entrer dans le bâtiment et j’ouvris une porte sur laquelle s’inscrivait les chiffres 4.1. « Voici ta chambre, tu y es seul pour le moment, mais cela peut changer à tout moment et à moins d’un risque pour la sécurité de l’un ou de l’autre, tu n’es pas autorisé à refuser l’arrivé d’un nouveau colocataire. » Nul n’avait à chipoter ou faire la diva, cependant, je ne savais que trop bien qu’il fallait veiller au risque de violence, harcèlement ou autres désagréments pouvant transformer le quotidien de quelqu’un en un véritable. Pour toutes ces nuits où je n’avais pu dormir l’esprit tranquille, je ne le souhaitais à personne, pas même à toi. « D’ailleurs, n’oublie pas qu’une fraternité reste une communauté. La participation n’est jamais obligatoire mais faire preuve d’un minimum d’investissement, au moins pour les tâches et dépenses communes représente en quelque sorte un devoir moral. » Sinon, tu louais un appartement ou tu rejoignais le dortoir des étudiants et jeongals au centre ville.
Maintenant que tu connaissais ta nouvelle adresse, je m’apprêtais à ressortir quand je me rappelais un point ayant failli échappé à ma mémoire : « Ah, et pour tes colis, encore une fois, tu fais comme tu veux, du moment que tu te débrouilles tout seul ou que tu demandes de l’aide à des amis. » Si bien entendu, tu étais capable de te faire des amis chez les gumis. Je pourrais te railler à ce sujet mais ma sincérité me retenait. Je ne doutais pas vraiment que tu aies le profil à intégrer parmi les gumiho. « En somme, ne t’imagine pas que je suis une maman bonniche qui vous surcouve. Mais, la vie en communauté à l’avantage qu’à donner tu peux recevoir un minimum en retour. » Au cas où tu ne l’aies compris et t’avisais de m’imaginer à ta disposition. Cependant, si tu n’étais complètement stupide, tu devais déjà l’avoir déduis par toi-même.
Si je regrettais de t’avoir demandé si tu souhaitais davantage de renseignements ou avais besoin d’être éclairé sur certains points ? Oui, un peu, cependant, mon accoutumance aux tâches fastidieuses qu’impliquaient mes responsabilités, ne saurait être ébranlée si aisément. Même avec ton débit d’inepties par moment. Tu n’imaginais certainement pas le nombres d’idioties que j’avais pu être fuser dans bouche des gumis. Tu n’étais pas le plus désespérant. Bien que tu n’en étais pas moins affligeant et agaçant. Pourquoi me sentis-je si irritée à t’imaginer vers défiler les filles dans ta chambre ? Parce que tu enfonçais le clou quant à ton image de pervers révulsant ? Probablement. « Tu en as des questions pour quelqu’un qui n’a pas pris le temps de se renseigner un minimum sur sa fraternité, » ne manquais-je pas de te faire remarquer une fois que tu semblas ne plus en avoir à débiter. « C’est une habitude d’attendre qu’on te donne tout les réponses sans le moindre effort ? » Tu arrivais ici, les mains dans les poches, persuadé que n’avais pas besoin de te fouler puisque de toute façon, il y aurait un président pour t’informer de tout et de rien ? Jusqu’aux éléments les plus stupides et insignifiants de ton questionnement ? N’était-ce pas toi hier qui avait semblé me juger telle une princesse habituée à tout recevoir sur un plateau d’argent ? N’était-ce pas ironique qu’un être garçon se prétendant charmant soit aussi pédant ? « Néanmoins, je vais te répondre en chemin, nous avons déjà bien assez perdu de temps. » Quoique tu puisses penser de mes manières de poupée trop gâtée, j’avais l’âme professionnelle et responsable. Je te traiterais comme la charge que tu représentais.
Ainsi, je te fis sortir du bureau, renfermant la porte derrière nous, puis j’ouvris la marche le long du couloir en direction des pièces de vie principales. « Pour le toit, c’est inutile, ils ne seront jamais assez haut pour que tu te tues donc, nous n’aurions rien à gagner ni toi, ni moi. » Te planquer dans un hôpital ne suffirait pour m’échapper si tu te contentais de te blesser. Voire, nous pourrions être amené à nous y croiser. Pour notre plus grand déplaisir réciproque. Enfin, non. Tu n’égalerais jamais le niveau de Seyun. J’espérais bien que personne ne pourrait jamais être pire que lui. À la seule pensée effleurée de ce souvenir, je me sentis brièvement frissonner. Je la chassais et me raccrochais au fil de notre conversation. « Tu n’es ici ni à la maternelle ni dans un établissement religieux. » Bien que je n’y eus répondu de suite que leur nombre fut assez impressionnants, j’avais bien entendu enregistrer le moindre de tes mots. « Un couvre-feu ? Je crois que tu n’as vraiment pas idées de ce qu’est la fraternité des gumiho. » Au fond, tes questions étaient presque amusantes et tellement révélatrice qui tu n’avais pas la moindre idée de l’endroit où tu avais mis les pieds. Avais-tu, à mon instar, été envoyé ici contre ton gré pour tant en ignorer au sujet de la communauté que tu étais censé avoir choisi d’intégrer ? Quoique, moi-même, je me jugeais plus éclairée à leur sujet à mon arrivée, pour mon plus grand regret. Au passage, je t’ouvrais une porte pour te présenter la bibliothèque, bien que septique quant à ton usage de ce lieu. « J’ose espérer que tu connais le nom de notre sponsor ? » Une réponse négative serait le comble et je ne pris d’ailleurs le temps de l’entendre. Que tu le saches ou non, il figurait de manière bien assez visible sur les documents que tu tenais entre tes mains. « L’entretien de ta chambre est à ta charge alors libre à toi de la salir avec boisson ou nourriture, de picoler comme un ivrogne à partir du moment que tu ne déranges pas tes colocataires potentiels, » t’expliquais-je tout en continuant cette visite aussi brève qu’efficace consistant essentiellement à dévoiler à tes yeux les lieux de vie dont tu disposerais ici. « La vie en communauté implique un minimum de respect. » Un élément sur lequel, je ne manquais et ne manquerais pas encore d’insister car primordial à mes yeux. Tu ne saurais trop tarder de te rendre compte à quel point les gumiho rimaient avec liberté, quand ce n’était pas carrément déjantés, mais le respect mutuel minimum incarnait bien la seule valeur à leur inculquer. À leur façon, car l’hygiène par exemple n’était pas forcément la priorité dans le dortoir des garçons. Au quotidien, notre fraternité ne sentait ni l’amour ni la rose, mais au fond, nous étions un bloc solidaire.
Nous traversions ensuite la plus vaste pièce du dortoir qui servait de salon principalement ou de grand foutoir comme il pourrait être renommé aux heures de pointes. C’était sur ces canapés que se livraient les redoutables batailles du programme télé tant que je ne m’emmêlais pour trancher. « Pour les petits-déjeuners… » Je poussais une porte et la franchissais pour pénétrer dans la pièce voisine. « La cuisine est ici, après tu manges bien où tu as envie. Et comme tout le monde ici, tu es un grand garçon, tu te gères pour te faire à manger, à l’heure que tu veux. Quant aux frigos et placards, chacun doit participer pour les remplir. Tu peux aussi avoir quelques réserves qui te sont propres, au quel cas pense à les étiquetés, mais ça n’empêchera pas certains d’y toucher. » Oui, la notion de respect avait bien des limites aussi particulière que tout le reste qui constituait la mentalité gumiho. Tu aurais tout à loisir de le découvrir dans les jours à venir.
Sans nous attarder, nous repassions par le salon, puis aboutissions à l’extérieur, sur une passerelle couverte dans un style architectural traditionnel coréen à l’instar des autres bâtiments. Tu pouvais voir la cour intérieure ainsi qu’un aperçu de notre élégant jardin bordant un côté de la fraternité. « Les douches sont communes, enfin, dans la limite de la non mixité. Notre fraternité se composent de trois bâtiments avec une cour intérieure. Ici nous sommes dans le bâtiment principal où se trouvent tous les lieux de vie communs. Cette passerelle nous mène dans le bâtiment du dortoir des garçons, vous y avez vos douches. Et précédemment… » Ma voix se fit plus grinçante, tandis que je te désignais le bâtiment jumeaux à l’opposé de celui où nous nous rendions. « Tu es entré dans l’aile du dortoir des filles où il ne t’es permis de te promener sans y avoir été invité et encore moins d’avoir les yeux qui se perdent là où le respect ne le tolère. » L’abolition de la mixité nous avait permis de vivre de manière un peu plus décomplexée parmi les filles. Du moins, celles qui faisaient preuve d’un minimum de pudeur, ce qui n’était certainement pas le cas de toute. « Quant à ramener des filles dans ta chambre… » Plus encore que grinçante, ma voix d’un naturel froid et directif se fit véritablement glacial. En cet instant, je te haïssais. « Tu ne feras qu’un étudiant obsédé de plus, » balayais-je sèchement ce sujet auquel je n’avais eu nullement l’intention de répondre mais dont j’avais ressenti le besoin de souligner néanmoins. Comme pour appuyer sur la plaie. Mais laquelle ? « Donc temps que tes vidéos ne portent ni atteinte à la bonne morale, ni à la pudeur, au risque d’attirer des ennuis à notre fraternité – ce que je te ferais payer vraiment très cher –, et n’importune pas tes colocataires, libre à toi. » Nous étions à présent entrer dans le bâtiment et j’ouvris une porte sur laquelle s’inscrivait les chiffres 4.1. « Voici ta chambre, tu y es seul pour le moment, mais cela peut changer à tout moment et à moins d’un risque pour la sécurité de l’un ou de l’autre, tu n’es pas autorisé à refuser l’arrivé d’un nouveau colocataire. » Nul n’avait à chipoter ou faire la diva, cependant, je ne savais que trop bien qu’il fallait veiller au risque de violence, harcèlement ou autres désagréments pouvant transformer le quotidien de quelqu’un en un véritable. Pour toutes ces nuits où je n’avais pu dormir l’esprit tranquille, je ne le souhaitais à personne, pas même à toi. « D’ailleurs, n’oublie pas qu’une fraternité reste une communauté. La participation n’est jamais obligatoire mais faire preuve d’un minimum d’investissement, au moins pour les tâches et dépenses communes représente en quelque sorte un devoir moral. » Sinon, tu louais un appartement ou tu rejoignais le dortoir des étudiants et jeongals au centre ville.
Maintenant que tu connaissais ta nouvelle adresse, je m’apprêtais à ressortir quand je me rappelais un point ayant failli échappé à ma mémoire : « Ah, et pour tes colis, encore une fois, tu fais comme tu veux, du moment que tu te débrouilles tout seul ou que tu demandes de l’aide à des amis. » Si bien entendu, tu étais capable de te faire des amis chez les gumis. Je pourrais te railler à ce sujet mais ma sincérité me retenait. Je ne doutais pas vraiment que tu aies le profil à intégrer parmi les gumiho. « En somme, ne t’imagine pas que je suis une maman bonniche qui vous surcouve. Mais, la vie en communauté à l’avantage qu’à donner tu peux recevoir un minimum en retour. » Au cas où tu ne l’aies compris et t’avisais de m’imaginer à ta disposition. Cependant, si tu n’étais complètement stupide, tu devais déjà l’avoir déduis par toi-même.
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Re: Her ♥ #HaRa | Lun 11 Déc - 10:26 Citer EditerSupprimer
« Be careful of the wolves around you
Bastards only care about outer appearance
It feels like I’ve been hit with a hammer
I feel light-headed and dizzy »
Her
Makes me faint right away
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Perfect HaRa
« Be careful of the wolves around you
Bastards only care about outer appearance
It feels like I’ve been hit with a hammer
I feel light-headed and dizzy »
Mes traits s’étaient-ils déformés en une moue des plus révélatrices de mon ennui soudain ? Face à l’évidence que tu ne pouvais être trompée, la réponse serait très certainement positive. Comment pouvais-tu trouver confortable d’être toujours en position de supériorité ? Avais-tu besoin de sécurité à ce point ? Intérieurement, je te maudissais tout autant que j’abandonnais le combat. Cette bataille était tienne, encore une fois. Aujourd’hui à nouveau, tu aurais face à toi cet homme obéissant et un semblant sérieux. Semblant seulement. Loin d’être dans une situation où le standing me demandait d’être strict et consciencieux, je permettrais à mon esprit d’éviter toute indigestion de commentaires provenant de ta personne de façon exceptionnelle. D’ailleurs, je ne cherchais même pas à me défendre de tes accusations suivantes. Tu pouvais bien penser que j’étais ce genre de personnes qui attendait qu’on lui mâche le travail si cela te permettait de mieux te sentir dans tes dessus bleu marine. Je m’en fichais pas mal, mon image je l’avais abandonné depuis bien longtemps, certain que même dans ma précédente université, nul ne devait avoir la même opinion de ma personne. Etais-je passé pour le gros gamer de service qui vous débloquerait n’importe quoi n’importe où ? Pour le gros accroc à la redbull pour tenir le stress du cursus ? A moins que je n’étais le suceur de service pour avoir toujours la note maximale en trois ans d’études, ce, depuis le début du premier semestre? Qu’elle image avais-je ? Qu’elle image aurais-je ici ? Qu’elle image aurais-tu de ma personne ? Je ne chercherais à te prouver que j’étais un bon garçon à sa maman, je ne chercherais à te démontrer que tu avais tords dans tes suppositions à mon égard. Néanmoins, ma langue me brûlait. J’avais envie de te faire remarquer mon effort pour avoir trouvé ce travail alors qu’à cette époque, c’était bien en Chine que je résidais ! Si sur mon lieu de vie futur je n’avais fait de recherches car certain d’en avoir un, sur ma source de revenue par contre je m’étais penché, tout comme la chambre d’hôtel où j’avais résidé cette nuit car censé arrivé qu’aujourd’hui. Mais tu pouvais bien continuer à faire des suppositions, n’en faisais-je aussi chère Princesse ? Au final nous étions quittes, tous deux inconnus l’un à l’autre, tous deux concluant rapidement sur l’autre. Pas l’un pour rattraper l’autre, je pourrais même nous mettre dans le même sac. Presque, parce que contrairement à toi, je n’avais cet air condescendant qui pouvait donner aux autres envie de me tirer loin de mon petit nuage… A moins que cette pensée était aussi hautaine que toi ? Etait-ce contagieux ? Alors que tu me ramenais à la porte pour commencer ce que je supposais être une visite guidée, j’en venais à la conclusion que : pour ne finir comme toi, je ne devais être avec toi. Tel un fervent chrétien fuyant Satan et les mauvais esprits de toutes ses forces, je t’éviterais corps et âme pour n’être touché par ton hautaineté contagieuse !
A ta première déclaration, j’autorisais un sourire à passer sur mes lèvres. « J’aurais à gagner de t’avoir fait perdre ton temps si précieux. Et je suis sûr qu’en se jetant d’en haut avec un saut de l’ange, on peut se fracturer le crâne… » C’était presque certain même. Autrement dit : une corde trop longue, un élastique mal mesuré et adieu le petit chinois téméraire. Ce n’était pas les papiers d’hospitalisation que tu aurais à faire, mais bien ceux pour réserver un tiroir dans une chambre froide à mon nom. Idée peu réjouissante, je ferais en sorte de bien calculer la taille de l’édifice mais aussi la taille et la tension de l’élastique qui m’empêcherait de finir dans un congélateur taille humaine en cas de folies. Par la suite, tu semblais bien décidée à répondre une à une à mes questions. T’avais-je agacée ? Ou étais-tu simplement trop désireuse de remplir correctement ton travail de présidente ? Etrangement, la réponse à cette question semblait nuancée dans mon esprit. Certain de t’avoir énervée assez pour que tu puisses vouloir relever point par point mon questionnement, mais aussi persuadé que tu voudrais me donner une bonne image de toi en tant que « supérieure » de ces lieux. Ainsi donc il n’y avait pas de couvre-feu ? Que je rentre à vingt heure ou six heure du matin finalement, le résultat serait le même à tes yeux, voir même que je ne rentre pas du tout. Mais tu serais sans doute trop heureuse de me voir fuir le bâtiment, je n’allais donc pas prendre cette option en compte, trop désireux de ne pas t’offrir ce plaisir. Tout comme je ne t’offrais pas celui de me ridiculiser en t’annonçant que, non, je ne connaissais notre sponsor. Quand bien même « notre » puisse sonner étrangement dans mes oreilles, peu habitué à formuler ce mot en y comptant que des inconnus… Je me rendais d’ailleurs compte à ce moment précis que, comme avant, j’allais arriver tel un cheveu sur la soupe dans un petit monde qui devait se connaitre depuis bien longtemps. Mes lèvres venaient à se pincer, peu désireux finalement d’essayer de me mélanger quand, de toute évidence, il y avait plus d’une chance sur deux pour que ça soit inutile. Et tu venais même en rajouter une couche en parlant de mes éventuels futurs colocataires. Si l’idée, en théorie, m’était attrayante, la réalité rendait tout bien moins rose, comme souvent. Mais je ne devais partir défaitiste, peut-être, dans tout ce beau monde, j’arriverais à trouver mon bonheur ! Ce dernier étant la paix et la tranquillité. Est-ce que ça rentrait en compte dans ce respect que tu venais d’évoquer ? J’osais espérer que oui dans un optimiste qui semblait dur à garder au vu de mon quota chance depuis la veille.
Nouvelle pièce, nouvelle réponse : les repas. A cet instant, je me rendais compte que l’endroit où j’avais mis les pieds était bien loin d’être l’Enfer, tout au contraire même : c’était un véritable petit paradis. Non, cette cuisine ne me faisait pas de l’œil, c’était bien tes explications qui avaient su m’acheter. Manger quand on voulait, où on voulait et comme on voulait. Finalement, je risquais d’aimer ces lieux plus que je ne te l’avouerais jamais. Seulement pour la nourriture ? Me demanderez-vous. C’était faible et enfantin, mais il n’y avait pas ce dicton qui disait que pour avoir un homme, il fallait savoir amadouer son estomac ? J’oserais avouer que c’était en partie vrai, surtout à notre âge où manger était l’une de nos occupations préférées. En tout cas pour moi et mes amis en Chine, maintenant libre à quiconque de trouver mieux. Quittant ce qui m’avait vendu les lieux en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, tu m’emmenais vers ce qui semblait être le dernier élément de cette visite guidée. D’ailleurs, tu l’annonçais toi-même : le dortoir était découpé en trois parties. Il n’en restait donc qu’une à visiter et je me doutais de laquelle c’était sans trop de mal. Néanmoins, tu semblais prendre un certain plaisir à me rappeler mon erreur de tout à l’heure, à croire que tu te plaisais à raviver ces souvenirs dans mon conscient tout autant qu’ils étaient vifs dans mon imaginaire. Mon regard se posait sur toi, quelque peu accusateur malgré ma culpabilité d’avoir fait l’erreur. « Je te revois en sous-vêtement dès que t’en parles tu sais ? » Mon sourcil s’arquait en prononçant ces mots, espérant qu’ils sauront te faire taire quant à cet indicent pour le restant de tes jours. Tu n’avais pas envie que je m’en souvienne n’est-ce pas ? « Et je me suis déjà excusé en plus. » Que tu m’aies cru ou non, que tu aies pris mon explication en compte ou pas ça te regardais toi et seulement toi. Je savais de mon côté que j’avais été honnête dans mes explications et sincère dans mes excuses, j’avais en quelque sorte ma conscience pour moi. Une partie s’amusant quand même à me rappeler que j’avais eu l’audace de confondre dortoir homme et dortoir femme.
Mais il fallait croire qu’il y avait un sujet pire que mon intrusion accidentelle dans ta chambre : ramener des filles dans la mienne. Etais-tu jalouse ? Déjà amoureuse ? Ça pouvait expliquer ton tempérament terrible mais tu ne m’auras dans ton lit de la sorte renarde. Jamais encore je n’étais tombé pour celles qui me faisaient vivre un enfer, déjà parce qu’elles n’avaient jamais existé avant toi, mais aussi parce que ce n’était clairement pas mon type de femme. On pouvait le mettre sur ma fierté de mâle qui voulait diriger dans quelle direction notre relation se dirigerait sans doute, refusant de me laisser mener par une femelle dont les buts m’étaient inconnus. Enfin, refusant de me laisser mener une nouvelle fois par une femelle, peut-être que c’était plus correct ? Enfin, nous arrivions à la chambre qui était la mienne, totalement vide j’avais le loisir d’être seul. Je ne savais si je devais en être content, car personne pour me faire passer un test étrange à mon arrivée, ou si je devais en être inquiet, mon intégration devant se faire hors de cette pièce où j’allais passer le plus clair de mon temps. « J’ai l’air difficile à vivre ? » Question rhétorique à ton égard alors que je savais pertinemment que j’étais conciliant à souhait. Je pouvais même louer un petit studio en ville pour faire mes lives si ça dérangeait les personnes avec qui je vivais, alors non, vraiment, je ne voyais pas quels genres de problèmes pouvaient survenir d’une vie en communauté entre ces murs.
Mon regard se posait dans la pièce, la découvrant à mon rythme alors que tu faisais un point sur ce qu’était justement la vie en communauté. Me disais-tu tout ça à cause de ma question sur les activités obligatoires ? Je ne comptais pas vivre en ermite non plus et préciser ce genre de choses aurait blessé mon égo en temps normal mais j’avais bien dit : je me permettais d’éviter les indigestions de commentaires venant de ta personne. Celui-ci en ferait sans doute parti donc. « Je participerais évidemment, je suis pas venu ici pour dormir et manger au compte de la fraternité en évitant tout le monde. » Même si toi, tu serais une exception. Cette pensée, je me gardais bien de la prononcer alors que j’ôtais l’écharpe de mon cou pour la poser sur le lit à porter de main. « Maman Hera… » Soufflais-je en osant un rire avant de poursuivre avec un sourire. « Tu serais terrible en mère. Vraiment. » Comprenant de l’endroit où tu te tenais que j’allais vite être abandonné dans ces terres inconnues, je venais près de toi comme si j’avais besoin de te saluer correctement pour ton départ d’un instant à l’autre. « Merci pour la visite et pour toutes les réponses. » Peut être allais-tu me dire que cela faisait partie de ton travail, que c’était naturel, et tout un tas de chose qui allait rendre ton acte dénué d’envie de le faire initialement. Mais pour moi qui venais d’arriver, voir que tu t’afférais à la tâche était, en quelque sorte, rassurant et peut-être même réconfortant ? Je n’étais pas lâcher en terre hostile avec mes questions et une course d’orientation à faire pour me reposer à peine arrivé. « Et encore désolé pour tout à l’heure… » Semblerait que tu sois quelque peu traumatisée par ce qui s’était passé et que, de mon côté, j’étais reconnaissant pour ta patience depuis notre rencontre de ce matin. Assez pour m’excuser encore une fois d’une chose qui n’était qu’un accident en tout cas. Peut-être que cette fois tu arriverais à voir que j’étais sincère dans ces excuses et que je ne les formulais pas pour la forme ?
A ta première déclaration, j’autorisais un sourire à passer sur mes lèvres. « J’aurais à gagner de t’avoir fait perdre ton temps si précieux. Et je suis sûr qu’en se jetant d’en haut avec un saut de l’ange, on peut se fracturer le crâne… » C’était presque certain même. Autrement dit : une corde trop longue, un élastique mal mesuré et adieu le petit chinois téméraire. Ce n’était pas les papiers d’hospitalisation que tu aurais à faire, mais bien ceux pour réserver un tiroir dans une chambre froide à mon nom. Idée peu réjouissante, je ferais en sorte de bien calculer la taille de l’édifice mais aussi la taille et la tension de l’élastique qui m’empêcherait de finir dans un congélateur taille humaine en cas de folies. Par la suite, tu semblais bien décidée à répondre une à une à mes questions. T’avais-je agacée ? Ou étais-tu simplement trop désireuse de remplir correctement ton travail de présidente ? Etrangement, la réponse à cette question semblait nuancée dans mon esprit. Certain de t’avoir énervée assez pour que tu puisses vouloir relever point par point mon questionnement, mais aussi persuadé que tu voudrais me donner une bonne image de toi en tant que « supérieure » de ces lieux. Ainsi donc il n’y avait pas de couvre-feu ? Que je rentre à vingt heure ou six heure du matin finalement, le résultat serait le même à tes yeux, voir même que je ne rentre pas du tout. Mais tu serais sans doute trop heureuse de me voir fuir le bâtiment, je n’allais donc pas prendre cette option en compte, trop désireux de ne pas t’offrir ce plaisir. Tout comme je ne t’offrais pas celui de me ridiculiser en t’annonçant que, non, je ne connaissais notre sponsor. Quand bien même « notre » puisse sonner étrangement dans mes oreilles, peu habitué à formuler ce mot en y comptant que des inconnus… Je me rendais d’ailleurs compte à ce moment précis que, comme avant, j’allais arriver tel un cheveu sur la soupe dans un petit monde qui devait se connaitre depuis bien longtemps. Mes lèvres venaient à se pincer, peu désireux finalement d’essayer de me mélanger quand, de toute évidence, il y avait plus d’une chance sur deux pour que ça soit inutile. Et tu venais même en rajouter une couche en parlant de mes éventuels futurs colocataires. Si l’idée, en théorie, m’était attrayante, la réalité rendait tout bien moins rose, comme souvent. Mais je ne devais partir défaitiste, peut-être, dans tout ce beau monde, j’arriverais à trouver mon bonheur ! Ce dernier étant la paix et la tranquillité. Est-ce que ça rentrait en compte dans ce respect que tu venais d’évoquer ? J’osais espérer que oui dans un optimiste qui semblait dur à garder au vu de mon quota chance depuis la veille.
Nouvelle pièce, nouvelle réponse : les repas. A cet instant, je me rendais compte que l’endroit où j’avais mis les pieds était bien loin d’être l’Enfer, tout au contraire même : c’était un véritable petit paradis. Non, cette cuisine ne me faisait pas de l’œil, c’était bien tes explications qui avaient su m’acheter. Manger quand on voulait, où on voulait et comme on voulait. Finalement, je risquais d’aimer ces lieux plus que je ne te l’avouerais jamais. Seulement pour la nourriture ? Me demanderez-vous. C’était faible et enfantin, mais il n’y avait pas ce dicton qui disait que pour avoir un homme, il fallait savoir amadouer son estomac ? J’oserais avouer que c’était en partie vrai, surtout à notre âge où manger était l’une de nos occupations préférées. En tout cas pour moi et mes amis en Chine, maintenant libre à quiconque de trouver mieux. Quittant ce qui m’avait vendu les lieux en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, tu m’emmenais vers ce qui semblait être le dernier élément de cette visite guidée. D’ailleurs, tu l’annonçais toi-même : le dortoir était découpé en trois parties. Il n’en restait donc qu’une à visiter et je me doutais de laquelle c’était sans trop de mal. Néanmoins, tu semblais prendre un certain plaisir à me rappeler mon erreur de tout à l’heure, à croire que tu te plaisais à raviver ces souvenirs dans mon conscient tout autant qu’ils étaient vifs dans mon imaginaire. Mon regard se posait sur toi, quelque peu accusateur malgré ma culpabilité d’avoir fait l’erreur. « Je te revois en sous-vêtement dès que t’en parles tu sais ? » Mon sourcil s’arquait en prononçant ces mots, espérant qu’ils sauront te faire taire quant à cet indicent pour le restant de tes jours. Tu n’avais pas envie que je m’en souvienne n’est-ce pas ? « Et je me suis déjà excusé en plus. » Que tu m’aies cru ou non, que tu aies pris mon explication en compte ou pas ça te regardais toi et seulement toi. Je savais de mon côté que j’avais été honnête dans mes explications et sincère dans mes excuses, j’avais en quelque sorte ma conscience pour moi. Une partie s’amusant quand même à me rappeler que j’avais eu l’audace de confondre dortoir homme et dortoir femme.
Mais il fallait croire qu’il y avait un sujet pire que mon intrusion accidentelle dans ta chambre : ramener des filles dans la mienne. Etais-tu jalouse ? Déjà amoureuse ? Ça pouvait expliquer ton tempérament terrible mais tu ne m’auras dans ton lit de la sorte renarde. Jamais encore je n’étais tombé pour celles qui me faisaient vivre un enfer, déjà parce qu’elles n’avaient jamais existé avant toi, mais aussi parce que ce n’était clairement pas mon type de femme. On pouvait le mettre sur ma fierté de mâle qui voulait diriger dans quelle direction notre relation se dirigerait sans doute, refusant de me laisser mener par une femelle dont les buts m’étaient inconnus. Enfin, refusant de me laisser mener une nouvelle fois par une femelle, peut-être que c’était plus correct ? Enfin, nous arrivions à la chambre qui était la mienne, totalement vide j’avais le loisir d’être seul. Je ne savais si je devais en être content, car personne pour me faire passer un test étrange à mon arrivée, ou si je devais en être inquiet, mon intégration devant se faire hors de cette pièce où j’allais passer le plus clair de mon temps. « J’ai l’air difficile à vivre ? » Question rhétorique à ton égard alors que je savais pertinemment que j’étais conciliant à souhait. Je pouvais même louer un petit studio en ville pour faire mes lives si ça dérangeait les personnes avec qui je vivais, alors non, vraiment, je ne voyais pas quels genres de problèmes pouvaient survenir d’une vie en communauté entre ces murs.
Mon regard se posait dans la pièce, la découvrant à mon rythme alors que tu faisais un point sur ce qu’était justement la vie en communauté. Me disais-tu tout ça à cause de ma question sur les activités obligatoires ? Je ne comptais pas vivre en ermite non plus et préciser ce genre de choses aurait blessé mon égo en temps normal mais j’avais bien dit : je me permettais d’éviter les indigestions de commentaires venant de ta personne. Celui-ci en ferait sans doute parti donc. « Je participerais évidemment, je suis pas venu ici pour dormir et manger au compte de la fraternité en évitant tout le monde. » Même si toi, tu serais une exception. Cette pensée, je me gardais bien de la prononcer alors que j’ôtais l’écharpe de mon cou pour la poser sur le lit à porter de main. « Maman Hera… » Soufflais-je en osant un rire avant de poursuivre avec un sourire. « Tu serais terrible en mère. Vraiment. » Comprenant de l’endroit où tu te tenais que j’allais vite être abandonné dans ces terres inconnues, je venais près de toi comme si j’avais besoin de te saluer correctement pour ton départ d’un instant à l’autre. « Merci pour la visite et pour toutes les réponses. » Peut être allais-tu me dire que cela faisait partie de ton travail, que c’était naturel, et tout un tas de chose qui allait rendre ton acte dénué d’envie de le faire initialement. Mais pour moi qui venais d’arriver, voir que tu t’afférais à la tâche était, en quelque sorte, rassurant et peut-être même réconfortant ? Je n’étais pas lâcher en terre hostile avec mes questions et une course d’orientation à faire pour me reposer à peine arrivé. « Et encore désolé pour tout à l’heure… » Semblerait que tu sois quelque peu traumatisée par ce qui s’était passé et que, de mon côté, j’étais reconnaissant pour ta patience depuis notre rencontre de ce matin. Assez pour m’excuser encore une fois d’une chose qui n’était qu’un accident en tout cas. Peut-être que cette fois tu arriverais à voir que j’étais sincère dans ces excuses et que je ne les formulais pas pour la forme ?
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Invité
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Re: Her ♥ #HaRa | Mar 12 Déc - 0:07 Citer EditerSupprimer
Get Lost
Have you gone crazy ?
Have you gone crazy ?
Perfect HaRa
« Just back off I really can’t breathe
Wherever I go, Wherever I am
It’s frightening, The you who follows me »
Wherever I go, Wherever I am
It’s frightening, The you who follows me »
Nos pas foulants encore les planches de la passerelle, tes mots m’infligèrent la pensée d’une réalité que je n’avais pas envisagé. Celle que tu te rappellerais. Celle qu’à défaut de t’être repait du spectacle de ma vue si peu vêtue, tu ressasserais ce souvenir ancré dans ta mémoire. Jusqu’à quel degré tes rétines avaient été incrustées de chaque courbe de ma silhouette ? De chaque monceau de peau exhibée ? De la forme même de mes sous-vêtements que tenait du secret ? Ne pourrais-je donc jamais me dévoiler de ma propre volonté ? M’offrir à la vue de mon aimé et non être l’objet de curiosité et perversité intrusive ? Pourquoi les choses prenaient toujours une telle tournure ? Pourquoi n’étais-je jamais exposé à celui que j’aurais pu désiré, mais aux yeux d’intrus ? Et je devrais faire face. Je devrais surmonter, masquer, effacer ce malaise que j’aurais en conséquence en ta présence. Chaque fois que tu poserais un regard sur moi, franc ou furtif, chaque peut-être même que tu me sourirais, j’aurais à me méfier du fond de ta pensée. À angoisser tes images que tu pourrais te repasser. De celles que tu pourrais t’inventer. Inexorablement, brièvement, mon songe de la nuit me revint à l’esprit. Tu… Tu ne ferais pas non plus ce genre de rêve de ma personne ? Des rêves ou je serais… Discrètement, je m’ébrouais de la tête. Imperceptiblement, je frémissais. De dégoût. Alors, ta remarque, je ne relevais. Pas plus que des excuses qui perdaient de toute leur contenance à cause de ta phrase précédente. Devrais-je te faire promettre de ne jamais y repenser pour qu’elles aient de la valeur ? Pourrais-tu seulement le contrôler ? J’en doutais. J’étais même certaine du contraire. N’était-ce pas dans la nature humaine ? Le fonctionnement masculin ? Oui, j’avais un très piètre avis des représentants de ton sexe, et de bonnes raisons à l’appui !
La visite guidée, je continuais donc jusqu’à l’aile de ton dortoir. Jusqu’à cette porte qui s’ouvrirait désormais sur ta petite antre privée. D’autant plus que tu n’aurais pour le moment nulle autre personne avec qui devoir la partager. Une fraction de secondes, je me demandais si je t’enviais. Quelques mois auparavant, ma réponse n’aurait pas fait l’ombre d’un doute. J’aurais de loin préféré dormir seule dans une chambre que d’endurer l’enfer que mes colocataires représentaient. Cependant, à présent… Voilà plus d’un et demi que je ne dormais quasiment plus jamais seule dans une pièce. Même chez mes grands-parents, Jethro me tenait compagnie. Je pouvais attendre le murmure d’une respiration auquel je m’étais inconsciemment, progressivement accoutumée. Indéniablement réfractaire aux relations humaines, j’éprouvais une encore plus profonde et virulente hantise de la solitude. Je n’y avais que trop été enfermée. Je n’avais désormais que trop goûter à la sociabilité réelle – et non de faux semblants – pour en être à nouveau privé. Dès lors que je me retrouvais seule, à l’exception d’étudier ou de travailler dans mon bureau, l’ombre de ce sentiment si pesant m’étouffer derechef. Je n’y avais que trop sombrer dès lors que mon coeur, il fut brisé par mon chevalier. Qu’à ton instar, en troupeau, ils avaient débarqué pour violer une pudicité immaculée. Pour m’humilier et conserver mon image en grande partie dénudée sur leurs rétines et leurs écrans…
Ta question, je compris bien qu’elle n’attendait de réponse de ma part. Tu la rédigeais tout seul, certain de ta conclusion quant à ma pensée. Et pourtant, tu en étais loin. En cet instant, je ne te jugeais point. Je ne savais seulement que trop par observation et surtout par expérience que les colocations ne s’avéraient pas toujours aisées. Les caractères des uns et des autres n’étant pas forcément compatibles. Nous pourrions en être la preuve si les dortoirs étaient restés mixtes et que par malheur, tu devais partager ma chambre. En remplacement de Sung Wook, tu t’annonçais bien dans la lignée. Seule amélioration mais non des moindres, tu semblais moins prédisposé à la violence, pour ne pas dire moins en capacité physique de me faire du mal ou de me forcer à quoi que ce soit… Je t’aurais tenté de t’expliquer la véritable intention de mes propos mais je m’abstenais. Après tout, pourquoi le ferais-je ? Pourquoi perdrais-je davantage de mon temps avec toi ? Toi qui décidément devais aimé jouer avec le feu, car tu détenais quelque chose dans le regard m’empêchant de te cataloguer sincèrement de parfait idiot, bien que tu en possédais néanmoins de nombreux attraits. Tu te plaisais bien à me provoquer. Espérais-tu me voir tempêter à t’entendre prononcer le mot de maman pour me qualifier ? Étonnamment peut-être, je ne le prenais pas mal. Au contraire, il se pourrait que j’apprécie ce statut de la figure maternelle protectrice envers les gumihos. Ne portais-je pas le nom d’une déesse grecque aux vertus protectrices ? La plus puissante de l’Olympe ? Connue également pour son autorité et son tempérament redoutable. Alors si ta volonté fut de me titiller, pour le coup, tu te trompais. Au contraire, tes mots m’amusèrent bien que seul un extrêmement discret sourire vint apparaitre au coin de mes lèvres.
Preuve de sa finesse, à tes remerciements, tu ne reçus guère que ma froideur. « De rien. Cette tâche fait partie de mes devoirs de présidente. » Telle était la vérité. Je ne te mentais ni pour te rappeler quelle était la distance entre nous, ni pour feindre une prétendue dévotion à mon poste. Être irréprochable, être à la hauteur de mes ambitions et de ma prétention faisait partie de ma ligne de conduite depuis toujours. Si j’étais parfaite, c’était à la fois de part ma naissance et aussi de mon assiduité, mes efforts pour être méritante. « Mon ressenti personnel n’a pas en entrer en compte dans la façon dont j’accomplie mes responsabilités. » Mon travail d’égérie m’avait beaucoup appris quant à faire la part de l’ordre professionnel et le personnel. Sans me soumettre, sans taire toute ma force de caractère, je connaissais la bonne conduite à suivre pour ne pas entacher l’honneur de mon père. Sans cacher le fond de ma pensée, je savais faire mon travail tel qu’il était attendu et mieux encore. Là-dessus, je te tournais alors les talons pour me diriger vers la porte ouverte sur le couloir. « Quoi que je puisse penser de toi, si tu as besoin d’aide… » Avant de la franchir, je m’arrêtais. Ma main déposée sur l’encadrement latéral, je tournais une dernière fois la tête vers toi. « Maman Hera est là, » ajoutai-je sur un ton subtilement plus malicieux tandis qu’un sourire aussi provocateur que facétieux s’épanouissait sur mes lèvres. « Mais attention, comme tu l’as dit, je suis une mère très autoritaire… » Étincelle dans le regard, je me délectais de cet avertissement énoncée avec certainement plus de douceur et de chaleur que tu n’en avais été témoin de ma part jusqu’à présent. Goutte de poison immergé dans une perle de miel. Puis, le sérieux impersonnel reprit sa place, sans peut-être être aussi froid que précédemment. « Ne tarde pas à repasser chercher ce que tu as laissé dans l’entrée de ma chambre. » Je pourrais bien te rappeler encore une fois de ne pas en profiter pour commettre le moindre écart à la bonne moralité, cependant, comme tu l’avais évoqué précédemment, je redoutais à présent de raviver en toi cette pensée de ma silhouette simplement vêtue de sous-vêtements. D’ailleurs, j’appréhendais que ce ne fut-ce déjà le cas rien qu’avec l’énonciation de ma chambre. Alors, avant que tes yeux ne viennent à se perdre sur ma personne, je m’empressais de conclure de prendre congé : « En cas de besoin, je serais dans mon bureau jusqu’au début de l’après-midi. Tu connais l’adresse maintenant. » Sur ces mots, par-delà la porte de ta chambre, de ton champ de vision je disparaissais. Tandis que tu prendrais le temps de cogiter sur… les informations que je t’avais formulé et sur nulle autre chose ! je m’en retournais à mes révisions qui n’avait su se faire correctement à cause de… toi. Tout comme je n’étais certaine d’être en parfaite capacité de me concentrer pour la journée, encore une fois, à cause de toi. Quel type de malédiction étais-tu censé incarner ?
La visite guidée, je continuais donc jusqu’à l’aile de ton dortoir. Jusqu’à cette porte qui s’ouvrirait désormais sur ta petite antre privée. D’autant plus que tu n’aurais pour le moment nulle autre personne avec qui devoir la partager. Une fraction de secondes, je me demandais si je t’enviais. Quelques mois auparavant, ma réponse n’aurait pas fait l’ombre d’un doute. J’aurais de loin préféré dormir seule dans une chambre que d’endurer l’enfer que mes colocataires représentaient. Cependant, à présent… Voilà plus d’un et demi que je ne dormais quasiment plus jamais seule dans une pièce. Même chez mes grands-parents, Jethro me tenait compagnie. Je pouvais attendre le murmure d’une respiration auquel je m’étais inconsciemment, progressivement accoutumée. Indéniablement réfractaire aux relations humaines, j’éprouvais une encore plus profonde et virulente hantise de la solitude. Je n’y avais que trop été enfermée. Je n’avais désormais que trop goûter à la sociabilité réelle – et non de faux semblants – pour en être à nouveau privé. Dès lors que je me retrouvais seule, à l’exception d’étudier ou de travailler dans mon bureau, l’ombre de ce sentiment si pesant m’étouffer derechef. Je n’y avais que trop sombrer dès lors que mon coeur, il fut brisé par mon chevalier. Qu’à ton instar, en troupeau, ils avaient débarqué pour violer une pudicité immaculée. Pour m’humilier et conserver mon image en grande partie dénudée sur leurs rétines et leurs écrans…
Ta question, je compris bien qu’elle n’attendait de réponse de ma part. Tu la rédigeais tout seul, certain de ta conclusion quant à ma pensée. Et pourtant, tu en étais loin. En cet instant, je ne te jugeais point. Je ne savais seulement que trop par observation et surtout par expérience que les colocations ne s’avéraient pas toujours aisées. Les caractères des uns et des autres n’étant pas forcément compatibles. Nous pourrions en être la preuve si les dortoirs étaient restés mixtes et que par malheur, tu devais partager ma chambre. En remplacement de Sung Wook, tu t’annonçais bien dans la lignée. Seule amélioration mais non des moindres, tu semblais moins prédisposé à la violence, pour ne pas dire moins en capacité physique de me faire du mal ou de me forcer à quoi que ce soit… Je t’aurais tenté de t’expliquer la véritable intention de mes propos mais je m’abstenais. Après tout, pourquoi le ferais-je ? Pourquoi perdrais-je davantage de mon temps avec toi ? Toi qui décidément devais aimé jouer avec le feu, car tu détenais quelque chose dans le regard m’empêchant de te cataloguer sincèrement de parfait idiot, bien que tu en possédais néanmoins de nombreux attraits. Tu te plaisais bien à me provoquer. Espérais-tu me voir tempêter à t’entendre prononcer le mot de maman pour me qualifier ? Étonnamment peut-être, je ne le prenais pas mal. Au contraire, il se pourrait que j’apprécie ce statut de la figure maternelle protectrice envers les gumihos. Ne portais-je pas le nom d’une déesse grecque aux vertus protectrices ? La plus puissante de l’Olympe ? Connue également pour son autorité et son tempérament redoutable. Alors si ta volonté fut de me titiller, pour le coup, tu te trompais. Au contraire, tes mots m’amusèrent bien que seul un extrêmement discret sourire vint apparaitre au coin de mes lèvres.
Preuve de sa finesse, à tes remerciements, tu ne reçus guère que ma froideur. « De rien. Cette tâche fait partie de mes devoirs de présidente. » Telle était la vérité. Je ne te mentais ni pour te rappeler quelle était la distance entre nous, ni pour feindre une prétendue dévotion à mon poste. Être irréprochable, être à la hauteur de mes ambitions et de ma prétention faisait partie de ma ligne de conduite depuis toujours. Si j’étais parfaite, c’était à la fois de part ma naissance et aussi de mon assiduité, mes efforts pour être méritante. « Mon ressenti personnel n’a pas en entrer en compte dans la façon dont j’accomplie mes responsabilités. » Mon travail d’égérie m’avait beaucoup appris quant à faire la part de l’ordre professionnel et le personnel. Sans me soumettre, sans taire toute ma force de caractère, je connaissais la bonne conduite à suivre pour ne pas entacher l’honneur de mon père. Sans cacher le fond de ma pensée, je savais faire mon travail tel qu’il était attendu et mieux encore. Là-dessus, je te tournais alors les talons pour me diriger vers la porte ouverte sur le couloir. « Quoi que je puisse penser de toi, si tu as besoin d’aide… » Avant de la franchir, je m’arrêtais. Ma main déposée sur l’encadrement latéral, je tournais une dernière fois la tête vers toi. « Maman Hera est là, » ajoutai-je sur un ton subtilement plus malicieux tandis qu’un sourire aussi provocateur que facétieux s’épanouissait sur mes lèvres. « Mais attention, comme tu l’as dit, je suis une mère très autoritaire… » Étincelle dans le regard, je me délectais de cet avertissement énoncée avec certainement plus de douceur et de chaleur que tu n’en avais été témoin de ma part jusqu’à présent. Goutte de poison immergé dans une perle de miel. Puis, le sérieux impersonnel reprit sa place, sans peut-être être aussi froid que précédemment. « Ne tarde pas à repasser chercher ce que tu as laissé dans l’entrée de ma chambre. » Je pourrais bien te rappeler encore une fois de ne pas en profiter pour commettre le moindre écart à la bonne moralité, cependant, comme tu l’avais évoqué précédemment, je redoutais à présent de raviver en toi cette pensée de ma silhouette simplement vêtue de sous-vêtements. D’ailleurs, j’appréhendais que ce ne fut-ce déjà le cas rien qu’avec l’énonciation de ma chambre. Alors, avant que tes yeux ne viennent à se perdre sur ma personne, je m’empressais de conclure de prendre congé : « En cas de besoin, je serais dans mon bureau jusqu’au début de l’après-midi. Tu connais l’adresse maintenant. » Sur ces mots, par-delà la porte de ta chambre, de ton champ de vision je disparaissais. Tandis que tu prendrais le temps de cogiter sur… les informations que je t’avais formulé et sur nulle autre chose ! je m’en retournais à mes révisions qui n’avait su se faire correctement à cause de… toi. Tout comme je n’étais certaine d’être en parfaite capacité de me concentrer pour la journée, encore une fois, à cause de toi. Quel type de malédiction étais-tu censé incarner ?
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