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Don't be afraid #Jojah
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Don't be afraid #Jojah | Lun 1 Jan - 23:10 
« Elijah, ta première stagiaire arrive dans une petite heure. » Redressant mon visage, j’ajuste mes lunettes et hoche la tête face à mon patron, lui offrant un petit sourire au passage. Bae Jordan, hn ? Attrapant le petit dossier que j’ai sur elle, je soupire un peu. Je ne pensais pas devoir m’occuper d’une stagiaire aussi vite à vrai dire. Ma foi, ça peut être intéressant. Allant voir mon chef, je lui explique une idée que j’ai en tête, lui demandant si je peux le faire afin de me donner une opinion plus nette de la demoiselle. Il accepte, me faisant confiance. Passant voir la secrétaire, je lui explique ce qu’elle doit faire et je repars dans mon bureau pour retirer mon costard classe et enfiler mes vêtements de sport que j’ai pris pour la kiné de ce soir. Attendant sur la chaise des clients, je me tourne en la voyant arriver avec la secrétaire. « Monsieur Dawson va arriver, il est à un meeting important et il sera là dans une vingtaine de minutes. Il vous demande de voir ce client et de lui demander pourquoi il est là et prendre tous les renseignements nécessaires. Voici un bloc-notes et un stylo. » Puis elle repart, la laissant seul avec moi et je joue le jeu. Mon jeu. Voyant une femme, je me renferme un peu et fixe le sol, attendant de la voir bouger, observant son attitude discrètement. D’accord, c’est une sorte de bizutage, mais au moins, je saurai si elle en vaut la peine ou non.
☆☆☆ Beerus
Au pays des gonkourou
« Elijah, ta première stagiaire arrive dans une petite heure. » Redressant mon visage, j’ajuste mes lunettes et hoche la tête face à mon patron, lui offrant un petit sourire au passage. Bae Jordan, hn ? Attrapant le petit dossier que j’ai sur elle, je soupire un peu. Je ne pensais pas devoir m’occuper d’une stagiaire aussi vite à vrai dire. Ma foi, ça peut être intéressant. Allant voir mon chef, je lui explique une idée que j’ai en tête, lui demandant si je peux le faire afin de me donner une opinion plus nette de la demoiselle. Il accepte, me faisant confiance. Passant voir la secrétaire, je lui explique ce qu’elle doit faire et je repars dans mon bureau pour retirer mon costard classe et enfiler mes vêtements de sport que j’ai pris pour la kiné de ce soir. Attendant sur la chaise des clients, je me tourne en la voyant arriver avec la secrétaire. « Monsieur Dawson va arriver, il est à un meeting important et il sera là dans une vingtaine de minutes. Il vous demande de voir ce client et de lui demander pourquoi il est là et prendre tous les renseignements nécessaires. Voici un bloc-notes et un stylo. » Puis elle repart, la laissant seul avec moi et je joue le jeu. Mon jeu. Voyant une femme, je me renferme un peu et fixe le sol, attendant de la voir bouger, observant son attitude discrètement. D’accord, c’est une sorte de bizutage, mais au moins, je saurai si elle en vaut la peine ou non.
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Re: Don't be afraid #Jojah | Lun 1 Jan - 23:37 
Je n’avais pas spécialement envie de faire ce stage, mais mon beau père avait insisté et il s’était arrangé. Je ne pouvais pas le décevoir après tout ce qu’il avait fait pour moi. J’avais dû enfiler un tailleur que je détestais. Je n’étais pas une femme d’affaire. Je voulais simplement défendre ceux qui ne pouvaient pas le faire eux même. J’étais parfois un peu trop idéaliste. J’avais garé ma nouvelle voiture juste devant le cabinet. Je n’avais pas peur d’être prise pour une gosse de riche, parce que j’en étais une. Je poussais les portes pour m’approcher de la secrétaire. « Bonjour, je suis Bae Jordan. J’ai rendez-vous avec …Monsieur Dawson. » Ce n’était pas très coréen comme nom, mais j’étais assez mal placé pour juger. Je clignais des yeux plusieurs fois n’étant pas certaine de ce qu’elle venait de dire. Je n’avais jamais eu à gérer aucune affaire. Je suivais simplement des cours pour le moment. J’étais du genre débrouillarde, mais je ne pouvais pas merder sur ce genre de choses, c’était bien trop important. Je prenais pourtant le carnet. J’allais devoir me bouger si je voulais m’en sortir et ne pas me faire bouffer par tous ces types qui se croyaient supérieurs. Je m’approchais de cet homme, respirant un grand coup avant de m’assoir face à lui. « Bonjour, je suis Jordan et je vais m’occuper de vous. » J’avais beau parler la langue depuis mon plus jeune âge, mon accent ressortait toujours un peu. Je plongeais mon regard dans le sien. Je le prenais vraiment au sérieux ce boulot. « Racontez moi ce qui vous arrive. Prenez votre temps. Ne me mentez pas. Je ne vais pas vous juger. Je peux vous offrir un verre d'eau ?» J’étais un peu en colère contre ce monsieur Dawnson qui n’était pas à l’heure. J’allais simplement faire de mon mieux.
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Don't be Afraid
Je n’avais pas spécialement envie de faire ce stage, mais mon beau père avait insisté et il s’était arrangé. Je ne pouvais pas le décevoir après tout ce qu’il avait fait pour moi. J’avais dû enfiler un tailleur que je détestais. Je n’étais pas une femme d’affaire. Je voulais simplement défendre ceux qui ne pouvaient pas le faire eux même. J’étais parfois un peu trop idéaliste. J’avais garé ma nouvelle voiture juste devant le cabinet. Je n’avais pas peur d’être prise pour une gosse de riche, parce que j’en étais une. Je poussais les portes pour m’approcher de la secrétaire. « Bonjour, je suis Bae Jordan. J’ai rendez-vous avec …Monsieur Dawson. » Ce n’était pas très coréen comme nom, mais j’étais assez mal placé pour juger. Je clignais des yeux plusieurs fois n’étant pas certaine de ce qu’elle venait de dire. Je n’avais jamais eu à gérer aucune affaire. Je suivais simplement des cours pour le moment. J’étais du genre débrouillarde, mais je ne pouvais pas merder sur ce genre de choses, c’était bien trop important. Je prenais pourtant le carnet. J’allais devoir me bouger si je voulais m’en sortir et ne pas me faire bouffer par tous ces types qui se croyaient supérieurs. Je m’approchais de cet homme, respirant un grand coup avant de m’assoir face à lui. « Bonjour, je suis Jordan et je vais m’occuper de vous. » J’avais beau parler la langue depuis mon plus jeune âge, mon accent ressortait toujours un peu. Je plongeais mon regard dans le sien. Je le prenais vraiment au sérieux ce boulot. « Racontez moi ce qui vous arrive. Prenez votre temps. Ne me mentez pas. Je ne vais pas vous juger. Je peux vous offrir un verre d'eau ?» J’étais un peu en colère contre ce monsieur Dawnson qui n’était pas à l’heure. J’allais simplement faire de mon mieux.
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Re: Don't be afraid #Jojah | Mar 2 Jan - 12:20
« Bonjour, je suis Jordan et je vais m’occuper de vous. » En écoutant son accent, je me retiens de sourire un peu. Américaine, c’est sûr. Pour ma part, il faut que je fasse attention à ce que mes tics d’anglais ne ressortent pas durant cette entrevue. D’ordinaire, je sais le gérer. Mais bon, quand même, on ne sait jamais, « Racontez moi ce qui vous arrive. Prenez votre temps. Ne me mentez pas. Je ne vais pas vous juger. Je peux vous offrir un verre d'eau ?» « Aniyo… » Je l’observe, puis rebaisse les yeux en jouant nerveusement avec mes mains comme si j’étais gêné d’être ici. « On m’avait dit que je verrai un homme… » Soupirant lourdement, je passe une main dans mes cheveux, puis croise mes bras pour regarder ailleurs. « Vous allez rire de moi si je vous dis ce qui arrive. Mes amis ont tellement ri. » Un silence de ma part, puis je la regarde encore avant de soupirer à nouveau, bouger comme si j’étais nerveux. « Il va bientôt arriver le vrai avocat ? » Parce qu’elle va devoir affronter ça. Les coréens ont du mal avec les femmes, ils ont du mal avec les étudiants. Tant qu’on a pas un vrai diplôme, on ne vaut rien et puis, les hommes ont du mal à se confier à des femmes, ici, c’est connu. Au moins, comme ça, je peux voir si elle gère son stress, ses émotions. Elle a prit le taureau par les cornes, je dois avouer que ça me plaît bien, même si elle patauge un peu. J'aurai été surpris de me trouver face à quelqu'un de trop pro de toute façon.
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« Bonjour, je suis Jordan et je vais m’occuper de vous. » En écoutant son accent, je me retiens de sourire un peu. Américaine, c’est sûr. Pour ma part, il faut que je fasse attention à ce que mes tics d’anglais ne ressortent pas durant cette entrevue. D’ordinaire, je sais le gérer. Mais bon, quand même, on ne sait jamais, « Racontez moi ce qui vous arrive. Prenez votre temps. Ne me mentez pas. Je ne vais pas vous juger. Je peux vous offrir un verre d'eau ?» « Aniyo… » Je l’observe, puis rebaisse les yeux en jouant nerveusement avec mes mains comme si j’étais gêné d’être ici. « On m’avait dit que je verrai un homme… » Soupirant lourdement, je passe une main dans mes cheveux, puis croise mes bras pour regarder ailleurs. « Vous allez rire de moi si je vous dis ce qui arrive. Mes amis ont tellement ri. » Un silence de ma part, puis je la regarde encore avant de soupirer à nouveau, bouger comme si j’étais nerveux. « Il va bientôt arriver le vrai avocat ? » Parce qu’elle va devoir affronter ça. Les coréens ont du mal avec les femmes, ils ont du mal avec les étudiants. Tant qu’on a pas un vrai diplôme, on ne vaut rien et puis, les hommes ont du mal à se confier à des femmes, ici, c’est connu. Au moins, comme ça, je peux voir si elle gère son stress, ses émotions. Elle a prit le taureau par les cornes, je dois avouer que ça me plaît bien, même si elle patauge un peu. J'aurai été surpris de me trouver face à quelqu'un de trop pro de toute façon.
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Re: Don't be afraid #Jojah | Mer 3 Jan - 14:13
J’en avais assez de ce sexisme si assumé dans ce pays. Je n’aimais pas la place qu’on attribuait aux femmes. Je valais tout autant qu’eux. Alors oui j’avais peut être l’air d’une petite fille à papa, mais j’avais connu la misère. Je savais ce que c’était de manquer. Est-ce que j’avais l’air moins compétente parce que je n’avais rien entre les jambes. J’étais major de ma promo, je n’avais absolument rien à envier aux autres. Combien d’hommes s’étaient permis de toucher mes cheveux sans même me demander mon avis ? Je ne les comptais plus. Ils s’imaginaient des droits qu’ils n’avaient pas. Je gardais pourtant mon calme. Je savais que certains sujets pouvaient être délicats. « Je suis désolée, mais vous êtes coincé avec moi pour le moment. » Je posais mon stylo pour plonger son regard dans le sien. « Dites-moi ce que vous avez fait ou ce que l’on vous a fait pour que vous ayez besoin d’un avocat. C’est mon travail. Je n’ai pas à rire. Il faut simplement la vérité pour pouvoir vous aider. » Je ne me sentais pas très à l’aise mais je faisais de mon mieux pour ne pas le montrer, je ne voulais pas le stressé et qu’il se bloque complètement. Je haussais un sourcil en l’entendant parler de vrai avocat. Je souriais, mais j’avais simplement envie de lui balancer mon bloc note en pleine tête. D’un côté je n’étais pas avocate, mais on m’avait demandé de prendre des informations et je ne pouvais pas revenir les mains vides. « Ecoutez. Si je suis là, c’est pour une raison. Je suis tout aussi apte à vous aider que n’importe qui. » J’avais surtout envie de lui dire que ma paire de seins n’avait rien à voir avec ce boulot.
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J’en avais assez de ce sexisme si assumé dans ce pays. Je n’aimais pas la place qu’on attribuait aux femmes. Je valais tout autant qu’eux. Alors oui j’avais peut être l’air d’une petite fille à papa, mais j’avais connu la misère. Je savais ce que c’était de manquer. Est-ce que j’avais l’air moins compétente parce que je n’avais rien entre les jambes. J’étais major de ma promo, je n’avais absolument rien à envier aux autres. Combien d’hommes s’étaient permis de toucher mes cheveux sans même me demander mon avis ? Je ne les comptais plus. Ils s’imaginaient des droits qu’ils n’avaient pas. Je gardais pourtant mon calme. Je savais que certains sujets pouvaient être délicats. « Je suis désolée, mais vous êtes coincé avec moi pour le moment. » Je posais mon stylo pour plonger son regard dans le sien. « Dites-moi ce que vous avez fait ou ce que l’on vous a fait pour que vous ayez besoin d’un avocat. C’est mon travail. Je n’ai pas à rire. Il faut simplement la vérité pour pouvoir vous aider. » Je ne me sentais pas très à l’aise mais je faisais de mon mieux pour ne pas le montrer, je ne voulais pas le stressé et qu’il se bloque complètement. Je haussais un sourcil en l’entendant parler de vrai avocat. Je souriais, mais j’avais simplement envie de lui balancer mon bloc note en pleine tête. D’un côté je n’étais pas avocate, mais on m’avait demandé de prendre des informations et je ne pouvais pas revenir les mains vides. « Ecoutez. Si je suis là, c’est pour une raison. Je suis tout aussi apte à vous aider que n’importe qui. » J’avais surtout envie de lui dire que ma paire de seins n’avait rien à voir avec ce boulot.
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Re: Don't be afraid #Jojah | Mer 3 Jan - 16:38
« Je suis désolée, mais vous êtes coincé avec moi pour le moment. » Aie, elle est un peu familière dommage. On sent quand même que la situation l’énerve, il va falloir la tempérer un peu, la déesse de feu. « Dites-moi ce que vous avez fait ou ce que l’on vous a fait pour que vous ayez besoin d’un avocat. C’est mon travail. Je n’ai pas à rire. Il faut simplement la vérité pour pouvoir vous aider. » Franc et net, au moins, elle expose clairement la situation et essaie de « me » rassurer aussi bien qu’elle le peut, un bon point. Si elle pense être une secrétaire ou taper mes rapports dans un coin de mon bureau sans prendre part à ce que je fais, elle se trompe lourdement. Je veux vraiment qu’elle se serve de cette occasion pour apprendre et se découvrir. C’est en faisant qu’on peut le faire, pas en restant dans un coin. « Ecoutez. Si je suis là, c’est pour une raison. Je suis tout aussi apte à vous aider que n’importe qui. » Hm, je suis sûr que je vais pouvoir parler pendant des heures de ce féminisme qui lui prend les tripes. Ici, elle doit être servit. Mon visage reste impassible, puis je baisse les yeux pour ne pas avoir à « affronter » le sien. « Ma fiancée…. Elle me force à avoir des relations sexuelles avec elle pour tomber enceinte. » Un cas que j’ai eu récemment, rien de bien nouveau, mais innovant dans le sens où enfin, un homme se décidait enfin à parler. Il était lié par un mariage arrangé et a fini par s’avouer que c’était du viol conjugal. « On est liés par un mariage arrangé… Mes parents me diront que… c’est dans ma tête et les siens… couleront notre entreprise… Mais je n’en peux plus. Elle va jusqu’à cacher du viagra dans ma nourriture pour provoquer des érections… C’est douloureux. Sur tous les plans. » Il m’avait vraiment fait mal au cœur. Mais voyons comment Miss Bae s’en sort avec ça.
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« Je suis désolée, mais vous êtes coincé avec moi pour le moment. » Aie, elle est un peu familière dommage. On sent quand même que la situation l’énerve, il va falloir la tempérer un peu, la déesse de feu. « Dites-moi ce que vous avez fait ou ce que l’on vous a fait pour que vous ayez besoin d’un avocat. C’est mon travail. Je n’ai pas à rire. Il faut simplement la vérité pour pouvoir vous aider. » Franc et net, au moins, elle expose clairement la situation et essaie de « me » rassurer aussi bien qu’elle le peut, un bon point. Si elle pense être une secrétaire ou taper mes rapports dans un coin de mon bureau sans prendre part à ce que je fais, elle se trompe lourdement. Je veux vraiment qu’elle se serve de cette occasion pour apprendre et se découvrir. C’est en faisant qu’on peut le faire, pas en restant dans un coin. « Ecoutez. Si je suis là, c’est pour une raison. Je suis tout aussi apte à vous aider que n’importe qui. » Hm, je suis sûr que je vais pouvoir parler pendant des heures de ce féminisme qui lui prend les tripes. Ici, elle doit être servit. Mon visage reste impassible, puis je baisse les yeux pour ne pas avoir à « affronter » le sien. « Ma fiancée…. Elle me force à avoir des relations sexuelles avec elle pour tomber enceinte. » Un cas que j’ai eu récemment, rien de bien nouveau, mais innovant dans le sens où enfin, un homme se décidait enfin à parler. Il était lié par un mariage arrangé et a fini par s’avouer que c’était du viol conjugal. « On est liés par un mariage arrangé… Mes parents me diront que… c’est dans ma tête et les siens… couleront notre entreprise… Mais je n’en peux plus. Elle va jusqu’à cacher du viagra dans ma nourriture pour provoquer des érections… C’est douloureux. Sur tous les plans. » Il m’avait vraiment fait mal au cœur. Mais voyons comment Miss Bae s’en sort avec ça.
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Re: Don't be afraid #Jojah | Mar 9 Jan - 18:06
J’avais toujours aimé le contact avec les autres, mais travailler dans un café n’avait rien à voir avec un cabinet d’avocat. J’avais du étudier des cas, proposer des solutions, mais ce n’était qu’un examen, il n’y avait eu personne en face de moi. J’avais tendance à à me laisser submerger par mes sentiments, mais je n’avais pas le droit. Parce qu’en face de moi, quelqu’un avait besoin d’aide et je devais garder mon calme peu importe les circonstances. Je le regardais avec douceur pour essayer de le mettre en confiance. On avait tous honte de quelque chose. Je restais figé quelques secondes en l’entendant. Le viol conjugal n’avait rien de rare, en particulier dans ce pays, mais en général les femmes en étaient victimes. Je ralentissais ma respiration. Je souriais tendrement. « Je suis sûrement la meilleure personne pour vous comprendre. Alors ne vous inquiétez pas. » Je savais qu’il était quasi impossible de trouver des preuves, surtout dans ce sens-là. Cette situation faisait vraiment ressortir de mauvais souvenirs. Je savais ce que c’était de se faire droguer. Et cette histoire de mariage arrangé ne devrait même plus exister. « Est-ce qu’elle vous a menacé ? Peut-être par message ? » Il nous fallait une trace écrite, sinon ce serait sa parole contre la sienne. C’était écœurant. Il fallait également prouver qu’il avait pris des médicaments contre sa volonté. Je n’étais pas assez expérimentée pour lui proposer quelque chose immédiatement. Je prenais quelques notes refermant mon carnet. « Je vais en parler à mon patron, le vrai avocat, comme vous dite et on va trouver une solution d’accord ? » On ne pouvait pas le laisser continuer à vivre ce calvaire. Et en parlant de patron, je me demandais où il pouvait bien être.
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J’avais toujours aimé le contact avec les autres, mais travailler dans un café n’avait rien à voir avec un cabinet d’avocat. J’avais du étudier des cas, proposer des solutions, mais ce n’était qu’un examen, il n’y avait eu personne en face de moi. J’avais tendance à à me laisser submerger par mes sentiments, mais je n’avais pas le droit. Parce qu’en face de moi, quelqu’un avait besoin d’aide et je devais garder mon calme peu importe les circonstances. Je le regardais avec douceur pour essayer de le mettre en confiance. On avait tous honte de quelque chose. Je restais figé quelques secondes en l’entendant. Le viol conjugal n’avait rien de rare, en particulier dans ce pays, mais en général les femmes en étaient victimes. Je ralentissais ma respiration. Je souriais tendrement. « Je suis sûrement la meilleure personne pour vous comprendre. Alors ne vous inquiétez pas. » Je savais qu’il était quasi impossible de trouver des preuves, surtout dans ce sens-là. Cette situation faisait vraiment ressortir de mauvais souvenirs. Je savais ce que c’était de se faire droguer. Et cette histoire de mariage arrangé ne devrait même plus exister. « Est-ce qu’elle vous a menacé ? Peut-être par message ? » Il nous fallait une trace écrite, sinon ce serait sa parole contre la sienne. C’était écœurant. Il fallait également prouver qu’il avait pris des médicaments contre sa volonté. Je n’étais pas assez expérimentée pour lui proposer quelque chose immédiatement. Je prenais quelques notes refermant mon carnet. « Je vais en parler à mon patron, le vrai avocat, comme vous dite et on va trouver une solution d’accord ? » On ne pouvait pas le laisser continuer à vivre ce calvaire. Et en parlant de patron, je me demandais où il pouvait bien être.
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Re: Don't be afraid #Jojah | Mar 9 Jan - 18:17
« Je suis sûrement la meilleure personne pour vous comprendre. Alors ne vous inquiétez pas. » Confidence pour confidence ? Elle attise ma curiosité, je dois bien l’avouer. Souriant un peu, je l’observe en me rendant compte que je suis en train d’oublier le jeu parce que je trouve qu’elle s’en sort bien. « Est-ce qu’elle vous a menacé ? Peut-être par message ? » Secouant doucement la tête, je la regarde puis croise mes bras dans l’autre sens tout en la fixant. « Je vais en parler à mon patron, le vrai avocat, comme vous dite et on va trouver une solution d’accord ? » « D’accord… » Un silence, puis je me mets à sourire franchement jusqu’à ce qu’un rire ne m’échappe. « Pas mal Miss Bae, vraiment pas mal. Je pense que pour un bizutage, vous vous en êtes bien sortie. » Tapant dans mes mains, je me redresse puis retire ma veste de survèt’ qui laisse place à une belle chemise ardoise à fines lignes noires puis, je retire mon jogging qui cachait mon pantalon de costume avant de replier le tout et les ranger. Prenant ma veste accrochée au porte-manteau, je l’enfile, puis me tourne à nouveau, canne en main. « Je sais que vous êtes en train de fulminer à cet instant précis mais je n’aime pas perdre mon temps avec des gens qui n’en valent pas la peine. C’était un bon moyen de savoir. Oh et… J’ai trouvé des solutions, c’est un jeune homme venu me voir il y a trois semaines dont je vous parlais et nous irons au procès ensemble. Avec moi, vous n’allez pas faire des cafés sauf si vous en avez envie et rester dans un coin à observer. Je veux une stagiaire qui se bouge, qui aide, qui pense à des choses, qui pose des questions et qui prendra en charge des cas avec moi à ses côtés. » Dis-je en souriant. « Aussi, je vais demander à vous faire installer une table et une chaise dans un coin pour que ce soit plus confortable. Il ne faut pas hésiter à me harceler de questions. » Attrapant un sac, je la regarde. « Debout, nous devons nous rendre au tribunal pour une signature de divorce et ensuite, je vous inviterai à manger. »
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« Je suis sûrement la meilleure personne pour vous comprendre. Alors ne vous inquiétez pas. » Confidence pour confidence ? Elle attise ma curiosité, je dois bien l’avouer. Souriant un peu, je l’observe en me rendant compte que je suis en train d’oublier le jeu parce que je trouve qu’elle s’en sort bien. « Est-ce qu’elle vous a menacé ? Peut-être par message ? » Secouant doucement la tête, je la regarde puis croise mes bras dans l’autre sens tout en la fixant. « Je vais en parler à mon patron, le vrai avocat, comme vous dite et on va trouver une solution d’accord ? » « D’accord… » Un silence, puis je me mets à sourire franchement jusqu’à ce qu’un rire ne m’échappe. « Pas mal Miss Bae, vraiment pas mal. Je pense que pour un bizutage, vous vous en êtes bien sortie. » Tapant dans mes mains, je me redresse puis retire ma veste de survèt’ qui laisse place à une belle chemise ardoise à fines lignes noires puis, je retire mon jogging qui cachait mon pantalon de costume avant de replier le tout et les ranger. Prenant ma veste accrochée au porte-manteau, je l’enfile, puis me tourne à nouveau, canne en main. « Je sais que vous êtes en train de fulminer à cet instant précis mais je n’aime pas perdre mon temps avec des gens qui n’en valent pas la peine. C’était un bon moyen de savoir. Oh et… J’ai trouvé des solutions, c’est un jeune homme venu me voir il y a trois semaines dont je vous parlais et nous irons au procès ensemble. Avec moi, vous n’allez pas faire des cafés sauf si vous en avez envie et rester dans un coin à observer. Je veux une stagiaire qui se bouge, qui aide, qui pense à des choses, qui pose des questions et qui prendra en charge des cas avec moi à ses côtés. » Dis-je en souriant. « Aussi, je vais demander à vous faire installer une table et une chaise dans un coin pour que ce soit plus confortable. Il ne faut pas hésiter à me harceler de questions. » Attrapant un sac, je la regarde. « Debout, nous devons nous rendre au tribunal pour une signature de divorce et ensuite, je vous inviterai à manger. »
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Re: Don't be afraid #Jojah | Mar 16 Jan - 9:13
Je le fixais, surprise, suite à son rire. Je fronçais légèrement les sourcils. J’avais un peu de mal à comprendre ce qui était en train de se passer. Bizutage ? Si j’avais quitté les Etats Unis, c’était pour bannir ce mot de mon vocabulaire. Je n’appréciais pas la façon qu’il avait eu de jouer avec moi. Il n’y avait rien de drôle dans un viol. Je me sentais bouillir et pourtant je me contenais. J’avais besoin de ce boulot, je ne pouvais pas me faire jeter à cause d’un de mes accès de colère. « Je n’aime pas vraiment votre façon de faire. » Je le regardais se déshabiller ne me demandant si ce type n’était pas cinglé. Peut-être que c’était un client qui avait des petits problèmes psychologiques. Il était étrange. Vraiment. Pourtant, une fois en costume, il dégageait un certain charisme, je ne pouvais pas le nier. Je me trouvais un peu idiote de m’être fait avoir aussi rapidement. Si je m’étais renseigné sur lui, j’aurai pu le reconnaître. Je soupirais doucement. Bien sûr que non je n’étais pas là pour faire des cafés et si ça avait été le cas, je ne serais sûrement pas resté, malgré la réputation du cabinet. « En effet, moi non plus je n’ai pas de temps à perdre. Je n’ai aucune intention de jouer les secrétaires. » Je me levais laissant le carnet sur la table, j’allais finir par complètement le déchirer sinon. Je me démenais toujours surtout dans mon travail. J’allais sûrement devoir réduire mes heures au café, mais je ne pouvais pas complètement arrêter. Mon beau-père n’aimait pas trop ce job, il trouvait que c’était un peu dangereux, mais il était protecteur, sûrement un peu trop. « Oui je pense que je la mérite, cette invitation à déjeuner. » Je lui souriais rapidement avant de me tourner et de me diriger vers la sortie. Il avait bien dit qu’on devait se rendre au tribunal non. « Je suis contente que vous ayez trouvé une solution pour cet homme. Personne ne mérite de subir ce genre de chose. » Il fallait que je reste objective dans ce genre de situation. Ce boulot allait m’apprendre à m’endurcir. Encore un peu.
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Je le fixais, surprise, suite à son rire. Je fronçais légèrement les sourcils. J’avais un peu de mal à comprendre ce qui était en train de se passer. Bizutage ? Si j’avais quitté les Etats Unis, c’était pour bannir ce mot de mon vocabulaire. Je n’appréciais pas la façon qu’il avait eu de jouer avec moi. Il n’y avait rien de drôle dans un viol. Je me sentais bouillir et pourtant je me contenais. J’avais besoin de ce boulot, je ne pouvais pas me faire jeter à cause d’un de mes accès de colère. « Je n’aime pas vraiment votre façon de faire. » Je le regardais se déshabiller ne me demandant si ce type n’était pas cinglé. Peut-être que c’était un client qui avait des petits problèmes psychologiques. Il était étrange. Vraiment. Pourtant, une fois en costume, il dégageait un certain charisme, je ne pouvais pas le nier. Je me trouvais un peu idiote de m’être fait avoir aussi rapidement. Si je m’étais renseigné sur lui, j’aurai pu le reconnaître. Je soupirais doucement. Bien sûr que non je n’étais pas là pour faire des cafés et si ça avait été le cas, je ne serais sûrement pas resté, malgré la réputation du cabinet. « En effet, moi non plus je n’ai pas de temps à perdre. Je n’ai aucune intention de jouer les secrétaires. » Je me levais laissant le carnet sur la table, j’allais finir par complètement le déchirer sinon. Je me démenais toujours surtout dans mon travail. J’allais sûrement devoir réduire mes heures au café, mais je ne pouvais pas complètement arrêter. Mon beau-père n’aimait pas trop ce job, il trouvait que c’était un peu dangereux, mais il était protecteur, sûrement un peu trop. « Oui je pense que je la mérite, cette invitation à déjeuner. » Je lui souriais rapidement avant de me tourner et de me diriger vers la sortie. Il avait bien dit qu’on devait se rendre au tribunal non. « Je suis contente que vous ayez trouvé une solution pour cet homme. Personne ne mérite de subir ce genre de chose. » Il fallait que je reste objective dans ce genre de situation. Ce boulot allait m’apprendre à m’endurcir. Encore un peu.
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Re: Don't be afraid #Jojah | Mer 17 Jan - 20:10
« Je n’aime pas vraiment votre façon de faire. » Mes épaules se haussent et je la regarde dans les yeux d’une façon absolument niaise malgré mon air sans doute un peu froid et blasé. Myung dit souvent que je suis une combinaison étrange d’un puppy trop mignon et du grumpy cat. Je ne vais pas prendre ça pour autre chose qu’un compliment car dans tous les cas, on idolâtre les deux. Et j’adore être le Dieu de son Idolâtrie. « En effet, moi non plus je n’ai pas de temps à perdre. Je n’ai aucune intention de jouer les secrétaires. » Au moins, elle est claire, nette et précise. Je dois avouer que ce sont des traits de caractère que j’aime beaucoup. « Oui je pense que je la mérite, cette invitation à déjeuner. » Et je snes qu’elle va prendre les trucs les plus chers du restaurant juste pour me faire chier. Je vais éviter de dire à Myung que j’ai invité ma nouvelle stagiaire à déjeuner, elle serait capable de sortir les griffes. « Je suis contente que vous ayez trouvé une solution pour cet homme. Personne ne mérite de subir ce genre de chose. » « Hn, ça n’a pas été facile, mais on a pu prouver le taux de viagra dans son sang, plus le fait qu’il ne les a jamais acheté et un détecteur de mensonge à la con a « prouvé » qu’il ne mentait pas. » Je déteste ce genre d’appareils. Certains peuvent facilement les berner, moi le premier, il suffit de savoir se maîtriser. Allant avec elle au tribunal qui se trouve à cinq petites minutes à pieds du cabinet, nous passons dans une pièce avec mes clients après avoir galéré pour faire un divorce équitable, mais c’est bon, ils signent enfin ces foutus papiers, je serai grassement payés et l’on va dans un restaurant non loin. Une table pour deux, on nous installe, je commande du vin blanc pour nous deux et feuillette la carte. « C’est un bon italien ici. J’adore venir là. » Et surtout, ils me font toujours des plats vegan. Puisque je viens une fois par semaine, le chef a même entrepris de me faire du fauxmage et je regarde le serveur. « Une salade ensoleillée et pour le reste, je m'en remets aux bons soins de notre chef adoré. »
☆☆☆ Beerus
Au pays des gonkourou
« Je n’aime pas vraiment votre façon de faire. » Mes épaules se haussent et je la regarde dans les yeux d’une façon absolument niaise malgré mon air sans doute un peu froid et blasé. Myung dit souvent que je suis une combinaison étrange d’un puppy trop mignon et du grumpy cat. Je ne vais pas prendre ça pour autre chose qu’un compliment car dans tous les cas, on idolâtre les deux. Et j’adore être le Dieu de son Idolâtrie. « En effet, moi non plus je n’ai pas de temps à perdre. Je n’ai aucune intention de jouer les secrétaires. » Au moins, elle est claire, nette et précise. Je dois avouer que ce sont des traits de caractère que j’aime beaucoup. « Oui je pense que je la mérite, cette invitation à déjeuner. » Et je snes qu’elle va prendre les trucs les plus chers du restaurant juste pour me faire chier. Je vais éviter de dire à Myung que j’ai invité ma nouvelle stagiaire à déjeuner, elle serait capable de sortir les griffes. « Je suis contente que vous ayez trouvé une solution pour cet homme. Personne ne mérite de subir ce genre de chose. » « Hn, ça n’a pas été facile, mais on a pu prouver le taux de viagra dans son sang, plus le fait qu’il ne les a jamais acheté et un détecteur de mensonge à la con a « prouvé » qu’il ne mentait pas. » Je déteste ce genre d’appareils. Certains peuvent facilement les berner, moi le premier, il suffit de savoir se maîtriser. Allant avec elle au tribunal qui se trouve à cinq petites minutes à pieds du cabinet, nous passons dans une pièce avec mes clients après avoir galéré pour faire un divorce équitable, mais c’est bon, ils signent enfin ces foutus papiers, je serai grassement payés et l’on va dans un restaurant non loin. Une table pour deux, on nous installe, je commande du vin blanc pour nous deux et feuillette la carte. « C’est un bon italien ici. J’adore venir là. » Et surtout, ils me font toujours des plats vegan. Puisque je viens une fois par semaine, le chef a même entrepris de me faire du fauxmage et je regarde le serveur. « Une salade ensoleillée et pour le reste, je m'en remets aux bons soins de notre chef adoré. »
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Re: Don't be afraid #Jojah | Mer 17 Jan - 20:34
Je me demandais comme un type comme lui avait pu en arriver là. Il avait l’ai un peu idiot avec son regard perdu. Je n’étais pas du genre à juger les autres mais je n’avais pas aimé son petit jeu. Je n’appréciais pas que l’on se moque de moi de cette façon même pour tester mes compétences. J’avais dit ce que je pensais et je passais à autre chose. Je n’avais pas envie de recasser ce genre de chose. Je n’étais pas spécialement rancunière mais j’avais bien l’intention de l’emmerder un peu pour lui faire payer. « Beau boulot en tout cas. » Il avait réussi à défendre un cas souvent difficile et je me disais que derrière son air un peu étrange il y avait un homme qui savait ce qu’il faisait et qu’il le faisait bien. Je le suivais jusqu’au tribunal et j’étais bien contente qu’il soit juste à côté. J’avais décidé de mettre des talons et je ne faisais pas trop la maline. Les divorces ce n’étaient pas ma passion, mais je l’avais longuement observé. C’était formateur. Je commençais à sentir mon ventre gronder et je souriais en voyant le restaurant. J’adorais la cuisine italienne. Je m’asseyais en face de lui croisant mes jambes. Je regardais la carte hésitant quelques minutes. Je levais les yeux vers le serveur, remettant mes cheveux en place. « Je vais prendre les gnocchis au parmesan. Merci » Je reportais mon attention sur mon patron. C’était un peu étrange d’être ici avec lui, mais pas désagréable. « Est-ce que je vais avoir encore des mauvaises surprises ? » Je ne le lâchais pas du regard essayant de deviner quel genre d’homme il pouvait être. « Parlez-moi de vous monsieur Dawson, je suis un peu curieuse. » J’attrapais mon verre de vin, buvant une petite gorgée.
☆☆☆ Beerus
Don't be Afraid
Je me demandais comme un type comme lui avait pu en arriver là. Il avait l’ai un peu idiot avec son regard perdu. Je n’étais pas du genre à juger les autres mais je n’avais pas aimé son petit jeu. Je n’appréciais pas que l’on se moque de moi de cette façon même pour tester mes compétences. J’avais dit ce que je pensais et je passais à autre chose. Je n’avais pas envie de recasser ce genre de chose. Je n’étais pas spécialement rancunière mais j’avais bien l’intention de l’emmerder un peu pour lui faire payer. « Beau boulot en tout cas. » Il avait réussi à défendre un cas souvent difficile et je me disais que derrière son air un peu étrange il y avait un homme qui savait ce qu’il faisait et qu’il le faisait bien. Je le suivais jusqu’au tribunal et j’étais bien contente qu’il soit juste à côté. J’avais décidé de mettre des talons et je ne faisais pas trop la maline. Les divorces ce n’étaient pas ma passion, mais je l’avais longuement observé. C’était formateur. Je commençais à sentir mon ventre gronder et je souriais en voyant le restaurant. J’adorais la cuisine italienne. Je m’asseyais en face de lui croisant mes jambes. Je regardais la carte hésitant quelques minutes. Je levais les yeux vers le serveur, remettant mes cheveux en place. « Je vais prendre les gnocchis au parmesan. Merci » Je reportais mon attention sur mon patron. C’était un peu étrange d’être ici avec lui, mais pas désagréable. « Est-ce que je vais avoir encore des mauvaises surprises ? » Je ne le lâchais pas du regard essayant de deviner quel genre d’homme il pouvait être. « Parlez-moi de vous monsieur Dawson, je suis un peu curieuse. » J’attrapais mon verre de vin, buvant une petite gorgée.
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