Tenue ☾ T'as l'impression d'être ce gosse coincé dans une salle de jeu, et ton jouet favori, tu l'as choisi. C'est sur Akira que tu as jeté ton dévolu, mais ce n'est pas sans raison. En plus de te plaire physiquement sur tous les points, tu as tout de même passé l'une de tes meilleures nuits, si ce n'est la meilleure. Un mois où tu pensais ne jamais pouvoir re-goûter à son corps et voilà qu'aujourd'hui, on t'offre cette occasion sur un plateau d'argent. Alors c'est vrai, tu restes dans ton rôle de prédateur, de connard sans scrupule qui est parti avec sa montre sans un au revoir. Tu gardes encore ce rôle parce que tu sais que bientôt, tu ne pourras plus agir de cette manière. Vous allez vous voir un peu trop souvent, et puis, ça te plaît qu'un temps de jouer à ça, soyons honnête. Alors tu profites des derniers instants, tu le rends fou, il te le prouve dans ses réactions, il ne loupe pas une occasion pour te quitter du regard, quitte à l'embrouiller parfois. Tu veux le voir perdre la raison, que ses pensées ne se fixent qu'à cette nuit passée entre vous, et ça  te fait sourire. Et maintenant que tu viens littéralement de le coller à toi, tu sens ton excitation grimper d'un étage encore. Il se mord la lèvre, tu ferais bien la même chose si tu ne voulais pas te contrôler mais à la place, tu préfères pousser le jeu encore plus loin en venant caresser sa virilité de ton genou. Assez pour lui donner l'eau à la bouche, mais pas trop, pour pouvoir le frustrer. « Tu vas me faire perdre mon job, Jae. Je te conseil de te faire doublement pardonner. » Tu hausses un sourcil. Perdre son job? Comment? Ah non, ça ne plairait sans doute pas à ton père, ce n'est pas professionnel mais pour ça, faut-il encore qu'il l'apprenne. Tu ne comptes pas non plus lui parler de tes passes-temps avec Akira, mais bon, tu n'es pas contre te faire doublement pardonner, sur ce coup-là. Tu pourrais lui dire, mais à la place, tu préfères le lui faire comprendre, en libérant une de tes mains pour l'apporter devant ta bouche, mimant fermer cette fermeture invisible sur tes lèvres d'une manière tout aussi joueuse, bien que tu sois totalement sérieux. De toute façon, Akira craque bien assez vite en venant mordre ta mâchoire. Un sourire satisfait étend tes lèvres, bien vite écourté par Akira qui vient en prendre possession. Ta main libre se place alors sur sa nuque où tu y exerces un certain appui, rendant le baiser davantage ardent. Ce baiser ravive la flamme de ton désir en un millième de seconde. Tu as l'impression de replonger un mois en arrière mais cette fois, c'est pire encore. Pire parce que tu sais à quoi t'attendre et tu sais aussi que tu ne seras pas déçu, bien au contraire. Tu lui dévores les lèvres alors que tu sens sa main longer ta cuisse pour la soulever à hauteur de ses hanches, tu penches même discrètement et légèrement ton corps de manière à te coller davantage à lui. Chose qu'il fait lui aussi, ainsi, tu peux même sentir sentir son début d'érection entre tes cuisses. À un moment, tu penses même sortir les crocs. Putain, si tu le pouvais, t'en ferais ton dîner pour ce soir. Mais ça, c'est avant qu'il vienne se saisir fermement de ta mâchoire qui se crispe aussitôt. Il doit certainement le sentir, tu rouvres même les yeux pour planter ton regard dans le sien, qui se veut à la fois noir et désireux. Désireux parce qu'il te donne envie de lui montrer que tu souhaites tenir les rennes, et donc, te surpasser, mais noir parce que ça ne te plaît pas... Et ça t'excite. À croire qu'il le fait exprès. Mais en réalité, tu n'as pas le temps de réagir qu'il vient aussitôt te souffler quelques mots, mots qui risquent de te faire atteindre un point de non-retour. « Domine-moi. » Tu te demandes pendant un court instant si ce n'est pas ce désir intense qui t'a fait halluciner, mais non, il vient vraiment de te demander ça à toi. Toi, qui veut prendre son contrôle, qui, disons-le, préfère largement dominer. De toute évidence, il vient de réveiller la bête, il ne sait sans doute pas ce qu'il vient de déclencher -ou peut-être que si-. Ta mâchoire ne se décrispe pas, ton regard devient alors plus soutenu, s'il pouvait le transpercer, il l'aurait sans doute déjà fait. Il souhaite réellement que tu laisses ton envie exploser de cette manière? Peut-être qu'il le regrettera mais... trop tard. Tu viens empoigner son t-shirt, le collant de nouveau à toi avant de te détacher de la porte, vos lèvres se frôlent mais ne se touchent pas, tu te sens bouillonner de l'intérieur jusqu'à ce que tu brises ce contact, le poussant un peu plus loin, près du lit. Pas assez pour qu'il puisse tomber, non, t'as envie qu'il le fasse de son plein gré. « Assis. » lui ordonnes-tu, d'une voix rauque qui ne lui laissera clairement pas le choix. Tu profites de ces quelques secondes loin de lui pour retrouver un peu de lucidité, un peu oui, juste le temps pour toi de fermer le verrou derrière toi. Et puis, tu tournes à nouveau face à lui, t'avançant vers Akira, tu viens même retirer tes lunettes que tu déposes sur le meuble qui est sur ton chemin, sans jamais le quitter du regard. Et une fois face à lui, tu te stoppes, un rapide coup d'épaule te fait retirer ta veste que tu laisses tomber sans grande attention sur le sol et après ça, tu t'approches de lui jusqu'à que tes jambes soient collées aux siennes. Tu ne lui laisses même pas le temps de lever la tête dû au fait que toi, tu sois encore debout, non, tu préfères rapidement passer une main dans ses cheveux, les tirant vers l'arrière pour croiser à nouveau son regard. Le pire dans cette histoire, c'est que tu te contrôles encore un minimum, est-ce qu'il se rend compte du nombre de fois où tu as repensé à cette nuit? Du nombre fois où tu rêvais de l'avoir à nouveau pour toi tout seul? De l'effet qu'il vient de te faire en prononçant ces derniers mots? Alors sans plus attendre, tu déposes un genou sur le matelas, rapidement suivi du deuxième afin de te mettre en califourchon sur lui. Tout se passe assez vite, puisque tu anticipes même les choses en venant te saisir de ses poignets, tu forces ses mains à s'appuyer sur le bord du lit, tu forces dessus comme si tu pouvais les clouer juste par ce geste, mais tu lui fais simplement comprendre qu'il ne doit pas broncher, que ses mains doivent rester là, et ne pas s'aventurer sur ton corps avant que tu le décides. Et cette simple idée te donne encore plus faim de lui. C'est pour cette raison que tu agis de nouveau, en te saisissant brusquement de sa mâchoire. Tu serres tes doigts contre sa peau, peut-être un peu trop puisque tu ne cherches pas à lui rendre la monnaie de sa pièce, mais à lui faire bien pire que ce qu'il a osé te faire il y a quelques secondes de ça. « T'as envie de moi. » reprends-tu, usant du même ton que précédemment. Non, ce n'est pas une question, tu l'as senti, et tu viens même descendre ta seconde main encore libre -mais plus pour longtemps- entre vos deux corps, lui palpant par dessus son pantalon son membre viril de manière un peu trop appuyé.T'as envie de le frustrer un peu plus mais surtout, de l'exciter. Alors sans cesser tes mouvements, ton emprise sur ses joues se resserre, tu approches même tes lèvres des siennes avant de reprendre: « Dis-le. » Mots expulsé de ta mâchoire serrée de désir. Tu veux qu'il te dise, et ça te rend fou, ça. L'idée d'avoir le contrôle sur lui t'excite davantage, tellement que tes caresses se font encore plus appuyés et prennent davantage d'ampleur. Seule ta main et ton bras sépare ton corps du sien. Un grognement presque inaudible, étouffé dans ta gorge, te pousse à venir attraper sa lèvre inférieure entre tes dents. L'envie de reprendre possession de ses lèvres te brûle mais tu n'en fais rien pour le moment, tu lui mords juste la lèvre sans vraiment te rendre compte de l'intensité que tu y es met. Heureusement que tu parviens à te montrer assez lucide parfois, sans quoi, il ne resterait définitivement plus rien de lui.

CODES LITTLE WOLF.