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    :: Défouloir :: 2018

stay safe.. please [euima]

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stay safe.. please [euima] | Ven 1 Déc - 22:05
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stay safe.. please
euima

tu serres ta collègue tout contre toi, elle tremble, renifle et tout ce que tu lui répètes, ce sont des « shhhh » pour la calmer mais ce n'est pas la seule raison, ce type fou furieux qui vient d'entrer ne vous a pas vu. vous vous trouvez dans une salle isolée, vous avez cru entendre un coup de feu parmi ce brouhaha de la foule. des clients et du personnel. tu lances un regard à une autre de tes collègues, au fond de la pièce, elle aussi recroquevillé sur elle-même. elle tremble, tu peux le voir à ses mains lorsqu'elle compose le numéro des flics. après ça, tu viens lancer un regard vers la porte de la salle, tu sais qu'il peut débarquer ici d'une minute à l'autre. fermer la porte? inutile, si elle est fermée, il saura qu'il y a quelqu'un à l'intérieur. alors tu fermes les yeux un court instant, tu paniques même si tu essayes de ne pas le montrer, tout le monde est paniqué ici mais tes collègues le sont déjà assez. il faut bien que quelqu'un garde son calme, c'est ton rôle, comme d'habitude. et alors que ye won s'adresse désormais aux flics, toi, tu te saisies de ton téléphone. tu sais que minho ne travaille pas aujourd'hui et qu'il ne sera pas là, il n'a rien à craindre mais tu penses également à euigeon. tu sais qu'il vient beaucoup trop souvent ici, t'as pas envie de prendre le risque de le voir blessé, voire pire encore. alors tu composes son numéro et de ta main légèrement tremblante, tu apportes l'appareil à ton oreille. tu pries aussi fort que tu le peux pour entendre sa voix mais ça ne fait que sonner, il ne décroche pas. tu prends une profonde inspiration, tentant de rester calme face à cette situation lorsque le bip du répondeur se fait entendre. « eui, c'est malia. » tu tentes de garder ton calme mais le ton que tu emploies trahie ton état. et puis, tu es beaucoup trop sérieuse pour une fois, il n'est plus question de jouer les strip-teaseuses, votre relation ambiguë n'existe plus pendant quelques secondes, tout ce que tu veux, c'est l'avertir. « ne viens pas au club ce soir. je ne sais pas ce que tu fais mais... mais ne viens pas. » tu relèves ton regard vers ta collègue qui vient de raccrocher, la police étant maintenant averti, tu fermes les yeux un instant, soupirant de soulagement même si tu sais parfaitement que vous êtes encore en danger, pour combien de temps encore? tu ne sais pas. tu resserres un peu plus haeun dans tes bras, de ta seule main libre, avant de reprendre. « un taré a débarqué, je sais pas ce qu'il veut mais il est armé. juste... ne viens pas. » ta voix tremble mais tu devais l'avertir. malheureusement et avant que tu n'es le temps de raccrocher, la porte s'entrouvre brusquement, tu sursautes, faisant tomber ton cellulaire au sol avant d'écarquiller les yeux face à ce type. tes collègues se mettent à hurler de peur mais toi tu es tétanisé, tu baisses les yeux sur l'arme qui pointe vers vous alors qu'il se met à fixer le téléphone au sol. tu n'as jamais eu de souci pour te défendre, s'il y a des coups à mettre, tu le mets mais là, c'est différent. tu ne sais pas de quoi il est capable et puis, il a une arme. « t'as appelé les flics?! » te crache t-il au visage, te fusillant du regard. tu hoches négativement la tête tout en t'abaissant brusquement pour appuyer sur le bouton rouge, annonçant la fin de ton message. tu sais désormais qu'il l'aura. « non. » lui réponds-tu par dessus les crises de larmes de tes collègues bien que tu sais déjà qu'il n'est pas totalement idiot, et vous trouver ici le mettra sans doute en rogne. « bougez vous! allez rejoindre les autres! » vous hurle t-il, tes collègues se mettent en route et toi aussi, tu ne te fais pas prier, tu sais que pour le moment, il faudrait mieux faire ce qu'il vous dit de faire. mais avant de quitter totalement la pièce, il t'attrape violemment par le bras « qu'est-ce que vous voulez? » lui demandes-tu, ta voix partant dans les aigus, ahurie d'avoir à faire à ce genre de fous furieux. les sourcils froncés et le regard rivé sur son arme un court instant, tu le regardes à nouveau. « pose pas de question, putain! » grâce à l'emprise qu'il a sur ton bras, il te balance en avant pour t'indiquer d'avancer et de rejoindre la pièce commune. tu avances, posant ton regard tout autour de toi. soulagée de constater qu'effectivement, ni minho ni euigeon ne sont là. juste tous les clients, le personnel aussi terrorisés les uns que les autres. pourtant, tu es vite rattrapé par un sentiment de panique lorsque cet homme t'attrape contre lui, te menaçant avec son arme. « écoutez moi, tous. » et voilà, tu es maintenant l'otage. tu fermes les yeux un court instant, prenant une profonde inspiration même si tu sens ton coeur battre un peu trop vite dans ta poitrine. tu pourrais te dégager de lui, ou du moins essayer mais c'est un risque à prendre, un trop gros risque. il est vraiment fou et si tu te plantes, il pourrait blesser quelqu'un, voire même tuer. ce risque est trop gros pour que tu le prennes... pas encore. « je sais qu'elle est là! je ne sais pas où elle se cache mais je ne partirai pas sans elle, c'est compris? » qui ça, elle? c'est pour ça qu'il est là? il cherche quelqu'un? non pas que ça t'intéresse mais tu ne connais même pas ses intentions. tes mains viennent s'agripper au bras de ce type qui te maintient contre lui, il commence à t'étouffer un peu, il ne mesure pas sa force, tu lances alors un regard à ta collègue, accroupie et apeurée un peu plus loin dans la pièce. il faut que tu trouves une solution, tu te fais assez confiance pour garder l'espoir de vous sortir de là, mais comment ? tu te dois de rester calme, de ne pas t'imaginer le pire mais c'est bien difficile à l'heure actuelle. surtout lorsqu'il resserre son emprise sur toi. « répondez! sinon vous y passez, tous! » reprend t-il, crachant ces mots avant une telle haine que ça t'en colle des frissons dans le dos. puis vient ce moment où il dirige son arme vers ta tempe. « je commence avec elle. je compte jusqu'à trois. » certaines personnes se mettent à crier, à pleurer davantage, ils ne doivent pas comprendre quoi il veut parler, tout comme toi. vous êtes perdus et apeurés. tu fermes un court instant les yeux alors que ton cerveau fonctionne à toute vitesse tout comme les battements de ton cœur. tu vas devoir essayer de te dégager, tu n'as plus le choix même s'il y a des risques que tu ne peux pas prendre, les flics ne ne devraient pas tarder mais qui sait ce que ce type serait capable de faire avant qu'ils arrivent ?

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Sam 9 Déc - 20:16
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stay safe.. please
euima

l’eau de la douche te fait un bien fou, surtout après cette journée passée à ne rien faire devant l’écran de l’ordinateur. t’as regardé l’intégrale de harry potter encore une fois. les huit films sont passés et encore une fois, t’as été fragile aux mêmes moments. t’as beau connaitre l’histoire sur le bout des doigts, les répliques aussi, tu ne peux pas t’empêcher de verser une larme à chaque fois que tu vois la mort de dumbledore et celle de rogue. c’est plus fort que toi. c’était des personnages que tu adorais et le voir à l’écran ou le lire, ça te fait pleurer à chaque fois. sauf que tu n’en parles à personne. tu veux pas passer pour un fragile. t’es sûr que si les gars de la psycholeague l’apprenaient, tu n’aurais plus jamais la paix. alors, tu préfères regarder les films seuls. alors, après n’avoir rien fait, t’as ressenti le besoin de prendre une douche et surtout d’aller au babylon. ça fait quelques jours maintenant que tu n’as pas vu malia et elle te manque. ça aussi c’est quelque chose que tu ne diras pas, mais la jeune femme te manque. tu es devenu accroc à elle, à son corps à ses soupirs sous tes doigts. tu la veux tout entière et que pour toi et ça te rend fou cette sensation. t’as envie de la faire tienne de toutes les manières possibles et inimaginables. tu pousses un soupir alors que tu entends ton téléphone sonner au loin. tu laisses sonner en haussant les épaules. c’est sûrement eun san qui veut parler des cadeaux de noël de sa mère et de ton paternel. tu la rappelleras plus tard, si t’y penses. pour le moment, tu continues ta douche, te rinçant avant de sortir de la douche. le séchage est rapide et tu ne mets pas plus de cinq minutes pour t’habiller. une chemise comme d’habitude, un jean et tu finis par revenir dans ta chambre. tu ne regardes toujours pas ton téléphone, t’as pas réellement envie. si tu avais su qui c’était, tu aurais sûrement écouté le message rapidement. mais à la place, tu ranges un peu ta chambre, prenant le temps de plier tes affaires qui reviennent de la laverie avant que tu ne te laisses choir de tout ton poids sur ton lit. tu finis enfin par récupérer ton téléphone et quand tu vois le prénom qui s’affiche sur ton portable tu fronces les sourcils malgré le sourire étincelant qui s’affiche en même temps sur tes lèvres. t’es heureux qu’elle t’ait appelé. tu composes donc le numéro de ta messagerie, toujours avec le sourire aux lèvres et tu as plein d’attente quant à son appel. cependant, tu perds bien vite le sourire en entendant la voix de lili au bout du fil. elle semble anxieuse, terrifiée même. ton souffle se coupe dans ta gorge quand elle te demande de ne pas venir et tu te lèves d’un coup quand tu apprends la raison. pas le temps de récupérer une veste. tu sors comme ça en mettant tes chaussures. t’as juste pris tes clés de voitures et tu fonces le plus vite que tu peux. le sang bat à tes temps alors que tu sens ton cœur s’accélérer sous l’effet de la peur. d’abord cette alerte aux missiles et maintenant ça. tu serres les dents alors que t’arrives enfin à ta voiture. tu la déverrouilles, sautes dedans et sans même prendre le temps de t’attacher, tu allumes le contact. t’entends alors une voix plus grave, une voix masculine. ton cœur rate un battement alors que tu entends des larmes et le nom de malia avant qu’il n’y ait plus rien. « MALIA » que tu hurles dans ton téléphone comme si ça pouvait changer quelques choses. putain mais que tu es con. tu lances ton portable sur le siège passager et t’enclenches la marche arrière, sortant du parking en faisant crisser tes pneus. tu roules vites, sûrement trop vite, mais tu t’en moques. malia est en danger et c’est tout ce qui t’importe à ce moment. tu te moques bien du reste, seule elle est importante. t’as le cœur au bord des lèvres alors que tu appuies de plus en plus sur l’accélérateur. pourvu qu’il ne soit pas trop tard. tu pries tous les dieux que tu connais et en qui tu ne crois absolument pas. mais dans un sens ça te rassurerait presque de les avoir avec près de toi. en cinq minutes top chrono tu es arrivé devant le babylon. ta respiration est saccadée et ton cœur bat très vite, trop vite. tu ne te sens pas bien et t’as le sentiment que tu pourrais vomir à tout instant. mais t’as pas le temps pour ça. tu sors de ta voiture, ne prenant rien avec toi et laissant tout ouvert. on pourrait te piquer ta caisse que t’en aurais rien à foutre. malia est à l’intérieur, sa vie est tellement plus importante que tout le matériel que tu laisses derrière toi. tu fais rapidement le tour du bâtiment pour ouvrir la porte de derrière. hors de question que tu passes par devant. il pourrait te voir. tes yeux tombent sur une des filles qui bosse avec malia et elle crie de surprise. « et merde ! » tu jures entre tes dents alors que tu la fais se relever. « vas t’en et préviens la police. » que tu lui dis te voulant rassurant, malgré que tu la presses. t’entends une voix masculine et tu pousses la jeune femme dehors alors que tu refermes la porte. t’espères qu’elle aura la présence d’esprit d’appeler les flics, qu’ils servent à quelque chose pour une fois. tu t’avances donc vers le couloir, parce que tu te doutes qu’il viendra par là et ton effet de surprise ne fonctionnera pas. tu sors donc dans le couloir au moment où il arrive. merde merde merde ! t’aurais du rester dans la pièce. bon l’avantage il est seul. tu lèves alors les mains lui montrant que tu n’es pas armé. « t’es qui toi ? » qu’il te demande, le regard mauvais. « un barman ici. » tu mens, parce qu’il n’a pas besoin d’apprendre que tu viens de l’extérieur. comme ça, ça laissera l’opportunité à la police d’utiliser la porte de derrière vu qu’il n’a pas eu la présence d’esprit de la fermer. « approche, sans mouvements brusques. » tu déglutis à son ordre et tu t’avances doucement vers lui. il te laisse passer devant lui et t’as le canon de son arme pointé sur l’arrière de ton crâne. dans quel merde tu t’es foutu encore ? tu fermes les yeux quelques secondes, soufflant le peu d’air que tu as réussi à attraper dans tes poumons et il t’amène dans la pièce principale. t’ouvres les yeux et ils tombent directement sur ceux de malia. tu lui souris essayant de te montrer rassurant alors que tu n’en mènes pas large. « tu vas bien ? » que tu mimes de la bouche pour savoir son état d’esprit. mais t’as pas le temps que le type te pousse pour se précipiter sur lili. tu vois qu’il lève le canon de son arme comme s’il allait la frapper et tu ne cherches pas plus loin tu viens le percuter pour qu’il s’écarte de malia. il perd l’équilibre quelques instants et au lieu de récupérer son arme, tu te précipites sur la jeune femme. « tu n’as rien ? » que tu répètes encore alors que l’homme se relève. mais ce n’est pas important, lili est importante.

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Jeu 14 Déc - 1:10
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stay safe.. please
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« trois... » tu regardes les autres personnes présentes dans la salle. tu sais que tu ne le laisseras pas finir son décompte, peut-être qu'il bluff mais t'en sais rien, ce type a l'air d'avoir complètement disjoncté, or, tu ne veux pas mettre la vie des autres en danger. alors... peut-être qu'il faudrait mieux que tu attendes, et que  tu pries pour qu'il bluff sur ce coup là. ton coeur bat si fort dans ta cage thoracique que tu as l'impression de n'entendre que lui, tu avales ta salive comme si cela pouvait t'aider à retrouver une respiration convenable mais rien de tout ça, il ne te lâche pas. pourtant, tu sursautes lorsque tu entends une femme crier vers l'arrière du bar. attend, quoi? qu'est-ce qu'il se passe? tout le monde a l'air aussi surpris que toi, ce fou furieux le premier puisqu'il est vite déstabilisé. alors après un court moment d'hésitation, oui parce qu'il n'a pas non plus le temps de réfléchir, il finit par te pousser, non sans te lâcher un « reste là. » des plus menaçants. alors oui, sur le moment, tu ne bouges pas, tu le laisses filer mais si tu comptes rester là? hors de question. alors une fois hors de ton champ de vision, tu prends un risque, enfin. te tournant vers les autres, tu leur chuchotes. « dégagez d'ici! » tu les pousses presque vers la sortie mais là, tu n'as pas le choix. « les femmes en premier! ne faites pas de bruit. » et même si ta voix se veut sûre d'elle, elle se fait fébrile à certains moments. toi tu es bloqué ici, si tu n'es plus là, il remarquera ton absence et ça sera les autres qui prendront, si certaines personnes peuvent déjà s'échapper... alors tu les brusques un peu, les suivant au pas vers la sortie. « doucement ! » chuchotes-tu à nouveau avant de te reculer lorsque tu entends des voix, là où le bruit s'est fait entendre. pourtant, en revenant à ta place, tes jambes se paralysent, incapable de bouger. tu as entendu une voix masculine, une voix que tu pourrais reconnaître parmi mille. euigeon est ici? il n'y a aucun doute, c'est sa voix, mais peut-être qu'avec l'émotion, ton cerveau a pu disjoncter... tu l'espères, mais non, puisque tu le vois se diriger vers vous, ce type le menaçant de son arme pointé vers l'arrière de son crâne. tu fronces les sourcils, inquiète comme pas permis... mais qu'est-ce qu'il fiche ici? il n'a pas eu ton message? oh non, il ne faut pas qu'il lui arrive quelque chose. toi qui pensait pouvoir gérer un minimum (oui un minimum) la situation, là, ton inquiétude risque de vite prendre le dessus. pourtant, tu ne le quittes pas du regard, ton cœur battant la chamade, tu y cherches des réponses, tu le questionnes alors qu'il te demande si tu vas bien, mimé de ses lèvres. tu as du mal à percuter au début mais tu finis par hocher discrètement la tête de haut en bas, mimant à ton tour de tes lèvres un « qu'est-ce que  tu fais là? » c'est un cauchemar, un vrai cauchemar. tu n'oses même pas t'imaginer le pire là, c'est juste pas possible. mais en réalité, vous n'avez même pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre que ce type lève son arme dans ta direction, sûrement pour te cogner avec, tu as juste ce réflexe de tourner brusquement la tête vers la droite, un léger cri de surprise sortant d'entre tes lèvres. oh toi la violence, tu connais, ton ex petit copain t'a foutu des coups que tu as fini par encaisser sans jamais rien dire à personne, à l'époque. ce n'est pas lui qui va réussir à te faire peur non, t'es juste surprise mais pourtant, tu ne reçois aucun coup. parce que tout se passe très vite, euigeon s'est interposé, le bousculant et lui faisant ainsi perdre l'équilibre. oui, tout se passe un peu trop vite alors que tu ne contrôles même pas ta peur, ni ton inquiétude, alors quand euigeon se précipite vers toi, tu as juste ce réflexe de lui attraper les mains. sans doute un moyen pour toi de te prouver qu'il est bel et bien là, mais aussi, te rassurer. tu ne t'en rends pas encore compte pourtant mais oui, sa présence est rassurante même si là, tu aurais préféré qu'il ne soit pas là, tu ne veux pas le savoir en danger. alors tu lui réponds à sa question, tes paroles débitant à une allure folle. « oui mais qu'est-ce que tu fais ici? tu.. tu peux pas rester là! » c'est beaucoup trop dangereux, tu le refuses! pourtant, tu n'as même pas le temps de recevoir une réponse de sa part, que tu remarques cet homme reprendre son arme entre les mains, se tournant de manière colérique vers vous. et là, tu réagis, tu passes devant euigeon, ton sang ne fait qu'un tour alors que tu écartes les bras, réflexe pour tenter de le protéger au mieux mais tu sais que ce type va vouloir se venger. « non! laissez le! » dis-tu, ta voix coupée par la peur, tes yeux écarquillés, craintive de sa réaction. ton regard se baisse sur l'arme qu'il pointe dans votre direction, le sourire -démoniaque- qu'il aborde ne te rassure en rien. « ohhh, ça y est, jai pigé. » tu tentes de retrouver une respiration convenable mais c'est impossible, tu as beaucoup trop peur. « c'est ta nana. » il s'adresse à euigeon, il a dû en déduire ça par sa réaction et ça ne t'étonne pas vraiment cela dit, votre relation est des plus ambiguëe à la base et sa réaction l'est tout autant. « tu sais quoi? moi aussi j'en ai une, et elle est ici. » tu fronces les sourcils, c'est donc cette femme qu'il cherchait? non parce que tu connais nullement ses intentions mais là, tu commences à comprendre. « enfin, c'était. avant qu'elle me largue pour... mon frère. » ajoute t-il, les dents serrés, il commence à s'énerver, tu le vois à son attitude mais aussi au ton qu'il emploie, tu as juste ce réflexe de reculer d'un pas, entraînant euigeon avec toi. ce type pète réellement les plombs, c'est officiel. tu ne sais pas de quoi il peut être capable mais tu crains le pire. d'ailleurs, en parler n'a fait que le rendre encore plus colérique puisqu'il serre son arme, le pointant plus franchement vers vous. « je sais qu'elle est ici ! » hurle t-il, à nouveau, ce qui te fait sursauter. « je butterai tout le monde jusqu'à ce qu'elle sorte de sa putain de cachette! » il hurle, c'est effrayant. sa haine et sans doute sa peine parlent à sa place, le font agir à sa place, ce type ne doit plus être lui-même mais là, c'est inquiétant pour vous. « elle n'est pas ici! il n'y a personne ici à part toutes ces personnes que vous avez pris en otage! » tu cries toi aussi, tu ne devrais peut-être pas mais toi, c'est la panique qui te fait hausser le ton. c'est un grand délire ! c'est vrai, tu ne sais même pas de qui il parle ! son regard change, devient plus coléreux encore. toi, tu commences à devenir pâle, t’espères simplement qu'il ne s'en prendra pas à euigeon, mais à toi. tu flippes déjà pour sa vie, de l'avoir mis en danger, comme si c'était de ta faute mais tu as essayé de le prévenir, tu ne voulais pas qu'il soit là, mais en sécurité.

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Mer 20 Déc - 17:39
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stay safe.. please
euima

tu ne réfléchis plus. plus depuis que tu as entendu la voix de malia sur ton répondeur. tu laisses tout en plan et tu te diriges vers le babylon malgré son conseil. tu ne peux pas la laisser seule, pas alors qu’elle est en compagnie d’un homme armé. tu ne sais pas si elle est seule avec lui. tout ce que tu sais c’est que tu ne la laisseras pas dans cette merde. alors, tu roules sûrement trop vite, mais tu t’en fous. c’est de lili qu’on parle. hors de question que tu la laisses. et plus tu roules vers le club et plus tu sens l’angoisse monter encore et encore. tu pries tous les dieux de la terre pour qu’elle soit encore en vie quand tu arriveras. tu sais que t’es capable de tuer le type s’il a touché à un seul cheveu de la jeune femme. et ça te ronge. tu te dépêches et une fois arrivé devant le babylon, tu passes par derrière. ce serait totalement débile de passer par devant. sauf que t’avais pas calculé la probabilité qu’une employée se tienne derrière la porte. tu lui fais peur et elle hurle. putain ! tu serres les dents et tu la fais sortir, la poussant même dehors avant de refermer la porte derrière toi. tu t’avances même pour ne pas que le type se rende compte que cette sortie est utilisable. ce serait préférable qu’elle le reste pour la police quand elle arrivera sur les lieux. le mec vient à ta rencontre et tu lèves automatiquement les bras au-dessus de ta tête lorsque l’arme se pointe sur toi. tu respires légèrement plus rapidement à la vue de ce pistolet. c’est bien la première fois que tu es confronté à ce genre de choses et tu n’en mènes pas large, malgré ce que tu veux bien faire croire et montrer. si en apparence, tu es calme, à l’intérieur de ta tête c’est le bordel et ça le sera tant que tu n’auras pas vu malia. t’espères qu’elle va bien et tu te laisses guider dans la salle principale, le canon derrière la tête. c’est une toute autre atmosphère que tu rencontres quand tu mets les pieds au milieu du bar. il n’y a plus de musique et pas de conversations et tes yeux croisent ceux de malia. aussitôt un soupir de soulagement s’échappe de tes lèvres alors que tu lui demandes si elle va bien. elle hoche la tête, mimant à son tour une phrase et tu lui fais un sourire avec un clin d’œil, comme si tu gérais la situation alors que ce n’est clairement pas le cas. maintenant que tu sais qu’elle va bien, tu vas pouvoir agir. sauf que t’as pas le temps de penser à quelque chose qu’il s’avance vers malia pour la frapper avec l’arme. ton sang ne fait qu’un tour dans ta tête et encore une fois tu ne réfléchis plus. tu viens pousser aussi fort que tu peux le mec pour le déséquilibrer et quand il tombe au sol, tu t’approches de lili pour vérifier qu’elle va vraiment bien. ta main vient se poser sur sa joue alors qu’elle te parle et tu plantes ton regard dans le sien. « calme toi lili. je suis là maintenant. » mais encore une fois tu n’as le temps de rien faire que la jeune femme fait barrage de son corps entre toi et votre agresseur. tu lèves un sourcil interrogateur dans sa direction. est-ce qu’elle tient autant à toi que ça ? ou alors c’est parce qu’elle est comme ça avec tout le monde ? faudra que tu lui demandes quand vous vous en sortirez, parce que vous vous en sortirez. il n’est pas question qu’elle sorte de cet établissement autrement que sur ses deux jambes et en bonne santé. toi, tu t’en moques pas mal de l’état dans lequel tu seras si elle, elle est bien. le type te coupe dans tes pensées quand il vous dit qu’il a pigé. tu lèves un nouveau sourcil dans sa direction attendant la suite et quand elle arrive, tu poses un regard sur le cou de lili. ta nana, ça sonne bien ça, tu pourrais presque sourire face à cette situation si vous n’étiez pas en danger de mort. parce que plus il parle et plus vous apprenez ce qui s’est passé avec sa copine et son frère. tu serres les dents alors qu’il commence à gueuler et que malia lui répond sur le même ton. tu poses ta main sur son épaule et serre tes doigts dessus pour la calmer. tu le vois bien qu’elle est à deux doigts de la crise de nerfs et tu te dois de la rassurer. tu repasses alors devant la jeune femme, cette fois-ci pour que ce soit toi qui fasse barrage de ton corps. « écoutez, posez votre arme et discutons comme des gens civilisés. elle vous a dit qu’elle n’était pas là… » tu commences alors que tu récupères la main de lili dans la tienne. tu lies tes doigts aux siens, les serrant pour te donner la force mais également lui dire que tu es là et que tu ne l’abandonneras pas. il faut pas que tu oublies de la mettre en sécurité aussi. « les gens ont déjà du alerté la police à cause du bruit et du coup de feu… alors ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils n’arrivent et vous arrêtent. » tu sais que ce n’est pas forcément une bonne chose à faire, parce que tu risques de l’énerver encore plus. « mais si vous laissez votre arme sur le sol et que vous laissez partir les otages, je pense que les policiers seront plus cléments avec vous et plus enclins à négocier pour vous amener cette femme que vous chercher. » tu te doutes que ce ne sera pas forcément le cas. « hors de question ! tout le monde reste avec moi sinon je n’aurai aucun moyen de pression. » et il pointe le canon dans toutes les directions et tu pousses un soupir. « dans ce cas, vous n’avez qu’à me garder moi en otage… je suis le fils im chang sub, le pdg d’un grand groupe de cosmétiques et ma belle-mère est l’égérie d’une marque française ici… vous auriez plus de poids avec moi plutôt qu’avec eux. » tu vois les rouages de son cerveau se mettre en marche et il ne cherche même pas à savoir si ce que tu peux dire est vrai ou non. et puis il ouvre à nouveau la bouche. « je libère tout le monde, mais vous deux vous restez. » et là ton cœur rate un battement. toi qui pensait que tu allais pouvoir la foutre dehors, ce n’est pas le cas. « elle n’a aucune valeur… laissez la partir. » ça te brûle la gorge de le dire… mais t’es obligé. « au contraire, je sais que tu ne feras rien d’idiot si elle est dans les parages, parce que tu ne veux pas qu’elle meure, je me trompe ? » tu le fusilles du regard alors qu’il rit à gorge déployée. si tu pouvais le tuer maintenant tu le ferais. à la place tu serres la main de malia dans la tienne, sûrement un peu trop alors que tu regardes les gens partir. tu vois des remerciements dans leurs yeux, mais tu t’en moques, toi tu les as fixé sur cette ordure et tu ne le lâches pas, essayant de trouver une faille dans laquelle tu pourrais t’engouffrer pour le faire lâcher son arme et arrêter de menacer lili.

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Mer 17 Jan - 19:50
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stay safe.. please
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pendant un bref moment, tu te demandes si tu n'as pas mal fait. c'est vrai, si tu ne l'avais pas averti, euigeon ne serait pas là et serait en sécurité mais... si tu ne l'avais pas fait, il aurait pu venir ici, passer par la porte de devant, il n'aurait pas été prévenu. de toute façon, il est trop tard et clairement inutile de penser à ce genre de choses maintenant mais clairement, tu paniques. tu tentes de ne pas le montrer et contrairement à la majorité des femmes ici, tu y parviens, mais tu risques de vite perdre ton sang froid. tu ne sais pas de quoi il est capable de ce type, tu comprends peu à peu ce qu'il se passe mais ça n'explique en rien ses faits et gestes. il pète carrément un plomb et un fou, ça peut bien faire n'importe quoi. tu espères tout de même pouvoir le raisonner mais c'est peine perdue, que peux-tu bien faire d'autre? alors c'est vrai que tu perds un peu de ta patience pendant un court instant, pourtant, dieu sait que tu es patiente habituellement mais c'est surtout la panique qui prend le dessus. tu hausses le ton toi aussi, sentant la main de euigeon se glisser sur ton épaule comme pour te calmer. tu prends alors une discrète et profonde inspiration, ne lâchant pas ce type du regard. personne n'a le temps de réagir lorsque euigeon se place à nouveau devant toi. il parle plus calmement alors que toi, tu profites de ces quelques secondes pour souffler un bon coup, reprenant tes esprits peu à peu mais cette situation commence à t'affoler un peu trop. pourtant, tu sais bien que les choses ne vont pas se régler en te laissant aller. ce ne sont même pas ces quelques secondes de répit qui te donne du courage et de la force, mais la main de euigeon qui vient se glisser dans la tienne, il lie ses doigts aux tiens. tu as simplement le réflexe de baisser le regard pour observer vos mains liées. tu n'as pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit mais c'est vrai que sur le moment, tu parviens à te calmer plus facilement. il se met à prévenir ce type que la police a été alerté, ce n'est pas la meilleure chose à faire d'ailleurs, ça te fait doucement grimacer mais tu sais aussi qu'il sait ce qu'il fait. qu'il ne fera rien pour empirer la situation, tu lui voues une confiance aveugle, pour le coup, tu ne t'en rends même pas compte mais tu es sûre de toi. après ça, euigeon lui demande même de laisser partir les otages, toujours d'un ton calme mais malheureusement, ce type ne semble pas vouloir coopérer. et puis finalement, il se sacrifie, lui demandant de le garder que lui. il se présente même, comme étant le fils de  im chang sub, le pdg d’un grand groupe de cosmétiques ainsi que sa belle-mère qui est apparemment l'égérie d'une marque française, tu relèves alors ton regard vers lui, les sourcils légèrement froncés. il ne peut pas te voir mais c'est quelque chose que tu ignorais sur lui, tu savais qu'il avait de l'argent, évidemment, tu as même été chez lui et tu as pu le constater mais tu ignorais qui il était vraiment. ce n'est pas le moment de penser à tout ça et tu le sais, de toute façon, la panique te regagne assez vite puisque tu reposes ton regard sur ce type. et s'il acceptait? s'il gardait que lui? hors de question que tu sortes d'ici sans lui. la réaction de cet homme ne te rassure pas, il hésite un long moment avant de finalement reprendre la parole: « je libère tout le monde, mais vous deux vous restez. » tu es à moitié soulagée. soulagée que ces personnes puissent partir mais pas totalement puisque euigeon reste là, et tu ne seras jamais sereine le temps que ce type sera près de lui. tu aurais largement préféré rester seule avec lui. inutile de te le cacher, tu sais que tu tiens énormément à lui, peut-être un peu trop d'ailleurs mais c'est comme ça, tu ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose. la voix de ce dernier te sort de tes pensées. « elle n’a aucune valeur… laissez la partir. » tu baisses le regard quelques secondes, t'y crois pas à ses paroles. tu ne sais pas à quel point tu comptes pour lui, ça c'est sûr, mais tu comptes assez pour qu'il vienne risquer sa vie pour toi. pourtant, ça te fait quelque chose d'entendre ça, tu viens alors resserrer tes doigts dans les siens, sachant parfaitement qu'il fait tout ça uniquement pour te sauver... encore une fois.  « au contraire, je sais que tu ne feras rien d’idiot si elle est dans les parages, parce que tu ne veux pas qu’elle meure, je me trompe ? » lâche t-il avant de se mettre à rire, tu sens et tu peux même voir les muscles de euigeon se contracter de rage, il serre davantage ta main. les gens se mettent alors à sortir en vitesse, remerciant euigeon du regard et grandement soulagés, ton regard se pose un peu partout avant de voir la pièce se vider complètement, ça en fait froid dans le dos. « vous vous rendez compte de ce que vous faites? » reprends-tu d'une voix plus douce qu'auparavant, moins agressive, ce n'est pas ton but de l'énerver en disant ça. « vous allez avoir de sérieux problèmes et vous empirez votre cas.  » tu dis ça pour le faire réagir, mais c'est clairement un échec. « toi, l'a ramène pas. » tu serres les dents, comme si t'avais d'autre choix que d'obéir, il a une arme et euigeon est près de toi. pourtant, tu insistes une nouvelle fois toujours en usant de ce même ton, priant pour ne pas l'énerver davantage. « je vous dis qu'il n'y a personne ici, elle n'est pas là. » tu ne sais même pas de qui tu parles, tu tentes à nouveau de le faire redescendre sur terre mais c'est une mauvaise idée puisqu'il pointe son flingue dans ta direction, haussant le ton: « je t'ai dit de fermer ta gueule ! » instinctivement, tu fais un pas en arrière sans pour autant lâcher la main de euigeon. ok, tu ne diras définitivement plus rien pendant de longues minutes, t'as pas envie de mettre euigeon en danger. bon sang, qu'est-ce que tu dois faire pour qu'il puisse vous laisser partir? il finit par baisser son arme alors que toi, ton regard se pose un peu partout à la recherche d'une quelconque solution mais pour l'instant.. rien.

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Mer 7 Mar - 12:07
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t’as été idiot d’entrer à l’intérieur du babylon de cette façon. tu sais que tu aurais du attendre les secours. mais lili était dedans. tu n’as pas cherché plus loin. t’as foncé tête baissé pour la jeune femme. est-ce qu’elle compte autant que ça à tes yeux pour que tu risques ta vie ? oui sûrement, sinon tu ne serais pas là à essayer de trouver une solution pour que vous vous en sortiez, à mettre ton nom ainsi que celui de ton père en jeu pour qu’il comprenne que tu n’étais pas n’importe qui. personne ici ne savait qui tu étais. tu n’as pas pour habitude de te trimballer partout en disant que tu es le fils d’un pdg et le beau fils d’une égérie. tu n’es pas vraiment heureux d’avoir cette famille, mais tu ne peux pas faire autrement, c’est eux qui ont décidé des années auparavant que tu les détesterais en traitant ta mère comme de la merde. tu ne pourras jamais oublié le fait que ton père l’ait fait signé les papiers du divorce pour se marier avec la mère de dae won et eun san. tu ne pourras jamais oublié le fait qu’il a trompé ta mère bien avant la signature du divorce et encore moins qu’il te traite de moins en moins comme son fils. il a sûrement laisser tomber de te voir un jour agir responsablement. tu commences à être de plus en plus derrière dae won et même si tu ne dis rien, tu es en colère qu’il te préfère à la pièce rapportée. c’est méchant de penser comme ça de ton grand frère, mais c’est comme ça que tu le vis. tu perds peu à peu ta place. mais ce n’est pas le moment de penser à ta famille. tu as assez à faire avec ce détraqué qui vous menace de son arme. il fait sortir les otages un à un et même si tu essaies que malia sorte avec eux, tu n’y arrives pas. il a vu clair dans ton jeu, tu ne veux pas qu’elle meure, alors tu ne vas rien faire de dangereux. tu aurais été tout seul, peut-être que tu aurais fait quelque chose. mais avec la vie de malia en jeu, tu ne bougeras pas le petit doigt. quand les gens sont enfin sortis, tu serres un peu plus la main de lili tandis qu’elle se met à parler. tais toi, ne dis rien que tu as envie de lui dire alors que le mec lui dit de manière plus agressive et toujours son arme pointée sur vous. t’aurais jamais cru qu’un jour tu aurais à vivre ça. pas même dans tes rêves les plus fous. quand tu en parleras aux mecs de la psycholeague t’es presque certain qu’ils diront que tu as exagéré les choses, alors que pas du tout. la jeune femme reprend alors la parole et tu la sens qui s’éloigne de toi quand il lui dit de la fermer. tes muscles se bandent encore prêts à exploser et tu rassures malia du mieux que tu peux alors que tu traces des cercles sur sa peau de ton pouce. l’inconnu fini par baisser son arme et tu vois là l’occasion de passer à l’action. c’est stupide, tu le sais. t’es pas dans un putain de film d’action où le héro sauve la demoiselle en détresse. mais tu ne peux pas rester non plus sans rien faire. tu sautes alors sur l’homme, le percutant de plein fouet alors qu’il perd l’équilibre et se retrouve à terre. tu attrapes sa main pour qu’il lâche son arme et l’envoyer loin. cependant, il a une poigne impressionnante et il n’a pas l’air de vouloir lâcher. tu vois dans ton champ de vision que lili s’apprête à bouger. « reste où tu es, tu vas gêner. » que tu dis hargneusement et surtout comme si c’était une remarque sexiste, ce qui n’est absolument pas le cas. tu veux juste qu’elle ne prenne pas de balle perdue. enfin, avant ça faudrait que tu arrives à lui prendre le pistolet. cependant, il ne se laisse pas faire et il attrape tes cheveux assez fort pour te faire reculer. tu hurles de douleur alors que tu sens une touffe qui est arraché. tes yeux se mettent à brûler sous la douleur et tu entends un coup de feu, suivi d’une douleur encore plus fulgurante. un liquide chaud se met à couler de ton bras alors que tu prends également un coup de crosse dans le visage. tu serres les dents alors que tu as de nouveau l’arme pointée sur toi. merde ! t’as tout fait foiré. il va vous tuer maintenant. « je t’avais demandé de rester tranquille, mais tu m’as pas écouté. j’espère que tu tiens pas beaucoup à ta vie. » et il rapproche son doigt de la détente. « ne t’interposes pas lili. » que tu arrives à dire avant de fermer les yeux en attente du coup de feu et de ta mort imminente. tu pries quand même quelques secondes pour que les flics arrivent à ce moment précis.

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Sam 31 Mar - 23:45
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comment êtes-vous censés gérer une telle situation? ce mec est sûrement fou, ou désespéré voire même les deux. il veut retrouver sa copine, ou son ex-petite, t'en sais rien. tu ne sais plus et t'en as rien à faire, tout ce que tu sais, c'est qu'elle n'est pas ici et qu'il risque de vous blesser, euigeon et toi. parce que oui, malgré ce stress et cette crainte qui ne cesse de grandir, tu commences à te sentir coupable de lui avoir téléphoné. tu ne pensais simplement pas qu'il allait débarquer ici, comment as-tu pu y croire une seule seconde? c'était évident. tu ne saurais expliqué pourquoi, mais si les rôles étaient inversés, tu aurais volé à son secours. toi, tu voulais simplement le protéger, et voilà que maintenant, vous vous retrouvez seuls face à ce type. tu pries fort pour que la police ne perde pas plus de temps, elle ne devrait plus tarder mais une seule seconde de retard pourrait suffire pour que tout bascule. tu ne sais même plus quoi faire, il parvient même à te faire perdre ton sang froid légendaire. c'était comme un film d'action, ou un cauchemar. tout cela parait tellement irréel pourtant, c'est la réalité, vous risquez d'y laisser vos vies, mais surtout, de voir euigeon abattu sous tes yeux. tu n'es pas du genre pessimiste, loin de là, mais tu sais que c'est un gros risque. ce fou furieux ne sait même pas ce qu'il fait, tu n'es pas sûre qu'il puisse se rende compte dans quelle merde il vient de se mettre en pétant complètement les plombs de cette manière mais ça, c'est le cadet de tes soucis. tu sens les gestes de euigeon, il essaye de te rassurer, vous ne pouvez pas parler mais s'il le pouvait, il te dirait que tout se passera bien. t'en es certaine, pour une fois, tu n'as pas ce rôle, c'est lui qui l'endosse. et là, tout se passe très vite, euigeon bondit sur lui, il le percute afin de lui faire perdre l'équilibre, il tente d'attraper sa main pour lui faire lâcher l'arme. « euigeon! » hurles-tu, par peur plus qu'autre chose. tes jambes ne répondent plus de rien mais tu agis, tu restes toi, tu te diriges vivement vers eux. hors de question pour toi de laisser euigeon dans un tel pétrin.  « reste où tu es, tu vas gêner. » tu ne resteras pas sans rien faire, alors même si tes jambes se stoppent, ce n'est certainement pas pour l'écouter. non à la place, tu regardes autour de toi, jusqu'à ce que tes yeux se posent sur un verre. tu t'en saisies, prête à l'exploser sur la tête de ce mec, tu en profiteras qu'il ne te regarde pas. tu avances brusquement vers eux mais là, c'est un coup de feu qui te fait perdre cet élan de courage. il résonne dans tes tympans, ta voix est coupée, ton cœur s'accélère, tes yeux s'écarquillent alors que ta bouche s'entrouvre. tu penses au pire, du moins, presque puisque tu as l'impression que le temps s'arrête. tu commences à voir tout ce sang s'échapper de son bras, alors que tu lâches ce verre, tes forces te quittent, il s'explose au sol alors que tu fais encore quelques pas rapides, te laissant tomber près de lui. « euig... » tu n'arrives même pas à parler, ta respiration saccadée par la panique te coupe toute voix, tu hésites mais tu finis par lui déposer la main près de son épaule, tu tentes de voir où la blessure se trouve. remplissant tes mains de sang, il y en a partout, tes larmes se mettent à couler sans même que tu t'en aperçoive. tu ne dois pas le déplacer, c'est déconseillé, mais il faut rapidement que tu ailles à l’hôpital. « je t’avais demandé de rester tranquille, mais tu m’as pas écouté. j’espère que tu tiens pas beaucoup à ta vie. » tu n'as même pas la force de le regarder, ton regard est rivé sur euigeon comme toute ton attention, tu sais qu'il pointe son arme sur lui, puisque euigeon te demande de ne pas t'interposer. tu serres les dents, tes larmes coulant à flot alors que tu lui serres sa seconde main. si tu veux amener euigeon à l’hôpital, il faut que tu arrêtes ce type. et comme un signe du destin, une porte se claque. sûrement dû à un courant d'air, t'en sais rien, mais assez fort pour qu'il puisse croire à l'arrivée des flics. une seconde inattention, il tourne la tête, tu agis vite en balayant ses jambes d'un geste du pied. tu te relèves rapidement, écrasant sa main pour lui faire lâcher l'arme, et ça fonctionne, tu penses pendant quelques secondes pouvoir l'arrêter, pouvoir partir avec euigeon à l’hôpital mais il utilise sa main libre pour te faire tomber, ta mâchoire se claque au sol, tes mains en sang s'appuient sur ses bouts de verre, tu gémis de douleur mais tu gardes les dents serrés comme si ce geste pouvait te donner de la force. tu tentes de te débattre, d'attraper l'arme mais tu n'y arrives pas, il a certainement beaucoup plus de force que toi puisqu'il te tire vers lui. vous n'avez même pas le temps de finir ce duel, qu'enfin, la police arrive. ils débarquent tous, pointant leurs armes sur lui, ça te libère et tu t'approches à nouveau vivement de euigeon. ça devrait te rassurer non? vous êtes comme qui dirait sortis d'affaire, mais ce n'est pas le cas. tu le seras entièrement une fois que euigeon sera lui, sorti d'affaire.rapidement, tu retires les bouts de verre d'une de tes mains, tu ne parviens même pas à sentir la douleur tant la panique s'empare de toi, ta respiration est haletante, tu as du sang plein les mains, un peu sur le visage aussi, tu te saisies à nouveau de sa main avant d'hurler vers les flics. « une ambulance ! on a besoin d'une ambulance ! » il y en a certainement une dehors, ils ont du prévoir le coup, et lorsque tu les vois entrer dans la pièce, se dirigeant vers vous, tu soupires. « il.. il lui a tiré dans le bras. » tu te recules, laissant la place aux professionnels bien que tu aimerais rester près de lui. de toute façon, un des ambulanciers te tient à distance. certainement en voyant ton état de panique. « s'il vous plait faites quelque chose ! » hurles-tu presque, en larmes. bien-sûr qu'ils vont faire quelque chose. mais tu as assez attendu, tu veux simplement qu'il aille bien. tout ça, c'est de ta faute.

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Sam 14 Avr - 20:21
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stay safe.. please
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pourquoi t’as accouru pour elle ? c’est que de la baise pas vrai ? tu as beau essayé de te convaincre que c’est que sexuel entre vous, le fait que tu sois venu au-devant du danger pour malia prouve qu’il y a plus qu’une simple histoire de cul entre vous. parce que même si tu sais que tu l’aurais fait pour n’importe lequel de la pl, tu ne l’aurais certainement pas fait pour n’importe qui. pourtant, tu es là au babylon, cet homme armé qui vous menace tous les deux et tu n’as pas si peur que ça. tu n’es pas rassuré c’est vrai, surtout que c’est la première fois que tu vois une véritable arme pointée sur toi, mais tu n’es pas terrorisé de perdre la vie, si ça veut dire que lili survit. c’est tout ce qui t’importe qu’elle aille bien, que tout se finisse et qu’elle s’en sorte. alors, tu n’hésites pas une seule seconde quand il baisse sa garde. tu fonces dans le tas sans te soucier de ta propre sécurité. tu te bats avec cet inconnu avec encore une fois à l’esprit la jeune femme. tu ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose. t’entends qu’elle crie ton prénom mais tu n’y fais pas plus attention que ça, juste pour lui dire de ne pas bouger parce qu’elle va gêner. dans un sens ce n’est pas faux, elle risque de te gêner plus que de t’aider mais c’est surtout parce que tu ne veux pas qu’elle soit blesser. tu ne pourras pas gérer ce fou furieux et la jeune femme blesser. alors tu penses à la survie de malia avant le reste encore une fois. et puis, le bruit du coup de feu te rend sourd quelques secondes. c’était trop près, trop fort de tes tympans. tu ouvres la bouche pour demander à lili si elle va bien, mais tu n’as pas le temps parce que tu te rends compte de la douleur que tu ressens à l’épaule. l’adrénaline n’est pas assez puissante pour que tu ne sentes rien et automatiquement, tu te plies, la main dessus. malia apparait dans ton champ de vision et t’entends sa voix étouffée. tu voudrais lui dire de se barrer, de ne pas rester là mais la douleur t’empêche de réfléchir convenablement encore plus quand elle pose ses mains sur toi. tu sais qu’elle veut bien faire, qu’elle veut t’aider, mais elle te fait encore plus mal. pourtant, tu ne dis rien parce que tu l’entends pleurer et sûrement paniquée. délicatement, tu poses ta main ensanglantée sur la sienne et tu la serres légèrement pour lui faire comprendre que tu vas bien, que tout ira bien. tu te retrouves cependant bien vite le canon de l’arme sur le front et toi qui n’es pas croyant, tu pries tous les dieux que tu connais pour qu’au moins l’un de vous, lili en l’occurrence sans sorte. tu ne veux pas que la jeune femme s’interpose, mais c’est trop tard. un courant d’air se fait entendre et ça a le don de distraire une nouvelle fois l’inconnu armé et malia en profite pour se battre avec lui. tu ne sais pas exactement ce qui se passe dans le chaos que sont leurs corps et ta douleur lancinante qui refuse de s’en aller mais tu entends clairement le gémissement de souffrance. tu clignes des yeux quelques secondes pour essayer de chasser ce que tu ressens pour te focaliser sur la jeune femme et tu te rends compte qu’elle a des morceaux de verres dans les mains et le visage au sol. elle aura sûrement un bleu et tu t’en veux déjà de ne pas avoir été capable de la protéger comme tu aurais du le faire. tu voudrais te lever pour l’aider, mais tu n’en as pas la force. ça te terrasse totalement cette douleur dans le bras. la balle s’est bien logée dans ton bras et ça te lance alors que tu sens ton sang quitter petit à petit ton corps. t’en viens à te demander comment ils font dans les films pour continuer à se battre. c’est pas humain cette souffrance. sauf que t’as pas le temps de divaguer plus que tu entends à nouveau des portes qui claquent, des mots lancés précipitamment et tu comprends que c’est la police. tu souris, soupirant de soulagement. vous êtes sains et saufs, enfin presque. malia se rapproche et pose sa mains sur la tienne tandis qu’elle se met à hurler pour ameuter quelqu’un près de vous et sur ta condition. tu continues de sourire alors que ta main valide et pleine de sang se pose sur son visage, tes doigts dans ses cheveux, dans un geste apaisant. tu bloques ton regard dans le sien. « je vais bien lili. » tu lui dis, lui répètes une bonne dizaine de fois avant de venir déposer un léger baiser sur ses lèvres. tu veux la rassurer et lui dire que tu vas bien, malgré que ce ne soit clairement pas le cas. des ambulanciers viennent alors s’occuper de vous tandis que les policiers embarquent le mec qui est hors de lui. tu te fais la promesse de le pourrir et de faire de sa vie un enfer. vous avez failli y rester malia et toi. et si tu peux accepter qu’il t’ait tiré dans le bras, tu ne peux pas accepter le fait qu’il ait fait du mal à lili. les ambulanciers te relèvent et tu gardes la main de la jeune femme dans la tienne, serrant ses doigts pour lui dire que tu vas bien et la rassurer. c’est tout ce qui t’importe pour le moment. vous vous retrouver assis sur l’ambulance, et on vous examine. tu te fous de ce qu’on te fait, tes yeux sont fixés sur malia et rien que sur elle. « il va falloir vous amener à l’hôpital pour déloger la balle. est-ce que ça va aller ? » qu’on te demande, te faisant détourner les yeux de la belle asiatique à tes côtés. tu fusilles du regard la personne qui t’a posé la question. t’as envie de lui arracher les yeux avec les dents. est-ce que t’as l’air d’aller bien ? putain c’est qui cet incompétent. « occupez vous d’elle en premier au lieu de raconter des conneries. » bien sûr qu’aucun de vous ne va bien. en plus des blessures physiques, vous allez avoir du mal à vous remettre de toute cette situation.

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Mar 8 Mai - 17:26
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stay safe.. please
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ton sang ne fait qu'un tour, tu hurles son nom, comme pour libérer cette panique en toi mais c'est de pire en pire. pourquoi lui as-tu téléphoné ? tu ne voulais pas qu'il vienne, et c'était bien la raison de ton appel, mais comment expliques-tu le fait que tu te sentes autant en sécurité lorsqu'il est près de toi ? déjà, tu n'es même pas certaine de pouvoir expliquer votre relation convenablement. vous couchez ensemble oui, mais ce n'est pas sérieux, du moins... pas encore. il faut dire que vous n'en aviez pas réellement parlé, tu te laisses bercer par le vent sans te poser aucune question, tu attends simplement de voir où ça peut vous mener. tu sais que tu commences à t'attacher à lui, mais tu ne t'alarmes pas, de son côté, tu ne sais pas vraiment ce qu'il en est. pourtant le voilà, il a volé à ton secours sans se poser aucune question lui non plus. tu n'es pas qu'un mouchoir qu'on jette à la poubelle, et d'une manière ou d'une autre, tu comptes pour lui. et allez savoir pourquoi, tu n'as jamais eu cette impression de n'être qu'un jouet jetable à ses yeux. c'est assez bizarre, entrant même dans une certaine ambiguïté. alors même ces bouts de verres dans la main ne  t'arrêtent pas, c'est rien du tout, tu te rues près de lui, tu ne réfléchis même plus, et lorsque tu entends la police enfin arriver sur les lieux, tu fermes doucement les yeux. juste quelques secondes, le temps de soupirer de soulagement. ça y est, les secours sont là, euigeon ne restera pas dans cet état et il sera soigné. pourtant, tu reprends vite le contrôle de toi-même, en hurlant à ces personnes de venir dans ta direction. euigeon dépose sa main sur ta joue, ta joue en sang et humide de tes larmes, cet échange de regard parvient à la fois à  te rassurer, mais il est si brisant. t'as si peur pour lui, une nouvelle larme s'échappe même de ta joue alors qu'il te sourit, te rassurant en te disant qu'il va bien. tu hoches doucement la tête, peut-être, mais il a quand même une balle dans le bras, et puis, c'est trop te demander de ne pas t'inquiéter pour lui. doucement, tu relèves le visage vers ce fou que les flics ne tardent pas à embarquer, dire qu'il a failli vous tuer, réellement. tu secoues la tête lorsqu'un ambulancier t'attrape doucement par le bras pour te relever, te forçant presque à t'asseoir sur une chaise non loin de vous. tu te laisses faire, t'es encore en état de choc et il le sait, il connait son métier. au moins, tu as conscience de certaines choses : ces ambulanciers qui s'occupent de euigeon, et ça te rassure. il est entre de bonnes mains. « il va falloir vous amener à l’hôpital pour déloger la balle. est-ce que ça va aller ? » tu renifles discrètement, alors que euigeon te quitte du regard pour les envoyer sur les roses. encore une fois, il pense à toi avant toute chose. geste qui te touche, mais tu ne peux pas le laisser faire. « non, ça va aller. » reprends-tu d'une voix douce et rassurante, tu veux qu'il sache que tu vas bien. tu as mal à tes genoux, à ta main, mais ce n'est rien de grave du tout, surtout comparé à lui. tu reportes alors ton attention sur euigeon. « il faut que tu ailles à l’hôpital... » il faut qu'il se soigne, tu seras totalement rassurée lorsque ça sera le cas. « je vais y aller moi aussi, on s'occupera de moi là-bas. » continues-tu comme pour le rassurer davantage. tu as beau t'inquiéter pour lui, tu sais qu'il s'inquiète énormément pour toi aussi. tu reportes alors ton attention sur l'ambulancier face à toi. « est-ce que je peux l'accompagner dans l'ambulance ? » ils auraient certainement voulu te soigner sur place. le type en question lance un coup d'oeil à ses collègues, tu le vois dans leurs regards, ils ont l'impression de ne pas avoir le choix. ils ont cernés euigeon, ça va être difficile de le faire changer d'avis et malheureusement, vous n'avez pas toute la nuit devant vous. il faut qu'il se soigne, et vite. « oui, vous pouvez. on s'occupera de vous dans l'ambulance. » te répond t-il, attrapant ses affaires prêt à se diriger vers le véhicule à l'extérieur. de tes jambes tremblantes, tu te relèves doucement, t'approchant de euigeon. quelle idée qu'ils ont eu de t'éloigner de lui ! tu retombes à genoux, attrapant doucement sa main. « tu vois, on va s'occuper de moi. il faut qu'ils te retirent la balle que tu as dans le bras... » tu relèves le visage, voyant certains ambulanciers revenir avec une civière pour lui. ton cœur tambourine dans ta poitrine. tu n'as jamais eu aussi peur de ta vie, et pourtant, tu as vécu des choses assez terribles. mais on ne touche pas à euigeon...

 


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Re: stay safe.. please [euima] | Mar 15 Mai - 14:40
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stay safe.. please
euima

c’est fini, les secours sont arrivés. tu le sais, parce que tu les vois s’affairer autour de vous. l’inconnu qui vous menaçait est appréhendé mais tu n’en as que faire. toute ton attention est portée sur lili qui est près de toi. tu vérifies qu’elle va bien, qu’elle n’est pas trop blesser. sauf que ce n’est pas le cas. alors que toi tu souffrais à cause de cette balle de dans bras, elle, elle a fait la catcheuse à se jeter sur lui et elle en est ressortie avec quelques blessures. tu vas le tuer, c’est sûr. quand tu seras remis sur pied, tu vas tout faire pour qu’il croupisse en prison jusqu’à la fin de sa vie, quitte à soudoyer la justice pour ça. on ne s’attaque pas aux personnes que t’aimes. parce que ouais, malia tu l’aimes. tu ne peux plus nier les sentiments qui t’habitent alors que tu as rushé ici aussi vite que tu le pouvais juste pour la sauver. tu te foutais des autres. ça t’explose à la figure alors que tu remarques les larmes qui coulent le long de son visage. ça te fait plus mal que ton bras que tu ne peux plus utiliser pour le moment. la voir pleurer te ronge et tu essuies de ta main valide ce visage que tu aimes tant en souriant légèrement. tu voulais juste qu’elle, elle aille bien. sauf que t’as pas réussi et maintenant en plus d’avoir été blessée, elle s’inquiète pour toi. tu essaies de la rassurer du mieux que tu peux, mais c’est pas vraiment effectif. tu vois bien dans ses yeux qu’elle a peur pour toi, qu’elle se fait du soucis. tu ne peux pas la laisser voir que tu ne ressens plus que la douleur. alors, tu essaies tant bien que mal de cacher la souffrance, autant dans ton regard que sur ton visage. un ambulancier la fait asseoir un peu plus loin et tu ne peux pas détacher tes yeux d’elle. tu ne veux pas la quitter du regard pour être sûr qu’elle va bien. cependant, un des secouristes te pose une question des plus idiotes. bien sûr que non tu ne vas pas bien. putain il est con lui ou quoi ? la femme que tu aimes était en danger et toi t’as une putain de balle coincée dans la chaire de ton bras tandis qu’un connard te demande si tu vas bien. tu te retiens de lui sauter à la gorge pour l’égorger. heureusement que ton bras n’est en ce moment pas valide, mais tu aurais pu lui déchirer le cou avec tes dents tellement il t’a énervé. il veut te soigner en premier mais tu refuses. c’est d’abord malia. toi c’est futile, tu t’en fous. mais elle, c’est tout ce qui t’importe. sauf qu’elle ne semble pas être du même avis que toi et elle refuse d’être soigné. tu reportes ton attention sur elle, surpris et tu la fusilles presque du regard elle aussi. tu te détends quelque peu quand elle parle de venir à l’hôpital aussi et tous tes muscles relâchent la pression, quand elle demande à venir avec toi dans l’ambulance. tu lances un regard appuyé à chacun d’eux. qu’ils ne pensent même pas à vous séparer parce que tu fais un scandale et tu feras en sorte qu’ils n’aient plus de travail. heureusement, ils acceptent et tu pousses un soupir de soulagement alors que tu vois lili se lever et se remettre à genoux près de toi qui n’as pas bougé. elle attrape ta main et tu la serres un peu en écoutant ses mots. tu hoches la tête. « promets moi que même si je m’évanouis, tu te feras soignée dans l’ambulance ? » tu lui demandes parce que tu sens que la douleur est de plus en plus violente à mesure que l’adrénaline te quitte. jusqu’à maintenant c’était qu’une douleur diffuse dans ton esprit, comme le bourdonnement d’un moustique près de ton oreille. mais maintenant, tu as tellement mal que tu ne saurais pas comment le décrire. tu lâches la main de la jeune femme pour venir la déposer sur son visage que tu caresses lentement pour ne pas lui faire mal. « je suis désolé que tu aies été blessée. » t’aurais voulu que ça se passe autrement, être plus fort pour ne pas avoir à la voir être blessée de la sorte. tu pousses un soupir avant de venir déposer tendrement tes lèvres sur les siennes dans un baiser chaste, quelques secondes pas plus. tu te recules avec un sourire sur les lèvres, sourire qui se veut rassurant. « mais je suis content que tu n’aies rien de grave. » content que ce soit toi qui ait pris la balle, content que ce soit toi qui te soit plus battu qu’elle. tu vois alors les ambulanciers arrivés avec une civière, te coupant dans tes pensées. tu te lèves sans leur aide et tends ta main vers la jeune femme. tu attends qu’elle te l’ait donné pour entremêler vos doigts. tu ne dis rien alors que tu vous guides vers l’ambulance. tu es obligé de lâcher la main de malia pendant que tu montes à l’intérieur, mais tu la reprends aussitôt pour l’aider à monter avant d’aller t’asseoir sur le lit. hors de question d’être traité comme un handicapé. t’as juste une balle dans l’épaule, c’est rien. « maintenant qu’on est dans l’ambulance occupez-vous d’elle, où je fais en sorte qu’arrivés à l’hôpital vous n’ayez plus de travail. » tu les menaces mais simplement parce que c’est la vie de lili qui est en jeu. certes, elle n’est pas aussi mal que toi, mais elle a besoin de soins. les ambulanciers se regardent entre eux, ne sachant pas si c’est du lard ou du cochon et s’exécutent aussitôt alors que tu te laisses allé contre la paroi, fermant les yeux quelques instants, la douleur te donnant envie de dormir.

 


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