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stay safe.. please [euima]
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Re: stay safe.. please [euima] | Dim 10 Juin - 18:41 Citer EditerSupprimer
stay safe.. please
euima
tu ne parviens pas à te sentir totalement soulagée. oui les secours sont là, c'est fini, tout est fini maintenant, il n'a plus rien à craindre mais son état t'inquiète beaucoup trop pour te réjouir de cette situation. bordel, pourquoi a t-il fallu que tu l'appelles ? tu voulais simplement le savoir en sécurité, qu'il ne vienne pas ce soir. et maintenant, il se retrouve dans cet état et c'est totalement de ta faute. du moins non, pas totalement, mais t'en es en parti responsable. bien évidemment, tu te serais aussi inquiété s'il s'agissait d'une autre personne, c'est dans ta nature, mais là c'est différent. ce n'est clairement pas la même inquiétude. tu as même sans doute un peu trop eu peur, mais tu sais que euigeon compte énormément pour toi. tu sais que tu tombes peu à peu à ses pieds, et même, que ça soit déjà trop tard. tu n'as pas réellement peur de ce que tu peux ressentir à son égard, un amour naissant et grandissant, sans aucun doute. mais l'amour ne t'effraie pas, ça aurait pu, après max... mais non. tu sais qu'ils ne sont pas tous comme lui. malgré ces années de galère que tu as subi à cause de lui. tu as ta vie à faire, et tu le sais bien. et il y a cette partie de ton coeur qui se gonfle, lorsque tu te dis qu'il s'inquiète à ce point pour toi. lorsque tu te dis qu'il est venu à ton secours. malheureusement, c'est toujours cette crainte et cette inquiétude qui prend le dessus. à croire qu'il a la même, sur ce coup là, vous n'êtes en aucun cas différent. seulement, euigeon doit se faire soigner, et c'est beaucoup plus urgent que ce que tu peux avoir. il doit déjà souffrir, tu ne veux pas qu'il s'inquiète pour toi par dessus le marché, il n'a pas besoin de ça. alors tu ne peux pas t'en empêcher, tu viens lui attraper la main, tu la serres dans la tienne. tu ne t'en rends pas compte mais ce genre est comme vital pour toi. tu tentes de trouver un compromis, le rassurer tout en sachant qu'il pourra faire de même, à sa question, tu hoches doucement la tête. « c'est promis. » lui réponds-tu, sans hésitation. tu aimerais qu'il pense à lui, qu'il ne s'inquiète plus pour toi, alors tu n'as aucun mal à lui promettre. même si pour toi, ce sont des blessures qui auraient pu attendre, tu n'avais pas réellement l'intention de te faire soigner mais tu le promets tout de même à euigeon, tu le feras. tu vois qu'il commence à souffrir cruellement, même s'il ne dit rien, et ton visage se ferme d'inquiétude. ça te déchire tellement de le voir dans cet état. euigeon vient finalement lâcher ta main pour venir caresser tendrement ton visage, geste qui te fait quelque peu sourire. pas le sourire le plus heureux du monde, toujours noyé d'inquiétude et de tristesse, mais tu souris tout de même. un bref instant. mais tu hoches brièvement la tête lorsque tu entends ses excuses. « je suis désolée moi aussi... » il n'a pas à s'excuser, toi, oui. si tu ne l'avais pas appelé, il ne serait pas dans cet état. mais tu es bien trop inquiète pour te blâmer de quoi que ce soit, seulement, tu le ressens au fond de ton cœur. cependant, il vient déposer un tendre baiser sur tes lèvres. tu fermes les yeux, ce baiser te rassure et te donne plus de force que tu ne l'aurais imaginé. votre relation est tout de même ambiguë mais avez-vous seulement le temps de penser à ça ? non, pas maintenant, vous agissez comme vous avez envie d'agir sans vous poser de questions. tu détaches ton visage du sien, plongeant ton regard brillant dans le sien. toutes ces sensations te font un bien fou, comme à chaque fois que tu déposes tes lèvres sur les siennes. alors même s'il tente de te rassurer par ce sourire, par ces paroles, tu ne peux t'empêcher de reprendre. « j'suis tellement désolée... » oui, tu t'es déjà excusé, mais c'est lui qui s'est pris la balle à ta place, il t'a sauvé, quitte à se retrouver dans cet état. les ambulanciers ne tardent pas à se ramener avec la civière mais euigeon les ignore, il se lève, tu tentes de l'aider au mieux mais c'est compliqué, tu oses à peine le toucher par peur de lui faire du mal, tu ne veux pas empirer la situation. tu laisses simplement ta main se glisser dans la sienne. vos doigts s'entremêlent, et ce contact te rassure lui aussi. il ne dure qu'un court instant, juste le temps pour vous de vous diriger vers l'ambulance, forcé de briser ce contact lorsque vous montez dans le véhicule mais euigeon te reprend très vite la main pour t'aider à monter. il a une balle dans l'épaule, mais prend toujours soin de toi, comme si tu étais la plus blessée des deux. et lorsque tu lui fais comprendre qu'il est plus atteint que toi, il te reprend aussitôt. c'est incroyable à quel point tu puisses te sentir en sécurité à ses côtés. tu t’assoie alors à côté de son lit, même si euigeon n'est pas décidé à s'allonger, un ambulancier face à toi, tu lui tends ta main à contre cœur. mais tu as promis à euigeon que tu te ferais soigner, alors tu n'hésites pas. tu ne fais pas de promesse en l'air. il les menace, et toi, tout ce que tu veux, c'est le bien de tout le monde, mais surtout de lui. « ils me soignent... ça va aller. » tu tentes de le rassurer comme tu peux, tu as bien compris comme il fonctionnait, qu'il ne se laisserait pas soigné le temps que ça n'ira pas pour toi mais il n'a plus vraiment le choix. dire qu'il est venu à ta rescousse et qu'il a aidé toutes ces personnes... en y songeant, tu tournes le visage dans sa direction, il a l'air d'être de plus en plus fatigué. mais toi, tu le regardes avec des yeux pétillants d'amour. ton cœur se gonfle à nouveau. « courage eui.. on va bientôt y être. ils vont te retirer la balle que tu as dans l'épaule. » lui dis-tu, comme pour le rassurer, bien que tu te demandes si ce n'est pas surtout pour te rassurer toi aussi. tu veux juste qu'il aille bien... c'est tout ce que tu veux. « merci... » soupires-tu, plus sincère que jamais. ton sauveur.
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Re: stay safe.. please [euima] | Mar 19 Juin - 14:33 Citer EditerSupprimer
stay safe.. please
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une fois que tu as la promesse de lili, tu peux souffler de soulagement. la douleur se fait de plus en plus vive alors que l’adrénaline quitte ton corps petit à petit. t’aurais jamais cru que tu puisses ressentir quelque chose de si fort en termes de douleur. c’est pire que tout ce que tu as déjà expérimenté dans la vie et tu ne veux plus jamais devoir souffrir autant. merde quoi, ça te lance et tu as de plus en plus de mal à faire abstraction de la douleur. mais heureusement, malia est près de toi et elle n’a rien de grave. tu ne te le serais pas pardonné si quelque chose de plus important lui était arrivé. hors de question qu’elle soit blessée à cause de ta connerie. ce n’est pas le cas et tu es rassuré. tu t’excuses parce que c’est ta faute si elle a du se jeter dans la bagarre avec le mec alors que tu venais de prendre une balle dans le bras. tu secoues la tête à ses excuses. elle n’a rien à se faire pardonner elle. tout ce qu’elle a fait ça a été de t’appeler parce qu’elle avait peur. pourquoi toi et pas quelqu’un d’autre ? tu sais pas vraiment et t’as pas le temps de penser à ça. pas plus que tu n’as le temps de voir que lentement votre relation change petit à petit. tu la rassures avant de déposer tes lèvres sur les siennes. tu ne te rends pas compte que tu as des papillons dans le ventre parce que la douleur efface toute sensation de bien être mais tu souris quand même pour éviter qu’elle ne voie que tu souffres de trop. elle n’est pas idiote lili, elle le sait et elle le voit mais elle ne dit rien et tu souris plus encore quand elle s’excuse. « pas besoin. t’es en vie, c’est tout ce qui m’importe. » parce que t’as bien cru qu’elle allait y passer et que tu ne pourrais rien faire pour elle. heureusement, ce n’est pas le cas et tu te lèves tanguant légèrement sur tes jambes. tu ne veux pas être traité comme un pauvre mec blessé, alors que c’est clairement ce que tu es et tu lies tes doigts avec ceux de la jeune femme en te dirigeant vers l’ambulance. tu montes le premier lâchant sa main quelques instants avant de la reprendre pour qu’elle puisse monter à son tour. tu lui souris, cherchant encore une fois à la rassurer sur ton état. tu finis par t’asseoir sur le lit, refusant de t’y allonger. tu sais que si tu le fais, tu vas t’endormir, et il est hors de question que ça arrive. pas tant que malia ne sera pas soignée. tu utilises ce qui te reste de force pour menacer les ambulanciers et encore une fois, un soupir de soulagement s’échappe de tes lèvres alors que tu les vois s’affairer sur les mains de la jeune femme. tu fermes les yeux quelques instants les ouvrant à nouveau quand tu entends la voix de malia. « hey ! t’en fais pas pour moi okay. je suis plus robuste que je le laisse penser. » c’est vrai la plupart du temps. mais là, t’as juste envie de te foutre en pls tellement la douleur est forte. tu tournes la tête vers elle, ton sourire se transformant de plus en plus en rictus et une grimace de souffrance s’affiche sur ton visage. quelques secondes le temps que tu reprennes tes esprits mais elle l’aura sûrement vu. « ne me remercie pas malia. c’est normal. j’allais pas te laisser dans cette merde. » parce que si tu l’avais fait, c’est sûrement elle qui aurait pris une balle et il était hors de question que ça arrive. tu coules un regard vers ton bras d’où le sang s’écoule et tu grimaces une nouvelle fois. « c’est pas joli à voir pas vrai ? » c’est une question rhétorique parce que tu n’attends pas réellement de réponse, mais tu entends les murmures des ambulanciers. ta tête est de plus en plus lourde et sans t’en rendre compte, ton corps bascule. tu rejoins l’inconscience sans même le sentir.
tu ouvres les yeux un à un, aveuglé par la lumière blanche de l’hôpital. tu ne ressens plus aucune douleur mais tu as la bouche pâteuse et le regard hagard à cause des anti-douleurs. tu te relèves tant bien que mal dans le lit sans bouger ton bras blessé. tu cherches du regard malia mais tu ne la trouves pas. pourtant, tu entends du bruit dans la salle de bain, ça doit être elle pas vrai ? tu attends donc qu’elle sort de la pièce et quand c’est le cas, un sourire s’affiche sur tes lèvres. ses mains sont bandées et son menton a été soigné également. tu pousses un sourire de soulagement. « tu vas bien ? » que tu demandes alors que c’est toi qui a été le plus blessé de vous deux. mais tu ne peux pas t’en empêcher. c’est la jeune femme qui est plus importante que tout. « il s’est passé quoi après que je me sois évanoui dans l’ambulance ? désolé si je t’ai fait peur. » tu tends la main vers elle pour qu’elle l’attrape et vienne s’asseoir sur le lit ou la chaise à côté de toi. tu veux pas qu’elle soit trop loin de toi. t’as trop eu peur de la perdre à cause de ce connard. « ils m’ont enlevé la balle et foutu sous anti-douleur ? » tu cherches confirmation auprès de la jeune femme parce que tu le sais, mais on sait jamais, tu préfères quand même qu’elle te le dise. « la police va sûrement venir nous interroger pour savoir ce qu’il s’est passé. ils ont déjà eu plein de témoignages mais vu qu’on était les deux derniers otages, ils vont sûrement vouloir en savoir plus. est-ce que tu te sens d’attaque à leur raconter ? t’as pas à le faire si tu ne veux pas. » encore une fois, c’est le bien être de la jeune femme qui passe avant le tien. de toute façon, toi, tu feras tout pour qu’il finisse derrière les barreaux, quitte à payer le juge et son avocat pour ça. on touche pas aux personnes que tu aimes.
tu ouvres les yeux un à un, aveuglé par la lumière blanche de l’hôpital. tu ne ressens plus aucune douleur mais tu as la bouche pâteuse et le regard hagard à cause des anti-douleurs. tu te relèves tant bien que mal dans le lit sans bouger ton bras blessé. tu cherches du regard malia mais tu ne la trouves pas. pourtant, tu entends du bruit dans la salle de bain, ça doit être elle pas vrai ? tu attends donc qu’elle sort de la pièce et quand c’est le cas, un sourire s’affiche sur tes lèvres. ses mains sont bandées et son menton a été soigné également. tu pousses un sourire de soulagement. « tu vas bien ? » que tu demandes alors que c’est toi qui a été le plus blessé de vous deux. mais tu ne peux pas t’en empêcher. c’est la jeune femme qui est plus importante que tout. « il s’est passé quoi après que je me sois évanoui dans l’ambulance ? désolé si je t’ai fait peur. » tu tends la main vers elle pour qu’elle l’attrape et vienne s’asseoir sur le lit ou la chaise à côté de toi. tu veux pas qu’elle soit trop loin de toi. t’as trop eu peur de la perdre à cause de ce connard. « ils m’ont enlevé la balle et foutu sous anti-douleur ? » tu cherches confirmation auprès de la jeune femme parce que tu le sais, mais on sait jamais, tu préfères quand même qu’elle te le dise. « la police va sûrement venir nous interroger pour savoir ce qu’il s’est passé. ils ont déjà eu plein de témoignages mais vu qu’on était les deux derniers otages, ils vont sûrement vouloir en savoir plus. est-ce que tu te sens d’attaque à leur raconter ? t’as pas à le faire si tu ne veux pas. » encore une fois, c’est le bien être de la jeune femme qui passe avant le tien. de toute façon, toi, tu feras tout pour qu’il finisse derrière les barreaux, quitte à payer le juge et son avocat pour ça. on touche pas aux personnes que tu aimes.
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Re: stay safe.. please [euima] | Dim 24 Juin - 17:15 Citer EditerSupprimer
stay safe.. please
euima
euigeon s'était évanoui, tu avais très vite pressé les ambulanciers qui n'avaient pas tardé à s'occuper de lui. tu as eu peur lili, plus que tu n'aurais dû, la culpabilité te courait après quoi que tu fasses. tu ne pouvais pas t'empêcher de t'en vouloir, c'est sans doute normal non ? si tu ne l'avais pas appelé, il n'en serait pas là. tu ne sais pas dans quel état tu serais toi, tu ne sais même pas si les autres seraient en vie, soyons honnête, euigeon a sauvé la vie de plusieurs personnes en plus de la tienne. heureusement qu'il était là. tu te sentais déjà en sécurité avec lui, mais encore plus désormais. s'il lui arrivait malheur, tu ne sais pas comment tu te le pardonnerais. alors oui, à l’hôpital, tu fais un peu les cent pas. tu veux juste qu'il se réveille, savoir comment il se sent. les médecins n'ont pas sû te dire quand il allait se réveiller, il peut se réveiller d'une minute à l'heure mais peu importe, tu attendras le temps qu'il faudra. la pression est désormais redescendue, de toute façon, tout ce qui t'apporte, c'est d'avoir la confirmation que euigeon aille bien. tu te doutes que ça ne sera pas la grande forme après ce qu'il s'est passé, mais c'est plus fort que toi. installée sur la chaise à côté du lit où il se trouve, tu finis tout de même par te lever doucement, te dirigeant dans la salle de bain. tu fais couler l'eau, brisant ce silence qui s'était installé depuis un petit temps maintenant. tu prends une profonde inspiration, relevant le regard vers ton reflet, juste en face de toi. tu avais eu le temps de nettoyer tout ce sang depuis, ton visage n'est plus si marqué par cet événement mais ce n'est pas le cas de ton corps, de ton cœur. t'es pas du genre à paniquer facilement, pour preuve, tu es parvenue à prendre les choses en main avant l'arrivée de euigeon, même si ce n'était pas glorieux. tu as su gérer sur le moment, mais là, tu craques. tu laisses tes larmes couler le long de tes joues, larmes symbolisant simplement toute cette peur que tu as ressenti. la peur d'y passer ? non non, la peur qu'il y passe sous tes yeux. tu évacues, tu en as besoin. tu profites même de l'eau qui coule pour venir joindre tes mains sous cette dernière, y récupérant un peu d'eau que tu déposes sur ton visage. ça te rafraîchit, ça te fait du bien. et puis, tu prends une profonde inspiration, essuyant ton visage humide d'une serviette. tu coupes l'eau, te regardant une dernière fois dans le miroir pour souffler un bon coup. c'est fini maintenant, tout ira bien, euigeon ira bien. tu reprends tes esprits, retournant doucement dans la chambre de euigeon. t'es surprise de le voir réveillé, mais énormément soulagée. d'ailleurs, un fin sourire vient prendre place sur tes lèvres alors que tu te diriges à nouveau vers lui. il ose te demander si tu vas bien... alors que c'est à toi de lui poser la question. il ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour toi, tu as su le remarquer ces dernières heures et tu ne peux pas le nier, ça gonfle ton cœur. « c'est plutôt à toi de me dire comment tu te sens, non? » lui dis-tu, de ta douce voix. ton mince sourire, malgré qu'il ne soit pas si visible, ne te quitte pas. parce qu'il t'offre des sensations que tu ne pensais pas retrouver de sitôt. tu attrapes doucement sa main, posant tes fesses sur le matelas, tu fais bien attention à ne pas prendre trop de place ni à lui faire du mal, même si la blessure n'est pas dans cette partie de son corps, on ne sait jamais. c'est plus fort que toi. « c'est ça, ils t'ont retiré la balle, mis sous anti-douleur, mais ils m'ont dit que tout était sous contrôle et que ça irait. » ça t'a d'ailleurs rassuré même si tu attendais la confirmation de euigeon. t'espères réellement qu'il n'ait pas trop mal, ces anti douleurs doivent l'aider. instinctivement, ton pouce caresse le dos de sa main alors que tu reprends, toujours ton regard planté dans le sien. « la police était déjà là... ils m'ont posé quelques questions mais n'ont pas insisté. il faut dire que j'avais la tête ailleurs, j'voulais juste être avec toi. ils repasseront bientôt je pense. » lâches-tu le plus sincèrement du monde. tu as su répondre à quelques questions mais tu t'en fichais, soyons honnête, tu voulais juste retrouver euigeon pour le moment, le reste n'avait aucune importance. il te protège une nouvelle fois en voulant t'éviter d'avoir à les confronter, alors tu lui adresses un tendre sourire qui se veut rassurant, tu resserres même ton emprise sur sa main. « ils viendront te poser des questions c'est sûr, mais pour le reste, je peux m'en occuper. il faut que tu penses à toi, que tu te remettes de tout ça. t'en fais pas pour moi, d'accord? » et comme un réflexe que tu ne devrais peut-être pas avoir, sans en avoir réellement conscience, tu déposes ta main libre sur sa joue. ton sourire s'accentue légèrement même si on peut y lire encore, le reste de cette peur qui ne te quittait pas. la pression est peut-être redescendue mais tu as tellement eu peur lili, tu ne voulais pas le perdre. tu ne pouvais pas le perdre.
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Re: stay safe.. please [euima] | Mar 17 Juil - 17:20 Citer EditerSupprimer
stay safe.. please
euima
le réveil n’est pas aussi difficile que tu ne le pensais. tu n’as pas mal au bras, parce qu’ils t’ont sûrement shooté pour que tu ne ressentes aucune douleur. cependant, tu sais qu’elle est là la blessure. tu te souviens de la souffrance qu’elle t’a procuré quand tu t’es évanoui, et une fois que l’adrénaline est passée. tu es quand même heureux que ce soit toi qui ait pris cette balle. tu n’aurais pas supporté que malia la prenne parce que tu n’aurais voulu pour rien au monde qu’elle expérimente cette douleur. tu ne le souhaites à personne et encore moins à ton pire ennemi. d’ailleurs en parlant de la jeune femme, tu es surpris de ne pas la trouver à tes côtés. elle est peut-être partie. après tout, tu ne lui en voudrais pas. pourquoi elle resterait ? tu n’es personne pour elle, juste un mec qu’elle saute non ? pourtant, au plus profond de ton cœur, tu espères être plus qu’une bite qu’elle enfonce dans son vagin. et tu entends l’eau qui provient de la salle de bain de la chambre d’hôpital dans laquelle tu es. c’est sûrement lili pas vrai ? parce que qui viendrait ? sûrement pas ton grand frère et encore moins ta petite sœur. quant à ton père et ta belle-mère c’est pas la peine de compter sur eux non plus. t’attends donc que la personne sorte et quand tu vois que c’est malia, tu laisses un sourire s’afficher sur tes lèvres alors qu’elle te le rend et qu’elle s’avance vers toi. tu lui demandes si elle va bien avant même qu’elle ne puisse ouvrir la bouche. c’est son état qui t’importe plus que le tien. après tout, elle a quand même pris des coups. sa réflexion te tire un léger rire. « peut-être, mais ça ne répond pas à ma question. » parce qu’elle l’a évité non ? soit elle ne veut pas répondre parce qu’elle a quelque chose de grave, soit elle a juste pas forcément envie de te dire qu’elle, elle va bien, alors que toi tu as le bras dans un sale état. tu finis donc par lui faire la liste des choses qu’ils t’ont fait et quand elle te confirme ce que tu pensais et que tout va bien maintenant, tu ne peux pas t’empêcher de soupirer de soulagement. tu hoches simplement la tête à ses mots parce que tu ne vois rien à rajouter et tu prends sa main dans la tienne, toujours souriant quand elle se met à caresser le dos de ta main. ton regard se baisse sur vos doigts enlacés et tu sens ton cœur faire un bond dans ta poitrine. tu l’aimes malia c’est un fait que tu ne peux plus réfuter maintenant. sinon pourquoi tu te serais précipité au-devant du danger, si ce n’était pas ça ? parce que si elle n’était qu’une femme que tu sautais, tu ne te serais pas mis dans un état pareil pour elle et tu aurais probablement appelé la police avant de foncer l’aider. mais là, tu n’as pas réfléchit et c’est ton cœur qui a agit avant ton cerveau. malia reprend la parole et tu relèves la tête vers elle. la police est déjà venue pour lui poser des questions et ça ne te plait pas. tu aurais aimé être là avec elle pour la protéger si jamais elle en avait besoin. tu serres donc les dents en lui disant qu’elle ne doit pas se forcer si jamais elle ne veut pas leur parler. tu peux le faire seul si c’est trop éprouvant pour elle. et tu souris un peu plus quand elle pose sa main sur ton visage. « hey je vais bien d’accord. je suis hors de danger et toi aussi. tout va bien maintenant. » que tu la rassures tandis que tu poses ta main sur la sienne récupérant ses doigts dans les tiens et baissant le tout vers les deux autres. « arrête de t’en faire d’accord. » tu lâches alors sa main et vient poser la tienne sur son visage et passant ton pouce sur sa peau dans une douce caresse. « tout va bien. » que tu répètes avançant ta figure vers elle. tu vas pour l’embrasser mais tu es coupé dans ton élan par une infirmière qui entre dans la chambre. tu te recules par respect pour les deux jeunes femmes et tu attends qu’elle t’auscultes avant de t’informer de la présence des policiers à la porte. tu hoches la tête pour qu’elle les laisse entrer. tu les salues, gardant la main de malia dans la tienne et tu la serres un peu plus alors que le florilège de questions s’abat sur vous. tu racontes ce qui s’est passé jusqu’à la question fatidique. « pourquoi n’avez-vous pas contacté la police monsieur im quand mademoiselle lin vous a appelé ? » tu pousses un soupir. « parce que j’y ai pas pensé, tout simplement. » ils te regardent comme si tu étais un alien. « comment ça vous n’y avez pas pensé ? » un nouveau soupir s’échappe de tes lèvres. t’as pas réellement envie d’étaler ce que tu penses de la jeune femme devant des gens que tu ne connais pas et encore moins alors que tu ne lui as pas dit en face. tu serres donc sa main un peu plus avant de reprendre la parole. « parce que dans le feu de l’action, je n’ai pensé qu’au fait de sauver malia. j’ai pas eu la présence d’esprit de vous appeler. » est-ce que c’était un crime ? non tu ne pensais pas. ils se retournent alors vers malia et lui pose le même genre de question. « et vous mademoiselle lin, pourquoi avoir appelé monsieur im au lieu de nous appeler ? » oui pourquoi ? ça t’intéresse aussi sa réponse même si tu aurais aimé que le reproche du policier que tu entends clairement, disparaisse de sa voix.
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Re: stay safe.. please [euima] | Dim 5 Aoû - 21:58 Citer EditerSupprimer
stay safe.. please
euima
tes doigts enlacés dans les siens, tu fixes vos mains pendant un court instant. comme si tu voulais t'imprégner de cette image, mais t'as tellement eu peur ce soir. tu ne fais pas partie de ces filles qui cèdent à la panique, mais la vie de euigeon était en jeu, oui, la tienne aussi... mais les choses se seraient passées différemment si euigeon n'avait pas été là et t'en as conscience. parce que là, tu ne te reconnais pas. tu as des réactions que tu n'aurais pas eu en temps normal.. et tu sais pourquoi, tu agis différemment. parce que euigeon, tu l'aimes. tu ne supporterais pas qu'il lui arrive quelque chose. alors oui, tu as eu des réactions différentes, des réactions d'une femme amoureuse, finalement, pour preuve, il te rassure une nouvelle fois. s'il y a quelque chose que les gens n'ont pas besoin de faire avec toi, c'est te rassurer. pour la simple et bonne raison que tu endosses toujours ce rôle, et puis, même lorsque ce n'est pas le cas... tu parviens à montrer le contraire pour ne pas inquiéter la personne en face, parce que c'est comme ça, c'est dans ton caractère, lili. mais là, tu ressens cette sensation étrange, cette sensation que tu ressens rarement, celle d'être rassurée par quelqu'un d'autre. celle d'avoir besoin de l'être par une autre personne que toi. ses paroles te font doucement sourire. un sourire rassurée, tu hoches même positivement la tête pour lui indiquer que tu as compris et que tu tenteras de ne plus t'en faire. euigeon se trouve dans ce lit d’hôpital et si tu ne l'avais pas appelé, il n'en serait pas là. mais ce n'est pas le moment de culpabiliser pas vrai ? c'est juste que tu tiens beaucoup trop à lui... tu serres ton emprise, il te tient la main et ce contact te rassure, ce contact te fait du bien, et ça se voit, malia. il lâche finalement ta main pour venir poser la sienne sur ton visage, à ce nouveau contact, tu fermes les yeux, laissant passer un léger soupir. à nouveau, tu secoues la tête comme pour lui dire que tu as compris. « je ne m'en fais plus. » souffles-tu, soulagée, avant de rouvrir tes yeux pour les plonger dans les siens. mais tu n'as pas le temps d'ajouter grand chose que euigeon approche son visage du tien, tu sais ce qu'il s'apprête à faire et justement, tu le laisses faire, tu as besoin qu'il t'embrasse, tu as besoin de sentir ses lèvres se déposer contre les tiennes, mais vous êtes rapidement coupés. tu as ce léger sursaut au moment où tu tournes la tête vers la porte, voyant cette infirmière qui entre dans la chambre, tu finis par imiter euigeon qui se recule lui aussi. grandement frustrée par ce qu'il vient de se passer, mais ta frustration n'a pas le temps de prendre une très grande place puisque tu aperçois deux policiers. tu sais très bien que tu devrais leur parler, une nouvelle fois. tu les salues alors qu'ils entrent dans la pièce, se plaçant face à vous. tu sens euigeon qui resserre son emprise sur ta main, tu sais très bien qu'il cherche à te rassurer, sachant pertinemment ce qu'il vous attend, et ce geste te rassure d'avance. les policiers commencent par questionner euigeon, toi, tu restes silencieuse, écoutant attentivement la conversation. euigeon leur répond qu'il n'a simplement pas penser à appeler la police, mais quand ces derniers lui demande plus d'explication, à ton tour, tu resserres légèrement l'emprise que tu as sur lui, comme pour lui donner assez de courage, lui montrer que tu es là... c'est assez délicat ces questions, vous devez dire la vérité alors que votre relation est des plus ambiguë. c'est donc ça ? vous allez vous parler par leur intermédiaire ? non... t'as pas envie de ça. pourtant, au moment où il répond qu'il ne pensait qu'à te sauver et qu'il n'a pas réfléchi, tu baisses quelque peu la tête. t'es touchée par ses paroles, tu sens même ton cœur s'emballer dans ta poitrine. encore une fois, tu sais pourquoi, parce que t'es amoureuse de lui, et voir qu'il tient autant à toi te fait plus de bien qu'il ne l'imagine. et là, la police te pose une question. tu relèves aussitôt le visage. tu seras honnête, de toute façon, t'es pas du genre à ne pas parler ouvertement... mais c'est délicat. tu n'as jamais parlé sentiment avec euigeon, et là, tu vas devoir dire qu'il t'a perturbé au point d'en oublier d'être raisonnable. pourquoi avoir appelé euigeon avant de les avoir appeler eux ? « je savais qu'il allait venir. » commences-tu, marquant une légère pause avant de reprendre « et j'ai eu peur pour lui, alors je l'ai appelé pour l'avertir. » l'un des deux flics regarde son acolyte, lui lançant un regard assez clair. ils comprennent ce qu'ils se passent même si au final, cette situation vous gêne un peu. « mais ma collègue vous a téléphoné, ou du moins, elle a essayé... mais elle n'a pas réussi à vous joindre, il nous a trouvé trop tôt. » vous étiez caché mais pas pour l'éternité, tu savais qu'il allait finir par vous tomber dessus, encore quelque chose qui ne te ressemble pas, tu aurais eu la présence d'esprit d'appeler la police avant euigeon... mais c'était impensable pour toi, tu avais tellement peur pour lui. « d'accord, et... c'était un habitué ? il venait souvent sur votre lieu de travail ? » tu gardes ta main dans celle de euigeon, secouant doucement la tête. « je ne l'ai jamais vu de ma vie, et certainement pas sur mon lieu de travail. » tu es sûre de toi, et ça s'entend, tu regardes les deux policiers tour à tour avant de reprendre. « mais de ce que j'ai cru comprendre.. il cherchait une femme, sans doute son ex petite-amie qui l'a certainement quitté. peut-être que cette femme vient souvent au club, elle. je sais pas.. » de nouveau tu marques une courte pause, secouant la tête. « mais je ne sais pas qui est cette personne, je ne sais même pas son nom ni à quoi elle ressemble.. j'suis désolée. » tu sais que tu ne pourras pas les aider plus que ça, parce que même toi, tu n'as rien compris à ce qu'il s'est passé. tu lances un regard à euigeon comme pour t'assurer que tout allait bien. tu voulais juste t'assurer qu'il était encore là près de toi, malgré ta main qui n'a pas quitté la sienne, tu voulais le voir, simplement. tu savais que ça allait te donner du courage. tes yeux retrouvent le chemin des deux policiers. « d'après les dires de madame lin, je suppose que vous venez souvent au club, monsieur im? » l'un des flics reprend la parole, posant finalement une énième question à euigeon. « peut-être que vous, vous auriez pu déjà le voir par le passé ? »
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Re: stay safe.. please [euima] | Mer 22 Aoû - 10:47 Citer EditerSupprimer
stay safe.. please
euima
malia va bien et c’est le principal pour toi. tu as pris cette balle pour elle et tu serais prêt à le refaire des dizaines de fois si c’était dans le but de la garder en vie. heureusement, ce n’était que dans le bras et pas autre part. parce qu’il aurait très bien pu viser le cœur et là, il n’y aurait plus eu de euigeon. mais ce n’était pas le cas et quand elle te dit qu’elle ne s’en fait plus, tu pousses un soupir de soulagement. tu n’aimes pas le fait qu’elle s’inquiète pour toi. ce n’est pas son rôle. après tout, tu n’es personne pour elle pas vrai ? mais alors, si c’est le cas, pourquoi te laisse-t-elle l’embrasser à chaque fois que tu en as envie ? est-ce que c’est parce qu’elle ne veut pas te dire non ? parce que jusqu’à maintenant, à part pour te calmer au babylon, elle n’a jamais cherché à poser ses lèvres sur les tiennes. mais tu t’en fiches en fait de la raison. tu veux pouvoir le faire encore et encore et tu le feras jusqu’à ce qu’elle te dise non. alors, tu t’approches encore une fois de son visage pour l’embrasser mais c’est comme si tu avais la poisse. on ne vous laisse pas le faire parce que vous êtes coupés par des policiers qui entrent dans la chambre. tu les fusilles du regard, plus parce qu’ils t’ont arrêté dans un moment intime que parce qu’ils sont là pour faire leur travail. tu réponds à leur question sentant la main de lili serrer un peu plus la tienne. ça te fait du bien en fait qu’elle soit près de toi en cet instant. tu aurais aimé qu’elle n’ait pas à parler de tout ça mais tu sais que c’est inévitable. alors tu la laisses être là et te soutenir comme tu es là pour la soutenir quand les questions se tournent vers elle. tu lances un nouveau regard noir à ces policiers. tu sais qu’il ne font que leur travail, mais en vrai ça ne te plait pas plus que ça les questions sous fond de reproches. s’ils ont quelque chose à dire, qu’il le dise au lieu de vous crucifier sur place sans vous laisser le temps de répondre. tu n’aimes pas réellement leur ton et ça commence à te taper sur le système. pourtant, tu ne dis rien, te contentant de serrer la main de malia dans la tienne et de te tourner légèrement dans sa direction. tu hoches la tête, plus pour lui donner du courage que pour lui dire qu’elle pouvait parler. tu gardes ton regard sur elle, essayant de rester aussi neutre que possible, mais tu ne peux pas empêcher un léger sourire d’apparaitre sur tes lèvres quand elle dit qu’elle a eu peur pour toi et qu’elle t’a appelé pour te prévenir. ton cœur rate un battement et se met à battre encore plus fort pour cette belle asiatique. « j’ai le message sur mon téléphone. » rajoutes-tu pour leur montrer que vous ne mentez pas et que vous êtes tous les deux enclins à coopérer avec la police. d’ailleurs, ils vous oublient un peu, ne vous laissant pas le temps de penser à ce que l’autre a dit qu’ils enchainent avec une autre question, cette fois-ci tournée vers l’agresseur. tu tournes la tête vers eux et tu lances un sourire insolent « enfin vous faites votre travail ». tu comprends que poser des questions relatives à ce qui s’est passé est leur métier, mais étaient-ils obligés de mettre la lumière sur votre relation que vous ne compreniez pas encore ? c’était compliqué tout ça et tu n’avais pas réellement envie de leur parler de ce que tu ressentais pour lili alors que tu ne le savais pas toi-même précisément. la jeune femme leur répond et tu sens toute la sincérité dans ses mots. tu ne la côtoies pas depuis longtemps mais tu sais reconnaitre quand elle ment ou pas. et là ce n’est clairement pas le cas. tu sens le regard de la jeune femme sur toi au moment où les deux policiers recommencent leur question mais cette fois-ci c’est toi qui doit y répondre. tu sens le jugement dans le ton de la voix de celui qui parle. qu’est-ce que ça peut lui foutre que tu ailles dans un club de striptease ? tu fais ce que tu veux de ta vie. tu es majeur et vacciné. ton regard se rétrécit un peu alors que tu hoches la tête. tu ne veux pas t’enflammer pourtant, tu serres légèrement plus la main de lili. tu ne fais pas vraiment gaffe au fait de lui faire mal ou non. t’essaies juste de rester calme et de ne pas lui sauter à la gorge comme un chien pourrait le faire. « non je ne l’ai jamais vu là-bas et je ne sais absolument pas de qui il parlait. tout ce que je sais c’est qu’il a mis des dizaines de personnes en danger et qu’il y aurait pu avoir des morts. » tu reproches sans réellement le dire aux policiers qu’ils sont arrivés bien tard par rapport à tout ça. ils auraient du se dépêcher de se déplacer avant même que tu ne prennes une balle. heureusement, c’était toi qui avait pris la balle. si ça avait malia, tu n’oses même pas imaginer ce que tu aurais pu faire au tireur et aux policiers non présents. tu finis par pousser un soupir avant de reprendre la parole. « si vous avez tout ce qu’il vous faut, je voudrai me reposer. j’ai pris une balle dans le bras. » et bim encore une reproche voilé. tu les vois serrer des dents avant qu’ils se s’excusent, vous disent que s’ils ont besoin vous devez répondre présents et s’éclipsent vous laissant seuls. ce n’est que lorsque la porte se ferme que tu te détends et que tu lâches la pression sur la main de malia. tu la lâches même complètement, te tournant vers la jeune femme le visage désolé, avant de t’excuser. « je suis désolé, je voulais pas serrer si fort. mais leurs reproches et leur jugement à peine voilés m’ont fait sortir de mes gonds. je voulais pas m’en prendre à eux, mais c’est à toi que j’ai fait du mal. » tu récupères délicatement ses doigts et tu les masses dans l’espoir de faire taire sa douleur. « ça va ? » finis-tu par demander autant pour sa main que pour cet interrogatoire avec la police.
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Re: stay safe.. please [euima] | Ven 14 Sep - 20:19 Citer EditerSupprimer
stay safe.. please
euima
tout se bouscule dans ton esprit, et dans ton corps aussi. ces sentiments... c'est étrange. tu sais que tu es déjà attaché à euigeon, que tu tombes amoureuse de lui. si c'est une bonne chose ? t'en sais rien, tu n'as pas pris le temps d'y réfléchir réellement. malgré tout ce que tu as pu vivre, l'amour ne te fait pas peur. ce n'est pas parce que tu es tombé sur max que les hommes lui ressemblent tous. pour preuve. tu doutes que max aurait mis sa vie en danger pour toi comme venait de le faire euigeon. au début, peut-être.. mais il avait changé, et votre relation ne pouvait pas survivre à ce changement. c'est la vie, c'est comme ça. tu as souffert, et tu ne l'oublies pas. comment l'oublier ? non, ça restera à jamais gravé en toi, pourtant, tu n'arrives pas à avoir peur de ce que tu ressens pour eui geon. tu devrais peut-être. rien n'est clair entre vous, peut-être qu'il n'est pas attaché à toi mais tu n'arrives pas à t'en persuader. il suffit de voir tout ce dont il est capable pour tes beaux yeux, ces signes et ses actes ne peuvent tromper. alors non, ce n'est pas clair, vous n'aviez pas parlé de tout ça et malheureusement, vous en dites un peu trop devant les policiers. ça vous regarde, ça ne regarde pas les autres mais vous êtes obligés de leur dire la vérité, et de vous l'avouer à vous-même aussi. votre relation est ambiguë. mais quelque part, ces policiers mettent une certaine pression. entre tout ce que tu ressens mais surtout, ce que tu as pu ressentir. cette peur de perdre la vie, puis aussi de perdre euigeon qui a surpassé toutes tes autres craintes. il faut que vous vous remettez de vos émotions mais surtout, il faut que euigeon se repose. il s'est pris une balle dans le bras, et toi, ça t'inquiète toujours autant. d'ailleurs, le jeune homme est lui aussi agacé par leur présence, ce que tu comprends totalement. sa main se serre de plus en plus dans la tienne, sûrement pour canaliser sa colère ? il doit prendre sur lui. doucement, ton pouce vient caresser le dessus de sa main, comme pour le calmer un minimum alors qu'il commence à reprocher certaines choses aux policiers. de manière subtile, mais les reproches sont là. toi, tu restes silencieuse. après tout, il vient de tout dire, et il a raison, tu veux seulement les voir partir, tu n'as plus envie qu'il soit là. ton cœur commence à se faire beaucoup trop lourd dans ta poitrine. fort heureusement, euigeon finit par les envoyer balader, leur rappelant qu'il s'était pris une balle dans le bras, un rappel qui fait sursauter ton cœur mais au moins, ils finissent réellement par partir. quand la porte se ferme derrière eux, tu laisses un léger soupir passer la barrière de tes lèvres. un soupir de soulagement, sentant cette pression s'envoler mais aussi, cette pression qu'il exerçait sur ta main. et doucement, ton regard retrouve celui du jeune homme. il s'excuse, tu réponds d'un geste négatif de la tête, un tendre sourire sur les lèvres présent pour le rassurer. « non euigeon.. tout va bien. » le rassures-tu, comment peut-il penser t'avoir fait du mal après t'avoir sauvé la vie ? le jeune homme se saisit de tes doigts, pour les masser tendrement. des doux gestes auxquels tu n'étais plus habitué, depuis longtemps. « ça va, t'en fais pas. je vais bien. » tu le rassures même si tu ne dis pas totalement la vérité. est-ce que tu vas bien ? non, c'est un bien grand mot. tu as peur pour lui, tu étais sous pression, cette pression qui ne te quitte pas depuis des heures, ou qui finit toujours par t'exploser à la figure. « et toi? » lui demandes-tu, lançant un regard vers son bras. ta mine se décompose un peu, ça te tue de le voir dans cet état. ta main libre vient alors se poser sur sa joue, que tu caresses tendrement. « c'est fini, maintenant. » tu tentes de vous rassurer, toi comme lui. c'est terminé, et euigeon vient de te sauver la vie.
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