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1, 2Let's make love tonight #JunSoo
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Re: Let's make love tonight #JunSoo | Mer 17 Jan 2018 - 13:14
« Ca ne sert à rien d’en parler. ». Je fronce les sourcils presque instantanément. Ça ne sert à rien parce qu’il a décidé qu’il était une cause perdue ou parce qu’il ne veut juste pas en discuter ? « Si je t’explique la raison, je sais très bien ce qu’il va se passer. Tu vas soit me prendre en pitié, soit me trouver ridicule. Puis, tu vas me faire la leçon, à coup de belles phrases sur la vie. Et j’veux pas de ça. J’veux pas de cette hypocrisie. En parler, ça ne va servir à rien. Sauf à me rappeler mes démons, et toi, à te sentir mal. ». Je n’aime pas ce qu’il sous-entend. Soit il me voit potentiellement comme un salaud, soit comme un salaud. Dans tous les cas, selon lui, je ne pourrais pas agir juste comme… je sais pas… un ami non ? « J’veux pas que mes problèmes deviennent tes problèmes. Tu vas te prendre encore plus la tête, et j’refuse d’être vu comme un pauvre gamin par tes beaux yeux. » Je soupire et me redresse sur mon coude. « Okay donc là, tu vas me regarder dans mes deux beaux, comme tu dis, et bien écouter ce que j’ai à dire. » Et pour être sûr qu’il le fait, je viens me mettre assis sur son bassin, mes paumes collées à son torse. « On peut ressentir autre chose que de la pitié et de la moquerie. On peut avoir de la compassion. Et si pour toi, trouver des choses à dire pour réconforter quelqu’un qu’on apprécie, c’est faire des leçons de vie, alors tu dois pas parler souvent aux gens. » Je fais une moue, décidé. « Cheonie… Je me doute que t’as eu le cœur brisé. Je peux pas dire que je comprends. J’ai jamais vécu ça et je mentirai tellement si je te disais une ânerie pareille… Mais dans tous les cas, j’ai envie de te dire que je suis désolé. Désolé parce que toi, tu souffres du manques d’amour, moi j’ai jamais subi ça. Et j’ai envie de faire des câlins à tout ceux qui subissent le manque d’amour… Mais c’est pas de la pitié. T’as le droit d’avoir mal Cheonie. T’as le droit de pas savoir comment te relever, comment gérer ça. On a pas la science infuse. On avance dans notre vie avec… avec tellement de difficulté. C’est comme d’avancer dans un labyrinthe de nuit avec pour seule aide, une petite bougie… On se cogne, on tomber, on bute, on est dans des impasses. On avance mais on veut abandonner aussi… C’est comme ça. » Je soupire un peu. « Mais t’as le droit aussi de demander de l’aide… T’es peut-être pas prêt à ça. Peut-être que tu pourras pas le faire sans tourner la page et que tu n’es pas prêt à la tourner, j’en sais rien et tu peux me dire que ce ne sont que des belles paroles, mais c’est pas de la pitié ni de l’hypocrisie. Je tiens assez à toi pour vouloir que… Tu sois pas dans un cauchemar éveillé lorsque tu vis. C’est tout… » Je caresse doucement son torse, puis soupire encore un peu avant de me mettre assis sur le côté. « Désolé, je ne peux pas m’empêcher de dire ce que je pense et d’essayer d’aider… »
Let's make
love tonight
love tonight
feat CheonSoo
« Cuz I wanna touch you baby,
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
« Ca ne sert à rien d’en parler. ». Je fronce les sourcils presque instantanément. Ça ne sert à rien parce qu’il a décidé qu’il était une cause perdue ou parce qu’il ne veut juste pas en discuter ? « Si je t’explique la raison, je sais très bien ce qu’il va se passer. Tu vas soit me prendre en pitié, soit me trouver ridicule. Puis, tu vas me faire la leçon, à coup de belles phrases sur la vie. Et j’veux pas de ça. J’veux pas de cette hypocrisie. En parler, ça ne va servir à rien. Sauf à me rappeler mes démons, et toi, à te sentir mal. ». Je n’aime pas ce qu’il sous-entend. Soit il me voit potentiellement comme un salaud, soit comme un salaud. Dans tous les cas, selon lui, je ne pourrais pas agir juste comme… je sais pas… un ami non ? « J’veux pas que mes problèmes deviennent tes problèmes. Tu vas te prendre encore plus la tête, et j’refuse d’être vu comme un pauvre gamin par tes beaux yeux. » Je soupire et me redresse sur mon coude. « Okay donc là, tu vas me regarder dans mes deux beaux, comme tu dis, et bien écouter ce que j’ai à dire. » Et pour être sûr qu’il le fait, je viens me mettre assis sur son bassin, mes paumes collées à son torse. « On peut ressentir autre chose que de la pitié et de la moquerie. On peut avoir de la compassion. Et si pour toi, trouver des choses à dire pour réconforter quelqu’un qu’on apprécie, c’est faire des leçons de vie, alors tu dois pas parler souvent aux gens. » Je fais une moue, décidé. « Cheonie… Je me doute que t’as eu le cœur brisé. Je peux pas dire que je comprends. J’ai jamais vécu ça et je mentirai tellement si je te disais une ânerie pareille… Mais dans tous les cas, j’ai envie de te dire que je suis désolé. Désolé parce que toi, tu souffres du manques d’amour, moi j’ai jamais subi ça. Et j’ai envie de faire des câlins à tout ceux qui subissent le manque d’amour… Mais c’est pas de la pitié. T’as le droit d’avoir mal Cheonie. T’as le droit de pas savoir comment te relever, comment gérer ça. On a pas la science infuse. On avance dans notre vie avec… avec tellement de difficulté. C’est comme d’avancer dans un labyrinthe de nuit avec pour seule aide, une petite bougie… On se cogne, on tomber, on bute, on est dans des impasses. On avance mais on veut abandonner aussi… C’est comme ça. » Je soupire un peu. « Mais t’as le droit aussi de demander de l’aide… T’es peut-être pas prêt à ça. Peut-être que tu pourras pas le faire sans tourner la page et que tu n’es pas prêt à la tourner, j’en sais rien et tu peux me dire que ce ne sont que des belles paroles, mais c’est pas de la pitié ni de l’hypocrisie. Je tiens assez à toi pour vouloir que… Tu sois pas dans un cauchemar éveillé lorsque tu vis. C’est tout… » Je caresse doucement son torse, puis soupire encore un peu avant de me mettre assis sur le côté. « Désolé, je ne peux pas m’empêcher de dire ce que je pense et d’essayer d’aider… » (c) DΛNDELION
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Re: Let's make love tonight #JunSoo | Mer 17 Jan 2018 - 14:31
Cheon Soo n’avait jamais été un grand bavard. Durant son enfance, il avait plutôt été ce gentil garçon, le flowerboy de l’école, discret mais d’une grande douceur. Et se mettre en couple avec Min Ho n’avait pas aidé. Il devint encore plus réservé, secret. C’est pourquoi, à présent qu’il avait le cœur brisé, il était complètement fermé au discours concernant ses sentiments. Parler de lui, de ce qu’il était arrivé, de ce qu’il ressentait. C’était tout simplement impossible. Ces mots n’avaient jamais franchis ses lèvres, et il ne voulait pas que ça arrive avec Jun. Ce dernier était bien trop gentil et empathique pour faire face à ses problèmes. Ce fut ce qu’il tenta de lui expliquer, maladroitement. Car vu la réaction du plus âgé, Cheon Soo comprit qu’il s’y était mal prit. De toute façon, vu le caractère têtu de son hôte, il aurait du s’en douter… Le laissant donc s’installer, il n’eut pas d’autre choix que de l’écouter. Mais il avait vu juste, voilà que Jun lui faisait, peut-être sans le vouloir, la morale, et de belles métaphores sur la vie. Se mordillant la lèvre inférieure, l’américain finit par détourner ses yeux. Il garda le silence le temps du discours, se retenant parfois de soupirer. Il était touché de cette affection que lui portait son aîné. Cependant, il aurait peut-être préféré qu’il fasse comme les autres, et taise ses réflexions sur ses cicatrices. Lorsqu’il descendit de lui pour s’asseoir de nouveau sur le matelas, Cheon Soo se massa le visage. « Ne t’excuse pas. ». Il fixa finalement le plafond, pensif. « Mais comme je te l’ai dit, en parler, ça ne fera pas bouger les choses. On ne peut rien faire. Alors pourquoi perdre du temps ? Cela va juste me rendre encore plus mal. Je sais que je dois tourner la page. Mais je n’y arrive pas. ». Il faut dire qu’en effet, croiser Min Ho dans l’université, aussi joyeux et bien dans sa peau, n’aidait en rien. « C’est ma façon d’oublier. J’ai trouvé que ça. ». L’alcool lui chassait le visage du gumiho de son esprit, et toute cette douleur qu’il ne pouvait pas crier, il l’infligeait à ses cuisses. Il finit par regarder Jun, avec un maigre mais sincère sourire. « J’aurai aimé que tu puisses m’aider. À moins que tu sois un magicien qui peut effacer les souvenirs ou remonter dans le temps... ». Cheon Soo lui fit signe de se rallonger à ses côtés. « Je suis juste né dans la mauvaise famille. ». Oups. Petit indice lâché, sans le vouloir.
Let's make
love tonight
love tonight
feat Jun
« Cuz I wanna touch you baby,
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
Cheon Soo n’avait jamais été un grand bavard. Durant son enfance, il avait plutôt été ce gentil garçon, le flowerboy de l’école, discret mais d’une grande douceur. Et se mettre en couple avec Min Ho n’avait pas aidé. Il devint encore plus réservé, secret. C’est pourquoi, à présent qu’il avait le cœur brisé, il était complètement fermé au discours concernant ses sentiments. Parler de lui, de ce qu’il était arrivé, de ce qu’il ressentait. C’était tout simplement impossible. Ces mots n’avaient jamais franchis ses lèvres, et il ne voulait pas que ça arrive avec Jun. Ce dernier était bien trop gentil et empathique pour faire face à ses problèmes. Ce fut ce qu’il tenta de lui expliquer, maladroitement. Car vu la réaction du plus âgé, Cheon Soo comprit qu’il s’y était mal prit. De toute façon, vu le caractère têtu de son hôte, il aurait du s’en douter… Le laissant donc s’installer, il n’eut pas d’autre choix que de l’écouter. Mais il avait vu juste, voilà que Jun lui faisait, peut-être sans le vouloir, la morale, et de belles métaphores sur la vie. Se mordillant la lèvre inférieure, l’américain finit par détourner ses yeux. Il garda le silence le temps du discours, se retenant parfois de soupirer. Il était touché de cette affection que lui portait son aîné. Cependant, il aurait peut-être préféré qu’il fasse comme les autres, et taise ses réflexions sur ses cicatrices. Lorsqu’il descendit de lui pour s’asseoir de nouveau sur le matelas, Cheon Soo se massa le visage. « Ne t’excuse pas. ». Il fixa finalement le plafond, pensif. « Mais comme je te l’ai dit, en parler, ça ne fera pas bouger les choses. On ne peut rien faire. Alors pourquoi perdre du temps ? Cela va juste me rendre encore plus mal. Je sais que je dois tourner la page. Mais je n’y arrive pas. ». Il faut dire qu’en effet, croiser Min Ho dans l’université, aussi joyeux et bien dans sa peau, n’aidait en rien. « C’est ma façon d’oublier. J’ai trouvé que ça. ». L’alcool lui chassait le visage du gumiho de son esprit, et toute cette douleur qu’il ne pouvait pas crier, il l’infligeait à ses cuisses. Il finit par regarder Jun, avec un maigre mais sincère sourire. « J’aurai aimé que tu puisses m’aider. À moins que tu sois un magicien qui peut effacer les souvenirs ou remonter dans le temps... ». Cheon Soo lui fit signe de se rallonger à ses côtés. « Je suis juste né dans la mauvaise famille. ». Oups. Petit indice lâché, sans le vouloir. (c) DΛNDELION
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Re: Let's make love tonight #JunSoo | Mer 17 Jan 2018 - 15:35
« Ne t’excuse pas. ». Si on était pas chez moi, il m’aurait kické du lit ? Je me demande quand même, vu sa façon de se masser le visage. « Mais comme je te l’ai dit, en parler, ça ne fera pas bouger les choses. On ne peut rien faire. Alors pourquoi perdre du temps ? Cela va juste me rendre encore plus mal. Je sais que je dois tourner la page. Mais je n’y arrive pas. ». « ça n’a rien de facile de tourner une page en même temps… » Même si les gens ont tendance à faire croire que si. Je le vois bien avec mon frère et son dernier crush. Le pauvre, faut dire qu’elle est gratiné Seah, même si je l’adore. « C’est ma façon d’oublier. J’ai trouvé que ça. ». « Mais ça te fait du mal… » Je me retiens de caresser ses cuisses et ses cicatrices avant de faire une petite moue. « J’aurai aimé que tu puisses m’aider. À moins que tu sois un magicien qui peut effacer les souvenirs ou remonter dans le temps... ». Je viens me mettre face à lui, un bras replié sous ma tête afin de pouvoir être plus confortable. « Je suis juste né dans la mauvaise famille. » « Hééé ?? » Je hausse un sourcil et affiche alors un immense sourire de belette sur ma face. « Je suis pas un magicien… Mais je travaille avec une association LGTBQ depuis des années et justement, ils font des démarches pour accompagner les jeunes à faire leur coming-out en famille… et si vraiment ça se passe mal, y’a des foyers pour les accueillir le temps qu’il faudra. J’y vais pour faire pleins de trucs… donner des cours de musique, de barista, faire des cocktails avec eux, travailler durant des soirées de charité, j’ai déjà accompagné des étudiants dans leurs familles pour des annonces. Ça fait peur. Le premier pas fait peur, mais c’est VRAIMENT un endroit où aller si ça va mal… » Un petit temps, puis j’ose. « Tu… tu as peur de quoi dans ta famille ? ça se passe comment ? »
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love tonight
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feat CheonSoo
« Cuz I wanna touch you baby,
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
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and this is just, me and you. »
« Ne t’excuse pas. ». Si on était pas chez moi, il m’aurait kické du lit ? Je me demande quand même, vu sa façon de se masser le visage. « Mais comme je te l’ai dit, en parler, ça ne fera pas bouger les choses. On ne peut rien faire. Alors pourquoi perdre du temps ? Cela va juste me rendre encore plus mal. Je sais que je dois tourner la page. Mais je n’y arrive pas. ». « ça n’a rien de facile de tourner une page en même temps… » Même si les gens ont tendance à faire croire que si. Je le vois bien avec mon frère et son dernier crush. Le pauvre, faut dire qu’elle est gratiné Seah, même si je l’adore. « C’est ma façon d’oublier. J’ai trouvé que ça. ». « Mais ça te fait du mal… » Je me retiens de caresser ses cuisses et ses cicatrices avant de faire une petite moue. « J’aurai aimé que tu puisses m’aider. À moins que tu sois un magicien qui peut effacer les souvenirs ou remonter dans le temps... ». Je viens me mettre face à lui, un bras replié sous ma tête afin de pouvoir être plus confortable. « Je suis juste né dans la mauvaise famille. » « Hééé ?? » Je hausse un sourcil et affiche alors un immense sourire de belette sur ma face. « Je suis pas un magicien… Mais je travaille avec une association LGTBQ depuis des années et justement, ils font des démarches pour accompagner les jeunes à faire leur coming-out en famille… et si vraiment ça se passe mal, y’a des foyers pour les accueillir le temps qu’il faudra. J’y vais pour faire pleins de trucs… donner des cours de musique, de barista, faire des cocktails avec eux, travailler durant des soirées de charité, j’ai déjà accompagné des étudiants dans leurs familles pour des annonces. Ça fait peur. Le premier pas fait peur, mais c’est VRAIMENT un endroit où aller si ça va mal… » Un petit temps, puis j’ose. « Tu… tu as peur de quoi dans ta famille ? ça se passe comment ? » (c) DΛNDELION
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Re: Let's make love tonight #JunSoo | Mer 17 Jan 2018 - 22:10
Cheon Soo pensait être débarrassé de ce sujet avec ce qu’il venait de rire. Lui qui avait voulu profiter de la douceur de son aîné pour enfin pouvoir se reposer, et qui sait, passer une vraie nuit comme cela ne lui était pas arrivé depuis des semaines, il avait tout faux. Depuis combien de Jun se retenait de poser toutes ces questions quant à ses cicatrices ? Leur première fois ? Allez savoir. Dans tous les cas, à présent, il savait que le plus âgé se souciait de lui, et ça, c’était un problème. Il ne voulait pas être un poids. Il l’imaginait alors à tourner en rond dans cette chambre, se demandant les raisons de cette odeur d’alcool souvent collée à lui, de ses marques de scarifications, de cet air parfois absent qu’il avait. Cheon Soo s’en voulait. Par ailleurs, sans s’en rendre compte, il laissa échappé une phrase qui rendit son amant étrangement joyeux. Fronçant les sourcils, il l’écouta donc parler, et se maudit intérieurement. Et merde. Gardant le silence, ses yeux finirent par se fermer, et il se crispa à la question de Jun. De quoi il avait peur ? De son père. De celui qu’il avait toujours vu comme un modèle, mais qui s’avérait être en réalité un monstre. Peur de ce dégoût et de cette haine que l’homme avait dans les yeux quand il parlait des homosexuels ou en voyaient. A l’époque, bien trop embrigadé dans l’esprit catholique extrémiste, Cheon Soo n’avait jamais cherché à comprendre plus loin que ce qu’on lui avait mit dans la tête. Mais depuis qu’il était tombé amoureux d’un homme, c’était une toute autre chose. « Comme tu le sais, je suis américain. Et ma famille est catholique. Intégriste. Mon… père, il est activiste dans les mouvements anti-lgbt et anti-avortement. C’est même un membre central. Je… Je sais que ces groupes, dont il fait partit, sont très violents. ». Des rafles, des humiliations, des agressions, des meurtres. Rien qu’à cette pensée, le corps du garçon se glaçait, se figeait. Voilà pourquoi il refusait d’en parler...
Let's make
love tonight
love tonight
feat Jun
« Cuz I wanna touch you baby,
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
Cheon Soo pensait être débarrassé de ce sujet avec ce qu’il venait de rire. Lui qui avait voulu profiter de la douceur de son aîné pour enfin pouvoir se reposer, et qui sait, passer une vraie nuit comme cela ne lui était pas arrivé depuis des semaines, il avait tout faux. Depuis combien de Jun se retenait de poser toutes ces questions quant à ses cicatrices ? Leur première fois ? Allez savoir. Dans tous les cas, à présent, il savait que le plus âgé se souciait de lui, et ça, c’était un problème. Il ne voulait pas être un poids. Il l’imaginait alors à tourner en rond dans cette chambre, se demandant les raisons de cette odeur d’alcool souvent collée à lui, de ses marques de scarifications, de cet air parfois absent qu’il avait. Cheon Soo s’en voulait. Par ailleurs, sans s’en rendre compte, il laissa échappé une phrase qui rendit son amant étrangement joyeux. Fronçant les sourcils, il l’écouta donc parler, et se maudit intérieurement. Et merde. Gardant le silence, ses yeux finirent par se fermer, et il se crispa à la question de Jun. De quoi il avait peur ? De son père. De celui qu’il avait toujours vu comme un modèle, mais qui s’avérait être en réalité un monstre. Peur de ce dégoût et de cette haine que l’homme avait dans les yeux quand il parlait des homosexuels ou en voyaient. A l’époque, bien trop embrigadé dans l’esprit catholique extrémiste, Cheon Soo n’avait jamais cherché à comprendre plus loin que ce qu’on lui avait mit dans la tête. Mais depuis qu’il était tombé amoureux d’un homme, c’était une toute autre chose. « Comme tu le sais, je suis américain. Et ma famille est catholique. Intégriste. Mon… père, il est activiste dans les mouvements anti-lgbt et anti-avortement. C’est même un membre central. Je… Je sais que ces groupes, dont il fait partit, sont très violents. ». Des rafles, des humiliations, des agressions, des meurtres. Rien qu’à cette pensée, le corps du garçon se glaçait, se figeait. Voilà pourquoi il refusait d’en parler...(c) DΛNDELION
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Re: Let's make love tonight #JunSoo | Jeu 18 Jan 2018 - 21:32
« Comme tu le sais, je suis américain. Et ma famille est catholique. Intégriste. Mon… père, il est activiste dans les mouvements anti-lgbt et anti-avortement. C’est même un membre central. Je… Je sais que ces groupes, dont il fait partit, sont très violents. » « … » Je ne bouge plus face à lui. Je comprends mieux sa nervosité, ses soucis et tout ce qui gravite autour de lui mais… mais comment des parents pourraient se méprendre sur ça jusqu’à…. Possiblement vouloir la mort de leurs enfants ? Alors que justement, ils sont contre l’avortement. Ça n’a aucun sens. Je sais que ça existe mais je n’ai pas encore assisté à quelque chose de si violent. Mordillant ma joue, je me redresse d’un coup en m’insurgeant complètement. « Mais… c’est… stupide et… ils ont pas le droit. Il y a des lois contre la discrimination. Surtout dans ton pays. Trump est un con mais vos artistes, ils se bougent pour les autres et… Et si vraiment ils veulent t’envoyer des missiles dessus, alors je construirai un mur autour de toi. Et tu pourras toujours venir ici te réfugier, rester autant que tu en as besoin et tout à l’association, ils pourront t’aider à rester à la fac si ta famille te coupe les vivres. Non mais ils se sont pris pour qui ? Aish, on empêche personne de vivre. De l’amour, c’est de l’amour ! Merde. » Et tout le long de mon speech, mes mains se sont excitées avec mon flux de mots, mes bras bougeant rapidement, et mon corps gesticulant sous cette montée d’adrénaline qui me prend. « Des fleurs peuvent arrêter des balles. On l’a déjà prouvé et on le prouvera encore. Et ils peuvent pas empêcher un cœur de battre avec leurs mots et s’ils pensent atteindre un seul de tes cheveux, alors c’est VRAIMENT mal me connaître. » Je claque alors ma langue sur mon palais, puis le regarde en me mettant à rougir…
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love tonight
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feat CheonSoo
« Cuz I wanna touch you baby,
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
I wanna feel you too,
and this is just, me and you. »
« Comme tu le sais, je suis américain. Et ma famille est catholique. Intégriste. Mon… père, il est activiste dans les mouvements anti-lgbt et anti-avortement. C’est même un membre central. Je… Je sais que ces groupes, dont il fait partit, sont très violents. » « … » Je ne bouge plus face à lui. Je comprends mieux sa nervosité, ses soucis et tout ce qui gravite autour de lui mais… mais comment des parents pourraient se méprendre sur ça jusqu’à…. Possiblement vouloir la mort de leurs enfants ? Alors que justement, ils sont contre l’avortement. Ça n’a aucun sens. Je sais que ça existe mais je n’ai pas encore assisté à quelque chose de si violent. Mordillant ma joue, je me redresse d’un coup en m’insurgeant complètement. « Mais… c’est… stupide et… ils ont pas le droit. Il y a des lois contre la discrimination. Surtout dans ton pays. Trump est un con mais vos artistes, ils se bougent pour les autres et… Et si vraiment ils veulent t’envoyer des missiles dessus, alors je construirai un mur autour de toi. Et tu pourras toujours venir ici te réfugier, rester autant que tu en as besoin et tout à l’association, ils pourront t’aider à rester à la fac si ta famille te coupe les vivres. Non mais ils se sont pris pour qui ? Aish, on empêche personne de vivre. De l’amour, c’est de l’amour ! Merde. » Et tout le long de mon speech, mes mains se sont excitées avec mon flux de mots, mes bras bougeant rapidement, et mon corps gesticulant sous cette montée d’adrénaline qui me prend. « Des fleurs peuvent arrêter des balles. On l’a déjà prouvé et on le prouvera encore. Et ils peuvent pas empêcher un cœur de battre avec leurs mots et s’ils pensent atteindre un seul de tes cheveux, alors c’est VRAIMENT mal me connaître. » Je claque alors ma langue sur mon palais, puis le regarde en me mettant à rougir… (c) DΛNDELION
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