Tenue ☾ Tu commences à perdre un peu patience, et ça se sent au ton que tu emploies. Akira s’exécute très vite en commençant par retirer sa veste, ton regard descend jusqu'à ses épaules. Tu admires le spectacle évidemment, c'est aussi pour ça que tu lui as demandé une telle chose, tu savoures ce qu'il se passe bien que le meilleur reste à venir. Il n'a retiré que sa veste et pourtant, son pull moulant parvient d'ores et déjà à faire grimper ta température corporelle. Il balance cette veste plus loin, tu sens toujours son regard rivé sur toi, or, tu ne quittes pas son corps du regard et tu fais bien, puisqu'il ne tarde pas à retirer son pull. Cette vue magnifique de son torse tatoué pourrait te faire mordre ta lèvre inférieure mais tout ce que tu fais, c'est afficher ce discret sourire affamé. Clairement, tu es en train de jouer avec ta frustration toi aussi, de voir jusqu'où tu peu tenir. T'avais presque oublié à quel point son corps était parfait à tes yeux, et dire que tu as failli ne jamais pouvoir le retrouver... Et alors que tu t'imagines déjà lui manger le corps et lui faire des choses assez salaces, tu remarques qu'il commence à s'approcher de toi. Ta petite observation s'arrête, le temps pour toi de plonger ton regard dans le sien. Un regard à la fois perçant et neutre, impossible de savoir si ça te plaît ou non ce qu'il se passe mais pour dire vrai, si tu le laisses faire, ce n'est pas pour rien. Akira dépose ses mains de chaque côté de toi, te forçant ainsi à te pencher légèrement en arrière, chose que tu fais sans le quitter des yeux. Si ton regard pouvait le transpercer, il le ferait sans doute. Tu ressens cette tension sexuelle qui s'intensifie et tu es persuadé qu'il le ressent lui aussi, difficile de passer à côté, tu as l'impression que ton corps est poussé vers lui, qu'ils sont comme des aimants que tu violentes en tâchant de ne pas succomber à cette tentation. Sa respiration se mêle à tout ça et rend cette tension davantage torride, ça te fait sourire de satisfaction, mais de désir aussi. Et même lorsqu'il baisse le regard sur tes lèvres, toi, tu ne faiblis pas. Ton regard reste posé sur lui, et pourtant, Dieu sait que tu as envie d'y goûter à ses lèvres mais non, tu le regardes lui, dévorer tes lèvres du regard. « Je sais pas ce que tu veux me faire, mais fais le. J'ai plus envie de jouer. » Intéressant. Oh oui, là, le jeu prend un nouveau tournant et ça te plaît de le voir comme ça. Et puis, sans même te laisser le temps de réagir, Akira approche ses lèvres de ton cou. Une nouvelle vague de désir t'envahie, une chaleur interminable bouillit dans tout ton corps, il a dû remarquer que tu aimais ça lors de votre première nuit, que ça t'excitait au plus au point. Mêlé à ça cette frustration de ne pas sentir ses lèvres mais simplement ces frôlements contre ta peau, son souffle chaud caresser chaudement cette dernière, il termine tout ça en beauté avec ces paroles:  « J'ai envie de ton corps... j'ai envie de toi... » Ça te fait plus d'effet que tu ne l'aurais pensé, et ce n'est rien de le dire. Tu souris, fier d'avoir eu ce que tu voulais. Il a envie de ton corps. C'est idiot cette subite chaleur qui te frappe mais au final, pas si étonnant que ça. C'est bien la première fois qu'on te dit ce genre de choses, parce qu'au final, soit les hommes ont envie de toi et ton corps est souvent considéré comme un obstacle, soit, ils ont envie de ton corps, corps qui fait partie de toi mais qui pour eux, les force à te voir comme le genre que tu n'es pas, une femme, et ça, ce n'est pas toi. Qui a déjà eu réellement envie de ton corps ET de toi ? Si tu t'écoutais, tu ne lui laisserais pas le temps de réagir, tu lui aurais demandé de te toucher parce que là, tu veux sentir ses mains sur ton corps, il a envie de ton corps ? Qu'il le prouve, qu'il te fasse du bien de cette manière. Mais tu as tellement d'envies, là tout de suite, dont une assez particulière: jouer encore un petit peu avec sa frustration (et la tienne, aussi). S'il a envie de toi et de ton corps, ça serait une torture pour lui de ne pas y toucher tout de suite, non? Alors tu viens le pousser, le forçant à s'éloigner de toi et te laissant ainsi, assez de place pour te remettre debout. Tu te rapproches quelque peu de lui, laissant une petite distance qui sera présente uniquement pour cette frustration que tu veux entretenir encore un peu. Assez proche pour avoir envie de te toucher, mais à la fois, pas assez pour le faire. Sans perdre de temps et sans le quitter du regard, tu commences à retirer le premier bouton de ta chemise. « Tu vois, quand tu veux. » Tu retires le deuxième bouton et une fois chose faite, tu continues avec le reste des boutons mais sans rester sur place, tu fais le tour de lui, comme un lion tournant dans sa cage dans l'attente de pouvoir manger sa proie, la savourer. Ce n'est pas l'envie qui manque, de le manger, mais pas tout de suite. Tu admires alors son dos, ses épaules larges, et tout en restant derrière lui, tu retires finalement ta chemise. Torse nu, alors qu'il ne peut même pas te voir. Et comme pour lui faire comprendre -au cas où il ne l'aurait pas compris- qu'il loupe un sacré spectacle, tu déposes ta chemise sur son épaule, la laissant glisser le long de son torse. Libre à lui de la rattraper ou de la laisser tomber au sol, tu t'en fiches pas mal, tu veux simplement qu'il comprenne qu'il risque encore d'être frustré quelques petites secondes. De ton corps chaud, ton torse brûlant de désir pour lui vient se coller contre son dos, tes mains entourent sa taille afin de la plaquer contre toi non sans caresser sa peau. Ton menton vient même se déposer sur une de ses épaules alors que brusquement, l'une de tes mains vient attraper sa mâchoire pour qu'il tourne la tête vers toi, tes yeux se baissent sur ses lèvres et tu en souris. Tu as envie de céder à la tentation mais tu ne le fais pas, préférant te concentrer sur autre chose : tes mains qui se dirigent vers son pantalon. Tu le déboutonnes, remontant ton regard dans le sien tandis que vos lèvres se frôlent toujours. « Ne me touche pas avant que je te l'autorise. » Tes paroles ne sont plus que des soupirs brûlants, illustrant ton désir et ton envie de lui sauter dessus. À peine as-tu prononcé ces mots que tu baisses brusquement sa braguette avant d'agripper ses hanches et de le tourner rapidement vers toi, lui faisant à nouveau face. Tout se passe très vite, tu laisses cette animosité éclater pendant quelques secondes puisque maintenant face à toi, tu l'entraînes brutalement contre toi en laissant tes mains se plaquer sur ses fesses, reculant jusqu'à te plaquer au mur derrière toi. Sans aucune douceur, tellement que ce soupir incontrôlé que tu lâches pourrait être un soupir de douleur, mêlé à un soupir de désir mais encore une fois, tout va beaucoup trop vite, tu  prends possession de ses lèvres alors que tu es encore bloqué entre son corps et ce mur, tes mains, continuent de faire pression sur ses fesses avant de les diriger ailleurs. Tu laisses tes mains se balader sur son torse avant d'agripper fermement ses épaules, plantant tes ongles dans sa chair. Tu sais que tu ne feras que le frustrer un peu plus, au moins toi, tu peux le toucher. Tu continues de l'embrasser avec cette même intensité pendant quelques secondes avant de finalement tout arrêter, tu écartes tes lèvres des siennes, lui lançant un regard brûlant et lourd de sens et puis, tu te laisses glisser le long du mur. Et bien oui, si tu as voulu qu'il reste debout, ce n'est pas sans raison, tu te retrouves ainsi rapidement à genoux devant lui. Tu ne tardes pas à venir baisser son pantalon, attrapant son caleçon par la même occasion que tu baisses à son tour. Te confrontant à une vue des plus exquises, tu te permets d'observer sa virilité pendant quelques courtes secondes, affamé de pouvoir y goûter et clairement impatient, mais tu finis par lever le regard pour le regarder lui. Planté ton regard dans le sien, laisser cette tension s'accroître encore, lui faire ressentir certaines choses en un simple regard. Tu te mouilles même les lèvres avant de laisser tes mains agripper à nouveau ses fesses, tu y exerces une légère pression et toujours sans lâcher ton regard du sien, tu approches tes lèvres de sa virilité afin de la prendre en bouche. Tu t'appliques dans tes caresses buccales et la manière dont tu agrippes ses fesses à chaque vas-et-vient le confirme, illustre cette intensité et ce désir que tu éprouves pour lui, tu viens même parfois lui griffer la peau. Tu veux le voir perdre ses moyens encore un peu en lui faisant plaisir, et tout ça, sans le quitter du regard. Tu ne veux pas louper une seule de ses réactions.

CODES LITTLE WOLF.