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Customer service. feat. Kwak Bora
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Customer service. feat. Kwak Bora | Lun 15 Jan - 18:22
OOTD + Marchant d'un pas vif, Raon consulta une nouvelle fois l'adresse affichée sur son écran, essayant de ne pas se tromper de chemin. Il était plutôt content du cadeau qu'il avait trouvé pour l'anniversaire de Risae. Mais comme rien ne fonctionnait avec lui, il n'avait toujours rien reçu le jour J. Et clairement, si sa sœur n'avait pas de cadeau pour son anniversaire, elle ne manquerait pas de lui faire remarquer que ça n'arrivait pas lorsqu'il s'agissait de l'aînée ou de la benjamine. Mais ça n'avait rien à voir avec le fait qu'il s'agissait d'elle, il avait juste un foutu bad karma. Mais décidé à prouver à Risae qu'il l'aimait autant que les autres, après sa journée de travail, il errait dans un quartier qu'il ne connaissait pas, pour aller chercher son fameux cadeau. Il avait contacté la créatrice le matin même, n'ayant toujours rien, c'était évidemment seulement le matin même qu'il lui avait téléphoné, anticipation zéro pour Yeo Raon, comme toujours. Et cette dernière s'était confondue en excuses, le bijou n'était pas prêt mais elle allait tout faire pour le terminer et qu'il puisse venir le chercher. Elle avait intérêt à avoir tenu sa promesse, sinon, elle allait entendre l'aîné des Yeo ! La commande s'était retrouvée noyée dans toutes les commandes de Noël, en quoi ça le concernait ? Trouvant enfin l'immeuble qu'il cherchait, il entra et monta les escaliers quatre à quatre. C'est légèrement essoufflé qu'il frappa à la porte, vérifiant encore une fois qu'il était bien à l'adresse transmise. C'était en effet le cas, il espérait que cette affaire serait vite réglée.
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OOTD + Marchant d'un pas vif, Raon consulta une nouvelle fois l'adresse affichée sur son écran, essayant de ne pas se tromper de chemin. Il était plutôt content du cadeau qu'il avait trouvé pour l'anniversaire de Risae. Mais comme rien ne fonctionnait avec lui, il n'avait toujours rien reçu le jour J. Et clairement, si sa sœur n'avait pas de cadeau pour son anniversaire, elle ne manquerait pas de lui faire remarquer que ça n'arrivait pas lorsqu'il s'agissait de l'aînée ou de la benjamine. Mais ça n'avait rien à voir avec le fait qu'il s'agissait d'elle, il avait juste un foutu bad karma. Mais décidé à prouver à Risae qu'il l'aimait autant que les autres, après sa journée de travail, il errait dans un quartier qu'il ne connaissait pas, pour aller chercher son fameux cadeau. Il avait contacté la créatrice le matin même, n'ayant toujours rien, c'était évidemment seulement le matin même qu'il lui avait téléphoné, anticipation zéro pour Yeo Raon, comme toujours. Et cette dernière s'était confondue en excuses, le bijou n'était pas prêt mais elle allait tout faire pour le terminer et qu'il puisse venir le chercher. Elle avait intérêt à avoir tenu sa promesse, sinon, elle allait entendre l'aîné des Yeo ! La commande s'était retrouvée noyée dans toutes les commandes de Noël, en quoi ça le concernait ? Trouvant enfin l'immeuble qu'il cherchait, il entra et monta les escaliers quatre à quatre. C'est légèrement essoufflé qu'il frappa à la porte, vérifiant encore une fois qu'il était bien à l'adresse transmise. C'était en effet le cas, il espérait que cette affaire serait vite réglée. © LOYALS.
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Ven 19 Jan - 21:59
Avec tout ce travail, mon réveil fonctionne à plein régime tout comme mes doigts qui s'agitent plus ou moins rapidement selon l'heure de la journée. Le soleil semble s'être levé depuis peu sur la capitale, et pourtant, quand je finis par lever mon menton vers l'horloge, je déchante très vite. Je sais normalement travailler sous pression mais un appel qui a eu lieu ce matin m'a plutôt perturbé. D'habitude, je n'oublie jamais une seule commande et la perfectionniste que je deviens au travail s'est donc prise un sacré coup aujourd'hui. Moi qui tenais tant à réussir au moins dans un domaine de la vie. J'ajuste les lunettes posées sur mon nez d'un geste machinal. Je ne suis pas myope mais avec la fatigue et la précision qui m'est demandée, je n'ai pas le choix de mettre ma coquetterie de côté. J'ai passé la journée sur plusieurs bijoux et mon cahier de commandes semble toujours aussi chargé. Pourquoi ai-je trouvé bon de préparer une ligne de vêtements si je n'étais pas fichue de tenir la cadence avec ma première activité ? Un léger soupir s'échapperait de mes lèvres si je n'avais pas réussi à l'instant-même un angle compliqué à tracer. J'ai peut-être envie de me plaindre mais cette excitation qui vit en moi est une sensation très puissante. Si mon ventre pourrait se nouer avec le stress, je suis contente de savoir que ça fonctionne et de pouvoir vivre un tant soi peu de ma passion. Effectivement, il y a des efforts encore à faire mais savoir qu'on est à l'origine de sa propre réussite et qu'on ne doit ça à personne, c'est tellement bon. Cela change de mes anciennes heures en tant qu'employée à la bijouterie. Bien sûr, cela m'a beaucoup aidé, essentiellement en technique. Maintenant ? Je suis certaine de pouvoir lui faire concurrence. On ne doit plus sous-estimer le marché sur le web. La preuve, et bien que je ne devrais pas m'en vanter, c'est qu'un client est prêt à venir jusqu'à mon appartement pour récupérer son bien. Il aurait toujours pu demander un remboursement mais ça l'aurait obligé à faire la queue derrière un bon nombre de personnes, dans un magasin quelconque de la capitale. Quoi que, pour un mec qui pourrait être impatient, il a quand même trouvé bon de réclamer sa commande seulement ce matin. Pépère le client, hn. Je serre légèrement les dents, méticuleuse alors que je joue avec une petite pierre. C'est à ce moment-là que quelqu'un frappe. Malgré la fatigue, je ne suis pas suffisamment maladroite pour la faire tomber. Je m'empresse d'ouvrir bien que je vais devoir lui de patienter encore... J'ouvre la porte et vérifie quand même l'identité du .. Beau jeune homme. " Bonjour ! Mr Yeo ? " En espérant qu'il ne s'imagine pas à ne pas être le seul dans cette situation. " Je suis justement en train de peaufiner les détails. Entrez, entrez. Je vais vous offrir un thé. A moins que vous soyez plus café ? "
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Avec tout ce travail, mon réveil fonctionne à plein régime tout comme mes doigts qui s'agitent plus ou moins rapidement selon l'heure de la journée. Le soleil semble s'être levé depuis peu sur la capitale, et pourtant, quand je finis par lever mon menton vers l'horloge, je déchante très vite. Je sais normalement travailler sous pression mais un appel qui a eu lieu ce matin m'a plutôt perturbé. D'habitude, je n'oublie jamais une seule commande et la perfectionniste que je deviens au travail s'est donc prise un sacré coup aujourd'hui. Moi qui tenais tant à réussir au moins dans un domaine de la vie. J'ajuste les lunettes posées sur mon nez d'un geste machinal. Je ne suis pas myope mais avec la fatigue et la précision qui m'est demandée, je n'ai pas le choix de mettre ma coquetterie de côté. J'ai passé la journée sur plusieurs bijoux et mon cahier de commandes semble toujours aussi chargé. Pourquoi ai-je trouvé bon de préparer une ligne de vêtements si je n'étais pas fichue de tenir la cadence avec ma première activité ? Un léger soupir s'échapperait de mes lèvres si je n'avais pas réussi à l'instant-même un angle compliqué à tracer. J'ai peut-être envie de me plaindre mais cette excitation qui vit en moi est une sensation très puissante. Si mon ventre pourrait se nouer avec le stress, je suis contente de savoir que ça fonctionne et de pouvoir vivre un tant soi peu de ma passion. Effectivement, il y a des efforts encore à faire mais savoir qu'on est à l'origine de sa propre réussite et qu'on ne doit ça à personne, c'est tellement bon. Cela change de mes anciennes heures en tant qu'employée à la bijouterie. Bien sûr, cela m'a beaucoup aidé, essentiellement en technique. Maintenant ? Je suis certaine de pouvoir lui faire concurrence. On ne doit plus sous-estimer le marché sur le web. La preuve, et bien que je ne devrais pas m'en vanter, c'est qu'un client est prêt à venir jusqu'à mon appartement pour récupérer son bien. Il aurait toujours pu demander un remboursement mais ça l'aurait obligé à faire la queue derrière un bon nombre de personnes, dans un magasin quelconque de la capitale. Quoi que, pour un mec qui pourrait être impatient, il a quand même trouvé bon de réclamer sa commande seulement ce matin. Pépère le client, hn. Je serre légèrement les dents, méticuleuse alors que je joue avec une petite pierre. C'est à ce moment-là que quelqu'un frappe. Malgré la fatigue, je ne suis pas suffisamment maladroite pour la faire tomber. Je m'empresse d'ouvrir bien que je vais devoir lui de patienter encore... J'ouvre la porte et vérifie quand même l'identité du .. Beau jeune homme. " Bonjour ! Mr Yeo ? " En espérant qu'il ne s'imagine pas à ne pas être le seul dans cette situation. " Je suis justement en train de peaufiner les détails. Entrez, entrez. Je vais vous offrir un thé. A moins que vous soyez plus café ? " © LOYALS.
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Dim 4 Fév - 21:50
OOTD + Il avait un peu de temps devant lui, mais Raon espérait ne pas avoir à attendre des heures devant cette porte. Peut-être aurait-il dû la contacter, lui envoyer un message ou l'appeler avant de se rendre à cette adresse. Pour s'assurer qu'elle était bien là ? Il ignorait s'il s'agissait d'un bureau, d'un logement, d'un office-tel, qui lui disait qu'elle n'allait pas bouger ? Mais bien évidemment, l'anticipation et Raon... C'était face à cette porte close qu'il y pensait. Au bout de quelques instants, la porte s'ouvrit, et il ne pu retenir une expression légèrement surprise qu'il dissimula bien rapidement derrière une salutation polie en s'inclinant légèrement. C'est qu'il ne s'attendait pas à une jeune femme, elle avait à peu près son âge, une silhouette svelte... Okay, il s'attendait à une personne plus âgée il devait l'avouer. Il entra, suivant la jeune créatrice. « Un café plutôt s'il vous plait. » Et il la suivit comme elle le lui indiqua, ayant même la possibilité d'apercevoir la table sur laquelle elle devait être en train de travailler avant qu'il ne l'interrompe. Au moins, il pouvait constater qu'elle ne mentait pas, elle travaillait bien sur le bijou. « Je sais que j'aurais dû vous prévenir avant, mais j'avais espoir d'être livré jusque ce matin. » Parce que pour le coup, tout était fait au dernier moment. « Mais c'est aujourd'hui le Jour J. » A comprendre, le jour où ce fameux bijou devait trouver sa propriétaire. Surtout que pour les 20 ans de sa sœur, Raon voulait marquer le coup et lui offrir un bijou à la hauteur de son élégance. Alors cette créatrice, sans le savoir, avait une sacrée pression sur les épaules.
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OOTD + Il avait un peu de temps devant lui, mais Raon espérait ne pas avoir à attendre des heures devant cette porte. Peut-être aurait-il dû la contacter, lui envoyer un message ou l'appeler avant de se rendre à cette adresse. Pour s'assurer qu'elle était bien là ? Il ignorait s'il s'agissait d'un bureau, d'un logement, d'un office-tel, qui lui disait qu'elle n'allait pas bouger ? Mais bien évidemment, l'anticipation et Raon... C'était face à cette porte close qu'il y pensait. Au bout de quelques instants, la porte s'ouvrit, et il ne pu retenir une expression légèrement surprise qu'il dissimula bien rapidement derrière une salutation polie en s'inclinant légèrement. C'est qu'il ne s'attendait pas à une jeune femme, elle avait à peu près son âge, une silhouette svelte... Okay, il s'attendait à une personne plus âgée il devait l'avouer. Il entra, suivant la jeune créatrice. « Un café plutôt s'il vous plait. » Et il la suivit comme elle le lui indiqua, ayant même la possibilité d'apercevoir la table sur laquelle elle devait être en train de travailler avant qu'il ne l'interrompe. Au moins, il pouvait constater qu'elle ne mentait pas, elle travaillait bien sur le bijou. « Je sais que j'aurais dû vous prévenir avant, mais j'avais espoir d'être livré jusque ce matin. » Parce que pour le coup, tout était fait au dernier moment. « Mais c'est aujourd'hui le Jour J. » A comprendre, le jour où ce fameux bijou devait trouver sa propriétaire. Surtout que pour les 20 ans de sa sœur, Raon voulait marquer le coup et lui offrir un bijou à la hauteur de son élégance. Alors cette créatrice, sans le savoir, avait une sacrée pression sur les épaules. © LOYALS.
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Ven 23 Fév - 18:13
Ma main posée sur la poignée de la porte, je fais face au client impatient. Malencontreusement, j'ai eu la bonne idée d'oublier sa commande. Pour une jeune femme organisée, son appel m'a étonné avant que je puisse exprimer des regrets. Ainsi, je fais d'autant plus attention à réussir son bijou. Je ne dis pas que je bâcle les accessoires de mes autres clients mais il me paraît juste de le voir plus exigeant que les autres. Avec cette pensée et cette envie, je n'ai donc pas terminé mon oeuvre d'art. C'est pour cette raison (en plus de la politesse) que je lui propose une boisson chaude. " Très bien. " dis-je avec un sourire sur les lèvres. Je referme la porte derrière lui et prends place dans la cuisine pour lancer la cafetière. Puis, contrairement à ce que j'avais pensé juste avant, sa logique me paraît juste. Espérer n'est pas quelque chose de mauvais. " Je réitère mes excuses. Vous n'aurez même pas le temps de voir votre café refroidir que tout sera prêt. " Une nouvelle fois, je dégaine un sourire comme s'il s'agissait d'une arme capable de le rendre plus tolérant. Je récupère ensuite la tasse remplie de café et lui demande s'il veut un sucre avec. Je ne souhaite pas l'accompagner puisque j'ai encore du travail à faire. Je retourne près de mon bureau et joue avec le tabouret pour me remettre à l'aise. " Vous n'avez pas eu trop de difficultés à trouver l'immeuble ? " Je resserre minutieusement la pierre avec une pince. " Vous avez prévu quelque chose d'autre pour la gâter ? " Sans vouloir être indiscrète, bien entendu. " Je vous en pose des questions. Pardon. " Ce n'est pas dans mes habitudes d'être aussi curieuse pourtant.
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Ma main posée sur la poignée de la porte, je fais face au client impatient. Malencontreusement, j'ai eu la bonne idée d'oublier sa commande. Pour une jeune femme organisée, son appel m'a étonné avant que je puisse exprimer des regrets. Ainsi, je fais d'autant plus attention à réussir son bijou. Je ne dis pas que je bâcle les accessoires de mes autres clients mais il me paraît juste de le voir plus exigeant que les autres. Avec cette pensée et cette envie, je n'ai donc pas terminé mon oeuvre d'art. C'est pour cette raison (en plus de la politesse) que je lui propose une boisson chaude. " Très bien. " dis-je avec un sourire sur les lèvres. Je referme la porte derrière lui et prends place dans la cuisine pour lancer la cafetière. Puis, contrairement à ce que j'avais pensé juste avant, sa logique me paraît juste. Espérer n'est pas quelque chose de mauvais. " Je réitère mes excuses. Vous n'aurez même pas le temps de voir votre café refroidir que tout sera prêt. " Une nouvelle fois, je dégaine un sourire comme s'il s'agissait d'une arme capable de le rendre plus tolérant. Je récupère ensuite la tasse remplie de café et lui demande s'il veut un sucre avec. Je ne souhaite pas l'accompagner puisque j'ai encore du travail à faire. Je retourne près de mon bureau et joue avec le tabouret pour me remettre à l'aise. " Vous n'avez pas eu trop de difficultés à trouver l'immeuble ? " Je resserre minutieusement la pierre avec une pince. " Vous avez prévu quelque chose d'autre pour la gâter ? " Sans vouloir être indiscrète, bien entendu. " Je vous en pose des questions. Pardon. " Ce n'est pas dans mes habitudes d'être aussi curieuse pourtant. © LOYALS.
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Dim 4 Mar - 22:23
OOTD + A croire que Raon était bien un homme, après avoir vu que la créatrice était une jolie jeune femme, son agacement était un peu retombé. Pas complètement en tout cas, parce qu'il restait dans l'embarras, car pas un instant il ne s'imaginait ne rien offrir à sa sœur pour son anniversaire. Une fois dans l'appartement, il ne lui restait plus qu'à attendre. Finalement, il se rendait compte qu'elle comme lui étaient dans une position délicate. Elle pour cet oubli, et lui parce qu'il ne pouvait pas repartir sans rien. « Ne vous mettez pas la pression non plus, en plus je n'aime pas boire mon café trop chaud. » Elle n'avait donc pas à paniquer, ils avaient encore (un peu) de temps. Et puis il avait surtout peur qu'en se hâtant elle bâcle son travail. Et il ne voulait pas offrir la moitié d'un bijou à Risae. Répondant finalement à son sourire, il prit la tasse qu'elle lui amena, et la suivit jusqu'à son espace de travail. Il s'attendait à rester silencieux et à la laisser se concentrer, mais finalement, c'est elle qui continua la conversation. « Non ça a été grâce à vos indications. » S'il n'avait pas eu à attendre d'elle un joli cadeau, il aurait été sarcastique en ajoutant que ses indications étaient plus efficaces que son travail, mais il le garda pour lui et descendit simplement une gorgée de café. Il joua avec la tasse, la faisant tourner entre ses doigts alors qu'elle continuait à discuter malgré son travail. Raon devinait que si elle travaillait seule dans cet endroit toute la journée, elle devait avoir envie de faire la discussion, même avec un inconnu. « Disons que je vais tout faire pour satisfaire cette cliente exigeante. » Dit-il en souriant légèrement. Risae n'était pas une cliente facile à contenter, ce bijou serait une des nombreuses armes de l’aîné pour qu'elle se souvienne de ses vingt ans. « Vous travaillez ici tous les jours dans ces conditions ? » Se permit-il de demander. « Ce doit être... Ennuyeux parfois non ? » Pour ne pas dire déprimant.
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OOTD + A croire que Raon était bien un homme, après avoir vu que la créatrice était une jolie jeune femme, son agacement était un peu retombé. Pas complètement en tout cas, parce qu'il restait dans l'embarras, car pas un instant il ne s'imaginait ne rien offrir à sa sœur pour son anniversaire. Une fois dans l'appartement, il ne lui restait plus qu'à attendre. Finalement, il se rendait compte qu'elle comme lui étaient dans une position délicate. Elle pour cet oubli, et lui parce qu'il ne pouvait pas repartir sans rien. « Ne vous mettez pas la pression non plus, en plus je n'aime pas boire mon café trop chaud. » Elle n'avait donc pas à paniquer, ils avaient encore (un peu) de temps. Et puis il avait surtout peur qu'en se hâtant elle bâcle son travail. Et il ne voulait pas offrir la moitié d'un bijou à Risae. Répondant finalement à son sourire, il prit la tasse qu'elle lui amena, et la suivit jusqu'à son espace de travail. Il s'attendait à rester silencieux et à la laisser se concentrer, mais finalement, c'est elle qui continua la conversation. « Non ça a été grâce à vos indications. » S'il n'avait pas eu à attendre d'elle un joli cadeau, il aurait été sarcastique en ajoutant que ses indications étaient plus efficaces que son travail, mais il le garda pour lui et descendit simplement une gorgée de café. Il joua avec la tasse, la faisant tourner entre ses doigts alors qu'elle continuait à discuter malgré son travail. Raon devinait que si elle travaillait seule dans cet endroit toute la journée, elle devait avoir envie de faire la discussion, même avec un inconnu. « Disons que je vais tout faire pour satisfaire cette cliente exigeante. » Dit-il en souriant légèrement. Risae n'était pas une cliente facile à contenter, ce bijou serait une des nombreuses armes de l’aîné pour qu'elle se souvienne de ses vingt ans. « Vous travaillez ici tous les jours dans ces conditions ? » Se permit-il de demander. « Ce doit être... Ennuyeux parfois non ? » Pour ne pas dire déprimant. © LOYALS.
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Jeu 8 Mar - 18:50
La pression est quelque chose de naturel et je ne la considère pas comme novice tant qu'on est en mesure de se contrôler. Je ne compte pas bacler mon travail bien que son impatience pourra se lire dans ses yeux plus facilement. Je ne compte pas non plus commettre une erreur. De toute façon, j'ai fait le plus gros du travail durant la journée mais ce n'est pas une raison pour baisser ma vigilance. Je me réinstalle à mon poste après avoir pris soin de lui offrir tout ce que j'étais en mesure de lui proposer. L'avantage de travailler chez soi, c'est que tout paraît accessible. Et puis, rares sont les pannes des machines à café dans le coin. Un sourire satisfait prend possession de mes lèvres alors que je fronce machinalement mes sourcils. Je ne voudrais pas faire un faux mouvement et abîmer la pierre. Bien sûr, ça ne se verra certainement pas à l'oeil mais je veux rendre un travail parfait. Qu'importe si la personne qui se retrouvera face au bijou soit une experte en la matière. Je n'aime pas me faire arnaquer. Pourquoi devrais-je traiter mes clients différemment ? " Comme la majorité des femmes en matière de bijoux. " Je ris brièvement, ne voulant pas mettre tout le monde dans le même paquet. Personnellement, je suis sensible à ce genre de choses bien que mon mari ne fait plus réellement de cadeaux. Je suppose que, dans mon cas, il s'agit uniquement d'une déformation professionnelle. D'ailleurs, moi qui me jugeais un peu trop curieuse, je me retrouve surprise par sa question. De quelles conditions ? Mon atelier n'est pas à son goût ? Comprenant le sens de sa question juste après, je ne manque pas d'échapper un soupir de soulagement. Je n'aime pas spécialement entendre ce genre de critiques. Il est propre, bien espacé et très accessible. Je m'y retrouve complètement. " Ennuyeux n'est peut-être pas le bon mot. Je suis forcément occupée en travaillant mais disons qu'il est difficile de distinguer vie professionnelle et vie privée. " Je n'ai pas forcément envie d'évoquer tous les inconvénients de travailler chez soi. Ils me paraissent évident sauf que j'ai bien envie de communiquer. Ca change justement. " Et c'est vrai qu'on se retrouve un peu tout seul, à parler dans le vide. Mais bon, vous savez .. Prendre le métro pour se rendre au boulot et pour retourner chez soi, n'est pas non plus super entraînant. Etre coincé devant un ordinateur avec un semblant de discussion pour se divertir, ce n'est pas ma tasse de thé. Mais il est clair que je devrais sortir un peu plus. " Ce que je veux dire, c'est que je réussis à me trouver une animation en travaillant dans un domaine que je considère comme ma passion. Je continue ma manipulation et resserre ou écarte selon l'état les embouts tenant la pierre. Il ne faudrait pas que ça soit de travers. " Et vous ? Vous travaillez dans quoi ? "
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La pression est quelque chose de naturel et je ne la considère pas comme novice tant qu'on est en mesure de se contrôler. Je ne compte pas bacler mon travail bien que son impatience pourra se lire dans ses yeux plus facilement. Je ne compte pas non plus commettre une erreur. De toute façon, j'ai fait le plus gros du travail durant la journée mais ce n'est pas une raison pour baisser ma vigilance. Je me réinstalle à mon poste après avoir pris soin de lui offrir tout ce que j'étais en mesure de lui proposer. L'avantage de travailler chez soi, c'est que tout paraît accessible. Et puis, rares sont les pannes des machines à café dans le coin. Un sourire satisfait prend possession de mes lèvres alors que je fronce machinalement mes sourcils. Je ne voudrais pas faire un faux mouvement et abîmer la pierre. Bien sûr, ça ne se verra certainement pas à l'oeil mais je veux rendre un travail parfait. Qu'importe si la personne qui se retrouvera face au bijou soit une experte en la matière. Je n'aime pas me faire arnaquer. Pourquoi devrais-je traiter mes clients différemment ? " Comme la majorité des femmes en matière de bijoux. " Je ris brièvement, ne voulant pas mettre tout le monde dans le même paquet. Personnellement, je suis sensible à ce genre de choses bien que mon mari ne fait plus réellement de cadeaux. Je suppose que, dans mon cas, il s'agit uniquement d'une déformation professionnelle. D'ailleurs, moi qui me jugeais un peu trop curieuse, je me retrouve surprise par sa question. De quelles conditions ? Mon atelier n'est pas à son goût ? Comprenant le sens de sa question juste après, je ne manque pas d'échapper un soupir de soulagement. Je n'aime pas spécialement entendre ce genre de critiques. Il est propre, bien espacé et très accessible. Je m'y retrouve complètement. " Ennuyeux n'est peut-être pas le bon mot. Je suis forcément occupée en travaillant mais disons qu'il est difficile de distinguer vie professionnelle et vie privée. " Je n'ai pas forcément envie d'évoquer tous les inconvénients de travailler chez soi. Ils me paraissent évident sauf que j'ai bien envie de communiquer. Ca change justement. " Et c'est vrai qu'on se retrouve un peu tout seul, à parler dans le vide. Mais bon, vous savez .. Prendre le métro pour se rendre au boulot et pour retourner chez soi, n'est pas non plus super entraînant. Etre coincé devant un ordinateur avec un semblant de discussion pour se divertir, ce n'est pas ma tasse de thé. Mais il est clair que je devrais sortir un peu plus. " Ce que je veux dire, c'est que je réussis à me trouver une animation en travaillant dans un domaine que je considère comme ma passion. Je continue ma manipulation et resserre ou écarte selon l'état les embouts tenant la pierre. Il ne faudrait pas que ça soit de travers. " Et vous ? Vous travaillez dans quoi ? " © LOYALS.
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Lun 9 Avr - 17:55
OOTD + Il est vrai que s'imaginer travailler de chez lui était impensable pour Raon. Mais il fallait voir la différence de situation et de logement surtout. Parce que déjà il n'aurait jamais pu être tranquille et il n'aurait jamais eu l'espace dans leur petite maison. Alors que pour la créatrice, la situation était bien différente. D'abord son atelier, bien agencé et bien organisé elle avait l'espace qu'elle voulait pour bouger et travailler. Et ensuite le calme... C'était si tranquille. Mais au fond, n'était-ce pas un peu trop tranquille ? Raon aurait eu du mal à bosser dans ce silence, et dans cette solitude. Déjà qu'il avait tendance à se sentir seul et parfois déprimé, s'il n'avait eu personne avec qui échanger quelques paroles, il serait rapidement devenu fou. Il lâcha un petit rire tout en jouant toujours avec sa tasse, son café encore trop chaud pour être bu. « Je peux pas vous contredire, j'ai failli ne pas arriver vivant à prendre le métro à cette heure-ci ! » Heure de pointe et métro ne faisaient pas bon ménage, la tannée était de devoir le prendre tous les matins et tous les soirs. « Et bien la prochaine fois, si livraison il y a, faisons là en mains propres dans un café. » Un sourire en coin, il se redressa légèrement. Evidemment, si la créatrice avait été plus âgée et moins gracieuse il n'aurait pas eu le même discours. « Oh moi ? Et bien c'est beaucoup moins passionnant, je suis chargé d'administration à l'université Yonsei. » Beaucoup moins facile de rêver avec un job pareil. Se décidant enfin à boire une gorgée de café, il scrutait la jeune femme et son air concentré. « Mais c'est donc vrai ce qu'on dit, les femmes peuvent faire deux choses à la fois. » Parce que clairement, il aurait fait un carnage s'il avait eu à être aussi minutieux tout en tenant une discussion. « Votre business tourne bien ? » Sans malice aucune, il se demandait juste si elle avait à travailler ainsi tous les jours ou si des périodes creuses se faisaient sentir.
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OOTD + Il est vrai que s'imaginer travailler de chez lui était impensable pour Raon. Mais il fallait voir la différence de situation et de logement surtout. Parce que déjà il n'aurait jamais pu être tranquille et il n'aurait jamais eu l'espace dans leur petite maison. Alors que pour la créatrice, la situation était bien différente. D'abord son atelier, bien agencé et bien organisé elle avait l'espace qu'elle voulait pour bouger et travailler. Et ensuite le calme... C'était si tranquille. Mais au fond, n'était-ce pas un peu trop tranquille ? Raon aurait eu du mal à bosser dans ce silence, et dans cette solitude. Déjà qu'il avait tendance à se sentir seul et parfois déprimé, s'il n'avait eu personne avec qui échanger quelques paroles, il serait rapidement devenu fou. Il lâcha un petit rire tout en jouant toujours avec sa tasse, son café encore trop chaud pour être bu. « Je peux pas vous contredire, j'ai failli ne pas arriver vivant à prendre le métro à cette heure-ci ! » Heure de pointe et métro ne faisaient pas bon ménage, la tannée était de devoir le prendre tous les matins et tous les soirs. « Et bien la prochaine fois, si livraison il y a, faisons là en mains propres dans un café. » Un sourire en coin, il se redressa légèrement. Evidemment, si la créatrice avait été plus âgée et moins gracieuse il n'aurait pas eu le même discours. « Oh moi ? Et bien c'est beaucoup moins passionnant, je suis chargé d'administration à l'université Yonsei. » Beaucoup moins facile de rêver avec un job pareil. Se décidant enfin à boire une gorgée de café, il scrutait la jeune femme et son air concentré. « Mais c'est donc vrai ce qu'on dit, les femmes peuvent faire deux choses à la fois. » Parce que clairement, il aurait fait un carnage s'il avait eu à être aussi minutieux tout en tenant une discussion. « Votre business tourne bien ? » Sans malice aucune, il se demandait juste si elle avait à travailler ainsi tous les jours ou si des périodes creuses se faisaient sentir.© LOYALS.
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Jeu 26 Avr - 0:09
Serait-ce une nouvelle remarque à double tranchant ? Ne préférant pas soulever, je vais me servir de ma naïveté légendaire. J'ai toujours su me voiler la face dans ma vie privée, alors que je peux me permettre de faire un énième effort pour la journée. Après tout, je n'ai pas besoin de me fatiguer l'esprit, ni le corps à faire l'aller retour en métro, sans cesse. Le truc, c'est que je ne devrais pas tout mélanger. J'ai fait l'idiote avec ce client et je dois être en mesure de comprendre son exaspération. Avec un si beau bijou et mon sourire, je suis sûre qu'il finira par me remercier. Certes, un si bel homme doit être habitué aux regards doux et amoureux que lui offrent certaines femmes mais ça vaut la peine d'essayer, n'est-ce pas ?! Ne prenant pas la peine de le regarder, cette proposition devrait être une simple blague à ses yeux. " Je vais vous prendre aux mots. Vous serez bien le seul client à pouvoir profiter de cette exclusivité. " Parler de travail en dehors de mon bureau n'est peut-être la meilleure option, quand on y réfléchit. Mais c'est toujours prendre l'air, d'une façon ou d'une autre ? Préférant ensuite porter toute mon attention sur l'objet que je manipule, j'apprends à découvrir le jeune homme. C'est plus convivial, plus apaisant surtout quand je lui offre une possibilité directe de profiter de mon appartement. Forcément, j'ai tout intérêt à échanger avec lui.. Hey, sait-on jamais si j'ai ouvert la porte à un voyou de bas étage. Or, toutes mes suspicions (qui étaient en fait nulles) s'envolent quand il me parle du rôle qu'il occupe de la Yonsei, université que je ne connais que trop bien. " A la Yonsei ? Vous y êtes depuis longtemps ? " dis-je d'une voix exclamative. Pour lui faire comprendre mon entrain, je me permets d'ajouter. " J'étais étudiante en gestion là-bas. Mais peut-être qu'on s'est croisé dans une autre vie. " J'ignore si je suis plus âgée que lui ou non. " Je n'y ai pas remis les pieds depuis. Ca a dû changer, surtout avec tout ce qui s'est passé. Ca n'a pas été trop dur ? " Si j'arrêtais de parler dans tous les sens, je pourrais éviter de faire fausse route. Il n'y a pas de raison que ça doit dur à surmonter s'il n'était pas dans les parages quand les premiers événements ont frappé mon ancienne faculté. Mettant provisoirement un terme à mon débit de paroles, celui-ci s'apprête à remonter sur le ring. Pour le coup, c'est plutôt de sa faute... J'affiche un sourire amusé sur mes lèvres quand j'entends son observation. " Et vous en êtes encore surpris ? " C'était quelque chose que Woo Young me disait régulièrement. " Tout va bien même si les périodes de fête nous forcent à être dans le rush. J'ai même les capacités pour tenter de créer une nouvelle ligne de vêtements. Toutes les esquisses ne sont pas terminées. Vous voudriez jeter un coup d'oeil après ? " Je continue la création du bijou et remarque un léger défaut, qui pourrait passer inaperçu à beaucoup de personnes. J'essaye donc de le régler en lissant de nouveau le bracelet mais la tâche n'est pas aussi aisée que je le présumais. Du coup, j'échappe deux trois soupirs un brin râleuse. " Yah... Je vais t'avoir. "
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kwak bora & yeo raon
Serait-ce une nouvelle remarque à double tranchant ? Ne préférant pas soulever, je vais me servir de ma naïveté légendaire. J'ai toujours su me voiler la face dans ma vie privée, alors que je peux me permettre de faire un énième effort pour la journée. Après tout, je n'ai pas besoin de me fatiguer l'esprit, ni le corps à faire l'aller retour en métro, sans cesse. Le truc, c'est que je ne devrais pas tout mélanger. J'ai fait l'idiote avec ce client et je dois être en mesure de comprendre son exaspération. Avec un si beau bijou et mon sourire, je suis sûre qu'il finira par me remercier. Certes, un si bel homme doit être habitué aux regards doux et amoureux que lui offrent certaines femmes mais ça vaut la peine d'essayer, n'est-ce pas ?! Ne prenant pas la peine de le regarder, cette proposition devrait être une simple blague à ses yeux. " Je vais vous prendre aux mots. Vous serez bien le seul client à pouvoir profiter de cette exclusivité. " Parler de travail en dehors de mon bureau n'est peut-être la meilleure option, quand on y réfléchit. Mais c'est toujours prendre l'air, d'une façon ou d'une autre ? Préférant ensuite porter toute mon attention sur l'objet que je manipule, j'apprends à découvrir le jeune homme. C'est plus convivial, plus apaisant surtout quand je lui offre une possibilité directe de profiter de mon appartement. Forcément, j'ai tout intérêt à échanger avec lui.. Hey, sait-on jamais si j'ai ouvert la porte à un voyou de bas étage. Or, toutes mes suspicions (qui étaient en fait nulles) s'envolent quand il me parle du rôle qu'il occupe de la Yonsei, université que je ne connais que trop bien. " A la Yonsei ? Vous y êtes depuis longtemps ? " dis-je d'une voix exclamative. Pour lui faire comprendre mon entrain, je me permets d'ajouter. " J'étais étudiante en gestion là-bas. Mais peut-être qu'on s'est croisé dans une autre vie. " J'ignore si je suis plus âgée que lui ou non. " Je n'y ai pas remis les pieds depuis. Ca a dû changer, surtout avec tout ce qui s'est passé. Ca n'a pas été trop dur ? " Si j'arrêtais de parler dans tous les sens, je pourrais éviter de faire fausse route. Il n'y a pas de raison que ça doit dur à surmonter s'il n'était pas dans les parages quand les premiers événements ont frappé mon ancienne faculté. Mettant provisoirement un terme à mon débit de paroles, celui-ci s'apprête à remonter sur le ring. Pour le coup, c'est plutôt de sa faute... J'affiche un sourire amusé sur mes lèvres quand j'entends son observation. " Et vous en êtes encore surpris ? " C'était quelque chose que Woo Young me disait régulièrement. " Tout va bien même si les périodes de fête nous forcent à être dans le rush. J'ai même les capacités pour tenter de créer une nouvelle ligne de vêtements. Toutes les esquisses ne sont pas terminées. Vous voudriez jeter un coup d'oeil après ? " Je continue la création du bijou et remarque un léger défaut, qui pourrait passer inaperçu à beaucoup de personnes. J'essaye donc de le régler en lissant de nouveau le bracelet mais la tâche n'est pas aussi aisée que je le présumais. Du coup, j'échappe deux trois soupirs un brin râleuse. " Yah... Je vais t'avoir. " © LOYALS.
Son Haru
☆☆☆☆ TOP-STAR SHAKER
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Crédits : sohaline (avatar) / anaphore (signature) doom day (icons)
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Jeu 26 Avr - 23:08
OOTD + Un fin sourire en coin, Raon regarda la jeune femme assez fixement, flatté de voir qu'elle acceptait son invitation aussi facilement, car clairement, une livraison n'était qu'un prétexte pour un second café. Mais il faut dire que si elle restait en ces murs toute la journée, même une fois le travail terminé, le monde extérieur devait parfois lui manquer. Franchement, lui se voyait mal rester au bureau ou même au sein de l'université après avoir terminé sa journée. Mais bon, l'administratif et la bureaucratie n'étaient pas vraiment sa passion. Sans se défaire de son sourire, il afficha un air surpris à la remarque de la jeune femme, beaucoup plus de personnes qu'il ne le pensait sortait de la Yonsei. « J'y travaille depuis bientôt quatre ans. » Il changea de position légèrement. « Pas que vous fassiez âgée, mais je doute que vous y étiez étudiante après ma prise de poste, et ce n'est pas l'université dans laquelle j'ai fait mes études. » Qu'il n'avait jamais eu la possibilité de terminer d'ailleurs. Il hocha finalement la tête. « Quelques changements oui, surtout au niveau des habitudes des étudiants plus que des lieux en eux-mêmes. » Quoique les travaux ont permis à l'université de se moderniser encore davantage. Et il haussa les épaules, la vie à l'université évoluait peu, on avait beau dire que les choses changeaient sans cesse, Raon trouvait quand même que les générations se ressemblaient beaucoup. Les mains de la jeune femme s'activant sur le bijou lui semblaient bien plus passionnantes que ce sujet de conversation, et alors qu'il affichait de nouveau un petit sourire en coin à la réponse qu'elle offrit à sa taquinerie, il ne se gêna pas pour regarder autour de lui en l'écoutant. « J'imagine en effet que les fêtes ne doivent pas être simple à gérer, surtout si vous travaillez seule. Mais bon, même si ça m'a fait râler ce matin, je vais pas me plaindre de votre petit couac. » Il est vrai que si la créatrice avait été une ajhumma de base, son discours ne serait pas du tout le même mais he, ce n'était qu'un homme. Surpris il la regarda en buvant une gorgée de son café qu'il avait presque oublié. « J'aurais l'honneur de voir vos vêtements en avant-première ? Avouez, vous faites ça pour que je ne laisse pas de mauvais commentaire à votre sujet. » Son ton était taquin, tout comme son regard. « Mais ce serait avec plaisir, bien que je n'y connaisse pas grand-chose. » Il aurait mieux valu qu'elle s'adresse à Risae pour ça. Il laissa échapper un rire tout en continuant d'observer la créatrice. « J'espère que c'est au bijou que vous parlez, et pas à moi, sinon je vais regretter d'être venu jusqu'ici. » C'était vrai après tout, il était peut-être entré chez une folle furieuse. « Est-ce que je peux me permettre de vous appeler par votre prénom ? Ou Mademoiselle Kwak ? J'avoue ne pas savoir comment m'adresser à vous.» Et la petite flatterie qui va bien au passage, smooth Raon, smooth, si ça pouvait lui permettre une petite ristourne en plus du prochain café...
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OOTD + Un fin sourire en coin, Raon regarda la jeune femme assez fixement, flatté de voir qu'elle acceptait son invitation aussi facilement, car clairement, une livraison n'était qu'un prétexte pour un second café. Mais il faut dire que si elle restait en ces murs toute la journée, même une fois le travail terminé, le monde extérieur devait parfois lui manquer. Franchement, lui se voyait mal rester au bureau ou même au sein de l'université après avoir terminé sa journée. Mais bon, l'administratif et la bureaucratie n'étaient pas vraiment sa passion. Sans se défaire de son sourire, il afficha un air surpris à la remarque de la jeune femme, beaucoup plus de personnes qu'il ne le pensait sortait de la Yonsei. « J'y travaille depuis bientôt quatre ans. » Il changea de position légèrement. « Pas que vous fassiez âgée, mais je doute que vous y étiez étudiante après ma prise de poste, et ce n'est pas l'université dans laquelle j'ai fait mes études. » Qu'il n'avait jamais eu la possibilité de terminer d'ailleurs. Il hocha finalement la tête. « Quelques changements oui, surtout au niveau des habitudes des étudiants plus que des lieux en eux-mêmes. » Quoique les travaux ont permis à l'université de se moderniser encore davantage. Et il haussa les épaules, la vie à l'université évoluait peu, on avait beau dire que les choses changeaient sans cesse, Raon trouvait quand même que les générations se ressemblaient beaucoup. Les mains de la jeune femme s'activant sur le bijou lui semblaient bien plus passionnantes que ce sujet de conversation, et alors qu'il affichait de nouveau un petit sourire en coin à la réponse qu'elle offrit à sa taquinerie, il ne se gêna pas pour regarder autour de lui en l'écoutant. « J'imagine en effet que les fêtes ne doivent pas être simple à gérer, surtout si vous travaillez seule. Mais bon, même si ça m'a fait râler ce matin, je vais pas me plaindre de votre petit couac. » Il est vrai que si la créatrice avait été une ajhumma de base, son discours ne serait pas du tout le même mais he, ce n'était qu'un homme. Surpris il la regarda en buvant une gorgée de son café qu'il avait presque oublié. « J'aurais l'honneur de voir vos vêtements en avant-première ? Avouez, vous faites ça pour que je ne laisse pas de mauvais commentaire à votre sujet. » Son ton était taquin, tout comme son regard. « Mais ce serait avec plaisir, bien que je n'y connaisse pas grand-chose. » Il aurait mieux valu qu'elle s'adresse à Risae pour ça. Il laissa échapper un rire tout en continuant d'observer la créatrice. « J'espère que c'est au bijou que vous parlez, et pas à moi, sinon je vais regretter d'être venu jusqu'ici. » C'était vrai après tout, il était peut-être entré chez une folle furieuse. « Est-ce que je peux me permettre de vous appeler par votre prénom ? Ou Mademoiselle Kwak ? J'avoue ne pas savoir comment m'adresser à vous.» Et la petite flatterie qui va bien au passage, smooth Raon, smooth, si ça pouvait lui permettre une petite ristourne en plus du prochain café... © LOYALS.
Sky & earth are overturned trapped in the silence |
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Re: Customer service. feat. Kwak Bora | Lun 14 Mai - 20:57
Instinctivement, je tente de me rappeler où je me trouvais il y a quatre ans. Il est difficile de faire appel à ma mémoire aussi rapidement et d'ailleurs, les informations se retrouvent aussitôt brouillées. Le jeune client ne devait pas avoir tort mais c'est impressionnant à quel point la vie défile si vite. On le réalise souvent un peu trop tard. Ce n'est pas cette courte pensée qui changera ma routine dans laquelle je me réconforte jour après jour. Je n'arrive pas à encore envier toutes ces personnes qui se soucient de rien. Cette vie bien que monotone m'a apporté certaines choses et clairement, si elle n'a toujours pas été un choix, je ne suis pas sûre que je l'aurais changé pour autant. Enfin, en tout cas, s'agissant de mon travail. " C'est vrai. " Je hausse les épaules tandis que ce sujet de conversation change aussitôt. Contrairement à moi, le jeune homme profite de son temps libre. Pourquoi parler de ses obligations si ce n'est pour se tuer à la tâche ? Il n'a pas l'air d'aimer ce qu'il fait. Regrettable mais gagner de l'argent est important. Je pourrais manquer de rire à sa remarque. Alors il ne m'en tiendra pas rigueur ? Je pourrais être soulagée effectivement mais mon professionnalisme et surtout faire face à un inconnu m'empêchent de répondre. Toutefois, je change d'avis les minutes suivantes. " Pourquoi je devrais user d'un tel stratagème ? Vous venez de me dire que vous me pardonnez de mon petit couac. Maintenant que c'est fait, je n'ai plus aucune raison de vous amadouer. " Le mot est certainement trop fort mais quoi qu'il en soit, cette situation commence à me faire rire. J'ai peut-être eu de la chance de tomber sur cet homme. Certains clients ne se seraient pas gênés pour me dire leurs quatre vérités et je ne pourrais que l'accepter. J'ai fait une bêtise. Comme tous les gamins, je mérite d'être punie. " Vous n'y connaissez pas grand-chose ? Alors, il faut bien commencer quelque part. Et puis, vous portez des vêtements. Je pense que ça sera un bon petit tuyau. De toute façon, j'ai besoin d'un avis extérieur. " J'évite de secouer la tête pour le pousser à croire en son potentiel de styliste. Bon, certes, il ne doit pas faire attention à ce genre de trucs mais tout le monde peut donner un avis. Le truc, c'est qu'il faut prendre en compte les goûts et les couleurs. Je voudrais viser aussi le grand public dont il a l'air faire partie, ça tombe bien, n'est-ce pas ?! Puis, je deviens soudainement moins bavarde ou du moins, je change d'interlocuteur. Cela n'échappe pas au regard de mon invité spécial. " Pardon. " Et finalement, voilà qu'il hésite à m'appeler mademoiselle ? Je pourrais toujours le corriger mais disons que c'est peut-être inutile ? Je ne vais pas non plus lui raconter ma vie privée, déjà qu'il en voit beaucoup avec mes ateliers et mes créations. " Bora suffira. " Je me tourne vers lui et quitte subitement mon siège. " Mais si vous en venez par vous emporter, non pas que ça se reproduira, s'il vous plaît dîtes Mademoiselle. Je le prendrais moins personnellement. " J'ouvre ensuite un placard et sors plusieurs types d'écrin. Les couleurs divergent. " Je vous laisse choisir la couleur de la boîte. Il y a du rouge, de l'argenté et un bleu foncé. " Chacun ayant sa propre convenance mais je suis sûre qu'il le sait déjà. Néanmoins, je me permets de le surveiller du coin de l'oeil. " Faites votre choix, Mr Yeo. " C'est que je ne sais pas comment l'appeler moi non plus. J'ai même oublié son prénom et je n'ai pas la fiche client sous les yeux. C'est dommage, hm.
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Instinctivement, je tente de me rappeler où je me trouvais il y a quatre ans. Il est difficile de faire appel à ma mémoire aussi rapidement et d'ailleurs, les informations se retrouvent aussitôt brouillées. Le jeune client ne devait pas avoir tort mais c'est impressionnant à quel point la vie défile si vite. On le réalise souvent un peu trop tard. Ce n'est pas cette courte pensée qui changera ma routine dans laquelle je me réconforte jour après jour. Je n'arrive pas à encore envier toutes ces personnes qui se soucient de rien. Cette vie bien que monotone m'a apporté certaines choses et clairement, si elle n'a toujours pas été un choix, je ne suis pas sûre que je l'aurais changé pour autant. Enfin, en tout cas, s'agissant de mon travail. " C'est vrai. " Je hausse les épaules tandis que ce sujet de conversation change aussitôt. Contrairement à moi, le jeune homme profite de son temps libre. Pourquoi parler de ses obligations si ce n'est pour se tuer à la tâche ? Il n'a pas l'air d'aimer ce qu'il fait. Regrettable mais gagner de l'argent est important. Je pourrais manquer de rire à sa remarque. Alors il ne m'en tiendra pas rigueur ? Je pourrais être soulagée effectivement mais mon professionnalisme et surtout faire face à un inconnu m'empêchent de répondre. Toutefois, je change d'avis les minutes suivantes. " Pourquoi je devrais user d'un tel stratagème ? Vous venez de me dire que vous me pardonnez de mon petit couac. Maintenant que c'est fait, je n'ai plus aucune raison de vous amadouer. " Le mot est certainement trop fort mais quoi qu'il en soit, cette situation commence à me faire rire. J'ai peut-être eu de la chance de tomber sur cet homme. Certains clients ne se seraient pas gênés pour me dire leurs quatre vérités et je ne pourrais que l'accepter. J'ai fait une bêtise. Comme tous les gamins, je mérite d'être punie. " Vous n'y connaissez pas grand-chose ? Alors, il faut bien commencer quelque part. Et puis, vous portez des vêtements. Je pense que ça sera un bon petit tuyau. De toute façon, j'ai besoin d'un avis extérieur. " J'évite de secouer la tête pour le pousser à croire en son potentiel de styliste. Bon, certes, il ne doit pas faire attention à ce genre de trucs mais tout le monde peut donner un avis. Le truc, c'est qu'il faut prendre en compte les goûts et les couleurs. Je voudrais viser aussi le grand public dont il a l'air faire partie, ça tombe bien, n'est-ce pas ?! Puis, je deviens soudainement moins bavarde ou du moins, je change d'interlocuteur. Cela n'échappe pas au regard de mon invité spécial. " Pardon. " Et finalement, voilà qu'il hésite à m'appeler mademoiselle ? Je pourrais toujours le corriger mais disons que c'est peut-être inutile ? Je ne vais pas non plus lui raconter ma vie privée, déjà qu'il en voit beaucoup avec mes ateliers et mes créations. " Bora suffira. " Je me tourne vers lui et quitte subitement mon siège. " Mais si vous en venez par vous emporter, non pas que ça se reproduira, s'il vous plaît dîtes Mademoiselle. Je le prendrais moins personnellement. " J'ouvre ensuite un placard et sors plusieurs types d'écrin. Les couleurs divergent. " Je vous laisse choisir la couleur de la boîte. Il y a du rouge, de l'argenté et un bleu foncé. " Chacun ayant sa propre convenance mais je suis sûre qu'il le sait déjà. Néanmoins, je me permets de le surveiller du coin de l'oeil. " Faites votre choix, Mr Yeo. " C'est que je ne sais pas comment l'appeler moi non plus. J'ai même oublié son prénom et je n'ai pas la fiche client sous les yeux. C'est dommage, hm. © LOYALS.
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